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poupao-wong · 7 months
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A little break during an activist weekend, November 2023, Paris
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poupao-wong · 7 months
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Quince harvest (Saint-Cyr, France, October 2023)
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poupao-wong · 9 months
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About last summer (Biot, France, August 2023)
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poupao-wong · 9 months
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About last summer (Biot, France, August 2023)
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poupao-wong · 3 years
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Early winter morning in Biot, Alpes Maritimes
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poupao-wong · 4 years
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Little discovery in the hillls near my village. I was very surprised to find a pond in the garrigue scrubland.
November 2020, Biot (Alpes-Maritime/French Riviera)
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poupao-wong · 4 years
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Pomegranate & Thyme in my uncle's garden
Alpes Maritimes, South of France November 2020 (quarantine...)
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poupao-wong · 4 years
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There is a lot of talking about literature these days, with quarantine here in France and the subsequent closure of “non-essential’ services. Many voices emerged to expose the inconsistency of the government that chose to close down libraries while superstores and Amazon are thriving. But debates are full of grand phrases such as “I can’t breathe without books” and my interest promptly declined. I kinda agree with those who point out the classist dimension of this national outrage. Who really can afford books? Who has the luxury to place books as his/her main concern in a time of crisis? Should library employees be subjected to sanitary risks in the name of Art? It’s hard not to feel vain and question our choices these days.
All this debate made me realize how estranged I have felt from literature. For a while now I stopped thinking about it. And even though I studied it, felt my heart racing listening to my Irish Troubles literature teacher reciting poetry and even belonged to a literary society as well as book club at university, I have started scorning the conversations that lean toward the subject. Maybe I feel like I have nothing to do with this world anymore. As French literature delves deeper into scandals, conservatism and a refusal to make amends, I find it to belong to the past. I understand if people rather put money on a Netflix account and actually feel some unease with friends who despise it.
And then, as I was bored during a six-hours train journey, having lost my earphones and thus unable to catch up with the latest show I’m binging, I stumbled upon the words of Caleb Femi who was interviewed by The Statesman. And because it came from someone with a dark skin and political clothes, someone with whom I could, somehow, identify, I let my thoughts drifting to those days literature still held a special place in my heart. I realized that I had missed it, or maybe I miss the girl who had such a deep, beating introspective life. I remember the old bookstore I went to after class in Dublin, the old one near the Italian coffee shop and a street away from the pad Thai restaurant, where we bought War poetry, Edna O’Brien’s Girls whose characters lived in my street, Paul Muldoon, Ta Nehisi-Coates, Liffey Swim, a bright pink planner edited by a very serious poetry house. It was warm inside, it smelled like wood, smelled like the American coffee I was usually still holding, letting the lukewarm liquid dripping on the carpet. English bookstores have this great quality that they also sell many colorful and unnecessary items beside books such as bags, board games, mugs, chocolate, dinosaurs figurines. In Salem, MA, bookstores held a large array of fanzines, stickers, BLM merch. A time when somehow we had little money, cramped apartments but much space at University. We could be oblivious of the outside world because as much as our bedrooms were cold and our street littered, there was always a warm couch, free food somewhere, a kettle in the art building, chocolate biscuits in the chapel, half-priced muffins at 11pm in the nearby Tesco. I am trying not to romanticize it, but you know.
I remember the winter afternoons spent in Shakespeare and co, tired and gazing at the void, sprawled on the velvet cushion, our feet touching in the cramped bookstore. Aicha who spent an early morning napping on the couch. An evening on that same couch listening to a tourist gently playing on the old piano. We never spent much money there, or not as much as those days abroad. Life in Paris was already harder than the previous year in Ireland. We just passed the time surrounded by old wooden walls in a ramshackle building.
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poupao-wong · 4 years
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Autumn in Alsace, France. End of the day...
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poupao-wong · 4 years
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September in Alsace, France.
The orchard at my friends house. Their family has been living there for four generations!
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poupao-wong · 4 years
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September 2020 in Alsace, France
Last rays of sun after a big day walking in the countryside and wading in the nearby river. My friends’ wedding was canceled due to coronavirus and we were making a little movie to inform the guest of the new party !
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poupao-wong · 4 years
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Premier été sans vacances puisque je n’ai pas obtenu de congés. Liste non exhaustive de mes activités mi-plannifiées mi-fantasmées mais avec un peu de chance certaines seront quand même réalisables
-baignade en rivière. baignade dans le Loup. baignade en Bretagne.
