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#Ésotérisme expérimental
shalomelohim · 1 year
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Sciences nazies - La race, le sol et le sang | ARTE (Bande-annonce) 
Documentaire complet YouTube (et sur le site Arte) de David Korn-Brzoza (France, 2017, 1h38mn) - disponible jusqu’au 6 mai 2023 (Version en allemand sur Artede)
Notes : Très bon documentaire quoique glaçant.
Il est à noter les parallèles entre les années 30 et notre époque. Hitler n’était pas une erreur ou le coup du hasard, son parti a été financé, sa candidature appuyée. Une société fragilisée par une crise économique permet de faire émerger des tendances extrémistes comme c’est le cas actuellement. La démocratie se décompose progressivement depuis plusieurs années jusqu’à ce que le terrain soit favorable à une prise de pouvoir autoritaire.
Il est question de Famine, de Guerre, de Peste : fléaux décrits dans la Bible que Dieu utilise pour châtier le monde afin que, dans la détresse, il crie à Lui pour être délivré.
De nos jours, le transhumanisme fait resurgir la notion de “sur-homme” et de “sous-homme”. L’eugénisme qui permet de penser qu’une catégorie de personnes n’a plus le droit d’exister et doit être éliminée peut ainsi se déployer. A mettre en rapport avec la loi récente sur “l’aide active à mourir” et ce qui s’est passé durant le Covid bien-sûr (sans oublier le personnel “suspendu” qui sans aide ou reconversion vit une totale exclusion sociale).
Le début du documentaire explique comment un homme politique inconnu et élu modestement prend le pouvoir à un moment stratégique en tant que “Sauveur”.
Falsification et réécriture de l’histoire, corruption, professions clés qui participent activement, mises en scène, propagande, manipulation, ésotérisme, mythologie, science et médecine sont utilisés dans la méthodologie du processus qui n’a plus aucune limite.
Très peu de responsables nazis ont été jugés et condamnés, la dénazification ayant été un échec puisque la majorité a bénéficié d’aide de personnes hauts placées.
Tous les nazis ont été reclassés et ont contribué à la reconstruction de l’Allemagne.
(Livre en téléchargement gratuit : “Les racines nazies de l’Union Européenne de Bruxelles” par Paul Anthony Taylor, Aleksandra Niedzwiecki, Matthias Rath et August Kowalczyk)
Voici les propos du Docteur Yves Ternon, Médecin et Historien en conclusion du documentaire : “Ces hommes étaient totalement pervertis par le national-socialisme. Qu’on ne les prenne pas pour des fous, pour des monstres, mais que l’on comprenne que quand une idéologie s’installe avec tout l’aura qui pouvait y avoir autour du Führer, tout le monde est en danger. Ce qui s’est passé en Allemagne peut se produire n’importe où, dans n’importe quelles conditions, dans la mesure où le processus idéologique se développe.” 
Rappelons que ce qui va se passer dans les mois et les années à venir sera bien pire que ce qui a été fait durant la seconde guerre mondiale.
Tout est un éternel recommencement dans un monde qui rejette le Dieu d’Israël :
“ Toutes choses sont en travail au delà de ce qu'on peut dire ; l'oeil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre. Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. S'il est une chose dont on dise : Vois ceci, c'est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. ” (Ecclésiaste 1:8-11)
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Synopsis : Comment la science allemande s'est massivement ralliée au nazisme, légitimant ses crimes et y participant. 
Une page en partie méconnue de l'histoire du IIIe Reich. 
Si la médecine nazie et ses expérimentations monstrueuses ont été partiellement jugées à Nuremberg (la plupart des coupables étaient en fuite), le rôle assigné dès 1933 par Heinrich Himmler, le maître de la SS, à l'ensemble de la communauté scientifique allemande est moins connu. 
Obsédé par le désir de prouver la supériorité de la race germanique, le futur maître d'œuvre de la "solution finale" crée en 1935 l'Ahnenerbe (littéralement "héritage ancestral"), institut scientifique doté de moyens colossaux pour effectuer chantiers de fouilles et expéditions à travers le monde. 
