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#François Le Bris
selidren · 12 days
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
10/10
Ou alors elle se trouvera là où elle a toujours voulu être. J'admire chez elle cette certitude un peu illusoire avec laquelle elle mène sa vie. On a souvent l'impression qu'elle ne doute de rien, qu'elle sait exactement ce qu'il faut faire. Je vous ai déjà dit que c'est elle qui a encouragé ma liaison avec Jean ? Je ne crois pas. J'espère pour elle qu'elle vivra toutes ces magnifiques aventures qu'elle fantasme tant et qu'elle m'écrira les détails dans ses lettres. Je suis persuadée que de toute façon, nous ne la verrons plus beaucoup à la maison à partir de l'automne. J'espère bien revoir mon frère cependant. Il est n'est pas souvent là, et il me manque beaucoup. J'ai bien un autre petit frère, mais nous n'avons plus beaucoup de centres d'intérêt en commun depuis quelques années, et de toute façon, il va à son tour entrer au pensionnat cette année. Si j'ai un jour un fils, je ne sais pas si j'aurai envie de le laisser aller là-bas, il me manquerait encore plus qu'Antoine j'imagine.
Je sens que les changements seront plus radicaux que prévu. Petite Eugénie (qui adore écouter aux portes) dis que Papa et Maman veulent retourner en Egypte, mais ce serait pour s'y installer. Ce serait vraiment une catastrophe. Je n'ai absolument pas envie que cela arrive.
J'ai été ravie de vous écrire cher cousin.
Noé
Transcription :
Albertine « Cléo… Ma grande fille, pourquoi est-ce que cela a l’air de te bouleverser à ce point ? Et que faisais-tu à la boite aux lettres ? »
Cléopâtre « Maman, je… Comment se fait-il que je sois la seule que la passion fuit ? »
Albertine « Mais… mais de quoi parles-tu ? »
Cléopâtre « Vous et Papa, Sélène et son Berto, A… bref vous avez compris… Moi aussi je veux une histoire d’amour passionnée, des émotions qui tourbillonnent et qui vous donnent l’impression de vous noyer de bonheur… Moi, je brûle tout sur mon passage ! »
Albertine « Je ne comprends rien ma chérie… Tu y auras droit aussi un jour, j’en suis sure, qu’est-ce qui te fait croire le contraire ? »
Cléopâtre « Il y a ce garçon avec qui j’écris… Enfin, un ami d’Antoine. Il nous a mis en contact et… j’ai été très amoureuse Maman. Mais trop, beaucoup trop. »
Albertine « Oh ma chérie... »
Cléopâtre « Il m’a dit dans sa dernière lettre que j’étais trop brûlante pour lui, et qu’il ne pouvait pas me donner ce que je voulais alors… Je lui ai répondu. Je l’ai supplié… Mais je n’ai jamais eu de réponse. Alors j’attends. »
Albertine « Ma Cléo… Il y a tout à aimer en toi. Le feu qui t’animes ne brûle pas trop fort, il fait en réalité de toi quelqu’un de précieux. C’est un magnifique outil de création, et une lumière qui te fait briller. Si ce garçon ne peut pas le voir, c’est qu’il n’est pas celui qu’il te faut. Mais il n’est que le premier, il y en aura d’autres. »
Cléopâtre « Comment en être sure ? Et puis je l’aime... »
Albertine « Je sais que c’est très dur, mais il faut l’oublier. Si il ne veut pas que vous alliez plus loin, ce n’est pas la peine de persévérer. Je sais simplement que si ton père et moi avons pu nous trouver, il n’y a pas de raison que tu ne trouves pas quelqu’un un jour. Pleure autant que tu veux, cela te fera du bien. Puis, pense à la suite. Tu vas faire de brillantes études, et ta carrière littéraire sera plus brillante encore. »
Cléopâtre « Mais l’amour... »
Albertine « Cléo, tu as toujours aimé l’idée de l’amour. Mais il n’est pas tout. Si j’aime ton père, je n’ai pas que lui comme raison de vivre. Ne te définis pas comme une amoureuse avant tout. Tu le trouveras. Mais avant, pense à toi et à ce que tu accompliras. Et quoi qu’il arrive, n’oublie pas que ta Maman sera là pour t’aider ou même juste pour épancher tes larmes. »
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ekman · 2 months
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J’arrive un peu après la bataille pour en parler ? Tant mieux, je n’ai pas grand chose à en dire, ni rien à ajouter qui n’ait déjà été hurlé. Pour être honnête, je ne l’ai pas regardée, la consensuelle et inclusive Cérémonie. Ayant entendu une courte interview du metteur en chaines, j’avais anticipé un certain nombre de tableaux wokisto-tapetto-parisiens et la seule idée d’avoir à subir cette débauche de connasses pailletées et de dondons à testicules et faux-cils était au-dessus de mes forces. En revanche, je n’ai pas pu éviter les résumés, c’est à dire la mise en lumière des scènes de crime. Et je n’ai pas été déçu.
• L’italo-américaine Lady Gaga pour chanter Zizi Jeanmaire avec un accent US à couper au couteau, pourquoi pas ? On a déjà eu Joséphine et ses bananes pour faire swinguer la France d’avant-guerre. Et comme il est vrai qu’on manque de chanteuses en France... 
• Les bateaux-moches en promène-couillons des quatre coins du monde, pourquoi pas ?
• Cette pauvre Marie-Antoinette. Sur les lieux même où la torture morale arriva à son paroxysme... Eh bien, la république ne reculant devant aucun sacrifice, c’est à la Conciergerie qu’elle a exhibé le corps étêté et sanguinolent – cela se voulait drôle, parait-il – de la Reine de France. Pire, elle lui fit chanter “ah, ça ira !”, en oubliant que la suite : “les aristocrates à la lanterne” aurait pu faire blêmir Manu et Jean-Bri, le couple passant souvent ses fins de semaine au très versaillais domaine de la Lanterne... qui ne présente, hélas, aucune potence improvisée.
• Aya Nakamura, la gouailleuse des banlieues qui a tant de mal à aligner trois phrases audibles dans la langue de NTM, a secoué son cul de basse fausse face à l’Académie afin d’apprendre la samba à la Garde Républicaine, régiment réputé d’élite qui s’est ainsi couvert d’une honte durable car décarbonée.
• La flamme était portée par le quasi personnage d’Assassin’s Creed – autant dire un partenariat Ubisoft, tandis que l’artisanat français (savoir-faire, excellence et tout le baratin habituel) était incarné par les malles Vuitton, partenaire obligé, incontournable, incontestable, imposé.
• Autres sponsors, très implicites, les sites de cul qui vous vendent à longueur de plateformes de la bisexualité pratiquée en groupe, ce qui en mode restreint s’appelle un “trouple”. Cette élégante appellation – qui n’est pas sans rappeler le son franc et frais d’une flatulence post-sodomite – s’est vue illustrée par une coquine séquence qui, c’est l’évidence, a tout à voir avec l’olympisme.
• Enfin, la Cène façon Michou, rassemblement d’obèses, d’invertis, d’apprentis-satanistes ou supposés tels, ces trois qualités étant cumulables à l’envi, qui offre à la France, fille aînée de l’Église façon François-l’Embrouille, une occasion de souligner son exemplarité morale et la force de son credo chrétien.
Voilà. J’en oublie sûrement, et cela vaut mieux. Aujourd’hui, la France a clairement montré qu’elle avait choisi son camp, qui se caractérise par une concentration inouïe d’hominidés dégénérés aux commandes du pays, servis par un aréopage de tarés, de déviants ou de simples ambitieux dont le principal souci est de bien montrer au reste du monde – celui qui croit en quelque chose de transcendant – que laïcité et vaseline font excellent ménage. L’exception française deviendra-t-elle la source d’un isolement durable ? J’en suis personnellement convaincu. Et c’est très bien ainsi. Quand on porte la peste... 
J.-M. M.
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aisakalegacy · 1 year
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À compter de maintenant, je n'uploaderai plus d'arbres complets, car malheureusement ceux-ci sont bien trop lourds et c'est toujours un casse-tête pour trouver une plateforme où les héberger. Par contre, voici comment les héritiers français et canadiens sont apparentés :
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Comme d'habitude, je poste également un récapitulatif des membres en vie de la famille de Jules (1873) :
Adèle Rumédier (1803) est sa grand-mère, c’est une vampire 🧛🏼‍♀️
Joseph Bernard (1834) est son oncle, il est aussi évêque de Kingston.
