Tumgik
nicolashmln · 4 years
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La refonte de mon blog photo (et musique), de Drupal 7 à Strapi + Nuxt
8 ans. C’était il y a 8 ans que j’ai ouvert mon blog. Quelques améliorations dans l’interface ont été apportées mais la base est restée la même, Drupal 7. La version 7 étant sur la fin de vie il me fallait la mettre à jour. Les versions supérieures, toujours basées sur PHP, ne me faisaient guère envie. Mon coeur de métier étant plus tourné vers le Javascript j’ai regardé les CMS Node.js. Après une étude et quelques tests prometteurs, mon dévolu s’est jeté sur Strapi (encore en bêta à l’époque). Toute la partie base de données est gérée par le framework et facilement modifiable via l’interface, je peux donc me concentrer sur l’interface. Parfait pour moi !
Maintenant se pose la question du transfert de données, forcément il n’y pas de migration automatique Strapi étant encore tout jeune. Ça ne me fait pas peur sachant que l’importation personnalisée impliquera d’écrire du Javascript. J’exporte donc toutes mes données de Drupal via des fichiers JSON et crée un plugin permettant des les injecter dans la nouvelle plate-forme.
Tout ne marche pas du premier coup, j’ai quand même du mettre les mains dans la base de données pour répondre aux spécificités de mon site et apprendre à manipuler des queries Bookshelf et Knex.
Deux plugins importants pour moi n’existaient pas dans le jeune univers de Strapi. La possibilité de générer des images responsives aux petits oignons et importer des infos de services externes comme Youtube et Soundcloud pour me faciliter la vie à l’utilisation. Je les ai donc créé. Après des heures à m’arracher les cheveux pour appréhender le framework et me mettre à niveau sur React, j’ai la partie stockage de données et API qui fonctionne. C’est parti pour le front !
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Là encore je me suis basé sur Nuxt. Ça marche bien et c’est facile à utiliser. Pour toujours en apprendre plus je suis passé à écrire mon code via la Composition API qui est maintenant standard dans Vue 3 (et sur lequel la prochaine version de Nuxt sera basée). Strapi ayant un point d’accès GraphQL je l’ai utilisé pour la refonte et par la même occasion appris son fonctionnement.
Depuis la version 2.13, Nuxt permet de générer statiquement un site dynamique, et ce de manière automatique. J’ai donc utilisé cette fonctionnalité pour améliorer les performances et minimiser l’empreinte carbone du blog. Cela prend environ 14 minutes pour générer plus de 9200 pages sur mon serveur.
Côté visuel pas grand chose n’a changé. J’ai gardé le même design mais en améliorant l’accessibilité et la lisibilité. Néanmoins je suis passé du CSS basique à du SCSS. J’ai aussi mis au goût du jour la manière d’écrire le code en utilisant les dernières fonctionnalités disponibles.
Pour marquer le coup la page d’accueil a complètement été refaite en mettant en valeur certains contenus. J’ai aussi personnalisé 2 plugins markdown pour correspondre à mon utilisation. Un pour afficher des images responsives dans mes articles, l’autre pour afficher des vidéos Youtube et musiques Soundcloud.
Et voilà, après 3 mois de travail, mon nouveau pas si nouveau, complètement refondu blog est sorti !
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https://lilomoino.fr
Bisous
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nicolashmln · 4 years
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1000km à vélo, fracture de la côte et tartes citron meringuées
L’aventure et les calories illimitées
Quitter la Nouvelle Calédonie pour Sydney ne m’a pas laissé indifférent, j’étais assez triste pour tout dire, mais le job me plaisait toujours alors j’ai sauté le pas. Pour occuper mon esprit je me suis mis en quête de projets pour le futur. Depuis longtemps je fais de vélo, mais jamais vraiment en mode sportif. J’ai pu avoir un petit aperçu en Calédonie avec quelques sorties sur mon VTC, rien d’extraordinaire comme vélo mais le principe me plait bien.
Quel vélo acheter ? Je commence à creuser et je me rends compte que je n’y connais pas grand chose au final. S’en suit des heures de vidéos Youtube à apprendre les différents types de vélos, matériaux, dérailleurs, freins, pneus et j’en passe. Un type de vélo m’intéresse particulièrement, le gravel. C’est assez versatile pour être rapide et passer à peu près partout. Ça sera parfait pour l’utiliser sur les trajets du travail (16km par jour) et aussi pour partir à l’aventure.
À la base je pensais prendre un électrique mais pour minimiser mon impact écologique j’y renonce. En effet la production de batterie est polluante et il faut la recharger. Et puis si je pars à l’aventure je n’aurai pas de soucis de recharge, il faudra juste quelques tartes citron.
Je me fais à l’usage du vélo, j’adore, maintenant quand est-ce qu’on part à l’aventure ? De nouveau des heures à regarder Youtube et lire des articles pour en apprendre plus. Les sacs de bikepacking seront ce qu’il y a de mieux pour mon vélo (et pour le style aussi). J’achète aussi le minimum de camping qui ira dans ces sacs, petit et léger pour ne pas trop galérer sur le vélo. Mi-janvier je suis paré.
Malheureusement les feux en Australie et le COVID-19 m’empêcheront de sillonner les chemins avec mon attirail.
De retour en France fin juin sans emploi et avec du temps, c’était le moment ou jamais de me lancer dans une grande aventure de bikepacking. Étant amateur de surf, longer la côte ouest de Vannes à Biarritz sera parfait pour faire des pauses à la plage.
1000km ça se prépare. Il me manque encore un peu d’équipement, je me professionnalise avec des chaussures automatiques, un cuissard et un GPS. La plus longue distance journalière que j’avais faite était de 70km, complètement rincé et irrité de partout. Avec le nouvel équipement je monte petit à petit la limite. 50, 70 et 100km… ça passe, je peux me lancer.
Test de chargement. Est-ce que je prends mon appareil photo ? Ça fait tout de même 3kg en plus sur le dos et je n’ai pas vraiment d’endroit où le ranger de manière sûre dans ma tente. C’est sûr que si je ne le prends pas je regretterai d’avoir loupé ces magnifiques shoots, il sera donc sur mon dos. Est-ce que je prends mon iPad ? J’hésite mais oui, ça me permettra de sauvegarder mes photos et vidéos, de lire des livres et regarder des vidéos le soir sous la tente.
Vendredi 24 juillet, jour J, c’est le début de l’aventure.
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Note : Vous pouvez voir toutes mes étapes au mètre près ici : https://www.komoot.fr/collection/1006382/-2020-07-vannes-biarritz
Pénestin, 87.24km
Tout est encore nouveau, j’essaye d’empaqueter mes affaires de différentes manières pour que ça prenne le moins de place possible. Dernier pesage, le vélo fait 26kg au complet et le sac à dos 8. 10h30, c’est parti !
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Je me fais petit à petit à pédaler avec tout l’équipement, le temps n’est pas ouf mais il ne pleut pas. N’ayant jamais fait de longue distance, je ne sais pas comment mon corps va réagir ni ce qu’il me faut comme quantité de nourriture. J’arrive à Muzillac et vois une boulangerie, ça sera mon stop déjeuner avec ma première tarte citron meringuée !
Arrivée à 16h30 au camping, c’était dur sur la fin avec tout le chargement, heureusement que je n’ai pas fait 100km. J’élabore mon plan d’arrivée dans un camping. En premier j’installe la tente et toutes les affaires de camping. Ensuite je me lave et fais la lessive de mon cuissard et tee shirt. Je finis avec les étirements (parce que les muscles sont bien raides).
Il y avait un SPA, ça aurait été pas mal pour mes jambes mais le temps de faire tout mon schmilblick il était presque 18h et ça allait fermer, dommage.
La faim arrive à grand pas, c’est l’heure de manger comme un ogre. 21h je commence à comater dans ma tente, il ne m’aura pas fallu longtemps pour m’endormir.
Saint-Brevin-les-Pins, 84.51km
Première nuit (de 10h) dans la tente et premier test de tout l’équipement. Plutôt content de mes choix, pas eu de problème mais quelques ajustements à faire pour les prochaines nuits.
Après le petit dèj c’est l’heure de tout remballer, la procédure est encore balbutiante, ça prend du temps et de l’énergie mais j’arrive à tout faire rentrer dans les sacs. Là encore il y aura quelques ajustements à faire.
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Pause déjeuner à Guérande et deuxième tarte citron meringuée avec un peu de framboise, pas mal !
Avec tous les trucs à traîner c’est dur quand même. Sur un groupe de bikepacking il me conseillait de ne rien mettre sur le dos, mais je n’aurais plus de place pour mettre mon gros appareil photo. Je vois mes parents et ma marraine pour un resto le soir, du coup je vais en profiter pour leur refiler quelques trucs. Mettre le moins de kilos possible sur le dos et répartir sur le vélo. Je vais enlever le seul pantalon, le tee shirt sport de rechange, la polaire de rechange, le pyjama et l’iPad (aie, je vais devoir parler aux gens). Ça devient vraiment le minimum du minimum.
C’est quand même cool de voir tous ces paysages qui défilent et cette sensation de liberté sur le vélo.
Mes parents m’attendaient de l’autre côté du pont de Saint Nazaire, plus que quelques kilomètres avant le camping. Sur celui-ci il y avait des emplacements spéciaux pour vélo, trop cool ! Re-belote avec tout le matos, le métier commence à rentrer.
Machecoul, 68.38km
Pas trop de kilomètres à faire aujourd’hui, la fatigue commence à apparaitre et une petite flemme de se lever par la même occasion.
Il a plu pendant la soirée et la nuit, du coup mes affaires de vélo sont encore trempées. Je vais attendre le dernier moment pour les mettre.
Pas de petit dèj de dispo au camping, je mangerai à la boulangerie un peu plus loin après avoir tout empaqueté. Mauvaise idée, flemme + rien dans le ventre avant de commencer la journée me mettront dans le mal jusqu’au début d’aprèm.
11h c’est parti, les vêtements mouillés ne me gênent pas plus que ça au final, ils sèchent vite et il ne fait pas trop froid.
Le temps est au beau fixe, la côte jusqu’à Pornic est magnifique mais pas l’énergie de m’arrêter pour y faire des photos. Pas mal de douleur au genou et de fatigue musculaire.
Pause déjeuner au port de Pornic (très mignon), pas de tarte citron meringuée disponible dans la boulangerie (scandale). Je repars avec la pèche et plus aucune douleur malgré le manque de tarte.
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Parcours toujours aussi sympa mais qui fini avec 5km sur une départementale, un peu stressant toutes ces voitures qui te frôlent à 90km/h quand même. J’ai le vent dans le dos, je peux tracer pour que ça dure le moins longtemps possible.
Arrivée chez ma marraine, pas de tente à monter, accueilli comme un roi avec un festin. Bonne soirée.
Olonne sur Mer, 107.80km
2km après le départ, départementale barrée, fuck. Je regarde les itinéraires alternatifs mais comme c’est plus ou moins des marais ça me rajoute 15km dans la vue. Déjà que je ne suis pas parti en avance et que mon itinéraire fait 101km, tant pis je tente le coup par la route barrée. Grande ligne droite, personne sur la route, parfait. Je distingue des camions sur les deux côtés de la route à environ 2km, bon. J’arrive sur place, un camion était parti, rien de spécial, je passe tranquille, cool ! Virage et re-grande ligne droite avec d’autres camions sur la route au loin. J’avance un peu et un vélo de route passe dans le sens contraire et me dit que c’est bouché, fuck ! J’hésite, demi tour ? Je tente ? C’était qu’à 500m du coup je tente. La route a été gratée, y’a les gros engins pour refaire l’asphalte au loin, ça s’annonce mal. La route semble être mouillée, soit. J’arrive au niveau des travaux, je vois avec les gars si je peux passer, sympa, ils me disent que ça le fait sur l’herbe. Par contre ils me disent que le mouillé dans lequel j’ai roulé c’était de la colle, ah ! Je passe les travaux sur l’herbe (heureusement que je peux aller partout avec mon vélo) et m’arrête voir les dégâts que la colle à fait. Effectivement y’a plein de tâches blanches et noires sur le cadre et les sacoches, fuck ! Je me dépêche d’en enlever une grosse partie avec mon chiffon à vélo avant que ce soit sec. Ça ira comme ça, j’ai déjà pris 30 min dans la vue, c’est qu’il y a de la route !
Je continue, gros vent de face, fait pas très beau, paysage moyen.
Arrivé en dessous de Noirmoutier, ça se dégage, toute la piste cyclable dans la forêt et la côte jusqu’à mon camping est magnifique, je recommande !
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Pause boulangerie avec tarte citron meringuée, enfin, j’étais en manque !
17h14, 102km dans les jambes, fier de moi, enfin le repos mérité, jacuzzi et massage ! Étant prévoyant j’avais appelé dans la journée pour voir s’il y avait de la place. J’arrive à la réception, oui bonjour j’ai appelé tout à l’heure et vous m’avez dit qu’il y avait de la place. Étonnée et ne se souvenant pas de la conversation elle me dit qu’en fait le camping est plein, ah ! Je retourne sur le site web et lui montre... et bien en fait il y a plusieurs camping « bois soleil » et j’ai pris le mauvais, Jean Michel Boulet. Bon j’ai pas envie de refaire du vélo, j’appelle les campings à côté, tous complets. J’élargis le champ de recherche et y’en a un à 5km qui a des places, ouf ! Du coup je reviens sur mes pas et peux installer ma tente pour dormir 12h au moins.
