philippecombes
philippecombes
Mon Leadership
20 posts
Du gouvernement de Soi au management des autres 
Don't wanna be here? Send us removal request.
philippecombes · 9 years ago
Text
S’offrir du temps pour vivre
Tumblr media
#liberté #choix #vivre #inattendu
0 notes
philippecombes · 9 years ago
Photo
Tumblr media
L’art est dans la question
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
Monter son entreprise, c'est (aussi) une promesse à prendre du plaisir
Tumblr media
Peut-être vous êtes-vous déjà interrogé quant à la possibilité de créer une entreprise. Peut-être même vous êtes-vous posé des questions du type "En suis-je capable ? Est-ce le bon moment ? Quelle activité ou quel secteur choisir ?".
550 794 nouvelles entreprises sont nées en 2014. Soit 2% de plus qu'en 2013.
J'aurais pu vous parler de ces créations en vous offrant la nouvelle "to do list" du parfait créateur d'entreprise. Mais, d'une part, bon nombre de personnes se sont déjà essayées à cet exercice et, d'autre part, je n'en ai pas le désir. Et justement le désir est un levier important dans la création. Je dirais même qu'il est essentiel.
Pour créer votre entreprise, vous aurez assurément besoin de faire des recherches, d'accumuler les projets et les idées, de vous lancer dans des démarches. Pour autant, officialiser la naissance administrative de votre structure ne prend pas plus de deux jours. Ecrire des statuts à partir d'un modèle, les déposer à la préfecture, ouvrir un compte en banque et remplir quelques formulaires au Centre de Formalités des Entreprises ne sont quand même pas des exercices insurmontables. Je formule même l'hypothèse, cher lecteur, que vous avez déjà réussi des choses bien plus complexes.
Pourquoi la création est-elle un véritable exercice mental ? Peut-être parce que, lorsqu'on réfléchit à se lancer, quand on commence à échanger et à prendre des conseils, on accumule rapidement, sans le savoir, les craintes et doutes des personnes en face de nous.
Même avec les meilleures intentions, les conseils "bien avisés" des spécialistes et proches ont bien souvent pour effet de nous nourrir d'injonctions ou de peurs -- "ton conjoint est au courant", "avez-vous déjà bien étudié l'offre sur le secteur ?", "ah, c'est courageux, mais tu crois que c'est le bon moment ?"... Cumulées avec celles que nous possédons déjà dans notre for intérieur, ces remarques se transforment souvent en une bonne chape de béton qui verrouille et cristallise notre motivation, et peut même nous empêcher de nous lancer.
Pour ma part je viens de fêter les 10 ans de mon entreprise. Pendant ces années je me suis tantôt délecté, tantôt hérissé d'entendre des "ce n'est pas le moment de lancer ce projet, ça marche pourtant bien pour toi !?" ou des "vous êtes jeune quand même !", ou le classique "on ne peut pas vous financer, vous comprenez, vous êtes sur un marché déjà saturé et nous n'avons aucune garantie que vous réussirez". J'ai aussi entendu au moins une bonne centaine de clients que j'accompagnais dire ou reporter que "ce n'est pas possible" ou que "l'on a toujours fait comme cela".
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."Sénèque
Je le répète, si la création d'entreprise n'est pas un parcours sans difficulté, elle n'est pour autant pas plus complexe que la plupart des fonctions exercées par un cadre dans une entreprise ou une administration. Ce qui la rend difficile, c'est bien plus l'idée que l'on s'en fait que sa réalisation en tant que telle.
Derrière la peur il y a le désir La stimulation et le plaisir de construire son projet grandissent à partir du moment où on entre dans l'action et on s'autorise à regarder en quoi cela répond à sa propre réalisation d'être humain.
En quoi ce projet peut avoir du sens dans ce qui est important pour vous ?
Que peut-il apporter dans ce que vous aimez faire, apporter et construire dans ce monde ; dans la mission et l'ambition que vous pourriez vous définir lors de ce bref passage sur terre ?
Eh oui, nous ne sommes pas que des êtres raisonnables et cartésiens qui cherchent à contrôler leur vie et leur environnement. Si nous l'étions, nous habiterions encore dans des grottes. Créer, c'est prendre un risque. Celui de ne pas se laisser dominer par sa peur et par les difficultés. Celui de faire le pari qu'il y aura (aussi) de la lumière, des réussites et de la jubilation à la sortie de la grotte.