François (1858) et Alexandre Bernard (1859) sont ses cousins.
Jeanne Delajoie (1864), Françoise Simmon (1866) et Marie Le Bris (1872) sont ses sœurs. Jeanne est mariée à Thomas Delajoie (1851) et Françoise est mariée à Charlie Simmon (1865).
Thomas (1891), Honoré (1894), Andréa (1897), Paule (1899), Jean-Baptiste (1899), Marcel (1910), Winifred (1888) et Ada (1889) sont ses neveux et nièces.
Eugénie Le Bris (1873) est sa femme. Il a quatre enfants avec elle : Louise (1893), Lucien (1905), Marie (1908) et Agathon (1910).
Coral Vilaró (1874) est sa bonne.
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MARDI 16 JUILLET 2024 (Billet 2 / 3)
« L’ALLÈGEMENT DES VERNIS »
Samedi nous étions chez des cousins (Catherine et Jean-François) qui habitent un superbe appartement avec terrasse au 14e et dernier étage d’un immeuble à Courbevoie.
Comme chaque année, le 13 juillet au soir, nous nous retrouvons environ une vingtaine, parfois plus, invités à un apéritif dînatoire pour assister aux feux d’artifice tirés tout autour de chez eux. Le spectacle sur presque 360 degrés, même un peu lointain, est impressionnant !
Évidemment, c’est aussi une occasion de retrouver des membres de la famille, des amis du couple (peu de turn-over, beaucoup de fidèles…) et d’engager (ou de reprendre) avec les uns et les autres des discussions, souvent très intéressantes.
Catherine a une amie, Henriette Walter, une célèbre linguiste et écrivaine qui vient toujours avec sa fille. Ce sont elles qui ont offert à Catherine le livre dont il est question ici.
A un moment, les 4 ou 5 personnes qui étaient assises autour de la table basse du salon où le livre était posé ont commencé à parler de lui. N’ayant jamais entendu parler ni de l’auteur ni de ce livre, mais le sujet nous intéressant, curieux, nous avons tendu l’oreille.
Le lendemain, achevés d’être convaincus après une petite enquête sur les Sites « Babelio » et « Culture-Tops », c’est sûrement un livre que nous achèterons bientôt.
Vous trouverez ci-dessous l’avis - toujours très « avisé » - du critique de « Culture-Tops » (*).
Nous partageons très souvent le point de vue des critiques de ce Site. Nous aimons bien la forme qu’ils leur donnent, ils ont l’avantage d’être concis et précis.
(*) Qui sont-ils ? (Renseignements trouvés sur le Site)
« Culture-Tops » a pour but de faciliter votre choix parmi l'abondante production culturelle proposée en France.
Site internet et association de chroniqueurs bénévoles, « Culture-Tops » présente chaque jour en ligne des chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle : livres (romans, essais, BD, livres audio), cinéma, expositions, théâtre, one man shows, opéra, ballets, spectacles divers, séries Télé.
« Culture-Tops » garantit sur Internet une voix originale, libre, indépendante de tous médias, producteurs ou éditeurs, et de toute obédience politique ou religieuse.
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« L’ALLÈGEMENT DES VERNIS » (Paul Saint Bris)
Faut-il rajeunir Mona Lisa ? Un roman captivant récompensé par le Prix Orange 2023.
349 pages - 22€
Notre recommandation :
❤️❤️❤️❤️ sur 5
THÈME
Aurélien est conservateur, directeur du département des peintures du musée du Louvre. Une nouvelle présidente veut stimuler les entrées du musée et décide qu’il faut pour cela restaurer La Joconde en la débarrassant de ces vernis qui lui donnent un ton verdâtre. Aurélien est chargé de trouver celui parmi les restaurateurs connus capable de rendre sa splendeur originelle à Mona Lisa. Il part pour l’Italie et revient avec Gaetano, seul capable d’envisager un tel défi. Bien sûr, tout va se passer sous les yeux des mondes politique, artistique et des médias.
POINTS FORTS
La découverte de la vie d’un grand musée et de ses travailleurs, des conservateurs jusqu’aux personnes chargées de la sécurité ou du nettoyage.
Un hymne aux peintres italiens et particulièrement Léonard de Vinci.
Une documentation passionnante sur les restaurateurs et leurs techniques depuis le XVIIIème siècle. Ceux-ci se proclamaient artisans ou artistes. Ils sont maintenant remplacés par des scientifiques, chimistes, mathématiciens.
Le décalage de notre époque où la recherche du profit supplante la recherche du Beau.
QUELQUES RÉSERVES
Je n’en vois pas tant ce roman est captivant.
ENCORE UN MOT...
En effet, tout dans ce livre est intéressant, les personnages, l’humour, la satire de nos contemporains, et même le dénouement inattendu qui montre en définitive qui sont les vrais amoureux de la Joconde.
DEUX PHRASES
« Le tableau peint à taille réelle synthétisait à lui seul les remarquables apports de Vinci à la peinture : douceur du sfumato fondant les contours, liant le sujet et la nature environnante comme un tout, dégradés subtils des carnations obtenus par superposition de multiples et impalpables glacis, perspective atmosphérique pour figurer la distance, effet de profondeur de champ et de flou d’arrière-plan, monumentalité de la composition pyramidale, et ce talent inouï pour figer dans la transition des sentiments l’instant révélateur de la psyché, ici la fugacité d’un sourire, et faire d’un portrait le reflet de l’âme. » Pages 210 et 211
« Il en voulait au monde d’avoir renoncé à la beauté. La beauté qui se patine et qui passe, dont on sait avec certitude qu’elle sera plus belle encore. » Page 320
L'AUTEUR
Paul Saint Bris, né le 4 janvier 1983 à Paris, est photographe et directeur artistique dans la publicité et la mode. Ceci est son premier roman.
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Vous pratiquez déjà « Babelio », allez jeter un œil sur le Site de « Culture-Tops », sa simplicité vous séduira peut-être.
www.culture-tops.fr
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J-7 avant le retour de CREATIVE STUDIO - l'émission dédiée aux métiers de l'audiovisuel de MM Radio - dans les coulisses du film d'animation "Léo" ainsi que son exposition en cours au Clos Lucé -- Voix de François Saint Bris, président du château du Clos Lucé
RV le mercredi 6 mars, à partir de 17h sur MM Radio ! -- Abonnez-vous pour être notifiés dès la diffusion - A PARTAGER https://open.spotify.com/show/23lgr0GgFMIuUUvdmQZ5xH
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histoireettralala · 4 years
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Marengo (1/3)
Deprived of their commander-in-chief who, late in the evening, left Marengo for his neighborhood of Torre di Gaffaroli (he did not think there would be a battle!), The French repulsed not without difficulty this murderous assault which surprised them in the morning torpor. When Bonaparte finally arrived, around ten o'clock, the second wave was breaking out, led by Kaïrm. Kellermann and Victor immediately face each other, while the general staff commands the drummers to beat the drums. Then, the whole plain is set ablaze: the couriers gallop from one wing to another, orders are shouted by the battalion leaders, the horses rear up in front of the agitation of their masters who quickly readjust their weapons. The mass of thousands of blue uniforms suddenly rises like an ocean swell while in front, the white uniforms of the Austrian army approach in force.
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And it is the immense shock of this human tide which, until noon, presses itself, division against division, battalion against battalion, soldier against soldier, rider against rider, sparing nothing and no one in its path.
Already, thousands of corpses strewn the ground, the odor of blood, suffocating, rises from the earth still wet by the dew, the cries springing, spontaneous, in the two languages, amplified now by the thunder of the artillery, go up as far as Bonaparte on one side, Mélas on the other, the two warlords who, impassive, observe each other from three kilometers away, talking in turn with their ordinances which can be seen moving quickly towards the various concentration points of the troops.
But Ott and Zach's divisions continued to advance to the detriment of those of Lannes and Victor who, from noon onwards, no longer heard their guns covering them at the rear, since, it seems, they lack of ammunition, the whole of the artillery not having been able to cross the Great Saint Bernard in time. It is now evident that the Austrian effectives are much more numerous, even if the French technique is more effective, the veterans fighting with the energy of despair. General Rivaud will testify to this by writing later: "The men were falling like hail." Although the consular guard itself enter the fray, nothing helps.
