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Plaque en hommage à : Jeanne Barret
Type : Lieu de résidence
Adresse : 13 rue des Boulangers, 75005 Paris, France
Date de pose : février 2024 (délibération) [source]
Texte : Ici vécut Jeanne Barret, 1740-1807, exploratrice et botaniste, première femme à entreprendre un tour du monde de 1767 à 1775. Elle prit part à l'expédition de Bougainville.
Quelques précisions : Jeanne Barret (1740-1807) est une botaniste française. Travaillant d'abord comme femme de chambre ou gouvernante, elle rencontre en 1764 le botaniste Philibert Commerson, avec qui elle entamera une relation. Elle devient son assistante pour ses travaux de recherche, ce qui l'amènera à l'accompagner en 1767 lors de l'expédition menée autour du monde par Louis-Antoine de Bougainville. Toutefois, les femmes étant strictement interdites à bord d'un navire, elle est obligée de se travestir en homme, se faisant connaître sous le nom de Jean Barret, néanmoins, son identité sera finalement révélée au gré des interactions avec les populations rencontrées. Cela l'amènera à être débarquée à l'île de France (future île Maurice), où elle reste avec son compagnon qui décède en 1773. S'étant remariée, elle parvient à rentrer en France, ce qui fait d'elle la première femme à avoir terminé une circumnavigation. Elle parvient à faire valoir ses droits sur l'héritage scientifique de Commerson et obtient ainsi une pension pour vivre confortablement jusqu'à sa mort.
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Plaque en hommage à : Rubén Darío
Type : Lieu de résidence
Adresse : 4 rue Herschel, 75006 Paris, France
Date de pose : 1er février 1964 [source]
Texte : Dans cette maison habita de 1909 à 1912 Rubén Darío, poète et écrivain nicaraguayen, 1867-1916
Quelques précisions : Rubén Darío (1867-1916) est un poète nicaraguayen. Il est considéré comme le fondateur du courant hispano-américain du modernisme littéraire. Très influencé par la littérature espagnole, il compose des poèmes dès l'enfance. Quittant ses terres natales pour le Chili, il y découvre la littérature française qui marque durablement son œuvre, en particulier son recueil Azul, publié en 1888, qui lui accorde une grande renommée. Embrassant en parallèle une carrière de journaliste, il voyage beaucoup, en particulier en Europe. Son style évolue alors, s'éloignant du modernisme pour prendre une tournure plus personnelle et mélancolique. Très affaibli par une pneumonie, il meurt dans son pays natal. Il est encore aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poètes hispanophones de l'histoire.
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Plaque en hommage à : Jean Arnould
Type : Lieu de décès
Adresse : Jardin du Luxembourg, place Edmond Rostand, 75006 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Ici est tombé pour la libération de Paris le 25 août 1944 le cuirassier Jean Arnould de l'escadron de protection de la division Leclerc
Quelques précisions : Jean Arnould (1920-1944) est un résistant français. Engagé dans l'armée, il prend part aux combats pour la libération de Paris en août 1944. Il est mortellement blessé alors qu'il tente de pénétrer dans le jardin du Luxembourg lors des affrontements pour le contrôle du Sénat.
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Plaque en hommage à : Jean Guéhenno
Type : Lieu de résidence
Adresse : 35-37 rue Pierre Nicole, 75005 Paris, France
Date de pose : 27 mars 1990 [source]
Texte : « Un livre est un outil de liberté » Jean Guéhenno, 1890-1978, écrivain, a vécu ici les vingt dernières années de sa vie « Les peuples, comme les hommes, se mesurent à leurs rêves. »
Quelques précisions : Jean Guéhnno (1890-1978) est un écrivain français. Dans sa jeunesse, il est témoin des conflits sociaux lors de la grande grève de 1906-1907 à Fougères, sa ville natale. Il combat pendant la Première Guerre mondiale, qu'il raconte dans son Journal d'un homme de 40 ans (1934), durant laquelle il est sérieusement blessé, et qui lui inspire un fervent pacifisme. Professeur au sein de prestigieux lycées parisiens, il devient en 1929 directeur de publication de la revue Europe. Durant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la Résistance en participant à la création du Comité national des écrivains. Après la Libération, il rejoint l’Éducation nationale et travaille à la mise en place des Maisons des jeunes et de la culture (MJC). Il rejoint l'Académie française en 1962, aboutissement d'une carrière récompensée de plusieurs prix comme le Grand Prix de la Ville de Paris en 1955. Cette plaque commémorative est située à côté d'une autre honorant le mathématicien Laurent Schwartz, un contemporain de Guéhenno qui vécut dans le même immeuble.
