#Jour30

[eiffel21]

Écrire / Au revoir

Allons enfants de ce défi

Le dernier jour est arrivé

Vous avez créé, j’ai applaudi

Devant la belle créativité

Oui, magnifique créativité

Le flot de textes, de proses, de rimes

M’a séduite et m’a enchanté

Aux personnages forts et libres

J’ai eu vite fait de m'attacher

Dans l’arbre et au jardin

Cessons pas d’rédiger

Notons, posons, sur le papier

Nos mille et une idées !

[scribe-feliciter]

30. Ecrire/Bilan du défi

Plonger dans l’océan trop frisquet. Une fois sous l’eau, la liberté est retrouvée, mais les abysses sont terrifiants.

Alors que de jours en jours, écrire devient de plus en plus terrifiant pour moi, 30 jours est une dose homéopathique de thérapie. Je peux écrire ce que je veux, long comme je veux. Je peux balancer 200 mots dans le vide sans me retourner, sans m’inquiéter de la façon dont c’est reçu, perçu, est-ce qu’on m’aime toujours. Ici, je réapprends à écrire juste pour écrire, pour moi, pour le plaisir.

Le fait est qu’août est le mois le plus pressant pour moi, celui où je n’ai pas le temps d’écrire, où mon cerveau saturé joue au hamster dans sa cage – non, au petit chimpanzé sur un monocycle, armé de cymbale et lancé sur une roue de hamster. S’il s’arrête, il s’effondre, mais qu’est-ce qu’il en fait du bruit quand tout le monde dort. Cette année particulièrement, j’ai détricoté la liste à l’envers, je n’ai pas écrit tout ce que j’aurais voulu, je me suis laissée avoir par la panique de choisir un sujet, que ça soit bien, est-ce que j’écris à je ou est-ce que j’écris une histoire. Je l’ai un peu, beaucoup, trop utilisé, en thérapie, aussi, et puis j'ai eu la surprise d'avoir quelques commentaires, qui m'ont chamboulé, plus que vous ne le pensez.

Mais j’ai besoin de ce répit, j’ai besoin de réapprendre. Exercices. Echauffements, aussi. Les auteurs devraient s’échauffer. J’aime aussi, égoïstement, ce petit recoin d’internet où je peux lire mes ami.e.s, tisser un fil d’Ariane entre nos pensées, les sentir à distance, toujours présente, communiquant, communiant annuellement, comme un pèlerinage .

[desviesennoiretblanc]

Honoré de Balzac buvait cinquante tasses de café par jour ; abus qui n’est sans doute pas étranger à son décès prématuré à l’âge de 51 ans.

Beethoven comptait les grains nécessaires à la préparation de son café ; il en fallait exactement soixante chaque matin.

Kierkegaard mettait environ trente carrés de sucre dans une tasse et versait ensuite le café noir pour le dissoudre.

Proust appréciait, paraît-il, le café froid avec du lait.

Également amateur de café, Jean-Sébastien Bach lui dédia une œuvre, “Cantate du café”, racontant l’histoire d’une jeune femme, Lisette, que son père veut contraindre à renoncer à sa boisson préférée sous peine de ne jamais se marier.

Le café (de l'arabe Elqahwah, boisson stimulante) a été introduit en France sous Louis XIV, mais c’est sous le règne de son successeur qu’il devient une boisson en vogue. Louis XV, raffolant de ce breuvage, fit planter des caféiers sous serre dans les jardins de Versailles. 

[handsofloukit]

Nik la vie healthy

[iamjustsonow]

#30jourspourécrire 2019

Jour 30

Comment avez-vous vécu ce défi ? Que représente l’écriture pour vous ?

