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Un camping sous les étoiles.

Août 2022 - nowhere -

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Linéaire entre le Pont d’Espagne et le barrage d’Ossoue

Nous avons fait cette belle traversée sur deux jours, avec une nuit au fameux refuge de Baysselance. Une belle randonnée entre forêt, lac, face nord, col et glacier. La météo plutôt fâcheuse du premier jour laisse place à un grand beau soleil le lendemain pour notre plus grand plaisir! Attention les yeux. 

Au total:

Dénivelé positif = 2013m Dénivelé négatif = 1365m

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Longue fin de semaine des Patriotes-

Partir 4 jours et longer le fleuve jusqu’au croisement du fjord. Un endroit où les hauts fonds marin attirent les baleines. La route 138 est coupée, un traversier la remplace, la côte est pleine de rochers. La petite baie de Tadoussac semble bien calme, il fait bon s’y promener sur la plage hors saison. La météo, clémente, nous laisse profiter de ces paysages. La côte nord est un endroit fascinant entre montagne et mer. Une bien belle découverte!

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Entre Terre & Ciel

C’est une balade en montagne qui m’a marqué, celle-ci parmi tant d’autres. Je menais pendant cette ascension. J’avais pris le temps nécessaire pour repérer l’itinéraire, me renseigner sur l’état de la neige. C’est un ami qui m’a soufflé l’idée au creux de l’oreille. Ayant toutes les informations en tête, je me lance avec mon compagnon de cordée. Je me sentais bien, une certaine assurance se dégageait de moi, la fluidité était au rendez vous. Tout me semblait évident. Prête pour une magnifique journée par un départ très matinal. **

Cette photo a été prise au col. A la frontière entre deux pays, à cheval entre le nord et le sud, entre l’ombre d’un côté et la lumière de l’autre. Cette douce sensation d’être entre ciel et terre. Le chemin est encore bien long! J’avance sur cette crête. La vigilance est de mise, au moindre faux pas c’est la glissade assurée. Les éléments, là haut, m’obligent à mettre tous mes sens en éveil. En sortant du couloir glacé, le vent n’est pas si invitant. Il m’oblige à jouer les équilibristes, avec les skis sur le sac à dos je suis une proie facile aux bourrasques. Sortant de l’ombre les rayons du soleil m’aveuglent mais réchauffent mon coeur. Ma sueur qui perle de mon front dû à l’effort, a un goût salé. Et enfin le doux son de la neige de printemps qui craque sous mes crampons me ramène sur terre. Tous mes sens à leur paroxysme, ma concentration ne peut être que plus grande. Je suis en contrôle. 

Une certaine évidence se dégage de ce cliché. Ça à l’air facile, suivre les traces des grimpeurs précédents. Mon expérience en montagne m’a forcé à avoir une certaine critique sur les routes empruntées des autres. Plus facile mais est ce plus sécuritaire? Est ce le mieux adapté pour moi? Est ce le plus intègre à la montagne? Est ce le moins nocif à la faune et à la flore qui habitent ces lieux? En nature je vis l’instant présent en ayant toujours en tête l’impact de mon itinéraire. Car même si les sports de plein air semblent bien égoïstes, j’ose croire que chaque aventurier responsable réalise la chance de pouvoir évoluer et s’extasier dans ces environnements sauvages. Oui je pense que c’est le bon mot ; il faut que la nature reste sauvage!

Je ressens en mon fort intérieur la liberté. La liberté d’accéder à des endroits où mes yeux regardent, où mes doigts se posent sur une carte IGN, où mon instinct me dit d’aller mettre les spatules. La liberté dont j’ai choisi. Le choix est un luxe que je recherche. Personne ne m’impose la situation, la difficulté et l’effort. Je suis en dehors de ma zone de confort. Le plus surprenant dans cette affaire c’est que je jubile. Un sourire m’envahi à chacun de mes pas. Je respire, je transpire et j’insuffle le bonheur! Mon ami me fera même la remarque: « c’est beau de te voir marcher en confiance. »

Le chemin est encore long jusqu’au sommet. De même ce dernier n’est pas l’arrivée. Qu’importe! Le plaisir est bien là, à chaque instant. Continuant l’ascension avec un bon rythme mon esprit vagabonde parmi mes moult pensées. Une question en ressort: « est ce que je fais ça pour cocher ma liste de course en montagne ou je le fais pour vivre des émotions? » Cette question n’a pas trouvé de réponse claire et précise. Je suis ambivalente entre la raison et le coeur. Toutes les réponses sont bonnes, à moi de les argumenter en fonction de mes valeurs. 

