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#Londres Victorien
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Journée dans la ville de Melbourne !
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La ville s'est bâtie dans les années 1850 suite à la ruée vers l'or qui a transformé la région : on passe de 70000 habitants à plus d'un demi million en à peine 5 ans. Pas mal de bâtiments datent de cette époque, notamment la très jolie bibliothèque en dôme :
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On passe dans des rues remplies de maison de style victorien (d'ailleurs, Melbourne a obtenu son indépendance de Sydney en faisant un bon gros léchage de bottes à la reine Victoria : ils lui ont proposé de donner son nom à la colonie ! Du coup, maintenant, c'est le nom de la région)
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Suite à la ruée vers l'or, qui a produit plus de métal en 7 ans que l'entièreté de la ruée vers l'or des US (selon notre guide, tout à fait pro-melbourne, je ne peux m'engager sur la véracité de ces propos), la ville s'est "chic-isée" pour imiter Paris, Londres et Milan.
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Tout cela lui ayant permis d'atteindre un statut suffisant pour attirer l'exposition universelle dans les années 1890, ce qui entérine son statut de ville la plus riche du monde ! (Pendant un temps)
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Ils ont des jolis parcs, des bâtiments "historiques" de 140 ans (he, on ne se moque pas, la ville a été fondée dans les années 1850...)
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... du street art un peu partout (Melbourne est apparemment un grand centre artistique, avec plein de galeries, dommage que l'art contemporain et moi on fasse 4)
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Bref, c'est très joli, et on obtient plein de petites anecdotes pendant le tour. Par exemple, les irlandais se sont "battus" avec une autre congrégation (?) pour construire la plus grand cathédrale possible et montrer leur domination religieuse. Résultat, ces génies ont épuisé la carrière de pierre avant la fin de la construction, et on a donc des magnifiques tours bicolores \o/
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Sinon, le plus jeune prisonnier incarcéré l'a été pour cause de "paresse et refus d'obtempérer", condamné pour six mois de prison ... Au grand âge de 3 ans. Pendant la ruée vers l'or, certains parents abandonnaient juste les enfants sur le bord de la route (vive l'instinct parental), puis revenaient les chercher quand (si) ils devenaient riches ... Les orphelinats débordant déjà, c'est la seule solution qu'ils avaient trouvé pour protéger les enfants !
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Après cette longue journée, c'est retrouvailles avec Leah, mon ancienne correspondante, le temps d'un verre 🥰 c'était vraiment super sympa de discuter et de voir ce qu'on est devenues ! J'aurai finalement revu toute la famille, je suis super contente ^-^
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61marie · 4 months
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Le roman policier historique
LE ROMAN POLICIER HISTORIQUE     Exploration des Ruelles Sombres de l’Histoire : Le Fascinant Monde du Roman Policier Historique   Le roman policier historique est une porte dérobée vers le passé. Les mystères s’entrelacent avec les méandres de l’histoire. Ces récits captivants nous transportent à travers les époques, des palais de la Renaissance aux ruelles sombres du Londres victorien. En…
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aldhar-ibn-beju · 4 months
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Le greenwashing (2): La déesse de la mort de tous les cochons
Big Mike, le chef des "Crazy Homicides" et un tueur extrêmement violent, avait du mal à cacher sa peur. La nouvelle de la mort inhabituelle de ses deux subordonnés n'avait pas du tout réjoui Bertá Bochette, également connue sous le nom de "Ma Barker" de Bidonville. Après avoir donné un grand coup de pied à son fidèle berger allemand Dietmar - dixième du nom - qui se trouvait à portée de main, la mère du gang s'est approchée de son subordonné d'un air menaçant.
"Petit con, tu me dis qu'Ibrahim et cet abruti de pisseux ont été éliminés sans que les autres clochards s'en aperçoivent ? Tu ne vas pas te moquer de moi ? Tu veux peut-être visiter mon abattoir" ?
La voix stridente de Ma Barker résonna dans une disharmonie furieuse. Ce qui venait d'être dit fit trembler le titan Mike comme un petit garçon, car la monstrueuse Bochette avait l'habitude de faire disparaître dans sa boucherie, au moyen d'un hachoir à viande, les contemporains désagréables qui étaient en général encore en vie pendant la charcuterie. Il n'était pas difficile de savoir, en voyant les offres spéciales dans la boucherie de Bertá, si un autre malheureux avait été touché.
"Excusez-moi, chef, mais nous avons interrogé les habitants en détail et vraiment personne n'a rien vu ni entendu".
Avec des regards implorants et une voix tremblante, le chef de bande brutal a tenté d'obtenir le pardon de Bertá. Celle-ci, cependant, s'est lancée dans de nouveaux exploits psychopathiques et a sorti furieusement l'un de ses nombreux couteaux de boucherie d'un tiroir maculé de sang.
"Espèce de mauviette ! Alors tu aurais dû les laisser torturer jusqu'à ce qu'ils parlent ou qu'ils soient cassés. Tu veux que je te montre comment on fait ? Déballe maintenant ton misérable pénis et pose-le sur la table".
Horrifié, le chef de gang dur à cuire tomba à genoux, pensant avec horreur au sort cruel de son prédécesseur complètement castré.
"S'il vous plaît, chef, j'ai même coupé les oreilles d'une vieille salope. Ils ne savent vraiment rien, je le jure. Ibrahim et cet imbécile de nazi sont vraiment dans un sale état. Peut-être que la police devrait mieux s'occuper d'eux ! C'était sûrement un psychopathe, et les chefs de la police adorent se faire passer pour des chasseurs de monstres devant la presse" !