Bon, sur ce camping y’a la plage pas trop loin avec possibilité de louer des planches de surf ! Je vais rester 2 nuits mais je repartirai sans mon jacuzzi et mon massage.
Jour 2
Après seulement 11h de sommeil je peux commencer ma journée. Une fois le petit dèj englouti je me balade sur la plage et me renseigne sur la location de surf, ils ont juste des planches en mousse mais ça fera l’affaire. Je continue ma balade et reviendrai cette aprèm pour surfer. Le vent souffle assez fort et il fait frais, étant pas mal fatigué la mise à l’eau risque de me rendre malade. Même après le déjeuner et une petite sieste je sens qu’aller surfer ne le fera pas, il me reste encore 8 étapes jusqu’à Biarritz. J’assure le coup et rentre par les dunes pour être moins exposé au vent, en plus c’est très joli. J’aurai d’autres occasions d’aller à l’eau.
Le soir je retourne sur la plage et mange dans un petit snack. Le coucher de soleil arrive, la lumière est magnifique. J’en profite pour faire quelques photos mais je rentre avant que le soleil ne croise l’horizon car il faisait trop froid. 
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Avant de glander dans la tente j’enlève mes lentilles pour mettre mes lunettes de vue. Impossible de les retrouver, je retourne toute la tente et toujours rien. J’ai sûrement dû les oublier aux sanitaires mais rien non plus. Je vais au resto, qui allait bientôt fermé, et demande s’ils n’avaient pas trouvé des lunettes. Sauvé ! Je suis soulagé car j’aurai bien été embêté (et j’ai bien fait de ne pas être resté jusqu’au coucher de soleil sinon j’aurais trouvé porte close). Première fois que ça m’arrive en une vingtaine d’année, faut croire que j’étais bien fatigué.
Aiguillon sur Mer, 75.27km
Cette journée de repos m’a fait du bien, je repars un peu plus frais et je sens que ça devient de plus en plus facile sur le vélo. Les pistes cyclables sont toujours aussi jolies. C’est fou le monde qu’il y a ! La plupart sans valises sur le vélo mais quand même. Toujours du beau temps et que du vent dans le dos aujourd’hui, c’est pas mal ! Malheureusement pas de tarte citron disponible non plus aujourd’hui, est-ce qu’une boulangerie à le droit d’exister sans tarte citron meringuée ?
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Je me rends compte que je carbure pas mal en vélo en fait, je dépasse pratiquement tout le monde. Et y’a pas un gen avec des valises comme moi qui m’a dépassé. Depuis le début la moyenne est à 20,45km/h, instant fierté.
Châtelaillon-Plage, 79.16km
C’est reparti, ils annoncent la canicule pour aujourd’hui, on verra bien. Les kilomètres défilent et il n’y a rien d’intéressant à se mettre sous la dent. C’est plat, longues lignes droites dans les champs, le soleil commence à taper, bref, c’est chiant. J’arrive à Marans, ma ville étape du déjeuner. Je pars à la recherche d’une boulangerie, première fermée et dans la deuxième rien à manger de végétarien, super ! J’achète quelques fruits au marchand d’en face et retourne au resto que j’avais repéré le long de la rivière. C’était assez bucolique et ça sera une galette. Ça me permettra aussi d’être un peu au frais à l’heure du midi.
La route n’est toujours pas très interessante et il fait vraiment chaud, je m’arrête toutes les 30 minutes pour me mettre de l’eau sur la tête. J’arrive à La Rochelle, centre ville très mignon mais je ne m’y attarde pas, j’ai hâte de poser ma tente. Quelques kilomètres plus tard j’arrive au camping. Avec 32°C de moyenne et des pointes à 40, cette journée m’a bien tuée, je passerai 2 nuits sur place. Je suis toujours mon petit rituel de pause de tente, douche, lessive et étirements, ça marche plutôt bien.
Je me lance en quête du diner, il fait toujours très chaud. Je trouve un resto qui a une salade végétarienne bien garnie et variée, j’en ai un peu mare de manger tout le temps des pizzas et ou des quiches. Les options végé sont peu nombreuses et je me retrouve souvent à manger la même chose.
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Je reste sur la plage jusqu’au coucher de soleil, il est magnifique et c’est le premier que je vois depuis que je suis revenu en France, il était temps !
Jour 2
Bien reposé je m’en vais me balader dans le centre ville, ça tombait bien ce jour là il y avait le marché ! J’en profite pour acheter à manger aux producteurs du coup et me pose sur la plage pour l’aprèm. Premiere baignade depuis de le début du trip ! Il n’y a pas de vague ici mais c’est quand même plaisant.
Marennes, 79.44km
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Je reprends la route, les jambes vont vraiment bien.
Pause déjeuner à Rochefort, je trouve une boulangerie (avec tarte citron meringuée) et les gérants voient ma tunique et mon vélo puis commencent à discuter avec moi. Ils me disent qu’ils font le même genre de trip à voyager léger sur leur moto. Je leur montre mon itinéraire et ils me conseillent de faire un crochet à Brouage (mais pas de papier), une ville fortifiée très sympa apparement. Je verrai si je suis dans les temps et ai encore assez de jus tout à l’heure.
Je me pose pour manger au bord de la Charente et à côté du bateau l’Hermione. Une autre personne vient discuter avec moi et pause des questions sur mon vélo. Il est de la vieille école et a fait du cyclocross, de la route etc. Le type de vélo Gravel n’existait pas encore et s’interroge là dessus, très sympa.
J’aurais pu couper par le pont Transbordeur mais je décide de suivre la piste cyclable qui fait le détour. Je n’ai pas tant que ça de kilomètres à faire aujourd’hui et peut être que je tomberai sur des coins sympas. Bon, c’était des longues lignes droites dans les champs et rien d’intéressant mais au moins j’étais dans la nature sans voiture à me frôler.
Je suis en avance sur le programme je fais donc une encoche à Brouage. Et bien c’est très mignon ! Je laisse mon vélo dans un coin et fait le tour des remparts à pied.
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Arrivée au camping, j’installe ma tente. Le spot pour les vélos est à moitié sur une dune sous les arbres, très sympa. Je fais quand même mes étirements mais ça ne me tire plus vraiment dans les jambes.
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Je trouve un très bon resto le long de la mer avec des plats qui sortent de l’ordinaire, impec !
Demain j’arrive dans les Landes, j’attends impatiemment ce moment, ça sera parfait !
Montalivet les bains, 76.77km
Aujourd’hui je passe donc de l’autre côté de la Garonne, je n’ai pas pu surfer à Olonne sur mer, cette fois-ci je vais prendre plus de jours off pour profiter des vagues et du surf. Après tout c’est aussi le but de mes vacances.
Je prends le bac de Royan au Verdon, les kilomètres s’enchainent facilement, mes jambes sont rodées maintenant.
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À Soulac, j’avais loupé la piste cyclable du coup je voulais la reprendre à l’entrée suivante. Je vois de loin un petit trottoir à monter, tranquille. Plus je m’approche et plus je m’aperçois qu’il y a en fait beaucoup de sable entre la route et le trottoir... j’arrive trop vite, ma roue avant n’a pas aimée, elle se bloque dans le sable et c’est le vol plané au dessus du vélo. Une famille ayant vu la chute, apparemment impressionnée par la violence du choc, me demande si ça va. Rapide check up, je me relève, tout à l’air de fonctionner, je leur réponds donc que tout va bien. J’examine mon vélo, la selle n’était plus dans son axe, quelques égratignures, les roues ne sont pas voilées, rien de méchant, tout va bien. Check up un peu plus complet de mes blessures, je suis tombé sur l’épaule droite et la tête. J’enlève mon tee-shirt, en effet sur l’épaule droite c’est bien égratigné, un peu sur le coude et sur la main. Je désinfecte de suite avec du gel hydroalcoolique, aie, ça pique. Le casque à pris cher, heureusement que je l’avais !
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20km avant 2 jours de repos, ça ne fera pas de mal après cette chute. Je remets la selle droite et c’est reparti. J’arrive toujours à pédaler mais je suis toujours un peu sonné d’être tombé sur la tête. Lorsque que j’avance un clic se fait entendre à chaque tour de pédalier, n’y prêtant pas attention au début, je me rends compte que le grand plateau est tordu et touche le dérailleur, d’où les cliquetis. C’est pas trop gênant pour le moment, j’ai ramené mes outils de MacGyver, je devrai pouvoir réparer ça une fois arrivé au camping.
Il y a toujours des places, on m’accompagne à mon emplacement. Première chose, réparer le plateau. Je sors ma pince et essaye de le tordre dans l’autre sens. Après plusieurs essais j’arrive à le remettre plus ou moins droit, c’est pas parfait mais j’ajusterai ça plus tard.
C’est reparti pour planter la tente, maintenant c’est les doigts dans le nez, je connais la procédure. Un fois que tout est installé je me penche dans la tente pour prendre mes affaires de toilettes, oula, petite douleur à la côte, rien de méchant mais à surveiller.
L’estomac gargouille, je pars en quête d’un festin. J’en profite pour me balader un peu dans la ville et trouve un bon resto.
Jour 2
Bon cette chute m’a mis un coup au moral quand même. Les douleurs disparaitront pas du jour au lendemain. Je la joue soft pour aujourd’hui, repos, plage et baignade mais pas de surf.
Après plusieurs essais je finalise la réparation de mon grand plateau, ça n’est pas tout à fait droit mais ça fera l’affaire. Je vais faire quelques kilomètres jusqu’à la plage pour tester et au pire j’irai au magasin de vélo.
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Je pars au centre ville, le grand plateau ne fait plus de bruit, parfait ! Ayant marre de manger tout le temps la même chose dans les boulangeries (sauf la tarte citron bien sûr), je pars à la recherche d’alternatives. Je trouve dans les supermarchés des céréales / quinoa / whatever précuit à réchauffer. Ça pourrait être pas mal équilibré et apporter une bonne quantité de calories, mais je n’ai pas de micro-ondes… je tente quand même. Et bien même si ça doit être meilleur chaud ça se mange bien, je pense que je vais adopter cette stratégie pour les prochains jours et me ferai une boulangerie de temps en temps.
Repus je m’en vais à la plage. Dans les vagues je sens qu’il y a quelque chose qui bloque au niveau de la côte. Je ne peux même pas faire de body surf. Bon, ça ne me fait pas plus mal que ça, mais on ne va pas trop forcer.
La nuit et la fatigue arrive de même que la psychose. Dans la tente avec des interrogations sur l’état de ma côte je me fais des films. Est-ce que c’est grave ? Et si je dois voir le docteur ? Faire des radios ? Arrêter mon trip ? J’établis un plan pour un éventuel scénario catastrophe du lendemain (si je dois aller voir le médecin, qui appeler, où aller étapes par étapes, etc.) et arrive enfin à me calmer puis à m’endormir.
Jour 3
Les douleurs sont toujours là mais le moral est remonté et la fatigue a diminuée. À mon plus grand regret j’abandonne l’idée de faire du surf pour me reposer, j’espère que dans 3 jours, quand je serai au Vieux Boucau, mon état se sera amélioré et que je pourrai aller à l’eau.
Le soir je pars faire des photos du coucher de soleil sous les pins et sur la dune, magnifique !
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Le plan catastrophe n’a pas été utilisé.
Andernos-les-Bains, 93.19km
Maintenant que les automatismes sur le vélo et au camping sont acquis, je vais pouvoir utiliser l’énergie supplémentaire pour faire plus de photo et vidéo, et pourquoi pas un vlog avec des gens rencontrés sur la route ?
À part quand je respire profondément je ne sens pas la côte, ces deux jours de repos m’ont fait du bien. Les jambes sont de plus en plus facile, je passe par des tous petits chemins sinueux dans la forêt, le ciel est bleu, il y a l’odeur des pins que j’adore, c’est pour ces moments là que ça vaut le coup d’en chier pendant des heures !
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Mon camping est juste au bord du bassin d’Arcachon, la journée continue d’être belle, j’en profite pour prendre des photos du coucher de soleil.
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Sainte-Eulalie-en-Born, 98.30km
La pire journée.
Malgré une bonne nuit je sens ma côte dès mon réveil, ça ne me fait pas plus mal que ça mais c’est embêtant. Ils annoncent canicule aujourd’hui mais je me dis qu’en m’hydratant bien ça devrait le faire.
La forme n’est pas au rendez-vous à cause la côte mais je gère quand même. Je passe par la dune du Pilat, ça monte et ça descend, la pause déjeuner un peu après est la bienvenue. De retour sur la piste cyclable, malgré l’ombre des pins on sent le vent chaud.
Arrivé à Biscarosse mon itinéraire planifié me fait passer par la route, je regarde celui de la piste cyclable. Ça me rajoute une petite dizaine de kilomètres, ça grimpe pas mal mais ça a l’air super joli. Après avoir hésité quelques minutes, l’idée de rouler à côté des voitures ne me fait guère envie et mes jambes tiennent toujours, je choisis donc la piste cyclable dans la nature. Je traverse la forêt, le parcours est magnifique comme promis mais je ne suis pas mécontent d’arriver au lac pour une pause, c’était dur avec cette chaleur.
Pas le temps de se baigner il me reste encore 30km. Fini la forêt on passe en plaine avec des longues lignes droites. C’est chiant, il fait entre 38 et 40°C, le vent est brulant, c’est la souffrance. Je m’arrête régulièrement pour m’hydrater, l’eau est brûlante, je pourrais y mettre une tisane nuit tranquille sans problème. 10km, j’en vois pas le bout. Exténué j’arrive au camping, vient maintenant la question : est-ce qu’il reste de la place ? Oui, heureusement sinon je me serais écroulé par terre. Instant fierté, même dans la souffrance je suis arrivé à faire presque 100km à 21,70km/h de moyenne, plutôt pas mal.
