Tumgik
#“il” c'est mon frère et “elle” c'est ma mère . j'adore cette famille
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et si je me suis trompé ? et si ces voix étaient réels ? et si ils parlaient vraiment de moi ? il m'a dit avant qu'elle parlait de moi, qu'elle me m'aime plus, à force de ne plus être sa fille (et d'avoir jamais été sa fille). je suppose qu'il me dit des bêtises, j'espère qu'il me ment, je fais tout dans mon pouvoir pour qu'elle m'aime encore, je ne sais plus, je ne sais plus, je ne sais plus, quel est mon nom ? je ne dis jamais la même chose mais jamais jamais jamais dans la vie je me m'appellerais encore comme elle m'a appellé(e). satisfait mais j'ai toujours mal au cœur, mal au ventre encore, je ne peux jamais parler quand je la vois, quand elle me voit, quand nous sommes seuls elle nous pense seules
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Mercredi 16 décembre 2020
Nick Cave toujours et noël approche
Bon, encore une fois je me retrouve à me rappeler que je tiens un journal et que ça fait un moment que je ne l'ai pas nourri. Alors voilà, hop, on se retrousse les manches et au boulot ! Ah, si seulement c'était un vrai travail, si j'étais payé à la ligne, je serais probablement heureux. Encore une fois je me demande qui me lit, il se pourrait que j'écrive dans le vide, mais je crois que Melissa reste une fidèle lectrice, d'après ce qu'elle m'a dit. Alors, j'espère qu'au moins elle lira ce récit. Hé, si tu me lis, je te salut, vieille amie ! Peut être que Dilara aussi me lira si je lui dit que j'ai posté ce soir. J'ai parlé de Dilara ici dans le passé ? C'est une bonne amie, une artiste talentueuse, une merveilleuse belge, un jour nous irons faire les musées ensemble !
Qu'est ce que j'ai à raconter ? Alors que les jours passent, je plonge dans une exploration encore plus profonde de l'oeuvre de Nick Cave. C'est mon obsession du moment. Je veux tout savoir, tout entendre et tout lire sur le sujet. Je pose beaucoup de questions à mon frère puisqu'il est sensé le connaître depuis 15 ans. Parfois il me répond, et d'autres fois il me renvoie vers Wikipedia. L'autre jour, il m'a dit que j'étais quand même sacrément obsessif et que si je n'étais pas un amateur de musique, je serais probablement un serial killer, avant d'ajouter « il faudrait quand même que tu saches au moins manier un couteau pour ça ». Eh bien je ne sais pas si il a raison...enfin si, je sais que je suis incapable de découper des gens en morceaux, je préfère manier le vinyle et la platine. Je lui ai répondu que j'étais probablement autiste (en ne plaisantant qu'à moitié). C'est vrai que je suis un peu obsédé, quand j'ai un sujet en tête je ne pense qu'à ça et ça dure des semaines, des mois, voir des années. Picasso, par exemple, m'a accompagné pendant au moins trois ans, le temps que je lise tout ce que j'avais à lire sur lui, que j'achète tout ce que j'avais acheter en beaux livres sur son œuvre et puis il y eu le grand final, lorsque je suis allé au musée Picasso et que j'ai pu enfin admirer ses œuvres de mes propres yeux, en vrai et de tout près. Après ça, j'ai bien digéré le sujet et maintenant je suis passé à Nick Cave. Je ne sais pas combien de temps tout ça va me prendre, il faudra bien que je finisse par le voir sur scène pour bien l'intégrer complétement. Et puis je le rangerais dans le panthéon des grands artistes aux côtés de Dylan, Neil Young, Bowie et compagnie. Ainsi, il m'accompagnera jusqu'à la fin de mes jours.
Depuis la dernière fois, Justine, Canel et moi avons continuer notre nouveau hobby qui consiste à streamer une heure de musique chacun notre tour. Les semaines passent et les thèmes s'enchaînent. J'ai plein d'idées de nouveaux thèmes, et la semaine prochain j'en ferais un spécial noël, j'ai hâte.
J'ai noté dans mon bloc note virtuel des idées de sujets à aborder ici. Il y a « les rêves récurrents ». C'est vrai que j'ai, depuis des années, des rêves récurrents, qui persistent au fil des ans. Le plus ancien étant « le retour au collège » dans lequel je me vois revenir enfin au collège de Lafrançaise. Quitter ce collège a été une sorte de traumatisme (pauvre chou, je suis fragile, n'est ce pas?) pour moi et il semblerait que je n'ai jamais pu tout à fait m'en remettre puisque 20 ans après, je continue de faire des rêves dans lesquels je retourne au collège, parfois j'y retrouve mes vieux amis d'alors... Que dirait un psy de tout ça ? Le mien ne m'interroge jamais sur mes rêves. En ce moment, je dirais depuis plusieurs mois, j'ai un autre rêve qui revient régulièrement, c'est un rêve dans lequel reviennent des membres de ma famille, oncles, tantes, cousins et cousines. Je ne sais pas pourquoi je rêve d'eux, alors que je les vois quasiment jamais, sinon très rarement. J'ai un drôle de rapport avec mes cousins. Nous ne sommes pas proches, nous ne nous voyions quasiment plus et pourtant je les ai dans un coin de ma tête et j'aime bien savoir ce qu'ils deviennent. J'ai bien revu Jimmy à Paris ces dernières années, avec lui j'ai pas mal discuté, parfois sur messenger. A vrai dire je suis le seul des cousins à avoir un contact avec lui. Il y a des mois de ça, j'ai envoyé un message à Vincent (il a le même age que moi, c'est là notre seul point commun) en lui suggérant que nous allions boire un verre ensemble, à l'occasion. Il m'a répondu quelque chose du genre « pourquoi pas, passe à la maison un de ces quatre ». Bon, je sais qu'il est peu probable que ça arrive. De toute façons, il n'a plus le temps pour ça. Lui comme ses frères et les autres cousins ont une vie désormais. Ils sont parents, ils ont un job, une maison, plus le temps pour les trivialités, ils sont adultes, eux. Maintenant, ,nous sommes condamnés à nous croiser une fois tous les deux ans chez la grand-mère et lors des enterrements (qui vont irrémédiablement arriver de façon de plus en plus régulière dans les années à venir, c'est la vie, enfin, c'est la mort, enfin, vous m'avez compris). Voilà tout ce qui nous lie. Les cousins, ce sont des amis que l'on a pas choisi. Je n'ai plus grand-chose en commun avec eux, mais parfois je me prend à rêver qu'on se revoit et qu'on se retrouve à discuter de nos vies. Pourtant, cette éventualité m'effraie, si je devais leur parler de ma vie d'individu qui ne contribue en rien à la société, contrairement à eux, j'aurais terriblement honte...
Noël approche, sinon. Ca explique ma bonne humeur. Quand noël approche je me sens bien. Je bénie ce jour du fond de tout mon cœur d'athée ! Cette année encore nous allons réveillonner chez mon frère. Sauf que, covid oblige, nous ne pouvons pas être nombreux alors cette année nous ne verrons pas la belle famille de mon frère, à savoir ses beaux parents et son beau frère, des gens bien sympathiques au demeurant. Et puis, cette année nous serons dans sa nouvelle demeure. Et le petit Paul grandit, peut être qu'il va commencer à réaliser que noël va avoir lieu ? Il est peut être encore un peu petit... j'ai acheté tous les cadeaux des gens, en tout cas. J'ai vraiment hâte de leur offrir, surtout ceux de mon frère, on verra dans ses yeux si j'ai visé juste cette année. Et j'ai hâte de découvrir ce qu'il va m'offrir. Ce suspense me tue ! J'adore ça.
J'avais prévu de voir Justine et Canel, et d'aller au cinéma en leurs compagnies. Sauf que, loupé, ce sera pas pour ce mois puisque les cinémas n'ont pas rouverts... quelle déception. J'avais aussi prévu d'organiser un truc avec elles pour le soir du 31 décembre, mais ce jour là, il y aura le couvre feu. Eh oui, c'est toujours 2020, l'année qui nous fait bien chier ! Je ne m'en plains toutefois pas trop, tant que mes proches et moi avons la santé, il faut s'estimer heureux, je crois, avant de hurler « pire année ! ».
Je crois que j'ai assez écris pour ce soir. J'espère que je n'ai pas écris trop de bêtises, pardonnez-moi si c'est le cas, après tout je ne suis qu'un homme avec la maturité d'un adolescent, ne l'oubliez pas avant de me juger !
Bande son : Lovely Creatures, Nick Cave and The Bad Seeds
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Dimanche 22 mars et lundi 23 mars (2en 1 car j'ai oublié de poster).
