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kn1dognose · 2 years

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La perception extrasensorielle chez le chien. Psychologie canine Perpignan.

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Les chiens possèdent-ils un sixième sens ?

De nombreux auteurs écrivant à un public populaire, parmi lesquels des entraîneurs, des vétérinaires et des consultants en comportement, ont suggéré que les chiens pourraient utiliser des informations provenant de sources autres que les sens normaux (Fox, 1972, 1981 ; Wood-house, 1982 ; Vine, 1983 ; Campbell, 1986). Ces croyances ont été renforcées dans l'esprit du public par des médiums animaux prétendant communiquer avec les chiens par télépathie et réaliser des exploits extraordinaires, allant de la localisation d'animaux perdus (morts et vivants) au diagnostic de problèmes comportementaux et médicaux en "parlant" psychiquement avec les animaux en détresse. Ces capacités extraordinaires n'ont pas été démontrées avec succès dans des conditions de laboratoire contrôlées; néanmoins, ils sont largement considérés comme de réelles capacités et soutenus par les témoignages de nombreux clients satisfaits. Quelques dresseurs de chiens , notamment Woodhouse (1982), affirment qu'un lien télépathique très actif existe entre le dresseur et le chien :

« Il est extraordinaire de voir comment les chiens captent les éloges directement de votre cerveau presque avant que vous n'ayez le temps de les mettre en mots. L'esprit d'un chien capte si rapidement vos pensées que, lorsque vous les pensez, elles entrent simultanément dans l'esprit du chien. J'ai beaucoup de mal dans cette affaire à donner des ordres aux maîtres en classe, car le chien obéit à mes pensées avant que ma bouche n'ait eu l'occasion de donner l'ordre au maître. (1982) »

Ce qui rend de telles déclarations si difficiles à accepter sans un degré élevé de scepticisme, c'est que de telles capacités seraient si faciles à confirmer ou à réfuter par une série d'expériences simples. Si cela était confirmé, une toute nouvelle perspective de la communication homme-animal serait ouverte, mais à ma connaissance, une telle confirmation n'a pas été obtenue.

Bien que des preuves anecdotiques impressionnantes aient été recueillies au fil des ans, ainsi que des preuves scientifiques non concluantes (en particulier par JB Rhine et ses collègues de l'Université de Duke), dans l'ensemble, l'image fournit peu de preuves fiables de l'existence d'une activité extrasensorielle. Rien ne semble très autoritaire ou concluant dans cette littérature, bien que les défenseurs estiment qu'il suffit de « prouver » l'existence de tels phénomènes (Bardens, 1987).

Hans le malin

Pour étudier la perception extrasensorielle d'un point de vue scientifique, il faut l'aborder avec les mêmes méthodes et attitudes que celles utilisées pour étudier les phénomènes naturels. Cela signifie que des expériences adéquates doivent être conçues pour tester les affirmations des personnes attribuant des événements et des expériences à une causalité paranormale. Sans une telle enquête, aucune conclusion concernant de tels phénomènes ne peut être légitimement tirée.

L'histoire de Hans le malin (Pfungst, 1911/1965) fournit une toile de fond édifiante pour apprécier la nécessité de garde-fous et d'une méthode scientifique pour étudier de tels phénomènes. Hans, un cheval de trot russe, appartenait à Wilhelm von Osten, instituteur allemand à la retraite et entraîneur de chevaux amateur. Von Osten semble avoir honnêtement cru qu'il avait découvert une méthode d'entraînement pour apprendre aux animaux à communiquer à un niveau plus sophistiqué avec les humains. Il a su convaincre de nombreux observateurs critiques de la légitimité de l'extraordinaire capacité de son cheval à trouver des réponses avec son sabot à des problèmes mathématiques, et à répondre à d'autres questions qui lui étaient posées. Ce dernier exploit a été accompli par Von Osten attribuant des valeurs numériques aux lettres, avec lesquelles Hans pouvait épeler des mots en tapant sur leur équivalence numérique.

Les capacités fantastiques de Hans ont été reçues avec un étonnement et un intérêt internationaux de grande envergure. Diverses explications ont été proposées pour expliquer les étonnantes capacités du cheval.