So the French begin to retreat. Seeing the first lines break, Bonaparte understands that, for the first time in his career, he is losing a pitched battle, the kind in which he has excelled so far. Will Marengo be a defeat? Everything suggests so in the camp opposite where euphoria is now winning over the soldiers of the emperor who, since Valmy - that is to say for eight years! - have been constantly defeated by this French furia, as the Italians say. The hour of revenge has sounded and, to his delight, Mélas relinquishes his command to Kaïrm to go to Alexandria to ask that the victory bulletin be sent to Vienna, which he wishes, as it is natural, to write himself.
A little too early, perhaps.
And Desaix?
Desaix, since dawn, had been walking in the direction of Novi, but very fortunately, the difficulty of maneuvering the couplings on the mountain paths made him lose a lot of time, which explains why, when his scouts announced to him that they did not see any Austrians in the surroundings, he is hardly far from Marengo. It was then that he heard the cannon thunder from the plain, and that, understanding immediately, he ordered a U-turn.
So, around two o'clock in the afternoon, while Bonaparte, perplexed, hesitates on which course to take, he suddenly sees, coming from the south-east, the rapid march of two divisions approaching his lines. Immediately grabbing his telescope, he scans the horizon and cannot contain his joy.
- It's Desaix ... Desaix is ​​coming back!
A thrill runs through the staff and soon spreads through all ranks [..]
Here he appears in his usual grated blue uniform and stripped of all decoration, braid, feather or embroidery, which makes those who do not yet know him believe that he is, that day, dressed in civilian clothes! He rides a horse loaned to him by Bessières, because he doesn't even have one of his own! Barging into the improvised staff meeting in the tent, he explains that it was not Providence that brought him here but his hearing, since he recognized the familiar sound of cannon in the distance, that he smelled the aroma of battle. All joyful at his arrival, Bonaparte informed him of the state of the fight, telling him:
"Well, General, what a scuffle!"
Does Desaix replies, looking at his watch, the famous phrase repeated so often:
"The battle is lost, it is three o'clock; there is still time to win another."
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It doesn't matter, basically; it sums up the state of mind of this man of synthesis who, when it comes to fighting, never hesitates.
Gonzague Saint-Bris - Desaix, le sultan de Bonaparte
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yannlyr · 4 years
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La soirée étudiante (nouvelle 17)
Chaque soir, le même ami va m’envoyer le thème de son choix à partir duquel, avant le lendemain soir, je devrai écrire une nouvelle, ceci formant un exercice volontaire, presque une discipline.
Cette nuit-là, j’avais perdu un ami. Je ne pensais plus le voir jusqu’à ce que le vendredi suivant, en fin d’après-midi, alors que déjà il faisait sombre, je descendis ouvrir : on venait de sonner, c’était François. Sur le pas de la porte que j’eus d’abord envie de fermer brutalement sur sa gueule, il eut le temps de me dire qu’il avait à me dire quelque chose. Je le laissais rentrer. Il poussa la porte derrière lui. J’avais quelques marches derrière moi que je ne montai pas. Nous étions face à face dans un peu plus de deux mètres carré. La mosaïque du sol avait perdu son éclat. Nous nous regardions dans les yeux. J’allais parler en citant Yourcenar – « toutes nos confidences… » – mais il me coupa net. Yann, j’ai été surpris par ce que tu m’as dit la semaine dernière. Oui, j’ai… Yann, tais-toi, s’il te plait. Je ne suis pas sûr de vraiment croire à ce que je vais te dire, alors laisse-moi le dire : je ne suis pas homo mais je suis attiré par toi, ça c’est sûr. Quoi, que tu n’es pas homo ou que ? S’il te plait, laisse-moi finir ! Je suis attiré par toi, notre amitié est trop forte. Là je vais t’embrasser et tu vas te laisser faire. Je vais me laisser faire aussi. On verra ce qui va arriver. François s’approche de moi, il a mis Vetyver, ce parfum qui lui va si bien, qu’il avait mis la première fois qu’on était allé le chercher chez lui. Il sortait de la douche. Sa peau était encore chaude et humide. Le parfum qu’il avait jeté sur lui était indissociable de lui. Vetyver il resterait. Il me pris les mains, les plaqua derrière moi et j’ouvris ma bouche au contact de ses lèvres.
Ce soir, il y a une soirée étudiante dans une salle sur le parvis de la cathédrale, me dit François, tu veux qu’on y aille ? Ok, ça nous changera de l’ordinaire ! Si Astrid t’entendait la traiter d’ordinaire ! Aïe, ouais, c’était pas ce que je voulais dire. Il rit et m’embrasse encore. Pas besoin de repasser chez lui. Il a déjà son jeans avec lui, ça suffira bien pour ce genre de soirée. Je mets un manteau et nous partons. La rue Saint-Maur n’est éclairée que d’un seul côté et les voitures l’empruntent si vite pour descendre vers le centre de Rouen qu’on peut se tenir par la main un moment. On croise un groupe de punks qui nous scrutent un instant. On est en 1993, tout peut arriver. On se fait insulter mais ça en reste là. Je ne suis pas moins bousculé que François. Je n’avais jamais tenu la main d’un garçon dans la rue avant ce soir.
La salle réservée par l’asso étudiante est au rez-de-chaussée d’un immeuble moderne construit à l’après-guerre un peu en décalage de la façade de la cathédrale. De la rue du Gros on ne l’aperçoit qu’au dernier moment. On trébuche sur l’audace de son architecte et on s’y engouffre vite pour oublier ce qu’on vient de voir. Bonsoir ! Moi, c’est Anne-Catherine, je suis la responsable fêtes du bureau des étudiants, le B-D-E de Mont-Saint-Aignan. Vous avez vos tickets ? Non, bah il faudra les acheter là : ça sera 15 francs au lieu de 10. La prochaine fois si vous les achetez à l’avance au B-D-E ça vous coûtera seulement 10 francs. Il est presque minuit alors ça va bientôt commencer. On fait comme à Paris, on commence pas avant minuit. Quoi, à Paris ils commencent bien après minuit ? T’es sûr ? Moi je suis pas sûre. Attention c’est bientôt minuit, c’est bientôt parti, hi hi hi ! Anne-Catherine est en droit avec moi. Elle est très dévouée au B-D-E, même un peu trop. Elle s’envoie en l’air comme tout le monde mais elle est très organisée : elle le fait quand elle a programmé un quart d’heure pour ça. Ce soir, sur son planning, elle a certainement prévu un petit moment aux chiottes avec un des mecs qui vont lui tourner autour, entre l’accueil et la supervision du déroulé de la soirée. Peut-être qu’elle gardera son calepin dans la main quand elle se fera tringler et que son alarme sur sa montre lui dira quand jouir pour ne pas être en retard pour l’élection du couple de la soirée et elle reviendra l’air de rien dans la grande salle, la capote du mec restée coincée en elle, pendant de sa chatte en-dessous de sa mini-jupe comme ça lui était arrivé l’année dernière. Un moment gênant dont personne ne lui avait parlé : elle était très dévouée au B-D-E. Son surnom c’était « coule », mais elle a toujours pensé qu’on disait « cool ». Elle était très dévouée au B-D-E.
La musique était sans surprise. Indochine, Nirvana, Téléphone, les Guns à un moment. Je ne savais danser qu’avec des filles et François aussi. Sans le rock nous n’étions rien de plus que les autres mecs à se trémousser stupidement au gré des rythmes qu’ils ne suivaient pas. J’ai toujours détesté ces soirées où la musique ne convient pas à tout le monde. Il y a ceux qui ne dansent de toute façon jamais, mais qui médisent en buvant. Il y a ceux qui dansent sur tout, foncedés au taz ou au premier buvard acheté au dealer by appointment of Anne-Catherine du B-D-E, mais qui ne dansent pas vraiment. Ca plane pour moi, ouh ouh ouh ouh... Il y a les punks qui attendent le premier morceau de hard pour se lancer dans un pogo violent qui dégénère à coups sûrs. Mais ce soir, il n’y a que François et moi. On a pris un buvard à deux. Ca monte doucement et puis soudainement. Ses yeux sont roses et bleus aussi. Ils brillent de mille feux qui tombent à terre sur les tesselles de la mosaïque de mon hall d’entrée. On s’effeuille de tout ce nous portons. Tu es textile ou non ? Ah non, tu n’es plus textile du tout là ! Tout ça pour moi ? Viens en moi. Pas ici ? Les chiottes sont couvertes de miroirs dans lesquels Anne-Catherine du B-E-D en train de se faire niquer se reflète à l’infini. Son cri vient les briser et on nous sort vigoureusement pour réchapper de l’averse mortelle de verre. Ca ne me pique pas, les bris sont doux comme la neige de juin. Des mecs baraque nous veulent tellement nous sommes désirables, François et moi. François, je t’aime ! François, t’es où ? Au secours, François n’est plus là ! Je frappe les mecs baraque et aussi les mecs en blanc. Gyrophare… Trou noir…
Un bad trip ça arrive à tout le monde. Le good trip c’est de se réveiller à l’hôpital avec François à tes côtés qui te regarde et te sourit.