Aujourd'hui dimanche ma mère me réveille à 11h34 : Balentina on nous attend pour le sport dépêche toi ! Je fonce enfiler mon jogging une queue de cheval et hop on retrouve angélique et priscilla nos coachs, Sandrine et Karine les keupines en vidéo messenger. Au menu : séance bras et abdos. Ma force dans les bras est proche de zéro, alors je fais les exercices sans poids. Séance intense mais benefique ! Jai senti mes abdos au travail. Après une douche, on déjeune puis je décide de regarder The Irishman, un film de Scorcese, dont j'ai entendu parlé, sur la mafia américaine. Sauf que ce film dure 3h40... J'ai tenu jusqu'à la moitié. Puis j'ai regardé la série Messiah. La journée passe si vite quand on ouvre netflix ! Heureusement que j'ai fait du sport ce matin sinon je me serais sentie couch potatoe à fond. Par la suite je décide de continuer mon projet photo. Ce "projet" va durer aussi longtemps que le confinement, et j'espère arriver à un résultat qui me satisfait. Go diner avec ma mère et mon frère, et skyper avec la famille de colombie et de miami. Ma mère raconte tout ce qu'elle sait sur le corona, je me rends compte qu'elle a énormément écouté les infos, elle en sait beaucoup et semble assez prise par cela. J'aimerais bien la sortir un peu de cette atmosphère, je propose de faire un cluedo tous les 3. Finalement je vais dans ma chambre pour lire un livre, je le finis avant de me coucher. Ce livre raconte l'histoire d'un homme qui de par les rencontres qu'il fait, change et apprend à ne plus avoir peur et à vivre sa vie. C'est à partir du moment où il n'a plus peur qu'il vit sa vie pleinement et parvient à être heureux.
Lundi 23 mars. Aujourdhui je me réveille à 12h. Je vois le soleil qui m'appelle dehors, alors je me prepare un bol de poridge muesli kiwi yaourt miel chia et je m'installe au fond du jardin au soleil, pour un petit-dej phénoménal. À 14h j'ai cours, géopolitique de l'Afrique, super intéressant, mais il dure 5 heures. Pendant que j'écoute le prof, je bois mon thé, je me mets de la crème solaire, je bronze, je mange une glace au caramel, bref : j'adore les nouvelles modalités éducatives ! Ma journée passe à une vitesse folle, puisque le cours termine à 19h. Juste le temps de faire des burgers avec ma mère et mon frère, dîner, chatter sur les reseaux et hop je vais me coucher !
Je suis en confinement mais je suis toujours aussi débordée qu'en temps normal, vas savoir pourquoi.
L'objectif du confinement est fixé : parvenur à concilier travail / études et art.
Bonne nuit les beautés.
- Valentina
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16- LA PROSTITUTION
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Mon nom de famille, c'est le nom de la mère maquerelle la plus célèbre de France. Toute mon enfance, j'entends "Philippe Claude? Alors ta maman, c'est Madame Claude?" Ma maman, elle s'est remariée, elle ne s'appelle plus Madame Claude, c'est Madame Thimonier. Il n'y a que moi dans la famille qui s'appelle Claude, ... et mon frère Pascal Claude qui vient 2 fois par mois. Il vit avec notre père que je n'ai jamais vu, Didier Claude. Mon beau-père me tyrannise et bizarrement ce n'est pas la violence physique  qui me fait le plus mal, c'est une sorte de harcèlement psychologique dont je souffre sans le savoir. "Philippe Claude , viens ici!" "Philippe Claude, qu'est-ce que tu as fait là?" M'appeler par mon nom de famille est tellement cruel. Tout d'un coup je suis un simple visiteur dans la Famille Thimonier, ce n'est pas vraiment ma place. Je déteste mon nom, comme j'aimerais m'appeler Thimonier.
Avec l'exploration de ma sexualité, je n'appelle plus mon beau-père Papa, je n'utilise pas son prénom non plus. Il devient l'homme sans nom et je suis Philippe Claude. L'administration française donnait comme nom de famille aux enfants trouvés le nom du Saint du calendrier du jour de leur découverte. Un de mes ancêtre avait été trouvé le 15 février, jour de la Saint Claude, et il était devenu Monsieur Claude. Philippe Claude est aussi un enfant trouvé.
L'été 83, je perds mon nom de famille, je suis juste Philippe. Philippe c'est joli, il y a même un roi de France qui s'appelait Philippe le Beau. Je suis libre à Saint-Tropez et le temps passe trop vite. Ma perception particulière des nombres m'avantage dans la gestion de l'argent. J'ai réussi à rester tout un mois sur la Côte, je n'ai plus un centime et il faut quitter le camping de Saint-Raphaël, retrouver maman et son mari dans la maison de campagne près de Limoges. Je le ferais bien en stop, je suis libre. Je pourrais utiliser l'argent de mon billet de train pour rester quelques jours de plus, mais je ne suis pas complètement  libre, une tente de 30 kilos, ҫa ne fait pas d'auto-stop, ҫa prend le train. Il faut changer à Bordeaux, j'y passerai la nuit, histoire de faire connaissance avec la ville et ses habitants. Bordeaux, n'a rien à voir avec la côte d'azur. Les Bordelais détestent les Parisiens et se montrent très froids. J'ai pas mangé depuis deux jours et je ne sais pas où dormir, ҫa va pas être facile. Un grand noir mal habillé m'aborde et il n'est pas mon genre, j'ai perdu un peu de ma simplicité après tout le luxe de Saint-Tropez.  En plus, je ne suis pas sûr que sa recherche soit sexuelle. S'il veut me voler de l'argent de toute façon je n'en ai pas. Il ne faut pas que je m'en aille, il faut que je vienne avec lui, il peut me donner de l'argent si je veux. Je continue à refuser mais d'un air moins catégorique. "Viens avec moi, je te donne 5000" J'ai jamais couché avec un noir mais pour 5000 francs, c'est peut-être le moment ou jamais. J'ai entendu dire qu'une passe, c'est 200 francs; 5000 c'est quand même une somme. J'ai vraiment l'impression de valoir 5000 francs mais je commence à douter que mon éventuel micheton ait vraiment cet argent. "Mais t'as jamais eux 5000 francs, mon pauvre! - Mais si regarde, ils sont dans ma poche!" Il est tard et il fait déjà sombre mais je vois bien qu'il n'a qu'un billet, un billet de 50 francs. En 1960, 100 francs deviennent 1 franc (et donc 5000 anciens francs deviennent 50 nouveaux francs) mais en 1983, il n'y a que les vieux qui parlent encore  en anciens francs, ... et mon grand noir bordelais. Je pars en riant et cette fois-ci résolument. Il faudra dormir à la gare, le ventre creux.
L'hiver suivant à Paris et comme à l'habitude à la recherche d'une aventure, une voiture s'arrête, le conducteur me demande si je veux monter. il est pas très beau mais assez jeune, j'ai envie de baiser, alors pourquoi pas. On part en banlieue, et c'est pas la mienne, quelle horreur. Je me retrouve dans un appartement lugubre, toutes les rideaux sont fermés, c'est vraiment glauque. Il est super gentil, très attentionné et me regarde avec émerveillement. J'aime quand il me regarde. Ce que je fais? Moi, je fais tout, qu'est-ce qu'il veut lui? Il veut que je le prenne? Ah oui, d'accord! L'atmosphère est très particulière, rien ne respire le monde flamboyant qui m'attire à cette époque, c'est comme si le type n'était pas homosexuel ou le cachait tout du moins. Son cul est agréable. Il va me raccompagner à Paris, alors ҫa c'est gentil. Il me tend en plus 200 francs. J'hésite et soudain tout a un sens, il m'avait abordé dans un quartier où ҫa tapinait. Les gens comme moi ne rentraient pas dans les voitures de gens comme lui, donc j'étais devenu à ses yeux un prostitué. J'adore marchander, ce n'est pas seulement tirer le meilleur prix d'un produit, c'est aussi une étude psychologique où l'offre et la demande doivent être évaluées avec précision à chaque seconde. C'est une guerre que l'on gagne au moment de payer. Dans ce jeu, vers la fin, il faut montrer les billets, c'est le dernier argument pour que se plie le vendeur. La somme tenue en main est irrévocable, c'est à prendre ou a laisser. Mon micheton me tend 200 francs et je ne vais pas les laisser. Cet argent avait été trop facilement gagné. Je me suis rappelé de l'endroit de la première fois et remarqué que d'autres garçons se "promenaient". Et si je leur tenais un peu compagnie. Un vieux baisse la vitre de sa voiture et me demande combien c'est. Je réponds sans hésiter: 200 francs. On va chez lui, et celui-là il a de l'argent. Il me traite comme une pute et je n'aime pas ҫa. Quelques jours plus tard, dans mon night club préféré, il faut poser et donner de l'attitude. Un de mes rival arrive, l'air sournois et fier de lui en me disant. "Alors, on fait la pute maintenant?" Je me récrie et dit qu'il ne sait plus quoi inventer. Il me dit qu'il m'a reconnu et qu'il est sûr que c'était moi. Je continue à nier en bloc, j'ai pas besoin de faire ҫa, lui devrait y réfléchir si jamais quelqu'un voulait payer pour lui. Je suis consterné, je suis au bord de basculer dans la catégorie des moins que rien, je ne retournerai plus jamais me "promener".
L'idée de payer pour du sexe m'est étrangère. C'est un service rendu mutuel. Dans un monde idéal, j'aimerais que les putes soient remboursées par la sécurité sociale. Rejeter mes principes religieux m'a éloigné de tout préjugé contre le sexe. Le sexe, c'est bon pour la santé. Pourquoi la sécu rembourserait un massage de dos et pas un massage de bite? On éviterait énormément de problèmes mentaux et même physiques si les plus démunis avaient accès à des professionnels du sexe. Ma courte expérience m'a apporté un grand respect pour ceux pour qui ce n'est pas un service rendu mutuel et gratuit. Ce n'est pas aussi facile que ҫa en a l'air, le sexe est un détail en lui-même, mais la mise à l'écart de quelqu'un dont la profession est considérée comme dégradante,  c'est le pire. Moi en tout cas, je n'étais pas à la hauteur. Quelle injustice cette stigmatisation d'une personne à la fois nécessaire et rejetée par à la société!
