Tumgik
#Damian le Sassanide
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Entre les Dunes
Ca fait plusieurs mois que cette fic est dans mes WIPs, je l'ai d'ailleurs commencé bien avant sa petite soeur La femme de l'esclave, donc je suis contente qu'elle soit enfin fini. Impossible de me décider si c'est du Angst ou du Fluff mais ca part beaucoup d'émotions (disons du Spleen ? A vous de me dire)
Merci à @cheryllollst d'avoir beta, tu es un véritable amour 💖
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Résumé : Et maintenant, enfin seul dans cet immense désert, Arturus mort et Arthur exilé, le voilà égaré. Qui est-il ?
Entre les Dunes
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Pendant des années, Arthur a tenté de se persuader de ne pas aimer Guenièvre. Ça a été facile vraiment, entre Aconia, son coeur brisé, sa promesse, sa culpabilité, ses nouvelles responsabilités de roi, la construction du château, tout avait été un prétexte pour éviter sa nouvelle femme. Éviter ses grands yeux curieux, ne pas voir ses joues se colorer à chaque fois qu'il lui parlait ou qu'il la frôlait, ne pas sentir le délicat parfum fleuri qui se dégageait de ses longs cheveux qu'il n'avait pas pu s'empêcher de toucher une nuit pour savoir si ils étaient aussi soyeux qu'ils en avaient l'air. Ce détachement émotionnel lui avait demandé un entraînement assidu qu'il avait suivi religieusement.
Plus les années passaient, plus elle devenait triste et plus il arrivait à jouer son rôle de mari volage et désintéressé, plus c'était simple de se raccrocher à sa promesse. La couleur de ses cheveux et de sa peau, sa taille, son éducation, son poids, la forme de ses yeux, la petitesse de ses mains, la froideur de ses pieds, le son de sa voix, l'odeur de son savon, le bruit qu'elle faisait quand elle mangeait, rien n'allait avec Guenièvre. Il devait tout détester, oui il le devait et il s'y efforçait. C'était son rituel, une des rares choses à laquelle il s'accrochait encore aujourd'hui : penser à Guenièvre. Tous les matins en se réveillant et tous les soirs en s’endormant, il faisait la liste des choses qu'il n'aimait pas chez sa femme avec pour conclusion cette façon qu'elle avait de l'exaspérer et de l'irriter comme personne. Et ça avait marché. Tout ce temps à se répéter comme un mantra qu'il ne l'aimait pas, ne la désirait pas et ne la voulait pas à côté de lui, avait porté ses fruits. Il lui était impossible d'avoir une pensée déplacée pour sa femme et encore moins un geste sans que son corps, entraîné à la repousser, ne réagisse. Plus elle essayait de lui faire plaisir et de lui plaire, plus il pensait à ses défauts. 
Et puis, il y a eu le désert. D'abord le désert de solitude qu'il ressentait même quand il était entouré de centaines de personnes. Le poids de ses échecs qui le réveillait la nuit avec cette sensation pâteuse dans la bouche, comme s'il mangeait du sable et que des grains de poussière imaginaires lui grattaient la peau jusqu'au sang. Suivis par la brûlure de la lame sur son poignet, un désert rouge où se mêlait le sang et le néant. Le désert d'eau qui faisait tanguer l'embarcation de Venec, une étendue bleue et noire, presque infinie que son esprit délirant avait prise pour le voyage vers Avalon.
Mais rien ne l'avait préparé au vrai désert, celui avec la vraie solitude où il n'y avait personne avec qui parler, celui avec le vrai sable qui gratte et qui rentre partout, celui avec la vraie brûlure incessante du soleil qui rendent les lèvres craquelées et la gorge sèche, celui avec le vrai néant, les étendues infinies de dunes traîtres qui n'attendent que le bon moment pour vous engloutir. Ce désert là, où la mort est une chance et il faut lutter pour survivre.
Sa première soirée à la tannerie, quand l'excitation de la journée et l'appréhension de sa nouvelle vie s'étaient un peu dissipées, seul sur son futon tressé posé à même le sol, couché parmis les autres esclaves avec qui il ne partageait que les longues heures de travail, il avait regardé le ciel. Cette liste, tous les défauts qu'il avait trouvé à cette femme qu'il ne reverrait jamais lui était revenus comme une sale gifle. Il ne pouvait pas arrêter de penser à Guenièvre, il l'avait fait depuis près de 15 ans, ce n'était pas une habitude qui pouvait disparaître subitement. Son nez trop long, ses yeux trop grands, ses lèvres trop fines, ses cheveux trop clairs, son air bête, ses mains trop petites et tout le reste de l'immense catalogue qu'il s'était fabriqué. Mais plus il avançait et moins le cœur y était. Ses pensées étaient tournés vers le nord, vers sa Bretagne natale qu'il avait fui il y a de ça plusieurs mois déjà, vers cette femme qu'il était sensé détester, vers ses amis et cette destiné qu'il avait choisi d'abandonner. Sa liste à moitié oubliée, il avait regardé autour de lui, s'attendant presque à voir Guenièvre surgir de derrière une dune en train de rouspéter avec sa voix nasillarde contre le sable et la chaleur.
Au fur et à mesure des jours et des semaines, il s'était acclimaté à cette vie d'esclave. Personne ici ne parlait la même langue mais ils avaient trouvé des moyens de communiquer entre eux avec des grands gestes et des mots fabriqués avec les sons qui les entouraient. Le travail lui était venu assez rapidement. Ce qu'il ne savait pas faire, il l'avait appris en regardant les autres et ses jours étaient rythmés par les chants graves de contrées lointaines et les gestes répétés machinalement. Il s'était habitué à l'odeur et aux sons devenus familiers des tissus qui pataugeaient dans les liquides jaunes, rouges et marrons et des bruits de bâtons sur les peaux mouillées. Sa nouvelle vie était dure mais au moins il était vivant et pour lui qui avait eu envie de mourir tellement de fois, c'était important. 
Il y avait des enfants. Ça n'aurait pas dû être une surprise. Dans un endroit si reculé, c'était comme une petite ville de travailleurs isolés de tout. Vraiment, c'était plutôt logique qu'il y ai des enfants, malgré tout, la première fois qu'il avait vu une petite tête brune courir entre les immenses tas de linges et jouer à cache-cache entre les peaux sur les étendoirs, il n'avait pas pu s'empêcher d'être surpris. Il avait presque oublié qu'Arthur Pendragon était stérile mais que le reste du monde ne l'était pas.
