Chaque année, un mois, 30 jours pour écrire : un texte par jour à thème imposé. #30jourspourécrire Icône : andthesunsrisesagain Follow with : philomathasfuck
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Surpriiiise !
🌷 Voici 30 sujets d'écriture sur le thème des Couleurs pour le mois de Juin ! 🌷
J'avais très envie de dédier un mois entier aux Couleurs. Ce sera une manière de faire advenir le printemps dans l'écriture à défaut de l'avoir dans le ciel, et de célébrer le mois des visibilités qui a lieu en juin 🌈
Toutes ces couleurs sont une invitation à l'observation du monde qui vous entoure, aux métaphores, aux sensations qui vous habitent, aux synesthésies, à la poésie du banal.
Je vous souhaite une belle pratique d'écriture 🎈
Note : Je ne rebloguerai plus vos textes sur ma page car je n'ai plus le temps de le faire quotidiennement, mais vous pouvez continuer à utiliser le tag #30jourspourécrire, je vous lirai toujours.
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today is great day to create something, to fill the void with a piece of yourself that wasnt there before and to push back against the darkness. you can create a song or painting or sandwich or a walk in the park or even a MOMENT. use this mighty power to defy the cosmic nothing
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Hey, stop scrolling for a minute. How are you doing? You okay? Come and sit down with me in the kitchen for a bit. It’s a warm day, the radio is playing all the oldies, the door is open and we can hear the birds. I’ll stick the kettle on. Do you take milk? Sugar? I’m baking some bread today, do you want to help? Or you can just sit and keep me company if you like. You can tell me everything that’s been going on. Or you could info dump about your favourite thing or tv show, I’d love to hear about the things you like. Or you can just sit at the table if you want, you could paint or draw or play animal crossing whilst I go about the kitchen and we can pass the time of day in contended quietness. Because you’re safe here. You can stay as long as you like and you can always come back. Everything will be okay, darling, you’ll see.
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27. Repartir de zéro
Les cartons qui s’entassent dans ma tête et cette phrase qui rôde. Tu n’es pas la même personne que lorsque tu es arrivée ici. Ce n’est jamais repartir de zéro, je martèle avec des mains qui tremblent. J’ai la peur de la solitude comme une ombre et le déjà vu vertigineux. Des après-midis à meubler seuls, sans personne avec qui les partager, cette immensité de liberté, de comptes à rendre à personne et pourtant le silence. Je ne le percevais pas à l’époque. A quel point la vie ne compte que lorsqu’elle est partagée. Aucune envie de repartir de zéro, de me réinventer, de re-construire, de laisser la mer emporter mon nid si chèrement construit. On ne repart jamais de zéro, famille choisie. J’ai dans les cordes ceux qui refusent de me laisser, ceux qui persistent et signes. Je repense à ce que mon père ferait s’il était là. A la place, j’ai gros sur le cœur et des gens qui ont mes arrières.
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26. Tout au milieu des étoiles
L’herbe irrite ma peau, griffures qui remonte le long de mes jambes, sous ma nuque, multitudes de baisers brûlants du sol sous mon corps. J’observe l’immensité entre les étoiles depuis une minuscule enclave perdue dans le cosmos. Tout au milieu des étoiles – ou légèrement décalée d’un côté plutôt, sur une branche secondaire d’une galaxie parmi d’autres. Lorsque j’écarquille les yeux, j’ai l’impression de pouvoir percevoir quelques entre les étoiles, un mirage.
Je repense au fait que je suis allongée à la surface d’une boule de métal et de roches, en dérive autour au milieu d’un espace que mon esprit ne peut qu’à peine percevoir. Entre ces deux étoiles, distantes d’à peine dix centimètres dans mon horizon, traversée d’un avion solitaire, il y a plus de kilomètres que mes pieds ne peuvent me porter en une vie.