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break-the-soul · 4 years
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CHAPITRE 15
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Seokjin, 11 avril. Année 21
Il était presque trois heures du matin, je planchais maintenant depuis environ cinq heures sur une étude de marché que je devais remettre dans quelques jours à mon professeur. Je déteste les études de marché... Je n'ai jamais été bon en statistique et probabilité. Mais, papa avait décidé pour moi que je serai son successeur à la direction de l'entreprise qu'il chérissait plus que sa vie entière, plus que ma propre vie.
J'échappe un profond soupire avant de m'étirer aussi fort que possible, au point que je senti ma colonne craquer. La sensation qui s'en est suivi était si délicieuse et libératrice. Je décide de faire une pause, retirant mes fines lunettes rondes qui trônaient sur mon nez. Je me suis frotté les yeux avec énergie avant de soupirer. J'ai commencé à fouiller dans mes documents, à la recherche d'un film que j'avais téléchargé la semaine dernière et que je n'ai pas pu encore visionner.
Cependant, au détour d'un dossier, dans les profondeurs de la mémoire de mon ordinateur, je découvre un fichier sans nom, en dehors de « VID_190625_154926 ». Une vidéo. Je clique et la vidéo se lance.
Je fixe l'écran durant toute la vidéo, les larmes me montent alors que les images défilaient sous mes yeux. La vidéo ne durait que quelques secondes, mais quelques secondes intenses. Je sens mon cœur se serrer. Je sens une larme couler le long de ma joue que j'efface instantanément avant de refermer vivement mon ordinateur en me relevant et m'éloignant comme si je venais de voir un démon.
Je me laisse tomber sur mon lit et je fixe le plafond. Dans ma tête raisonnait encore ces voix. Cette promesse, brisée par l'ambition d'un idiot qui pensait qu'aucune conséquence n'allait découler de son acte. Le battement d'aile d'un papillon qui déclenche une tornade à l'autre bout du monde. Comment ai-je pu être aussi bête ?
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Jungkook, 29 août. Année 12
Mon anniversaire était dans trois jours. J'aurai 9ans. J'ai hâte d'y être. Mon papa m'a promis de revenir pour mon anniversaire avec le plus gros des cadeaux. C'était ce qu'il m'avait promis dans sa dernière lettre arrivée tout droit de l'étranger où il est parti en mission pendant un mois. Mon père était militaire, un vaillant militaire qui faisait la fierté de son régiment. Au dessus de la cheminée, maman avait encadré la plus jolie des photos de papa dans son uniforme vert, coiffé de sa casquette du même vert émeraude que son uniforme. Au dessus de sa poche thoracique droite, on pouvait y voir toutes ses récompenses et surtout une médaille pour service rendu à la nation.
Je suis assis sur mon lit, dans ma chambre, mon calepin à dessin sur les genoux, dessinant un dinosaure comme dans le film que j'ai vu la veille à la télévision avec maman avant qu'elle parte à son travail. J'ai adoré ce film, tellement que j'ai dessiné plein de dinosaures partout dans mon calepin depuis le matin.
Mais tout à tout, j'ai entendu une voiture se garer devant la maison, j'ai abandonné mon calepin pour ramper jusqu'à ma fenêtre afin d'essayer de voir ce qui se passait. J'ai vu deux hommes en uniforme de militaires, mais étant au premier étage, je n'ai pas vu leur visage et la première chose à laquelle j'ai pensé, papa est rentré ! Il a tenu sa promesse d'être de retour pour mon anniversaire. J'ai sauté de mon rebord de fenêtre et je suis parti en courant alors qu'on sonne à la porte. J'ai dévalé une partie des escaliers avant de m'arrêter et de rester cacher au virage, ayant remarqué que lorsque ma mère a ouvert la porte, ce n'était pas mon père, mais deux hommes en uniformes militaire.
« _ Toutes nos condoléances Madame... »
C'est la seule chose que j'ai pu entendre avant que ma mère ne se mette à crier toute sa douleur. Son cri était si puissant que j'en ai sursauté et que mon cœur s'est serré si fort dans ma petite poitrine que j'ai cru que mon cœur allait se recroqueviller sur lui-même. Ma mère est tombée à genoux en pleurant, alors que les deux hommes lui parlaient de rapatriement, d'hommage, et de tout un tas de terme militaire que je n'ai pas compris. Puis les hommes sont repartis, et ma maman m'a demandé de m'asseoir près d'elle. La seule chose qu'encore encrée dans ma mémoire, c'est ma mère qui disait que papa ne sera pas là pour mon anniversaire...ni pour les suivants. Et elle avait raison car...je n'ai jamais revu mon père à aucun de mes anniversaires.
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Jimin, 10 mai. Année 19
Je hâtais mon pas dans le long couloir menant à la salle 114. Je regarde autour de moi en veillant à ce qu'il n'y ait personne. Je ne voulais pas me faire punir. J'ai passé la porte et je me suis retrouvé dans cette grande salle. Un sourire ne pouvait s'empêcher d'arriver sur mes lèvres pour les étirer malgré mes yeux humides. La pièce sentait bon la pizza et les chips au fromage. Je me suis approché lentement du rebord de la fenêtre et j'ai frôlé de mes doigts nos sept noms gravés.
Je viens finalement m'asseoir sur le banc du piano, dos à celui-ci, et j'ai reniflé bruyamment avant de craquer et de me rouler en boule, les genoux ramenés contre mon torse et ma tête enfouie dans mes bras, posé sur mes genoux, et j'ai commencé à bruyamment sangloter.
Un groupe de dernière année m'ont agressé par plaisir de m'humilier car je suis un enfant de l'orphelinat en dehors de la ville, car je ne suis qu'un grain de sable dans l'univers, indésirable. Ils aiment me rappeler que je n'ai pas de parents, qu'ils ne m'aiment pas, et blablabla. J'entends encore leur éclat de rire quand je leur ai demandé d'arrêter, et le bruit de mes lunettes brisé au sol par le pied de l'un d'eux. Je suis parti aussi vite, retenant mes larmes au plus profond de moi-même, cherchant un endroit où évacuer cette frustration et cette douleur, la salle 114 fut ma première pensée.
Le bruit de la porte d'entrée me fait relever la tête, je vois une silhouette floue dans mes larmes.
«_ Jimin-ssi ? »
Je reconnais immédiatement cette voix. Hoseok. Je l'ai rencontré il y a environ un mois, avec cinq autres garçons, lors d'une retenue à cause d'un retard en cours de Mathématiques, je n'ai jamais pu dire au gardien la raison de mon retard. Comment avouer qu'on est en retard à cause d'une agression dans les couloirs du lycée, retenu par cette bande de paon qui se croient tout permis car ils sont en dernière année, que c'est « leur » année de gloire. J'ai préféré me taire et me faire coller. Un mal pour un bien car j'ai rencontré six merveilleuses personnes avec qui je me suis lié d'amitié et avec qui je me sens heureux, et membre d'une famille pour la première fois de ma vie.
Hoseok s'est assis à coté de moi et a passé sa main dans mon dos, ne me demandant même pas ce qui me faisait pleurer, mais me demandant immédiatement ce qui pourrait me faire sourire. J'ai relevé les yeux vers lui, il sécha mes yeux de ses pouces comme un grand frère qui console son petit frère puis il s'est levé, en souriant de toutes ses dents. Son sourire était un vrai rayon de soleil, il émanait de lui une chaleur humaine naturelle. Quand il souriait, il était impossible de résister à la joie de sourire aussi.
«_ Oh je sais ce qui te fera du bien Jimin-ie ! »
Il lâche ma main, avant de se dandiner jusqu'à une petite armoire et il en sort une sorte de cube noir. Je n'arrive pas à distinguer ce que c'est, en dehors de sa forme et de sa couleur. Ce n'est que lorsque j'entendis un son commencer à planer dans la pièce que je comprends qu'il venait de sortir l'enceinte connectée que nous avons laissé là l'autre après midi. J'adore danser, j'ai toujours adoré ça, c'est la chose au monde avec le dessin qui me fait le plus de bien mais je ne peux jamais danser à l'orphelinat, la musique dérange. De plus, Hoseok est un excellent danseur.
«_Hyung...
_ Chut...tais-toi Jimin-ie et viens ! »
J'entends son éclat de rire résonner dans la pièce avant de sentir sa grande main s'enrouler autour de la mienne et je me sens tirer hors du banc. Au début timide, je bougeotte légèrement, souriant doucement. J'entends Hoseok m'encourager encore plus, me disant de me lâcher, qu'il veut voir le vrai Jimin. Il rit et augmente encore le son de la musique avant de m'acclamer en tapant des mains quand je commence enfin à me lâcher, enchainant les mouvements fluides et précis qu'Hoseok m'avait apprit précédemment, dans cette même salle. Hoseok a réussi, je souris enfin tel un soleil à son zénith.
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Namjoon, 3 janvier. Année 22
«_ Namjoon-Oppa... qu'allons nous devenir maintenant que papa n'est plus là ? »
La voix douce de l'une de mes petites sœurs me tire de ma rêverie. Je touillais mon café depuis maintenant presque une heure, les yeux dans le vide. Je prends une gorgée de mon café avant de grimacer, il était froid et non sucré, mais nous n'avions plus de sucre, maman avait glissé le dernier dans sa tasse fumante de chicorée. Je soupire en passant ma main sur l'arrière de mon crâne, décoiffant mon épaisse touffe châtaine indisciplinée avant de poser mes yeux sur mes deux petites sœurs, me regardant avec leurs yeux brillants d'innocence. Cette image me fait sourire et je passe ma main usée et cornée par le travail manuel de l'usine.