"Les humains ne s'adaptent pas à la réalité, mais au monde qu'ils se sont construit." Andreu Solé
La réalité, c'est donc ce que vous décidez de construire, non seulement d'un point de vue professionnel mais aussi personnel. La réalité du créateur d'entreprise se constituera avant tout par l'écoute que vous vous porterez.
Vous devez examiner attentivement le sens et la place que peut prendre cette entreprise dans votre vie. En prenant en compte comment cette création répondra à un désir qui grandit en vous, vous pourrez insérer cette nouvelle expérience dans un parcours passé, vous nourrir de vos expériences et connaissances pour construire et créer.
J'ai passé six années en entreprise et je me souviens de cet ancien collègue me révélant qu'il m'avait surnommé, sans que je ne le sache, le "rouleau compresseur". Je comprends maintenant combien je n'étais pas à l'écoute de moi-même, de ma fatigue, de mes aspirations et souhaits profonds.
Aujourd'hui, je transpose la logique du sportif au service de mon rôle de dirigeant et d'accompagnant. Ce qui prime ce n'est ainsi pas (ou plus) "comment en faire le plus possible" mais "comment être parfaitement prêt pour la prochaine échéance prioritaire". Cela me conduit alors à en faire moins, à me mettre en condition, à prendre du temps pour me poser des questions sur mes intentions. C'est tout autant un équilibre professionnel que personnel pour moi.
Créer c'est finalement s'engager dans une nouvelle forme d'apprentissage sur soi, pour soi et dans l'interaction avec les autres. Se lancer dans le grand bain de la création, c'est développer de nouvelles connaissances, des savoir-faire et des savoir être.
La création d'entreprise ne se résumera jamais à un business plan ou aux 33 conseils de dirigeants qui sont déjà passés par cet exercice. Créer, développer et gérer, c'est avant tout une aventure personnelle, un chemin d’initiation.
Regardons alors notre peur et notre vulnérabilité comme une bonne nouvelle ! Oui, vraiment, je suis inquiet quand je rencontre un créateur d'entreprise qui n'a pas peur.
Ecouter son désir et apprivoiser sa peur de créer une entreprise, c'est finalement s'engager à cultiver l'estime de soi.
Serait-ce un bon mantra pour se lever le matin ?
Par Philippe Combes
L’article est aussi publié sur LDA http://libredagir.fr/monter-entreprise-prendre-plaisir/
1 note · View note
philippecombes · 10 years ago
Text
Séminaire Leadership personnel + Intelligence collective
Tumblr media
Du 24 au 28 août j’organise à l’institut 51ter un séminaire sur la méthode Elément Humain.
Pour plus de renseignement vous pouvez suivre ce lien :
http://51ter.fr/index.php/formation/formation-element-humain/will-schutz 
A bientôt !
Philippe Combes
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
Le don dans les organisations : entre générosité et stratégie
Tumblr media
“Dans le langage courant, on définit fréquemment un don comme une chose donnée “gratuitement”, sans espoir d’en retirer un avantage en retour. Si le don est “intéressé“, pense-t-on, on à affaire à un échange marchand ou à un troc. Peut-il pour autant exister un don purement gratuit ?
Mary Douglas (1999) répond clairement “qu’il n’y a pas de don gratuit” : dans le don apparemment le plus altruiste, il existe une finalité, celle de créer du lien social, et dans la création de ce lien s’insère toujours un peu d’intérêt, ne serait-ce qu’avoir une bonne image de soi. 
...le don ne peut se définir par sa parfaite gratuité : les comportements généreux permettent au donateur de produire du lien et de participer ainsi directement et personnellement à la construction du social. De ce point de vue, le don gratuit et désintéressé n’existe pas, ce qui ne veut pas dire qu’il intéressé selon une logique étroitement économique. Cette analyse vaut tout autant pour l’éducation des enfants ou l’exercice d’activités bénévoles : on ne donne pas du temps aux être chers ou aux institutions sociales pour faire payer sa retraite par les descendants, ou pour payer moins d’impôts en favorisant le retour à l’emploi ; on le fait pour participer à la production du lien social.
Créer du lien est un moyen d’échanger des ressources selon des méthodes et avec des partenaires que l’on ne pourrait pas mobiliser en dehors de ce lien...il n’existe pas d’échange dont on puisse espérer tirer quelque avantage sans l’existence préalable de liens sociaux. Il faut au préalable “investir” dans le lien en donnant. Mais les contre-dons ne sont jamais garantis : l’ingratitude est aussi répandue que la gratitude.