Mon océan intérieur, ma forêt, vagues, ciel et racines. Mon bord du monde, assise en équilibre, ma respiration. Ce qui m'ancre en moi et m'encre hors de moi. Mon point de croix sur le canevas de ma vie. Trébucher et me rattraper avant la chute, me tendre la main, être des deux côtés de l'histoire, écouter tous les bruits, lâcher les loups, lâcher les mots, les émotions. Être ce que j'écris, écrire ce que je suis, les deux faces du miroir, le traverser, le retraverser, curieuse, audacieuse, authentique, nue. Griffer le papier de cet amour si fort qu'il me blesserait si je ne l'écrivais pas, rouler en boule mes souvenirs et les entasser dans un coin de vos mémoires, fuir le sommeil ou tout s'oublie, retrouver mes fantômes, réveiller mes morts, fixer le temps qui passe. Est-ce que je sais vraiment pourquoi ou comment, c'est juste plus fort que moi, la nuit a toujours été propice à cette cavalcade de mots qui s'articulent parfois malgré moi. Ça tourne, et ça déboule sans crier gare, rien de précis, juste un détail, j'attrape le fil et le déroule. Relier nos âmes isolées en haut de nos tours, se tenir chaud, se faire trembler, se mettre la chair de poule, une larme au bout des cils, s'émouvoir encore et en corps, se connecter, aimer l'autre juste en lisant ses mots, se dire c'est beau, j'aurais voulu l'écrire comme ça aussi. J'ai aimé vous lire, vous deviner derrière vos phrases, vous dessiner d'un geste tendre et malhabile, prendre le temps de voir briller vos petites lumières, palpiter vos vagues à l'âme, vos vagues alarmes, vos petits bonheurs... Il y eut de belles rencontres, de vrais coups de coeur, coups de foudre, encore cette année, elles se reconnaîtront. Merci Clara d'avoir permis cela. Je vous souhaite le meilleur et ne vous perds pas de vue. Je vous attendrai comme on attend l'été.

[alehamora]

mercredi, 15 avril | jour 30 | maison richmond

[jay-stoner-baner]

#relire #desclassiques #comics #mabibliothequeestriche #confinement #jour30 #weekendcomics #gothamcentral #brubaker #rucka #lark #semic https://www.instagram.com/p/B_KUsDwBFF1/?igshid=1ex6y62ljtd61

[solangedjenabakasee]

Les forces de l’ombre. #force #ombre #personnage #pyramide #femme #homme #poulpe #fou #basic #noiretblanc #artbrut #laflemme #solangedjenab #jour30 (à L’ère du Pyjama.) https://www.instagram.com/p/B_DQBrTIPBE/?igshid=1qxn4jrtrz1y4

[humeurdegraphiste]

[sebastienmourrain]

# Jour 30 et toujours confinés avec notre chat. On tiens le coup. On reste à l’appartement. Chek du coude #confinement #jour30 #aperovisio #chatconfiné #onrestealamaison #bigupauxsoignants #niquelecovid https://www.instagram.com/p/B-_kvhqoYUs/?igshid=1h3r3d83ta36g

[scribe-feliciter]

30. Comment avez-vous vécu ce défi ? Que représente l’écriture pour vous ?

Je me souviens d’une journée, où j’étais dans les coulisses de la bibliothèque, face à des rangées de livres qui s’étiraient jusque au plafond. Des anciens, beaucoup d’allemands, tellement dont les pages n’avaient jamais été coupées, CQFD, jamais lus, jamais feuilletés, drame à la poussière.   « - Alors, tu veux toujours écrire ? » m’avait demandé une amie. « - Plus que jamais. » j’avais répondu, me trompant sur la question. Elle : est-ce que tu préfères être ici plutôt qu’écrire (ironiquement, on écrit d’autant mieux quand on n’écrit pas. Certes, je crois fermement que l’écriture ne fonctionne qu’un mot après l’autre et qu’en écrivant, en écrivant encore et encore, plutôt qu’à se rêver poète maudit, incapable de s’engager à perpétuer un rituel jusqu’à complétion, mais il faut vivre, et lire, et arrêter d’écrire. Cela, j’ai dû mal à ne pas l’oublier ). Moi : est-ce que voir ses ouvrages te pousse encore plus à écrire

L’écriture c’est une façon de respirer pour moi. Je deviens folle, animal en cage, si je n’écris pas. Cela rompt ma réflexion, m’empêche de penser à autre chose que les fragments d’épigraphie qui me grignotent le cerveau, les neurones jusqu’à ne plus laisser de moi que cette masse informe de want.  L’écriture est ce qui me fait pleurer, sangloter comme une jeune fille en fleurs abandonnée par son amant (le mien revient alors que je suis déjà couchée, ou lorsque je regarde ailleurs). L’écriture est aussi l’ivresse qui me rend folle, le plaisir extatique d’aligner des mots et l’impression d’aller quelque part – je ne sais pas où je vais et j’y vais, ce moment précieux où j’aime écrire, et non pas avoir écrit.  