J’ai l’impression de pouvoir sentir la rotation de la Terre, son long oscillement, sous ma colonne vertébrale, de me laisser porter tout au milieu des étoiles. Un road-trip au long court. Nous sommes perdus dans l’univers, même pas au milieu. Dans un univers dont nous ne pourrons jamais observer que 10-24 de la surface. sans parler de la profondeur. Une erreur mathématique que notre présence ici, que ma présence là, dans l’herbe humide et les bruits de la nuit.
Je repense au fait que dans les trois minutes après le Big Bang, mon existence s’est mise en place. Trois minutes pour préparer la venue de l’oiseau qui fait bouger les feuilles et des étoiles qui agonisent dans le ciel, trois minutes pour préparer mes pensées et celles de mon chat. Je repense à cet enchaînement invraisemblable, inconcevable, une suite d’erreur d’une précision redoutable qui m’a permis d’être là, et que tout est en germe depuis toujours. Je pense qu’il n’y a pas de hasard, pas à grande échelle et que l’indifférence des étoiles est en réalité une accolade dans l’univers. Tout les ingrédients pour créer la vie et la conscience ont été créé des milliards d’années avant que la Terre existe. Il n’y a aucun hasard dans le fait qu’au milieu des étoiles, je sois réconfortée de leur caractère inconcevable, à mes ancêtres.
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11. Voyance
Les vas et vient du couloir font vibrer un double vitrage à l’agonie. Des abeilles font figure d’isolant, crevées, prisonnières et amoncelées entre deux parois de verre embuées par la poussière, les respirations et accessoirement l’âge vénérable du monument.
Le professeur est assis sur la table, entre son café refroidi et les runes dispersées sur le vernis bateau. L’une des runes est tombée sur la moquette, gravure face contre fibres textiles. Ses dents s’accrochent à la porcelaine de son mug, le café clapote selon ses mouvements, éclabousse ses doigts marqués d’encre.
Le métier de prophète est dangereux.
Surtout lorsque votre don de prophétie est acquis par un long apprentissage de milliers de pages en papier bible, plutôt de la linguistique que de la divination. Cela bruisse en continu dans son esprit, l’agencement des signes et des sens, comme un murmure permanent, comme un fantôme. Pendant encore quelques minutes, il est le seul à connaître l’avenir. Il s’y connaît en tour de passe-passe. Il pourrait faire disparaître l’une des runes dans sa manche, l’échanger avec une autre. Il pourrait charmer son auditoire, bouleverser les significations. Pour ce qu’il en sait, c’est ce qu’il fait – il invente. Il formule des hypothèses convaincantes.
Et ensuite ils agissent pour que la supposition devienne preuve.
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1. Après la fin du monde
Le soleil s’est relevé, indifférent à sa propre horloge biologique qui lui rappelle qu’il va lui aussi y passer un jour ou l’autre. Après la fin du monde, il y a un grand silence derrière la vitre jusqu’à ce qu’un oiseau chante, et qu’un parquet craque. Après la fin du monde, la pièce paraît anormalement grande. Le ficus fait la tronche.
Il devrait y avoir autre chose.
Des hélicoptères, un grand effondrement, des panneaux lumineux, un film catastrophe et que quelqu’un fasse quelque chose.
« - On va s’en sortir. »
Le pouvoir de quatre mots et d’un s apostrophe prend ma gorge et la serre. Je crois qu’il n’y a pas de plus grands mots. Sa voix résonne, avec pour écho mon désespoir atone. Ce qui passe ma gorge est à mi-chemin entre un enfant qui s’étrangle dans sa morve et un chaton dans une bouche d’égout. Ma bouche d’adulte article un comment qui ne s’accroche à rien, qui n’a pas de prise. Il n’y aucune solution. Aucune solution magique dans tous les cas.
« - On va trouver. Ça va aller. »
La promesse de ne pas être seul. La promesse qu’on va trouver quelque chose, ensemble. On va s’en sortir. Ensemble. Les seuls mots que j’ai jamais voulu entendre.