Je m’installe, je m’hydrate et une fringale monumentale arrive, j’ai jamais mangé un paquet de pistaches aussi rapidement. Je vais au resto pour le diner, ça va mieux.
Le coucher de soleil est magnifique sur le lac. Pas de vent, l’eau comme un miroir. Dilemme, je vais me coucher ou je vais prendre des photos ? C’est vraiment trop joli, je ne peux pas louper ça.
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J’avais prévu de faire 70km jusqu’au Vieux Boucau le lendemain mais après cette journée ça ne sera pas possible, je change mon plan décide de n’en faire que 36. Du coup je ferai mon voyage en 13 étapes au lieu de 12.
Enfin arrive l’heure de dormir, ma côte me fait très mal, la douleur se propage sur tout le côté gauche du thorax, est-ce que le coeur est touché aussi ? Tellement au niveau zéro des batteries que je me fais une psychose XXL. J’en suis arrivé à en avoir peur de m’endormir car je n’étais pas sûr de me réveiller le lendemain matin. J’établi un nouveau plan catastrophe et arrive à me calmer. Je m’endors après plus d’une heure à tergiverser. Deux heures plus tard je me réveille pour aller aux toilettes #hydratation. J’ai repris quelques forces, je suis soulagé, mon heure n’est pas encore venue.
Bizarrement j’ai rêvé que je me mariais, je sais pas avec qui, c’était une galère sans nom mais il faisait beau, le lieu était magnifique, sur le bord de mer rocailleux avec l’eau bleue pétante et j’avais le sourire. Soit.
Jour 2
Vers 10h je sens que même 36km seront de trop. Je me dirige vers la réception pour savoir si je peux prolonger d’une nuit mais je trouve porte close. Quelques minutes plus tard la réceptionniste arrive et je peux étendre mon séjour, je suis soulagé.
Il fait toujours chaud, du coup pendant toute la journée je reste au bord du lac et fait l’étoile de mer sous les arbres, immobile. Ça tombe bien ma côte ne se fait plus sentir sans bouger. Une petite baignade pour se rafraichir est pas mal aussi. Aux heures de repas j’avale des quantités astronomiques de nourriture, ça fait du bien.
Le coucher de soleil est moins bien que la veille, j’ai bien fait de faire des photos hier.
Contis plage, 36.73km
Journée test.
Après les dernières péripéties une courte journée sera la bienvenue. Pas trop de kilomètres et je pourrai profiter de l’océan l’après-midi avec toujours un espoir de surfer.
Les jambes vont toujours bien mais la côte c’est de pire en pire. Le parcours est sympa. Pendant 5km j’ai roulé avec un groupe de cycliste. Je me suis cru dans le Tour de France, c’était cool.
Une fois installé je m’en vais pour visiter les lieux et me baigner. Un petit test en body surf pour voir l’état de la côte, et bien non, ça fait trop mal. Je fais donc la crevette sur la plage le reste l’après-midi et abandonne définitivement l‘idée de surfer durant mon séjour. J’suis dégoûté.
Les douleurs ne s’amenuisent pas j’étudie donc les possibilités pour écourter le voyage, je ne prends plus vraiment de plaisir. J’aimerai bien abandonner mais il me faut une housse pour mettre mon vélo dans le train (que je n’ai pas) et les magasins les plus proches sont à Biarritz, 100km.
De toutes les options et la moins pire est de finir mon parcours. Je me motive en me disant que ce sera un bon test pour savoir si je suis capable d’endurer des os surement cassés si dans une future aventure je suis vraiment coincé au milieu de nul part. Là au pire, si ça ne va vraiment pas, je peux toujours appeler une ambulance à la rescousse.
Encore un coucher de soleil magnifique, forcément je fais des photos.
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Jour 2
Ici également j’arrive à prolonger mon séjour d’une nuit pour m’accorder un dernier jour de repos avant les deux dernières étapes jusqu’à Biarritz. Je me repose au maximum en faisant le minimum de mouvement. Je suis dans ma bulle, concentré sur mon objectif final. Là aussi je fais une croix sur la possibilité de faire des rencontres et partager des moments. Toute mon énergie part dans la récupération et je ne peux pas me permettre d’en perdre (ça me demande beaucoup d’énergie à rencontrer des gens).
Labenne, 71.97km
Cette nuit c’était les orages qui grondait, j’ai aussi entendu ma côte craquer, y’a définitivement quelque chose. J’ai repéré la position dans laquelle ça craque, je vais l’éviter histoire que le peu de rétablissement que j’ai soit maintenu. Je sens assez fortement ma côte pendant 3/4h - 1h et puis ça devient acceptable. La nuit passe, j’ai toujours des douleurs et j’espère que ça tiendra pour la journée.
Je me lance, 70km à faire sans avoir la certitude d’arriver au bout mais je suis concentré sur mon objectif. Les jambes vont bien, 25km/h de moyenne sur les 30 premiers kilomètres. Je sais qu’il ne faut pas que je traine pour limiter l’impact sur ma côte mais je deviens impatient et commence à faire n’importe quoi sur la route. À être méchant avec les gens sur la route quand ils ne suivent pas les règles. Je fais donc une pause avec encas pour me calmer.
J’arrive à Léon pour me restaurer et refaire le stock de doliprane au cas où la côte me fasse trop mal. Une fois repus et je fais une petite sieste/méditation pour recharger les batteries. Bonne idée.
L’heure n’est pas à faire le touriste, ni prendre des photos ou vidéos. Je vois défiler toutes ces plages que je ne pourrai pas fouler…
Deuxième petite sieste/méditation sous les pins, cette fois-ci j’ai vraiment dormis tout en ayant l’impression d’être resté conscient, soit. Les batteries ont eu un bon coup de charge.
Je m’arrête sur le passage à Hossegor pour acheter le diner et le petit déjeuner. Comme ça je minimise l’énergie dépensée et une fois arrivé au camping tout sera organisé, j’aurai juste à planter ma tente, prendre une douche et manger.
23,7km/h de moyenne, j’ai réussi mon paris et ai même fait mieux de ce que je pouvais imaginer. Plus qu’une étape, 30km restant. Je prévois un départ à 10h pour arriver à la gare dans les délais, mon train est à 13h56. L’heure n’est plus à faire le touriste (même si j’aurais bien aimé), là j’ai juste envie de rentrer et ne plus rien faire.
Biarritz, 33.68km
Mardi 11 août, je donne mes dernières forces, je remballe tout le matériel et je pars à 10h pétante. J’ai 21km jusqu’au Décathlon pour acheter la housse, 10 de plus pour aller à la gare. Je passe quand même à la grand plage pour respirer l’air marin et faire une photo pour la postérité. Je retrouve le trafic routier et le stress de la ville, j’étais quand même mieux sous les pins.
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13h, j’ai la gare en vue, je fais un stop à la boulangerie pour mon déjeuner et achète une tarte citron meringuée pour fêter mon exploit (tous les prétextes sont bons). Spoiler, elle était pas très bonne. Je foule le carrelage de la gare, j’ai réussi ! Quelques larmes de soulagement s’échappent mais tout n’est pas encore terminé, transporter mon vélo démonté avec une côte mal en point ne sera pas une partie de plaisir.
Pour minimiser les efforts de portage je rentre dans le TGV avec le vélo monté est compte le mettre en pièce une fois à l’intérieur. Le contrôleur me voit et me dit que ça ne sera pas possible de monter avec mon vélo car il n’y a pas de place. Je lui explique la situation en lui disant que je le démonterai une fois rentré et que j’ai la housse dans mon sac. C’est bon je suis autorisé à aller à bord. Quelques sauts de sueur plus tard le vélo est dans sa housse au niveau des emplacements bagages, je suis en règle monsieur l’agent.
Il faudrait que je me repose mais je n’arrive pas à fermer l’oeil, je suis concentré sur mon prochain objectif, changer de TGV à Paris. Quelle sera la solution utilisant le moins d’énergie possible ? Ma première idée est de remonter le vélo dans le train une trentaine de minutes avant l’arrivée, ça sera plus facile à transporter et le poids des sacoches restera sur le vélo. Un peu après le départ le contrôleur annonce que nous auront 30 minutes de retard à cause des fortes chaleur. Fuck, comme s’il fallait que le destin en rajoute une couche, ça me laissera moins de 10 minutes pour changer de train. J’abandonne l’idée de remonter le vélo, il va falloir que je sois vif et j’aurai plein de gens dans les pattes pour le ré-assembler. Après un peu de réflexion je trouve le plan. Je vais accrocher les sacoches sur mon sac à dos pour avoir les mains libres (mais bonjour la souffrance de la côte) et je porterai le vélo dans la housse… en courant vers l’autre TGV.
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Dernier effort, je n’ai pas vraiment envie d’attendre encore 1h30 de plus à Montparnasse pour le prochain train, je tente le coup. Le terminus est à l’approche, je me prépare largement à l’avance histoire d’être dans les premiers à sortir. Le vélo est à côté de la porte, les sacoches sont attachées au sac, en le mettant sur mon dos je sens que la côte est prête à lâcher. Je change de position et l’enfile doucement. Paris, ici Paris, je sors et me précipite vers la voie 4, par chance c’est juste à côté. Je passe les portiques tant bien que mal, le sac est lourd, les sacoches bougent dans tous les sens mais j’arrive à ma voiture dans les temps. Je rentre à l’intérieur du train, ce n’est pas ma place mais je vois un carré libre à l’entrée. Il n’y a pas de place dans la zone bagage, je pose donc mon vélo sur un côté du carré et moi de l’autre. Je suis exténué et ai encore remplis quelques sauts de sueur. Le train part déjà.
Le but n’est plus très loin. Je n’arrive toujours pas à dormir mais j’ai deux beaufs à côté qui font le spectacle pendant le trajet. Vannes, ici Vannes. J’aperçois mes parents et mon parrain (qui est venu faire une petit tour en Bretagne), je peux enfin lâcher du leste. Au sens propre comme au sens figuré, je n’ai plus tout à gérer tout seul, enfin !
Vannes, 0km
Mercredi 12 août, c’était la canicule, 30°C dans la chambre toute la nuit. C’était pas top pour se reposer. Heureusement que j’ai plus trop à pédaler.
Maintenant j’aimerai bien savoir ce qu’il y a à ma côte. Je vais donc voir le médecin et il me fait une ordonnance pour une radio. Impossible d’avoir un rendez-vous avant fin août, what ? J’élargis le champ de recherche des cabinets de radiologie et trouve une place libre le mardi à Hennebont. Ça fait une peu de route et est encore dans une semaine mais c’est le mieux que je puisse faire.
Pendant ce temps là je me repose. J’ai vraiment une grosse fatigue et je ne peux pas dormir autant que j’aimerai. À cause de la côte je ne peux m’allonger que sur le dos, autrement c’est trop douloureux. Au bout d’un moment, à force d’être tout de le temps dans le même position j’en ai marre et il faut que je me lève.
D’habitude je suis tout de suite à remonter mon vélo, mais ça attendra le jeudi après-midi le temps de récupérer des forces. De même pour refaire mes petits plats végé et trier mes photos, je n’aurai la motivation que le lundi, 6 jours après être rentré. Ce même lundi j’ai enfin pu dormir sur un côté, je sens que la forme revient petit à petit.
Mardi, l’heure de vérité. Verdict du radiologue : fracture non déplacée de l’arc antérieur de la 9e côte gauche. Content de mettre des mots sur cette douleur, j’aurais fait 350km avec une côte cassé quand même.
1 mois et une dizaine de jours plus tard, une chute supplémentaire et un rhume je suis enfin remis de ce voyage. Ça n’aura pas été une mince affaire !
Bilan
C’est dur mais ça vaut le coup.
Les 6 premières étapes m’ont permis la montée en puissance de mon corps sur les longues distances. J’ai aussi testé mon matériel de camping et trouvé les arrangements qui conviennent le mieux. Car c’était une première pour pratiquement tout en fait. Malheureusement la chute a plombée toute la deuxième partie de mon voyage et toutes mes attentes de surf et de rencontre. Mais je suis quand même fier d’avoir réussi mon principal objectif dans ces conditions.
Les autres choses que j’ai remarqué :
Très important pour moi de manger un petit dèj avant de faire quoi que ce soit et ne pas avoir de coup de mou
Pas évidant de trouver la bonne dose pour la nutrition. Les jours de pauses j’avais toujours aussi faim, mais pas simple de trouver des bons trucs végé sans partir sur la grosse couche de fromage. À la fin j’avais trouvé un compromis pas trop mal avec ces sachets végé, un peu de fruits et de graine.
Le camping c’est bien mais à monter et démonter le matériel chaque jour + lavage des affaires, tu te prends 2h dans la vue à chaque fois. Ça fait comme si tu faisais 30km de plus. À prendre en compte dans le calcul de l’itinéraire
Je suis toujours le dernier des vélos à partir du camping
C’est assez épuisant de changer ses repères tous les jours, retrouver un endroit pour manger (mon pire ennemi), nouvelles têtes, appeler les campings (j’aime pas appeler) et redéfinir le parcours en fonction des disponibilités, cuvette des chiottes différentes, etc.