Si l'archéologie – dont 80 % des représentants adhèrent au parti national-socialiste – et l'anthropologie sont en première ligne, toutes les disciplines vont travailler avec ardeur à la tâche qui leur est assignée : légitimer l’entreprise d’épuration raciale, de germanisation des territoires et de domination idéologique du régime. 
Beaucoup de chercheurs, membres de la SS, vont aussi participer directement aux crimes de masse du nazisme, soit au sein des commandos d'extermination sur le front de l'Est, soit en se livrant à des expériences barbares sur des humains, ou encore en organisant le pillage à grande échelle des territoires conquis. 
Objectifs délirants L'histoire de cette "science de combat", et la manière dont elle s'organise pour se plier aux objectifs délirants fixés par Himmler puis, après la guerre, pour échapper largement à la dénazification superficielle menée par les Alliés, est retracée par David Korn-Brzoza à partir d'archives en partie inédites et de témoignages de nombre d'historiens ayant contribué à mettre ces faits dans la lumière. 
Son film revient ainsi sur les élucubrations de Himmler, persuadé qu'en cherchant bien la science pourrait montrer que les Germains ont inventé tous les acquis de la civilisation. Il rappelle aussi comment, au camp de concentration Natzweiler-Struthof, choisi pour sa proximité avec la Reichuniversität de Strasbourg, l'anatomiste August Hirt a fait exécuter 86 déportés sélectionnés à Auschwitz pour constituer une collection de "squelettes juifs". 
Un épisode atroce et méconnu dans la longue liste des horreurs commises jusqu'aux dernières heures de la guerre au nom de la "science" nazie. 
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guyboulianne · 3 years
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« Conspiration : entre l’ombre et la lumière » — Comme pour la première fois, André Fontaine sera transformé en homme invisible ...
« Conspiration : entre l’ombre et la lumière » — Comme pour la première fois, André Fontaine sera transformé en homme invisible …
Ce matin, j’ai reçu un courriel du journaliste indépendant Marc Huber me faisant part qu’il vient de publier un  article sur le site internet Vigile Québec, intitulé « Nous finançons la haine, le mépris, la division et la refonte de notre histoire. C’est le nerf des propagandes des régimes totalitaires. » Ce dernier a inclus dans son excellent article un très long passage concernant André…
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lefeusacre-editions · 7 years
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MATKORMANO | LORRAINE OCCULTE — ENTRETIEN AVEC JULIEN LOUVET & FABIEN RENNET
C’est un fait divers quasiment oublié de tous. Qui se déroule au fin fond de la Lorraine vers la fin de la présidence Gaullienne. S’y croisent ésotérisme, charlatanisme et DS noires enlevant des enfants au milieu de la nuit. C’est une histoire qui fleure bon la France d’avant, le Nouveau Détective et l’occultisme. Une histoire du genre à faire écrire les exégètes. Du genre a produire de nouvelles légendes urbaines. Ou des films expérimentaux.
Matkormano est un court-métrage stupéfiant, à la croisée des genres les plus irréconciliables. Entre found footage, reportage télévisuel & cinéma expérimental, la matière documentaire dont il s’inspire est inouïe, et la manière dont ses deux réalisateurs la distordent est aussi déroutante que tétanisante.
Mais c’est aussi la manière dont le film est diffusé qui en fait une œuvre à part. Après avoir fait le tour de nombreux festivals en Europe (Festival International du Film de Rotterdam, MUFF, Côté Court | Paris, Festival Nova | Bruxelles), c’est aujourd’hui aux acheteurs de la bande originale du film — éditée en vinyle par Specific recordings — que les réalisateurs ont décidé d’offrir leur film en téléchargement.
Rencontre avec Julien Louvet & Fabien Rennet.
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Par quel biais avez-vous pris connaissance de l'affaire Maurice Gérard / Matkormano ? Est-ce un fait-divers connu dans votre région ?