-randonnée jusqu’à Gourdon, bivouac et baignade dans le Loup sur le chemin. Achat de miel de Provence de grand-père une fois en haut et plusieurs litres d’huile d’olive d’Opio en rentrant.
-manger des palets bretons dans un café-librairie, puis aller voir l’orage sur la mer puis boire trop de bière au café du port
-prendre mon vélo et rouler jusqu’à Saint-Mihel en passant par la Madine ou par l’étang un peu plus haut pour la fête du poisson. Boire un café lyophilié au prix aléatoire (j’ai le prix parisien visiblement) et des fraises tagada rassies sous le sanglier empaillé.
-randonner toute la journée à Argentière dans les Alpes embrumées et manger une raclette en rentrant. Dormir dans la chambre aux murs en bois et discuter dans le noir avant de s’endormir. Réaliser le défi de se baigner dans l’Arve.
-acheter une pizza au feu de bois chez Francis et la manger le soir sur la plage
-baignade à Pourtalès, probablement fait d’ici ce soir on verra
-rejoindre la cousinade pour véloter et bivouaquer le long du canal du midi, probablement quelques disputes à intervalles réguliers
-faire un loup-garou le soir au châlet et finir la soirée véxée comme un pou
-nager dans la piscine olympique avec vue sur le glacier, prendre un méga-coup de soleil, avoir des regrets
-fêter la Saint-Julien en se baffrant de pissaladière et de coca-cola derrière la chapelle, conserver un peu de diginité pour les photos
-aller dire bonjour aux chevaux
-donner du fromage à Lili pour qu’elle m’aime (triste je sais)
-apprivoiser le petit hérisson qui est venu s’asseoir à côté de moi hier avant de prendre peur et de courir se cacher dans les framboisiers
-retrouver une certaine île bretonne et y passer la nuit sous les étoiles
-faire de la pêche à pied l’après-midi et une boum le soir
-apprendre à faire du bateau à voile en itinérance
-randonner jusqu’à un lac de montagne, arriver transie de froid, laisser tomber le bivouac pour dormir dans un dortoir de 40 au refuge pour cause d’hypotermie, partager l’évier avec un jeune garçon qui eviscère son poisson pendant qu’on se lave les dents, quand même plonger dans le lac au matin parce que yolo
-faire la vaisselle à plusieurs en chantant Cherry Bomb
Update: quelques notes sur cet été. L’Arve est en fait un cours d’eau assez dangereux. La piscine était fermée. La raclette était toujours aussi bonne, le Génépi était de trop. Transpirer son alcool dans une rando peut être une solution. Nager en Ile-de-France est toujours une bonne idée. Nager dans un lac des Vosges plein de bactéries peut-être un peu moins, oh well. La gastronomie des Vosges c’est autre chose. C’était un bel été à fruit. Les parfums du glacier changent tous les ans, adieu rhubarbe, bonjour abricot. Un coffee shop spécial mangue a ouvert dans mon endroit préféré, c’est encore plus mon endroit préféré.
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poupao-wong · 4 years
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Derrière chez nous il y a une forêt. Une toute petite forêt, un sous-bois à peine, on y pénètre par le pont qui se trouve derrière le camping municipal. J’y pense pas mal en ce moment, enfin comme tout le monde, tu sais pourquoi, je vais pas revenir là-dessus. 
Hier matin encore quand je me suis réveillée je pensais à la forêt.
Chez les colons la forêt incarnait l’espace sans lois où seuls s'aventuraient les trafiquants, les marginaux, c’était le territoire des premières nations, l’espace liminaire entre le rivage et la ville où une femme arborant un A flamboyant brodé sur la poitrine et un petit enfant dans les bras était exilée, l’immensité sombre où le diable recrutait les puritains égarés le soir de Sabbat. La lisière c’était le seuil au-delà duquel la civilisation est happée par le gouffre. 
Pour moi la forêt c’était surtout les vacances. Souvent avant de dormir je pense à quand j’étais petite et que j’étais dehors. Les petites filles dans la rivière, la trace des sangliers, les médaillons en argent perdus par des gens d’un autre temps qu’on retrouve rouillés sous le lierre. Malgré ce qu’on pourrait croire, la Babayaga elle, était dans le grenier de ma nourrice polonaise ou dans un placard rue Mouffetard. 
Une seule fois dans la forêt on avait eu peur. C’est pas tous les jours qu’une bande de gamins en uniforme scout tombe sur des pieux, des barbelés et des trous d’obus. Mais ça c’est parce que ma région n’a pas encore enlevé toutes les reliques de la Première Guerre Mondiale. On a enjambé les quadrillages horizontaux de barbelés avec notre marmite cabossée et 10 kilos de pommes dans les bras et on est vite passés à autre chose.