Pris ensemble, ces récits forment un monument virtuel au rasoir d'Ockham (Entia non sunt multiplicanda praeter necessitatem : les entités ne doivent pas être multipliées au-delà de la nécessité) et à la loi de parcimonie.

Ces récits allaient de la supercherie de la part du propriétaire à la télépathie. L'un des chercheurs scientifiques du phénomène « Clever Hans » était O. Pfungst (1911/1965), qui a rapporté ses observations dans un livre consacré au sujet. Il a décrit plusieurs de ces théories, dont une avancée par un chercheur (qu'il appelle un "philosophe de la nature") qui a écrit : "Sur la base d'un contrôle très minutieux, je suis arrivé à la conclusion, que le cerveau du cheval reçoit les ondes de pensée qui émanent du cerveau de son maître ; car le travail mental est, selon le jugement de la science, un travail physique » (1911/1965).

L'histoire de Hans le malin a finalement été résolu lorsque Pfungst a démontré que le cheval répondait en fait à des signaux subtils émanant de son propriétaire qui lui indiquaient quand arrêter de tapoter.

Les signaux impliqués étaient des mouvements légers et subtils de la tête vers le haut, des mouvements vers le haut à peine perceptibles des sourcils et le gonflement des narines du propriétaire. La taille des mouvements a été estimée à moins d'un millimètre et, dans certains cas,le cheval a répondu avec précision à une simple déviation d'un cinquième de millimètre.

Nora, Roger et Fellow : Les chiens extraordinaires

Alors que la renommée de Hans se répandait à travers l'Europe, deux chiens - Nora et Roger - sont également apparus sur la scène, présentant des capacités fantastiques similaires à celles de Hans. Nora, un type épagneul, appartenait à Emilio Rendich (un artiste). Après avoir observé Von Osten et Hans en action, le peintre observateur a noté que Von Osten regardait constamment le tapotement des sabots de Hans, tandis que Hans, pour sa part, observait constamment son entraîneur. Il a supposé, comme Pfungst, que Hans réagissait à des signaux subtils émanant de son entraîneur : en particulier, des mouvements penchés vers l'avant et vers l'arrière. De plus, Rendich pensait que Hans avait appris, plus important encore, quand arrêter de taper plutôt que quand commencer. Pour tester ces hypothèses, en utilisant de subtils mouvements du corps vers l'avant et vers l'arrière comme signaux, il entreprit d'entraîner Nora (quelque temps avant 1905) à donner la patte et arrêter de donner la patte au bon moment. Nora pouvait exécuter plusieurs des mêmes exploits que Hans le malin (Candland, 1993).

En 1907, Century Magazine a publié un article intitulé "A Record of a Remarkable Dog", qui a été écrit sur un chien nommé Roger, adopté par une personne sous le pseudonyme de BBE, un mélange d'épagneuls de 3 à 4 ans, Roger est entré en possession de BBE avec une histoire d'ennuis et de problèmes. Avant d'être adopté par BBE, Roger avait été rejeté de deux maisons précédentes comme un chiot "impossible". Retiré et déprimé, Roger avait apparemment reçu un traitement abusif, mais après 3 mois de manipulation douce, il a progressivement émergé et a lentement commencé à montrer un intérêt, une attention et une confiance accrus envers son nouveau propriétaire et son environnement. Au fur et à mesure que sa confiance s'améliorait, BBE a entrepris des efforts pour l'éduquer, en commençant par de simples astuces de salon et en progressant vers des objectifs plus élaborés selon les capacités du chien. Roger s'est avéré être un apprenant très intelligent et volontaire. Par exemple, BBE a pu apprendre à Roger à prendre des cartes à jouer individuelles dans une pile de huit cartes disposées devant lui. Sa méthode était grossière mais efficace. Il a simplement saisi la patte de Roger et l'a placée sur la carte sélectionnée, puis a répété son type et sa couleur - par exemple, "C'est l'as de trèfle, Roger - l'as de trèfle." Cela a été répété quatre ou cinq fois. Roger a ensuite reçu un cookie en récompense de sa coopération. Petit à petit, Roger apprit à poser volontairement sa patte sur la carte choisie pour laquelle il recevrait une friandise.

