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#Homosexualité masculine
thomas-querqy · 1 month
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Homosexuels et lesbiennes face au nazisme
Homosexuels et lesbiennes face au nazisme, documentaire réalisé par Michel Viotte, coécrit avec Jean-Pier Delaume-Myard et Édouard Lenormand
Disponible jusqu'au 08/12/2024
Bon documentaire historique dont il faut dénoncer le choix du titre qui est non seulement anachronique mais prête aussi à l’erreur historique : seule l’homosexualité masculine était criminalisée depuis 1871 en Allemagne, et la persécution systématique des homosexuels par les nazis sous l’égide d’Himmler, qui a pour cela durci le paragraphe 175 du code pénal, n’a concerné que les homosexuels. Comme il est dit par la voix off féminine dans ce documentaire, l’homosexualité féminine était « tolérée », elle n’était jamais un motif d’arrestation, seulement un motif "aggravant" au fait d’être juive et/ou « asociale » (3 femmes citées), le matériau documentaire, les témoignages des persécutions ne concernent ainsi que des hommes de tous les âges.
Comment un titre aussi fallacieux a-t-il pu être choisi ? Racolage d’audience des femmes, notamment lesbiennes ? Tropisme de l’état contemporain du militantisme "queer" et néoféministe qui imposait comme allant de soi que les femmes furent aussi victimes de ce triste épisode de l’histoire de l’homosexualité ? Quoi qu’il en soit, cette bévue confirme une fois de plus que le militantisme pollue trop souvent les savoirs en sciences humaines et qu’un historien, conseiller scientifique sur le documentaire, aurait peut-être permis d’éviter cette grossière erreur.
Le documentaire signale que la répression des homosexuels a perduré en Allemagne, l’homosexualité est seulement décriminalisée en Allemagne de l’est en 1968, l’année suivante en Allemagne de l’ouest, et le paragraphe 175 aboli qu'en 1994. C’est le sujet du film « Great freedom ».
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homomenhommes · 7 months
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Queer Cultures :
GUERRIERS CELTES
Dans l'Europe antique, l'homosexualité était une pratique très répandue chez plusieurs peuples (Grecs, bien sûr, mais aussi Celtes, Latins, Germains, Thraces, Macédoniens et, jusqu'à une époque récente, Albanais). Cette généralité trouve précisément son origine dans une problématique pédagogique.
L’homosexualité chez les Celtes est un sujet qui a été abordé par divers auteurs antiques, et les informations disponibles suggèrent que les Celtes avaient une approche relativement ouverte de la sexualité. Selon Aristote, les Celtes approuvaient les jeux amoureux masculins et ne connaissaient pas la répression sexuelle. Cela indique que dans la civilisation celte, les relations entre personnes du même sexe pouvaient être acceptées et peut-être même valorisées dans certains contextes, comme celui des guerriers.
Il est important de noter que le terme « homosexualité » est une construction moderne, et son application aux sociétés anciennes peut être anachronique. Les pratiques et les relations sexuelles dans l’Antiquité étaient souvent définies selon des critères sociaux plutôt que biologiques, et les concepts d’identité sexuelle tels que nous les comprenons aujourd’hui n’existaient pas de la même manière.
Les guerriers celtes et leurs amants masculins
Les Celtes sont régulièrement décrits par les auteurs romains comme de redoutables guerriers, mais l'historien Diodore de Sicile (1er siècle av. JC) ajoute qu'ils préféraient également les relations homosexuelles. Alors que les Romains désapprouvaient le fait que les hommes jouent un rôle passif dans les relations sexuelles, Diodore note que les Celtes ne voyaient pas cela comme un problème :
Les hommes sont beaucoup plus portés sur leur propre sexe ; ils s'allongent sur des peaux de bêtes et s'amusent, avec un amant de chaque côté. Ce qui est extraordinaire, c'est qu'ils n'ont pas le moindre égard pour leur dignité personnelle [et] ils s'offrent à d'autres hommes sans le moindre scrupule. En outre, cela n'est ni méprisé ni considéré comme honteux.
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culturefrancaise · 2 months
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Pédés : réinventer le monde
Bonjour, je te conseille d'écouter l'émission "Pédés : réinventer le monde" sur Radio France
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raisongardee · 2 years
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La culture personnelle est avant tout art de la nuance, aptitude au discernement qui permet de se repérer dans l’infinie variété du réel. C’est pour cela qu’elle se nourrit de la réflexion, de l’observation, et de l’examen répété des œuvres justement dites culturelles. Un tel sens de la nuance et de l’appréciation fine rend étranger à toute idéologie, qui doivent au contraire leur clarté à l’opposition de pôles facilement identifiables.  
La nuance dont est capable un esprit exercé par la culture ouvre aux choses telles qu’elles sont véritablement, dans une vision qui se précise par paliers et approfondissements. Cette succession de granulométries de plus en plus fines jalonne les progrès de l’intelligence et de la maturité culturelle, à des niveaux de conscience toujours plus serrés.
La subtilité de ces distinctions explique également pourquoi la nuance est le premier sujet de la création artistique, dans l’interprétation musicale notamment. Le partage de son étymologie avec la nuée et les nuages exprime assez bien la subtilité de l’opération, qui consiste à percevoir et à exprimer des différences presque insensibles.
La culture croît en intégrant toujours plus de variables, et par un curieux paradoxe, répond d’autant mieux aux questions qu’elle multiplie les lignes de partage qui retiennent de trancher simplement. En définitive, l’intelligence conduit presque immanquablement à considérer que… "ça dépend", dans une variété de nuances que la langue française exprime au moyen de locutions conjonctives telles que "dès lors que" (condition), "bien que" (concession), "ainsi que" (comparaison), "à moins que" (restriction), "à mesure que" (proportion) etc.
A titre d’exemple, la nuance permet de distinguer la pudeur de l’hypocrisie, la discrétion de l’insincérité… L’idéologie libertaire n’admet plus vraiment cette sorte de subtilité, et conduit au contraire à considérer que la gêne inspirée par l’intimité procède d’une duplicité qui "n’assume pas", et que celui qui ne se montre pas a certainement "quelque chose à cacher". Nous sommes encore un certain nombre à porter en nous le sens du clair et de l’obscur, qui commande tour à tour la transparence et l’opacité. Comme en matière vestimentaire, le bon ton tient à cet équilibre entre ce qui est montré et ce qui ne l’est pas, entre ce qui sait charmer le regard ou piquer l’attention, et ce qui est tout simplement vulgaire et déplacé. Estimer qu’il est hypocrite de dissimuler les marques de l’animalité corporelle, pour cette seule raison qu’elles existent et produisent leurs effets sous le voile, ne garantit pas toujours le beau style... L’exhibition a d’ailleurs longtemps été associée à la vulgarité et au "manque de tenue", tandis que l’on parle encore d’une personne "bien mise" sans songer à ce que pourrait signifier une personne "bien montrée".  