Dix-septième nouvelle du nouvel exercice, dimanche 11 octobre 2020
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isabelle201180 · 4 years
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L’enfant de Vinci de Gonzague SAINT-BRIS Résumé de l'histoire : Arthur a treize ans. Le jour de son anniversaire, son père le convoque dans la salle des gardes du château familial, le Clos Lucé, où jadis François les accueillit Vinci au soir de sa vie.
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selidren · 2 months
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Automne 1922 - Louxor (Egypte)
4/10
Je constate en tous cas que Jules semble tenter de se racheter, à sa manière pour sûr, mais j'ai l'impression que vous y trouvez une forme de sincérité cette fois. C'est en tous cas ce que semblent indiquer vos mots. Il est bien altruiste de prendre sous son aile la petite Gizelle, mais il est vrai que dans un couple, la communication et le compromis sont supposées être les valeurs reines. Et si vous tentiez de vous imposer ? Après tout, qu'il l'ait avoué ou non, il a bien du s'adapter à votre décision d'accueillir Layan et Leyla. Faites lui sentir qu'il a tout intérêt à avoir votre assentiment.
Cela me fait penser que Constantin m'a demandé il y a peu si nous pourrions nous installer en Egypte pour nos vieux jours, quand les enfants seront adultes. C'est très lointain, mais je suis très partagée sur cette question. D'un côté, il me suffit d'embrasser du regard ces paysages magnifiques et de sentir les palpitations que me provoquent les ruines antiques pour avoir envie de dire oui sans un regret. Et vivre sans Madame Eugénie au quotidien semble justifier l'effort. Mais pourrai-je laisser mes enfants, mêmes adultes, aussi loin de moi ? Je sais que j'ai encore bien le temps, Eugénie est en particulier bien trop jeune pour se passer de moi. Mais étant donné que j'ai en vous une oreille attentive et un regard bienveillant, qu'en pensez vous ?
Transcription :
Albertine « C’est la grande salle hypostyle de Karnak. J’avais tellement envie de la revoir. »
Constantin « C’est ici que nous nous sommes mariés. Je pensais bien que cela te ferait plaisir. »
Albertine « Raconte moi cette salle Constantin. Je dois la connaître mieux, puisqu’elle est si importante pour nous. »
Constantin « Hum… Et bien ses plans ont été dessinés sous la reine Hatshepsout. Elle a laissé sa marque un peu partout sur l’édifice, il faut le dire, pour asseoir sa légitimité. »
Albertine « Une femme pharaon, cela n’a pas du être facile. »
Constantin « Certainement pas non, son nom a subit un méthodique martelage après sa mort. Vois-tu son obélisque là-bas qui domine le site ? »
Constantin « En ce qui concerne l’édification en elle-même, il y a des spéculations. »
Albertine « Lesquelles ? »
Constantin « Beaucoup s’accordent sur une fin de XVIIIème dynastie. Horemheb certainement, quoique cela me semble peu plausible. »
Albertine « C’est ton avis qui m’intéresse. Dis-moi donc. Je ne t’ai pas épousé pour que tu te contente de me répéter ce que disent les autres. »
Constantin « Je pense que c’est plus tardif. La terminologie m’indique un début de XIXème dynastie. Pour ne pas trop se malmener l’esprit, autant prendre ce que les textes nous donnent, à savoir une profusion d’inscriptions au nom de Séthi Ier. On retrouve également la marque de ses successeurs, mais je suis certain que c’est à lui que nous devons ce monument. »
Albertine « Merci à lui dans ce cas. Cet endroit est tout simplement grandiose. »
Constantin « Puisque nous sommes non loin de l’endroit où nous nous sommes mariés… »
Albertine « Nous y sommes. »
Constantin « Non, c’était bien là-bas. Nous en sommes éloignés d’une bonne trentaine de pas. Bref, comme cet endroit est d’une certaine importance pour nous, je me disais que ce serait mieux de procéder à cette demande importante pour notre mariage ici. »
Albertine « C’est dit… d’une telle façon. J’en suis à la fois curieuse et un peu soucieuse. »
Constantin « J’ai une demande à formuler, mais tu ne seras pas d’accord. »
Albertine « Belle entrée en matière. Et tu espères encore me convaincre ? »
Constantin « Cesse donc de te moquer de moi ! Il s’agit de quelque chose qui me tient à coeur et tu m’angoisse. »
Albertine « Pardon, pardon. Je me tais. »
Constantin « Avec la guerre et ces histoires de guerre civile, j’ai été tenu loin d’Egypte pendant longtemps. De plus, nous avons des enfants dont il faut s’occuper de l’éducation. Et puis avec Grand-Mère qui n’est plus si jeune, je me dois de rester avec elle. Mais je pense de plus en plus à après. »
Albertine « Vas-y, je t’écoute. »
Constantin « Quand les enfants seront grands et n’auront plus besoin de nous, j’aimerais que nous nous installions en Egypte. Définitivement. A Port-Saïd ou Alexandrie peut-être. Nous y aurions un climat agréable au bord de la mer, nous pourrions facilement descendre vers le sud pour mon travail, ou prendre un bateau pour rentrer en France de temps à autres. Alors, qu’est-ce que tu en pense ? »
Albertine « Je ne sais pas, pas encore. Notre petite Eugénie n’a que cinq ans, c’est si tôt pour envisager de la quitter un jour. »
Constantin « Nous attendrons aussi longtemps que tu le souhaites. »
Albertine « Mais j’avoue que l’idée me plait. Nous aurions notre propre maison, notre propre rythme… J’aime l’idée. Je te promets d’y réfléchir sérieusement. »
Constantin « Merci mon amour. »
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artwalktv · 5 years
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Directed by Colin Solal Cardo Story by Christine and the Queens & Colin Solal Cardo Screenplay by Colin Solal Cardo Produced by Rémy Solomon Executive producers: Julien Berlan, Elsa Rakotoson, Marie Fioriti DOP: Crille Forsberg Choreographer: Ryan Heffington Editor: Tianès Montasser Costume Designer: Jonathan Huguet Set Designer: Jeanne Ader Color grading: Fabien Pascal Guest starring: Caroline Polachek and Félix Maritaud as “The Fauna” Dancers: Brandon Masele, Emmanuelle Soum, Enzo Boffa, Josh Wild, Liza Lapert, Maji Claire, Patric Kuo, Silvia Contento Extras:Adam Dahibi, Adam Grandval, Alan Tardif, Alexia Pereira, Aminata Thiboult, Bonnie El Bokeili, Coli-Fary Diouf, Erwan Fale, Eva Studzinski, Fabian Lamy, Fatoumata Diawara, Fleur Dujat, Jordy Van Beghin, Laurent Benhenni, Mariana Benenge, Mélissa Bocoum, Melvin Malheurty, Nicolas Lecourt Mansion, Pricile Ugena, Reihane Grandguillaume, Roxanne Ky, Ryan Meng, Sahné Rasoanaivo, Serena Freira, Stencia Yambogaza, Thomas Lelong, Tidiane Diop, William Dybele Line Producer: Ophélie Stavropoulos Production Coordinator: Mélanie Gilbon First Assistant Director: Juliette Mabille Second Assistant Director: Elsa Michon Assistant Choreographer: Benjamin Milan Casting Extras: Dourane Fall, Conan Laurendot Leader Extra: Fiona Bègue Assistant: Hugo Dao First Assistant Camera: Loup Lebreton Second Assistant Camera: Dimitri Sorel Third Assistant Camera: Jimmy Nguyen Steadicam Operator: Rémi Quilichini B Camera Operator: Julien Pujol Art Department Coordinator: Marie-Aubrey Molès Second Assistant Art Director: Isabelle Lawson Prop Master: Victor Delbos Set Decorators: Lisa Boukobza, Gilles Garnier, Clothilde Cras De Belleval, Timon Milon, Laurent Saint-Gaudens, Océane Dufau Unit Manager: Kim Shewy Unit Assistants: Marion Prieux, Jean-Fred David, Djibyrile Sy, Romane Botquin, Penelope Ader, Charles Crapart, Alexandre Do, Emilia Massias, Jérôme Babinard, Sacha Hayon Gaffer: Basile Barniské Electricians: Adrien Lallau, François Auclair, Vincent Taberlet, Marchal Bedy, Frédéric Chevrier, Lucas Janiszewski, Matthieu Legoupil Key Grip: Tristan Morin Grips: Zaher Megdiche, Camille Conroy, Tanguy Bourgeois, Thomas Canivet, Ugo Villaume Make-Up Artist: Manu Kopp Hair Stylist: Pawel Solis First Assistant Costume Designer: Sarah Bernard Second Assistant Costume Designer: Lise Breton Adjuster: Brice Fernandes Stylist Extras: Pierre De Mones Stylist Extras Assistants: Jill Gattegno, Louise Pisselet Sfx Make-Up Designers: Raphaël Guionnet, Charlotte Arguillere, Antoine Wayne, Cindy Bohn, Joël Mogade, Alexis Kinebanyan, Christophe Mureau Sound Recordist: Charles Darnaud Sound Mix: Alban Lejeune, Eliott Sebbag Sound Mastering: Ash Workman Post Production: Everest Head Of Post Production: Sylvain Obriot Color Grading: Fabien Pascal Post Producer Fx: Chloé Juillard Editing Assistant: Ella Dixon Technical Post Producer: Jeremy Le Bris Graphists: Vincent Heine, Stephane Gassin, Francois Puget, Damien Thiebot Title Designer: Julien Seiller Typographer: Julien Priez Set Photographer: Jonathan ‘Ojoz’ Adelaide Special thanks to: Les équipes de l’Opéra national de Paris, Nicolas Lecourt Mansion, Julien Pujol, Silverway, Kodak, Everest, Rvz
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aisakalegacy · 2 years
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Voici le lien pour l’arbre complet (France + Canada).