Julien Louvet | Cette histoire m'a été révélée à la lecture d'un ouvrage de Gérard de Sède. Il évoque la disparition d'enfants dans l'un de ses nombreux ouvrages sur le mystère de Rennes-le-Château, qui ont fait son succès dans les années 60/70. Je me suis aperçu qu'en marge de sa littérature pseudo-ésotérique, il avait documenté ce fait-divers dès 1970, avant même la fin du procès dans ‘Magie à Marsal’, qui à ma connaissance est le seul ouvrage dédié à l'affaire si l'on exclut les ouvrages de Matkormano lui-même. Marsal étant à quelques kilomètres de chez nous, ce fut un prétexte à flânerie. 
A quel moment cette histoire a fait naître en vous un désir de film ?
Julien Louvet | Curieux d'histoire locale et attentifs au passé ésotérique de la région, nous nous sommes rendus à Marsal, petit village fortifié par Vauban, où vivent moins de deux cents âmes. C'est très beau, figé dans le temps et dans la brume. La maison du mage était là, identique aux photographies de 1968/1969. Stupéfaits, nous avons poussé la porte. Et immédiatement, nous avons compris que cette affaire n'avait rien de commun. Les fresques, les affaires... tout était là, dans une maison ouverte où aucune trace de dégradation n'était visible. La maison était probablement visitée, mais jamais profanée. 
Comment l’expliquez-vous ? Comment expliquer qu’un tel fait-divers soit quasiment tombé dans l’oubli, alors que le temps n’en a aucunement effacé les traces ?
Fabien Rennet | Le village a été très médiatisé entre 1969 et 1971 (quasiment un article par jour dans la presse locale, des journaux nationaux et internationaux qui ont traité l'affaire, etc.). Les Marsalais et la famille ont été harcelés par les journalistes, principalement pour comprendre pourquoi ils n'avaient rien vu. Peut-être par un sentiment de culpabilité, il est impossible de discuter de cette histoire avec les principaux intéressés encore en vie (le frère du mage, par exemple, qui habite toujours près de l'ashram). D'un autre côté, beaucoup en ont entendu parler par leurs parents ou grands-parents et les rumeurs vont bon train. La maison est régulièrement visitée : nous avons constaté lors de nos différentes visites que des objets étaient déplacés et des pièces fouillées, mais il n'y a aucune dégradation. C'est sûrement ces deuxième et troisième générations qui poussent la porte pour se faire peur. 
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Quand êtes-vous rentrés la première fois dans cette maison ? Combien de fois avez-vous dû vous y rendre pour les besoins du film ? 
Fabien Rennet | Nous sommes entrés la première fois à l'été 2012. Nous sommes ensuite revenus régulièrement, tous les six mois environ pendant trois ans, pour vérifier que la mairie ne l'avait pas condamnée (c'était notre plus grande crainte).
La Lorraine est présentée dans le film comme une terre fortement imprégnée d'ésotérisme. C'est quelque chose que j'ignorais complètement. Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? 
Julien Louvet | Il y a en Lorraine une véritable histoire ésotérique, depuis l'Antiquité. On sait par exemple que la colline de Sion (’La Colline inspirée’ de Maurice Barrès) était un lieu de rassemblements druidiques très important. C'est un carrefour migratoire et de ce fait, tout un ensemble de mythes se sont agrégés, confondus. On y trouve par exemple des temples à Mithra. Il y a eu une résistance populaire au catholicisme assez importante au Moyen-Age. De ce fait, le christianisme a réinvesti des traditions païennes, comme le culte à la vierge noire d'Avioth par exemple. Ce n'est pas rare. 
Fabien Rennet | Au cœur même du Pays du Saulnois, il est des mystères noyés dans le brouillard... Marsal est une citée saline. On y cultivait le sel il y a déjà six-mille ans. Nul ne sait pourquoi, mais c'était une production quasi industrielle. Les marais ont été asséchés sur des kilomètres. A quelques pas de là, vivait à la fin du XIXe siècle un personnage singulier et fort connu en son temps, poète baudelairien et auteur d'une extraordinaire anthologie du mal (Les ‘Essais de Sciences Maudites’) : Stanislas de Guaita (ami de lycée de Barrès et fondateur de l'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix). Il est évident qu'il fut l'un des inspirateurs de Matkormano au même titre que son environnement même.