Le même sens des limites nous fait distinguer une homosexualité "à l’ancienne", dont l’anticonformisme notoire a souvent bousculé les usages, de cette démonstration sexualisée ornée de couleurs et de plumes. L’idéologie libertaire polarise immédiatement la question en criant à l’homophobie, et se lance dans le rapport de force auquel conduit tout refus de la nuance. Dans ces conditions, ne pas s’enthousiasmer pour cette sexualité suréquipée et criarde est effectivement jugé homophobe.
S’il est encore permis de discuter ce point, quel individu d’un tant soit peu d’humanité songerait à persécuter une sensibilité différente, et à plusieurs égards plus aiguisée que la sienne, au prétexte que son orientation intime ne suit pas la voie naturelle de la reproduction ? Le fait qu’une telle différence puisse être à la fois réelle et implicite, c’est-à-dire marquée mais cantonnée au domaine de l’intimité, est justement le fait d’un sens des limites et de la nuance qui permet de cohabiter sans choc ni tensions. Remarquons qu’il serait possible de dire à peu près la même chose du racisme et de l’immigration, de la société masculine et de la mixité, de l’éducation et de la punition, des rapports de classe et de l’inégalité...
Dans le clair-obscur des relations sociales, il est important de pouvoir choquer par des impertinences plus ou moins explicites, et de donner ainsi à la civilité la variété qui en fait l’agrément et le sel qui en rehausse le goût. Mais ce bon goût tient précisément à une intelligence des limites qui fait sentir le degré de provocation au-delà duquel la cohabitation deviendra impossible. Un tel sens de la nuance, qui consiste finalement à choquer sans heurter, à bousculer sans menacer, réserverait l’homophobie à la frilosité du bourgeois ou à l’épaisseur rustique du plus indécrottable campagnard. Si au contraire - ainsi que le déplorent d’ailleurs les homosexuels réels et non-idéologiques – l’intimité est jetée au visage, crue et oublieuse de toute pudeur, elle exerce une violence qui inspire un irrésistible rejet.
Toute polarisation étant dialectique, l’exhibitionnisme militant promet alors une aversion qui se retournera bientôt contre ceux qui n’ont pourtant rien montré et rien demandé.
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biarritzzz · 2 years
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L’effacement des lesbiennes dans l’Histoire n’est pas un accident ou une coincidence, mais une stratégie délibérée.
C’est une opération parfaitement orchestrée par les hétérosexuels, et en particulier les féministes hétérosexuelles, qui mettent tout en en oeuvre afin de minimiser voire d’effacer la contribution des lesbiennes à l’histoire. Pas seulement la contribution des lesbiennes mais leur existence même.
Ce qui est mis en avant par les féministes c’est la ‘sororité’, l’amitié. En bref, tout ce qui les arrange, elles et leur mouvement, ce dans quoi elles peuvent se projeter tout en censurant ce qui les dérange c’est-à-dire les relations amoureuses entre femmes qui les dégoûtent. Et puis elles ne peuvent s’y retrouver et en outre c’est bien plus agréable de s’approprier les figures d’homosexuelles ainsi que leur contribution. Elles effacent tout un pan de la vie de ces femmes qui vivaient, vibraient et tombaient amoureuses de femmes. Mais peu importe, pour les féministes, seul compte la ‘cause’.
Bien sûr, les hommes sont eux aussi coutumiers du fait.
Deux femmes qui vivent ensemble pendant des années ne peuvent être que des amies et de toute façon la plupart de ces femmes non mariées étaient ‘frigides’ et/ou ‘vierges’, selon les historiens. C’est le double strike: les homosexuelles sont vierges forcément puisque seul le sexe hétérosexuel compte et puis ne pas vouloir d’hommes signifie être frigide. Combien de ‘vieilles filles’ étaient en réalité des lesbiennes? La question se pose.
Emily Dickinson en est un exemple frappant: sa famille et ses ayants-droits ayant été jusqu’à falsifier (!) certains des poèmes qu’elle avait écrits à Sue et qui ne laissaient planer aucune ambiguïté sur la nature des sentiments envers sa belle-sœur.
Que ces femmes aient pu vivre des vies riches en émotions, en rencontres, riches de complexité, est impossible.
L’idée que des femmes dans le passé aient pu vivre leur homosexualité et être heureuses avec leur compagne (tout en étant prudentes bien entendu, il ne s’agit pas de sous-estimer les risques) est odieuses pour les homophobes.
Le passé, proche ou lointain, ne peut être fait que d’horreurs et de malheurs. C’est anachronique!! hurlent les homophobes dès qu’on suggère que si, en fait, il y a eu des exemples de femmes partageant la vie d’autres femmes. Et quand ils/elles ne peuvent nier l’évidence, ils/elles affirment que ces femmes étaient simplement amies. Pas de sexe, pas d’amour. Juste une très grande ‘amitié’.
Sure, Jan.gif
Ca me rappelle Diane Kurys qui insiste tout du long de son film Coup de Foudre (avec Isabelle Huppert et Miou-Miou) que non, non sa mère (incarnée par Huppert) et Madeleine n’étaient que de très bonnes amies. Tu te fous de la gueule de qui, Diane, au juste?
Un autre exemple est Louise Michel. J’écoutais récemment un podcast France Culture sur sa vie (Les Grandes Traversées) car je m’étais aperçue qu’au fond je ne connaissais presque rien d’elle.
Immédiatement, le fait qu’elle ne se soit jamais mariée et n’ait pas eu d’enfants m’a mis la puce à l’oreille mais à aucun moment le podcast ne fait allusion à ses ‘amitiés’ féminines. Par contre, toutes sortes de théories absurdes comme quoi elle était amoureuse de Victor Hugo alors qu’il n’était visiblement qu’un mentor ou bien une théorie maintes fois répétées selon laquelle Louise Michel était passionnément éprise d’un autre révolutionnaire (Théophile Ferré) alors qu’il semble qu’elle ait été bien plus proche de sa soeur.
Tout un pan de la vie de Louise Michel passe ainsi à la trappe.
L’article Wikipedia est extrêmement vague sur sa vie privée et d’autres articles usent de termes tels que: ‘masculine’, ‘pas une vraie femme’ qui sont tout autant de codes signifiant lesbienne.
Pas moyen de trouver un article sur internet en français qui ne tresse les couronnes de la Vierge Rouge (vierge, c’est toujours mieux que lesbienne) sans AUCUNE référence à son homosexualité. Il ne s’agirait que d’amitiés, encore une fois.
Alors même que dans son testament, Louise Michel nomme Charlotte Vauzelle sa ‘compagne depuis 15 ans’ et en fait son exécutrice testamentaire.
Les contorsions mentales des hétéros pour refuser d’admettre ce qui crève les yeux sont presque fascinantes.
Une autre tactique, fort prisée des féministes hétérosexuelles, est d’affirmer sans ambages que la ‘vie privée’ (lire: la vie amoureuse et sexuelle) des femmes n’est pas le plus important et pourquoi se concentrer là-dessus, ne réduisons pas les femmes à leurs relations amoureuses blablabla.