Comprendre les relations de travail suppose de lever le voile sur ce type d’échange qui constitue une des dimensions structurantes de la vie dans les organisations. Le don se caractérise par son ambiguité : c’est un système, un circuit d’échange fondé sur le principe de générosité ; mais c’est tout autant un moyen stratégique d’obtenir des avantages que l’on ne pourrait obtenir sans sacrifier à cette logique de générosité.”
Norbert Alter Donner et prendre La coopération en entreprise p 47-48
Crédit Photo : Ty Foster
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
“Savoir-Relier vers un leadership intuitif et relationnel“
Tumblr media
“Le leadership, à mes yeux, n’est pas une technique : c’est un état d’esprit qui se traduit en actes. Et c’est par ses actes que le leader existe.
Loin de nier les tensions ou la complexité, le savoir relier en fait son miel.
...le savoir-relier est avant tout un acte : l’acte d’établir des relations sensibles et durables entre des entités différentes ou divergentes afin de construire du sens, pour les individus comme pour les organisations.“
Savoir désigne la connaissance mais aussi, par extension, le savoir-faire, le savoir être.
Relier renvoie à la capacité de connecter, de créer ou découvrir des rapports, de tisser des liens, et par extension, de compter sur les autres et sur soi-même.“
Valérie Gauthier
Sur l’auteur : Professeur à HEC, ancienne championne de ski et de tennis, mais aussi poète et peintre elle a dirigé pendant 8 années le programme MBA d’HEC.
Valérie Gauthier possède un parcours atypique avec une éducation entre l’Europe et les états unis et  une formation sur trois disciplines que sont la psychologie, la littérature et le management. Son expertise dans ces différents domaines lui a permis de bâtir des concepts et des programmes autour d’un leadership relationnel et humaniste. 
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
Un homme ne s’élève jamais plus haut que lorsqu’il ne sait pas où son chemin peut encore le mener
Tumblr media
“Personne ne peut bâtir à ta place le pont qu’il te faudra toi-même franchir sur le fleuve de la vie – personne, hormis toi. Certes il existe des sentiers, et des ponts et des demi-dieux sans nombre qui s’offriront à te porter de l’autre côté du fleuve, mais seulement au prix de toi même : tu te mettrais en gage et te perdrais. Il n’existe au monde qu’un seul chemin sur lequel nul autre que toi puisse passer. Ou mène-t-il ? Ne le demande pas, suis le. Qui donc énonçait ce principe : « Un homme ne s’élève jamais plus haut que lorsqu’il ne sait pas où son chemin peut encore le mener » ?“
Nietzsche - Considération inactuelle 1874 – Consacré à la figure solitaire du maitre Shopenhauer
Crédit Photo : Michael ONeill
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
La puissance de la vulnérabilité
“La vulnérabilité est la mesure la plus plus précise que nous ayons du courage.“ Brené Brown
Tumblr media
Dans cette conférence TEDx vu par 19 millions de personnes, la sociologue américaine Brené Brown nous éclaire sur le pouvoir de vulnérabilité.
Après 12 années de recherche sur le lien social et des centaines d’entretiens, elle présente dans ses travaux la vulnérabilité comme le berceau de l’innovation, de la créativité et du changement.
Elle identifie un lien entre acceptation de sa vulnérabilité, audace et bien-être.
Quelques extraits :
“Lorsque nous tentons d’anesthésier la peur, la colère, la déception, la tristesse. Nous anesthésions tout autant la joie et le bonheur et nous retrouvons malheureux à la recherche d’un but et d’un sens à nos vies.“
“Nous ne pouvons ainsi pas sélectionner ce que nous anesthésions.“
“Les personnes adoptant la vulnérabilité pensaient que ce qui les rendaient vulnérable les rendaient tout autant beaux. Ils ne disaient pas que la vulnérabilité est atroce ou confortable mais nécessaire...“
“...De la volonté de faire quelque chose quand il n’y a aucune garantie de réussite, d’être prêt à s’investir dans une relation qui pourrait marcher ou pas. Ils pensaient que c’était essentiel“  
Sa recherche aboutit à la conclusion que la meilleure façon de vivre serait d’accepter sa vulnérabilité et d’arrêter de vouloir éperdument contrôler et prévoir. 