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27. Racines
Elles sont noires comme du charbon, têtues. Butées. Elles s'enroulent autour des pierres de taille, les griffes et les érodent. Patientes et hargneuses. Autour, résonnent les rires et les arrogances, existences taillées dans la pierre, ignorante d'elles-mêmes , ignorante du long travail de sape de la mauvaise herbe qui s'infiltre entre elles. Quelques bulbes, prometteuses, ont pris l'apparence du grisaille.
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24. Train
J'aime être dans un train - il n'y a plus beaucoup d'endroits où le temps n'existe pas. Il faut prendre ce qu'il reste. Les paysages qui s'étirent et se déforment, les arbres-haies en stop-motion accélérés. Je déteste prendre les trains, les horaires comme une série de décisions impossibles, qui me donnent l'envie de fuir. Vieux méa culpa d'une époque où je me forçais à aller de ci-de-là, faire comme les autres. Les mensonges m'ont laissé une terreur des halls de gare, des quais qui ressemblent à des abords de prison, des absurdités prononcées pour combler le temps, s'écarter, fuir, toujours toujours. Mes trains n'ont plus les mêmes arrivées, mais chaque départ sonne comme un mer froide, délicat plongeon qui me provoque des hauts-le-coeur oppressants. J'aime être dans le train - prétexte à ne rien faire, prétexte à perdre du temps où je ne peux me forcer à faire quelque chose. Avachie quelques heures à ne rien faire, prémices des vacances, prémices des journées volées, arrachées où je traverse la France, en long en large, où je saute en bas du train, parce que je sais où je vais, cette fois. Là où je veux.
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23.L'odeur de la vie
Le quinoa qui noircit au fond d'une casserole. Le chat mouillé. L'humidité qui dégorge de ma voiture après des journées à macérer dans le cagnard. L'odeur particulière du bureau de ma cheffe, piqueuse et herbeuse, saine. La boîte de chocolat en poudre ( + vitamines ). Les bougies que j'entasse à la pelle, condensé d'odeurs de vie pour peupler mon attention. La crème pour les cheveux. Mon appartement après deux semaines d'absence, retour à son propre métabolisme. Les olives et le soleil. Le soleil dans les poils de chat. Le café. Mon jardin bleu dans le bureau. Verveine-menthe, le savon.
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21. Mémoire
J'ai des prothèses de mémoire en guise de garde-robe.
Pour quelqu'un a la mémoire quasi parfaite, je suis obsédée par les garde-fous, perfectionnisme de la mémoire.
J'ai une forêt de post-its-miel-pop accroché à mon bureau, ils portent mémoire qu'il faudra faire laver les bronzes et du numéro de la bibliothèque, ils portent mémoire qu'on m'aime et qu'on me souhaite une bonne journée, mémoire de petit poucet abandonné en mon absence. Jour après jour, je prends note de mon existence pour empêcher qu'elle ne s'efface. L'élastique maintient ma mémoire bien close : la liste des cadeaux de noël offerts et des expos à faire, les films vus au cinéma, et les parfums des glaces. Je délègue, je recopie des citations pour qu'elles deviennent des boules à neige de papiers.
J'arrache les souvenirs comme d'autres effeuillent les paquerettes, vorace d'un amour qui s'effrite. Je veux remplir ma caboche de souvenirs, je veux les voler au temps, construire des forteresses d'expériences partagées, de vies partagées, plus que des mots échangés autour d'un verre, va-et-vient de paperasses, dans l'espoir qu'ils servent de mémoire. de vie.
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7. Romans de six cent pages
Comment ça s’éduque, un livre de six cent pages ? Le temps d’en lire autant, il grossit, gonflé, multiplié par deux, nourrit des mains qui le touchent et le manipulent. Les pages boivent les tâches de café et de larmes, s’épaississent des lieux où on les laisse, des mots qu’on prononce aux alentours. Il faut le sortir, l’emmener prendre l’air. Lui faire voir des musées, des bibliothèques, des cafés, des fonds de tote bag pleins de stylos sans capuchons.