Récapitulatif de l’âge des membres en vie de ma famille :

Grand-mère : Adèle Rumédier a 97 ans (mais c’est un vampire donc elle s’en fout 🧛🏼‍♀️)
Belle-mère : Jeanne Le Bris a 30 ans.
Oncle : L’évêque Joseph Bernard a 66 ans.
Cousins : François et Alexandre Bernard ont respectivement 42 et 41 ans.
Sœur : Jeanne Béate a 36 ans.
Neveux et nièces : Ses enfants Thomas, Honoré, Andréa, Paule et Jean-Baptiste ont respectivement 9, 6, 3, 1 et 1 an.
Sœur : Françoise Simmon a 34 ans. Son époux Charlie a 35 ans.
Neveux et nièces : Leurs filles Winifred et Ada ont respectivement 12 et 11 ans.
Sœur : Marie Le Bris a 28 ans.
Héritier : Jules Le Bris et son épouse Eugénie ont 26 ans.
Enfant : Louise Le Bris a 6 ans.
Domestique : Coral Vilaró a 26 ans.
⚠️ Joseph Béate est marqué comme “en vie” sur l’image, mais c’est une erreur, je l’ai faite avant que Séli publie son billet... Il est mort en 1898.
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whileiamdying · 5 years
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Directed by Colin Solal Cardo Story by Christine and the Queens & Colin Solal Cardo Screenplay by Colin Solal Cardo Produced by Rémy Solomon Executive producers: Julien Berlan, Elsa Rakotoson, Marie Fioriti DOP: Crille Forsberg Choreographer: Ryan Heffington Editor: Tianès Montasser Costume Designer: Jonathan Huguet Set Designer: Jeanne Ader Color grading: Fabien Pascal Guest starring: Caroline Polachek and Félix Maritaud as “The Fauna” Dancers: Brandon Masele, Emmanuelle Soum, Enzo Boffa, Josh Wild, Liza Lapert, Maji Claire, Patric Kuo, Silvia Contento Extras:Adam Dahibi, Adam Grandval, Alan Tardif, Alexia Pereira, Aminata Thiboult, Bonnie El Bokeili, Coli-Fary Diouf, Erwan Fale, Eva Studzinski, Fabian Lamy, Fatoumata Diawara, Fleur Dujat, Jordy Van Beghin, Laurent Benhenni, Mariana Benenge, Mélissa Bocoum, Melvin Malheurty, Nicolas Lecourt Mansion, Pricile Ugena, Reihane Grandguillaume, Roxanne Ky, Ryan Meng, Sahné Rasoanaivo, Serena Freira, Stencia Yambogaza, Thomas Lelong, Tidiane Diop, William Dybele Line Producer: Ophélie Stavropoulos Production Coordinator: Mélanie Gilbon First Assistant Director: Juliette Mabille Second Assistant Director: Elsa Michon Assistant Choreographer: Benjamin Milan Casting Extras: Dourane Fall, Conan Laurendot Leader Extra: Fiona Bègue Assistant: Hugo Dao First Assistant Camera: Loup Lebreton Second Assistant Camera: Dimitri Sorel Third Assistant Camera: Jimmy Nguyen Steadicam Operator: Rémi Quilichini B Camera Operator: Julien Pujol Art Department Coordinator: Marie-Aubrey Molès Second Assistant Art Director: Isabelle Lawson Prop Master: Victor Delbos Set Decorators: Lisa Boukobza, Gilles Garnier, Clothilde Cras De Belleval, Timon Milon, Laurent Saint-Gaudens, Océane Dufau Unit Manager: Kim Shewy Unit Assistants: Marion Prieux, Jean-Fred David, Djibyrile Sy, Romane Botquin, Penelope Ader, Charles Crapart, Alexandre Do, Emilia Massias, Jérôme Babinard, Sacha Hayon Gaffer: Basile Barniské Electricians: Adrien Lallau, François Auclair, Vincent Taberlet, Marchal Bedy, Frédéric Chevrier, Lucas Janiszewski, Matthieu Legoupil Key Grip: Tristan Morin Grips: Zaher Megdiche, Camille Conroy, Tanguy Bourgeois, Thomas Canivet, Ugo Villaume Make-Up Artist: Manu Kopp Hair Stylist: Pawel Solis First Assistant Costume Designer: Sarah Bernard Second Assistant Costume Designer: Lise Breton Adjuster: Brice Fernandes Stylist Extras: Pierre De Mones Stylist Extras Assistants: Jill Gattegno, Louise Pisselet Sfx Make-Up Designers: Raphaël Guionnet, Charlotte Arguillere, Antoine Wayne, Cindy Bohn, Joël Mogade, Alexis Kinebanyan, Christophe Mureau Sound Recordist: Charles Darnaud Sound Mix: Alban Lejeune, Eliott Sebbag Sound Mastering: Ash Workman Post Production: Everest Head Of Post Production: Sylvain Obriot Color Grading: Fabien Pascal Post Producer Fx: Chloé Juillard Editing Assistant: Ella Dixon Technical Post Producer: Jeremy Le Bris Graphists: Vincent Heine, Stephane Gassin, Francois Puget, Damien Thiebot Title Designer: Julien Seiller Typographer: Julien Priez Set Photographer: Jonathan ‘Ojoz’ Adelaide Special thanks to: Les équipes de l’Opéra national de Paris, Nicolas Lecourt Mansion, Julien Pujol, Silverway, Kodak, Everest, Rvz
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maxlamalice · 7 years
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LA CLASSE AMERICAINE, “ceci est bien un flim”
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Synopsis : George Abitbol (John Wayne), détenant depuis 15 ans le titre très officiel d’ « homme le plus classe du monde », est assassiné lors d’une tempête en haute mer. Avant de pousser son dernier soupir, il prononce une mystérieuse tournure de phrase : « Monde de merde ». Trois journalistes, Peter (Dustin Hoffman), Steven (Robert Redford) et Dave (Paul Newman), se voient alors chargés d’enquêter sur les circonstances de cette mort et de retrouver le sens de cette étrange expression.
Afin de comprendre exactement en quoi consiste le concept sur lequel repose La Classe américaine et pourquoi ce projet singulier a vu le jour, il est nécessaire de nous pencher brièvement sur sa genèse.
Au début des années 1990, la chaîne française cryptée Canal + obtient des studios Warner les droits de nombreux longs métrages hollywoodiens. Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette sont alors priés d’utiliser ces films afin de les présenter sous la forme d��un hommage au cinéma américain.
Pour ce faire, ils choisissent l’option du détournement. Ce qui consiste à extraire des séquences de chacun de ces films, les doubler par d’autres acteurs avec un nouveau texte, et enfin les combiner dans un montage racontant une nouvelle histoire.
