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Un moment d’égarement
# Le thème à changé, il m’appartient désormais, tout à moi rien qu’à moi. Un instant de réflexion se transformant en un texte d’une longueur encore indéfinie. N’as-tu jamais ressenti cette frustration qui s’empare de ton corps, te fait bouillir de l’intérieur et serrer la mâchoire ? Elle survient souvent quand je compare ma vie à celle des autres, quand je les vois passer devant moi ayant déjà pris un billet vers l’épanouissement, et moi encore assise à mon arrêt, attendant mon tour. Cette crainte d’être laissée pour compte dans le trajet de la vie, contrainte de regarder mes camarades devenir de plus en plus petits sur cette route jusqu’à n’être qu’un petit point. ATTENDEZ-MOI ! Je hurle intérieurement mais rien ne sort, seules des complaintes me viennent, incessantes et inlassables elle s’accrochent à mes pensées comme un parasite. C’est un down !
“Tu ne te donnes pas les moyens” cette phrase m’a été dites il y a une semaine par une amie, et a raisonné, je crois que plus jeune ma mère me disait pareil “donne toi les moyens ! ”. Et pourtant rien n’y fais, je continue à ne pas m’engager pleinement dans un domaine, peut être parce que je ne veux pas, j’aime cette pluridisciplinarité mais pour autant même là dedans je ne force pas. J’ai l’impression que tout va me prendre du temps, ce qui est vrai, mais que pendant le temps que je fais cette chose, je n’en fais pas une autre. Y serait temps de prendre le temps. Cette phrase me plait “prendre le temps” prendre quelque chose d’impalpable, c’est marrant.
La question est : Pourquoi ?
Pourquoi je suis en boucle la dessus ? Alors que je souhaiterais en sortir, plus que tout ! La peur ? Oui. Le regard des autres ? Sûrement. Finalement rien d’insurmontable.
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Décidément
Décidément, aujourd’hui est un jour où ça doit sortir. Je me trouve profondément ridicule à écrire dans le vide, on dirait une vieille gamine capricieuse, je l’avoue, ok je suis en pleine crise, un manque profond de toi, j’ai envie de te voir, j’aurai presque envie de te manger pour t’avoir toujours avec moi, c’est ça l’amour ? En venir au cannibalisme ? C’est glauque ! C’est aussi l’effet d’une drogue, moi qui pensais être calmé il faut croire que tu as su te rendre addictif, j’ai beau penser à toutes le peines que tu m’as causé, les poignards que tu as enfoncé dans mon égos, tout ces moments où j’ai pleuré sous le poids de tes mots, simplement pour te faire comprendre que je t’aimais, je suis vraiment ridicule de A à Z, mais je continue, perdu pour perdu. Oui, j’ai beau y penser, ton sourire, ton énergie, ta tendresse, ce sentiment de me laisser aller à tout te dire parce qu’avec toi je voulais être moi, ces moments où je m’endormais, paisible dans tes bras, ton regard sur moi, le mien sur toi, tu ne le voyais même pas idiot que tu es. J’en ai les larmes et le sourire en simultané, c’est ça l’amour ? J’ai tellement envie de t’attraper te hurler de m’écouter, mais hurler à un sourd ne servirait à rien ; pourquoi je dis sourd ? Oui avec toi c’est vrai que je dois tout expliquer pour me faire comprendre, un sourd parce que tu es parti avec une idée en tête, de moi, pré-établi sur ce que tu as vu de moi avant même de me connaitre, et ce que je t’ai raconté par la suite pour ne rien arranger, aaaaah ce Satan petit coeur, il t’a fait tourné la tête avant un long moment, j’espère au moins que tu as compris que j’étais bien loin de me résumer à ça, si ça non plus tu ne l’as pas compris, j’ai décidément tout raté. Tu es donc parti avec une image de moi qui, apparemment n’a pas évolué ou tard, je crois que tu as oublié la personne sensible, sentimentale, et pleine de peur derrière la belle vitrine que je t’ai présenté. Dis moi que tu m’as vu, oui tu as vu l’horreur que je peux être, l’impardonnable que je peux accomplir, dis moi que tu as vu, que tu sais qui je suis au quotidien, “la pire” que tu as dis de moi, décidément tu ne pèses en rien tes mots. Je