C’est formidable cette sensation de liberté à pédaler en plein milieu de la nature avec des paysages magnifiques
Le vélo c’est génial
Pour la prochaine
Faire une vraie vidéo du trip, peut être faire moins de kilomètres pour pouvoir avoir le temps et l’énergie de tout tourner
Avec d’autres gens, se répartir les tâches inhérentes au voyage, partager des moments et profiter du paysage
Choses que je n’ai pas utilisé
Le maillot de bain pour piscine. Dans tous les campings il y avait des piscines mais au final ça ne m’attire plus vraiment, je préfère l’océan
Le trépied. Ça aurait pu être utile pour prendre des photos et/ou vidéos de moi avançant sur le vélo, mais je n’avais plus assez d’énergie pour élaborer tout ça
Photos
J’avais hésité à prendre mon reflex pour mon petit trip, pour des raisons de poids (3kg en plus sur le dos) et de sécurité (pas vraiment d’endroit où le ranger de manière sûre). Et bien je ne regrette pas, d’une part j’ai toujours l’appareil photo et j’aurais regretté de ne pas avoir pu prendre toutes ces photos : https://lilomoino.fr/evenement/bikepacking-de-vannes-a-biarritz-ete-2020 (et d’autres sont à venir !)
Équipements
Durant tout le voyage je n’ai eu aucun problème d’équipements. Voici la liste pour les intéressé·e·s :
Vélo : Cannondale Topstone Carbon Ultegra RX 2 https://www.cannondale.com/fr-fr/bikes/road/gravel/topstone-carbon/topstone-carbon-ultegra-rx-2
Premier vélo “pro”. J’ai senti directement la différence avec ceux que j’avais utilisé auparavant. Très satisfait de mon investissement.
Pédales : SHIMANO XT PD-T8000 https://bike.shimano.com/fr-FR/product/component/deorext-t8000/PD-T8000.html
Un côté automatique un côté plate. Comme j’utilise aussi mon vélo dans la vie de tous les jours, je n’ai pas besoin de changer les pédales ou de mettre les chaussures automatiques pour aller chercher du pain
Cuissard : LEBRAM AGNEL http://www.lebram.fr/portfolio-item/cuissard-homme-agnel-noir/
Pas vraiment d’expérience avec d’autres cuissards mais celui m’a permis de faire les 1000km sans problème
Chaussures : SHIMANO SH-XC500SL
Pareil, pas vraiment d’expérience avec d’autres chaussures mais celle là me permettent aussi de marcher quelques kilomètres tout en ayant du orange
Sac à dos : Ortlieb Atrack 35L https://www.ortlieb.com/atrack+R7052
Un peu lourd mais parfait
GPS : Wahoo Elemnt Bolt https://fr-eu.wahoofitness.com/devices/bike-computers/gps-elemnt-bolt
Parfait compromis entre poids, taille, prix et fonctionnalités. Il me permet d’aller partout où je veux sans avoir le super écran LCD de la mort qui tue
Préparation des itinéraires : https://www.komoot.fr
Site web (pour la préparation) et app mobile (sur la route pour rectifier les itinéraires si besoin) avec synchronisation automatique sur le GPS
Sac de selle : Ortlieb Seat Pack 16.5L https://www.ortlieb.com/seat-pack+F9901
Pour mettre tous les vêtements
Sac de cadre : Ortlieb Frame pack 4L https://www.ortlieb.com/frame-pack+F9971
Pour mettre tous les outils du vélos et pièces de rechange, un peu de nourriture de temps en temps
Sac de guidon : Ortlieb Handlebar Pack 15L https://www.ortlieb.com/handlebar-pack+F9921 + Ortlieb Accessory Pack https://www.ortlieb.com/accessory-pack+F9951
Toutes les affaires de camping
Sacoche tube : Restrap BOLT-ON TOP TUBE BAG https://eu.restrap.com/products/bolt-on-top-tube-bag
Parfait pour mettre le téléphone, le masque, le gel hydroalcoolique et quelques snacks
Tente : Big Agnes Copper Spur HV UL2 Bikepack https://www.bigagnes.com/Copper-Spur-HV-UL2-Bikepack + Big Agnes Copper Spur HV UL2 Bikepack Footprint https://www.bigagnes.com/Copper-Spur-HV-UL2-Bikepack-Footprint
Facile à installer une fois qu’on connait un peu la procédure, plein d’espace et de rangement. Je n’ai pas eu l’occasion de la tester sous une forte pluie, peut être que l’eau passe si ça dure longtemps. Le footprint est bien pratique, ça permet de poser les chaussures et autres en dehors de la tente sans que ce soit sur le sol. Plus ça rajoute une épaisseur si le sol est mouillé
Matelas : Sea To Summit Ultralight Insulated Regular https://seatosummit.com/product/ultralight-insulated-mat/
Je n’ai pas pris la taille au dessus pour économiser un peu de poids et de place, mes pieds dépasse un peu mais ça ne m’a pas dérangé. Malgré la finesse du matelas j’ai bien dormis pendant ces 18j de voyage. À regonfler chaque nuit mais se fait très facilement et rapidement.
Coussin : Sea To Summit Aeros UL Deluxe https://seatosummitusa.com/collections/inflatable-camping-pillows/products/aeros-ultralight-deluxe-pillow
Rien à redire
Sac de couchage : Sea to Summit Spark 1 SpI Down Long https://seatosummit.com/product/spark-sleeping-bag-spi/
Là j’ai pris ma taille, très bien, très compact par contre je transpire pas mal dedans
Batterie externe : X-Moove Powergo Flash 15000 http://www.x-moove.com/Powergo-Flash-15000
Avec ses multiples port, parfait pour recharger simultanément le téléphone, le GPS, les lumières et l’appareil photo sans avoir à recharger la batterie tous les jours (Heureusement que je ne dois pas recharger l’appareil photo tous les jours car il pompe la moitié)
Bisous
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nicolashmln · 6 years
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Le ballet à l'Opéra de Sydney — Les petites histoires #2
Un week-end il y avait une pote qui venait faire un tour à Sydney. On s’était dit que ça serait cool de voir un truc à l’opéra une fois dans sa vie. Je regarde sur le site, un ballet à 70$ minimum, un concert à 100$, un peu cher pour nos portes monnaies en ce moment. Je continue à regarder les évènements et trouve un ballet à 25$, pas cher et en plus il y a un verre de mousseux compris ! Ça ne dure que 45 minutes mais pour le prix on ne se plaindra pas. Allez hop on achète les places. 
J’en parle plus tard à mon coloc, un ballet pas cher à l’opéra, trop cool ! Il trouve ça bizarre et me demande de voir l’événement. Il lit la description, c’est bien à propos d’un ballet mais c’est un directeur artistique qui parle pendant 45 minutes… Oups, qu’est-ce qu’on fait ? Ça risque d’être compliqué de revendre des places pour du bla-bla de directeur artistique en seulement une dizaine d’heures.
Soyons ouvert aux nouvelles expériences, on est quand même allé. Les gens avaient au minimum 50 ans, ils rigolaient on comprenait pas pourquoi mais on a eu un mousseux à l’opéra avec un magnifique coucher de soleil.
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nicolashmln · 6 years
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Quand il y en a plus... il y en a encore moins !
Après une première année pleine de changements, de défis et de galères, j’entame cette deuxième année confiant. Je connais le pays, du monde sur place et je parle mieux anglais. Cette année sera la concrétisation après le dur labeur ? À voir.
Octobre 2017, juste après la ferme je me suis ressourcé pendant 2 semaines en France. C’était agréable de revoir tous les copains et la famille laissés à l’autre du monde pendant un an. Deux semaines de pure détente à se faire chouchouter sans penser aux lendemains. 
Même si j’avais envie de retourner en Australie, le re-depart est dur. Après cette première année je sais que les potes que je me ferai ne seront que temporaires. Une fois que tu trouves quelqu’un avec qui tu t’entends bien, toi ou elle partira autre part.
Pour débuter ma deuxième année je repars sur des bases connues, je prends une auberge à Coogee pour quelques semaines (j’y ai vécu pendant 7 mois la première année). Nostalgie, je me rappelle encore de mes premiers pas dans cette ville inconnue il y a tout juste un an, mon énorme barda et les 26h de voyage sur le dos à la recherche de mon auberge. Cette année je n’ai même pas besoin de regarder la carte pour trouver les bons transports, je suis comme à la maison.
Pour être plus tranquille j’ai réservé une chambre de 4 personnes mais à l’arrivée on me redirige vers une chambre de 6. Je retourne à la réception pour clamer mon droit (surtout que j’avais payé plus cher) et me remettent dans la bonne chambre. Grand bien m’en a pris, j’aurais fais la rencontre de gens supers !
Sans dépenser toutes mes économies, je sors avec les gens de ma chambre, je bois des verres, je profite quoi. Ça n’a rien à voir avec la première année où tout était difficile en grande partie à cause du niveau d’anglais.
Après s’être remis du jet lag, on passe aux choses sérieuses. On m’a dit que dans la construction il y a plein de boulot. Comme j’ai déjà fait de la restauration l’année d’avant j’ai envie de changer. Même sans encore avoir trouvé de boulot, j’ai confiance. Je commence tranquillement à reprendre le niveau de vie que j’avais en France. J’achète du bon pain, des trucs bios et des extras comme de la bière et du chocolat. 
Je trouve une mission de démolition pour quelque temps. Un étage dans un building qui doit être complètement vidé de ses fournitures et de ses murs non porteurs.
Pile à mon premier jour de travail j’emménage dans un appartement à Bondi Beach. J’avais envie de tester autre chose que Coogee, changer de lieu pour ne pas m’appuyer sur mes acquis. C’est une coloc de trois. Des gens qui ont l’air sympa, intérieur sympa et la plage à 10 minutes à pied ! À moi les sessions de surf en partant de l’appart la planche sous le bras !
En à peine 3 semaines après être revenu de France, j’ai un boulot, un appart et tout roule sur des roulettes. Est-ce que j’arrive au niveau des gens qui réussissent tout du premier coup sans soucis ? Mmmmhhhh, pas du tout.
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La démolition a été une expérience intéressante. C’est toujours instructif de voir comment ça se passe dans des environnements complètement différents auxquels on a l’habitude (et de donner des gros coups de masse dans des tables). Bon par contre je ne me faisais pas d’illusion sur la mentalité des personnes travaillant là, des grosses brutes comme on peut l’imaginer. J’essayais d’être gentil et bienveillant mais non, il faut afficher sa virilité et montrer qui est le plus fort. Je faisais mon travail aussi bien que les autres (voir mieux) sans jamais être feignant, mais non. En plus avec mon air gay je sentais bien que j’étais pas très bien accueilli (quand je leur dis que j’ai sauté 2 fois en parachute seul, fais du kung fu et de la boxe ils me regardent avec des yeux l’air de dire menteur, mais bon, les préjugés, tout ça). Bref, j’ai eu pas mal de sous mais j’étais bien content que la mission se termine pour prendre un break.
La construction c’est bien pour avoir un peu de sous pour manger et dormir, mais ce n’est pas une solution viable pour le long terme. Après avoir réfléchi à ce que je voulais faire de ma vie (ça arrive souvent quand tu fais un visa vacances travail), je me suis relancé à trouver un job de webdesigner (la première année j’avais fait pas mal d’entretiens mais ça n’avait pas abouti, notamment à cause de mon visa non permanent). Avec un meilleur niveau d’anglais et une meilleure connaissance du pays je repars à la conquête du Graal. Du coup en parallèle de la construction, je spamme les recruteurs et fais des entretiens.
Avec une entreprise le courant passe bien, premier entretien, deuxième entretien, ça continue sur sa lancée, je suis dans la shortlist. Job intéressant, personnes sympas, paye mirobolante (comparé à ce que j’ai en ce moment) et en plus ils offrent le visa permanent en Australie ! Le Graal je vous dis. Le manager me dit qu’ils hésitent entre moi et une autre personne. Dans tous les cas, ils donneront une réponse avant Noël. Le recruteur devait me rappeler en début de semaine mais pas de news. Le mercredi je décide de l’appeler même si j’aime pas faire ça (mais motivation, points bonus, tout ça). Ce jour là, je me souviens que j’avais travaillé à bouger des cartons de livraison dans une concession avec des Rolls Royce et plein d’autres voitures supers chères. J’appelle de l’arrêt de bus, il pleut à seaux et le vacarme de la route est assourdissant. Là c’est la déception… l’entreprise n’a toujours pas pris de décision et remet ça pour après les vacances. Point marrant, étant donné l’importance de la situation, le bruit autour de moi et pour être sûr que je comprenne tout, pour la première fois le recruteur me parle en français. Certes tout n’est pas perdu mais ça ne me permet pas de prévoir l’avenir ou de passer à autre chose. Après presque deux mois depuis le premier entretien ça commence à faire long. Rendez-vous téléphonique le lundi 8 janvier pour des nouvelles.
Les vacances de Noël arrivent. J’ai un peu de sous de côté mais je ne me plaindrais pas d’en avoir un peu plus pour tenir jusqu’à ma future embauche de webdesigner. Je n’ai pas envie de prendre un job dans la restauration juste pour 2 semaines, et en plus c’est probablement les jours les plus chargés (c’est l'été et quasiment tout le monde est en vacances). J’envoie plein de message à mon manager dans le bâtiment pour savoir s’il a d’autres missions mais c’est le calme plat. Je me dis que de profiter avant de revenir au rythme métro boulot dodo ne sera pas trop mal. Je me lève, je mange, je regarde des vidéos sur youtube, je vais à la plage, je mange et je me recouche. J’avais des projets de vidéos dans le coin de ma tête mais aucune motivation à entreprendre quelque chose de nouveau, j’arrive pas à me projeter sans connaitre le verdict de ma future embauche ou non. C’est la glandouille totale.