BBE a effectué ces activités d'entraînement quotidiennement pendant des périodes de 10 minutes pendant 2 mois. Au début, la bonne carte était conservée dans la même position, mais à mesure que les compétences de Roger s'amélioraient, elle était placée à des emplacements aléatoires par rapport aux huit autres cartes. Après un mois supplémentaire de formation, Roger a appris à localiser une autre carte, cette fois, l'as de cœur. Cependant, à la grande surprise de BBE, Roger a appris ce nouveau tour de cartes après un seul essai d'entraînement. Par la suite, Roger a appris à localiser les huit cartes en succession rapide, ayant apparemment acquis un "ensemble d'apprentissage" qui rendait progressivement les variations de la tâche plus faciles à apprendre. Le prochain objectif de la formation était d'apprendre à Roger à épeler son nom. Cette tâche a été accomplie en plaçant la patte de Roger séquentiellement sur les différentes cartes épelant son nom. Chaque essai était suivi de la commande appropriée "Où est la première lettre?" puis "Où est la deuxième?" etc. Étonnamment, Roger a appris à épeler son nom en cinq ou six séances. BBE a également appris à Roger comment ajouter chaque combinaison de 2 à 12. Par exemple, BBE commandait "Montre-moi 2 + 6" et plaçait ensuite le pied de Roger sur la bonne carte contenant le numéro 8. BBE a commenté que Roger à ce stade dans son éducation semblait ne jamais oublier, même après une seule exposition. Finalement, BBE découvrit à son grand étonnement que Roger pouvait épeler « chien » et pouvait même le traduire en allemand (hund) – des tâches qu'il avait apprises sans formation préalable !

BBE a réalisé une série d'expériences pour déterminer comment Roger réalisait ces incroyables exploits d'apprentissage. Dans l'une de ces expériences, il ordonna à Roger d'additionner 2 + 3 ; cependant, au lieu de regarder la bonne carte, il a regardé une autre carte avec le numéro 8 dessiné dessus. Comme il s'y attendait, Roger a placé son pied sur la carte marquée 8 au lieu de celle marquée du chiffre 5. BBE a déduit à tort de la preuve que Roger réagissait à une image visuelle produite dans son esprit. Il conjectura que cette image visuelle était d'une manière ou d'une autre inconsciemment transmise au chien télépathiquement réceptif : "Tout le temps où il semblait apprendre rapidement, il avait simplement reçu les cartes auxquelles je pensais" (BBE,1907/1908) . BBE a adopté l'explication désormais familière de perception extrasensorielle pour les capacités remarquables de son chien,

Century Magazine a demandé à RM Yerkes de l'Université de Harvard d'enquêter. Lors des premières observations de Yerkes sur BBE et Roger, il n'a pas été en mesure de détecter de signaux évidents provenant de BBE qui pourraient expliquer les capacités extraordinaires du chien. À une occasion ultérieure, cependant, après une séparation de 6 semaines entre BBE et Roger, Yerkes a observé que BBE avait en fait fourni à Roger des conseils subtils. Ces mouvements étaient rendus plus évidents puisque Roger n'avait plus pratiqué et avait apparemment besoin d'une aide supplémentaire. Cependant, Yerkes (1907/1908) a noté que "ces mouvements n'étaient pas facilement vus par l'observateur lorsque Roger s'entraînait et faisait de son mieux. Il est fort probable que la sensibilité visuelle du chien au mouvement soit supérieure à la nôtre".

Un autre chien qui a attiré une renommée et une notoriété considérables en raison de ses remarquables capacités d'apprentissage était un berger allemand nommé Fellow (Warden et Warner, 1928). Le chien appartenait et était formé par J. Herbert, un amateur et éleveur passionné. Fellow est apparu dans un certain nombre de films, jouant les rôles typiques attribués aux chiens dans les années 1920. Ce qui rendait Fellow spécial parmi les chiens, c'était sa capacité réputée à comprendre plus de 400 mots différents, formant des associations définies entre eux et des objets, des lieux et des actions spécifiques. Selon Warden et Warner, Herbert n'a fait aucune affirmation extraordinaire sur le fonctionnement possible de pouvoirs de raisonnement supérieurs ou de capacités extrasensorielles sous-tendant la compétence de Fellow à comprendre les commandes. En fait, c'est Herbert qui a contacté Warden et Warner - tous deux psychologues à l'Université de Columbia - pour évaluer l'étendue des réalisations de Fellow.