vais finir par accepter que c’est comme ça, que tu me vois comme une, je sais pas une sale fille pour j’en suis désespérée alors que je ne voulais que ton bonheur, j’aurais tout donné pour te préparer des moments que tu aimes, vivre avec toi, te rendre heureux plus que tu ne peux l’être par toi même ; j’sais pas je comprends pas. Tu m’as passionné, j’ai adoré partager un bout de ma vie avec toi, mettons entre parenthèses toute ces choses negatives, il ne manquant pas grand chose pour y arriver, c’est pour ça que j’ai du mal à lâcher, je sais que tu dois te répéter qu’on est incompatible, je ne le vois pas comme ça, on aurait pu s’armer de patience. Je dais qu’à travers ces textes on pourrait penser que je rejette beaucoup sur toi, mais ne t’inquiète pas, je m’auto flagelle beaucoup, juste qu’après tout se sont mes textes je peux me lâcher. Faut dire que j’ai moi même des choses à régler, je pensais pouvoir le faire en parallèle de notre relation, mais sans ton soutien c’est vrai que c’est pas si évident, ou peut être que je n’ai pas vu ton envie, trop exigeante trop vite, c’est pas impossible, je peux t’assurer que dans ma tête ça fuse, encore aujourd’hui. Je n’arrive pas à abdiquer, ça vient, plus je me sens ridicule plus je me vois forcer d’arrêter, te laisser filer complètement, c’est dur putain que c’est dur l’idée de te voir t’éloigner, je voulais tellement que ça fonctionne, forcé de constater qu’on a manqué d’écoute, tu m’as pas mal reproché de “comprendre” ce que tu me dis mais que ça ne changeait rien, c’est vrai, j’ai du mal à changer des choses pour quelqu’un alors que ça ne me convient pas, j’aurais dû te parler plus, m’armer de patience peut être, j’en ai manqué je le sais, probablement parce que je m’épuise déjà moi même. Tout ça, ces petits points qui pêchent n’enlèvent rien à la tendresse que je te voue, et à l’amour que je te porte.
Mon enfant de la Lune, j’aurais tellement envie de discuter avec toi.
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Je n’ai pas su donner de titre à ce texte, il n’aura pas de sens, il permettra simplement à mes pensées de se laisser glisser sur une page et devenir palpable, du moins pour moi. Je n’ai pas encore décidé si j’allais t’envoyer à nouveau un lien, à quoi bon te refaire plonger dans des pensées dont tu essaies de sortir, t’emmener avec moi dans le fond de mes réflexions et démons ? Serais-tu seulement près à les entendre ? J’en doute, j’ai bien compris que je n’arriverais pas à me faire comprendre par quelqu’un qui n’en aurais pas l’envie. C’est d’ailleurs le fond du problème et je me dois de l’accepter, mon père me répète d’accepter d’être la conne de quelqu’un, j’avoue avoir du mal avec l’idée, surtout quand elle concerne la personne que j’aime ; tu vois, ce n’est pas vraiment comme tu le penses, je t’aime vraiment, je m’en sens d’ailleurs prisonnière et mieux, ou pire encore, je le nourris, je m’obstine, je pourrais penser à moi, me dire que j’ai mieux à faire que te nourrir tout au long de la journée, apparemment ce n’est pas le moment, j’ai encore faim de toi. Pourtant, si je réfléchis bien, qu’est ce qu’on aurait pu faire ? S’écouter, se croire, ça aurait pu être bien, j’en suis sûre, je me rattache d’ailleurs à cette idée, je vis dans cette illusion ? Tu penses que s’en est une ? Pourquoi tu n’as pas voulu de moi, tout de moi ? Pourquoi j’ai fais ce que j’ai fais ? Je ne ferais que me répéter en disant que c’était par pure lâcheté, dans ma tête qu’est ce qui s’est passé ? J’ai lâché, j’ai tout lâché pour être sûre de bien tout saccager sur mon passage. Pourquoi ? Le problème de fond, je ne suis pas sûre que tu voudrais le lire mais le voilà : Ne pense pas que des mots soient moins destructeurs que le reste, car les mots qui sortent de ta bouche sont associés à des pensées, c’était donc ça que tu pensais de moi ? Une fille malsaine, qui ne pouvait te faire que du mal, une fille pas correcte avec des pratiques qui t’échappe simplement parce qu’elles sont différentes de ce que tu connais ? C’est marrant, ça