Ben tiens. Ca fait bien leur affaire: puisque toutes les femmes sont présumées hétérosexuelles, ne pas se ‘concentrer’ sur l’homosexualité de nombreuses figures féminines permet tout simplement d’évacuer cet aspect encombrant et d’en faire du même coup de bonnes petites hétérosexuelles. Ouf! L’honneur est sauf. On a eu chaud.
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scififr · 2 months
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Nuclear sunrise, par Jo Carthage (Ninestar Press, décembre 2023)
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Un jeune capitaine de l’U.S. Air Force accepte une mission de deux ans comme responsable de la sécurité de l’EBR-I (Experimental Breeder Reactor) au fin fond de l’Idaho, afin d’éviter d’être  « Discharged under conditions other than dishonorable » à cause de son homosexualité. Là il va tomber amoureux d’un jeune chercheur, et réciproquement, qui va rapidement s’avérer étrange…
Plusieurs thématiques traversent ce roman : un retour historique sur le traitement des LGBTQIA+ et des minorités ethniques aux USA dans les années 50, un autre retour historique sur l’expérience EBR-I (le premier surgénérateur), une romance façon Arlequin mais au masculin et une pincée de SF sans aucun intérêt. Un peu longuet.
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grontokam · 2 months
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philoursmars · 1 year
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Nouveau retour à mon projet de présenter la plupart de mes 55500 photos (et des brouettes).  Plus trop loin du présent….  
2016. Marseille à Noël, Au MuCEM, l’expo “Après Babel, Traduire”
- les 3 premières : “Speculum Humanae Salvationis" - 1480
- Vladimir Tatline
- comment dit-on “homosexualité masculine” en langue des signes ? Voilà la réponse.
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rainbowtheque · 3 years
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Thecel
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Titre : Thecel
Auteur : Léo Henri
Roman
Genre : Fantasy
Maison d’édition : FolioSF
Disponible en version numérique et papier - Nombre de pages : 300 pages
Âge conseillé : Adulte
Résumé :
A Thecel, Moïra et son frère, Aslander, coulent des jours heureux au Palais, dont ils connaissent tous les recoins par coeur. Leur père est à la tête de l'Empire des Sicles et, même si l'on évoque des combats sporadiques aux frontières, la paix et la concorde règnent. Pourtant d'inquiétantes rumeurs courent : l'Empereur serait au plus mal et, s'il venait à mourir, Aslander, son seul héritier mâle, pourrait ne pas être en mesure de prendre sa succession. Serait-ce la fin de la dynastie et, pire, la chute de l'Empire ? Et que deviendrait alors Moïra ?
Identités représentées :
Gay (couple), et personnages racisés
Thématiques présentes :
Colonialisme, noms et quête d’identité, cartes et mondes, chaos et maîtrise de l’environnement, jeu, récit métaphorique
Les thématiques LGBT+ ne sont pas au cœur de l'histoire
Avis de Honeyy-Dream :
Le résumé est assez trompeur, ce n’est pas le plus important dans ce livre... Il ne faut pas lire ce livre comme un roman d’aventure au premier degré : l’intérêt est avant tout au niveau des nombreux messages que ce livre peut délivrer ! 
Le seul point négatif que je vois est que ce livre est assez froid au niveau des personnages. La narration à la troisième personne impose une distance avec l’héroïne principale, ce qui limite l’attachement, et on ne comprend pas toujours ses actions
Il s’agit d’un récit ingénieux qui présente plusieurs niveaux de lecture, et contenant des messages métaphoriques. Il explore les thématiques des noms et de ce qu’ils peuvent représenter : l’identité, l’idée du chaos et de la maîtrise de l’homme sur son environnement, sans oublier le colonialisme… Même si on n’a pas toutes les réponses à nos questions, j’ai beaucoup apprécié la construction de l’univers, la magie et les règles qui interviennent et régissent cet Empire ! Certains codes et clichés de la fantasy sont renversés (les cartes, la gestion des personnages...) et on a une fantasy plus inclusive :) Des clichés trop présents concernant les personnages sont abattus, l’un d’entre eux d’une manière que je n’avais jamais croisée en littérature et qui m’a mis une sacré claque (!) Je ne peux pas en dire plus sans spoiler mais je recommande si vous cherchez une fantasy sortant des sentiers battus :)
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homomenhommes · 7 months
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ORIENT QUEER : L'ANDALOUSIE
Extraits d'articles :
L’homosexualité était pratiquée dans la société andalouse au XI ème siècle, en dépit des prises de positions extrêmement ferme de l’islam qui condamne sévèrement la sodomie, cette inversion sexuelle était connue et pratiquée en Espagne, comme dans beaucoup d’autres contrées.
L'amour homsexuel (مذكرات mudhakkarat) comme thème littéraire se développe dans le milieu de la poésie dans tout le monde arabe; le juriste et écrivain persan Muhammad ibn Dawud (868 - 909) écrit, à 16 ans, le Libro de la flor, une anthologie des stéréoptypes de la lyrique amoureuse qui donne une large part aux vers homoérotiques.
Ibn Hazm raconte qu’un certain Ahmed b. Kulayb poète et grammairien cordouan, mourut de chagrin, en 426 /1035, parce que le jeune homme dont il était éperdument amoureux restait insensible à ses avances.
Très fréquemment, des andalous musulmans s’éprenaient de jeunes gens, chrétiens ou juifs, qui étaient d’autant plus appréciés que souvent, ils étaient blonds aux yeux bleus. Recherchant parfois des plaisirs interdits par la loi islamique.
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DE L'AMOUR DES ROIS
La poésie homoérotique hispano-arabe est la partie du corpus poétique hispano-arabe à caractère homoérotique. La littérature érotique, du moins de la plus grande qualité, s’épanouit au sein de la culture islamique à une époque où l’homosexualité, présentée comme raffinement culturel dans le califat omeyyade, inspire un grand nombre d’écrits, principalement dans la poésie.
La pratique de l’homosexualité est plutôt courante entre les rois andalous et de jeunes hommes. Abd al-Rahman III, Al-Hakam II (qui a une descendance pour la première fois à l’âge de 46 ans avec une esclave basque chrétienne qui se travestit, à la manière de Bagdad, comme si c’était un éphèbe), Abdallah ben Bologhin de la Taïfa de Grenade, le Nasride Mohammed VI al-Ahmar; entre eux, l’Abbadide Al Mutamid ibn Abbad de la taïfa de Séville et Yusuf III du royaume de Grenade écrivent de la poésie homoérotique. Abd al-Rahman III, Al-Hakam II, Hicham II et Al Mutamid entretiennent ouvertement des harems masculins. Les hispano-arabes préfèrent comme compagnons sexuels les esclaves chrétiens et chrétiennes aux femmes et éphèbes de leur propre race, ce qui provoque l’hostilité des royaumes chrétiens. Le martyre du jeune Pélage qui résiste aux désirs d’Abd al-Rahman III, premier calife Califat omeyyade de Cordoue, est reconnu dans sa canonisation.
Dans la communauté juive d’Al-Andalus, l’homosexualité est également courante chez les aristocrates. La culture courtisane et aristocratique y prend la forme d’un individualisme romantique explorant toutes les formes de la sexualité libératrice :
hétérosexualité, bisexualité, homosexualité.