Matkormano est un voyage à travers un fait-divers, mais aussi un voyage dans le temps : dans cette France gaulliste, avec ses petits villages de province, sa manière de traiter l’information et la façon dont les gens s’expriment, une période encore proche de nous dans le temps mais dont on a perdu le souvenir.
Fabien Rennet | En consultant les archives de la fin 68, on se rend compte à quel point les Français sont en manque de repères après "la chienlit". De Gaulle a annoncé une dévaluation du franc, l'ambiance générale est plutôt morose. Ce qui excite le plus les journalistes sont les faits-divers et, à l'opposé, les grandes "avancées du siècle" que sont la course à la Lune, la découverte du laser et les philosophies New Age. Le plus frappant est de lire la manière dont les journalistes traitent tous ces sujets : sans aucun rationalisme. Pour eux, la conquête spatiale va permettre de trouver des extra-terrestres et/ou Dieu et/ou le sens de la vie… et Matkormano fait parler des statues.
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Vous avez travaillé avec comme matière première des images d’archives, pour la plupart issues des télévisions française et luxembourgeoise, auxquelles vous avez rajouté des images que vous avez vous-mêmes tournées. Or, il est très difficile de les distinguer les unes des autres. 
Fabien Rennet | Il nous paraissait important de ne pas faire d'aller-retours entre passé et présent mais de placer plutôt le film dans une temporalité indéterminée, de brouiller les pistes quant à l'origine et la date des images. Comme point de repère, nous avons eu très tôt ‘Les Documents interdits’ de Jean-Teddy Philippe et ‘La Malédiction des plumes’ de Marc Thomas et nous voulions en faire une synthèse : non pas une fausse histoire mise en scène dans un faux-documentaire mais une histoire vraie tellement incroyable que sa véracité puisse poser question.  
Ce qui est vrai pour l’image est également vrai pour les voix. On entend la voix originale du mage au début du film, puis la voix de Damien Schultz vient prendre le relai sans qu’on s’en rende vraiment compte. Comment avez-vous travaillé avec Damien  Schultz ? C’est presque un travail d’imitation qu’il a produit sur votre film. 
Fabien Rennet | La voix originale du mage n'est pas dans le film :)
Comment avez-vous écrit la voix-off de Maurice Gérard / Matkormano ? Avez-vous travaillé d’après des documents ? Imaginé un ‘point de vue’ d’après ce que vous connaissiez de cette histoire ?
Fabien Rennet | Nos sources ont été ‘Magie à Marsal’ de Gérard de Sède, ‘Faites Jaillir votre puissance magique’ de Maurice Gérard, le jugement du TGI de Metz, les archives presse (Républicain Lorrain et Est Républicain) et audiovisuelles (ORTF et RTL). Avec ce matériel, nous avons reconstitué la chronologie de l'affaire jour par jour. C'est cette chronologie que nous avons travaillée avec Damien jusqu'à ce qu'il ‘soit’ le Maurice Gérard que nous avons interviewé.
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Tout le film est concentré autour de la figure de Maurice Gérard / Matkormano. Cependant, Maurice Gérard / Matkormano parle constamment de son épouse, la « grande prêtresse Alfeola » (Josiane Nain de son vrai nom). Or, elle apparaît peu dans les images d’archives, on entend à aucun moment le son de sa voix, et il est assez peu question d’elle, autant dans le traitement médiatique de l’affaire que dans votre film. Alfeola est l’angle mort de toute cette affaire. Qu’est-ce qu’on sait d’elle, avant, pendant, et après l’affaire ?
Julien Louvet | C'est notre plus grand regret. Alféola est sûrement la clé de toute l'histoire mais (mentalité de l'époque ?) il n'y a aucun article sur elle, aucune interview, à peine quelques images. Nous aurions aimé lui donner une place plus importante mais nous n'avions aucun matériel pour lui "donner corps".