me revient tu as posté il y a quelque jours une citation en anglais qui disait que “ ce qui appartient au passé c’est ce que tu étais mais ce n’est pas ce que tu es aujourd’hui” j’ai souris car tu as passé ton temps à t’accrocher à mon passé comme s’il était mon présent, alors oui, je t’ai donné raison, ma plus grosse erreur car on ne méritait pas ça. Je ne vais pas dire que tes pensées envers moi on finit par te donner raison, mais presque, même si j’aurais simplement pu prouver le contraire en te quittant simplement. Au fond de moi je n’avais pas envie de te quitter, je voulais quitter celui qui ne me soutiendrait pas dans mes projets, celui qui ne me comprenait pas. Je voudrais revenir, te dire que ça va aller, que j’ai compris, que je ne suis plus ça, car je ne suis plus ça, mais comment te le prouver ? Seule ta volonté pourrait changer les choses et je ne pense pas que tu l’es, à juste titre, alors j’en reviens à ma question première, pourquoi continuer à t’aimer ? J’en sais rien, je ne contrôle pas, parfois j’y arrive, je pense à moi, mes projets, mon envie de solitude, et tu reviens sans prévenir, un morceau, un visuel, un lieu, un moment, c’est très aléatoire mais tu reviens toujours, ça ne fait que 15 jours après tout, c’est long, tellement long de penser à toi pendant 15 jours et sentir l’impasse dans laquelle je suis. Je t’écris beaucoup, je ne sais même pas pourquoi messenger me le permet alors que tu m’as bloqué. Ah oui, j’y pense, je ne suis pas malsaine, je dirais même au contraire, je fais des choses qui peuvent paraître extrême, oui, ça fait parti de moi, c’était à prendre ou à laisser ... Je m’arrête d’écrire je ne sais même plus pourquoi je dis les choses, je ne voudrais pas me justifier devant un écran d’ordinateur. Je voulais simplement t’aider à croire en toi et j’ai simplement fait l’inverse en un claquement de doigt, je doutais de ton envie d’en faire autant pour moi, quelles étaient tes envies avec moi ? Tu ne me l’as jamais dis, je n’ai jamais eu ce sentiment que tu étais fier de moi, toujours la peur, que je me dénude devant les photographes, jamais ce sentiment que mon homme avait confiance en moi, toujours l’inquiétude, comme si j’allais te glisser entre les doigts, mais pourquoi ?! Pourquoi j’aurais fais ça alors que c’est moi qui t’ai voulu ? C’est moi qui ai insisté, c’est moi qui t’ai rattrapé chaque fois que tu n’y croyais pas dès le début ! Pourquoi ? Je reste avec cette question en tête, pourquoi ce qui aurait dû être nos meilleurs moments de découvertes se sont transformés en quelque chose de compliqué ? J’ai fais l’erreur d’être trop cash, trop “transparente” au point de te faire douter, je n’avais pas vu ta fragilité, j’aurai dû être plus douce, plus délicate dans mes propos, je t’ai fais peur en voulant passer pour une fille libre ou je ne sais quoi, au final c’était moi même par peur, la peur de replonger dans une histoire d’amour. Ah je n’ai pas failli à mes propos j’ai fais tout ce qu’il ne fallait pas, alors oui j’ai des remords, j’y pense, et je retourne les choses dans tout les sens. Je t’en prie, si tu avais voulu de moi, simplement ta confiance aurait suffit, je suis ce que je suis, et j’aurais dû te laisser partir quand j’ai vu que tu n’aimais pas ça, je ne sais pas ce que tu aimes de moi, j’en suis vite venu que je n’étais que la matérialisation de ton fantasme, voila ma pensée, et qu’est ce que je peux construire avec quelqu’un qui ne vois en moi qu’un fantasme ? Tu m’as dis que parfois tu ne réalisais pas que tu étais vraiment avec moi, mais ... Tu es fou de penser ça, tu te mettais en position d’infériorité alors que tu ne l’es en rien. J’aurais voulu avoir mon égal, alors qu’au final tu es bien plus fort que moi, tu tournes la page là où moi je la remplis de pensées, et de textes en tout genre. J’aime ta force, je vais avoir du mal à lâcher prise, je pensais venir devant ta porte et déposer une fleur, avec ce texte écrit à la main mais j’ai besoin d’écrire maintenant, je serais moins romantique, pourquoi faire après tout ?!