La vidéo par ici.
https://www.ted.com/talks/brene_brown_on_vulnerability?language=fr
1 note · View note
philippecombes · 10 years ago
Text
Plonger, découvrir et grandir
Tumblr media
“Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau ! “
Charles Baudelaire
Crédit Photo : Claudia Legge
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
Rigidité : l’ennemi du travail d’équipe
Tumblr media
“Les équipes n'échouent pas parce qu'elles sont en désaccord, ou parce qu'elles n'ont pas de but commun, ou parce que leurs membres ont des approches différentes de la résolution des problèmes, ... Elle ne fonctionnent pas parce qu'une ou des personnes sont rigides, et une personne est rigide parce que son concept de soi est menacé. Quelle merveilleuse ironie. Si nous voulons améliorer la performance d'équipe, nous devons travailler auprès des individus.“
“La rigidité fait partie de l’aspect défensif du comportement. Sa présence ou son absence dépend fortement de mon estime de soi. Quand celle- ci est élevée, la conscience de soi me conduit à reconnaître que je suis défensif.
Sans conscience de soi, mes mécanismes de défense risquent fort de dominer mes perceptions. Quand je permets à mes défenses de s’endurcir, mes comportements, mes émotions et mes perceptions peuvent devenir rigides. 
Les rigidités résultent directement de mes peurs personnelles (la plupart inconscientes) d’être ignoré, humilié ou rejeté. Ces peurs proviennent de mes émotions (également la plupart inconscientes) ‘être insignifiant, incompétent ou non “aimable“. 
Si nous avons tous une estime de soi élevée, c’est-à-dire que nous nous sentons à la fois consciemment et inconsciemment importants, compétents et “aimables“, alors les différences entre nous (intellectuelles, ethniques, de style, liées au genre), bien qu’elles puissent être sources de difficultés, sont toutes conscientes et constituent simplement des problèmes à résoudre.
Les membres d’équipe qui sont conscients de leurs peurs et émotions peuvent reconnaître leurs différences et les intègrent de façon créative afin d’enrichir les solutions aux problèmes.“
Will Schutz - L’Elément Humain
Credit Photo : Nigel Parry | Robert de Niro
Elément Humain : lien entre estime de soi, confiance et performance. En savoir plus sur Will Schutz et la méthode Elément Humain
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
Leadership & Pouvoir | Contrôle t-on sa vie ?
Tumblr media
Pour ce billet, j’ai choisi à tour de rôle deux éclairages celui de Michel Giffard et celui de Will Schutz.
Ils se rejoignent pour moi sur “à quel endroit je mets du pouvoir et du contrôle dans mon quotidien ?“.
Sur les choses, les personnes l’incertitude ? Ou plutôt pour vivre pleinement et définir ce que je veux, souhaite et crée.
Le “pouvoir sur“ mène pour moi à la culpabilité et à la critique puisqu’il se confronte continuellement à nos insatisfactions. Mettre du “pouvoir pour“ c’est à contrario s’offrir les conditions et l’acceptation qu’il n’y a pas de hasard. C’est être responsable de soi face à la vie.  C’est me dire que je suis à la bonne place au bon moment parce que je l’ai décidé ; qu’il n’y a personne d’autres qui décide de ma vie, de mes sentiments, mes insatisfactions et mes réussites à ma place.
Cela ne veut pas dire que tout est facile et que les sentiments désagréables n’ont plus de prises sur moi. Mais plutôt qu’en étant authentique sur ce qui m’arrive et ce que je suis, j’abandonne ainsi l’idée que je me faisais de celui que je devrais être, de façon à être celui que je suis (Brené Brown).
Quand je lâche prise c’est que je mets alors du contrôle sur autre chose, de plus grand dans ma vie.
Michel Giffard
“Chacun est responsable de ce qu’il fait de sa vie. Assumer la responsabilité de sa vie est un point crucial de l’évolution d’un être humain. Etre responsable c’est porter la réponse, c’est à dire être capable d’agir avec intelligence, créativité et amour dans toute situation. Je ne peux pas être heureux tant que je me vis comme victime qui subit les évènements. Nous portons en nous la personne victime et la personne responsable. En disant oui à ce qui m’arrive – par exemple si je suis blessé -, je ne vais pas dire oui à l’accident mais oui à l’apprentissage qu’il va me permettre de faire. Quand je dis oui à une situation, je ne suis pas fataliste mais je dis oui à ma capacité d’apprendre la leçon de la vie au travers des évènements qui surviennent.“  
Le choix selon Will Schutz
“Je ressens parfois que je ne choisis pas suffisamment ma vie. Je n’ai pas l’impression de faire ce que je veux faire. Je me sens soumis à quelqu’un ou à quelque chose. Je me sens bloqué de recevoir ce que je souhaite par quelque chose ou par quelqu’un de plus fort que moi.