C’est pas vrai il paraît. Cette enfance proche de la nature je veux dire. Si on écoute les souvenirs de nos mères, on passait nos journées enfermés à l’intérieur à regarder les dessins animés, Les Malheurs de Sophie, Olive et Tom et puis plus tard toutes les saisons de Naruto avec la connection AOL qui plante.
Toujours est-il que je suis sortie de la forêt, et elle aussi est sortie de ma tête, elle est devenue étrangère, j’ai grandi et si j’y retourne parfois c’est sur les chemins tracés de randonnée.
Et pourtant c’est quand je suis devenue adulte et que j’ai fini par trouver un travail dans ma région d’enfance, quand ce qu’on pouvait attendre de la vie a finalement commencé à s’imbriquer comme une ligne droite que je me suis remise à penser à la forêt. Dans le bus qui m'emmenait au travail, quand le travail existait encore, tu sais de quoi parle, je suis retombée nez à nez avec elle. 
Le bus régional qui relie ma maison à mon travail passe par les abords voire en plein milieu de la forêt. J'ai une heure de route dans un paysage d’hiver où la forme compliquée des arbres s’efface dans la brume. Une heure de répit dans un environnement encore flou qu’on observe un peu endormis à travers les vitres embuées du matin et qu’on devine à peine dans les ombres du soir. C’est assez rare dans ma région de ne pas savoir conduire, c’est un bus presque vide qui avance sur la petite route défoncée. Retraités en goguette, convocation au tribunal, odeur de tabac froid, sourcier amateur, rendez-vous Pôle Emploi, lycéennes, étudiants de l’IUT du coin, j’aime bien notre faune clairsemée qui se réveille doucement dans les tous premiers rayons du soleil d’hiver.
Ce paysage qu’on traverse chaque jour n’a pas toujours été vide. Il y a quelques dizaines d’années quand la région était à la pointe de l'industrialisation, c’est toute la population ouvrière qui arpentait le paysage d’hiver, j’ai entendu tout ça dans les souvenirs de ma mamie. Mais j’écoutais à peine. Et maintenant chaque matin surgit devant moi cette forêt fantôme où se dressent les squelettes noirs des usines rouillées, la peinture des anciens cafés qui s’efface, les ruines de la salle de bal où nos grands-parents allaient danser. On ne s’arrête plus, le bus file vers un autre vie, l’autre monde est oublié maintenant, mangé par les herbes folles, sous terre, cassé, doigts raidis d'arthrite, dos bousillé, AVC à peine le travail terminé, un an en fauteuil puis bam nouvel AVC et c’est tous les anciens collègues de l’usine, enfin ceux encore vivants, qui se retrouvent à manger des gâteaux à la crème de beurre et du café au lait après la messe. Le maire a dit, arrêtez de parler de la région comme ça, on ne sortira jamais de notre image arriérée. Pourtant c’est magnifique les chardons à côté de l'hôpital, les ruines, les seringues dans la poubelle, 500 grammes d’herbe dans un sac à dos Eastpack, l’hiver, la neige, les châteaux sous la pluie, un connard qui vend des acides en serrant l’épaule de cette fille aux longs cheveux lisses, tout ça c’est douloureux et c’est triste mais je me répète c’est si beau que tous les matins les souvenirs brûlent dans ma poitrine. La prochaine fois que je rentrerai du travail je sortirai du bus, j'enjamberai le fossé qui sépare la route de la forêt et j’irai me noyer dans l’eau boueuse du ruisseau qui continue à couler malgré les années.
La forêt est interdite en ce moment, peut-être pour plusieurs mois encore. Je ne vais plus au travail, impossible de savoir quand je pourrais y retourner mais je me sens apaisée, la seule image de cette vie à laquelle je pense encore vaguement c’est le chemin du bus, à sa forêt morte et son ruisseau plein de boue. Ça ne me manque pas cela dit, les perspectives d’avenir toutes droites qui avaient fini par se tracer sans que j’ai vraiment un mot à en dire, comme ça arrive souvent je pense, se sont effondrées. Ce qu’il en reste est en suspens, pendant un temps je n’ai plus ressenti ce besoin d’étrangeté. A la maison les jours passent lentement mais la vie est plutôt tranquille. 