Il y avait une copine de France qui faisait le tour de l’Australie en VAN avec sa copine. Après plusieurs tentatives ratées de se voir, elles reviennent à Sydney pour le jour de l’an, parfait ! Je les invite à la soirée à laquelle j’allais (avec mes anciens potes d’auberge), plus on est de fous plus on rit ! L’année d’avant je n’avais pas pu profiter du feu d’artifice car je travaillais. Passer minuit à côté de l’opéra de Sydney et du Harbour Bridge doit être magique, les images des années précédentes font rêver. Début de soirée chez mes potes et mission visionnage de feu d’artifice enclenchée. Toutes les meilleures places pour profiter du spectacle sont prises dès le midi. On ne voulait pas poireauter pendant des heures et en plus il est interdit de boire dans les parcs, honteux ! Après plusieurs discussions sur l’endroit où aller, on arrive à se faufiler dans un parc avec une vue impeccable sur le Harbour Bridge, et juste à 200m ! Impeccable, plus qu’une heure à attendre.
Minuit, ça pète ! C’est joli, tout le monde est content, bon moment. Quelques minutes plus tard toute la fumée des fusées arrive de notre côté, on ne voit plus grand chose et à peine 12 minutes après le commencement c’est déjà fini. Je repars un peu déçu, un peu overrated comme feu d’artifice. En parallèle mes parents regardaient le live et trouvaient ça magnifique. Photoshop ! Je vous raconte pas le peuple pour reprendre le train et retourner chez mes potes, mais bonne soirée malgré tout (et oui, j’ai revu le live, c’est magnifique, faut juste être au bon endroit sans fumée)
Le glandage continue, c’est agréable, je me dis que j’ai quand même de la chance d’être là où je suis. Je me paye même le luxe de voir mon premier ballet contemporain (Tree of Codes de Wayne McGregor, Olafur Eliasson et Jamie xx). Je comprends pas toutes les significations mais c’est très joli et l’heure de spectacle passe très vite.
Le 8 janvier… toujours pas d’appel. Bon, c’est la reprise après les vacances, je laisse un jour de répit. Le lendemain toujours rien, j’appelle de le recruteur. C’est un des meilleurs recruteurs à qui j’ai eu à faire mais bon, ma « peut-être future entreprise » fait de la merde. Ils ont toujours pas pris de décision et en ce moment les dirigeants sont à Londres. La semaine prochaine ils prendront une décision sûr ! Le recruteur me dit de le rappeler si le mardi d’après j’ai toujours pas de news de sa part. Le job n’était pas le cadeau de Noël, sera-t-il le cadeau d’anniversaire ?
Espérons car dans une semaine mon compte affichera 0$. J’envoie des messages tous les jours à mon manager de construction mais pas de boulot. Tu comprends c’est encore plus ou moins les vacances, soit.
Un pote de mon coloc skouatait le canap pour la semaine. Très sympa, on va surfer ensemble de temps en temps. Il me parle d’un festival qui à l’air trop cool la semaine suivante, Elrow. Il y va avec des potes et m’invite à rejoindre la bande si je souhaite. Musique que j’aime, ambiance de folie mais à plus de 100$ le bout, par les temps qui courent ça va être compliqué. Je lui dis que je verrai la semaine prochaine, je saurai si je vais être riche ou non.
Dimanche des gens sont à l’appart en mode pré-soirée (bravo les jeunes qui bossent pas le lundi). Ça boit des bières, ça rigole et on me demande si je sors avec eux. Je leur dis que j’aimerai bien, ils vont dans un club sympa, mais financièrement ça va pas être possible. Ça insiste, j’ai vraiment envie d’y aller mais je résiste. Tout le monde part faire la fête et je me retrouve tout seul dans l’appart. Tristesse. Je mets un peu de musique, bois un Ricard et fais à manger. Ça va mieux.
Lundi, le jour de mon anniversaire, fuck the world, je ne sais pas si la fortune est au tournant mais j’ai trop envie d’aller à ce festival. Je prends un peu des sous qui me reste de France et j’achète la place, après tout j’ai travaillé 6 ans pour ça. Je continue ma matinée à envoyer des candidatures à tout et n’importe quoi, on sait jamais. Les gens se réveillent tranquillement.
La journée continue et personne ne savait que c’était mon anniversaire. Est-ce que je leur dis ? Mouais non, ça fera la mec qui voudrait qu’on lui souhaite. La soirée pointe le bout de son nez et chaque coloc avait invité des potes à venir passer boire quelques verres tranquillement, dingue que ça tombe pile ce jour. On arrive à une dizaine de personnes dans l’appart mais toujours personnes ne savait que c’était mon anniversaire. L’alcoolémie montant gentiment, j’ai fini par lâcher le morceau. D’un air calme j’ai dit à une personne que j’étais encore plus vieux aujourd’hui. Forcément le mot s’est passé et tout le monde me l'a souhaité. Mes colocs improvisent un gâteau à base de plaque de chocolat avec une bougie d’intérieur dessus et un peu de confiture pour manger avec le chocolat. Même si je n’aime pas être au centre de l’attention, il faut avouer que c’était cool. Soirée complètement improvisée, plein de gens au même moment et quelques bières dans un bar pour finir.
Le lendemain toujours pas de news pour le boulot, je rappelle. Mauvaise ou bonne nouvelle ? À moi la vie de riche ou on continue les galères ? Une partie de moi n’était pas trop pour retrouver le rythme métro boulot dodo mais bon les bénéfices étaient sans équivoque, fini la galère. Après une discussion très cordiale le verdict tombe, je ne suis pas pris pour le boulot. Le pire, je n’étais pas le moins bon choix, c’est juste qu’ils n’embauchent plus de webdesigner finalement… Te faire poireauter un mois++ pour te dire ça, cimer ! Le recruteur était aussi dégoûté que moi et s’excuse. C’est la vie.
Mes potes de l’auberge ne pouvant pas se libérer la veille pour boire un godet en l’occasion de mon anniversaire. On décide de faire ça le lendemain (eux ils savaient, merci Facebook). On se rejoint dans le centre de Sydney et on va dans un resto. C’était du libre service, je vais commander. Quand je reviens il y avait une banderole comme on voit dans les films avec marqué Happy Birthday. Je crois que c’est la première fois que j’ai ce type de banderole pour mon anniversaire, question de coutume j’imagine (je crois que c’est plutôt commun chez les anglo-saxons). Même si j’apprécie le geste je suis pas trop à l’aise avec ça, surtout en plein milieu du resto. On finit les plats et arrive… le gâteau avec les bougies et tout le tintouin. Pareil, toujours pas très à l’aise mais c’est plaisant. On finit à boire quelques bières et profiter de la soirée, c’était cool.
Le yoyo émotionnel reprend la partie. Pas de futur job cool à l’horizon ni de moins cool en attendant. Mon manager dans le bâtiment envoie des fois des messages à 5-6h du mat’ pour un job le jour même. Mode bouche trou vous avez dit ? Mais bon c’est la seule chance que j’ai pour avoir de la thune rapidement. Le truc aussi, si tu dors (ce qui arrive généralement à cette heure là) et que tu réponds trop tard, quelqu’un aura pris ta place. Déjà que ça me motive pas trop de refaire de la construction (j’ai vraiment envie de retourner à quelque chose d’intéressant et créatif), s’il faut se mettre en mode esclave++ ça me motive encore moins. Mais bon pas le choix.
La semaine se passe et c’est l’heure de faire la fête à Elrow avec les copains. Pré-soirée chez des potes de potes. Une vingtaine de personnes qui se préparent à tout donner sur le dance floor. Arrivé sur place c’est blindé, presque tout le monde est déguisé, maquillé, des couleurs en veux-tu en voilà, grosse ambiance, c’était cool ! Du coup le dimanche je dors la plupart de la journée.
Je me relance dans le spam de recruteurs, on me contacte via le formulaire de mon site, mes expériences plaisent mais la conversation s’arrête à chaque fois que je dis que mon visa n’est pas permanent. Est-ce vraiment le visa ou que je suis nul ? Y’a de quoi se poser la question. Je m’inscris dans d’autres agences de construction. On arrive fin janvier, je vois plein de backpacker aller sur les chantiers mais mon manager ne me donne pas de boulot. Ça sentirait pas un peu le blacklistage ? Je fais bien mon boulot et je veux juste de la thune merde. J’arrive à choper 1 ou 2 jours par-ci par-là en répondant le matin même. Bref, ça évite la noyade.
Pour économiser des sous j’ai réduit drastiquement le budget bouffe. Ça m’avait réussi la première année pour m’acheter ma voiture, je ne fais que 2 repas par jour plus des petits gâteaux/fruits quand il y a un petit creux. Après 3 semaines ça commence à être trop dur. Je n’achète pas des trucs super chers mais j’optimise au maximum pour avoir 3 repas par jour.
La copine de France repart chez papa et maman. Le jour d’avant, on passe un bon moment à la plage, à discuter et à surfer. Le truc chiant avec les bons moments c’est que les lendemains sont encore plus durs quand la réalité réapparait.
Que vais-je faire de toutes ces émotions négatives et de tous ces rejets ? Transférons les en créant quelque chose. La vidéo que j’avais dans le coin de la tête sera parfaite pour ça. Je me motive à prendre des vidéos de drone de Bondi Beach au lever et au coucher de soleil. J’avais commencé à faire du Motion Design, allons plus loin en intégrant une séquence complète en animation.
Je passe une dizaine de jours à bosser dessus. Parfois je commence à 9h et à minuit j’y suis toujours (avec une pause à la plage quand même). Tous mes soucis sont mis de côté, j’apprécie ce que je fais. Ça paye pas les pistaches mais c’est déjà ça.
Je demande à des ami•e•s leur avis sur quelques points, j’améliore la vidéo et je la publie. Tout le monde me félicite sur mon travail, ça plait beaucoup. Smiley content.
À un moment il faut retourner à la réalité (encore). J’étais content de pas être appelé pendant ma semaine de travail sur la vidéo mais maintenant il me faut des sous (toujours). Ce qui est sûr c’est que si je continue dans cette direction c’est le rentrage en France assuré. Un changement de stratégie s’impose. Les entreprises ne veulent pas m’embaucher à cause de mon visa, je me concentre donc sur les jobs freelances. Je m’informe sur les procédures à suivre, je m’inscris à des meetups, je m’abonne à des groupes facebook et je me mets à écouter ce très bon podcast sur les nomades digitaux. J’ai du mal à rentrer en contact avec les gens à des meetups, je suis plus à l’aise à envoyer des messages (même si je sais que ce n’est pas la meilleure solution). Du coup dès qu’une annonce est faite sur un groupe Facebook ou autre je spamme.
Une partie de moi arrive à garder le cap avec cette attitude volontaire, mais avec le temps qui passe et une situation toujours aussi déplaisante, l’autre partie de moi, mal à l’aise, grandit de jour en jour. 
J’avais songé un moment à trouver une coloc moins chère mais forcément très loin de la mer. À posteriori c’était une bonne décision de ne pas bouger. J’ai réussi à trouver un moment de détente chaque jour à la plage, une petite baignade, un podcast et ça va mieux. Le surf n’était pas bon à ce moment, je galérais, niveau de la plage trop élevé, trop de monde, bref je ne prenais aucun plaisir. Le surf n’était pas la bonne solution mais la baignade avec vagues oui.
En répondant à un message tôt le matin j’arrive à choper une mission de quelques jours dans la construction. Money ! C’était un bar/restaurant gay (ahah les gens de la construction qui travaillent pour un bar/restaurant gay), ils étaient à l’arrache dans les travaux et voulaient ouvrir pour Mardi Gras (Gay Pride) trois semaines plus tard. Bon même topo, des grosses brutes qui gueulent tout le temps (love) mais 10h de travail par jour ça refait le porte monnaie.
Le 11 février mes parents arrivent en Australie pour faire un petit tour. Ils atterrissent à Adélaide, vont entre autre à Melbourne et au gros rocher rouge pour arriver à Sydney deux semaines plus tard. Ils prennent une SIM locale et on s’appelle. J’essaye de savoir comment s’est passé leur voyage depuis la France, s’ils vont bien mais la première conversation consiste principalement à parler de comment il était compliqué d’activer la carte SIM. Bien loin de mes préoccupations actuelles.
Le lundi 19 février je trouve une annonce intéressante pour un job de webdesigner. J’envoie un message au gars, on discute de mes expériences et tout ça mais rien de concret. Quatre jours plus tard je le relance. Je crois que j’ai bien fait, on parle de salaire et je pose une question. Elle sera sans réponse.
J’arrive à avoir quelques jours dans la construction mais ça ne suffit pas pour tenir le niveau du compte en banque.
Le lundi 26 février mes parents arrivent à Sydney pour la semaine. Ça tombe bien que je n’ai pas de boulot, je peux les accueillir à l’aéroport et faire le guide le reste du temps. Je les emmène dans tous les coins de Sydney (même au défilé de Mardi gras, à 60 ans, première Gay Pride, sisi), on se fait des restos midi et soir (je crois que j’ai fait plus de restos en une semaine que pendant mon année et demi en Australie), bref on passe du bon temps. Tout le monde apprécie les visites mais malgré tout une partie de moi est absente. Pensant à la suite et à la fin de vie de roi.