L'anniversaire de sa première année était arrivé sans qu'il ne s'en rende compte et il n'y avait réfléchi que plusieurs jours plus tard quand il s'était assis près d'un des feux pour manger sa ration du soir. L'atmosphère presque détendue des fins de journée jouait avec sa perception du temps et la chaleur mélangée à la fatigue embuait son esprit. La frontière entre passé et présent, entre souvenir et réalité, était devenue floue et même la vision de Guenièvre, emmitouflée dans un gros manteau, s'asseyant près de lui sur le sable ne lui avait pas semblé déplacée. Elle lui avait souri et tout d'un coup les dunes autour d'eux s'étaient transformées en plaines enneigées. Un éclair de lucidité lui avait traversé l'échine, il se souvenait de ce soir-là, il y a une quinzaine d'années, l'anniversaire d'une autre première année, celle de son arrivée en Bretagne. Un autre lui dans une autre vie.
Il avait maudit ce jour qui lui rappelait tout ce qu'il avait perdu, les derniers mots de Mani qui le hantait et les traits flous d'Aconia dont il essayait désespérément de se souvenir. Guenièvre était venue le trouver alors qu'il contemplait les flammes oranges, un bol à peine touché posé à côté de lui, la solitude, le froid et la culpabilité lui lacérant les entrailles. Elle lui avait parlé mais il n'avait jamais réellement écouté ses mots de soutien et d'encouragement. Il ne se souvenait que de la petite boîte qu'elle avait posée sur ses genoux. Un cadeau et l'assurance qu'elle serait toujours à ses côtés dans un murmure timide. Et puis, elle s'était penché sur lui, avait déposé un baiser sur sa joue, avant de le laisser seul. Une sensation de chaleur avait alors envahi son corps, un frisson d'excitation, l'envie tabou qu'il avait eu de la retenir et de se blottir dans ses bras pour un peu de réconfort n'avait pas été la bienvenue et lui avait presque fait mal.
Assis sur le sable encore tiède avec la même envie, la même douleur qui ne l'avait jamais quitté depuis ce jour, il aurait donné n'importe quoi pour avoir Guenièvre près de lui, pour pouvoir puiser un peu de la force qu'elle lui offrait et qui aujourd'hui lui faisait cruellement défaut. C’est là, dans cet endroit aux premiers abord vierge et assassin, entouré de visages inconnus, qu’il avait compris à quel point il avait été stupide. Sans la pression des responsabilités, sans l'appréhension de trahir une promesse, sans la sécurité d'une vie facile, sans les excuses qu'il s'inventait, c'était beaucoup plus dur de justifier ce qu'il avait fait subir à la femme qui avait accompagné presque la moitié de sa vie. Cette femme qui l'avait épaulé et soutenu, qui lui avait posé les bonnes questions, qui l'avait guidé et accompagné du mieux qu'elle avait pu. Il repensait à son visage lumineux, à son sourire, à ses longs cheveux soyeux, à sa façon de toujours positiver. Et plus il pensait, moins il comprenait pourquoi il s'était privé de cette chance d'avoir un allié de taille dans sa quête quasi impossible de trouver un équilibre dans ce merdier sans nom qu'était sa vie.
Il aurait voulu crier à l'injustice, pour lui d'abord, pour elle ensuite, mais il avait décidé d'arrêter de se voiler la face. Le règne de son hypocrisie avait assez duré. C'était lui, c'était sa faute. Il aurait pu être heureux, il aurait pu essayer. Elle avait mérité d'être mère, d'être heureuse, d'être reine. Mais c'était lui qui s'était obstiné à continuer à vivre dans un mirage, à rester fidèle à une ombre et à en craindre une autre. Il aurait dû être courageux, accepter que le vent du changement souffle et guide le navire qui portait son nom, mais au lieu de ça, il avait lutté pour rester ancré dans une illusion. Il avait choisi de rester avec les morts plutôt que de profiter des vivants.
Les femmes dont il s'était entouré, les dieux qu'il avait priés en cachette, les manuscrits de poésie romaine qu'il avait appréciés en secret, tout n'avait été qu'un prétexte pour rester connecté à ce monde qu'il avait trahi. Il avait gardé Arthur le breton dans la paume d'une main et Arturus le romain dans l'autre, en faisant le choix délibéré de ne jamais les départager et de toujours les avoir à portée de main, jonglant avec expertise les deux face d'une même pièce. Essayant de conserver la version de son passé intact, obligé de la voir disparaître peu à peu en ignorant volontairement la version de son futur, la laissant se ratatiner et s'effacer.
Dans les yeux de ses chevaliers, il avait vu les visages des garçons de sa caserne. Chaque rituel celte, chaque danse, chaque tradition bretonne était un pas de plus qui l'éloignait de la mémoire de Mani, du souvenir d'Aconia, de la camaraderie de sa garnison, de sa jeunesse. Mais sa liste, sa promesse, le Graal, la destinée, tout n'était qu'un mensonge. Il ne détestait pas la Bretagne, ni sa vie. Il ne détestait pas Guenièvre non plus, c'était lui qu'il haïssait. Il avait été beaucoup trop jeune pour être roi, pour assumer autant de responsabilités, alors il s'était puni. Il s'était puni pour le meurtre de ses amis, il s'était puni pour ses choix, pour ses échecs, pour sa lâcheté. Trop focalisé sur lui-même pour réaliser ce qu'il faisait subir à son entourage, trop obnubilé par le besoin de cacher Arturus au yeux des bretons pour accepter que quelque chose n'allait pas, trop fier pour demander de l'aide, trop têtu pour concilier les deux moitiés de son âme.
Et maintenant, enfin seul dans cet immense désert, Arturus mort et Arthur exilé, le voilà égaré. Qui est-il ?
Guenièvre avait été une constante dans sa vie, une planète qui gravitait sans cesse autour de son soleil, une amoureuse transie qu'il avait repoussé du pied mais qui revenait toujours à la charge. Mais peut-être que c'était elle son soleil, qui brûlait sa conscience quand il se rapprochait un peu trop près, qui ne disparaissait jamais sauf la nuit où les démons et les fantômes s'en donnaient à cœur joie. Et si c'était lui l'amoureux, se baignant dans un océan de déni, pratiquant la politique de l'autruche, se forçant à haïr une des rares personnes qui ne lui avait jamais voulu du mal. La seule personne qui était enfermée dans le même destin, la même roue infernale, que lui.
"Pouh ! C'est compliqué dans votre tête dites donc. Et si vous essayiez de penser à des choses plus gai ?"
Arthur se tourne vers la place vide à côté de lui où son esprit a conjuré une vision parlante de Guenièvre. Enroulée d'un châle bleu d'où quelques mèches s'échappent, elle n'existe que pour ses yeux. Il ne sait pas s' il est amoureux mais ce qui est sûr c'est qu'il est en train de devenir fou.