Les chercheurs ont effectué un certain nombre de tests avec Fellow, concluant qu'il possédait la plupart des capacités que lui attribuait son propriétaire. Dans une série de tests, les expérimentateurs et Herbert se sont cachés derrière un écran à partir duquel des commandes ont été émises à Fellow. Même dans des conditions aussi difficiles, le chien était toujours capable de répondre avec précision à plus de 50 commandes verbales du type "Assis", "Couché", "Promene-toi" et "Recule". Bien que ces soi-disant réponses de type I aient été facilement exécutées par Fellow, d'autres commandes qui l'obligeaient à se déplacer vers un endroit ou un objet spécifique - les réponses de type II - ont été exécutées beaucoup plus mal et avec hésitation dans de telles conditions. Ils ont observé que Fellow faisait peu d'erreurs en exécutant des tâches de type II (par exemple, "Sauter sur la table", "Aller et regarder par la fenêtre" et "Mettre la tête sur la chaise") tant qu'il restait bien en vue d'Herbert. . Cependant, lorsqu'on lui a demandé d'effectuer ces mêmes tâches derrière l'écran, il a commis beaucoup plus d'erreurs. Par conséquent, Warden et Warner ont réalisé une expérience supplémentaire pour isoler les indices visuels pertinents influençant la performance de Fellow :

Il a maintenant été décidé de faire une tentative délibérée de confondre le chien, en demandant à M. Herbert de venir de derrière l'écran et de donner les commandes, en même temps en détournant les yeux de l'endroit ou de l'objet que le chien était censé approcher en exécutant, avec le résultat suivant :

1. "Va mettre ta tête sur la chaise" - le chien saute sur la table que regarde Herbert.

2. "Saute par-dessus la chaise, bon chien" - le chien se dirige vers la fenêtre que regarde Herbert.

3. "Va à la porte" – le chien s'approche de la table que regarde Herbert.

4. "Va à la porte, maintenant je dis" – le chien va lentement à la fenêtre, vers laquelle Herbert s'est tourné.

5. " Promene-toi dans la pièce" - le chien va à la porte que regarde Herbert.

M. Herbert a ensuite eu les yeux bandés et le test a été répété pour voir si Fellow avait obtenu son signal en regardant les yeux de son maître ou en se basant sur l'orientation générale de la tête et du corps. Des résultats similaires ont maintenant été obtenus, montrant que ce dernier facteur est probablement le plus important. (Warden et Warner, 1928)

Ces divers tests et expériences ont confirmé que Fellow avait atteint une capacité extraordinaire à comprendre et à répondre à une variété d'indices verbaux et gestuels.

Cependant, la question la plus importante reste sans réponse : comment ? Selon Herbert, la formation réussie de Fellow résultait d'une pratique régulière consistant à lui parler "constamment presque depuis la naissance " à la manière d'un parent à un enfant. Herbert a affirmé s'être abstenu de recourir aux châtiments corporels et n'a réprimandé qu'occasionnellement Fellow lorsque la discipline était nécessaire. Malheureusement, peu de choses ont été écrites sur les réalisations d'Herbert en tant que formateur et sur les détails les plus fins de sa méthodologie.

Bien que les exemples précédents puissent manquer du mystère et de l'excitation de la perception extrasensorielle, de telles capacités de perception et d'apprentissage extraordinaires sont d'une importance énorme en elles-mêmes pour une appréciation des capacités de perception du chien et de la relation du chien avec les humains.

Dans tous les cas susmentionnés impliquant des capacités extraordinaires, un facteur semble se démarquer de tous les autres : l'importance d'une familiarité étroite entre l'animal performant et l'entraîneur humain.