Au final, le temps que l’on a mis n’a pas d’importance. J’ai vécu cette journée pleinement, entourée de montagnes. J’étais la guide aujourd’hui et je suis certaine que pour la prochaine sortie les rôles seront inversés et le partage sera réciproque. Des fois l’univers travaille pour nous. Alors nous saisissons le moment, notre chance et lorsque nous en sommes conscient, une force inébranlable se dégage et nous fait soulever des montagnes. (C’est le cas de le dire)

** Dans le premier paragraphe, je tiens à souligner que je ne prêche pas par égocentrisme ou narcissisme. Il y a des jours qui demandent un certains engagement, une certaine exposition face au danger. Dans ces situations, une personne le ‘’sent’’ plus que l’autre. J’étais cette personne. Ma préparation était excellente, tant du point de vue matériel, du terrain et de la météo. Mentalement j’étais déterminée. Dans le fond avec tout ça réuni et mon accumulation de sorties dans l’année, mon physique à suivi sans problème. La confiance, je le savais, était présente et nul besoin de grand discours pour communiquer. Un simple regard à mon compagnon de cordée suffisait. 

Cotation de l’itinéraire: PD+ II P3 4.2 E3 Dénivelé 1300M 15K

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Panoramiques en noir et blanc. 

Souvenir d’un été au Québec entre lac et montagne. La saison a été rythmé de sorties cette année, malgré l’impossibilité de voyager en dehors de mon pays d’adoption. Résilience, adaptation et un brin de créativité pour ne pas déprimer. J’ai abordé cet été 2021 avec légèreté en me disant qu’il fallait profiter de chaque instant et en faire un moment photogénique. Ce n’est pas parce qu’on est à l’autre bout du monde que nous sommes dépaysés. Il faut se forcer à voir notre environnement, l’aventure est toute autour de nous et pourquoi pas ne pas commencer par les endroits qui sont proches.

Le temps passe et me voilà 3 mois plus tard, durant le sombre mois de novembre déprimant, dans mon salon aménagé pour regarder les photos de l’année. Je défile les films de chaque sortie plein air. Je me délecte visuellement de tous ces souvenirs. Deux photos retiennent mon attention. Je décide de les travailler en noir et blanc, on se le dira j’ai un faible pour le noir et blanc. C’est dans le but de montrer un instant intimiste, personnel et unique. Le N&B se prête bien au souvenirs, aux instants passés et à la mémoire. Il n’y aucune mélancolie, juste un grand plaisir de se remémorer le contexte de ces clichés, les efforts physiques, les personnes et les odeurs diverses de la nature.

Vivre au rythme des saisons et de la température. Ne rien forcer mais juste être attentive aux imprévus. C’est ce que je me souhaite en ce mois maussade, pluvieux et morose. Le beau temps est dans le coeur, à moi, à nous de le trouver.

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Les plus beaux ciels sont souvent ceux dont on s’éloigne loin, loin, loin des grandes villes.

Quelque part en Abitibi en canot-camping durant les douces températures du mois d’août. Place à la contemplation de cette belle nature qui nous entoure.

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- Sur les lignes entre Canada & États-Unis -

À la question Pourquoi randonner? Je répond de la même manière qu’à la question à Sylvain Tesson Pourquoi voyager? “C’est une diététique du corps et de l’esprit. Il dégraisse, il nous débarrasse des toxines de la vie citadine, nous ramène à une joyeuse sobriété.”

Le 6.5K le plus sportif que j’ai fait à pieds au Québec. Une partie du mythique sentier transfrontalier. Résilience obligatoire entre humidité, vent & froid. Qu’a cela ne tienne ça n’a pas impacté sur notre moral d’acier. Ambiance montagne devant l’adversité entre tchums: solidarité et gaieté  sont nos mots d’ordre tout au long de la randonnée.