Non seulement le plaisir homosexuel est fréquent, mais il est considéré comme davantage raffiné chez les personnes à l’aise et cultivées. Les prostitués sévillans du début du xiie siècle auraient par ailleurs touché davantage de revenus que leurs camarades féminines et auraient pratiqué auprès d’une classe plus aisée.
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Sources :
Before Homosexuality in the Arab‐Islamic World, 1500–1800 is a 2005 book by Khaled El-Rouayheb, published by the University of Chicago Press.
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maddiesbookshelves · 2 years
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Second queer manga recommendation of the month:
Blue Flag, by Kaito
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Original title: Ao no Flag / 青のフラッグ
Genres: Comedy, Drama, Romance, School Life, Slice of Life
Themes: Friendship, School, Homosexuality, Love
Japanese volumes: 8 (Finished)
For some reason, Taichi Ichinose just can’t stand Futaba Kuze. But at the start of his third year in high school, he finds himself in the same homeroom as her, along with his childhood friend Toma Mita, a star athlete. But one day, Futaba opens up to Taichi and admits she has a crush on Toma. She then asks for his help in confessing to him! There’s just one problem—Toma seems to already have a secret crush on someone else.
I was floored when I learned that this was published in Shounen Jump+ because the Jump magazine is the biggest manga publisher in Japan (One Piece, Naruto, Bleach, Jujutsu Kaisen and a lot of others are/were published by Jump). So yeah, you can imagine my surprise when my friend introduced me to this story featuring a very masculine boy who's actually gay as a main character. Most of the main cast is queer and even the secondary characters have more depth than an MC in a straight movie (Mami, who's set up as the popular mean girl at the beginning, became an instant favorite once we got to know her).
Not everyone around Toma is accepting, but this is not a story about bullying, it's a heartfelt story about love and friendship: Taichi struggles to come to terms with the fact that Toma is gay but ultimately ends up getting over himself because he realizes their friendship is too important for him not to. The characters all make different choices and decide to live how they think is best for them and no one is shown as being wrong or right. They're just doing what they think is best for them.
The fact that Toma is probably one of my favorite characters ever is entirely unrelated to this post.
French version under the cut
Titre VF : Ao no Flag / 青のフラッグ
Genres : Comédie, Drame, Romance, School Life, Slice of Life
Thèmes : Amitié, Ecole, Homosexualité, Amour
Volumes VO : 8 (Terminé)
Pour une raison qu'il ignore, Taichi Ichinose ne supporte pas Futaba Kuze. Seulement, au début de sa dernière année de lycée, ils se retrouvent dans la même classe, ainsi qu'avec son ami d'enfance Toma Mita, athlète populaire. Un jour, Futaba se confie à Taichi et lui avoue qu'elle a un faible pour Toma. Elle lui demande même de l'aider à avouer ses sentiments à Toma ! Seul problème : il semblerait que Toma arbore secrètement des sentiments pour quelqu'un d'autre...
J'étais choquée quand j'ai appris que c'était publié dans le Shounen Jump+ parce que le Jump est le plus gros magazine de publication de manga au Japon (One Piece, Naruto, Bleach, Jujutsu Kaisen et beaucoup d'autres sont/étaient publiés dans le Jump). Du coup vous pouvez imaginer ma surprise quand un poto m'a fait découvrir cette série où un des personnages principaux est un garçon très masculin qui est en fait gay. La plupart des personnages principaux sont queer et même les personnages secondaires ont plus de personnalité qu'un protagoniste de film hétéro (Mami, qui est présentée dès le début comme la fille populaire et méchante, est rapidement devenue une de mes fav quand on en a su un peu plus sur elle).
Tout le monde dans l'entourage de Toma ne l'accepte pas forcément, mais ce n'est pas une histoire de harcèlement, c'est une histoire sincère sur l'amour et l'amitié : Taichi a du mal à accepter le fait que Toma soit gay mais finit par réaliser que leur amitié est trop importante à ses yeux pour ne pas l'accepter. Les personnages font tous les choix différents, ils décident de vivre leur vie de la manière qu'ils pensent être la mieux pour eux, et personne n'est désigné comme celui ou celle qui a raison ou tors. Ils font juste ce qu'ils pensent être le mieux pour eux.
Le fait que Toma soit probablement un des mes personnages préférés de tous les temps n'a rien à voir avec ce post.
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a-room-of-my-own · 3 years
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Purée j'enseigne en lycée et nous aussi nous avons de plus en plus d'élèves qui veulent qu'on les appelle "il" et qu'on utilise un prénom masculin ("Elliot" revient 2 fois... mais non pas un effet de mode...). On nous colle des heures de formations à la transidentité, super ! Jamais eu de formation/réunion pour parler homosexualité/homophobie. Pendant ce temps on a des élèves ouvertement homophobes à qui on ne dit rien, des collègues tout le temps borderlines... Mais là aucun problème.
N'importe quoi oh la la ...
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helshades · 3 years
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Moi :
Non, ce n'est pas du harcèlement, mais je repensais à ce que tu disais tout à l'heure et... Je dépose ça ici : tu connais Miranda Yardley ?
[Lien vers le blog de l'homme politique et essayiste britannique Miranda Yardley.]
(La morale du jour : on peut être trans*, militant/e féministe, et aussi critique du transactivisme, qui est un mouvement vaste et varié)
Mormonojéhovah :
Jvais pas perdre mon temps à ouvrir les liens de quelqu'un qui reblog un post pour défendre que "terf ça veut rien dire blablabla"
Parler des hommes trans en disant "personnes femelles" c'est violent. Parler des abolo en disant "personnes de gauche" c'est violent.
Avant d'être "critique du transactivisme" (mdr), peut-être commencer par être respectueuxses des personnes trans qui galèrent déjà assez et que notre société ci-centrée tue tout les jours.
Moi :
Je ne sais pas si tu te rends compte de l'impression que tu donnes quand tu déclares tout de go que tu refuses de prendre connaissance de quelque chose — c'est un blog d'une femme trans* (elle emploie le mot de transsexuelle, qui n'a plus toujours bonne presse, mais c'est son choix) célèbre, et passionnante — sous ce prétexte-là. Ça fait franchement sectaire, tendance témoin de Jéhovah, c'est terrible.« Personne femelle », c'est exactement ce qu'est un homme trans. C'est ce que je suis moi-même. C'est une mention du sexe formelle dépourvue de jugement, et surtout sur le genre. Si un homme trans n'était pas femelle, il ne souffrirait pas de dysphorie de genre, et il ne chercherait pas à transir vers un autre sexe. C'est le principe de la transition, justement. Personnellement, je préfère « de sexe féminin », mais la plupart des lecteurs sur Tumblr vont tiquer à cause du mot « sexe » tout court, ou parce qu'ils feront du franglais et croieront que « féminin » se traduit par fanfreluches & rouge à lèvres.