Dimanche mes parents s’envole et retourne en France. Départ difficile.
Retour au train train quotidien. La carte grise de ma voiture expirait bientôt et je devais faire un contrôle technique. J’avais visité auparavant les garages de Bondi pour en trouver un sympa. Sur les trois j’en choisi un, le gars avait l’air cool et donc le lundi j’apporte ma voiture. Une heure plus tard je retourne au garage pour savoir si ça va me couter bonbon ou non. Le gars qui avait l’air cool est toujours là mais ce n’est pas le mécano. Le mécano est une grosse brute qui ne parle qu’en gueulant (tout ce que j’aime) et m’annonce une facture à plus de 1500$. Il fallait changer les blocs feux car le plastique est trop jaune (soit, mais les anciens proprios ont bien passé le contrôle avec ces blocs), le pare-brise (rien à dire là dessus mais il se fait plaiz sur le prix) et 40$ pour deux essuie-glaces (LAUL). J’ai bien choisi mon garagiste. N’ayant pas ce montant de tout façon, je refuse de faire les réparations avec eux. Et puis j’avais déjà démonté les blocs feux pour changer une ampoule, je peux donc les changer moi-même.
J’essaye de trouver des blocs feux sur internet mais impossible à repérer. J’appelle Subaru pour savoir combien ça coute… 600$ neuf l’unité… no way. J’appelle une casse, ils me disent qu’ils peuvent me faire le lot à 300$, cool, mais qu’ils en ont pas pour le moment, moins cool. J’essaye de négocier avec le garagiste pour ne pas changer les blocs feu mais non, la grosse brute a gueulée. Lui vivant impossible de faire passer le contrôle technique dans ces conditions. La carte grise expire dans une semaine, ça va être compliqué.
Mardi noir, dur retour à la réalité. Une situation qui ne s’arrange pas, impossible de réparer ma voiture dans les temps pour pas trop cher, pour la première fois depuis un an et demi je songe à rentrer en France. Malgré tout je regarde les annonces dans la restauration et prépare mon CV. Si la construction ne veut pas de moi peut-être que la restauration oui. Ça me fait vraiment pas envie, j’aimerais tellement quelque chose d’intéressant et créatif, mais bon, pas le choix.
Le mercredi je donne mes CVs dans les bars et restos quand en fin de matinée le gars qui avait laissé ma question en suspens me recontacte. Il me demande plus d’informations et des exemples de code que j’ai pu écrire. C’est moi ou ça sent bon ? Je rentre vite fait chez moi et prépare tout ça. Un peu plus tard dans la journée le directeur technique valide mon travail (bon en faite ils sont que deux dans la startup, en gros le directeur technique c’est celui qui s’occupe du développement). Cool, le commercial m’envoie les informations sur les interfaces à produire pour que je puisse faire un devis. J’ai plein de questions pour évaluer le travail à faire et donner un prix précis. On se fixe un rendez-vous téléphonique le lendemain après-midi.
Jeudi, le jour suivant, je sens le vent tourner en mon sens. Même si rien est signé, l’objectif d’avoir un job intéressant s’approche de plus en plus. N’ayant jamais fait de mission freelance je regarde comment ça se passe, les contrats, devis, tout ça. Je pourrais donner des documents pré-faits mais ça ne me plaît pas. Je décide donc de me faire un beau design de document avec mon logo et mes couleurs (chose la plus importante au monde) pour envoyer devis et contrats. L’après-midi, en mode startup à l’arrache, le gars décale d’une heure le rendez-vous. On s’appelle mais le gars est commercial et la plupart de mes questions sont techniques. Je rédige donc un mail avec toutes mes questions pour le directeur technique.
Pendant la fin de semaine et le weekend, plein d’aller retour et avec autant de questions se font. Après quelques incompréhensions corrigées j’envoie mon devis le dimanche. J’ai bien galéré, mon cerveau a bien cramé (premier devis ever, et en anglais), mais c’est envoyé. Plus qu’à croiser les doigts.
Le lundi je reçois un message du commercial. Le devis est signé et mon compte s’enjaille des dollars payés pour la première partie du projet. Délivrance !
Est-ce que ça se passera mieux après ? Toujours de bonnes grosses galères mais avec un stress un peu mieux géré je dirais #spécialisteEnGalère.
Voilà une partie des plus compliquée que j’ai eu à vivre je pense. Je savais bien que si j’avais besoin, mes parents pouvaient me payer un billet retour, qu’il me restait encore un peu de sous sur mon compte français et que ce n’est rien comparé à d’autres gens. Mais en ajoutant le fait d’être rejeté de toutes parts en faisant du mieux qu’on peut, le yoyo émotionnel avec quelques bons moments, c’était très éprouvant. Après ma première année j’avais déjà relativisé et j’avais bien compris que ma vie en France c’était du luxe (mais je ne le savais pas à l’époque). Cette deuxième année en a remis une couche histoire de ne pas l’oublier. 
Le point fort que j’en retire est que je comprends mieux comment les humains fonctionnent. Avec le temps que j’avais, j’ai pu étudier et écouter beaucoup de podcasts sur la chose et faire un parallèle avec mon expérience. Et ça c’est fichtrement intéressant !
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nicolashmln · 6 years
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Esprit es-tu là ? — Les petites histoires #1
C’était parti pour une après-midi entre ami•e comme les autres, une balade à Sydney à raconter nos dernières péripéties et boire quelques bières dans un bar, mais quelque chose était différent.
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Rendez-vous à Circular Quay, salutations câlin (c’est comme ça qu’ils font en Australie) et c’est parti pour faire un tour à The Rocks. On traverse le quartier, très sympa avec de vieux bâtiments en pierre, il y a un petit air de France. On discute de tout et de rien, ça fait plaisir de se revoir.
On décide de traverser le Harbour Bridge à pied, le temps est radieux, il y a une belle vue des alentours dont l’opéra. La conversation continue, c’est fluide, ça coule de source, du ping pong sans pause. 
Après quelques kilomètres, l’appétit s’ouvre. La recherche de sandwicherie est infructueuse mais on tombe sur un japonais. Sashimi ce sera ! On se pose dans le parc en dessous du Harbour Bridge, le coucher de soleil est là pour le spectacle. Les heures passent mais le temps ne semble être qu'une théorie.
On s’installe dans un bar. Ambiance saloon, tout est en bois avec des trophées d’animaux sur le mur. Sympa comme ambiance mais pauvres bêtes. Une bière sur la table, malgré le vacarme ambient le monde autour n’existe pas. Je regarde la personne en face, ce n’est pas un visage, pas des cheveux blonds, bruns ou roux, pas des yeux bleus, verts ou marron, pas de grain de beauté ni de piercing, mais directement l’intérieur de l’esprit que j’aperçois, un sentiment plutôt qu’un physique. Une connection direct d’esprit à esprit.
La conversation continuera encore quelques temps, elle sera très enrichissante en tout point. 
Je repars de cette soirée le sourire jusqu’aux oreilles et extrêmement confus à la fois. L’esprit grandit et complètement chamboulé. Avec des potes de longues dates j’ai déjà vécu des moments comme ça, mais je ne pensais pas qu’il était possible d’y avoir autant d’intensité en une journée.
Et vous, ça vous est déjà arrivé ?
Bisous
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nicolashmln · 6 years
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Arrêter de se laver les cheveux — Astuce de pauvre écolo #2
Le gras c’est la vie !
1/ Mettre 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude dans un petit verre (adapter la dose en fonction de la salitude)
2/ Mettre 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre dans un petit verre
3/ Diluer les 2 verres avec un peu d’eau
4/ Aller dans la douche avec vos verres
5/ Touiller avec votre doigt le verre avec le bicarbonate de soude pour qu’il se mélange avec l’eau
6/ Verser petit à petit le verre sur vos cheveux tout en massant le cuir chevelu
7/ Rincer
8/ Verser petit à petit le verre de vinaigre de cidre sur vos cheveux tout en répartissant bien sur la longueur
Bonus/ Si vous avez une petite faim, gardez un peu de vinaigre de cidre pour faire une petite salade
9/ Laisser agir
10/ Rincer
11/ Avoir les cheveux propre
Et voilà une astuce peu chère et complètement écolo car aucun produit chimique n’est déversé sur vous ni dans les canalisations. De plus avec un brossage des cheveux journaliers, aucunement besoin de se laver les cheveux tous les jours.
Astuce trouvée ici : https://antigone21.com/2013/10/23/le-jour-ou-jai-arrete-de-me-laver-les-cheveux/
PS : Si vous avez déjà vu cette tête c’est peut-être à cause de cette photo : https://lilomoino.fr/onduler-2
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nicolashmln · 6 years
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Mes débuts catastrophiques à la ferme en Australie
Si cette histoire n’existait pas je n’aurais pas pu l’inventer. Je vais vous raconter mes débuts à la ferme, ça commence fin mai 2017.
Coucou,
L’heure était à trouver où faire mon travail à la ferme pour avoir une deuxième année en Australie. J’étais en communication avec deux anciens colocs de Sydney, ils avaient trouvé un endroit où il y en avait. Après une pause à Byron Bay, je m’y rends.
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Mercredi 24 mai
Me voilà arrivé à Gatton (Queensland) pour faire mon travail à la ferme. Je m’installe au Carvan Park, c’est un camping de caravanes et mobilehomes usés jusqu’à la moelle. Par chance j’ai le grand luxe, un mobilehome de 3 personnes, mais il n’est pas tout à fait droit, il manque des bouts dans le sol et les lits sont pas très confortables (obligé de mettre ma glacière en dessous de mon lit pour avoir un sommier à peu près plat, mais ça pourrait être pire)… Bref, un peu le choc en arrivant dans ce taudis. Mais bon il y a du travail et les gens sont cools alors tentons l’aventure.
Jeudi 25 mai
Les gérants du camping donnent une liste de contractuels à appeler pour trouver du travail, je tente dans mon plus bel Anglais mais aucune réponse. Je discute avec les personnes autour de moi pour savoir comment ça se passe un peu le travail à la ferme. En gros, travail très dur et pas très loin d’être traité comme un esclave (les fermiers ont le pouvoir car si on veut prolonger le visa d’une année il faut obligatoirement faire 88 jours de travail à la ferme). Déjà que j’étais pas motivé, ça n’aide pas, mais bon, ça fera une expérience en plus.
Vendredi 26 mai
Je retente avec plein de SMS mais toujours aucune réponse. Comme il n’y a pas grand chose à faire dans la ville le temps passe assez lentement. Le weekend arrivant, peu de chance d’avoir un travail le samedi, c’est là que je commence à monter ma super vidéo de Byron Bay que vous avez déjà vu.
Le weekend passe et dimanche je reçois un message d’un des contractuel pour travailler le lendemain, youhou ! Départ à 5h15 pour aller couper des céleris et des chou-fleurs !
Lundi 29 mai
Le matin beaucoup trop tôt le contractuel arrive dans son 4x4. Premier contact avec cette personne, exactement le gros cliché du paysan raciste, sexiste et toujours avec sa cigarette (tout pour me plaire)… Bref, 6 personnes du camping montent, les sieges à l’arrière sont parallèles à la route, comme à l’armée ! Il passe chercher d’autres personnes sur le passage et on arrive à une 15aine dans la voiture qui doit être prévue pour la moitié. Après un peu plus d’une heure (et frigorifié (c’est presque l’hiver), le contractuel a laissé sa fenêtre ouverte tout le trajet) on arrive à la ferme. Prise de connaissance des lieux, et c’est parti pour couper des céleris ! Après un apprentissage rapide, le contractuel commence déjà à accélérer la cadence et à nous gueuler dessus (c’est payé à la tâche et non à l’heure donc plus on est rapide plus il a d’argent). L’aprèm est plus cool pour moi, je m’occupe de la mise en carton des chou-fleurs sur le tracteur. On m’avait prévenu que les céleris pouvaient bruler lorsqu’on les coupent (certaines parties malades), une partie de ma peau sur mon petit doigt est déjà partie, faudra faire attention. Premier jour mitigé donc, affaire à suivre.
Mardi 30 mai
Le matin à la même heure nous voilà reparti dans le 4x4 avec en plus de l’odeur de la cigarette celle des gaz d’échappement à l’intérieur de la voiture, pour 1 heure (mais avec moins de personnes)… Arrivé à la ferme, ce sera des chou-fleurs à couper pour aujourd’hui. C’est un peu plus compliqué à couper car il faut choisir les bons mais il n’y a pas de personnes derrières à te gueuler dessus du coup je préfère. 13h fin de journée, cool !
Mercredi 31 mai - 5h15
C’est le retour des céleris à couper et toujours avec la même super routine du matin, fuck ! Pour éviter de me refaire bruler la main j’ai acheté des gants. Après avoir fait le tour des magasins que je connaissais j’en ai trouvé que de jardinage, du coup un peu gros pour être précis. Le contractuel voit mes gants et me dit de les enlever car je ne serai pas assez rapide avec. Je lui réponds qu’il fait trop froid, que je n’ai pas encore envie de me faire bruler et qu’on verra bien si je suis rapide ou pas. En même temps je lui demande s’il sait où je peux en acheter des mieux. Il en aucun idée (s’en contre fou) et laisse répondre d’autres gens. On commence à couper et effectivement mes gants ne sont pas très pratiques. Je suis à la traine par rapport aux autres, la façon dont je coupe coupe n’est jamais bonne, bref 90% du temps le contractuel me gueule dessus. Pause du matin, un peu de répit et d’énergie à prendre. On me passe des gants en plastique pour la suite, effectivement c’est mieux. Je prends le bon rythme et est dans les premiers, le contractuel gueule encore mais un peu moins sur moi. À l’heure de la pause déjeuner, toute l’équipe (sauf moi) avait décidée de la sauter (30 minutes…) pour rentrer plus tôt à la zonzon. Forcement avec mon grand âge et mon corps en carton je commence à fatiguer et me retrouve dans les derniers. Mon ami le contractuel commence à me regueuler dessus. Je lui dis que je suis fatigué que ça serait cool d’avoir une pause mais il en a rien à cirer (pas mal d’autres personnes commençaient à être fatiguées mais fermaient leurs bouches). 