Bientôt 8 ans qu'il est à la tannerie, Damian lui a offert une tente pour son usage personnel et une place de contremaître. Arthur a accepté l'un avec grâce mais dort toujours à même le sol avec les autres et prend toujours ses repas au coin d'un feu, jamais seul. Ce n'est que très récemment que Guenièvre a commencé à lui apparaître aussi clairement que si elle était là. Il n'a jamais arrêté de penser à elle et s'est beaucoup demandé, au début, si les traits de son visage allaient rester net dans son esprit ou est-ce que le souvenir de son sourire allait s'effacer comme les autres. D'après ses yeux pétillants, ses joues roses et sa moue boudeuse, il n'avait rien oublié de sa femme. Elle n'est pas un fantôme, ni un esprit malin, un djinn comme ils disent ici, qui vient le tourmenté. À vrai dire il ne sait pourquoi il a commencé à la voir mais il est toujours reconnaissant de ses visites. Il se sent toujours plus serein après avoir vu son visage, plus léger, moins coupable de l'avoir abandonné à l'autre bout du monde. 
"Puisqu'on parle des choses qui fâchent, vous allez m'offrir quoi cette année ?"
Normalement il n'engage pas avec elle, il la regarde, lui sourit parfois, l'écoute mais ne lui parle jamais au risque que quelqu'un l'entende ou le voit et qu'il ai à s'expliquer le pourquoi du comment il parle avec le sable, le vent et les pierres. Mais cette fois, c'est différent et il n'arrive pas à retenir son murmure. 
"Vous verrez bien."
"Allez soyez sympa, dites moi. Je le dirais à personne, je ferais même semblant d'être surprise."
Il se retient de rire. C'est devenu une tradition, tous les ans, à l'anniversaire de son arrivée, il offre un cadeau à Guenièvre, une offrande, qu'il pose quelque part caché dans le sable d'une dune où dans le creux d'un rocher près de la rivière. C'est un peu sa façon de se donner du courage et de la remercier, un écho réponse au cadeau qu'elle lui a fait au coin d'un feu au milieu de la neige.
"Non. Mais c'est quelque chose que vous aimez beaucoup."
Elle tape des mains avec excitation et il est à deux doigts de lever les yeux au ciel.
"Laissez-moi deviner... "
"Certainement pas."
"Quoi ! Pourquoi ?!"
"Parce que vous êtes dans ma tête donc vous allez tricher."
Son air outré est presque comique, la main sur le torse, la bouche ouverte et les sourcils levés le tromperait presque. 
"Depuis qu'on se connaît, est-ce que vous m'avez vu tricher un jour ?"
Il ouvre la bouche pour lui répondre quand il sent une main se poser sur son épaule. 
"Ah, te voilà."
"Damian !"
Arthur se lève d'un bon comme si le Sassanide l'avait pris en flagrant délit de vol. Le vieil homme regarde autour du plus jeune confus. 
"À qui tu parlais ?"
Arthur jette un œil dans la direction de Guenièvre mais elle a disparu. Avec un pincement au cœur (que leur conversation ait été si abruptement coupée), il balaye la question d'un revers de main. 
"Personne. Je réfléchissais à haute voix."
Il est soulagé quand Damian lui tend un petit paquet sans le presser plus que ça. 
"Tiens, je t'ai ramené ce que tu m'as demandé."
Le sourire d'Arthur est chaleureux, presque timide quand il reçoit le cadeau avec un petit merci. 
"Des complications pendant mon départ ?"
"Tu veux vraiment savoir maintenant ? Je te conseille une bonne nuit de sommeil avant d'écouter ce que j'ai à te dire."
L'air exaspéré de son contremaître lui dit tout ce qu'il a à savoir et le Sassanide éclate de rire. 
"Je t'avais prévenu pourtant, c'est toi qui a insisté. Bon tu me feras ton rapport demain alors. Bonne nuit Arthur."
"Bonne nuit Damian."
Arthur le regarde disparaître à l'abri d'une tenture avant de s'allonger pour observer les étoiles, son paquet posé sur son cœur et les bras derrière la tête. Avec un dernier regard sur les milliers d'étoiles scintillantes dans le voile bleu et noir du ciel, il soupir avant de murmurer avec émotion.
"Bonne nuit Guenièvre."
Il l'aime. Il l'a toujours aimé. Il n'a jamais pu se passer d'elle.
Il ferme les yeux et finit par s'endormir.
(Fin)
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sloubs · 2 years
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Trois hommes sous une yourte, La Veillée en Perse et Le Jugement de Mevanwi par PITIE
ALORS Trois Hommes sous une Yourte je viens d'y répondre, mais
Le Jugement de Mevanwi
Celui-là il est très court et très con, c'est juste parce que ça me faisait rire mais après la chute de Kaamelott, les hommes d'Arthur ont réussi à intercepter Mevanwi et la faire prisonnière. On arrive à son jugement où Arthur tente de décider ce qu'il va faire d'elle. Dans le Conseil pour l'épauler, il y a Guenièvre, Merlin et Perceval, et au lieu d'aider Arthur à prendre sérieusement une décision sur sa sentence, c'est juste une vague de punchlines dans la tête de Mevanwi de la part des trois autres 😩
Une Veillée en Perse
À la nuit tombée, dans une crique sur les bords du Golfe Persique, Arthur et ses collègues esclaves organisent une veillée pour terminer leur journée de dur labeur sur une note légère. Regroupés autour d'un feu et partageant leur maigre repas, les conversations se font rares ; aucun d'entre eux ne parle vraiment la même langue, d'autres sont même muets de naissance. Alors, faute de pouvoir discuter, ils se divertissent par la musique. Certains frappent dans leurs mains, les uns entrechoquent deux pierres entre elles pour créer un rythme, tandis que les autres, quand ils le peuvent, marmonnent des chants de leurs pays respectifs. Arthur lui, se tient au milieu de tout ça, et se terre dans le silence. Son visage est fermé et il plonge dans ses pensées, le regard fixant les oscillations des flammes. Puis, la voix retentissante de Damian le Sassanide lui fait reprendre ses esprits. "Alors les couillons, on pousse la chansonnette en plein milieu de la nuit ? Je vous emmerde pas trop, ça va ?" Les esclaves s'arrêtent net, laissant leurs instruments de fortune tomber de leurs mains. Certains commencent à se lever pour éteindre le feu de camp en vitesse. "Non non, attendez. Vous m'avez empêché de dormir avec vos conneries, alors maintenant j'veux vous entendre chanter jusqu'à l'aube, ça vous fera les pieds. " Un lourd silence s'installe sur le camp.