Et oui, les abolitionnistes ont des affiliations politiques très différentes, et comprennent beaucoup de militants de gauche, voire très à gauche. Par exemple le sociologue communiste Richard Poulin qui travaille depuis de nombreuses années sur les effets de la pornographie sur les enfants et les adolescents (on trouve certains de ses travaux en ligne aujourd'hui) ou comme la célèbre association du Mouvement du Nid qui aide d'anciennes prostituées dans leur démarche de reconversion professionnelle.On peut tout à fait être en désaccord avec une idéologie sans pour autant colporter des calomnies à son sujet. En fait, j'ai tendance à croire que c'est vite contre-productif parce qu'au lieu de convaincre plus de monde du bien-fondé de sa cause à soi, on se prend à son propre piège en s'enfermant dans une croyance qui prend de plus en plus d'ampleur.
À ce propos, d'ailleurs, non, le “cis-centrisme” ne tue pas des trans tous les jours ! Bon, d'une chose, c'est un peu normal que la société soit cis-centrée si tu regardes la proportion de personnes trans* existante. Les lobbies les plus militants font état d'un pourcentage qui ne dépasse les 0,1% à 0,3% là où la concentration est la plus grande (les grandes villes occidentales, donc).
Ensuite... Je regrette mais le taux de mortalité des personnes trans* n'est pas du tout raccord avec ce que certaines associations prétendent. D'une part parce qu'elles s'arrangent pour ne pas inclure de comorbidité dans leurs paramètres par exemple, ensuite parce qu'elles ne prennent pas en compte l'activité professionnelle des personnes décédées ; par exemple, quand le T a été ajouté à l'acronyme L.G.B.T. dans les années 90, c'était d'abord pour inclure au combat gay-féministe des “transsexuels” comme on les appelait à l'époque, qui se revendiquaient eux-mêmes hommes homosexuels, souvent prostitués, alors qu'aujourd'hui on les qualifierait automatiquement de “transwomen”. Regarde Marsha P. Johnson, qui deux jours avant sa mort revendiquait un sexe masculin et son homosexualité, mais qui est passé à la postérité pour la plupart des militants trans* comme une femme transgenre, pionnière du mouvement..
(Lien vers un article intéressant sur la question de la méthodologie des statistiques de la mortalité)
(Lien vers un entretien malheureusement intéressant avec un des psychologues ayant été mêlés à l'affaire Tavistock.)
Mormonojéhovah :
Bon bah du coup vu que tu respecte pas ma demande, je vais te bloquer :)
Je ne refuse pas de les lire gratuitement. Tes messages me blesse, me font mal. Ton argumentation est froide et blessante. Bref. Bonne journée (?)
Notez au passage qu'en dépit des fautes d'orthographe on tâche moyen de faire inclusif en écrivant « euxses », c'est ça le progrès.
Je dépose ici cette transcription intégrale de la conversation (très à sens unique) pour l'usage du lecteur que ça intriguera. Ne jamais argumenter avec des partisans du nouvel âge réminiscent parce que ça fait mal à leur petit cœur d'être obligé (point du milieu-e) de réfléchir. Il faut savoir se ménager dans l'existence.
À noter que je rentrais de soirée quand j'ai écrit les deux derniers paragraphes donc j'ai oublié de continuer à discuter la question de la mortalité chez les trans*, mais si le sujet vous intéresse, ce billet me servira de pense-bête.
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minaspirateur · 4 years
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La hiérarchie et le mépris du cinéma
La quête d’identité
Quand j’ai commencé à me forger un corpus de films personnel, c’est à dire sans que ce soit mes parents qui choisissent le film et qui appuient sur le bouton play, j’ai commencé à chercher de manière plus ou moins consciente des films dans lesquels je pourrais éventuellement me retrouver.
Mon premier vrai choc cinématographique se trouva être la filmographie de Xavier Dolan, avec Les amours imaginaires et J’ai tué ma mère. C’est la première fois que je prend conscience que cinéma et homosexualité sont compatibles. Je me suis donc construit un corpus, composé de films pour la majorité contemporains, de plus ou moins bonne qualité, mais qui surtout m’a permis de prendre conscience de ce que j’étais et de ma place dans le monde. On me disait régulièrement de regarder plus de classiques (dont il ne faut en aucun cas en dénigrer la qualité puisque cette dernière est intrinsèque à chaque spectateur). Si je voulais vraiment faire du cinéma, il me fallait ce bagage classique
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J’ai tué ma mère, Xavier Dolan (2009)
Donc quand j’ai commencé à m’intéresser au cinéma, il m’est arrivée de préférer regarder un film moyen mais qui me permettait de me reconnaître en un des personnages plutôt que de regarder un autre film, qui aurait été esthétiquement plus intéressant. Le corpus que j’avais constitué en quelques années d’adolescence et de recherche de soi a toujours pourtant été jugé comme inférieur par mes tendres professeurs de cinéma. Évidemment, tous les films que je regardais ne tournaient pas autour de la quête de moi même. Le cinéma n'a absolument pas pour seul but de s’identifier aux personnages, mais, nombre de ceux que je regardais étaient considérés comme inférieurs car souvent contemporains. Par exemple, Eternal sunshine of the spotless mind a longtemps été mon film préféré. Quand par hasard, j’en ai parlé avec un professeur de cinéma, il a ouvertement remis en question mes goûts de l'époque car et je cite “pas assez classiques”.
Si maintenant, dans le cadre d’études cinématographiques théoriques, on nous fait nous pencher sur l’aspect purement esthétique des œuvres, notamment canoniques, en omettant souvent, les analyses purement scénaristiques, j’avais tendance, il y a quelque années, à me tourner vers des films de moins bonne qualité esthétique mais dont le scénario me permettait de trouver des modèles, plutôt que vers des films du corpus classique.
Pour expliciter mon propos, dans la liste distribuée des 50 classiques indispensables à avoir absolument vu à la fin de l’hypokhâgne, j’en avais vu 10 au début de l’année. Non seulement parce que mes parents ne me montraient pas d’eux même ces films là, mais aussi (et surtout), parce qu’aucun film de la liste ne me permettait de m’identifier à un des personnage, ou à une intrigue. 
Petit extrait de la liste:
- L’aurore, Murnau
- Allemagne année zéro, Rossellini
- M Le maudit, Fritz Lang
- La grande illusion, Renoir
- La nuit du chasseur, Laughton
- Chantons sous la pluie, Kelly
- Les sentiers de la gloire, Kubrick
- Le mépris, Godard
- Sueurs Froides/ Fenêtre sur cours, Hitchcock
- 2001 l’odyssée de l’espace, Kubrick
- Casino, Scorsese
- La passion de Jeanne d’arc, Dreyer 
J’ai mis du temps avant d’accepter que les classiques ne seront jamais des films de romances homosexuelles, de lutte, de revendication, des films féministes: des films dont les minorités ont besoin. En fait, on nous demande de former une culture sur des films qui ne nous correspondent pas. Et quand, on a l’audace de remettre en doute ce classement de classiques indispensables, on nous fait tout simplement croire que nous n’avons aucun goût et que, par la même, nous ne pourrons jamais faire de cinéma. 
Le problème, c’est que les classiques étiquetés comme tels sont le produit d’une industrie hétéronormée, masculine et blanche, au sein de laquelle nous n’avons qu’une place largement minoritaire.