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Plaque en hommage à : Vladimir Dyck
Type : Lieu de résidence
Adresse : 79 avenue de Breteuil, 75015 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Ici habita V. DYCK, grand prix de ROME 1911 (Musique), Déporté au camp d'Auschwitz où il décéda. " Mort pour la France"
Quelques précisions : Vladimir Dyck (1882-1943) est un musicien ukrainien naturalisé français. Grandissant à Paris, il étudie au Conservatoire et se spécialise notamment en piano : il donnera de nombreux cours et remporte en 1911 le second Grand prix de Rome. Il met en musique de nombreux textes issus de la culture juive, comme Hatikva (1933) ou Avinu Malkenu (1934) et, sous le pseudonyme de Drimival (une anagramme de son nom), compose également des musiques de film. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en 1943 avec sa femme et sa fille : tous les trois seront déportés à Auschwitz, où ils mourront.
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Plaque en hommage à : Willy Ronis
Type : Lieu de résidence
Adresse : 7 passage des Charbonniers, 75015 Paris, France
Date de pose : 2019 [source]
Texte : Willy Ronis, photographe, a vécu dans cette maison de 1946 à 1958.
Quelques précisions : Willy Ronis (1910-2009) est un photographe français, s'inscrivant dans le courant de la photographie humaniste. Quoique d'abord plutôt intéressé par la musique, il s'essaye à la photographie dès l'adolescence, et mène dans les années 1930 ses premiers vrais reportages en suivant les manifestations du Front populaire dont il partage les engagements. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fuit en zone libre en raison de son ascendance juive et réalise peu de clichés, mais sa carrière reprend de plus belle après la Libération. Il voyage beaucoup pour ses reportages, beaucoup de ces derniers étant dédiés au monde ouvrier, et connaît même une certaine notoriété à l'international (il est le premier photographe français à travailler pour le magazine Life). Sa volonté d'indépendance lui vaut toutefois plusieurs revers et il se tourne dans les années 1970 vers l'enseignement de la photographie. Il prend sa retraite en 2001. Son œuvre est récompensée de plusieurs prix, dont le grand Prix national de la photographie (1979) et le prix Nadar (1981).
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Plaque en hommage à : Georges Rabeil
Type : Lieu de décès
Adresse : 11 rue du Laos, 75015 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Ici est tombé pour la libération de Paris le 25 août 1944 Georges Rabeil, 47 ans
Quelques précisions : Georges Rabeil (1897 ?-1944) est un citoyen français, décédé pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucune information fiable n'a pu être trouvée à son sujet, mais le texte de la plaque indique clairement qu'il a pris part aux combats (ou en tout cas qu'il en a été témoin) pour la libération de Paris en août 1944 et qu'il y a trouvé la mort.
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Plaque en hommage à : Roland Abon
Type : Lieu de décès
Adresse : 52 avenue de la Motte-Picquet, 75015 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Ici est tombé pour la libération de Paris le 25 août 1944 Roland Abon, 19 ans, décédé le 28 août 1944
Quelques précisions : Roland Abon (1925-1944) est un résistant français. Bien qu'encore très jeune, il prend part aux combats pour la libération de Paris en août 1944 aux côtés du groupe Défense passive. Il est mortellement blessé lors de ces affrontements.
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Plaque en hommage à : Ferdinand Foch
Type : Lieu de résidence
Adresse : 52 avenue de Saxe, 75007 Paris, France
Date de pose : 1930 [inscrite]
Texte : Ici demeurait le maréchal Foch en novembre 1918
Quelques précisions : Ferdinand Foch (1851-1929) est un militaire français, ayant été élevé à la dignité de Maréchal de France, notamment suite à ses actions durant la Première Guerre mondiale. Il est ainsi l'un des commandants de l'armée française durant la célèbre bataille de la Marne (1914) à l'issue de laquelle les Alliés remportent une victoire décisive, ainsi que pendant la première bataille d'Ypres. Des défaites militaires ternissent ensuite son prestige, mais il reste toutefois à des positions de commandement militaire (il est souvent en compétition ou en désaccord avec Philippe Pétain) qui lui permettent d'être l'architecte de la victoire décisive contre les Allemands en 1918. Sa santé décline à la fin des années 1920, jusqu'à son décès. Ayant reçu de multiples décorations militaires, en France comme à l'étranger (dont la Grand-Croix de la Légion d'honneur), il reçoit après sa mort de très nombreux hommages : une avenue de Paris porte ainsi son nom. D'autres plaques commémoratives en son honneur peuvent être trouvées, par exemple à Lyon et à Orléans.