«_ Nous sommes des Kim de Gangeung, on s'en sortira toujours, on va se battre pour une vie meilleure. »
Maman nous regarde tous les trois et sourit avant de poser sa tasse dans l'évier, envoyant mes sœurs s'habiller pour les déposer au lycée. Les deux filles filent après avoir embrassé leur mère, et moi. Maman sourit avant de s'asseoir près de moi, posant sa main abimée sur la mienne, caressant de son pouce la paume de ma main cornée.
« _ Maman...Je veux repartir là bas... Il y a beaucoup de travail là bas, je pourrais vous envoyer dans l'argent tous les mois pour les filles et toi...Maman...laisse moi y retourner...
_ Namjoon-ah...Tu veux vraiment y retourner tout seul... ?
_ Maman...je suis grand, j'ai 21ans...je saurai me débrouiller, je te promets... »
Maman me regarde avant de prendre mon visage dans ses mains avec un léger sourire, murmurant que je suis grand en effet, et qu'elle a confiance en moi, elle sait que je saurais me débrouiller. Je lui souris avant de lui dire que je partirai dans quelques mois, le temps de rassembler un peu d'argent pour réussir à démarrer là bas.
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verloren-y · 5 years
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2 Mars 2020
J'ai envie de pleurer je me sens oppressé.
Il est 2h du matin. J'ai des problèmes niveau logement, je n'ai ps envie d'en parler ça me stress de trop. Mais ces derniers temps la nuit avant de.... dormir. Je panique, je panique beaucoup et je sais pas toujours d'où ça vient. Mon coeur bat plus fort et je stress d'un coup je panique c la panique jme sens mal et voilà C AFFREUX ok. Ptn jme sens pas bien surtout que j'écris encore comme si j'écrivais à qqlun. YANNICK tu t'écris à toi À TOI PTN À TOIIIII C POUR TOI QUE TECRIS PTN...... C'est si dur pour moi. J'ai l'impression de jamais rien faire pour moi. Je, enfaite je Ouais je vis pour montrer aux autres pour qu'ils m'aimes plus PLUS PLUS PLUS JE VEUX QUE TOUT LE MONDE M'AIME PTN JVEUX DE L'ATTENTION JVEUX QUE VOUS MAIMIEZ :'( vous êtes nul des amie de skype ... L'élite. Jsuis juste une ptn de figurine, jsers à rien, quand j'écris personne ne répond, et arrêtez de dire que personne comprends ce que je dis c'est faux (parfois c'est vrai) mais la plupart du temps je réagis ou je dis des trucs mais tout le monde m'ignore. enfaîte c'est pas étonnant que je quittais le discord si souvent Wsh. Jsuis normal et même un génie. Vous comprenez rien pfff. Perdonne me mérite voilà :((( j'ai envie de pleurer en disant tout ça. Ça fait mal de remarquer qu'on est invisible quand on ne voudrait pas l'être. Je veux soivent arrêter le temps comme Piper, je le fait d'ailleurs régulièrement dans mes rêves. Juste pour prendre l'air J'ÉTOUFFE en mauvaise compagnie. Bon là je change de sujet les gars. Je parles de ma famille enfaîte. Aujourd'hui o' est allé au restaurant. Et c'était affeux je veux plus JAMAIS les entendre parler DE MOI ET D'UNE COPINE ÇA ME DÉGOÛTTTEEEEEE C'est BEURK BEURK BEURK ptn jvous hais c affreux j'en ai marres et j'entendais vos rire tout ce que je voulais c'était PARTIR PTN :'( c'était affreux. Là MTN au moment où j'écris jmen fiche si après vous m'aimez plus alors que c'est le centre de mon problème. J'ai quand même peur. Surtout pour certains. Mylène j'ai peur qu'elle me rejette après. Les autres moins. Je sais que tata Isabelle le sait elle a l'oeil j'en suis sûre c'est pas possible. Mais voilà... Mickaël je pense pas qu'il dira bcp là dessus c'est un bon gars et il a un peu une philosophie vivez votre vie tant que ça ne blesse personne, c'est genre super Wise en vrai :). Mais j'en suis pas sûre non plus. Le truc c'est que c'est vraiment 50/50 une chance sur deux. Mais moi j'en ai marre d'être avec des gens qui n'ont aucune idée de qui je suis. Je suis pas moi avec eux, ils ont aucune idée de qui se cache derrière cette personne la moitié du temps mal à l'aise avec eux OU BIEN entrain de jouer un rôle, ou un semi-role je les trouves quand même super drôle parfois surtout ma tata jlaime bcp jles aimes pourtant je crois mais parfois jme demande si c'est le cas.
1-Je voudrais bien découvrir pourquoi je veux être aimé de tous. / Pourquoi le regards des autres m'importe autant?
2-Je voudrais comprendre la mort et apprendre à faire un réelle deuil. Car le problème un vient sûrement en partie de là même si pas complétement. C'est surtout plus simple à vivre d'être aimé pour moi.
3-devenir actif (gay joke lol), je fais souvent RIEN j'ai du mal à entreprendre qql chose, et je deviens de plus en plus mou. Mon corps commence à me faire mal de cette inactivité.
On en arrive au moment où je parles des garçons comme tjrs. Je poste des story insta en ce moment assez régulièrement. C'est pour attirer leur attention. Et j'ai vu que Joris avait vu mon truc aujourd'hui. Alors je vais écrire (je l'ai peut-être déjà fais) pourquoi je l'aime et pourquoi ça ne fonctionnerait pas pourtant: Il est choi, c'est un garçon adorable quand il fait des mouvements brusques et qu'il fait le foufou il est vraiment wow quand il fait ça c'est si chou je l'adore. Il comprends ce que je dis. Il dis n'importe quoi comme cacahouètes. J'avais d'autres trucs mais je les ai oublié je dois avouer. Il est beau aussi genre vraiment alors que c pas forcément mon genre. Nn mais il est ouf genre wouaw. Et en même temps ça ne marcherait pas, je scrollais son insta et jme suis dis, Il te voit à la limite comme un genre de ptit frère. Enfin mtn plus puisqu'on se parle à peine et que je veux pas déranger et le spam. Jsuis un goujat peut-être aussi. Mais ouais je sors pas il sort. Il est extraverti je le suis pas. Voilà des ptites raisons. O K
Bon comme déjà une fois dis la vie est longue et peur être que quand on aura 60ans on se mettra ensemble. Si je vis encore d'ici là....... hm Je sais pas il faut vraiment que je règle mes problèmes. J'ai peur de la vie jme rappelle quand Joris m'avait dit qu'il avait peur aussi, mais que sa mère lui avait dit qu'elle l'aiderai genre pour le prêt tout ça. Et c'est vraiment adorable. Moi jpense de toute façon que les parents devraient donner de l'argent PARCE QU'ON en a besoin quand on est jeune!! Pas quand on aura 60ans et qu'on sera nous-même vieux genre aucune utilité. Ça arrive à chaque fois. Genre maman bref j'ai ps envie de râler là dessus mais voilà. Je vois mon futur avec des enfants. Et jveux qu'ils aient le meilleur avenir possible. J'ai pas envie qu'ils vivent comme les prolos qu'on est à moitié. On vit comme ça, moi j'en ai marres.
J'en ai marres de dire non à des sorties parce-que j'ai peur de l'argent.
J'en ai marre de pas manger parce-que j'ai pas d'argent.
J'en ai marres de pas pourvoir aller chez le psy parce-que je n'ai pas d'argent.
et je voudrais prendre des cours de chant.
Il suffirait de travailler, sauf que mon complexe en réalité bien plus développé qu'on ne le pense, d'infériorité me bloque. Cette phrase fonctionne en allemand mais pas en français. AH. ouloulou.
hm
J'ai du mal à vivre je pense vraiment parfois que ça serait plus simple de pas continuer ça fait mal de dire ça. Et au moment où je l'écris j'imagine tout le mal qu'une personne pourrait penser de ce que j'écris. Comme quoi si j'écris ça c'est que c'est pas si grave, que c'est rien "j'ai vécu pire" jme laisse pas je sais même pas être quoi mais jle laisse pas être. la salade aux pissenlit c'est super bon. J'ai le droit d'être moi... J'ai le droit d'avoir des émotions et des sentiments..... Quand qql chose de mal m'arrive ou même de bien parfois je ressens rien je ne réagis PAS mon mécanisme de défense dit : stop no no don't speak DONNNT SPEAKKKKK AHHSLSKSKKA Alaska?