La réflexion que l’on doit porter sur les listes de classiques indispensables s’étend non seulement aux problèmes d’identification que l’on peut avoir lorsque l’on construit qui nous sommes, mais aussi à la hiérarchie que l’élite crée des films.
Le mépris des cinéphiles
Cette remise en cause des goûts et choix des jeunes sont le reflet du mépris dont on parle souvent, et avec justesse, des cinéphiles, de ceux qui se sentent au dessus de tous.tes, qui se sentent capable de décider si oui ou non un film est bon, et si oui ou non il a le droit à l'appellation de film classique. Ces personnes ci, qui font de leurs films des objets sacrés à ne surtout pas toucher, sont représentés par ceux qui donne le ton dans les revues de cinéma. Et, sans surprise, ce sont majoritairement des personnes qui n’ont pas besoin de standards différents de ceux présentés dans les classiques. 
Ce n’est pas la qualité des films dits classiques qu’il faut questionner, puisque c’est à chacun d’en juger avec ses goûts, son passé, et ses envies, mais c’est bien le mépris de ceux qui imposent leurs codes et standards au cinéma alors que ce sont ces mêmes standards que nous voyons dans la très grande majorité des films depuis le début du cinéma.
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   Le Mépris, Jean-Luc Godard (1953)
En effet, que voyons nous dans Le mépris, un homme, un femme, blanc et blanche. Que nous propose Vertigo? Sans surprise, un homme, une femme, blanc et blanche. Ce n’est évidemment pas une remise en question du film en lui même, Vertigo fait même parti de mes films préférés (occupez vous pendant le confinement, il est louable sur le cinetek pour 2.99).
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Vertigo, Alfred Hitchcock (1958)                                
Dans une grande majorité des films proposés dans les listes de grands classiques, nous retrouvons des hommes et des femmes, blancs et blanches, dans des relations hétérosexuelles. L’élite cinématographique peut s’identifier à ces relations et à ces personnages. Elle est constituée en très grande majorité d’hommes, ce n’est pas une surprise si parmi les 13 rédacteurs en chef des Cahiers du cinéma, on ne peut compter aucune femme entre 1951 et 2020, et sont majoritairement blancs (les données faisant apparaître directement les origines raciales ou ethniques et «l'introduction de variables de race ou de religion dans les fichiers administratifs» sont interdites mais il ne tient qu’à nous de regarder la composition des émissions de critiques: Le cercle, Le masque et la plume, La dispute…). Bref, les classiques sont alignés avec leurs vies, et ils peuvent s’identifier à ce qu'ils sont en train de regarder.
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Liste des rédacteurs en chef des cahiers du cinéma depuis la création de la revue.
Les classiques sont donc choisis et déterminés en fonction de cette élite, qui n’a pas besoin de nouvelles représentations cinématographiques puisque c’est eux que l’on filme depuis le début. Mais pourquoi alors, s'ils ont déjà des films qui les représentent, qui plus est, sont des espèces d’objets intouchables sacralisés, se sentent-ils obligés de mépriser ce qui ne les concerne pas directement? Pourquoi existe t-il un mépris presque systématique de la part de élites du cinéma vers les films dont certain.e.s ont besoin en terme de représentation? 
Eux, se retrouvent dans tous leurs classiques. Facile de s'identifier. Mais où sont nos classiques? Pourquoi, à chaque sortie de film queer, par exemple, avons nous droit soit à une représentation erronée, et souvent, hyper sexualisée (mais c’est un autre sujet), soit à un mépris dudit film par la critique? Ne serait ce pas le reflet de la peur de se voir perdre cette représentation?
(Note: “Queer est un mot anglais signifiant « étrange », « peu commun », «bizarre » ou « tordu », il est utilisé pour désigner l'ensemble des minorités sexuelles et de genres : personnes ayant une sexualité et/ou une identité de genre différentes à l'hétérosexualité ou la cisidentité.”)
La hiérarchie
On a la chance de voir distribué dans tout les cinéma Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma (2019), une histoire d’amour homosexuelle lesbienne dont les critiques ont été particulièrement divisées. Eric Neuhoff, qui prend régulièrement part à l’émission Le masque et la Plume sur France Inter dit du film que c’est un “navet décevant”. En parcourant les critiques proposés dans Les cahiers, et sur internet, un mot revient à plusieurs reprise: l’ennui. Ils se seraient ennuyés. Il ne faut pas réduire le film à sa dimension de film lesbien, cependant, nous devons interroger cet ennui. Pour résumer rapidement le film, une peintre doit réaliser le portrait d’une jeune fille, Héloïse, qui refuse de poser. Important film sur le regard, aucun homme ne prend part à l’intrigue principale. Ils sont absents des deux heures d’histoire. Ils ne se voient plus, et s’ennuient. Ils ont appris le cinéma en se regardant, et lorsqu’ils découvrent le reste du monde, les voilà méprisants.
“ C'est un film chichiteux, on doit se taper cette Mona Lisa bretonne.”
“Il y a, dans cette histoire de la peintre avec son modèle un suspense insoutenable car, est-ce qu'elles vont coucher ensemble ? Mais oui et on le sait dès le début ! Comme c'est un film féministe, on a le droit évidemment à une scène d'avortement à l'ancienne, vintage, ce n'est pas l’événement remboursé par la sécurité sociale.”
Eric Neuhoff, dans le masque et la plume sur France Inter, 25 septembre 2020.
Est ce que ce ne serait pas simplement parce que, pour une fois, ils ne sont pas représentés à l’écran?
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Pierrot le fou, Jean-Luc Godard (1965)       
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Portrait de la jeune fille en feu, Céline Sciamma (2019)
    Bref, le mépris et la hiérarchie imposée par les élites masculines du cinéma ne sont évidemment que le reflet d’une société patriarcale dans laquelle ils ont les plein-pouvoirs. Ils méprisent simplement ce qui sort de leurs propres codes et standards.Ils sont méprisants dans la seule mesure où ils n’ont pas besoin de nouveaux modèles.
Mais qu’ils ne craignent pas trop de voir disparaître leur représentation à l’écran, leurs standards ont encore, malheureusement, de belles années devant eux.
Une liste non exhaustive de films agréables
Persona, Ingmar Bergman (1966): “Élisabeth Vogler est actrice. Au beau milieu d'une interprétation d'Électre, elle devient muette. Des médecins l'auscultent et ne décèlent aucune anomalie physique. Une infirmière, Alma, la prend en charge, l'emmenant dans sa villa au bord de la mer. Puisque l'actrice ne parle plus, Alma discourt pour deux, confiant à Élisabeth les secrets qui la rongent : une expérience sexuelle à plusieurs, son avortement, sa solitude”. Je me pose encore énormément de question sur la relation qu’entretiennent les deux personnages, relation qui à mon sens fait preuve d’une grande dimension homoérotique.
Moonlight, Jenkins (2016): “ Pendant trois périodes cruciales de sa vie, Chiron, un afro-américain de Miami se bat contre son milieu (scolaire) et sa famille (mère droguée) pour vivre son homosexualité, essayant de s'affirmer tout en demeurant fidèle à lui-même.”