Et puis finalement hier soir, il faisait chaud comme un soir d’été, mon cerveau pulsait, j’étais dans mon lit à cause du premier jours des règles. Après avoir vomis de douleur dans l’évier j’avais fini par m’allonger, toute transpirante et glacée. Les crampes irradiaient dans ma nuque, dans mon dos, dans mes reins, dans mes jambes. J’ai passé la journée à serrer mes draps contre mon ventre, à m’endormir puis à me réveiller brutalement, nauséeuse et prise de vertige. Les heures sont passées comme ça et puis le jour a fini par se coucher, les lampes électriques n’étaient pas encore allumées, c'était le moment où la lumière est plus chaude et ma chambre toute dorée. 
Alors brusquement je me suis levée, j’ai dévalé les vieux escaliers en bois, j’ai tiré de toutes mes forces la porte de l’immeuble et je me suis mise à courir. J’ai couru sur le goudron encore tiède, mes poumons et ma gorge se sont aussitôt mis à brûler. J’ai oublié les voitures de police qui patrouillent dehors, j’ai oublié le voisin qui les a déjà appelé deux fois, j’ai oublié les gars sur le trottoir qui se sont fait embarquer et j’ai continué à courir. Je suis passée derrière les barrières des travaux, j’ai longé la voie ferrée, je suis passée sous le tunnel où il y a écrit “ACAB” et “Gilets Noirs”, j’avais le cerveau qui partait en vrille et enfin de l’air frais sur mon visage trempé. 
J’ai atteint la rivière à l’heure où les chauve-souris sortent. On les distingue à peine tant leur vol est rapide mais on peut bien voir leurs ailes quand elles passent sous un réverbère. Plusieurs voitures sont stationnées dans l’ombre. Dans la pénombre rougit la cendre d’une cigarette qui se consume, quelques silhouettes remuent derrière les vitres relevées. Le soleil est sur le point de se coucher, le ciel est violet, la rivière reflète des couleurs toutes chaudes on a envie de se pencher et de l’avaler toute entière, un héron glisse et fends d’un trait net l’eau lumineuse. Je reprends ma course et je finis par déboucher sur le petit pont en bois derrière le camping. De l’autre côté de l’eau, le gouffre béant. 
Dans la forêt où j’ai pénétré les ombres grandissent mais toutes les petites plantes luisent encore des dernières lueurs du jour. Aïl des ours, feuilles détrempées, sève dégoulinante. Je me suis enfoncée sur le chemin de terre entre la rivière et un petit ruisseau, là où la terre est si humide que des milliers de petites feuilles rondes tapissent le sol. C’est joli de loin on dirait un tapis tout doux, ça l’est moins de près quand on peut distinguer les feuilles les unes des autres. La forêt est toute calme parce qu’on a plus le droit d’être ici désormais. Petite je n’aurais pas eu le droit d’y aller la nuit et quand tu es grande si il t’arrive quelque chose ce sera quand même de ta faute. Mais c’est la fin du monde et la lumière est encore belle. J’avance sur le chemin, vers les feuillages les plus touffus et les plus doux, décevants quand on les atteint, ceux plus loin sont peut-être plus beaux, c’est le piège des glycines comme dans les nouveaux contes de fées de la Comtesse de Ségur. Comme dans le conte un personnages apparaît sur le bord du chemin. Un homme tout flambant de vêtements de sport fluorescents est planté là, il s’étire au milieux des baselles. C’est le diable en sneakers Nike qui se prépare pour Sabbat. Il me regarde en coin, la forêt bruisse doucement, je passe devant lui en retenant mon souffle. Comme je baisse la tête j'aperçois cet énorme S qui brûle encore sur ma poitrine, SLUT ça pourrait dire, mais le diable secoue la tête, le langage n’a pas toujours de sens. J’avance sur le chemin, il ne me suit pas. La forêt débouche sur un champs que je ne connais pas. Tout dégagé, il est encore illuminé d’une soleil surréel. A droite du champs, les poutres d’une maison calcinée se détachent dans l'obscurité car le charbon est si lisse qu’il reflète des rayons du soir. Au milieu du champs le ruisseau poursuit sa course. C’est le même fil d’eau sale que j’ai regardé tous les matins dans le bus, malgré la chaleur il a l’air d’être restée dans sa boue de l’hiver. L’eau noire remplit mes poumons mais la brûlure sur ma poitrine s’estompe. Au bord il y a cette petite fille que j’ai connu à la maternelle. Celle qui vivait dans un cirque et qui était restée un mois. A l’époque elle était habillée en rose et ses cheveux blond, tous fins, étaient retenus par des barrettes en plastique de toutes les couleurs. Au bord du ruisseau elle a grandi, dans le soir bleu ses cheveux font comme un halo doré qui illumine la nuit tombée, ses bras et ses seins sont rougis par l’onde glacée. C’est la sirène du ruisseau boueux où je me suis noyée. Ma Loreleï est blonde et verte et sur le rivage où elle m’a tiré j’embrasse ses lèvres gelées.