Ce défi je le dévore depuis des années maintenant, aux plumes de deux de mes plus anciennes et chères amies, tombant un peu amoureuse à chaque mot. Ironiquement, je les ai moins lues cette année – je vais les lire, je vais tous vous lire, petit à petit, après les croquettes du chat, avec le café du matin. Parce que ce que je retire de ce défi aussi, c’est que je dois encore pratiquer, que je n’écris peut-être pas si bien que ça, et que je suis folle de certaines plumes, certaines tournures qui me semblent belles et extra-terrestre, incapable de comprendre d’où en sort la magie. Je n’ose pas les lire, de peur de ne plus jamais écrire une ligne.

Ce défi arrive aussi à un mois pour me sauver. Il m’a permis de composer sur de nouvelles partitions, sur un nouveau matériau. De m’imposer des défis de formes et de fonds, de pronoms et de tons. Si écrire tous les jours ne m’est pas si difficile que ça (les jours manqués étaient occupés… à écrire, autre), écrire sans intention d’être lue, répondue, m’était devenue étranger. Regarder en dedans, creuser à l’intérieur de ma cage thoracique, découvrir ce qui pourrit, ce qui a été oublié. Ecrire sans personnage, écrire à jeu, écrire sans additionner des petits cubes d’histoire, écriture du fragment, écriture interrompue, non relue, sans trampoline, danse en solitaire. Cela n’a certes pas défait tous les blocages, les méfiances, et impasses chafouines qui se creusent ces derniers mois. Cela ne m’a pas réappris à écrire ce que j’ai écrit, codex dont j’ai perdu la clef. Mais comme lorsqu’un masseur appuie sur une zone douloureuse, c’est une thérapie.

Merci.

A l’année prochaine.

[agatacst-blog]

arbre en fleur

https://soundcloud.com/agata2111/arbre-en-fleur

[vivrelehygge]

FR/ENG Julehygge avec la famille Danoise 🥰 pour ce 1er jour de décembre. Douceurs pour les yeux et pour les gourmands. Jeux de société et temps passé ensemble. Ici le monopoly a une forme ronde et s'appelle Matador ! Et vous comment s'est passé votre premier jour de l'Avent ? . . . For this first day of December, Julehygge with our Danish family 🥰. Sweets and nice decorations. Playing board games and enjoying the time spent together. Here the monopoly game is round and is named Matador! And you, how was that first day of December? . . . Jour 30 défi 60 jours 60 photos #hygge #hyggehygge #danemark #dk #vivrelehygge #denmark #petitsriens #artdevivre #littlethings #family #famille #hygge❤ #hyggemoment #hyggelife #hyggelifestyle #hyggeligt #jour30 #challenge #60j60photos #bonheur #happiness #instafamily #xmas #noel #deco #avent #christmas (à KØBENHAVN - Kopenhagen -) https://www.instagram.com/p/B5i0-Z-hJ3B/?igshid=i08nodh2pnty

[ps-deactivated]