Mullholand drive, David Lynch (2001): “ A Hollywood, durant la nuit, Rita, une jeune femme, devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait la rencontre de Betty Elms, une actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente de retrouver la mémoire ainsi que son identité.”
Lac Porcupine, Ingrid Veninger  (2017): “ Une jeune fille vient passer des vacances au bord d’un lac avec sa mère, elle y rencontre une autre fille avec qui elle se lit rapidement d’amitié. L’été de la découverte des premiers émois amoureux”.
But I am a cheerleader, Jamie Babbit (1999): “Megan est une lycéenne ordinaire fiancée au capitaine de l'équipe de foot. Mais elle préfère ses contacts avec ses copines pom-pom girls à ceux échangés avec son fiancé.”
Tomboy, Céline Sciamma (2011): “Laure, 10 ans, arrivée dans un nouveau quartier, fait croire à Lisa et sa bande qu'elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L'été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michaël, un garçon comme les autres... Et Lisa en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si l'été ne devait jamais finir.”
La Favorite, Yórgos Lánthimos (2018): “Début du XVIIIe siècle. L'Angleterre et la France sont en guerre. Toutefois, à la cour, la mode est aux courses de canards et à la dégustation d'ananas. La reine Anne, à la santé fragile et au caractère instable, occupe le trône tandis que son amie Lady Sarah gouverne le pays à sa place. Lorsqu'une nouvelle servante, Abigail Hill, arrive à la cour, Lady Sarah la prend sous son aile, pensant qu'elle pourrait être une alliée.”
Rara, Pepa San Martín  (2016): “ Depuis le divorce de leurs parents, Sara, 12 ans, et sa petite sœur Cata vivent avec leur mère et la compagne de celle-ci. Leur quotidien, fait de tendresse et de complicité, ressemble à celui d’autres familles. Lorsque leur père tente d’obtenir leur garde, l’équilibre de la famille semble mis à l’épreuve.”
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djepoirierworld · 4 years
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2019 au cinéma
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Voici avec un pas pire retard mes coups de coeurs cinématographiques de la dernière année! Le classement final est plutôt arbitraire puisque l’idée de comparer des oeuvres complètement différentes ensemble est presque injuste, même futile.  
Alors sans plus attendre:
#00 Oeuvre inclassable, difficile à recommander, mais qui me trotte encore dans la tête: Le Livre d’Image
Scénario (lol) et réalisation : Jean-Luc Godard
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(Suisse, France, 1h24)
*Palme d’Or Spéciale - Cannes 2018*
Par où commencer...
Le Livre d’Image est celui du cinéma, d’Hitchcock, mais aussi de Balzac, de la caméra, du son, de la parole, d’Hollywood, des “remakes”, de la guerre, de la révolution, de l’amour, des cinq doigts de la main, de la vie, de la mort, mais surtout celui de Godard.
C’est une oeuvre singulière qui défie même le spectateur averti. Un collage volontairement imparfait, quasiment inachevé, repoussant où le son et l'image ne concordent pas et où des images de l'histoire du cinéma dialoguent entre elles et prennent de nouveaux sens. Ou les perdent à jamais.
Le dernier film (en est-ce vraiment un?) de Jean-Luc Godard est certainement difficile d’approche, parfois confus, souvent agaçant avec son traitement sonore discordant, son massacre visuel d’images altérées, saturées au maximum...
Mais le légendaire cinéaste prouve que même à 89 ans, il a toujours des choses à dire, à exprimer... même si je suis pas sûr de saisir tout ce qu’il dit. Difficile à recommander (je viens de dire que le film est “repoussant”) ni à lui donner une note précise, mais mon visionnement m’a beaucoup marqué.
#10 The Farewell (別告訴她)
Scénario et réalisation: Lulu Wang
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(Chine, États-Unis, 1h40)
Un agréable mélange de drame et de comédie de moeurs qui m’a beaucoup touché. Un portrait original et pertinent du choc culturel observé lorsqu’une famille Sino-Américaine rend visite au reste de leur famille; habitant toujours la Chine. Un jeu d’acteur impeccable, des dialogues efficaces, une mise en scène sobre, mais hyper soignée et l’une des meilleurs prémisses des dernières années:
“La matriarche d'une famille chinoise est atteinte d'un cancer incurable. Elle n'a plus que quelques mois à vivre. Sauf que personne ne lui a dit. Sous le prétexte d'un mariage, ses proches habitant un peu partout sur la planète ont décidé de se réunir afin de passer des journées privilégiées avec elle, dans la joie et la bonne humeur.” (Cinoche)  
Un petit bijou!
4/5
#9 Il Pleuvait des Oiseaux
Scénario: Louise Archambault (adapté du roman de Jocelyne Saucier)
Réalisation: Louise Archambault
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(Canada, 2h07)
Un film qui m’a profondémment touché. C’est beau, même bouleversant et ça fait tellement de bien. 
On y retrouve de grandes performances d’Andrée Lachapelle (R.I.P.), Gilbert Sicotte et Rémy Girard... C’est sobre, humain...
Voilà! 
4/5
#8 Toy Story 4
Scénario: Andrew Stanton, Stephany Folsom
Réalisation: Josh Cooley
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(États-Unis, 1h40)
Le pari de faire une suite au parfait Toy Story 3 (sorti en 2010) était risqué, mais il a heureusement surpassé mes attentes! Un film qui plait autant aux enfants qu’aux adultes... Bref prépare-toi à en brailler une shot.
Pixar, je vous aime pas mal.
Et Forky aussi.  
4/5
#7 Atlantique
Scénario: Mati Diop, Olivier Demangel
Réalisation: Mati Diop
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(Sénégal, France, 1h46)
*Grand Prix du Jury - Cannes 2019*
Une oeuvre singulière, mystérieuse et entrainante qui traite d’enjeux contemporains comme la migration économique et la place de la femme. Une disparition en mer met en branle un récit imprévisible de jeunesse, de deuil, de fantôme(s) et d’amour vu par les codes du thriller policier... Et ça marche! 
La direction photo est captivante, tout comme la trame sonore.
Il est sur Netflix, go!  
4/5
#6 Joker
Scénario: Todd Philips, Scott Silver
Réalisation: Todd Philips
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(États-Unis, 2h02)
Un film déstabilisant, même choquant... On assiste ici à une critique de l’Amérique contemporaine et de la haine, la fameuse haine qui est malheureusement de plus en plus visible au grand jour. Le tout est placé dans un “origin story” qui manque parfois de subtilité, qui fait un peu trop de références à l’univers de Batman à mon goût, mais qui demeure en somme efficace et audacieux. C’est le personnage qui fait le film. 
Probablement le rôle le plus abouti de la carrière de Joaquin Phoenix (Très près de The Master et Her)
Aussi, mon gif préféré:  
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4/5
#5 Hale County This Morning, This Evening
Réalisation: RaMell Ross
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(États-Unis, 1h16)
Un documentaire avec une approche sensorielle et ethnographique extrèmement originale ( Le montage du film à lui-seul vaut le détour) qui nous plonge avec beaucoup d’amour et de respect dans le quotidien de résidents d’Hale County en Alabama.