Ahaha jsuis marrant quand même jsuis triste et bizarre je m'aime écrire ça aide mon gars je t'aime je taime je t'aime Yannick Tu es génial ♥️. La société m'effraie j'ai peur du slef love et tout ces concepts qui devienne mainstream, Jen ai marre d'être dans une case aussi ça me stress. Les médias tout Tout parle tout cris ont est tellement oppressés. Il faudrait que je supprime tout mais la peur de perdre qql chose est trop grande non? Oui je crois enfin pas pour tout.... C'est compliqué d'avoir ses amis partout sur les réseaux. C'est chiant Miaou Je commence à rentrer dans l'écriture automatique où je réfléchis plus vraiment à ce que j'écris TOUT EN GARDANT une logique et hm un genre de fil enfin ça a du sens ce que j'écris c pas de l'écriture automatique mais ça permet de pas se censurer autant voir pas du tour. Genre pas de ponctuation AHAHHAAHAHAHA J'ADORE NE PAS EN LETTRE PTN. C OUUUUUFFFF AHJDIZHSKS. OU LA PLACER COMME ON VEUT. JLE FAIR SOUVENT HIhi pti foufou.
Aie. miaou. Je suis fatigué mais je pense vraiment pas être capable de m'endormir je vais ENCORE TRIO PENSER À 100000 DE CHOSES PT COMMENT VOUS FAÎTES POUR DORMIR SI VITE LES GARS C QUOI VOTRE SECRET PTN. Minimum une heure pour m'endormir et je dis bien MINIMUM. Ya trop de trucs qui me passent par la tête et après j'analyse les situations. Je pense je pense. Et puis ça et ÇA ahhskzjvz voilà.
C tout je crois j'ai écris ce que j'avais à dire je le sens mieux un oeu mieux oui. J'aimerais bien retrouver mon intérêt à jouer aux jeux vidéos aussi c un peu bizarre ça aussi hm hm. Oui. j'ai des fourmis dans les mains je crois que ça fais longtemps que j'écris là. miaou mon chat je l'aime mon bebeeeeee (il est tjrs mort mais Je taimmmmmeee) Tu es mon bébé adoré et je t'aime et tu me manques de tout mon coeur je t'aime JE T'AIME ET je n'ai pas envie de penser à tout ceux que j'aime vous me manquez tous tellement je vous aimes vous me manquez. :Vous me manquez tellement. Pourquoi vous êtes plus là ???? POURQUOI VOUS ÊTES PLUS LÀ ?????????? RÉPONDEZ :'( pourquoi. ..
BON YANNICK FAUT PAS FINIR SI MAL jsuis triste MTN mais c'est pzs grave au moins tu es en vie et tu ressens des choses.... Jme sens mal et complètement déchiré entre Berlin et ici. l'Allemagne et la France. Parceque je suis une autre personne là-bas. Je suis bien plus sûre de moi avec moins d'insécurité. Je suis plus masculin même si mtn plus avec mes amis PARCEQUE JE SUIS UN PTN D'HOMOSEXUEL :p mais surtout mes amis sont plus compréhensifs là bas et BCP BCP moins jugeur ils juges pas alors que Marine elle fait que ça elle a limite honte de qui je suis c'est ouf c'est super toxic ce qu'elle fait. Cesty ravageant même de me dire non-stop combien je suis nule comme personne, et me dire que je sais pas me comporter en société. Accepte moi comme je suis. ptn. je serais qqlun d'autre elle dirait pas ça. Léa elle peut HURLER dans la rue ça la dérange pas poi jle fait elle m'engueule wsh T'as pas le droit de faire ça et en Allemagne non ils disent même pas que ma sur-confience est mauvaise quand je dis 50 fois que jsuis beau. C'est ouf jle sens moins beau en France qu'en Allemagne même. Juste de tout ce que les gens disent. Bon à part Léa ptdr cette salope elle veut me sauter MDR MDRRRRRRRRRR C SUOER DRÔLE PTN j'ai ris. c'était drôle jvous aime les gens.
WOW on a eu le droit à des sauts d'humeurs INCROYABLE en un peu moins d'une heure (ça fait presque une heure que j'écris il est 2h42 là) MES MAINS ME FONT MALL je suis fatigué et j'ai envie de dormir mais mon cerveau lui va continuer à bouillonner :/le 0
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reseau-actu · 6 years
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Le plus célèbre des marins français a abandonné la course au large pour se consacrer à la pêche et à l'écriture. Cru, grinçant, parfois nostalgique, il ne se résout pas au pessimisme.
« Quand j’arrive dans la salle, montez debout sur la table et criez : « Bonjour, Monseigneur ! » ». “L’Amiral” - son surnom - a quelques jours plus tôt accepté de nous accorder un entretien. À la date promise, le marin appelle : « Rendez-vous dans vingt minutes au Lutetia. » Il faut dans ce cas se montrer réactif car le Breton, qui vit entre la Polynésie française, Brest et Paris, ne s’attarde généralement pas auprès des hommes.
S’il continue à collaborer épisodiquement aux Grosses Têtes de RTL, le navigateur choisit son rythme, imprévisible. Grâce à l’émission de Philippe Bouvard puis de Laurent Ruquier, Kersauson touche depuis plusieurs décennies la France dans toutes ses déclinaisons : l’ouvrier sur son chantier comme le médecin entre deux consultations. Les auditeurs de RTL comme les lecteurs de ses livres à succès savourent un tempérament que le skipper Loïck Peyron résume ainsi : « Un ours mal léché mais bien élevé. »
« Mon égoïsme géré de façon remarquable me permet d’avoir une vie délicieuse », se vante l’ours en question, avant d’appuyer, espiègle et brutal : « Allez vivre dans votre naufrage, je ne suis pas secouriste. » Derrière cette formule comme derrière les réflexions livrées dans l’entretien qui suit, pointe un individualisme qui n’a pourtant rien à voir avec le consumérisme de l’époque. Un individualisme conservateur, aristocratique, élégant, avec lequel il observe, depuis la mer, ce qui perturbe le bon fonctionnement de la rive d’en face. Kersauson a aujourd'hui 74 ans. Enfant, le verbe gémir lui était interdit. Son équation personnelle est simplissime : « Mon histoire, c'est celle d'un mec qui veut bien finir. »
Sur les océans, où vous avez passé une partie de votre vie, la temporalité se trouve bouleversée. Sur terre, ne s'est-elle pas accélérée ? En mer, il y a effectivement une distorsion du temps. Il est toujours moins ennuyeux d'attendre une risée que d'attendre un avion. Ici, notre monde ne réfléchit plus. Ou n'a plus le temps de réfléchir. Tout est rapide et compliqué : les gens ont l'obligation de décider, de dire oui, de dire non, de juger à toute allure. Notre monde se bouscule et s'entasse. Il n'y a plus de pensée, de préméditation, il n'y a que de la réactivité. C'est l'écho du buzz.
Vous pensez aux réseaux sociaux ? Je trouve ça horrible. Avant, quand Bébert disait une connerie au Café du commerce, tout le monde lui disait : « Ta gueule, Bébert ! » Aujourd'hui plus personne ne dit « Ta gueule ! » à Bébert, or Bébert continue avec une pensée de merde, ponctuée de neuf fautes d'orthographe, à inonder les réseaux sociaux. Qui plus est de façon anonyme. Cela ne me semble pas obligatoirement supportable.
Vous vivez entre la France et la Polynésie. Que retrouvez-vous chaque fois que vous atterrissez à Roissy ? Le goût du vin. En pays tropical, le vin n'a pas les mêmes goûts qu'ici. Quand je reviens en Europe, je me délecte de sentir le vin, de boire, pour leur mâche, des bordeaux blancs - je trouve en revanche les vins de Loire trop acides. En Bourgogne, il y a des choses à boire qui sont magnifiques. J'ai bu des belles choses au cours de mon existence… Des grands bordeaux de 61, des latours 82. J'aime le monde du vin : un maître de chai, c'est quelqu'un de formidable. Une cave, c'est un navire immobile.
Revenir en France est-il toujours un plaisir ? J'aime bien revenir en France mais je n'aime pas revenir à Paris. Je n'ai pas les codes des villes de l'intérieur. Paris, c'est bruyant, sale. À Paris, je ne comprends pas les gens. Le paraître a dépassé l'être depuis longtemps. Les Parisiens ne sont pas des gens agréables, ils sont prétentieux. Péteux. Le merveilleux de Paris, je ne l'ai jamais appréhendé. Je n'ai pas de souvenir ému à Paris. J'en ai à Marseille, à Brest sur la rade. J'en ai même à Nice. Je suis un provincial pur…
Vous êtes marin mais également écrivain. Quelle importance revêt la langue à vos yeux ? J'essaie de m'appliquer. Mes parents parlaient 8 000 mots, moi moins. Et ceux qui viennent après nous en parlent douze… Je suis sensible quand j'entends un beau français. Comme le français parlé aux Antilles, par des gens qui veulent le parler par ascension sociale. Le français du Prix Goncourt Patrick Chamoiseau, il n'est pas pompeux mais il est riche, fin, subtil. J'aime ces écritures- là. Je suis charmé par des expressions françaises : dire, pour désigner des gens fâchés, qu'ils sont « à couteaux tirés », par exemple. J'adore.
Je suis d'une civilisation judéo-chrétienne. Même si je ne partage pas tout, j'ai un lien avec ce monde-là. Un lien réel, un lien charnel. Je n'ai pas du tout de révolte. L'éducation catholique que j'ai reçue m'a permis de discerner la notion de sacré.
Vous considérez-vous comme un auteur ? Non. Je suis un petit commerçant en littérature.
Le développement de l'écriture inclusive vous paraît-il une aberration ? Ce n'est pas la première fois que des couillons traversent l'histoire. Mais je m'en fiche. On n'est pas obligé de se ruer sur toutes les fautes de mauvais goût contemporaines.