"Bah alors, y a plus personne pour l'ouvrir maintenant ? Allez, qui est-ce qui veut me montrer sa voix comme elle est belle ?"
Arthur tente de se cacher au maximum sous sa capuche pour ne pas se faire remarquer. Il garde les yeux rivés sur le sol, sans faire de bruit, immobile. Que Damian désigne n'importe qui, mais pas lui.
"Toi."
Eh merde. "Toi, là. Avec la capuche. Je crois pas t'avoir déjà vu ouvrir la bouche. Chante-nous un truc."
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belphegor1982 · 3 years
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OR DONC. *claps hands* La BO de Kaamelott Premier Volet. Petit regard post-film.
Lire la liste de morceaux avant et après avoir vu le film, ça me rappelle quand un livre Harry Potter sortait et que je commençais par aller voir la table des matières : les titres de chapitres sans contexte, les mots et les noms inconnus, c’était pas vraiment du spoiler étant donné que je ne comprenais pas grand-chose. Une fois le livre fini, forcément, c’était “Aaaah, bon sang mais c’est bien sûr” et on voyait ces mots d’un autre œil :D C’est ce que je fais ici.
Comme non seulement je n’ai pas la science infuse mais qu’en plus j’ai une fâcheuse tendance à louper des trucs, je risque de beaucoup demander “et vous, vous avez compris quoi?”
Déjà, la musique est superbe. Ça brille, c’est profond, c’est narquois, c’est épique, et il y a des côtés Star Wars ou Le Seigneur des anneaux sans copie ni clin d’œil appuyé. J’ai adoré et il me tarde de pouvoir décortiquer les thèmes avec le contexte avec des petites impressions de temps en temps (histoire de me les rappeler plus tard).
A propos de contexte, voyons la liste morceau par morceau:
1. Abordage en Mer Rouge
La musique du teaser, super build-up, et mine de rien ça rappelle où l’action se passe. Et quand !! On a une date :D C’est en 434, donc.
LES CORS AU TOUT DÉBUT. Je les attendais si fort au cinéma et ça a fait TELLEMENT de bien 😭
2. Le Péché de Lancelot
Quel est le péché de Lancelot, d’abord? D’avoir abusé du pouvoir qu’Arthur lui a confié? De ne pas avoir “péché”, justement, avec Mevanwi? (je suis d’avis qu’il ne l’a jamais touchée - parallèle avec Arthur et Guenièvre, peut-être pour presque les mêmes raisons! - et que c’est pour ça qu’elle n’a pas de descendant.) D’avoir livré le Royaume de Logres aux mercenaires saxons?
Quoi qu’il en soit, on sent bien la mélancolie de Lancelot, la dépression qui le guette. Ce n’est pas un tyran qui profite, c’est un tyran triste qui gueule sur ses sous-fifres qu’il traite avec bien moins de patience qu’Arthur.
3. Sept Jours de Marche
Quarto et ses deux Wisigoths dans le désert à la recherche du gars à qui il avait vendu Arthur. Au passage, la discussion sur les godasses entre les deux rigolos c’est vraiment du pur Kaamelott et c’est parfait.
4. Le Wadi
Un wadi c’est un oued, un cours d’eau d’Afrique du Nord, et l’image qu’on a dans le film (le moment où Algazar va chercher Arthur chez Damian le Sassanide) c’était pas forcément celle que j’en avais, mais bon - Arthuuuuur ;___; Les quelques notes du thème du Livre V pour suggérer son personnage m’ont descendue.
5. L’Augure de Fraganan
Franagan, c’est la sœur de Leodagan ! Le nombre de personnages dont on découvre une sœur, un frère, et qui disent “ben ouais, je l’avais juste pas dit” - mdr monsieur Astier, ce serait pas un petit message aux fans? :P Super personnage, cela dit, j’ai bien aimé. Et sa dynamique avec son frère et sa belle-sœur était chouette.
6. Hydromancie
Continuation de la scène avec Franagan où Elias la backup sur l’hydromancie. Et elle a raison - le roi Arthur (enfin, “le fils Pendragon”) va bien revenir au Royaume de Logres.
7. Sous la Bretagne
Mes émotions ;___; Le tavernier qui revient sur les ruines de sa taverne, où on a passé tant d’heures avec Perceval et Karadoc, qui était le nœud de tout ce qui concernait le petit peuple, la vie quotidienne, les paris à la con, tout ça. Mais la mélodie et le rythme changent quand on se rend compte qu’il y a une trappe qui permet d’accéder aux souterrains que Karadoc et Perceval font creuser depuis 10 ans ! Et mine de rien, ce morceau (si je ne me goure pas trop c’est un de ceux qu’on entend dans la bande-annonce), il claque. Même si les deux couillons restent nos deux couillons, ils ont quand même droit à de la dignité à travers la musique (donc la narration) et ça c’est super.
En plus le morceau en lui-même a un petit côté Lac des cygnes dans les premières secondes (les cinq notes vers 0:12) et j’aime beaucoup ce genre de musique qui commence tout doux et prend de l’envergure. En plus avec les cordes qui arrivent au changement de rythme, accompagnées ensuite par les cuivres et les percussions pour montrer que ces gars, THEY MEAN BUSINESS, c’est génial 💜💜💜
8. Les Héros de la Résistance
On continue avec le thème des souterrains et de la Résistance (dirigée par Perceval et Karadoc.
9. Merlin le Cartographe
OK, là la musique s’ouvre et prend de l’ampleur. Vous devriez écouter Merlin quand il vous dit qu’il faut cartographier les souterrains, les gars ! En même temps, les cartes ça n’a jamais été le fort de Perceval (ou Karadoc)...
10. Marche Aquitaine
Sans doute mon morceau préféré. Je l’ai eu dans la tête on et off depuis le film mardi soir ^^ Il va tellement bien au Duc! Pour celleux qui connaissent Carmen, je lui trouve un petit côté “La garde montante”, militaire mais avec de la fantaisie, des jolis violons, des clarinettes et des clochettes. Et ce qui me tue, c’est que c’est une marche (“Musique au rythme régulièrement cadencé, permettant de régler ou d'accompagner le déplacement d'un cortège lors d'une procession, d'un défilé ou d'une parade”, dixit le Wiktionnaire), mais mine de rien si je me plante pas ça illustre aussi une marche - celle du Duc et d’Arthur à travers l’Aquitaine, vers Gaunes :D GIMME ALL THE PUNS PLEASE
11. Furadja !
Alors. Personnellement, les flashbacks je les ai trouvés esthétiquement très plaisants, les couleurs chaudes sont magnifiques et les costumes superbes, mais ils m’ont bien, bien perdue. On manque cruellement de contexte. Qui est Furadja? Une cheffe locale? (politique, religieuse, les deux?) Visiblement elle a du pouvoir, puisque les deux officiers romains qui supervisent Arthur et ses jeunes collègues obéissent (en râlant, mais tout de même) à ses ordres. Et qui est-elle envers Shedda? Est-ce que Shedda est son esclave, sa fille, sa pupille, sa future successeuse?