Tout le potentiel de ce type de projet réside alors dans les registres comique et satirique. Il est en effet compliqué d’imaginer aborder des thématiques dramatiques ou tragiques dans un film parsemé de raccords imparfaits, où les doubleurs interprètent un texte différent de celui des acteurs initiaux.
Il se trouve justement que c’est dans cette optique que le film prend tout son intérêt.
J’ai trouvé ce long métrage réellement drôle, à chaque séquence ou presque. Bien sûr, l’humour est une notion très subjective, mais il semble compliqué de penser que ce film ne puisse jamais esquisser un sourire sur le visage de son spectateur, tant il est riche en situations insensées et en personnages loufoques.
Certes il s’agit principalement d’un comique absurde, burlesque et parfois grossier. Néanmoins, il est amené avec une certaine pertinence et il est la principale source de toute la créativité du film.
LA MISE EN SCENE COMME OUTIL COMIQUE
En outre, les réalisateurs fondent principalement le comique du film sur le détournement de procédés cinématographiques à des fins absurdes.
Tout d’abord, le doublage est régulièrement employé pour dévier la prononciation d’un mot. Dans certaines séquences, ce dernier peut également créer un comique de situation lorsqu’il est associé à un geste ou un déplacement d’acteur particulier.
D’autre part, on peut observer tout au long du film une utilisation très habile de la mise en scène pour créer le décalage comique. Par exemple, dans une séquence du film All the President’s Men de Alan J. Pakula, Dustin Hoffman et Robert Redford se mettent subitement à courir à travers un open space, ce qui donne lieu à un long travelling balayant le local dans toute sa longueur. Dans La Classe américaine ce mouvement de caméra, soulignant à l’origine un instant déterminant, sera utilisé à plusieurs reprise pour finalement aboutir à une révélation banale ou complètement hors-sujet de la trame principale.
On peut noter par ailleurs un bris du quatrième mur lorsque le réalisateur prend la liberté d’insulter un des personnages. Ce dernier se retourne alors immédiatement vers la caméra en arborant un regard réprobateur, ce qui renforce l’absurdité de la scène.
De plus, le hors-champ, lié à l’intégration de bruitages, permet parfois de modifier complètement une situation. Ainsi, après un monologue lyrique sur les balades en solitaire, on peut voir Robert Mitchum, cadré au niveau des coudes, appuyé à un arbre et accompagné d’un léger bruit liquide nous faisant aisément comprendre que le personnage urine (la blague est certes peu subtile je le conçois, mais le procédé est quant-à-lui intéressant et efficace).
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Le comique se situe enfin dans le montage, avec, pour illustrer cette idée, une alternance drôlatique entre le regard apaisé de Paul Newman au volant sur un premier plan, et les dérapages et bonds extravagants de la voiture qu’il est censé conduire sur un second.
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L’efficacité de l’humour dépend donc ici de l’habileté des deux réalisateurs pour jouer littéralement avec les codes cinématographiques. Car si selon André Bazin : le cinéma est un langage1 alors La Classe américaine est un excellent calembour ; un jeu sur les différents protocoles cinématographiques afin d’obtenir ce qu’il peut y avoir de plus drôle, de plus absurde.
UN PEU PLUS QU’UN FILM A SKETCHES
Or, fort est de constater que le film ne cherche jamais à se définir comme une suite de sketches, à la manière des détournements disponibles sur internet, où le lien narratif entre les différentes séquences parodiées est très faible, voire parfois inexistant.
Ici en effet les réalisateurs s’efforcent de nous raconter une histoire, mais pas n’importe laquelle. L’histoire qui sert de trame narrative à un des films les plus reconnus du cinéma américain : le célèbre Citizen Kane. On notera par ailleurs l’interruption hilarante d’Orson Welles en début de film, scandalisé par le plagiat de son œuvre.
C’est par conséquent dans son écriture que le long métrage devient véritablement un hommage au cinéma américain. Car outre la reprise de ce scénario mythique, on remarque également un certain respect de la personnalité que représentait chacun des acteurs. Ainsi, si le personnage de John Wayne est un homme viril et plein d’assurance, celui de James Stewart quant-à-lui fait preuve d’une plus grande sensibilité et d’une profonde loyauté. Il en va de même pour la plupart des autres acteurs issus du cinéma classique hollywoodien présents dans le film.
LE SOUCIS DE LA COHERENCE (décryptage d’une séquence)
C’est alors dans cette volonté de dépasser le simple détournement, de réellement raconter une histoire tout en attribuant une identité propre à chaque personnage que se développe une problématique pour le duo de créateurs : comment produire de la cohérence ? Il y a selon moi une scène parfaite pour illustrer les différents procédés utilisés dans le but de résoudre ce problème.
La scène est composée de quatre séquences provenant de trois films différents. Tout d’abord, on contextualise : une voiture jaune roule paisiblement et nous n’apercevons pas les automobilistes.
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Le plan successif nous dévoile Peter assit sur le siège passager.
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 Le choix n’est pas anodin car les deux plans sont issus du même film Straight Time de Ulu Grosbard. On retrouve la portière jaunâtre de la voiture ainsi qu’un décors similaire au plan précédent à travers la vitre, ce qui nous fait clairement adhérer au fait que Peter est bien le passager de ce véhicule. C’est un raccord logique usuel.
Néanmoins, pour nous faire entièrement adhérer à la présence des deux autres personnages dans le même habitacle, il est insuffisant d’enchaîner simplement les plans les montrant assis dans une voiture. On pourrait en effet repérer une différence dans l’intérieur du véhicule ou l’absence de Peter au siège passager selon le cadre choisi par le réalisateur du film d’origine. C’est pourquoi, en adoptant le principe selon lequel une succession de plan rapprochés peut priver le spectateur de coordonnées spatiales précises2, les plans représentant Dave et Steven restent des plans rapprochés voire, dans le cas de Dave des gros plans. Notre seul référent étant le plan concernant Peter, ils se positionnent bien dans la même voiture que lui.
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Enfin, dans l’objectif de renforcer cet effet, on ajoute un fond sonore uni de moteur et on laisse les fredonnements de Steven accompagner les plans nous montrant tour à tour Peter et Dave. Les raccords entre le jeu des doubleurs et la situation présentée dans cette scène est un autre moyen pour le spectateur d’accepter la présence de ces trois personnages en un même lieu.
Pour finir, on peut observer également une modification du cadre sur le plan de Dave en train de conduire. En effet, après nous avoir montré la voiture roulant de biais sur le versant d’un talus, 
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on présente le visage de Dave en cadrage oblique, 
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ce qui oblige le spectateur à opérer un raccord logique entre les deux espaces.
Autant d’éléments mis en place afin de relever efficacement le défi de la cohérence dans cette scène.
CONCLUSION
Pour conclure, La Classe américaine est un film qui me laisse sincèrement admiratif. En effet, sous la couverture d’un humour potache et absurde, ce long métrage se révèle être le fruit d’un véritable travail formel. C’est une oeuvre « pirate » certes, mais non pas dénuée d’intérêt. C’est la prouesse de créer à partir de la création. C’est la démonstration que la création, sans forcément prendre la forme d’énormes productions, peut aussi se trouver dans les mains de deux hommes souhaitant juste rendre un hommage loufoque aux films qui ont bercé leurs enfances. Ce que poursuivra tout au long de sa carrière Michel Hazanavicius, consacré en 2012 d’un oscar du meilleur réalisateur pour son ode au cinéma muet américain The Artist.
Bibliographie :
(1) André Bazin, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Les éditions du cerf, « 7 art», 1958, page 17
(2) André Goudreault, François Jost, Le récit cinématographique, Paris, Nathan, « Synopsis », 1990, page 83
Webographie :
La Classe américaine : http://cyclim.se/
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pangeanews · 4 years
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“Ti-Jean, non dimenticare che sei bretone!”. Jack Kerouac e l’ossessione per il suo antenato, il figlio di un notaio francese, de Kervoac, disonorato e vagabondo, capitato in Canada nel ’700
Quando Jack Kerouac si mise in viaggio verso la Francia, all’apice della fama letteraria, il suo obiettivo non era quello di promuovere un libro, né di farsi una vacanza. Dopo essersi interrogato per decenni, all’età di 43 anni, l’autore americano desiderava ritrovare le proprie radici. Atterrato a Parigi il primo giugno del 1965, per poi dirigersi in Bretagna, Kerouac, che narrò della sua spedizione in Satori a Parigi (1966), era deciso a scoprire tracce del suo antenato, un uomo bretone vissuto nel diciassettesimo secolo, che emigrò in Canada. Per generazioni i Kerouac avevano custodito il mito del loro progenitore, un nobile nullatenente di nome de Kervoach.