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Plaque en hommage à : Jacques Mozziglod
Type : Lieu de décès
Adresse : 108 rue Oberkampf, 75011 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Mozziglod Jacques, 27 ans, fusillé par les Allemands le 24 juillet 1942
Quelques précisions : Jacques Mozziglod (1915 ?-1942) est un citoyen français mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Il n'a pas été possible de trouver des informations fiables à son sujet. Les informations de la plaque laissent toutefois entendre qu'il a pu faire partie de la Résistance.
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Plaques en hommage à : Soldats de la Colonne Drone
Type : Commémoration
Adresse : 20 rue de la Vistule, 75013 Paris, France
Date de pose : 24 août 2004 [inscrite]
Texte :
24 août 1944 - 24 août 2004. 2e DB. Colonne Dronne. Libération de Paris
Aux républicains espagnols, composante principale de la Colonne Dronne
Quelques précisions : La colonne Dronne, du nom de son capitaine Raymond Dronne, est un détachement militaire de la deuxième Division blindée ayant combattu pour la libération de Paris. Principalement composée de républicains espagnols (au sein d'un régiment surnommé la Nueve), ils furent parmi les premiers combattants extérieurs à participer aux combats de la capitale (ils parviennent à Paris le 24 août 1944, sachant que l'insurrection a commencé le 19 août), arrivant par la porte d'Italie et prenant part à l'attaque de l'Hôtel de ville. Plusieurs plaques identiques, installées pour célébrer le soixantenaire de leur action, peuvent être trouvées dans Paris, retraçant le parcours de la colonne dans la capitale. Une autre peut par exemple être retrouvée sur le boulevard de l'Hôpital ou sur le pont d'Austerlitz.
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Plaque en hommage à : Canuts de Lyon
Type : Commémoration
Adresse : Mairie du 4ème arrondissement, 133 boulevard de la Croix-Rousse, 69004 Lyon, France
Date de pose : Inconnue
Texte : En souvenir des "canuts" qui s'insurgèrent les 21-23 novembre 1831 et le 9-14 avril 1834 pour un tarif des salaires et pour la République sociale. Leur drapeau portait la devise nationale Vivre en travaillant ou mourir en combattant !
Quelques précisions : Les terme de "canuts" désigne les travailleurs de la soie de la région lyonnaise. Regroupés au sein d'un secteur connu sous le nom de "fabrique", les ateliers se concentrent principalement dans le quartier de la Croix-Rousse. Leur histoire est intimement liée à celle de Lyon, dont ils constituent un élément essentiel de l'identité culturelle. Les canuts, qui sont très attachés à la liberté de s'associer et d'entreprendre et à l'équité entre les ouvriers et leurs supérieurs, sont également connus pour plusieurs de leurs révoltes qui éclatent afin de revendiquer de meilleurs droits sociaux et conditions de travail. La révolte de 1831 s'inscrit dans un contexte de tensions entre les ouvriers et les négociants et fabricants de tissu, ces derniers refusant d'appliquer un "tarif" permettant d'assurer un revenu décent aux canuts : de violents affrontements entre les insurgés et les troupes envoyées par les autorités causent des dizaines de victimes, et les grévistes parviennent même à se rendre maîtres de Lyon, avant que de nouvelles troupes dépêchées par le roi n'en reprennent le contrôle (sans grande effusion de sang et en procédant uniquement à des arrestations), conduisant à un bilan mitigé de la révolte. Une deuxième insurrection éclate ensuite en 1834, dans un contexte économique pourtant largement plus favorable que celui de 1831, mais qui incite les patrons à chercher à diminuer les salaires des ouvriers. Se sentant également menacés par des lois en discussion au Parlement qu'ils jugent susceptibles de nuire à leur liberté d'association, les canuts se soulèvent à nouveau : des barricades sont érigées et des affrontements entre l'armée et les insurgés éclatent, ouvrant ce qui sera plus tard appelé la Sanglante semaine. Au cours de cette dernière, une violente répression conduite sous les consignes d'Adolphe Thiers fera des dizaines de victimes parmi les canuts et leurs familles. Bien que n'ayant pas remporté de grand succès, les révoltes des canuts sont considérées par les historiens (dont Fernand Rude) comme ayant inspiré ou influencé d'autres mouvements sociaux (dont le catholicisme social) ou politiques (comme la Commune), et plus généralement comme ayant largement contribué à la naissance du syndicalisme, y compris via des figures lyonnaises comme Marie-Louise Rochebillard.