Personne n’a encore testé les limites de la capacité humaine. Mais un facteur clé pour élargir cette capacité et de considérer que je détermine ma propre existence et que je suis capable d’opérer tout changement que je souhaite en moi-même, dans mes relations et dans ma situation professionnelle. En tant que postulat pragmatique, ceci me donne un moyen d’action qui peut me permettre d’éviter et de transcender les limites que je m’impose. Si je n’exclus rien, alors je consacre mon énergie à imaginer comment réussir. Comme Henry Ford l’a déclaré un jour : “Que vous pensiez que vous pouvez, ou que vous pensiez que vous ne pouvez pas, vous avez raison.“ Si je commence en considérant que les choses sont inchangeables, alors je m’impose des limites avant même d’essayer.
Le concept de choix n’a rien à voir avec la moralité ; l’autodétermination n’est pas considérée ici dans le contexte de ce qui est bon, convenable, moral, responsable ou correct. Le sujet est plutôt les conséquences du choix. Quel est le résultat du fait de penser que je détermine ce qui m’arrive ? Considérez les conséquences de cette affirmation : “ Je choisis toujours ma propre existence. Je choisis mes comportements, mes sensations, mes pensées, mes peurs, mes stress, mon corps, mes maladies, mes réactions et mes émotions, y compris celles que j’estime être des réponses spontanées, telles que la colère.“ - “
Par Philippe Combes
Crédit Photo : Nigel Parry - Tom Hanks
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
Décider du temps
Tumblr media
7 minutes c'est le temps moyen offert à un cadre français pour se concentrer sans interruption. Rapidité des échanges, mondialisation de l’information quel rapport j’instaure entre temps, action et décision ? A quoi dois je employer mon temps ? 
Réagir à l'urgence de la production immédiate ou réfléchir à ce qui, sur la durée, définira une politique pérenne pour l'organisation - comme pour moi ?
Basculer vers une réponse à 100% l'un ou l'autre serait bien entendu un cliché. Ne pas réfléchir à demain serait tout autant nuisible que de ne pas circonscrire ou éteindre un incendie. 
Le temps et l’utilité : que fais-je le mieux et quelle doit être ma meilleure contribution pour une construction sur la durée ? Alimenter le cadre qui va permettre à l’équipe de gagner en maturité ou participer directement à la tache en désignant quoi faire ?  Qu’est ce que j’aime particulièrement faire ? Si travailler ce n’est pas toujours faire des taches passionnantes, le dirigeant doit-il pour autant se laisser happer par le rouleau compresseur des obligations ? En quoi suis je un modérateur, mon propre modérateur ?
Oui, j’ai des demandes importantes de mes équipes, de mes clients mais à quoi voudrais je réellement employer le temps qui m’est offert ? Quelle liberté vais-je m’offrir pour être un homme responsable et équilibré ? Comment cette liberté peut-elle faire de moi un dirigeant responsable ?
Il n'est pas rare d'entendre dans les entreprises les vieux adages "mais qu'est ce qu'il attend pour trancher, il ne sait pas prendre de décision". Je l’ai déjà ressenti aussi dans la pme que je dirige. Et alors que dois je en faire ? Si cette prise de temps est peut être vécue par les équipe comme une inertie, elle n'est pas pour autant une non décision. Ne pas prendre de décision immédiate c'est déjà décider d'exercer sa liberté vis à vis du temps et s’en servir comme belle occasion pour ouvrir le dialogue avec l’équipe.
Laisser les repères venir à nous. Ne pas se laisser dominer par les sirènes. Laisser le temps esquisser une route ; c'est peut-être, ne pas se rendre dépendant de la tempête pour garder la barre en direction du beau temps.
Philippe Combes
Credit Photo : Alex de Mora
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
Un adulte c'est un enfant audacieux.
Tumblr media
Un adulte c'est un enfant qui a réalisé ses rêves. - Michel Boujenah
Il est dur d'échouer ; mais il est pire de n'avoir jamais tenté de réussir. - Franklin Delano Roosevelt
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Photo
Tumblr media
Vivre, ce n'est pas seulement satisfaire aux besoins matériels des organes, c'est aussi, plus encore peut-être, être conscient de la dignité humaine ; c'est ne compter que sur soi et se donner aux autres ; c'est être fort ; c'est être bon.Jules Verne
  -  Credit Photo : Vincent Bourilhon
1 note · View note
philippecombes · 10 years ago
Text
Comment décidons-nous ?