On suit scrupuleusement la frontière du Trou du Diable jusqu’à la bifurcation du camping. Au planning 6.5K le long de la frontière où des Hommes ont déboisé la forêt sur 100 m de large. Ce chemin est austère & énigmatique. La sente plus ou moins tracée joue le rôle d’un équilibriste entre É-U et Canada. A nous de faire notre chemin...

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Une fin de semaine de plage au Québec. En guise de cocotiers, des épinettes cependant le sable fin était au rendez vous. En ces temps de pandémie les voyages ne sont pas recommandés, qu’à cela ne tienne nous avons été imaginatifs. 

Randonnée sur le réservoir d’une ZEC dans les Hautes Laurentides. 

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Au bord du fjord...

Bon on ne se le cachera pas en ces temps de pandémie l’appel de la nature est plus fort. Cap vers la majestueuse région du Saguenay pour en prendre plein la vue! Nous n’en sommes pas déçus. Photos prises le 1er Janvier pour bien commencer l’année et nous dire que tout est beau, il suffit simplement de changer notre regard.

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Un instant de Gratitude...

Me voilà sur la route encore. En auto, pas si écolo, mais avec une envie d’évasion, de liberté et d’aventure. Seule je me laisse conduire, mon esprit vagabonde et se laisse aller face à ce défilement de paysages de l’autoroute 10. Direction Sutton, petit village en Montérégie à la frontière avec L’Estrie, symbole de plein air, de montagne, en résumé d’escapade quoi ?!

Je retrouve mon acolyte de rando, Véro. Toutes les deux nous voilà en marche pour une boucle de 8K dans le parc régional de Sutton, la montagne verte. Objectif deux sommets et une traversée de crête, la boucje du dos de l’orignal. Le temps est froid, la neige fraiche nous permet de gravir les sentiers sans crampons et de nous bercer au son de celle ci, craquant sous nos pieds. Accompagnées par des belles discussions de la vie, au bout d’une heure à peine nous atteignons un premier point de vue donnant sur la montagne de ski. La vue est dégagée et le soleil semble timide. Qu’à cela ne tienne, nous continuons!

Sortir de la ville, un regains d’énergie en pleine pandémie. Le temps des fêtes est synonyme de partage, de convivialité et d’amour. Voici au travers de mes photographies un moment suspendu entre Noël et Premier de l’an. Un moment de vie, une tranche de rigolade en bonne compagnie. En résumé un instant de gratitude... Merci la vie.

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Se perdre en forêt, loin des tumultes de la ville. Une journée automnale en plein confinement. Merci au soleil d’avoir réchauffé nos coeurs durant cette randonnée. Un 14K bien mérité au rythme du sentier national avec des points de vue donnant sur les belles étendues de la Lanaudière. Entre méditation, respiration et contemplation mon esprit ne peut que se sentir plus serein face à l’adversité et cette période difficile. Le bonheur est fait de petits riens que nous seuls pouvons capturer dans nos mémoires. Ce moment est passé mais j’ai profité de chaque instant. Merci la vie.

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Se lever à l’aube ou se promener au couchant le spectacle est toujours au rendez vous. 

Gaspésie. Septembre 2019.

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-- Les Fous de Bassan --

J’en ai tellement entendu parlé que je n’ai pas pu résister à l’appel de prendre le bateau pour me rendre sur l’Ile Bonaventure. Malgré les hauts le coeur j’accoste sur le quai. Une petite marche me permet d’atteindre la colonie. Quel spectacle saisissant!!! 

Perçé. Septembre 2019.

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L'espoir de partager une même vision. "Je voulais être sincère, dire non, c'est pas comme ça qu'on va y arriver." L'envie de transformer le modèle actuel avec une jonction entre les gouvernements & les actes citoyens. J’y crois!

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Voici mon dernier article à L’Indice Bohémien.

Septembre 2018 - Dossier Agroalimentaire -

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- Entre Lac & Rivière -

Voici maintenant la compagnie de la Faune & de la Flore. Dans le sens du courant l’effort physique est moins présent ce qui laisse du temps à l’observation.

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- Entre Lac & Rivière -

La compagnie des Hommes dans cette aventure sportive. La remontée de la rivière Kanasuta n’est pas une mince affaire. Notre histoire à contre courant ...