En tout cas, le dépaysement sonore est complet. On sait qu’on est dans un univers différent aux premières secondes rien qu’aux instruments. BTW, la Maurétanie césarienne correspond à une zone géographique à cheval entre le Maroc de l’est et l’ouest de l’Algérie.
12. Une Clairière près de Gaunes
...où la nouvelle garde des Chevaliers a installé une nouvelle Table Ronde 💜 La musique les traite avec tendresse, même si on peut sourire, parce que dans leur genre ils font autant bras cassés que la Résistance en souterrain (mais ils essayent, aussi !!). Et on en parle, des nouveaux chevaliers? Bédivère! Lucan (le Bouteiller dans la légende arthurienne, Chevalier Seiche ici), qui est effectivement un frère de Bédivère! Gareth, frère de Gauvain et fils de Loth et d’Anna d’Orcanie! A un moment Astier va nous dropper Galahad (et Mordred) sur le coin du museau et ça va faire bizarre XD
13. Une Attaque Burgonde
Vous les aviez vus venir (à Kaamelott), les Burgondes? Ben pas moi! Je pensais qu’on allait chez eux, pas l’inverse - mais j’avais oublié que le Roi Burgonde essayait régulièrement d’envahir le Royaume de Logres. “Artooouur! La guerre est une illusion! ...Artooouuur! La guerre est un salsifis!” ...never change, dude.
14. L’Intrigante à Bouclettes
Mevanwi, of course. Avec des coups de cloches qui font penser au glas. Au passage, je note que “intrigante à bouclettes” c’est le MEILLEUR terme pour décrire Mevanwi et que le Jurisconsulte traite Lancelot de “gros (/vieux?) lézard tout moisi” et c’est tellement parfait :P Les méchants ont de chouettes répliques, hein ?
15. La Nouvelle Table Ronde
Comme la clairière, c’est doux, timide, hésitant, comme les premiers pas d’Arthur vers son rôle de roi. Parce que oui, elle ne paye pas de mine, cette table ronde, mais qu’elle est touchante. Pour moi on peut placer les personnages de Kaamelott sur une échelle de “is trying” à “gives no fuck/a arrêté de give des fucks” et Arthur est toujours touché par la première catégorie même quand il tombe dans la deuxième.
Et le scare chord quand les Saxons débarquent, ça fait très très penser à un mélange de cartoon Tex Avery et le sketch “The Spanish Inquisition” des Monty Python :D
16. Les Jeunes Aventuriers
Okay, j’avoue, le jeune moustachu qui se la joue résistant en braillant qu’il veut résister je lui trouve un peu une tête à claques. ‘Tit peu. Mais c’est logique, c’est son défaut personnel :P
17. Léodagan et l’Arsenal
Stop the presses, c’est la scène romantique ultime. (ok, je déconne, mais pas tant que ça, en fait.) Leodagan qui retrouve des armes de jet en mode 🥺 c’est émouvant et tellement parfait ^^
18. Les Ravins de la Mort
Les retrouvailles Arthur & Perceval ;____; La musique est toute douce, on sent vraiment l’émotion de Perceval et des autres qui se rendent compte que c’est Arthur, là, devant eux, dans la cage. Le thème de la résistance revient faire un clin d’œil, mais dans l’ensemble ça reste solennel et plein d’émotion.
19. Mevanwi aux Geôles
Who comes to gloat? Mevanwi! Et récupérer ses filles dans le plus grand des calmes (filles qui refusent tout net, bravo les petites). Je peux pas m’empêcher de penser que la cloche qu’on entend ici et dans “L’intrigante à bouclettes” est du foreshadowing.
20. Le Talent de Iagu
...est visiblement d’être un pickpocket tout à fait efficace! Man after my own heart :D Iagu chope les clés de la cage à un sbire de Mevanwi et permet de libérer le roi. Good for you, dude 👍
21. Kolaig l’Étrangleur
Kolaig (et sans déconner, j’ai compris “collègue” la première fois) s’est donné comme noble tâche de courtiser Guenièvre et de la libérer de la tour où l’a enfermée Lancelot. Et comme on est dans Kaamelott, l’amour courtois c’est une jolie idée en théorie mais un peu merdique en pratique, et le Kolaig en fait les frais. Manque de motivation pour grimper à la tour, même si ça ferait plaisir à Guenièvre (qui à force n’y croit plus vraiment, mais ça fait passer le temps).
22. L’Épaule de Shedda
Ça commence par un flashback d’une douceur 💜💜💜 Un peu amère, parce que l’épaule de Shedda est abîmée et qu’on se rend compte qu’elle est battue. On revient au “présent” avec la cloche et le thème de la résistance, et si je me souviens bien c’est le moment où Arthur monte les escaliers pour demander à Guenièvre si elle veut être libérée (et tant pis pour le boulet qui essaye de grimper aux racines et qui n’y arrive pas, y a plus le temps!).
23. Robobrole !
“Robobrole” c’est un de ces jeux du Pays de Galles dont Perceval (et son frère Lamorak!) ont le secret, et j’avoue que je suis un peu déçue qu’Arthur ne sache pas y jouer, étant donné qu’on sait qu’il connaît des jeux gallois! C’est très court, juste l’ouverture façon cuivres qui claquent, l’entrée des gladiateurs/le début du match de Quidditch, juste avant le gros bordel.
24. Excalibur Morte
Arthur retirant Excalibur du rocher - une nouvelle fois. On retient toustes son souffle ^^ Mais cette fois, elle s’enflamme, puis elle s’éteint. Ma théorie? Arthur ne croit plus suffisamment à sa tâche, à son rôle et en lui-même. Il faudra qu’il fasse un travail sur lui-même, qu’il se remette psychiquement de sa dépression et de sa tentative de suicide, pour qu’Excalibur retrouve sa couleur d’origine.