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Plaque en hommage à : Florentin Brigaud
Type : Lieu de résidence
Adresse : 6 rue Vavin, 75006 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Florentin BRIGAUD, 1886-1958, "Sculpteur Animalier", Né à Bragny en Charolais Bourgogne, Mort à Sainte Maxime s/Mer Var, a vécu pendant 40 ans dans cette maison de 1918 à 1958
Quelques précisions : Florentin Brigaud (1886-1958) est un sculpteur français. Travaillant d'abord comme ingénieur, il devient, à la fin de la première moitié du XXème siècle, un sculpteur animalier reconnu, trouvant ses modèles dans les collections naturalistes du Jardin des Plantes de Paris.
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Plaque en hommage à : Manès Sperber
Type : Lieu de résidence
Adresse : 83 rue Notre-Dame des Champs, 75006 Paris, France
Date de pose : 10 juin 1996 [source]
Texte : Ici a vécu de 1972 à sa mort le romancier et essayiste Manès Sperber, 1905-1984
Quelques précisions : Manès Sperber (1905-1984) est un écrivain français d'origine autrichienne. Il s'intéresse d'abord de près à la psychologie et exprime des convictions communistes, qui lui vaudront une arrestation lors de la montée du nazisme en Allemagne. Il s'installe ensuite à Paris mais, très marqué par les purges staliniennes, il rompt ses liens avec les organisations communistes et publie des travaux sur le totalitarisme, publiant en 1939 une Analyse de la tyrannie. Il survit à la Seconde Guerre mondiale en s'exilant temporairement en Suisse et, après la Libération, publie son œuvre la plus connue, la trilogie romanesque Et le buisson devint cendre. Dans les années 1970-1980, il reçoit plusieurs prix littéraires, dont le prix de la Ville de Vienne de littérature et le prix de la paix des libraires allemands. Un prix littéraire autrichien portant son nom est créé en 1985.
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Plaque en hommage à : Jacques Treffel
Type : Lieu de résidence
Adresse : 18 rue de Bourgogne, 75007 Paris, France
Date de pose : Entre 2012 et 2014 [Street View]
Texte : L'inspecteur général Jacques TREFFEL, C., GO., C. (1922-2008), Correspondant de l'Institut de France, Directeur de la Prospective, Doyen d'inspection générale au ministère de l'Education nationale, Président (1973-2008) de l'Association des Membres de l'Ordre des Palmes Académiques (AMOPA) habita cet immeuble de 1970 à 2008. En hommage à son admirable humanisme et à la noblesse passionnée de ses multiples actions en faveur de ses concitoyens, de la jeunesse en particulier
Quelques précisions : Jacques Treffel (1922-2008) est un haut fonctionnaire français. Travaillant d'abord comme enseignant, il rejoint l'inspection académique et contribue à la mise en place de nouvelles méthodes prenant en compte la personnalité et les rythmes biologiques des élèves. Il grimpe les échelons de l'Inspection académique générale et rejoint en 1979 le ministère de l’Éducation nationale, travaillant à l'intégration de l'informatique dans le système éducatif. Jusqu'à sa mort, il est également président de l'Association des membres de l'Ordre des Palmes académiques, œuvrant pour la diffusion de la littérature française à l'international. Le prix Jacques-Treffel de l'Ordre des Palmes académiques est créé en 2010 en son honneur.
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Plaque en hommage à : Beauford Delaney
Type : Commémoration
Adresse : Hôtel Le M, 20bis rue de la Gaîté, 75014 Paris, France
Date de pose : 24 juin 2015 [source]
Texte : Beauford DELANEY, portraitiste et peintre expressionniste abstrait, né à Knoxville, Tennessee, USA, a fréquenté le restaurant Les Mille Colonnes à cette adresse dans les années 1950-1970.
Quelques précisions : Beauford Delaney (1901-1979) est un peintre américain. Né dans le Tennessee, un état où les préjugés racistes sont alors encore très présents, il parvient toutefois à quitter sa région natale pour étudier la peinture et commence à exposer ses propres œuvres dans les années 1930, période durant laquelle il doit également composer avec les préjugés envers la communauté homosexuelle. Il se fait particulièrement connaître pour ses portraits et, à partir des années 1950, voyage dans de nombreux pays d'Europe, et séjourne longtemps à Paris. Son style évolue fréquemment, influencé par l'expressionnisme et l'art figuratif. Il meurt des suites d'une maladie dégénérative, et ses œuvres restent quelques années dans l'oubli avant d'être redécouvertes ; elles sont aujourd'hui exposées dans plusieurs musées américains. Une autre plaque commémorative en son honneur peut être trouvée non loin, rue d'Odessa (15ème arrondissement), où il vécut également.