Hediger (1981), par exemple, a soutenu de manière convaincante à cet égard que le facteur crucial du succès de Hans le malin était le haut degré de familiarité existant entre lui et son entraîneur Von Osten. Sans la familiarité intime, des gestes inconscients aussi raffinés que ceux employés par Von Osten n'auraient jamais été observés par le cheval. De toute évidence, la capacité de Hans à lire les signaux involontaires de son entraîneur était le résultat involontaire de la relation étroite résultant du processus d'entraînement lui-même et ne dépendait pas de capacités extraordinaires ou de télépathie. De même, dans les cas de Nora et Roger, un degré élevé de familiarité et d'affection était également évident, l'attribution révélatrice de «sympathie et d'amour» de BBE servant de témoignage de la pertinence de ces facteurs dans le développement d'animaux remarquables. Enfin, la méthode d'Herbert pour instruire Fellow dépendait d'une interaction étroite et d'une communication intime entre lui et le chien.

Ces observations soulignent la pertinence d'une affection, d'une communication et d'une confiance accrues dans le processus de formation. Sans une telle familiarité et des activités d'entraînement qui informent sur l'affection, les chiens et les entraîneurs subissent une grande perte.

Extrasensoriel ou Extrasensible ?

Bien que tous les phénomènes psychiques ne puissent pas être expliqués en faisant appel à la familiarité, à l'intimité et à l'affection ; sans aucun doute, ces facteurs jouent un rôle dans certaines formes de communication "télépathique" entre amis intimes ou compagnons humains-animaux dans lesquelles les parties semblent savoir ce que l'autre pense ou ressent en privé sans avoir réellement besoin de le communiquer directement.

Cependant, une telle connectivité peut ne pas dépendre tant des capacités extrasensorielles que des capacités extrasensibles. De nombreux exemples de perceptions extrasensorielles animales (par exemple, des histoires étonnantes, anticipant des événements importants comme des tremblements de terre avant qu'ils ne se produisent et éprouvant la détresse d'un être cher souffrant dans un endroit éloigné) ont été notés et discutés dans divers contextes. Même si certains experts dans le domaine ont exprimé des opinions affirmatives concernant l'existence possible de phénomènes psychiques, cela reste un domaine hautement spéculatif nécessitant beaucoup plus de recherches. De toute évidence, les nombreuses questions concernant les capacités extrasensorielles des animaux ne trouveront pas de réponse sans une telle étude.

En attendant, peut-être que le mieux que l'on puisse faire est de maintenir un esprit ouvert mais critique à l'égard de ces affirmations et phénomènes.

Enfin, il convient de noter qu'au moins certains phénomènes "paranormaux" peuvent être le résultat de capacités sensorielles non encore identifiées. Par exemple, les chauves-souris utilisent l'écholocation pour naviguer autour des objets sur leur trajectoire de vol et pour localiser les insectes proies, mais avant les découvertes de Griffin concernant le fonctionnement réel de ce processus, il restait inconnu et sujet à des spéculations non rentables. L'appareil d'écholocalisation est incroyablement sensible. Même dans des conditions d'obscurité totale, les chauves-souris peuvent reconnaître les insectes proies des insectes non proies similaires sur la base des différences de forme dérivées uniquement des informations d'écho. Les humains peuvent également tirer des informations importantes des sons en écho :

Les personnes aveugles et les volontaires aux yeux bandés qui ont eu une pratique considérable peuvent détecter et classer les objets dans leur voisinage en émettant des sons audibles et en entendant des différences subtiles en fonction de la présence de l'objet. Mais, assez curieusement, beaucoup des plus compétents ne reconnaissent pas consciemment qu'ils accomplissent cela par le sens de l'ouïe. Au lieu de cela, ils rapportent qu'ils sentent simplement que quelque chose est là-bas. ... Néanmoins, la sensation et la prétendue "vision" cessent presque totalement s'ils ne peuvent émettre aucun son ou si leur ouïe est bloquée. (Griffon, 1992)

Il n'est pas difficile de voir comment ces capacités pourraient être interprétées à tort comme étant le résultat d'une causalité paranormale par des personnes souhaitant les interpréter comme telles. Outre l'écholocalisation, de nombreux exemples similaires peuvent être cités qui témoignent des capacités sensorielles phénoménales et variées des animaux, dont les fascinantes danses des abeilles décrites par Von Frisch, les remarquables voyages migratoires des animaux dirigés par l'information électromagnétique, l'infrarouge et les capacités de détection des radiations par les serpents, la capacité de détection de l'électricité de certains poissons et la sensibilité olfactive des papillons de nuit - bon nombre de ces capacités auraient pu être (et étaient) considérées comme extrasensorielles il y a 50 ans et expliquées par diverses explications surnaturelles au lieu d'être reconnues comme faisant partie des équipements sensoriels particuliers de l'animal (Rhine et Pratt, 1957).