*
Kerouac rastrellò gli archivi francesi in cerca di omonimi, ma, malgrado il titolo che diede al suo libro (“Satori” in giapponese significa illuminazione improvvisa), si ritrovò in un vicolo cieco. I suoi problemi di salute gli impedirono di tornare in Bretagna e morì il 21 ottobre del 1969, a quattro anni di distanza da quel primo viaggio. Passarono altri trent’anni prima che il mistero fosse svelato.  Nel 1999, la storica Patricia Dagier e il giornalista Hervé Quéméner ripercorsero in un libro gli intricati studi genealogici che diedero infine una soluzione alle ricerche di Kerouac.
*
Kerouac affermava di essere “il primo Lebris de Kérouack che mai tornò in Francia in 210 anni”, ma non fu così. In realtà i Kervoac, Kirouac, e Kerouac (tutti cognomi derivati da Kervoach) del Nord America, da secoli erano in cerca delle proprie origini, alcuni si imbarcarono persino su navi a vapore per raggiungere la Bretagna, ma ogni ricerca fu vana. Nel 1978, i discendenti fondarono la Kirouac Family Association per “scoprire informazioni riguardo alle [loro] origini bretoni”. Le ricerche partirono dal certificato di matrimonio del 1732 tra “Maurice-Louis-Alexandre Le Bris de Kervoach, commerciante, figlio di sieur Le Bris de Kervoach, e dame Véronique-Magdeleine de Meuseuillac, da Beriel, nella diocesi della Cornovaglia francese” e Louise Bernier, in Nuova Francia (nell’attuale Québec). Di lui si sapeva che ebbe tre figli, morì il 5 marzo del 1736 e che la sua vedova, avendo ereditato cospicui debiti provò per tutta la vita a prendere contatto con i parenti dell’aristocrazia bretone, senza successo.
*
Quando nacque Kerouac, nel 1922, con il nome di Jean-Louis, erano già due secoli che la sua famiglia stava cercando di risalire al proprio nobile antenato Kervoach, mi ha rivelato Hervé Quéméner, 74 anni. Figlio di immigrati canadesi stabilitisi a Lowell, in Massachusetts, la madrelingua di Jean-Louis Kerouac era il francese, solo quando cominciò ad andare a scuola imparò l’inglese, e diventò “Jack”. Suo padre coltivava le tradizioni bretoni, ripeteva continuamente: “Ti-Jean, non dimenticare che sei bretone!”. Anche negli anni trascorsi sulla strada non mancano riferimenti alla Bretagna, ma nel 1965 l’abuso di alcol e droga cominciava ormai ad avere conseguenze su Kerouac. Come spiegò Quéméner, “Sentendo la morte che incombeva, cominciò a sviluppare una monomania per le sue origini. Per due volte emigrato, una vita intera passata a vagabondare da un luogo all’altro, [Kerouac] aveva fatto della Bretagna la sua ancora”.
*
Indizi della sua ossessione per la Bretagna sono disseminati nella produzione letteraria di Kerouac. Ancora non era stato incoronato “Re dei Beat” quando firmò la sua raccolta di poesie in francese La vie est d’hommage (1940) come “Principe della Bretagna”. In Big Sur (1962), la storia della sua estate in una capanna nella West Coast, il suo alter-ego Jack Duluoz (un altro nome bretone) urla all’oceano: “Sono bretone!”. Le poesie di “MARE”, in appendice a Big Sur, sono animate da suoni bretoni (“Ker plasc”, “Kerarc’h”), che ricordano il rumore del mare mentre si infrange contro le rocce. Kerouac scrive: “I pesci nel mare/ Parlano bretone / Io sono Lebris / De Keroack”. Quéméner si augura che un giorno gli studiosi analizzino le opere di Kerouac “alla luce della sua ossessione bretone”.
*
Non c’è pagina in Satori a Parigi in cui Kerouac non ribadisca che la sua “gente viene dalla Francia, e che il loro nome era de Kerouac”. Tuttavia l’identità dell’antenato era impossibile da trovare e Jack si spazientì: “E poi è tutto di troppo tempo fa”, scrisse, e “senza senso a meno che non ritrovi i sacrari della famiglia, ma dovrei rivendicare i sanguinosi dolmen di Carnac?”. Il racconto è come un insieme di voci di viaggio meravigliate: Kerouac che fuma dentro la biblioteca nazionale francese, che vaga per Parigi prima di partire per Brest, una città portuale all’estremità occidentale della Bretagna, il Finistère (“dove la terra finisce”). Arrivato lì condivide cognac e racconti con un libraio di nome Le Bris, presumibilmente un cugino alla lontana. Un’altra falsa pista.
*
Tornato a New York, Kerouac strinse amicizia con l’autore bretone Youenn Gwernig di Huelgoat, nel Finistère. Insieme discutevano della Bretagna, mentre passavano da un bar all’altro. Nel 1967, Kerouac scrisse a Gwernig: “Devo vedere la Bretagna con te […] Vediamo cosa riusciamo a trovare su les pirates Lebris de Kerouac questa volta!”. I due amici avevano in programma di partire per Huelgoat, ma la prematura morte di Jack stroncò i loro piani.
*
Kerouac non seppe mai che lui e Gwernig, erano stati a un passo dalla verità. Nel 1996, Clément Kirouac, un membro canadese della Kirouac Family Association, si mise in contatto con i genealogisti francesi per avere informazioni su “Le Bris de Kerouac”. La storica Patricia Dagier ne rimase affascinata; dal momento che non si trovò traccia del nome, dedusse che “l’identità dell’antenato e quella dei suoi parenti era falsa” e spostò quindi l’attenzione sul luogo di nascita. In questo modo scoprì che “Beriel”, come era stato segnato dal sacerdote canadese nel 1732, era in realtà “Berrien”, della parrocchia di Huelgoat. Non c’era nessuno che si chiamasse Bris de Kerouac, ma emerse una famiglia dal nome Le Bihan de Kerouac. Di cui faceva parte Urbain-François Le Bihan de Kervoac, figlio di un notaio, scomparso dagli archivi intorno al 1729, la cui morte non fu mai registrata.
*
Dagier si chiese il motivo che avesse spinto un giovane facoltoso a emigrare in Canada. Gli archivi dei tribunali locali custodivano la risposta; il nome di Urbain-François fu associato allo scandalo per via di accuse di furto e leggerezza. Disonorato, si imbarcò per ricostruirsi una nuova vita commerciando pellicce in Québec. Negli archivi canadesi apparve con nomi diversi e nel 1732 fu costretto a sposare una giovane che portava in grembo suo figlio. Per proteggere il suo patrimonio in Bretagna, spiegò Dagier, cambiò il suo nome da “Le Bihan” a “Le Bris” e dichiarò di essere nobile, che all’epoca garantiva protezione legale. Forse Urbain-François avrebbe desiderato tornare a casa, ma morì in Canada quattro anni dopo. La sua firma intricata, la stessa sia a Huelgoat che nel Québec fu la chiave. Dagier poté finalmente dichiarare: “L’antenato della famiglia Kerouac in America non era altri che il figlio del notaio, il cui nome nel 1720 era sulla bocca di tutti a Huelgoat: Urbain-François Le Bihan de Kervoac”.
*
Non scorreva sangue blu nelle sue vene; Urbain-François, come il suo famoso discendente, fu un girovago con una straordinaria creatività e un’inclinazione all’infiorettatura. Quéméner, che scrisse il libro insieme a Dagier, ricorda con affetto questa “caccia al tesoro”. “Lo abbiamo inseguito tra gli archivi”, ha osservato. “Il nome lo puoi cambiare, ma la firma no”. La strategia di Urbain-François funzionò a meraviglia. Dagier ha affermato: “I suoi discendenti furono condannati a cercarlo ad nauseam”. Nel corso degli anni, inflessioni dialettali e analfabetismo fecero nascere una miriade di variazioni del nome Kerouac, mentre “Le Bris” scomparve. Sebbene non fosse che “pura fantasia”, il mito della nobiltà sopravvisse, nutrendo in Kerouac le fantasticherie di un passato nell’aristocrazia bretone.