25. Arthur et les Musiciens
Là c’est marrant, parce que dans cette scène/ce morceau (Arthur qui a un moment “Eurêka” en regardant jouer les musiciens burgondes - en fait ils sont bons en musique, donc ils sont capables d’opérer en rythme!), on a un mélange de musique diégétique (à l’intérieur de la narration, donc ce que jouent les musiciens à l’écran) mélangée à de la musique extradiégétique (à l’extérieur de la narration, les cordes qui soulignent ce qu’Arthur pense à ce moment). Et puis il est sympa, ce morceau. Petit côté hippie des années 1970.
26. La Martyre
La martyre, c’est Shedda, qu’Arthur découvre blessée et battue dans les flashbacks. Je ne sais pas quel instrument est utilisé ici, mais c’est le même que dans “Furadja !” et c’est cool, parce que ça te place immédiatement dans un autre temps et un autre lieu. Et on sent, à la fin du morceau, que ça ne va pas bien finir, cette histoire...
27. Arthur à la Tour
Look, I’m basic. Donnez-moi un morceau au piano solo et je suis aux anges. Et “Arthur à la Tour”... C’est délicat, c’est doux, c’est grave, on sent le poids des années de complicité et d’intimité émotionnelle avec Guenièvre, pour qui il a fini par ressentir de la tendresse, et pourquoi pas plus? Cette scène, mes aïeux. J’avais les mains sur le cœur bien après le fondu au noir 🥰
28. Une autre Attaque Burgonde
Qui commence comme la première, sauf que là il y a du changement - c’est moins bordélique ! Et on passe direct à -
29. Désenchevêtrement
Now we’re cooking with gas, comme disaient les Angliches il y a cent ans. Le rythme est pareil que la précédente (et il me semble qu’on l’entend dans le trailer), mais là on va quelque part et ça s’entend :D
30. Excalibur Noire
Arthur vs. Lancelot. Et Excalibur qui flamboie froid. Pourquoi, ma foi, ça j’en sais rien...
31. Juste Judex
Mélange du flashback où Arthur découvre Shedda morte sous les coups de Furadja et tue Furadja pour la venger, et du présent où il se bat contre Lancelot en duel et décide de l’épargner. Autant je ne suis pas fan du flashback et en particulier de sa résolution, autant cette musique claque méchamment. @nael-opale​ m’a très justement (hah) fait remarquer que le texte vient du Dies Irae, un texte liturgique longtemps chanté dans la messe de Requiem. Les paroles en latin ça donne :
Juste Judex ultiónis, donum fac remissiónis ante diem ratiónis
Ce qui donne traduit littéralement,
Juste Juge de votre vengeance, faites-moi don de la rémission avant le jour du jugement
et si on préfère une traduction plus littéraire :
Tu serais juste en me condamnant, mais accorde-moi ton pardon lorsque j'aurai à rendre compte.
Arthur n’a pas pu/voulu pardonner Furadja pour le meurtre et le martyre de Shedda, et il ne l’a pas épargnée ; pas sûre qu’il veuille/puisse pardonner Lancelot, mais - comme Lancelot qui vient pour le tuer à la fin du Livre V et qui finit par le sauver - il refuse finalement de le tuer/juger.
Pour moi cette musique à ce moment c’est l’équivalent du “Duel of the Fates” de l’épisode I de Star Wars. En plus, juste avant on a les quatre notes qui font penser au générique de début du Livre V, histoire de bien enfoncer le clou dans nos cœurs 😭
32. La Mor le Roy Artu
Le moment qui fait mal ;___; D’abord parce que ce n’est pas la première fois qu’Astier utilise ce titre qui vient du Lancelot-Graal. Le Lancelot-Graal, ce sont des textes du 13ème siècle, d’auteur inconnu, racontant le roman de Lancelot, Arthur et Guenièvre, et l’effondrement final du royaume de Logres. D’après la version anglaise de la page Wikipédia, “The ruin of Arthur's kingdom is here presented as the disastrous direct consequence of the sin of Lancelot's and Guinevere's adulterous affair. Lancelot dies too, as do the other protagonists who did not die in the Queste, leaving only Bors as a survivor.” Whohoo! 🙃 Donc AA avait utilisé ce titre dans le Livre I, quand pour renflouer les caisses du royaume le Père Blaise faisait visiter “le tombeau” d’Arthur Pendragon, qui avait moyennement apprécié la blague. Là, le morceau est sombre, doux, et on voit qu’Arthur n’en a pas fini avec sa dépression, il ne s’est pas débarrassé de ses démons personnels pendant ses années d’exil, et la mort le taraude et le tente toujours. Il est sauvé in extremis par une des filles de Karadoc (Mehgan ou Mehben?) et son prétendant à moustaches et barbichette. La petite se doute visiblement qu’il y a quelque chose qui ne va pas (”Vous foutiez quoi, couché sur la table [avec la forteresse qui s’écroule sur vous]?”) mais pas le temps de tergiverser, il faut se casser, là, tout de suite.
La mort le Roy Artu raconte, ben, la mort d’Arthur, tué par Mordred. J’ose espérer qu’AA n’utilisera pas ce titre une troisième fois... 😬
33. Horsa !
Sting était super dans ce film 🥰 Même si des fois fallait un peu s’accrocher pour comprendre les dialogues. Si je me souviens bien, ce morceau correspond au moment où Horsa (et Wulfstan) négocient pour récupérer/garder l’Île de Thanet qui leur a été promise par Lancelot. Fun fact : d’après la page Wikipédia, “L’île fut cédée en 449 par le Britto-romain Vortigern aux chefs Jutes Hengist et Horsa, qu'il appela à l'aide contre les incursions destructrices des Pictes et des Scots. Ayant voulu les en chasser, Vortigern fut battu à Aylesford en 455.” On ne sait pas si Horsa (et Hengist) ont vraiment existé ou pas. Mais bon, ça fait des belles histoires !
34. Prêts pour l’Aventure
La fin du film, où on fait le point sur les personnages. On a de nouveaux Chevaliers de la Table Ronde, on a Arthur et Guenièvre unis, Lancelot qui se réfugie dans la tour en ruines où il avait enfermé Guenièvre et tombe sur... le fantôme de son père ? Et PAF, c’est là-dessus que le film se clôt. Mi-inquiétant, mi-triomphant, et la musique s’arrête net. J’aurais préféré un petit truc qui enchaîne avec le générique :-/ Mais ça donne sacrément envie de voir (d’avoir) KV2 😁
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kaantt · 3 years
Note
Attention persos tertiaire edition : FMK Damian le Sassanide, l'Interprète et Lamorak de Galles
Marry : Damian le Sassanide
Fuck : Lamorak
Kill : l’interprète parce que je peux pas voir Lorant Deutsh en photo.