Mercredi 31 mai - 15h00
Fini de couper et fin de journée ? Non, la ferme fait sa présentation avec différentes diapos. Vrai fin de journée et malgré mes gants (avec un côté aéré) j’ai beaucoup beaucoup de brulures aux mains. Dure journée, je discute avec mes collègues et leur dit que je finis la semaine et j’essaye de trouver un autre contractuel avec autres choses que des céleris à couper. Plus tard je reçois le message de la délivrance (tous les soirs le contractuel envoie un message pour dire à quelle heure ce sera le lendemain (car pas forcément toujours dans la même ferme)), « pas de travail demain » (moi non plus je t’aime pas). Je lui réponds « okay », vraiment pas envie d’insister et trop content de ne pas recommencer la même le lendemain.
Jeudi 1 juin - 8h00
Journée réconfort ? J’avais jusqu’à samedi pour aller chercher mon badge de paiement automatique des péages à la poste de la Sunshine Coast (2h30 de route). Pourquoi aussi loin ? Parce que ce badge met super longtemps à arriver et que j’ai mis une adresse vers là environ où je pensais être. Et puis c’est la plage et le surf alors ça me fera une bonne journée. Je pars de bon matin et l’autoradio ne marche plus, arf, plus qu’à chanter dans ma tête. Arrivé sur place je retire mon colis et cherche une plage cool. 1ere, 2e, bof. Il fait beau mais il y a beaucoup de vent et du coup un peu frais. Aucune personne sur la plage et encore moins à surfer. 3e plage je me jette à l’eau. Comme il n’y a personne sur la plage je préfère ne pas laisser mon sac et mettre ma clé de voiture sur moi. Comme c’est que du plastique et qu’il n’y a pas d’électronique ça le fera. Session de surf assez pourrie mais ça me fait toujours du bien d’être dans l’eau alors je suis quand même content. Je me change, rince ma combi et va skouater un wifi gratuit publique à 50m pour économiser de la data (pas de wifi dans mon camping). Après un peu plus d’une heure à tout rattraper ce que j’avais loupé je décide de rentrer. 
Jeudi 1 juin - 16h30
Je monte dans ma voiture et démarre… ou pas. Noooooon, un de mes plus grandes craintes se produit et le monde s’est écroulé. Ça y est je suis fait arnaqué, j’ai pris une voiture pourrie, 150$ sur mon compte, ça va être la ruine de la ruine, j’suis à 200km de mon camping, il fait bientôt nuit, c’est la panique. J’appelle mon assurance mais elle ne peut rien pour moi. Je recherche sur internet (merci google) différents garagistes mais il faut amener la voiture pour qu’il l’examine. J’essaye différents garagistes mobiles mais aucun n’est dispo. Après avoir supplier, finalement il y en a un qui accepte. Un demi heure plus tard le voilà, il teste l’arrivée d’essence, différentes choses, tout marche bien. Il s’installe à la place du pilote, me montre un point rouge et me dit que s’il ne s’éteint pas c’est que la sécurité de l’anti-démarrage n’est pas désactivée. Il appelle un gen pour consultation et il me dit que ça peut venir de la clé. Quoi ? Dans ce bout de plastique (et une voiture de 1999) il y a de l’électronique ? Il me dit que ça vaut le coup d’essayer la seconde clé et qui sinon il faudra mettre la voiture sur un plateau pour l’amener à son garage et probablement démonter l’électronique, ordinateur de bord, etc. Les dollars défilent beaucoup trop vite pour mon coeur. Je lui dit que je vais tenté la seconde clé avant de faire quoi que ce soit d’autre mais forcément, la clé est au camping. Le garagiste me propose de me déposer à une gare, cool c’est déjà ça. 100$ plus tard me voilà arrivé à la gare. 
(Entre temps j’étais en conversation panique avec les z’hamelin sur WhatsApp, un virement de secours à été effectué par les parents, merci ❤️) 
Jeudi 1 juin - 17h30
Le train pour Brisbane a du retard je ne sais pas quand il arrivera. Il ne me reste que 20% de batterie et je ne sais pas comment je peux rentrer chez moi ni où dormir. 45 minutes plus tard (bravo la SNCF… ah non) je monte et demande des informations au contrôleur pour rentrer dans ma cambrousse. Il me dit que je peux aller jusqu’à Ipswich avec le même train (1h après Brisbane) mais que les 85 minutes de route ensuite ne seront faisable que le lendemain. Autant dormir à Brisbane et rentrer le lendemain car il n’y pas grand chose à Ipswich me dit-il. J’essaye de voir si des personnes de mon camping peuvent venir me chercher (ça fera moins cher qu’une auberge) mais bon le train n’est pas très rapide et je n’arriverait qu’à 22h. Comme tout le monde monde se lève vers les 4-5h ça fait un peu tard. En même temps je discute avec des potes et on me dit que le mécano c’est un rigolo, que jamais il n’y a d’électronique dans ces clés (dollaaaaaars). J’essaye un numéro d’un Uber qu’on m’a passé en espérant qu’il puisse venir me chercher à Ipswich, mais pas de réponse. 
Jeudi 1 juin - 18h30
L’énergie est une denrée rare, je pars à la quête d’un cable d’iPhone dans le train (j’avais une batterie externe dans mon sac mais le cable était resté dans la voiture sur l’allume cigare). Après plusieurs demandes quelqu’un me prête sont cable, c’est des gens bien alcoolisés qui gueulent bien fort mais bon pas le choix. Je branche mon téléphone qui était à 13%. Je fais quelques recherches sur les auberges à Brisbane, quelle station descendre etc. La viande saoule commence à faire beaucoup de bruit, et tout d’un coup 2 femmes se lèvent et l’une met un putain de gros coup de poing dans la figure de l’autre, sa bouche est en sang. Celle qui m’avait prêtée son cable est une pote de l’attaquante. Forcément elles se barrent et reprend son cable, 20%, c’est déjà ça. On était arrêté à une gare et quelqu’un appuie sur le bouton d’urgence pour signaler l’agression. La police arrive, puis l’ambulance. Les policiers m’interrogent sur ce que j’ai vu, déposition, tout ça et le train n’avance toujours pas. Une heure plus tard le train redémarre. Une fois arrivé à Brisbane je décide de prendre une auberge juste à côté de la gare. Il reste des places et c’est pas trop mal. J’arrive dans la chambre, m’installe et trouve un chargeur, yeah ! Je suis bien épuisé je commence à dormir. 
Jeudi 1 juin - 22h00
Des colocs rentrent dans la chambre et en voyant que déjà 2 personnes dormaient, ils commencent à jouer de la guitare et parler bien fort. Ils partent en soirée de longues minutes plus tard, enfin tranquille ! Malheureusement mon coloc du lit du dessous a ramené sa conquête de la soirée et décide de baiser comme s’il y avait personne autour (chambre de 8). Je me fais donc réveillé par des gémissements et des tremblements de terre de mon lit. Quelques minutes plus tard je peux terminer ma nuit.
Vendredi 2 juin - 7h00
Je me réveille. J’avais prévu de prendre le train de 10h30 mais comme je suis levé autant prendre celui de 7h30. Je m’habille, fait le checkout de l’auberge et part à la gare. Maintenant il faut acheter un billet. Je vais sur une machine pour un billet unique mais c’est un peu cher. Avec la carte des transports de Brisbane ça sera moins cher, j’en achète donc une. Le temps avance et je ne sais pas trop où aller pour prendre mon train. Je trouve enfin la voie, j’arrive sur le quai et vois juste les portes se fermer… fuck ! 10 secondes trop tard. 3h à tuer, une petite marche dans Brisbane s’impose. J’avais mon appareil photo mais pas vraiment la tête à ça. Je retourne à la gare pour enfin prendre mon train et après de longues heures et 2 changements + bus, j’arrive à Gatton. 
Vendredi 2 juin - 13h00
Si je veux être de retour sur la Sunshine Coast ce soir il faut que je me dépêche de manger (j’avais mangé que 2 barres céréales depuis la veille au matin) et de prendre quelques affaires, mais avant, la seconde clé ! Je la récupère et vois qu’il y a une partie du plastique qui est manquante, serait-ce cette fameuse partie électronique ? En même temps je discute avec mon coloc et me dit qu’il a eu le même problème en Nouvelle Zélande. Electronique morte et impossible de démarrer. Le problème de voiture pourrait être plus simple qu’il n’y parait, je suis un peu soulagé mais ça ne servira à rien de retourner à la Sunshine Coast car je ne pourrai pas démarrer la voiture, plus d’électronique dans les 2 clés. Le garagiste m’avait dit qu’un « locksmith » pouvait me faire des nouvelles clés si besoin. Je pars à la quête de ce locksmith dans Gatton pour avoir plus d’infos mais je ne trouve que de simples serruriers et ne peuvent pas grand chose pour moi. Je tente d’appeler le concessionaire Subaru prêt de chez moi mais ils ne savent pas s’il peuvent réparer ma clé ou non. Je tente un autre concessionnaire Subaru de la Sunshine Coast et me dit qu’ils ne peuvent rien et qu’il faut voir avec un locksmith, ils me donnent un numéro et me disent qu’il est cool. Je l'appelle donc et il me confirme qu’il peut bien m’aider. Il faut dans un premier temps je leur amène la clé, ils voyent s’ils peuvent la réparer et si non, direction la voiture pour reprogrammer l’électronique de la clé (il faut obligatoirement la voiture). Cool ! Et vous êtes ouvert le weekend monsieur le locksmith ? Nop. Bon bah plus qu’à attendre lundi avec le bon espoir que le problème soit bien la clé et que personne n’est rien volé dans la voiture... genre un drone. Ma voiture est sur le parking de la plage avec pas grand monde dans les parages. 
Le weekend se passe, toujours avec une arrière pensée pour ma superbe voiture. Y’avait la teuf mais bon pas trop la tête à ça.
Lundi 5 juin - 7h30
J’ai booké un bus pour aller de Gatton à Brisbane et de Brisbane à la Sunshine Coast. C’est plus cher mais c’est plus rapide que les transports en commun et je n’ai pas 5 changements à faire. Ça serait bête d’arriver à la Sunshine Coast et trouver le locksmith fermé. Arrivé sur place à 12h20 et même si je passe à côté du locksmith, j’ai envie de voir si la voiture est OK. Je prends le bus descends à l’arrêt le plus proche de la plage, plus qu’1km à faire à pied, la pression monte. Sur la fin je cours tellement j’étais pressé de savoir. Je regarde à l’entrée du parking et ne vois pas de voiture… J’avance, j’avance et c’est en faite un gros arbre qui cachait complètement ma voiture, ouf, tout va bien ! Je teste si la clé remarcherait par miracle (je l’avais mis dans un sac de riz pour la sécher), mais non. Direction le locksmith pour de vrai. Il regarde ma clé et ouvre la partie électronique, c’était la guerre. Tout était bousillé. Une partie en verre est sensé protéger le tout mais c’était bien cassé. Il me dit que pour faire le remplacement de la clé ça sera 300$. Il voit ma tête et me dit, bon ok, 200$. Je lui dis OK et avec la 2e clé ? 250$. Ok, deal ! Un des employés avait juste fini sa pause du midi, je monte dans sa voiture et on va vers la mienne. Il branche un mini ordi sur ma voiture et reprogramme les 2 nouvelles clés en 2 minutes. Le voyant rouge s’éteint bien, c’est bon signe. Il teste de démarrer mais ça ne marche pas, la batterie était vide à force d’essayer l’autre jour. Il branche une batterie de secours et là ça démaaaaaaarrrrrre. J’étais tellement heureux et soulagé, j’ai failli lui faire un hug au gars 😀 
Lundi 5 juin - 15h00
Je reçois une message d'un autre contractuel qui me dit qu’il a du travail pour le lendemain, « shed work », cool, j’sais pas ce que c’est mais j’accepte ! C’est l’heure de prendre la route et 15min plus tard mon autoradio remarche, what the fuck ? Mais cool ! De retour à Gatton je demande à mon coloc ce que c’est le « shed work » et me dit que c’est surement faire des cartons dans un bâtiment, cool.
Mardi 6 juin
Le contractuel passe me chercher à mon camping à 6h00 et nous amène à la ferme. En faite ce qu’il faut faire c’est aider à la construction d’une serre, encore mieux ! Après une journée, les gens sont cools, le travail est intéressant et pas trop difficile, cool ! 
Mercredi 7 juin
Bis ! Une perspective de travail pour 3-4 semaines, trop cool ! Je préfère tellement faire ça que de couper des légumes (et ça compte dans mes 88 jours), beaucoup de travail (40-50h par semaine) mais c’est pas trop mal payé. Si je fais un mois je devrai avoir un bénéfice de 2000$, trop cool !