Peut-être que les chiens possèdent des capacités extrasensorielles non entièrement comprises, mais seule la recherche scientifique répondra définitivement à la question d'une manière ou d'une autre.

En fait, tous les sens canins sont capables d'une sensibilité extraordinaire et d'exploits incroyables sans recourir à une aide extrasensorielle.

Outre la qualité des capacités sensorielles héritées du chien, l'expérience est finalement le facteur le plus influent dans l'actualisation (ou la dégénérescence) des capacités sensorielles et mentales du chien.

Les capacités sensorielles sont à la fois dynamiques et conservatrices. Bien qu'ils semblent rester les mêmes d'un jour à l'autre, ils changent en fait en fonction des exigences qui leur sont imposées. Ces différents changements sont souvent lents et imperceptibles, mais des changements se produisent, éduquant le chien à voir, entendre, sentir, goûter, toucher et se déplacer avec des mouvements précis et coordonnés.

L'esprit du chien obtient une conscience claire de l'environnement grâce à l'exercice et à l'entraînement des sens.

Le raffinement de l'acuité sensorielle et de l'intelligence dépend de ces influences actualisantes et des fonctions organisatrices fournies par l'entraînement et la pratique quotidienne. Certaines expériences rapportées par des observateurs scientifiques, cependant, ne peuvent tout simplement pas être expliquées aussi clairement, c'est pourquoi je propose l'anecdote suivante fournie par Worden pour rappeler au lecteur que le sujet n'est pas encore clos sur la question de la perception extrasensorielle chez le chien :

La croyance au «sixième sens» du chien est répandue et l'on tombe toujours sur des histoires presque incroyables, généralement racontées dans le but de démontrer «l'intelligence» du chien. Il faut admettre que nous n'avons pas encore d'explications adéquates sur le comportement de retour ou sur de nombreux autres exploits canins surprenants. Je peux ajouter un cas authentique, dans un terrier écossais, Sheila, qui m'était dévouée et qui est restée avec mes parents à East Barnet à partir de 1940, alors qu'elle avait sept ans, alors que je travaillais à Cambridge. Aussi souvent que je le pouvais, mais parfois à des intervalles de quelques semaines, je rentrais chez moi ou j'appelais en allant à Londres, mais mes visites étaient généralement inopinées, à différentes heures de la journée, et par un nombre considérable de personnes. trains locaux avec lesquels je m'étais connecté à Hatfield. Pourtant, presque invariablement, Sheila se levait dans une anticipation agréable lorsque le train particulier qui me portait se faisait entendre, à environ un demi-mille, s'approchant de la gare locale, et informait ainsi ma mère de ma venue. Il y avait plus de trente trains qui s'arrêtaient chaque jour dans cette direction.