Ils passent de mains en mains – des mois pour naître, des mois pour lire. J’imagine qu’ils sont écrits par des mains abîmées, que le temps qu’on y met décolle vernis, qu’à force d’effacer les toucher du clavier, on efface aussi ses propres empreintes digitales. Des mains qui ont vécu – chacun des mots leur sont passés sur la peau et dans le désordre. Elles ont conscience de ce que le temps veut dire, et la solitude. Elles se délient, un peu gourdes, un peu tordues, timides.
Six cent pages : on y glisse un dos courbé, des nuits qui s’étirent, des crises de nerfs. Dans six cent pages, il y a toutes les portes qui claquent et les livreurs qui sonnent. Les matinées passées en ligne avec une musique d’ascenseur et les 1000 mots écrits d’une traite au beau milieu de la nuit. Les deux semaines sans une ligne. Six cent pages, c’est combien de post-its griffonnés de trois mots, une phrase, glittering like fire, et stardew mordor ? On a plus les mains propres, après six cent pages, ça ramone les fonds de tiroirs, ça écorche les genoux pour extirper les monstres sous le lit. Six cent pages. Onze heures de train ou un seul été.
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4. Pas un chat
Il y a quelque chose d'effarant dans le silence. D'accusateur. Mes pas résonnent devant moi, me précèdent dans les pièces vidées de leurs occupants. Rideaux tirés, volets claquemurés, ferrures qui mordent les doigts lorsqu'on les poussent. Le palais est clôt sur lui-même, forteresse boudeuse qui replie ses tentures comme si on tendait à nouveau ses murs de noir et d'argent.
L'appréhension monte à ma gorge en même temps que je me trouve à raser les murs contre mon gré. Comme si quelqu'un pouvait m'y voir, dans les longues enfilades désertées, dans les miroirs qui mon ombre à l'infini. Le palais n'a jamais semblé aussi grand que déserté. J'entends mes pas comme des fantômes qui me harcèlent, me menacent. A chaque angle, je m'attends à tomber nez à nez avec mon imposture. J'ai droit d'être là et pourtant mes pas s'accélèrent et leurs échos avec.
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2. Joies simples
A quoi ressemble le succès pour toi ?
A une maison rose, surplombant la mer, au milieu d'un jardin arboré. Les joies simples y paressent entre deux pierres, bercées par le bruit du vent dans les arbres. Elles font la sieste, attendent d'être gentiment secouées chacune leur tour, embrassée sur leur front comme des chatons. Au moindre mouvement un peu trop précipité, elles se glissent entre les livres qui tombent sur leur passage, elles se cachent apeurées par le bruit et la complexité du monde. Elles veulent rester simple.
Une maison rose avec une terrasse ombrageant le café du matin et le livre posé sur mes genoux. Une maison rose avec une large table de bois massif pour accueillir les pièces égarées. Un labyrinthe aux murs frais, où poser les pieds dans un silence long d'un kilomètre. Avoir le temps d'écrire le matin sur la terrasse, alors que les piafs et l'hélianthe s'en donnent à pleins poumons. La lente responsabilité d'ouvrir les portes et de nourrir la marmaille, refermer les volets et boire du fenouil, reprendre des mots comme on reprend un tricot. Et la salade de fruits.
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26.09.2021
Il y a des avalanches de bogues de tout côté. La forêt se mine des arbres de demain. Le fracas des geais dans les cimes les annonce comme le tonnerre annonce la chute de la foudre. Un bruit de déchirure, de chute, et un bruit mat au sol. Les marrons ricochent sur les feuilles, s’accrochent aux branches jusqu’à trouver le sens de la gravité. Ils roulent au sol, des pommes vertes à mi-chemin dans leur transformation en hérissons. Dans certaines sentes, de vagues odeurs de champignons trahissent l’impression d’été.