Fabien Rennet | Tout ce que l'on sait d'elle c'est qu'elle était préparatrice en pharmacie quand ils se sont rencontrés, qu'elle a eu entre sept et neuf enfants, qu'elle a été internée pendant quelques années avant et après le procès et qu'elle est morte à Saint-Ouen en 2004. 
Les autres grands absents du fait-divers et du film, ce sont les enfants. Ce sont les grandes victimes de cette histoire, or, il n’est presque jamais question d’eux, comme s’ils n’étaient jamais regardés comme des personnes à part entière. 
Julien Louvet | Comme pour Alféola, la presse de l'époque de l'époque ne s'est jamais préoccupée des enfants. Elle a toujours considéré Matkormano comme la figure centrale de cette affaire. C'est pourtant là le drame de Maurice Gérard : avoir été accusé de mauvais traitements sur ses enfants et d'en avoir perdu la garde. Il avait beau être un mégalomane paranoïaque en quête de publicité, il lui a toujours été intolérable d'être accusé d'être un mauvais père. S'il y a une chose dont on peut être sûr, c'est qu'il aimait ses enfants.
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Dans son dernier livre 'Cinema Hermetica', Pacôme Thiellement parle du New Age comme de la religion de la 'contre-orientation', une pseudo-spiritualité accompagnant la phase de dissolution de l'ère du Kali Yuga (l'âge de fer), une version parodique et dégradée de la Tradition Primordiale, sinistrement centrée sur le Moi (tout tourne autour du 'développement personnel') plutôt qu'une spiritualité du collectif et du cosmique. On retrouve bien une partie de l'image de Maurice Gérard que vous avez tenté de reconstituer : l'imposture (son pseudo-statut de mage), les mensonges (aux autres ― mais aussi à lui-même, Maurice Gérard ne s'est-il pas d'abord mystifié lui-même ?), le côté parodique de sa 'religion' (les statues qui parlent, etc.). 
Julien Louvet | Si l'on s'en tient à cette définition du « new age », effectivement. Mais je ne définirais pas la spiritualité de Maurice Gérard comme « new age ». La terminologie ne me plaît pas. Elle se définit en regard et en opposition aux traditions religieuses dominantes. Il n'y a pas d'opposition chez Maurice Gérard, mais plutôt une volonté de syncrétisme, comme chez Blavatsky ou Gurdjieff, doublée d'un sentiment de compréhension holistique.
Il EST mage car il pratique la magie : il agit sur le monde via des forces qui n’obéissent pas à la logique rationnelle. Je ne pense pas qu'il y ait eu une dimension parodique dans son travail, quant bien même il fut présenté de cette façon. Ça peut le sembler car on le regarde à travers le prisme de nos Traditions justement. Mais le fait de faire parler des statues par exemple est un animisme qui peut être perçu comme l'écho de son environnement. La transsubstantiation n'est pas un concept moins insensé.
Là où à mon sens il se perd, c'est effectivement dans son centrage sur le Moi. Et il faudrait peut-être y voir les prémices de ce qu'est l'Homme occidental de nos jours finalement…
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SPECIFIC RECORDS | 2:13 PM  | LA FACE CACHÉE
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INTRODUCTION
La question de la perception, d’un point de vue mental aussi bien que physique, représente une ligne directrice pour mener mes projets. La communication graphique est souvent associée aux termes « communication visuelle ». Il me semble cependant difficile de restreindre littéralement le travail graphique à un travail du visuel. Dans un environnement multimédia, l’expérience est multisensorielle et les graphistes dépassent largement les frontières qui leur étaient assignées, imaginant de nouveaux modes de production et de monstration. Depuis mon entrée à la Haute école des arts du Rhin, j’ai développé un goût particulier pour les projets multimédias, cherchant à proposer au spectateur davantage une expérience qu’une lecture univoque. L’échange Erasmus que j’ai réalisé en section Fine Art – Media au sein du NCAD, National College of Art and Design, de Dublin, n’a fait que renforcer cette approche.