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kabbal · 3 years
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"Un visage familier s'invite dans la maison de Damian le Sassanide. Arthur le prend étonnamment bien (il doit avouer qu'il en est le premier surpris)
Ou : Trois ans d'incertitudes viennent à bout des promesses de Vénec."
30% worldbuilding, 55% feelings et 15% smut. yes.
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Un p'tit truc dans ma tête pré-KV1 - esclave!Arthur
Arthur et Damian le Sassanide discutent, enfin surtout Arthur, de sa femme.
Pas de relecture ni rien, ça tient plus du brouillon q'autre chose.
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La Femme de l'Esclave
Arthur rêve beaucoup et de beaucoup de choses, il l'a toujours fait.
"Aconia c'est ta femme ?" Damian lui demande un jour. "Tu parles en dormant."
Il ne sait pas quoi répondre, techniquement c'est ça femme, ou peut-être qu'un contraire techniquement elle ne l'a jamais été.
"En quelque sorte."
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Il rêve de Guenièvre. Tout le temps, toutes les nuits depuis plusieurs mois. De choses anodines parfois, son sourire, ses questions, son rire. Parfois il invente, les rêves c'est comme ça aussi. Et d'autres fois ses rêves sont d'une toute autre nature, celle qu'il n'a jamais voulu connaître avec elle. Bizarre quand il pense qu'il ne l'a jamais vu nu mais c'est comme si son corps rapieciait la moindre petite information, la peau d'une épaule, le galbe d'une cuisse, le contour d'un sein à travers sa chemise de nuit, et qu'il faisait une géante mosaïque de Guenièvre.
Dans ces rêves elle venait à lui dans un grand manteau blanc, ses long cheveux tombaient en cascade autour d'elle, elle s'arrêtait devant lui et défaisant les boutons de sa tenue qui s'ouvrait puis tombait pour révéler son corps nue.
Elle le regardait avec ses grands yeux curieux. Et lui demandait timidement "Est-ce que je pourrais vous convenir ?"
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"T'as combien de femme dis moi ?"
La question est posée sans préambule, c'est tellement soudain qu'il en est déstabilisé.
"Non parce que Aconia, Démétra, Aelis, Viviane et les autres et maintenant Guenièvre ?"
Il se renfrogne immédiatement en attendant le prénom de la princesse de Carmélide dans la bouche du Sassanide.
"Ah je vois, elle est différente cette Guenièvre."
Ce n'est pas une question, juste un constat. Ce n'est pas l'envie qu'il manque à Arthur de l'envoyer se faire voir mais Damian est son maître et lui son esclave, qu'il le veuille ou non, il n'a pas trop le choix.
"Parle moi d'elle."
Arthur hausse les épaules.
"C'est ta femme ?"
"Oui." La réponse est rapide, sans équivoque et dites avec tellement de certitude que même Arthur est choqué. C'est l'occasion de la renier, cette femme naïve et insipide avec qui il a passé 15 ans de sa vie. Il attend que sa bouche murmure 'en quelque sorte' pour désacraliser leur union mais les mots n'arrivent jamais.
Damian lui sourit légèrement, il sent que depuis qu'il est arrivé c'est la première fois que son esclave dit la vérité. Pas qu'il lui mentait avant non plus mais que cette fois c'était différent, cette fois fois il n'avait pas à se cacher ou à se justifier comme il l'avait fait précédenment.
Damian sent bien que l'homme en face de lui à beaucoup de choses dans la tête et sur le cœur, il le voit dans ses yeux. Il marche comme un homme qui a le poids de toute une nation sur les épaules. En dehors de sa curiosité humaine, il ne peut pas vraiment se permettre qu'un de ses travailleurs ait cette mentalité et il sait que le faire parler serait un bon moyen de dissiper un peu ce nuage noire qui suit constamment. Arthur s'agite un peu, agacé par le regard pétillant du Sassanide qui lui demande à nouveau plus doucement.
"Parle moi d'elle."
Arthur prend un grand bol d'air, près à l'envoyer bouler cette fois, maître ou pas maître mais ses yeux tombent sur les cicatrices de ses poignets caché sous des bandages de lins. Sa colère s'évapore aussitôt et il souffle lourdement.
"Guenièvre, elle est… pénible. Et naïve. Et superstitieuse. C'est une idiote capricieuse, exaspérante et pourrie gâtée. Et elle a les pieds froids."
Il caresse son médaillon qui ne l'a jamais quitté et penses à la jeune fille au châle blanc qui est venu le trouvé une nuit. Sa voix devient douce et mélancolique.
"Guenièvre, elle est charmante. Elle est très gentille, trop gentille, et presque tout le monde l'aime. Elle est curieuse et elle pose tout le temps des tas de questions, elle adore se promener et elle a peur des oiseaux parce qu'elle pense qu'ils vont culbuter vers l'avant parce qu'ils ont pas de bras."
Il ricane doucement avant de reprendre.
"Elle adore les rognons de veau et la pâte d'amande. Elle a de grands yeux et de longs cheveux châtain qui tirent très légèrement sur le roux et quand elle est nerveuse elle enroule toujours une mèche autour de ses doigts. Elle aime les grands blonds mais elle est tombée amoureuse d'un petit brun. Elle aime les fêtes, c'est son truc ça, danser, elle veut toujours danser, rire et chanter. Chanter, elle adore chanter, elle a un joli brin de voix mais elle ne chante pas beaucoup … parce que je lui ai dit que ça me faisait mal à la tête."
Il fronce les sourcils.
"Elle a peur de l'orage. Elle pense que c'est un signe des Dieux pour la punir de pas avoir d'enfant ou d'être une mauvaise rei.. une mauvaise femme, alors que depuis le début c'est moi qui fait tout de travers. Elle se trouve laide parce que je ne lui ai jamais dit qu'elle était belle. Je lui ai jamais dit grand-chose d'ailleurs à part l'engueuler et déverser mon trop plein de colère sur elle."
Il soupire.
"C'était un mariage politique. On s'est rencontré 3 jours avant notre mariage et quand on s'est marié j'étais amoureux d'une autre. Je ne lui ai jamais dit merci, ni que je l'aimais. Je lui en fait voir de toutes les couleurs, je me suis servi d'elle comme souffre douleur."
Ses yeux se noient dans des larmes qu'il refuse de laisser couler.
"Je n'ai jamais levé la main sur elle mais je lui ai dit qu'elle était moche, je l'ai rabaissé et rabroué. Je l'ai trompé un nombre incalculable de fois et elle, au lieu d'être en colère, de m'en vouloir, de me quitter, elle est devenue amie avec mes maîtresses."
Ses épaules s'affaissent.