J’accueille l’automne comme un ami en retard. J’ai besoin de lui comme d’un verre après le boulot. J’ai envie de m’auto-composter. De me dissoudre sous mon plaid, un mug à chantilly à la maison. J’ai envie de l’écouter : quelques mois d’hibernation, de décomposition pour créer lorsque le temps de la bise sera reparti.
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30. Ecrire/Bilan du défi
Plonger dans l’océan trop frisquet. Une fois sous l’eau, la liberté est retrouvée, mais les abysses sont terrifiants.
Alors que de jours en jours, écrire devient de plus en plus terrifiant pour moi, 30 jours est une dose homéopathique de thérapie. Je peux écrire ce que je veux, long comme je veux. Je peux balancer 200 mots dans le vide sans me retourner, sans m’inquiéter de la façon dont c’est reçu, perçu, est-ce qu’on m’aime toujours. Ici, je réapprends à écrire juste pour écrire, pour moi, pour le plaisir.
Le fait est qu’août est le mois le plus pressant pour moi, celui où je n’ai pas le temps d’écrire, où mon cerveau saturé joue au hamster dans sa cage – non, au petit chimpanzé sur un monocycle, armé de cymbale et lancé sur une roue de hamster. S’il s’arrête, il s’effondre, mais qu’est-ce qu’il en fait du bruit quand tout le monde dort. Cette année particulièrement, j’ai détricoté la liste à l’envers, je n’ai pas écrit tout ce que j’aurais voulu, je me suis laissée avoir par la panique de choisir un sujet, que ça soit bien, est-ce que j’écris à je ou est-ce que j’écris une histoire. Je l’ai un peu, beaucoup, trop utilisé, en thérapie, aussi, et puis j'ai eu la surprise d'avoir quelques commentaires, qui m'ont chamboulé, plus que vous ne le pensez.
Mais j’ai besoin de ce répit, j’ai besoin de réapprendre. Exercices. Echauffements, aussi. Les auteurs devraient s’échauffer. J’aime aussi, égoïstement, ce petit recoin d’internet où je peux lire mes ami.e.s, tisser un fil d’Ariane entre nos pensées, les sentir à distance, toujours présente, communiquant, communiant annuellement, comme un pèlerinage .
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25. La fin de l'été
Chez moi la fin de l’été a ses saisons.
Elle se décompose jusqu’à se fondre dans l’humus d’automne.
1. Le train et l’entre-deux sans boussole. Le retour des vacances, des quelques jours à l’échappée que je m’efforce de prendre au milieu de l’année. Mon refuge, mon asile. Des quelques jours à l’effervescence d’un soleil ardent, où j’ai fermé l’armoire à soucis à double-tour. Pas de croque-mitaine pendant quelques jours. Les murs d’Avignon et la mer transparente. Et puis la fin, brusque, sans sas de décompression. J’ai si bien déconnecté, je me suis bien ressourcée que j’erre comme une île à la dérive, sans prise, incapable de reprendre pieds, la mer est trop profonde.
2. La fin de mon été en parallaxe. La fin d’un été passé entre chats et cahiers, été studieux passé entre des pages. Hors du monde. Le temps file entre les bouquins, l’anxiété qui monte, et les trois improbables passés à composer dans un hangar. Après ce temps condensé, ces journées immobiles, que reste-il ? Le vide soudain. L’été commence pour moi.
3. L’automne. Chaque saison est ma préférée, mais j’ai un penchant pour l’automne. Ma garde-robe lui sied bien. J’aime les matins froids et la brume ou la bruine, j’aime mes vestes à carreaux et mes pantalons de velours. La retraite sur ma terrasse emmitouflée dans un plaid, l’odeur de feuilles qui se décomposent et les bois, et les bois. Les bois. J’aime le répit qu’exige la fin de l’été, sans concession. Posez vos stylos et écoutez. Elle tape du pied et rappelle qu’il y a un temps pour tout, il y a un temps pour prendre son temps et se décomposer le temps avant de croître.
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