La relation de l’être humain à l’écran et la fascination qui l’accompagne sont des sources d’inspiration. Mon intérêt pour l’image en mouvement et son aspect captivant s’accroît. Sa manipulation est devenue un terrain d’expérimentations ; qu’il s’agisse de jouer avec ses qualités physiques – couleur, forme, mouvement – ou sémantiques – le sens que le public ou moi-même lui conférons. Les réactions émotionnelles et physiques suscitées sont parfois difficilement définissables. Certaines images, basées sur une contradiction dans leur forme même, génèrent à leur tour des réactions contradictoires chez le spectateur. Hypnotisé par une boucle, fasciné par l’étrange, attiré par le repoussant : l’appréhension des images est pleine d’ambivalence. Ces ambiguïtés présentent un potentiel créatif, conférant au visuel un pouvoir tout particulier. Il s’en crée une tension qui a laissé émerger un couple de mots-clés guidant mes recherches et servant de pilier à ce mémoire : attirance et répulsion.
Au sein de ma pratique, comme de mon quotidien, je suis happée par un flux constant de données. Mon outil de travail, l’ordinateur, m’ouvre la porte à une matière première en constante évolution : l’immense semblant d’archive  que constitue le Web. L’archivage et le traitement des données numériques sous un œil nouveau font d’ailleurs partie des thématiques de l’atelier Communication graphique de la Hear. Ils représentent des enjeux majeur de la création : le designer ne se doit-il pas d’ordonner, interpréter, donner du sens aux données pour un public sursollicité par l’information 1 ?
Si les préoccupations citées auparavant se sont exprimées à travers divers projets au cours des deux dernières années, l’un d’eux a cristallisé l’ensemble d’entre elles : Mégadonnées : voir, analyser, traduire le monde. Le projet a eu pour point de départ les données archivées sur le Web. Une démarche d’investigation via le moteur de recherche Google a alors eu pour objectif de transformer des contenus bruts en un message intelligible. J’ai axé mes recherches sur l’explosion du business survivaliste aux États-Unis, suite à la paranoïa d’une supposée fin du monde en 2012, véritable buzz sur Internet. Les industries se sont insinuées dans la communauté sans lésiner sur le marketing. Internet est devenu un terrain d’expansion de théories et croyances en tout genre, lieu d’un nouvel ésotérisme. Ne trouvant d’ailleurs que peu de données officielles, j’ai adopté une approche parodique et décalée en puisant mes informations sur des forums survivalistes. J’ai poursuivi le projet durant mon échange Erasmus et espère en faire un tremplin pour mon diplôme.
Utiliser la matière visuelle et textuelle glanées en ligne est devenu récurrent. Si je ne partage pas beaucoup d’images sur les réseaux sociaux, ces derniers offrent pourtant un environnement qu’il me plaît d’exploiter. Internet apparaît comme un nouveau cabinet de curiosités, créant des réalités inattendues 2 par les contenus rapprochés au sein des flux de données. Il est devenu un terreau de l’étrange, du décalé – voire du mauvais goût – dont les artistes comme les designers se nourrissent sans complexe : le digérant et l’exhibant, lui offrant alors une dimension nouvelle.
C’est ainsi par goût personnel, mais aussi pour les enjeux soulevés au cœur de son travail, dans le processus créatif comme dans le résultat, que je me suis intéressée à l’œuvre de Jon Rafman. J’ai trouvé dans celle-ci un écho à ma pratique et mes questionnements. Pouvant être considéré comme un artiste-archiviste – un terme sur lequel je reviendrai – du monde numérique, Jon Rafman puise son inspiration et sa matière première dans cette nouvelle économie des images induite par leur mise en flux.
L’impact des technologies et des médias numériques sur l’existence humaine est au centre de sa démarche. Il s’intéresse ainsi particulièrement aux interactions sociales et aux communautés florissant sur le Web, portant un regard personnel, à la fois mélancolique et ironique, sur ces dernières. Lui-même fasciné, il gravite autour de ces groupes : observant, collectant, assemblant, ce qu’ils laissent derrière eux dans un monde en ligne dit virtuel.