Texte écrit en mai 2020 pour Blizzard Bizarre
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poupao-wong · 4 years
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Spring poem for lonely bitches
Ce matin j’ai entendu les oiseaux pourtant ma chambre du moment donne sur un boulevard en béton. J’ai lu sur internet que c’était le premier jour du printemps du coup j’ai voulu fumer une cigarette sur le balcon qui reçoit la lumière le matin puis j’ai changé d’idée parce que j’avais les mains glaçées. On est revenu à la période MSN messenger, crush sur Cloud Strife, histoires d’amour en RPG, regarder si cette personne est connectée même si ça change rien et puis de toutes manières il y a bien d’autres choses à faire mais j’aime bien ma cuisine avec des filles qui se baladent en slip et casquette, des gens qui parlent doucement ou posent des questions embarrassantes. On peut courir à côté des jardins partagés mais pas rentrer dedans alors on fait des allers retours entre ça et les rails du train. Il y a quand même des vieux hommes avec un masque et une bêche ou un sceau qui veulent parler de loin et des mecs en claquettes-chaussettes qui fument sur une table de pique-nique. Je les aime trop je les aimais déjà avant mais là j’ai mon coeur qui palpite. J’ai pris en photo des ragondins, des parents canards avec leur bébé canard (que un? qu’est-ce qu’il s’est passé?), des hérons, des chats et j’ai vu plusieurs pigeons, un rat et une petite souris des champs immobiles sur les pavés. Sur Tumblr j’ai aussi vu ce titre Spring is for lonely bitches et c’était bien drôle, c’est comme ce mec sur Tinder dans le temps qui parlait de Tangerine Dream et qui posait devant un tag “I love sluts”, j’étais bien d’accord, c’est le printemps et moi aussi I love sluts.
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poupao-wong · 4 years
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Life slows down as we enter a state of haze and maybe I will curl up in a corner and stare at the days that pass. I found a beautiful spot behind the old hospital where the river splits in two. It was the evening on the Bruche like the name of a music I like. On a tiny island, all dark against the low sun, a window shone through the foliage, a warm light just as if winter was still there. On the other side, a blooming tree white like snow captured all the dusty evening light and illuminated the island like a cold fire. I always want to jump in cold streams of water, I would have this time too, reached the little house or the almond tree where we would settle for good. I am still half asleep and I think of bathing in the Loup where the water is so cold and clear that you can see all the little pebbles deep under your feet. I think of Ocean Vuong in the stream, on a hot summer night, letting his boyfriend gently washing his sore body after sex in a house full of dead moths. Biking on a dusty road near a tobacco field. Waiting for the bus in the pouring rain with girls who have very long and shiny hair. The smell of damp sheets after a rainy day in the old house. It is 5am and why is the street burning and so many voices coming from outside.
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poupao-wong · 4 years
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Clare
Do you remember when we walked to the Lough? It was a time when we had so many dogs with us in the stone house. The path we followed led to the sea and yet I think of those barren houses overlooking the Lough. On this side people said, nothing could grow or last, for it was the fairies or an ancient magic buried in the wetland we could feel in the breeze. The concrete houses without a roof and with holes for windows seemed to say yes all this is true. Walking further, life took over again. One owner had carefully applied, one by one, a mantel of polished seashells around her wooden door. We didn’t see her, only guessed through all the little hanging shells swaying with the wind. I wanted to be a woman like her who would own an old house and make it mine. At the time I didn’t think it could have been anyone but a woman. I think of the time we walked to the Lough because it was easy back then or it felt natural to bike to the sea, find a salty pool of water and lay in the sun with the wind in our ears. A time when we listened to stories about magic and women bleeding on the grass, saw a fairy mound, a still grey lake where the trees drowned and a bit further in the forest, among the leaves, a deep puddle from which abyss shone a bright bluish light. Sometimes it’s hard to reconcile those memories with now, as if it happened to someone else and I struggle to believe the girls so free were in fact really us.
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poupao-wong · 4 years
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The Chasers - Katie Bell, Angelina Johnson & Alicia Spinnet
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