*
L’opera di Dagier e Quéméner, ripubblicata nel 2019, in occasione del cinquantesimo anniversario della morte di Kerouac, intreccia la sua storia con quella di Urbain-François, per meglio enfatizzare la “convergenza di destini” tra due mistificatori che sognarono, peregrinarono e sfuggirono ai posteri. Kerouac non pagò mai gli alimenti per la figlia e tantomeno riconobbe l’influenza dei Beat sul movimento hippie. Però forse sarebbe stato orgoglioso degli omaggi che gli ha reso la Bretagna dal 1999. Oggi a Huelgoat, una targa ricorda Urbain-François e a Carhaix, nel Finistère, gli artisti salgono sul “palco Kerouac” durante l’annuale festival di musica locale. La leggenda di Jack è ormai radicata.
Pauline Bock 
*Il testo, pubblicato in origine qui, è tradotto da Valentina Gambino; le citazioni tratte da “Satori a Parigi” sono riportate nella traduzione di Silvia Stefani, per l’edizione Mondadori
L'articolo “Ti-Jean, non dimenticare che sei bretone!”. Jack Kerouac e l’ossessione per il suo antenato, il figlio di un notaio francese, de Kervoac, disonorato e vagabondo, capitato in Canada nel ’700 proviene da Pangea.
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ozkamal · 5 years
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Directed by Colin Solal Cardo Story by Christine and the Queens & Colin Solal Cardo Screenplay by Colin Solal Cardo Produced by Rémy Solomon Executive producers: Julien Berlan, Elsa Rakotoson, Marie Fioriti DOP: Crille Forsberg Choreographer: Ryan Heffington Editor: Tianès Montasser Costume Designer: Jonathan Huguet Set Designer: Jeanne Ader Color grading: Fabien Pascal Guest starring: Caroline Polachek and Félix Maritaud as “The Fauna” Dancers: Brandon Masele, Emmanuelle Soum, Enzo Boffa, Josh Wild, Liza Lapert, Maji Claire, Patric Kuo, Silvia Contento Extras:Adam Dahibi, Adam Grandval, Alan Tardif, Alexia Pereira, Aminata Thiboult, Bonnie El Bokeili, Coli-Fary Diouf, Erwan Fale, Eva Studzinski, Fabian Lamy, Fatoumata Diawara, Fleur Dujat, Jordy Van Beghin, Laurent Benhenni, Mariana Benenge, Mélissa Bocoum, Melvin Malheurty, Nicolas Lecourt Mansion, Pricile Ugena, Reihane Grandguillaume, Roxanne Ky, Ryan Meng, Sahné Rasoanaivo, Serena Freira, Stencia Yambogaza, Thomas Lelong, Tidiane Diop, William Dybele Line Producer: Ophélie Stavropoulos Production Coordinator: Mélanie Gilbon First Assistant Director: Juliette Mabille Second Assistant Director: Elsa Michon Assistant Choreographer: Benjamin Milan Casting Extras: Dourane Fall, Conan Laurendot Leader Extra: Fiona Bègue Assistant: Hugo Dao First Assistant Camera: Loup Lebreton Second Assistant Camera: Dimitri Sorel Third Assistant Camera: Jimmy Nguyen Steadicam Operator: Rémi Quilichini B Camera Operator: Julien Pujol Art Department Coordinator: Marie-Aubrey Molès Second Assistant Art Director: Isabelle Lawson Prop Master: Victor Delbos Set Decorators: Lisa Boukobza, Gilles Garnier, Clothilde Cras De Belleval, Timon Milon, Laurent Saint-Gaudens, Océane Dufau Unit Manager: Kim Shewy Unit Assistants: Marion Prieux, Jean-Fred David, Djibyrile Sy, Romane Botquin, Penelope Ader, Charles Crapart, Alexandre Do, Emilia Massias, Jérôme Babinard, Sacha Hayon Gaffer: Basile Barniské Electricians: Adrien Lallau, François Auclair, Vincent Taberlet, Marchal Bedy, Frédéric Chevrier, Lucas Janiszewski, Matthieu Legoupil Key Grip: Tristan Morin Grips: Zaher Megdiche, Camille Conroy, Tanguy Bourgeois, Thomas Canivet, Ugo Villaume Make-Up Artist: Manu Kopp Hair Stylist: Pawel Solis First Assistant Costume Designer: Sarah Bernard Second Assistant Costume Designer: Lise Breton Adjuster: Brice Fernandes Stylist Extras: Pierre De Mones Stylist Extras Assistants: Jill Gattegno, Louise Pisselet Sfx Make-Up Designers: Raphaël Guionnet, Charlotte Arguillere, Antoine Wayne, Cindy Bohn, Joël Mogade, Alexis Kinebanyan, Christophe Mureau Sound Recordist: Charles Darnaud Sound Mix: Alban Lejeune, Eliott Sebbag Sound Mastering: Ash Workman Post Production: Everest Head Of Post Production: Sylvain Obriot Color Grading: Fabien Pascal Post Producer Fx: Chloé Juillard Editing Assistant: Ella Dixon Technical Post Producer: Jeremy Le Bris Graphists: Vincent Heine, Stephane Gassin, Francois Puget, Damien Thiebot Title Designer: Julien Seiller Typographer: Julien Priez Set Photographer: Jonathan ‘Ojoz’ Adelaide Special thanks to: Les équipes de l’Opéra national de Paris, Nicolas Lecourt Mansion, Julien Pujol, Silverway, Kodak, Everest, Rvz
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sciencespies · 5 years
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Has This Boulder's Mysterious, Centuries-Old Inscription Finally Been Deciphered?
https://sciencespies.com/history/has-this-boulders-mysterious-centuries-old-inscription-finally-been-deciphered/
Has This Boulder's Mysterious, Centuries-Old Inscription Finally Been Deciphered?
Last spring, the French town of Plougastel-Daoulas hosted a puzzling competition. Whoever successfully translated the mysterious text inscribed on a three-foot-tall boulder found on the commune’s shores would win €2,000, or roughly $2,200 USD. Previous attempts to transcribe the rock’s message had yielded just one clear phrase: “Through these words, you will see the truth.”
Now, reports French daily Ouest-France, the jury has announced the contest’s winner—or, in this case, winners. Celtic language expert Noël René Toudic and a team made up of writer Roger Faligot and comic artist Alain Robet both submitted translations suggesting the boulder’s message is a memorial to a man who died there, inscribed by someone who cared about him. But the two interpretations differ regarding the details of how the individual died and how the inscription’s author knew him.
Toudic posits that a soldier named Grégoire Haloteau wrote the text in memory of one Serge Le Bris, who was sent out to sea during a storm. By Toudic’s translation, the stone reads, “Serge died when, with no skill at rowing, his boat was tipped over by the wind,” according to Zachary Kaiser of the Jerusalem Post. The message is signed by Haloteau and dated to May 8, 1786.
Faligot and Robet, meanwhile, think the inscription was written in anger as a response to foul play.
“He was the incarnation of courage and joie de vivre [or zest for life]. Somewhere on the island he was struck, and he is dead,” says the pair’s translation, per the Jerusalem Post.
The inscription proved challenging to translate because it appears to be written in a mix of multiple languages, most prominently Breton, a Celtic tongue that arrived in eastern France during the early medieval period. The message, which also incorporates Scandinavian-style Ø letters and reversed or upside-down French characters, would have been spelled out phonetically, Breton specialist François-Pol Castel tells RFI’s Mike Woods, as the language lacked standardized spelling during the 18th century.
The dates inscribed on the boulder correspond to the period when a nearby fort was being renovated, according to RFI.
“Maybe people working in the fort had free time to come here in the evening,” explains Michel Paugam, the town’s heritage and historical site manager. “It takes time to engrave like that, at least several days. Perhaps they set up a campfire over there, a picnic over there, and one of them worked on the inscription.”
The town’s seven-person jury received 61 submissions constituting more than 1,500 pages of material. Most submissions came from France, but contestants from the U.S., Belgium, the United Arab Emirates and Thailand also participated.
Plougastel-Daoulas may have selected two winners (the teams split the €2,000 prize), but the stone’s message isn’t completely solved yet. Mayor Dominique Cap tells Agence France-Presse that roughly one-fifth of the inscription remains undeciphered.
“There is still a way to go to solve the mystery completely,” he says, per a translation by Connexion France.
For now, the boulder remains embedded among other rocks at the base of a cliff near Plougastel-Daoulas’ shore. Only the inscriptions, which include a ship and a sacred heart, set it apart from the rest. Moving forward, locals plan to search historical records for signs of a Serge Le Bris and Grégoire Haloteau, in addition to making the boulder more accessible to visitors and experts alike.
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