La dimension archivistique est donc un enjeu majeur de son travail. Le séminaire The Archive, animé par l’artiste Sarah Pierce et suivi au cours de mon Erasmus, m’a donné des clés de lecture quant à cet aspect. La notion d’archive a été largement interrogée par des auteurs comme Jacques Derrida. Retournant à l’étymologie même du terme « archive », il pose la question du lieu de cette dernière. Le sens du mot provient en effet du grec arkheîon qui renvoie initialement au principe de domiciliation : une résidence de magistrats supérieurs, les archontes, qui sont les gardiens des documents et détiennent le pouvoir de les interpréter 3.
Mais qu’en est-il désormais à l’ère numérique, où les systèmes de stockage permettent aux fichiers de circuler constamment ? Qui en est le gardien ? Est-il seulement possible d’en définir un ? Les images numériques sont entrées dans un immense système d’interconnexion que chaque individu – ou presque – peut pénétrer, alimenter, modifier, interpréter. L’archive numérique est en constant mouvement. Elle se joue des limites spatio-temporelles.
La question du flux d’images est ainsi à la base de mes recherches. Les écrits du chercheur en histoire visuelle André Gunthert, pour qui la révolution de la photographie numérique réside avant tout dans sa fluidité 4, serviront de socle à ce mémoire. L’« image fluide 5 », telle qu’il la décrit, libérée de son support matériel – tangible – a laissé apparaître ce que l’artiste Hito Steyerl nomme la « poor image 6 » ou « image pauvre » : une image dont la force ne réside plus dans sa qualité visuelle mais dans sa capacité de circulation 7. Ces deux termes sont des clés pour appréhender le processus créatif de Jon Rafman, basé sur l’appropriation et le recyclage de l’existant.
S’emparer d’un visuel dont l’artiste n’est pas l’auteur et le détourner n’est pas une pratique nouvelle. En revanche, la numérisation a offert aux images une plasticité et une mobilité qui le sont. La mise en flux a bouleversé l’accessibilité aux ressources et entraîné une banalisation de l’appropriation. Les artistes mettent largement à profit ce qu’ils trouvent via leurs écrans et laissent émerger ce que l’historien de la photographie Clément Chéroux regroupe sous le terme d’« appropriationnisme digital ».
Jon Rafman puise ainsi sa matière première dans les contenus présents sur le Web. Absorbé par ces derniers, il semble mû par ce que le critique d’art Hal Foster nomme un « archival impulse ». Sandra Rafman, docteure en philosophie, a d’ailleurs proposé un essai sur l’œuvre de Jon Rafman en tant qu’artiste-archiviste. Alors que la dimension archivistique peut y représenter une fin en soi, elle me servira d’appui pour développer ce mémoire ; offrant une grille de lecture du processus créatif de l’artiste mais soulevant d’autres questionnements qui se jouent au sein de son œuvre et lui sont propres. Car le travail de Jon Rafman, bien que basé sur la réappropriation, est bel et bien reconnaissable. Qu’en est-il ainsi de la perception de ses images ? De la contradiction qui se joue en leur sein et leur confère tant d’aspérités ?
Le couple attirance/répulsion peut être appliqué au processus créatif de l’artiste certes, mais qu’en est-il de l’amont et de l’aval du projet ? La matière première générée par les utilisateurs n’est-elle pas elle-même le fruit de cette ambivalence ? Cette dernière ne se répercute-elle pas sur la réaction du public face à l’œuvre ? Il me semble alors pertinent de s’attarder sur l’esthétique même de ces images empreintes de dualité – esthétique indissociable du contexte dans lequel elles apparaissent – pour tenter d’en déceler les enjeux perceptifs. J’ai ainsi choisi d’étudier un corpus restreint, au sein duquel l’artiste lui-même développe la question du rapport à l’image fluide.