"Je ne l'ai jamais apprécié à sa juste valeur alors qu'elle a toujours été là pour moi. Elle m'a même sauvé la vie…"
Il a un rire amer.
"Pour ça non plus je ne lui ai pas dit merci…"
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Un peu la déprime en ce moment donc on se rabat sur le Angst C’est suposé être le premier chapitre d’un two-shot dont je garde le ship caché (je vais pas trop donné de faux espoirs)
Premier jet/Brouillon (y’a des trous dans le texte)
Arthur/Guenièvre - Angst (et fluff ? Un peu ? Kinda ? Je sais plus a ce niveau ...) Post-KV1
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Pendant 10 ans, il a fui ses responsabilités. Sa vie d'esclave était simple et se résumait à peu de choses : obéir, travailler et surtout ne pas parler, ne pas se faire remarquer, ne pas décider. Il avait été heureux d'être un esclave, de ne plus avoir le destin de tout un royaume sur la conscience. Depuis toujours il y avait ce nuage noir qui planait au dessus de lui, un présage de mort et de tristesse, d'échec et de ruine, la sienne, celle des autres. Le poid de la couronne sur sa tête et de l'épée à sa ceinture lui faisait parfois tourner la tête.
Chez Damian le Sassanide, pour la première fois de sa vie il avait pu être qui il était vraiment, l'homme qui aurait toujours voulu être, un homme sans quête, sans mission, sans but qui déambule dans le grand dédale de la vie. Trop longtemps il avait été un funambule à son corps défendant, qui naviguait aveugle entre l'immense fossé qui le sépare de sa destinée. Chaque faux pas lui avait tant coûté, même ceux qui n'étaient pas les siens. Alors il avait sauté, pour se libérer, il avait tout donné à un autre, qui se disait plus capable, plus à même d'être roi. Il avait été faible et il avait fui laissant derrière lui tout ce qui faisait de lui Arthur Pendragon.
C'était Guenièvre son plus grand et son plus déchirant regret. Quelqu'un de sage pourrait arguer qu'elle n'avait jamais choisi non plus. Que comme lui, elle n'était qu'un jouet du destin, qu'elle avait été là au mauvais endroit au mauvais moment.
Mais la vérité c'est qu'il lui avait pourri la vie autant que possible, il l'avait punie pour une faute qu'elle n'avait pas commise. Est-ce que c'était la faute de la princesse de Carmélide si ses parents l'avaient utilisé pour s'assurer une place de choix dans le gouvernement du nouveau roi de Bretagne ? Est-ce que c'était la faute de Guenièvre si Arthur l'avait condamné à une vie sans amour avant même de la rencontrer ? Est-ce que c'était la faute de la reine de Bretagne si le Roi refusait de lui faire un héritier ? 
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"À quoi vous pensez ?"
Son regard est lointain, (...) est-ce qu'elle est enfermée au sommet d'une tour ou dans un trou sans lumière ? 
"Je pensais à l'amour."
Sa voix est légère comme un papillon et la douceur contraste avec la lourdeur des mots.p
"L'amour ?"
Est-ce qu'il a vraiment envie de savoir ? D'avoir cette discussion maintenant, d'avoir cette discussion tout court, avec elle ? Il lui doit tant de choses, il peut bien lui accorder quelques instants d'une conversation difficile. Et puis, peut-être qu'il serait enfin temps de changer l'air putride du mensonge autour de lui. Il n'est pas prêt mentalement mais le sera-t-il un jour ?
"L'amour qu'on donne et qu'on reçoit et l'amour qu'on ne peut pas donner et qu'on refuse de recevoir."
Le soupir qu'elle laisse s'échapper est long et lourd et le cœur d'Arthur se brise un peu en l'entendant. C'est le cri d'une âme en peine, d'un esprit qui se fissure, de pensées qui tournent et retournent sans jamais s'arrêter et qui font des trous béants dans l'arrière du crâne où de petits démons aiment se réfugier. Depuis combien de temps Guenièvre traîne ce bagage qui porte sûrement son nom ? Il voudrait lui demander ce qu'il s'est passé pendant ses 10 dix ans, qu'elle lui raconte sa vie à la tour mais il ne s'en donne pas le droit.
Au lieu de ça, il enfonce le couteau un peu plus profondément dans la plaie suppurante qu'est leur relation.
"Vous parlez de Lancelot ou de moi ?"
Guenièvre tourne la tête, de honte peut-être pense-t-il et il se retrouve à contempler l'arrière de son crâne. Il ne sait pas exactement pourquoi il a demandé ça, c'était évident qu'elle allait mal le prendre. Lancelot est un sujet tabou, il le sait, même avant tout ca. La pointe de culpabilité qui lui transperce le coeur est beaucoup plus douloureuse qu'elle l'aurait été il y a 10 ans, il ne veut pas de mal à la femme à côté de lui et il se gifle mentalement pour être aussi mauvais pour communiquer avec les personnes qu'il aime. 
"Excusez-moi, c'était déplacé, je… je suis désolé."
Elle se retourne et il voit une lueur familière dans son regard, quelque chose de rampant qu'il connaît et qui habite aussi au fond de ses propres yeux. Il a tout d'un coup une forte envie d'eloigner la jeune femme de la fenêtre.
"Dites, je peux vous demander un truc ?"
La réponse arrive sans délai et sans hésitation.
"Tout ce que vous voudrez."
Il voit à la lueur qui traverse son visage qu'elle comprend l'implication de ce qu'il vient de dire.
"Est-ce que vous pourriez me faire un câlin ?"
La demande est si simple, sa voix est si petite et ses yeux tellement suppliants qu'il lui est impossible de refuser.
"Évidemment."
Il se lève et ouvre ses bras en grand. La réalisation qu'il la veut dans ses bras ne le surprend même pas. Depuis qu'il est rentré de son exil, depuis qu'il l'a délivré de cette tour, il a envie d'être près d'elle et de partager autant de moments que possible avec elle.
Elle se réfugie contre son torse et il referme son étreinte sur ses épaules. Ils ne bougent pas, ils ne se disent rien et la seule marque du temps qui passe sont les doigts d'Arthur qui caressent inlassablement le haut de la nuque de Guenièvre. 
Elle pleure. Il ne s'en rend pas compte tout de suite, ses épaules ne tremblent pas, elle ne renifle pas, sa respiration ne change jamais mais elle a le visage caché dans son cou, il sent sa peau et sa chemise s'imbiber de ses larmes. Il resserre ses bras et enfouit son nez dans ses cheveux laissant ses propres larmes couler sans se rendre compte que Guenièvre ne pleure ni pour elle-même, ni pour lui, ni pour Lancelot.
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