" Les humains ne s’adaptent pas à la réalité, mais au monde qu’ils se sont construit. " - Andreu Solé
Tumblr media
Décider, pour Andreu Solé, c’est dès lors « exercer sa liberté ». Pour lui si l’homme était réaliste il n’aurait jamais évolué.
" le réalisme et donc la volonté de s’adapter à la réalité (volonté qui nous paraît si nécessaire et si naturelle) comme une décision philosophique majeure ... Notre réflexe est de décider que nous ne sommes pas libres. Cette décision nous ne la vivons pas, le plus souvent comme une décision. Nous nous disons que c’est du réalisme. "
Dans cette perspective il nous faut différencier nos “signaux internes“ nous permettant de décider (et donc d’évoluer) de nos “dogmes“ limitant notre évolution. Regardons ainsi la différence entre repère et croyances.
Un repère est un indicateur, une marque, nous permettant de nous orienter, de nous aider à déterminer une distance par rapport à une destination. En navigation cela peut être une balise ou un phare. Cet indicateur nous donnera une information sur l’endroit où nous nous situons. Toutefois, il ne marquera pas un point d’arrêt dans l’évolution de notre route.
Or dans notre vie il faut accueillir l’incertitude du chemin et de la destination. Notre existence, notre développement d’humain n’étant pas une voie que l’on peut tracer comme une route de navigation, nous nous construisons des marqueurs dans notre recherche de stabilité psychologique. Cela a bien souvent comme conséquence de faire de nos croyances nos repères et par prolongement notre représentation de la réalité.
Voici quelque unes des croyances listées par Michel Giffard dans son livre Coaché ! :
" - qui n’est pas avec moi est contre moi ; - si je reconnais mon erreur, je n’aurais plus d’autorité ; - si je me montre tel que je suis, on va se moquer de moi ; - il ne faut jamais montrer ses émotions c’est une signe de faiblesse ; - je dois me méfier de l’affectif dans le travail sinon je peux commettre des erreurs importantes ; "
Ces croyances nous donnent-elles des points de repère nous permettant de grandir humainement ?
Les limites que nous nous fixons à nous même peuvent avoir pour cause de nous empêcher de souffrir tout comme nous restreinte dans le développement de la maturité que nous pourrions acquérir face à de nouvelles expériences.
Accompagner une personne comme une équipe c’est notamment offrir le cadre propice pour revisiter, prendre conscience et transformer des croyances limitantes.
" ...une joie et une force de détermination de soi seraient concevables, une liberté du vouloir, à la faveur desquels une esprit congédieraient toute croyance, tout désir de certitude, exercé qu’il serait à se tenir en équilibre sur des possibilités légères comme sur des cordes, et même à danser de surcroît au bord des abîmes. Pareil esprit serait le libre esprit par excellence. " Nietzsche 1882 Le Gai Savoir 245-246
Par Philippe Combes
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
“Le vrai rival de soi n'est pas un autre.“
Pierre Deproges
Tumblr media
--
* Credit photo : Daniel-Cerejo
0 notes
philippecombes · 10 years ago
Text
“L'art de voir plus loin" de Claude Onesta
Tumblr media
“Ne t'occupe pas des autres, cherche la solution en toi-même. Va au-delà des faits de jeu, du gardien qui a des mains en mousse, de l'arbitre qui a des yeux de taupe, et demande-toi comment tu aurais pu immuniser ton équipe contre ses inévitables péripéties.“
“Quel que soit le déroulement du match, victoire ou défaite, la seule réflexion ... Qu'est ce-qu'on aurait pu faire et que l'on n'a pas fait ?“
“Aujourd'hui je ne connais pas de meilleure façon d'assumer ses responsabilités.“
“Jean Weber m'a appris une chose essentielle dans ce métier, peut-être même la seule chose essentielle : l'art de voir plus loin. Plus loin que les apparences, plus loin que le bout de son autorité."
"Un type ne respecte pas les consignes . Et si c'était de ma faute ? Peut-être ne sont-elles pas suffisamment claires ? Sans doute n'ai-je pas su faire passer le message ? Et même quand le fautif cherche délibérément l'affrontement avec le staff, est-ce que je peux me dédouaner de mes responsabilités ? Si un joueur pro agit ainsi c'est que mes demandes ne lui correspondent pas. Et, d'une certaine façon c'est aussi mon problème. “
Claude Onesta - Le Règne des Affranchis
0 notes