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Plaque en hommage à : Gaspard Monge, Alphonse Daudet, Marcel Proust et Jacques Bainville
Type : Lieu de décès, Lieu de résidence
Adresse : 31 rue de Bellechasse, 75007 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Édifié à l'emplacement d'une maison où mourut Gaspard Monge, cet immeuble fut habité, de 1885 à 1897, par Alphonse Daudet et son épouse. Veuve, elle y tint salon et y reçut Marcel Proust. Il écrit, parlant des demeures qu'il aima, "Je n'en sais pas d'aussi pleine de passé, de pensée, d'aussi pieusement consacrée par le souvenir que le 31 rue de Bellechasse." Dans cette maison est mort, en 1936, l'historien Jacques Bainville
Quelques précisions : Quatre personnalités françaises historiques sont mentionnées sur cette plaque commémorative. Elle est située à côté d'une autre honorant le médecin Jean-Antoine Villemin, qui vécut également au même endroit.
Gaspard Monge (1746-1818) est un mathématicien français. Montrant très tôt de grandes prédispositions pour les mathématiques, en particulier la géométrie, lors de ses études à Paris et à Lyon, il conduit de nombreux travaux sur la géométrie différentielle, qui lui valent de rejoindre l'Académie des sciences en 1780. Entré au service de l'administration comme examinateur des gardes-marine, il est nommé ministre de la Marine en 1792. Favorables aux idéaux révolutionnaires, il aide à structurer l'enseignement supérieur, aidant notamment à la fondation de l’École polytechnique. Il prend également part à des missions scientifiques lors des campagnes napoléoniennes en Italie et en Égypte. Il meurt affaibli par plusieurs attaques d'apoplexie. Ses cendres sont transférées au Panthéon en 1989. Une autre plaque commémorative en son honneur peut être trouvée à Beaune (sa ville natale).
Alphonse Daudet (1840-1897) est un écrivain français, principalement connu pour ses Lettres de mon moulin (1869). Monté à Paris, il mène une vie quelque peu dissolue, contractant une syphilis qui l'affaiblira pour le restant de sa vie. Il accède à la notoriété dans les années 1860 avec une pièce de théâtre, La Dernière Idole, et reçoit par ailleurs en 1875 le prix Jouy de l'Académie française pour Fromont jeune et Risler aîné. Son œuvre le range dans la catégorie des auteurs provençaux, bien qu'il ait longtemps vécu à Paris et à Lyon. Son héritage est par ailleurs quelque peu miné par ses convictions antisémites. Une autre plaque commémorative en son honneur peut être trouvée à Paris, rue de l'Université.
Marcel Proust (1871-1922) est un écrivain français, dont l’œuvre la plus connue parmi l'ensemble de toutes ses réalisation est la fresque littéraire A la recherche du temps perdu. Ses récits mettent en scène des personnages très divers, et aborde des thèmes comme l'amour, la jalousie, l'échec, l'homosexualité, dépeignant des scènes contemporaines avec un haut degré de précision et de réalisme (son style se caractérise par la rédaction de phrases très longues et de descriptions extrêmement détaillées). Mort des suites d'une bronchite, il est considéré comme l'un des plus grands écrivains français de l'histoire. Son nom est aujourd'hui passé dans la langue française courante via l'expression "madeleine de Proust". D'autres plaques commémoratives en son honneur peuvent être trouvées en France, par exemple à Paris et à Orléans.
Jacques Bainville (1879-1936) est un journaliste et historien français. Bien qu'issu d'une famille républicaine, il manifeste des convictions royalistes (il vante notamment la monarchie française dans son Histoire de France, publiée en 1924) et nationalistes qui en font une figure majeure de l'Action française, et s'oppose avec virulence à la montée en puissance de l'Allemagne (il consacre à cette dernière plusieurs de ses travaux). Il est nommé à l'Académie française en 1935, peu de temps avant sa mort des suites d'un ulcère. Lors de ses funérailles, ses partisans agressent Léon Blum. Il reste aujourd'hui une figure intellectuelle fréquemment convoquée par l'extrême-droite. Une place de Paris porte son nom.
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