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lemaupertus · 5 years

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Revivre nos vies antérieures FeniXX. 2015 La réincarnation passionne les esprits : au cours d'un débat télévisé sur ce thème, le 6 septembre 1983, le public des Dossiers de l'Écran a littéralement pris d'assaut le standard téléphonique pour... réclamer des preuves. Car l'heure n'est plus à la croyance, mais à la science sûre, fondée sur l'expérience. Prouver la réincarnation ? L'enjeu est de taille et délicate l'entreprise : ce serait, du même coup, prouver l'existence de l'âme et sa survivance. Il ne suffit plus, comme jadis, de citer la longue liste de témoignages convaincants et des noms fameux - Edgar Cayce, Bridey Murphy, etc. - sans oublier les enquêtes remarquables du Pr. Stevenson. Il faut oser reprendre les dossiers, en évoquant toutes les explications de rechange, pour tester la force de chaque cas à la lumière de nos connaissances actuelles. Ce livre vous invite à cette nécessaire exploration rationnelle et méthodique de l'éventail complet de ce qu'on connaît aujourd'hui comme preuves expérimentales de la réincarnation. Spécialiste très averti de ce problème et - de longue date - passionné de spiritualité vivante, Jean-Louis Siémons est aussi un scientifique de métier, rompu à l'enseignement (il est docteur ès sciences physiques et maître-assistant dans une grande école d'ingénieurs de Paris) : c'est dire qu'il ne s'en laisse pas conter et qu'il sait faire la part du merveilleux et de l'authentique dans l'ensemble souvent confus des témoignages relatés. La cause de la réincarnation ne peut que gagner à ce genre d'étude impartiale qui n'a d'autre but que de découvrir des certitudes. Voici, dans un style alerte, un large bilan des dernières recherches, mais aussi un travail de synthèse visant à dégager, de la masse des faits observés, une perspective générale ouvrant à une meilleure compréhension de ce qui n'est encore, pour beaucoup, qu'un troublant mystère : la grande destinée de l'être humain lancé dans sa quête d'infini. L’évolution spirituelle de l’antiquité à nos jours LANORE Fernand Lanore. 2015 Au seuil de l'étrange FeniXX. 1993 Où se situe la frontière précise entre le normal et le paranormal ? Depuis longtemps, la science essaye de démontrer que certains faits existent et que d’autres sont imaginaires. Or, ces phénomènes, réputés ne pas « exister », se manifestent de façon si évidente que nul ne peut les nier. D’innombrables témoins, parmi lesquels se trouvent des savants, affirment avoir effectivement connu des aventures en marge de la réalité tangible. Dénonçant le préjugé trop commode tendant à présenter la parapsychologie comme un leurre uniquement destiné aux crédules ou aux simples d’esprit, Sylvie Simon rapporte ici, avec passion, maints faits et témoignages extraordinaires. Ils concernent des domaines aussi divers que la télépathie, les rêves prémonitoires, la voyance, l’astrologie, les expériences aux portes de la mort, la communication avec l’au-delà et beaucoup d’autres phénomènes qui dépassent, il est vrai, les limites restreintes de notre entendement. Se basant sur les nouveaux concepts de la science qui bouleversent des dogmes que l’on croyait établis pour l’éternité, Sylvie Simon bat aussi résolument en brèche le mur épais des fausses certitudes. Un mur qui nous sépare de l’univers fantastique chargé d’espérances qui nous entoure, souvent invisible dans le déroulement de nos vies quotidiennes. 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Et le livre traite ltude des phnomnes de la gurison paranormale des lsions corporelles produites intentionnellement du point de vue des sciences modernes, en montrant linfluence positive et grande que peut avoir ltude de ces phnomnes sur plusieurs sciences. ? Le sujet de ce livre pionnier le rend le premier dans son genre non seulement au niveau du monde arabe mais aussi au niveau international. Psychologie La troisième porte Michel Lafon. 2013 "Enigmologue" de renommée mondiale, Jeremy Logan s'est spécialisé dans l'investigation et l'interprétation des phénomènes étranges et paranormaux. Mais quand il est recruté par le millionnaire Porter Stone, célèbre explorateur et archéologue, il est loin de se douter de ce qui l'attend. Stone est persuadé d'avoir trouvé l'emplacement de la tombe du mythique roi Narmer, premier pharaon à avoir unifié la haute et la basse Égypte, trois mille ans avant J-C. Mieux, il est convaincu que le plus grand trésor de l'Égypte antique est enterré avec lui : la légendaire double-couronne de Narmer, que l'on dit dotée de pouvoirs extraordinaires. Enfouie depuis des millénaires dans l'un des lieux les plus inhospitaliers du monde : le Sudd, une immense zone de marécages et de mangroves inextricables à la frontière de l'Égypte et du Soudan. Dans ce décor de cauchemar mêlé de boue, de brume épaisse et de végétation pourrissante, une série d'accidents inexplicables réveille, au sein de l'équipe, la rumeur d'une ancienne malédiction : quiconque briserait le sceau de la troisième porte du tombeau serait promis à d'atroces souffrances. Logan a pour mission d'apaiser les craintes et de démêler le vrai du faux, mais plus son enquête avance, plus il soupçonne que Stone lui cache quelque chose. Quel danger terrifiant est tapi au fond du marais ? Et la plus grande découverte archéologique de tous les temps vaut-elle de courir un tel risque ?

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