Une exploratition cinématographique aux propos criants sur l’état des constructions sociales, de la discrimination raciale, du passage à la vie adulte et de l’Amérique contemporaine.
Un magnifique film. 
4/5
#4 Sorry We Missed You
Scénario: Paul Laverty
Réalisation: Ken Loach
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(Royaume-Uni, 1h41)
Un film extrèmement humain, sobre, réaliste, mais qui évite heureusement les pièges du “trend des films chocs un peu sensationnalistes” (Allo En Guerre ou même Les Misérables cette année). Le résultat est une oeuvre bouleversante, troublante, mais qui possède sommes toutes, une belle légèreté. Les performances sont exceptionnelles et les dialogues le sont tout autant. Le scénario est impeccable jusqu’au petit détail près. 
Un film nécessaire, important qui fait mal, mais qui fait beaucoup de bien aussi.
4.5/5
#3 Dolor Y Gloria
Scénario et réalisation: Pedro Almodóvar
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(Espagne, 1h53)
*Prix d’interprétation Masculine, Antonio Banderas - Cannes 2019*
Le nouveau bijou d’Almodóvar est funky, magique, sensuel, sexy, coloré, hilarant et bouleversant. Le cinéaste espagnol y signe ici son film le plus personnel; il parle à travers la fiction de ses blessures, de ses dépendances, de sa vie amoureuse, de son homosexualité, de sa relation avec sa mère, avec son propre cinéma...
Antonio Banderas joue ici avec subtilité et réserve ce cinéaste à la croisée des chemins. Toute la beauté de son jeu est à l’intérieur et dans ses yeux.  
4.5/5
#2 Portrait de la Jeune Fille en Feu
Scénario et réalisation: Céline Sciamma
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(France, 2h01)
*Prix du Scénario - Cannes 2019*
Une oeuvre accomplie avec une mise en scène soignée, une photographie époustouflante et un scénario audacieux. Le jeu des actrices est phénoménal. Céline Sciamma nous emmène dans une histoire d'amour profondément bouleversante, tragique et nécessaire.
Un film qui dépeint des enjeux toujours actuels liés à la condition féminine en toute simplicité, en toute sincérité.
Un chef d'oeuvre. 
5/5
#1 Parasite (기생충)
Scénario: Bong Joon Ho, Jin Won Han
Réalisation: Bong Joon Ho
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(Corée du Sud, 2h12)
*Palme d’Or - Cannes 2019*
Bon, je ne sais pas trop quoi ajouter qui n’a pas encore été dit sur Parasite.
C’est un film parfait, un chef d’oeuvre comme en voit pas souvent. Il tergiverse brillament entre la comédie, le drame, le suspense et même le film d’horreur...
Les performances d’actrices et acteurs, les personnages, l’intrigue, le scénario, les thèmes, la mise en scène soignée de Bong Joon Ho, le montage, le production design, la direction photo... TOUT EST LÀ.
Il n’y a pas une seconde de trop, pas un plan de trop... le crescendo est incroyable. Un classique instantané.
Le film de l’année, voilà!  
5/5
Finalement, j’ai aussi plané sur d’autres brillants films comme le gigantesque et cathartique Avengers: Endgame, l’hilarant dernier Tarantino: Once Upon a Time in Hollywood, le troublant The Lighthouse avec Robert Pattinson et Willem Dafoe, ainsi que le pertinent et magnifiquement joué Honey Boy, et j’en passe.
GROS coup de coeur pour Uncut Gems avec Adam Sandler sur Netflix. C’est original, drôle, déjanté, coloré et stressant à souhait!
Voilà, c’est pas mal tout.
Merci d’avoir lu!
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infos-lgbt · 5 years
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USA: Les droits des employés gays et trangenres devant la Cour suprême
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La Cour suprême des Etats-Unis étudie mardi une question qui, dans un contexte très politisé, divise profondément la société américaine et les tribunaux: Un employeur a-t-il le droit de licencier un salarié parce qu'il est homosexuel ou transgenre? Le gouvernement de Donald Trump a en effet apporté son soutien aux employeurs. L'administration républicaine, arrivée au pouvoir avec le soutien de la droite évangélique, plaide pour une lecture étroite de la loi fédérale de 1964 qui interdit, entre autres, les discriminations "sur la base du sexe". "Le sexe ici fait référence au fait d'être né homme ou femme, pas à l'orientation sexuelle, ni l'identité de genre", a récemment estimé Noel Francisco, qui défend la position du gouvernement devant la Cour suprême. Pour lui, il revient au Congrès de faire évoluer la loi, pas à la justice. Pourtant, selon leurs défenseurs, les droits des minorités sexuelles ont surtout avancé ces dernières années grâce aux tribunaux, dont la Cour suprême qui, en 2015, a légalisé le mariage homosexuel aux Etats-Unis. "Cette fois, les enjeux sont plus importants parce que nous parlons de la possibilité de gagner sa vie", estime Ria Tabacco Mar de la puissante association de défense des droits civiques ACLU. Seuls 22 Etats interdisent de discriminer les minorités sexuelles dans la sphère professionnelle. Ailleurs, il revient à la Cour suprême de sortir "les LGBT de leur statut de second rang", poursuit l'avocate militante. Mardi matin, une centaine de personnes étaient rassemblées devant la Cour suprême pour une manifestation de soutien aux plaignants, à laquelle devait participer l'actrice transgenre Laverne Cox. La haute cour doit d'abord entendre les dossiers de Donald Zarda et de Gerald Lynn Bostock. Le premier, un moniteur de parachutisme de New York, a été licencié après avoir plaisanté sur son homosexualité pour rassurer une cliente sanglée à lui. Il est décédé depuis, mais ses proches poursuivent son combat judiciaire. Le second, un travailleur social de Georgie, a été remercié peu après avoir rejoint une équipe sportive gay. Le premier licenciement a été annulé en justice, le second validé, et cette différence d'interprétation justifie l'intervention de la Cour suprême. Puis les neuf magistrats doivent se pencher, pour la première fois en débat public, sur le dossier d'une personne transgenre. Née de sexe masculin, Aimee Stephens a travaillé pendant six ans dans un funérarium de Detroit (nord) avant d'annoncer à son employeur vouloir vivre son identité de femme. Deux semaines plus tard, son patron lui annonçait que "ça ne pourrait pas marcher". Celui-ci, Thomas Rost, affirme défendre ses valeurs chrétiennes et la nécessité de ne pas perturber ses clients dans leur deuil. Les employeurs ont d'ailleurs reçu de nombreux appuis, notamment des milieux religieux qui soutiennent des "croyants ordinaires dont les opinions sur le mariage et la sexualité ne sont pas en phase avec la culture actuelle". Les salariés peuvent eux compter sur le soutien de nombreuses associations, d'élus démocrates ainsi qu'environ 200 grandes entreprises dont Apple, General Motors et Walt Disney.
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