Mon analyse se base ainsi sur des œuvres représentatives d’une démarche d’appropriation, dans laquelle se joue une dialectique des contraires. Devant le Tumblr 9-Eyes, vitrine d’une collecte incessante des curiosités de Google Street View, je ne peux que difficilement m’arrêter de faire défiler le contenu – scroller – fascinée par une étrange réalité. La trilogie de vidéos constituée de Still Life (Betamale), Mainsqueeze et Erysichthon, qui offre quant à elle une interprétation directe de la relation que l’utilisateur entretient avec les contenus, est particulièrement représentative du processus créatif de Jon Rafman. Les trois vidéos sont en effet composées d’images trouvées sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux. Enfin, Sticky Drama, une vidéo réalisée en 2015 pour le clip vidéo d’Oneohtrix Point Never – projet électronique expérimental du musicien Daniel Lopatin – marque une nouvelle étape de travail pour l’artiste qui produit alors ses propres visuels. La vidéo n’en demeure pas moins imprégnée des codes que le plasticien s’est appropriés et se montre des plus dérangeantes 8.
Dans ces œuvres, la tension entre le réel et la fiction mais aussi entre le purement matériel et le pixel – tangible et intangible – est constante, me convainquant que l’artiste joue décidément sur le terrain des frontières. Ainsi, comment Jon Rafman, maniant l’esthétique de la contradiction, propose-t-il une mise à l’épreuve du public ? L’analyse de son travail se fera sous le prisme d’une dialectique constante entre attirance/répulsion, réel/fiction, et tangible/intangible – dans un rapport à la virtualité à interroger. En partant du contexte général émanant de la notion d’image fluide, j’étudierai dans un premier temps le processus créatif de l’artiste. Cette analyse sera un socle pour développer une lecture plus en profondeur des œuvres et des enjeux perceptifs qui en découlent. Je chercherai à rendre compte de la manière dont ces ambiguïtés sont le reflet d’une forme d’expérience contemporaine de l’image.
La forme du mémoire, en écho à son contenu et à ma pratique, vient appuyer le propos grâce à cette version numérique, fluide, complémentaire à la forme imprimée. Le mémoire joue donc à son tour sur le terrain des frontières. Comme ces dernières sont difficilement discernables, il est tentant de les passer.
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guyboulianne · 2 years
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Le livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », est maintenant disponible aux Éditions Dédicaces
Le livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », est maintenant disponible aux Éditions Dédicaces
Le 14 avril 2021, je vous annonçais que j’avais l’honneur et le privilège de rééditer le livre du journaliste et artiste-peintre André Fontaine, intitulé « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », qui fut mis à l’index et interdit par le gouvernement canadien trois jours après sa parution en 1977 en raison de son contenu politique et des documents classifiés par les gouvernements des…
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guyboulianne · 3 years
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Afin de patienter, Guy Boulianne vous offre les 60 premières pages du livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l’ombre et la lumière »
Afin de patienter, Guy Boulianne vous offre les 60 premières pages du livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l’ombre et la lumière »
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guyboulianne · 3 years
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Assistez au travail d'édition du livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », lundi le 7 juin à 11H (Paris 17H)
Assistez au travail d’édition du livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », lundi le 7 juin à 11H (Paris 17H)
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guyboulianne · 3 years
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Numérisation et réédition du livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l'ombre et la lumière », samedi le 29 mai à 11H (Paris 17H)
Numérisation et réédition du livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », samedi le 29 mai à 11H (Paris 17H)
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guyboulianne · 3 years
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Numérisation et réédition du livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l'ombre et la lumière », samedi le 15 mai à 11H (Paris 17H)
Numérisation et réédition du livre de André Fontaine, « Conspiration : entre l’ombre et la lumière », samedi le 15 mai à 11H (Paris 17H)
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guyboulianne · 2 years
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« Conspiration : entre l’ombre et la lumière », par André Fontaine. Entrevue exclusive réalisée par Richard Glenn de Ésotérisme Expérimental (1993) : https://guyboulianne.com/2021/09/27/afin-de-patienter-guy-boulianne-vous-offre-les-60-premieres-pages-du-livre-de-andre-fontaine-conspiration-entre-lombre-et-la-lumiere
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