Même la télé-réalité ? La nuit, comme je dors peu, je zappe. Donc il peut m'arriver de tomber sur ce type de programme. Mais je n'ai pas de mépris pour les candidats de télé-réalité. Vous savez, il y a un truc touchant chez l'homme, qu'il faut inclure quand on regarde notre monde : les gens font ce qu'ils peuvent. Et souvent, ils ne peuvent pas beaucoup.
Serait-ce pour cela qu'à la fin de votre livre Ocean's Songs (paru en 2008 au Cherche Midi et vendu à plus de 300 000 exemplaires), vous faites l'éloge de la « miséricorde » ? On peut vivre avec ses contemporains sans partager leurs goûts ni leurs idées. J'aime tout ce qui chasse la vanité, le mépris et la suffisance. Je ne me suis pas assis à côté de ma vie pour distribuer des bonnes notes. Je n'ai pas de leçons à donner. Je n'en ai pas trop à recevoir non plus…
La miséricorde, c'est éminemment chrétien, non ? Pourquoi pas ? Je suis d'une civilisation judéo-chrétienne. Le catholicisme est la religion des gens qui m'ont élevé, des gens que j'ai beaucoup aimés, de la mère de mon fils Arthur, de nos familles, de mes frères et sœurs disparus. Ils sont enterrés dans des tombes avec des croix. Même si je ne partage pas tout, j'ai un lien avec ce monde-là. Un lien réel, un lien charnel. Je n'ai pas du tout de révolte. L'éducation catholique que j'ai reçue m'a permis de discerner la notion de sacré. Que j'ai pu retrouver chez d'autres : l'homme qui a une religion, s'il ne fait pas de prosélytisme et n'est pas agressif, me plaît. La religion consiste quand même à considérer au quotidien qu'on traverse un monde qui nous dépasse. Elle nous ramène à une place cohérente. Voilà pourquoi je n'ai jamais, de ma vie, fait des plaisanteries sur une religion, quelle qu'elle soit. Sinon, on fait de la peine à des gens qui ne peuvent pas se défendre. Qui ont un attachement fort.
Vous avez été élevé dans un collège jésuite du Mans mais ne gardez pas un bon souvenir de votre scolarité… J'ai une capacité d'étanchéité au monde qui m'entoure à mon avis très supérieure à la moyenne. Cette capacité, je l'ai depuis tout petit. Dès l'âge de 8-9 ans, je formulais mon désintérêt, ma fin de non-recevoir, face aux concepts, attitudes et comportements proposés. Ce qui rendait parfois les gens chargés de mon éducation hors d'eux. Cela faisait de moi un individu dont les collèges voulaient se séparer, bien que je n'aie jamais chahuté de ma vie. Seulement parce que j'étais réfractaire aux propositions intellectuelles qu'ils me faisaient.
Nous étions une génération de marins prêts à mourir pour ce sport. Aujourd'hui, on a surtout l'impression d'avoir affaire à une génération prête à en vivre. Les gars continuent à courir en solitaire mais ils ne courent plus en solitude.
Et vous êtes devenu navigateur… Courir au large en solitaire nécessitait-il d'être individualiste ? Nous étions une génération de marins prêts à mourir pour ce sport. Aujourd'hui, on a surtout l'impression d'avoir affaire à une génération prête à en vivre. Les gars continuent à courir en solitaire mais ils ne courent plus en solitude. Ils sont connectés, reçoivent des coups de téléphone de leurs enfants : « Allô, papa, t'as vu des baleines ? » Depuis que je ne cours plus, je ne regarde même plus la voile. Je m'intéresse à la pêche, à la pêche au gros. Et à la visite du monde avec la compagnie du Ponant (dont il conseille le président, NDLR). Mais, pour rien au monde, je ne serais allé à Saint-Malo au départ de la Route du rhum.
Que vous a enseigné Éric Tabarly, avec qui vous avez appris à naviguer ? Ce qu'était un vrai patron. C'est-à-dire quelqu'un qui ne vous explique pas ce qu'il faut faire, mais qui le fait.
Selon vous, quelle est la différence entre un voyageur et un touriste ? Le touriste connaît l'heure à laquelle il revient. Il est parti le 23 et il sait qu'il sera de retour le 32. Le touriste va trouver quelque chose qu'il est venu chercher, le voyageur va découvrir.
Il y a pourtant plus de touristes que de voyageurs… Quel serait notre mal profond ? Notre société est biologiquement faisandée depuis toujours. L'homme se montre formidablement apte à se tromper. En 1942, 90 % de l'Allemagne est nazie. Quand j'ai quitté la fac, j'ai posé mes bouquins, laissé derrière moi mon professeur d'économie avec ses chaussures à semelles crêpe et son complet nul, et je suis parti en stop faire le tour d'Europe. Je suis notamment allé à Dachau. À l'époque, c'était un site à l'abandon, et je me vois encore essayer une paire de lunettes de déporté avant de me rendre compte que je venais de déconner avec quelque chose de sacré. Je les ai reposées. Je venais subitement de comprendre qu'il ne fallait plus jamais faire confiance à personne. Je me suis dit : “À partir de maintenant, évite le groupe. Leur réserve d'enculés est énorme.” Cela a été mon chemin de Damas.
Comment expliquez-vous que le communisme fut applaudi dans les années 1970 ? C'était à la mode pour les plus cons. On n'a d'ailleurs jamais vu de bateau de course russe, à l'époque… Je suis allé à Berlin-Est dans ces années 1970 : je vois encore les « Vopos », c'était monstrueux. Et c'était tangible. J'en avais discuté avec Jean-François Revel, l'éditorialiste du Point et grand pourfendeur du communisme. À l'époque, si on n'était pas communiste, on ne pouvait pas être professeur à la fac ou intellectuel.
Notre société, elle, s'impose continuellement des aigreurs. Moi, je ne me lève pas le matin en me demandant de quoi je vais pouvoir me plaindre aujourd'hui.
Le pessimisme historique, ou celui plus immédiat de la presse, est-il légitime ? Vous savez, on a les vies qu'on veut avoir. Les unes des journaux, en France, ne sont pas nouvelles… J'ai découvert ça en 1967, quand j'ai embarqué avec Tabarly pour l'Angleterre. Quand on partait en mer, on n'avait même pas les moyens de se payer le téléphone, alors on ne pouvait se tenir au courant de rien. On revenait, on prenait les journaux : on avait l'impression que c'était le même journal que quand on était parti. Sans aucun intérêt. Aujourd'hui, quand je suis à Tahiti, je ne regarde pas la télévision, je ne lis aucun journal. Quand je reviens en France, je lis vaguement pour me tenir un peu au courant, savoir qui sont les dernières coqueluches puisque je travaille avec Laurent Ruquier pour les Grosses Têtes de RTL. Vous savez, j'ai 74 ans. Dans six ans, j'ai 80 ans. Je vais donc bientôt devenir un vieillard, aussi vite que je suis passé d'adolescent à l'âge adulte. Le temps qui me reste doit être consacré à ce qui m'intéresse et ce qui m'amuse. Mon histoire, c'est celle d'un mec qui veut bien finir.
Comment résumeriez-vous alors - et pardon pour la platitude de l'expression - votre philosophie de vie ? Je refuse d'être solidaire des préoccupations que je n'ai pas. La vie n'est pas un dû. Elle est une chance. Depuis des années, je vis comme si c'était le dernier jour. Je cherche les gloires de la journée. Qu'est-ce qui va être magnifique ? J'ai toujours pensé de façon assez confuse, bien que ça se soit précisé avec le temps, que nous avions un devoir d'être heureux. Cela ne signifie pas être positif coûte que coûte, mais prendre conscience que le malheur commence quand, là où on dort, il pleut et qu'on n'a pas mangé à sa faim. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'on est déjà en plein dans le bonheur : ne perdons pas de temps. Notre société, elle, s'impose continuellement des aigreurs. Moi, je ne me lève pas le matin en me demandant de quoi je vais pouvoir me plaindre aujourd'hui. Au contraire, je me lève en m'interrogeant sur ce que le fait d'être vivant m'apporte de merveilleux. C'est bien, hein ?
À votre âge, la vie passe-t-elle si vite qu'on en vient à apprécier les automnes ? Oh putain… Quand j'étais gosse, à une époque où je devais avoir dans les 12 ans, je me plaignais sans cesse du temps de merde, parce qu'il pleuvait sans arrêt à Brest. Et je me souviens qu'un vieux m'avait dit : « Mieux vaut avoir ce temps-là que pas de temps du tout. » Parfois j'y pense. Attendez, on n'est quand même pas en Syrie, ici ? On est vachement bien dans ce putain de pays. Qu'est-ce qu'ils ont tous à gueuler ? Quand on est malade, on est parfaitement soigné, non ? On n'est pas là à se prendre des bombes sur la gueule, à voir des enfants courir brûlés par du napalm ! Au contraire, on vit comme des gorets… Quand j'étais revenu de mes premiers voyages en mer, il y a cinquante ans, j'étais frappé de l'aptitude des gens à se plaindre, de toutes ces heures gâchées à ne pas se marrer. C'est très contemporain. Moi, pour me faire chier, il faut venir à nombreux.
Avez-vous éduqué votre fils Arthur dans cet état d'esprit ? Je ne l'ai pas éduqué, puisque j'étais en mer. La seule chose que j'ai faite, c'est de l'avoir convoqué un jour pour lui payer un billet d'avion, lui offrir l'équivalent d'un Smic mensuel pour faire un tour du monde afin de choisir où il voulait faire ses études. Je ne voulais pas qu'il reste chez les Français. Je voulais qu'il devienne bilingue, connaisse le monde anglo-saxon, s'aère l'esprit.