Enfaite, je ne sais pas pourquoi je fais tout ça, écrire tout ça, penser à te l’envoyer, je devrais simplement lâcher, juste lâcher, peut être que ce texte est ma porte de sortie après tout. J’ai besoin que tu saches que je ne suis pas seule fautive, et je sais que tu le sais mais il ne te manque rien, juste de la confiance, et j’aurais tellement voulu que tu me l’accordes, et j’aurais tellement dû grandir un peu plus de mon côté, te laisser le temps d’y croire, et pourquoi après tout, c’est à toi de décider d’y croire, moi je ne peux qu’être moi, alors, tu m’aimes vraiment ? J’aurai peut être dû prendre plus le temps, mais je te sentais dans chacune de mes cellules, ce touché tellement délicat que tu as, cette façon de m’aimer tellement à toi, si je pouvais illustré je l’apparenterais à des, je sais pas des espèces de vagues dont on ne peut plus se passer. Je sais même pas si tu comprendrais ce que je lis tellement je pars dans tout les sens mais, simplement prendre conscience que putain ne vis pas dans la peur de l’autre, ça entraine tellement des mauvaises vibes alors que t’es rempli d’amour et de bonne volonté, cette contradiction en toi ça fait des ravages chez l’autre. Vraiment, couplé à ma bêtise, effectivement ça à rendu quelque chose de pas bon. De mon côté j’ai pris la claque que tu attendais et sans doute que j’attendais aussi. Je t’aime, tout de moi t’aime, et je sais que j’appartiens déjà au passé, je ressens la douleur que tu attendais, j’espère que ça te soulage un peu.
Je t’aime, mon enfant de la Lune
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Mais enfin ...
Mais enfin, tu ne te demandes donc jamais ce que je fais ? L’idée que je ne pense pas à toi ne t’es pas insupportable ? Tu ne regardes donc rien de ce que je fais ? Les stories que je fais, ces messages que je t’envoie ?
Mais enfin, il n’y a que moi qui cherche la moindre faille ? Qui écoute des chansons qui me font penser à toi, qui regarde où tu es, et avec qui alors que je le sais parfaitement ?
Mais enfin, il n’y a que moi qui ai le coeur pincé quand je vois que tu es bien sans moi ? “Tout va très bien sans toi”, tu me l’as dis et je te crois au mot, je n’ose pas penser l’inverse, je ne sais pas de quoi tu es capable.
Mais enfin, m’aurais-tu réellement balayé d’un slide, d’un coup de pouce sur le bouton “bloquer”, aurais-tu tout bloquer avec ? N’y aurait-il que moi qui ne bloque pas, qui se perd dans ce que je ressens, qui angoisse sur certains morceaux, pleure sur d’autres, ri et danse parfois ? Danser, je sais que ça tu t’y donnes mais penses-tu as moi parfois ? as-tu autant envie que moi de m’envoyer un message, ce message qui pourrait changer les choses, ou peut être pas, restes tu persuadé de ce que tu m’as sans cesse répété ? Crois tu que je ne pense pas à toi, penses tu que je t’oublie ? ... J’ai voulu prendre en photo une partie de ce texte, je m’imagine que tu me liras, que tu sauras que c’est pour toi mais quel intérêt, l’espoir ce perd et les larmes montent, puis descendent à nouveau, pourquoi sortiraient-elles ?
Mais enfin, que m’arrive t’il ? Je ne sais même plus si je vais ou si je ne vais pas, parfois je souris toute seule, l’instant d’après ton souvenir empoigne mon coeur pour me rappeler que cet instant était nôtre.
Mais enfin ...
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