Jour 30

Comment avez-vous vécu ce défi ? Que vous a-t-il apporté ? Que représente l'écriture pour vous ? Continuerez-vous à écrire ? Train pris en cours de route, descendue en chemin, une pause, et ça repart. J'ai essayé de suivre entre panne d'électricité, la box qui déraille, les vacances sans copain Wi-Fi. J'ai posté 17 jours, et un dix-huitième est écrit sur une feuille, n'attendant que d'être retrouvé pour retrouver ses copains sur le blog. Comme tout défi, il a fallu que j'y mette du mien, que je me "force" un peu. Même si, au final, une fois le texte commencé, le reste coulait tout seul. Le plus dur a été de commencer à chaque fois, trouver un semblant d'idée pour coller à l'un des deux sujets. Je suis contente de ce que j'ai réussi à faire, sentiment trop rare qui ne fait que du bien. Cela me donne juste envie de me dépasser encore un peu et de finir, d'écrire les 12 jours que je n'ai pas pas pu faire. L'écriture, pour moi comme pour tant d'autres, est un échappatoire. Un moyen de sortir de cette vie, de coucher sur papier tous les soucis, les rêves, les sentiments et les émotions. Plutôt timide ou renfermée, je ne sais pas vraiment manier les mots à l'oral. L'écrit a cela de rassurant que l'on peut encore faire machine arrière, effacer, remplacer, ajuster. L'écriture, c'est ma zone de confort. Alors je vais continuer oui. Parce que j'en ai besoin, principalement. Mais aussi parce que j'aime ça, que je veux m'améliorer. J'ai lu que pour s'améliorer, il fallait lire et écrire. Alors je vas continuer, tant que je le pourrai, j'écrirai sur tout, librement ou avec contraintes.

[jaimelesmotsetlesimages]

30 jours à écrire, à guetter au matin le moment où Clara posterait les sujets, en espérant à chaque fois qu’ils m’inspireraient… 30 jours à poster des billets avec la satisfaction quotidienne de les voir appréciés par d’autres blogueurs. Ce défi, cette année, m’a fait sentir ce plaisir, certes flatteur et vaniteux mais agréable. J’écris toujours, j’écris tous les jours, de 140 caractères à trois paragraphes en passant par quelques vers par-ci, par-là. Des petits bouts en me disant qu’un jour j’écrirai davantage. Cette envie sort renforcée par l’expérience de “30jourspourecrire”. Merci Clara.

Fouchtra - 30 jours à écrire.

[cloud-hoper]

(jour 30) Comment avez-vous vécu ce défi ? Que vous a-t-il apporté ? Que représente l’écriture pour vous ? Continuerez-vous à écrire ?

Merci à tous. À Clara pour ce challenge que chaque année tu nous offres, organises, avec un sourire magnifique que l’on ressent même à travers les mots. À vous tous pour vos mots que je me réjouissais de découvrir tous les matins; pour vos voix, vos styles, vos vies qui se découpaient de l’écran par transparence. Je suis désolée pour ceux qui se sont arrêtés parfois en cours de route, mais je me réjouis de continuer à vous suivre, et à vous retrouver, peut-être, l’année prochaine.

Je n’ai pas pu poster mes textes au jour le jour mais c’est désormais chose faite. J’ai vécu cette année le challenge de manière extrêmement personnelle : parce que j’étais en voyage, je me suis réfugiée dans mes carnets, maisons portatives; j’ai offert des textes à des hommes qui respirent comme un saut dans le vide; parce que j’étais curieuse, parce que j’étais en doute, j’ai réfléchi sur moi-même; parce que j’étais en peine et que je ne suis pas allée la voir, j’ai écrit au moineau. Cette année j’ai participé au challenge nue, impudique.

Depuis toujours, l’écriture est pour moi cathartique. J’écris pour dompter les émotions et les tsunamis lacrymaux; pour apprivoiser les sentiments; pour gérer les peines. J’écris parce que je ne sais que très peu parler. Depuis peu, j’écris aussi pour réfléchir, ce qui est une nouveauté agréable. Je n’écris pas pour aller quelque part, mais en chemin je voyage beaucoup.

Je me demande souvent, souvent ce que deviendront tous ces textes et ces carnets qui prennent la poussière dans mes étagères : seront-ils lus, relus, que faire de tout ce papier suranné qui conserve, lisse, une trace de toutes ces années ? Je n’ai pas de réponse.

Je continuerai à écrire, puisque je vis dans et à travers l’écriture. Je continuerai à écrire, mais plus encore, à vous lire, tous. Parce que vous m’avez tous, de toutes vos manières différentes, touchés à un endroit du coeur.

Clara