Demeurez-vous attaché à votre nom de famille ? Je suis attaché à mes parents. Bien qu'avec mon père, échanger des choses intimes n'était même pas pensable. Je suis également attaché à mon frère officier de marine, avec qui j'avais deux ans d'écart et qui est mort. À ma génération - je suis né en 44 -, on a connu les rationnements jusqu'en 52. Quand j'étais petit, les aînés nous parlaient de chocolat. Nous, on n'en avait jamais vu. Mais vous savez, on ne choisit ni son nom ni sa gueule. On choisit son âme. Écoutez ça : « À quoi sert à un homme de conquérir le monde, s'il vient à perdre son âme ? », Jésus-Christ.
Dans quelle rubrique des journaux faut-il vous placer ? Si vous attendez un peu, vous pourrez me mettre dans les défunts.
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INTERVIEW GIRL BAND #1 [ Les Bananaratées / MADE IN MONPELLIER ]
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Le duo des Bananaratées est composé de Cyndi Loupée et Jeanne Ramasse, amies de longue date liées par les liens sacrés du Ricard.C’est au cours de l’année 2017, que leur duo “pousseur de disques et Youtubesque” naît à la demande d’un ami pour animer une soirée. La sauce prend plus que bien, les soirées se suivent et ne se ressemblent presque pas et leurs choix musicaux éclectiques et souvent de mauvais goût déchaînent les foules (haha).En avril 2018, elles décident donc d’acter le surnom que Cindy Loupée leur donnait déjà depuis des années ! Les Bananaratées sont arrivées ! 
Elles ont répondues à notre interview Girl Gang :
Salut, ben nous c'est Rachel, aka Cyndi Loupée, et Virginie, aka Jeanne Ramasse (et ouais ...), et on est Les Bananaratées depuis quelques mois ! Ça fait quand même déjà un peu plus d'un an qu'on joue ensemble et pas loin de 15 ans d'amitié.
Pouvez-vous raconter votre parcours et vos activités artistiques ?
Jeanne : J'ai toujours adoré la musique et faire la fête donc tout naturellement dès l'adolescence j'ai commencé à ambiancer les boums et les repas de famille. Etudiante, je traînais dans des bars sur Paris et on me proposait souvent de passer derrière le comptoir pour passer le son. Et depuis, c'est toujours le cas sur Montpellier hahaha ! Entre temps, je suis quand même passée sur platines pour des soirées electroclash/electrorock dans quelques salles et clubs du bassin méditerranéen, à Lyon, à Grenoble... Un peu essoufflée de pousser seule des disques pendant des heures , un jour j'ai proposé à Cyndi de me filer un coup de main connaissant très bien ses délires et sa culture musicale. Et là ... RÉVÉLATION !  Coeur coeur ! Depuis, j'imagine plus passer en soirée sans elle.  
Cyndi : Bah moi je débarque dans le "milieu" grâce à Jeanne. On formait déjà un duo de Bananaratées en after à passer la musique chez les potes ou derrière le bar lorsque j'étais barmaid. Nos connections musicales sont assez similaires alors ça a matché direC !Sinon à côté je suis chanteuse dans un groupe de folk montpelliérain, Rusty Tape. Et effectivement mixer avec ma binôme est un bon échappatoire quand je ne suis pas déjà sur scène...
Quand êtes-vous tombées dans la musique ? Vous vous souvenez de vos premiers disques ?
Jeanne : j'ai été bercée par Kiss et Iron Maiden que mon frère et ma soeur aînés écoutaient à la maison. Sinon, mon premier vinyle c'est le Soulier qui vole et Chantal Goya. Qu'est ce que j'ai pleuré chaque fois qu'elle chantait "les jolis foulards" ... Sinon, vraiment, le coup de foudre a eu  lieu lorsque j'avais 12 ans et que ma mère m'a offert Cendres de Lune de Mylène Farmer.
Cyndi : Comme Obélix: quand j'étais enfant.. (rires)!! Mes frères écoutaient les Cure, R.E.M, Mike Oldfield,  Black, U2, Pearl Jam...et j'adorais l'émission le TOP 50, puis les 1ers Dance machine avec la bonne eurodance qui pique (Gala etc.)
Mais sinon, gaminette, mes premiers vinyles c'était plutôt Dorothée et les Bisounours.. Puis, en CM1, ma première K7 c'était l'album "Dangerous" de Mickael Jackson.
Ensuite j'ai lentement glissé dans le grunge en découvrant Nirvana...pis les SUB pop records: green river, TAD, mother love bone, meat puppets...
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Y a-t-il des artistes qui ont compté dans votre "carrière" ?
Jeanne : oulala tellement ! Les 80's indéniablement et surtout Madonna, Cyndi Lauper (hein Cyndi haha), Bonnie Tyler, Bronski Beat, Blondie, Bananarama et Bow wow wow parmi tant d'autres. La BO de Dirty Dancing j'avoue aussi ... Dans les 90's, j'ai été grungette, punkette puis goth mais je n'étais pas la dernière à courir vers le dancefloor du Rockstore pour un bon tube d'Eurodance. Je suis toujours un peu tout ça au fond ... (rires)
J'écoute toujours pas mal d'electroclash et ça m'a permis de m'intéresser à plein de nouveaux groupes que j'écoute actuellement pas mal comme Chromatics.
Cyndi : Moi j'adore danser sur de la musique 80ies et comme dans les années 80.
Je me vois bien dans une scène du film Breakfast Club à dandiner sur Simple Minds. Et c'est ce qui m'inspire et ce que j'aime lorsque je mets de la zike. Que les gens se déhanchent autant sur un tube de Blondie, que sur Flashdance et tapent une choré de ouf sur Footlose. (J'adore les B.O. de films...)
Comme je le disais  plus haut aussi l'Eurodance m'a pas mal suivi en soirée, Gala, Corona ou 2 unlimited. (ça me rappelle mes afters au Rockstore)...
On parle souvent de la misogynie dans la musique . Vous vous sentez investies d’un rôle par rapport à ça ?
Jeanne : je dois avouer ne jamais avoir ressentie de misogynie lorsque j'ai joué dans des bars ou pour diverses soirées depuis que j'ai débuté. Bien que souvent entourée de beaucoup plus d'hommes que de femmes, je me suis sentie plutôt accompagnée et écoutée. J'ai vraiment de très très bons souvenirs et je sais que j'ai eu de la chance.
Depuis que je joue avec Cyndi, c'est toujours la même ! Est ce que c'est parce qu'on connait du monde, parce qu'on a plus 20 ans? ... et ce malgré quelques clients un peu relous mais avec qui on essaie de rester courtoise ... ! On croise les doigts pour que ça reste cool.
La scène féminine a bien évolué en quelques années. Comment percevez -vous cette nouvelle vague ?
Cyndi : En ce qui concerne la scène DJ j'y connais rien.... hahaha!! Mais je peux parler de la scène féminine en général de par mes références.On a vu, dans les 50, des femmes, et des femmes noires, à la télé, chantant sur l'amour etc, c'était déjà un combat (les Suprêmes, Aretha Franklin...)Des "front women" au milieu des musiciens, Blondie, Annie Lenox dans Eurythmics etc.. En fait, les femmes se sont vues plus "revendicatives" avec les années, et on les retrouve dans des styles plus durs, rock, métal, punk: L7, pussy riots etc... Et retrouver des femmes chez les DJs c'est plutôt cool si c'est bien ... pas besoin d'être un homme ou une femme pour être DJ, l'essentiel c'est de se lancer si on aime ça ;)
Jeanne : Cyndi est en révolution et à juste titre ! Elle aime la musique et le combat des femmes à travers elle en général. De mon côté, je dois avouer que je suis d'un peu loin la scène djing actuelle. Je lis des articles et je constate qu'il y a de plus en plus de femmes dans ce milieu ... ça a été compliqué pour qu'on les écoute sans qu'elles doivent être seins nus ... Mais ENFIN ! J'espère que leur talent et leur place vont continuer à être reconnus.  Niveau référence perso, je vais paraître oldschool encore une fois, mais c'est notre leitmotiv (on est vintage ce qu'il faut !), j'en suis restée à Miss Kittin, Chloé et Ellen Allien.
Vos artistes préféré.e.s du moment ?
Jeanne : Gagaaaaa !!!!!
Cyndi : J'adore passer Ed Sheeran, "Shape of you", ça fait checker le booty des nanas comme des mecs c'est trop fascinant!
Avec quel autre artiste aimez vous  jouer le plus ?
J et C : l'une avec l'autre hein ! (rires)
Avec quel artiste aimeriez-vous jouer?
Jeanne : c'est difficile de répondre parce qu'on est, heu, à part ! (rires)
Je dirais du coup plus un événement. J'ai joué sur un char à la Gay Pride il y a 5 ans et j'ai adoré. Si on m'invite à la prochaine, je suis partante !!
Cyndi : Avec n'importe qui qui aura la même vision que nous: faire danser les gens! (rire)!!
Votre artiste féminine préférée ?
Jeanne : trop de femmes dans mes références mais si je devais vraiment en choisir une que j'admire pour sa carrière, c'est Madonna.