Mots de la fin
Voilà, pour résumer. Bon gros coup de stress. Erreur à 500$ avec 150$ sur le compte. Vive internet, c’était bien galère de tout gérer tout seul et heureusement que j’ai pu discuter avec les z’hamelin et trouver des spécialistes à appeler. Ça commence à gérer l'anglais. Pas encore mort.
Est-ce que c’était mieux ensuite ? Pas vraiment… mais peut-être que j’en parlerai prochainement !
Bisous
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nicolashmln · 7 years
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Comment laver sa voiture (électrique) ? — Astuce de pauvre écolo #1
1/ Attendre qu’il pleuve 2/ Mettre son maillot de bain et un Lycra s’il fait un peu frais 3/ Remplir un seau d’eau avec du produit bio (le liquide vaisselle ça marche bien) (c’est mieux du bio car ça va directement dans le caniveau) 4/ Sortir dans la rue en maillot de bain avec son seau et son éponge 5/ Laver sa voiture 6/ Être regardé bizarrement par les passants Bonus/ Que faire s’il s’est arrêté de pleuvoir entre temps ? Prendre l’eau du caniveau pour rincer la voiture 7/ Avoir une voiture propre 
Et voilà une astuce peu chère et complètement écolo car ne consommant pas d'eau !
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nicolashmln · 9 years
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L’histoire d’un logo #1
Coucou,
J’ai pour habitude de partir du logo pour construire l’identité visuelle d’un site. Cela permet de rester cohérent et mémorable. Pour cette première édition, il s'agit de mon logo. Ce processus m’a pris plusieurs mois (j’avais du temps).
Le processus
Avant toutes considérations, les couleurs. Une chose était sûr, il fallait de l’orange (payée dûment, pauvre marchant). Les différents gris que j’utilise déjà sur mon blog photo me convenaient aussi.
Vient maintenant la structure du logo. Pour arriver au résultat qui me plaisait, j’ai dû m’y prendre à plusieurs fois. Pendant une soirée, j’essayais différentes solutions. Je demandais des avis pour savoir à quoi ça faisait penser. Puis je laissais mariner pendant plusieurs semaines/mois avant de recommencer.
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La toute première version du logo ressemblait à ça. L’idée était de fusionner le N et le H. Après une soirée à travailler dessus, j’étais fier d’avoir trouvé un truc cool. Quelques semaines plus tard en rouvrant le fichier… je me suis demandé comment j’ai pu trouver ce logo, un tant soit peu, cool :D
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Toujours dans l’idée de mélanger mes initiales, la deuxième version ressemblait à ça. Cette fois-ci, c’est le H qui ressort le plus. Tandis que le N est symbolisé par le trait orange. D’autres traits sont ajoutés, je reviendrais plus tard sur la symbolique. Les retours sur ce logo ont été variés : 
la barre du H n’est pas droite 
la partie du milieu fait penser à un couteau suisse 
on dirait un H d’hôpital ou d’héliport 
c’est une jointure entre 2 photos sur une pellicule 
Ne voulant pas d’un logo faisant penser à un hôpital, il fallait donc réfléchir à une 3e version.
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On repasse avec un N en partie intégrante du logo, tandis que le H est suggéré par la barre orange.
Je sens qu’on approche du but, mais il est nécessaire d'y travailler encore pour l’atteindre.
Après quelques essais, je trouvais le logo encore trop compliqué. Je l’ai donc simplifié en ne gardant que l'ancienne partie centrale.
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Les retours correspondaient au message que je voulais passer, tout en laissant la liberté d’y voir autre chose :
une boussole
l’iris d’un objectif dans le milieu
une éolienne
un crayon pour la partie orange
les barres ne sont pas droites (ce qui est vrai, car je n’aime pas quand c’est parfait)
Logo adopté !
Différentes palettes à mon arc
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Pour moi, la signification première de ce logo est la diversité de mes compétences. J’ai une formation d’informaticien. Je fais du design, de l’UX et de la photo.
J'ai aussi reflété cette particularité dans l’animation de la page d’accueil de mon site.
Pour les autres significations, je pense que mon inconscient a fait le travail à ma place. Je ne m’en suis rendu compte qu’après en avoir discuté.
Un cap, une péninsule
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Lors de mes études, j'ai failli laisser tomber l'informatique pour me réorienter pleinement dans les arts graphiques. Malheureusement j'étais trop avancé dans mon cursus pour le faire. J’ai donc exploré le côté artistique en parallèle et je l'ai associé à ce que je connaissais déjà. Ce fut le bon choix.
Sauriez-vous retrouver l'easter egg toujours sur ma page d’accueil ? (indice : y'a pas grand chose sur la page)
Dessiner c’est gagner
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J’ai associé le design avec la partie informatique. Un peu plus tard, je me suis mis à la photo. Elle m’a permis de m'exprimer.
Plus récemment, j’ai acheté un livre pour apprendre à dessiner avec un vrai crayon. Écoutant beaucoup de musique, je commence à m'intéresser à la composition.
Bref, il me reste encore beaucoup de voies à explorer.
Le mot de la fin
"Insignifiant". Qui aurait pu se douter que l'association de ses formes insignifiantes pouvaient cacher autant de choses ?
Bisous
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nicolashmln · 9 years
Photo
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lilomoino.fr/saccrocher-2
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nicolashmln · 9 years
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Avant / Après #1
Coucou,
Voici le premier billet de la série “avant / après”. Le but est de vous montrer l’envers du décors, une photo avant retouche comparée à une photo après retouche (ne vous attendez pas à du Photoshopage de l’extrême (car je n’aime pas quand une photo est parfaite), je n’agis que sur les couleurs, courbes et autres expositions).
Cette photo a été prise lors du Voyage à Nantes 2015, vous pouvez la retrouvez ici : https://lilomoino.fr/construire
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Si vous vous demandez comment était une de mes photos avant son maquillage, dites le moi, la réponse pourra être dans une prochaine édition ! (https://lilomoino.fr/galerie-photo)
Bisous
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nicolashmln · 9 years
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Ma Startup Weekend de Nantes, édition 2015
Coucou,
Pour mon premier billet, je vais vous parler de ma participation à la Startup Weekend de Nantes, c’était il y a deux semaines (plus d’info sur leur page Facebook). Le but était de créer une startup (fictive) en 54h (libre à nous de continuer dans la vraie vie ensuite). Il fallait faire la totale ! C’est à dire, faire une application mobile, un site web, créer un joli logo, la communication, établir un business plan, un budget, etc.
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Tout a donc commencé vendredi soir, 18h. Arrivée sur les lieux, check-in et distribution des indispensables du weekend, tee-shirt et gobelets (un pour le café et l’autre pour le cidre). L’organisation nous informe sur le déroulement du weekend avant LE choix crucial, l’équipe ! Plusieurs « pitcheurs » ont 1 minute maximum pour convaincre de les rejoindre. On a ensuite 3 voix pour encourager les projets qui nous semblent les meilleurs. Après élimination, il en reste 17 en jeu, plus qu’à choisir. Pour ma part j’ai pris la startup qui devait emmener le surfeur au meilleur endroit sur une période prédéfinie. Elle devait aussi proposer un hébergement chez des locaux pour la convivialité et la découverte du patrimoine (et oui devait, car on verra par la suite que c’est pas forcement l’idée finale).
Au fur et à mesure l’équipe se forme. On arrive à un total de 6. Il y a 3 designers (dont moi), 2 non-techniques et 1 développeur. On nous affecte un lieu cosy, 3 fatboys, une mezzanine, des murs en pierre, parfait ! Après de brèves salutations, c’est déjà l’heure de se mettre au travail. La discussion commence, on doit se mettre d’accord sur l’idée du projet. Tout se déroule bien, on prend les idées de chacun pour faire un mix. On commence même le business plan pour répertorier les points clés, jusqu’à l’arrivée de notre mentor à 1h20… (Il y avait des coachs dans différents domaines et 1 mentor pour 3 équipes, ils nous ont aiguillés lorsqu’on ne savait pas quoi faire ou qu’on allait droit dans le mur) « Là, ça ne va pas le faire », tel était ses mots, et il avait raison. On voulait faire trop compliqué, on voulait contenter tout le monde (nous les créateurs, mais aussi les futurs clients). Certaines personnes appréciaient plus le côté convivialité et d’autres plus le côté surf. Il fallait donc se recentrer. Après 10 minutes de débat, on simplifie drastiquement pour choisir l’idée d’une startup qui fait des voyages mystères (où on ne connait ni la destination ni le programme) en étant hébergé chez des locaux, toujours avec le côté découverte du patrimoine (le surfeur passe à la trappe mais on garde le principe du mystère, car l’envoyer au meilleur endroit sur une période définie dépend de la météo). Fin de la première journée déjà bien instructive.
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Un autre conseil de notre mentor était de tester notre idée dans la rue. Voir si ça plait et avoir des retours pour affiner notre idée. Le lendemain, nous avons donc préparé un questionnaire et nous nous sommes lancés dans la jungle Nantaise. On a ciblé des touristes, il y avait donc un groupe à la gare et l’autre au niveau de l’éléphant. Etonnamment, la plupart des gens ont bien voulu répondre à notre questionnaire. Fort de ces nombreux retours, certaines idées ont été rejetées (le fait de recevoir un souvenir une fois rentré chez soi) et d’autres ont été mises en avant (faire monter la pression et donner des indices sur le lieux de destination chaque jour de la semaine avant le départ).
En attendant notre développeur commençait l’application mobile, car oui, il y en avait une ! (qui marche pour de vrai !) Elle permet la réservation du voyage. Elle met aussi en relation les hôtes avec les clients (un peu à la manière d’Uber). Puis elle affiche le programme du séjour une fois sur place (dévoilé au jour le jour ou en une seule fois en fonction des préférences).
Maintenant arrive le moment de choisir la charte graphique de la startup. L’équipe des designers se réunit pendant que les non-techniques s’occupent du business plan final. On recherche de l’inspiration autour du voyage, des rencontres, des émotions et de la chaleur humaine. Après avoir trouvé toutes sortes d’illustrations, on se fixe sur un dégradé violet/rouge/orange/jaune. L’heure est maintenant à la répartition des tâches, car impossible de sortir quelque chose dans les prochaines 24h sinon. Je m’occupe de la création du logo tandis que de l’autre côté on commence le design de l’application mobile et d’un super dégradé à mettre dans le « header ». Il était tellement super ce dégradé, que même après plusieurs essais, aucun de nous 3 arrivait à le faire… Heureusement qu’internet est là avec ses tutoriels sauveurs !
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Une fois les principaux éléments graphiques créés (au final on a simplifié le dégradé pour ne garder que du rouge/orange), on les intègre aux pages Facebook et Twitter de notre startup. Ah oui, son nom est Aqapela. Mais je vous en dirai un peu plus demain car là il est l’heure de se reposer avant la dernière ligne droite.
9h00 (un dimanche !), une nouvelle journée commence. On se fait un point. Pendant que les vieux dormaient, les jeunes ont avancé sur les maquettes de l’application mobile, au top ! On se remet au boulot. La présentation pour le pitch final commence tandis que je m’occupe de faire une page web (note : si voyez un design un peu bizarre, c’est normal ! Pas le temps de prendre en compte toutes les tailles d’écran. Mais sur un 13 pouces (ou en réduisant la fenêtre) ça devrait le faire).
La présentation se structure. Des répétitions se font. On passe d’une vingtaine de slides à une quinzaine. On rajoute des petites icônes et des images pour rendre tout ça agréable. Une fois que tout est en place, je m’occupe d’harmoniser le tout. Chacun étant sur sa partie, impossible de savoir si tout sera fait dans les temps. Au fur et à mesure le puzzle se construit et à 16h00, tout est fini. Tous les objectifs sont atteints, encore au top cette team !
La pression diminue quelques instants mais pas le temps de flâner, car à 17h00 commence les pitchs finaux. 5 minutes de présentation et 3 minutes de question.
Moment de vérité, on sera 12ème à présenter notre startup. Les « pitcheurs » vont se préparer tandis que le reste des équipes s’installe dans la salle. De belles présentations se font. Le stress commence à monter. Pourvu qu’on ne déborde pas des 5 minutes, pourvu que la démo marche, pourvu que ce ne soit pas ennuyeux. Tant de questions sans réponses, mais c’était sans compter le fait qu’on avait THE « pitcheur » avec nous. La salle n’arrêtait pas de rigoler, une présentation pleine d’enthousiasme, une bonne intonation, des petites blagues pour combler le faite que la démo n’ai pas marchée (so saaaaad), au top !
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Et les résultats dans tout ça ? Pas de podium ni de « coup de coeur » ou « coup de tête ». Par contre s’il y avait eu une récompense pour la startup la plus cool, je pense qu’on l’aurait eu :D
C’était en tout cas un weekend au top ! Riche en expérience, riche en émotions, riche en rencontre (on ne se connaissait pas et on a réussi à mener ce projet jusqu’au bout) et surtout riche en caféine et bonbons.
J’aurais aimé encore en apprendre plus, voir comment la partie financière était goupillée, voir comment le business plan était finalisé, voir comment s’est construit la présentation. Mais pas le temps de flâner, il y avait beaucoup de boulot côté design à accomplir.
Ca m’a permis aussi de me tester, moi qui ai appris le métier de webdesigner par moi-même. Je n’avais pas à rougir de mon travail. Et puis c’était la première fois que je bossais avec des vraies designers (on peut parler de trucs que les autres ne comprennent pas !), une bonne émulation.
Comme dirait la Française des jeux, à qui le tour ?
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nicolashmln · 9 years
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lilomoino.fr/un-nouvel-horizon
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