Cyndi : Pareil que la Jeanne!! Trop de femmes qu'on admire pour des raisons différentes! June Carter pour ce qu'elle a sauvé Johnny Cash dans les années 50... Madonna of course! Cyndi Lauper ma déglingo préférée et pour la B.O des Goonies (rires)
Anneke Van Griesbergen et Kate Bush pour leurs voix célestes!
Mais vraiment yen a trop! (rires)
Une punchline ?
Jeanne : Quel enfer !!
Cyndi : Ricaaaaard!!!!
Des endroits que vous recommandez pour faire la fête ?
J et C : en gros, on bouge toujours ensemble aux mêmes endroits et c'est la plupart du temps au Titty Twister, aux Trois Singes et au Café Ciné pour leurs events, à suivre sur leurs pages. On vous y invite vivement.
Et le Black Sheep, pour les concerts !
Quel est votre spot à apéro ?
J et C : l'Inglorious Bar et la Distillerie. Ils ont du Ricard ! (rires)
Vos prochaines dates ?
J et C: le 24 août au bar Les 3 singes, quartier St Roch!
Le 31 octobre on fête Halloween au Café ciné!
Que pensez-vous de Support your Local Girl Gang  ?
J et C : on doit avouer qu'on ne vous connaissait pas avant que vous nous contactiez. On faisait nos trucs dans notre coin sans penser être représentantes de quoi que ce soit. On est juste deux copines qui aime passer la musique dans les bars qui nous invitent. D'ailleurs vous êtes le premier média qui nous sollicite pour une interview et ça nous a permis de nous intéresser à votre travail et d'en parler autours de nous. C'est génial que ce collectif ait été créé sur Montpellier. Vous avez deux nouvelles followeuses ! 
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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cut-la-serie · 8 years
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Camille Mounier, comédienne : "CUT est une expérience tellement enrichissante"
A la voir aussi à l'aise derrière la caméra, on pourrait aisément penser que Camille Mounier est comédienne depuis de nombreuses années. Pas du tout ! Sofia, qu'elle incarne dans la quatrième saison de CUT est son premier rôle. Même si la comédie est un domaine qui lui plaît, la Dionysienne se consacre essentiellement à un tout autre projet : monter son entreprise de diététique. Rencontre.
Qui êtes-vous Camille ? Jusqu'à mes 11 ans, j'ai vécu à La Réunion. Ensuite, ma famille et moi nous sommes partis pour Paris. Après mon bac, j'ai vécu un an aux Etats-Unis. Côté études, j'ai fait six mois d'école d'art, j'ai également étudié la médiation culturelle à la Sorbonne. Je voulais partir en road trip en Australie. Pour financer ce voyage, j'ai travaillé dans le bar de mes parents, le TiCoz, dont mon frère et moi sommes les cogérants. Pendant mon séjour en Australie, j'ai travaillé dans plusieurs fermes et j'ai découvert des produits qui m'ont donné l'idée d'une entreprise de diététique, sur laquelle je travaille actuellement.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans l'aventure CUT ? J'ai fait la connaissance de Benjamin Tribes, le directeur de casting de la série. Je lui ai dit que j'avais postulé pour faire de figuration pour la saison 3. Il m'a dit qu'il avait peut-être un rôle pour moi. J'ai passé le casting et j'ai été acceptée. Je me suis retrouvée dans la folie du tournage pendant quatre mois. J'ai fait un peu de théâtre au collège mais c'est tout. Le rôle de Sofia est mon premier ! Pour ma première scène, j'ai révisé mon texte chez moi puis je me suis lancée dans la cage aux lions sur le plateau.
Comment s'est déroulé de tournage ? Je suis très cinéphile. Si j'ai postulé pour faire de la figuration, c'est parce que je voulais découvrir l'envers du décor. Le tournage était très intense ! On a des pavés de textes à apprendre en peu de temps. Sur la fin, je pouvais en mémoriser dix par jour. Il faut vite se mettre dans le bain, on n'a pas le droit à l'erreur. J'en garde un très bon souvenir, c'était une expérience tellement enrichissante !
Qui est Sofia, votre personnage ? C'est une fille qui a grandi dans une famille modeste dont la mère a eu une histoire difficile. Sofia n'a pas envie de connaître le même destin que sa maman, elle ne veut pas galérer. Elle n'hésite pas à enchaîner les petits boulots pour s'en tirer. Elle est femme de ménage mais elle est prête à tout pour ouvrir sa boîte et évoluer socialement.  
Votre personnage a une relation ambiguë avec Lulu, incarnée par Nadia Richard. Il y a notamment cette scène du rêve érotique. Pour vous qui débutez, comment avez-vous appréhendé cette séquence ? On m’avait expliqué que Sofia serait au cœur d'un triangle amoureux. Sofia a un côté sulfureux et il y a effectivement pas mal de nudité dans mes scènes. J'ai dû mettre le haut-là pour certaines d'ailleurs parce que je ne veux pas m'afficher car j'ai tout de même mon entreprise, je travaille aussi dans celle de ma mère. Je redoutais beaucoup celle du rêve érotique. On a fait partir tout le monde, ce n'était pas évident !
En quoi est-ce que Sofia vous ressemble ? Dans son envie d'être indépendante et d'être une femme forte qui n'a besoin de personne. Mes parents pourraient m'aider à concrétiser mon projet d'entreprise de diététique mais c'est ma fierté personnelle de réussir seule. Sofia aussi veut devenir une business woman mais contrairement à moi, elle n'hésite pas à manipuler les gens pour atteindre ses objectifs. Je ne suis pas prête à tout pour réussir !
En quoi est-il difficile d'incarner un tel personnage ? Ce n'est pas vraiment difficile. Sofia a mon âge, quand elle interagit avec Lulu, c'est comme si moi j'étais avec une copine. Je n'ai pas eu beaucoup de recherches à faire au niveau des émotions. D'ailleurs les vêtements qu'elle porte sont les miens.
Quelle a été votre réaction en vous voyant pour la première fois à télévision ? Je suis très mauvaise pour me juger. C'est bizarre d'entendre sa voix, de voir ses mimiques. Je me suis dit "Quoi, je ressemble à ça en vrai?" (rires). Après avoir vu le premier épisode, j'ai attendu trois semaines avant d'en visionner d'autres tellement je ne me trouvais pas à l'aise ! Les gens me disent que pour une première expérience, c'est plutôt bien mais je sais que je dois encore m'améliorer. Au début, j'avais refusé le rôle de Sofia, car son côté sulfureux m'effrayait. J'en ai parlé à mon frère, qui trouvait dommage que je décline. CUT est vu par un million de téléspectateurs. Cela peut m'offrir une visibilité et m'ouvrir des portes. Un jour je pourrais dire à mes enfants et petits enfants que j'ai joué dans une série télé (rires).
Est-ce que vous regardiez CUT avant d'intégrer la série ? Camille Lherbier (qui incarnait Marion dans les premières saisons, NDLR) est une copine. Je regardais la série pour la voir mais pas assiduement. Par contre, j'ai suivi la saison 3 pour me préparer pour mon rôle.
Pour beaucoup CUT est une série à l'eau de rose, qu'est-ce que vous leur répondez ? Ce n'est pas vrai. La saison 4 tourne au mystique, il y a un meurtre. pour moi, ça tourne plus au polar ou au thriller. Quand on prend la série en cours, on ne comprend pas forcément mais ceux qui suivent depuis le début estiment que ce n'est pas barbant, qu'on redonne des rebondissements à l'intrigue. Et puis, les décors sont très beaux et le casting très bon.
Justement, vous arrivez dans une équipe qui se côtoie depuis la saison 1. Cela n'a pas été difficile de vous faire votre place ? Non parce que les autres comédiens sont vraiment sympas, ils m'ont vite mis  l'aise. D'ailleurs, des amis de Sébastien Capgras (Jules, NDLR) sont venus lui rendre visite sur le tournage et il se trouve que les connaissaient parce qu'on était ensemble au collège (rires). L'équipe était vraiment au top.
Si vous aviez la possibilité d'incarner un autre personnage, vous auriez choisi qui ? J'aime bien le côté frais de Nine. Elle est amicale, pas méchante, elle a son intrigue. J'adore Eva aussi mais j'estime ne pas avoir assez d'expérience pour incarner un tel personnage. Sabine Perraut est exceptionnelle ! Elle arrive à lui donner un côté maladroit, avec des mimiques, la manière dont elle joue avec ses lunettes…
Maintenant que vous avez le pied à l'étrier, avez-vous d'autres projets de tournage ? On m'a proposé de poursuivre dans la saison 5. Je serai ravie d'y participer pour parfaire mon expérience. Si je vivais à Paris, je pense que j'aurais pu passer des castings, à La Réunion, les opportunités sont moins nombreuses. Mon entreprise reste ma priorité mais je ne ferme pas la porte à des tournages.
Quel est le conseil que vous appliquez tout au long du tournage ? De bien connaître mon texte, parce qu'une fois qu'on a l'a intégré on peut se lâcher, intégrer la gestuelle, faire abstraction du mouvement des caméras… Beaucoup de gens critiquent les comédiens mais ce n'est pas évident de garder le côté naturel. Au bout d'un moment, j'y allais au feeling.
http://actus.clicanoo.re/article/soci%C3%A9t%C3%A9/1422059-camille-mounier-com%C3%A9dienne-cut-est-une-exp%C3%A9rience-tellement-enrichissante
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