"QUOI ! Tu veux courir chanter à la police ? Mais les oiseaux morts ne chantent pas quand on les tue" !
Les yeux pétillants de joie sadique, la tueuse de cochons par passion a retourné la tête de Big Mike et a appliqué son couteau de boucher souvent utilisé sur sa gorge.
"C'était juste une blague ! S'il te plaît, Domina, je paierai le triple du prix du sang. Je peux l'obtenir" !
Un argument aussi fort a eu un effet tout à fait apaisant sur la grosse bouchère, qui a épargné sa victime avec un soupir de déception semblable à celui d'un éléphant.
"Bien, 6000 dollars espéranto ! Je suis vraiment trop bon pour ce monde. D'ici demain, tu m'auras remis l'argent ou je viendrai faire un massacre à domicile".
Le gangster dur à cuire qui avait échappé à son destin a eu un frisson dans le dos en pensant à ses contemporains massacrés à domicile par sa patronne. Comparé à la cruauté de ces événements mortels, le dernier meurtre de l'éventreur dans le Londres victorien faisait penser à une douce euthanasie.
Pensive, Ma Barker, apaisée, jouait avec son cher couteau de boucher et lançait des regards perfides à son subordonné toujours agenouillé.
"Heureca ! Ce doit être ce satané Kara Mustafa ! Cette saloperie et ses seldjoukides veulent nous supplanter depuis longtemps et ils sont passés aux choses sérieuses. Putain d'enculés, ils vont payer" !
Big Mike doutait que le chef de la mafia seldjoukide ait quelque chose à voir avec la fin malheureuse de ses deux collaborateurs, mais il préférait ne pas faire part de ses réflexions à Bertá, enragée.
"Les pourceaux, je les exterminerai !"
Furieuse, la chef de bande jeta son cher couteau et l'utilisa pour tuer Dietmar qui, intimidé, s'était réfugié dans son panier. Laissant le long couteau dans le chien qui, par hasard, portait le nom de son époux brutalement décédé, elle ouvrit furieusement son armoire antique et en sortit sa chère tronçonneuse avec laquelle elle abattit, dans un accès de rage et en un temps record, 600 cochons en une journée, comme on disait dans les milieux informés.
Avec un rire psychopathique, Ma Barker mit en marche son instrument de meurtre préféré et s'approcha de son valet de pied de haute taille avec une lueur de malheur dans ses yeux de cochon. Celui-ci poussa un cri de petite fille et s'apprêtait déjà à fuir lorsque la grosse Bertá éteignit la tronçonneuse ensanglantée.
"Petit merdeux, tu as de la chance que je passe une bonne journée et que tu sois un avorton ridicule !", a grogné Ma Baker avec une lueur extrêmement amusée dans les yeux. "Va rassembler les gars. Nous avons encore quelques comptes à régler, et la mafia seldjoukide va le payer de son sang. Par Ormi, le dieu mort de tous les porcs stupides, j'aurai la tête de ce maudit Kara Mustafa".
Big Mike déglutit difficilement et acquiesça docilement. "Oui, maîtresse", répondit-il d'une voix tremblante. "Je vais immédiatement m'assurer que tout est prêt".
"Tu as deux heures ou tu seras le premier protagoniste du à la tronçonneuse de Bidonville !"
Ma Baker affichait un sourire diabolique en pensant au carnage à venir. Les rues seraient bientôt imprégnées de sang et de chaos, et elle serait à la tête, prête à affirmer sa place de reine folle du crime.
Suite à donner
© 2024 Q.A.Juyub
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lesparaversdemillina · 5 months
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Le lys de feu T1 La prophétesse de Jacquelyn Benson
Adélaïde Poulard est douée comme narratrice. Lily, une jeune femme avec des pouvoirs, mène une enquête fascinante dans un Londres victorien. Un mélange captivant de genres. Note: ★★★★★.
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mmepastel · 5 months
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Gros coup de foudre pour ce roman anglais pur jus.
A la fin de l’époque victorienne, Cora, une paléontologue fraîchement veuve se rend dans l’Essex avec son fils qui présente des signes neuro atypiques et sa gouvernante-meilleure amie, pour explorer la zone. Elle y fait la rencontre des villageois et d’un certain Will Ransome, le pasteur musclé, ainsi que de sa femme, ange blond rayonnant. Le village est en émoi car certains ont vu ou entendu ou senti la présence d’un monstre sombre dans l’estuaire… Cora est réjouie par cette anomalie car elle est toujours en quête de nouveauté, tandis que Will est accablé par ces superstitions contraires à sa foi.
Toute l’histoire est construite autour de cette opposition entre science (maître mot chez Cora, ainsi que chez son médecin lutin Luke) et foi (Will et sa femme). Entre Londres et l’Essex, la galerie de personnages bien trempés navigue, et lutte par-dessus le marché entre le fatras des sentiments qui devraient aussi s’opposer (peut-on aimer deux personnes en même temps et sincèrement ?) mais qui finissent par s’accorder en un nouvel ordre. Nouvel ordre dicté par la liberté et l’acceptation. Le temps du changement est venu ; Martha, la prolétaire socialiste, est là pour en témoigner et même pour y œuvrer : les logements insalubres de Londres doivent être rénovés, les plus pauvres ne doivent pas être isolés et oubliés. Chacun, plus ou moins sereinement, se fait un chemin vers une façon d’exister, entre raison et sentiments, foi et science. Les frontières sont parfois troubles, mais l’autrice, avec une bonne dose d’humour et de fantaisie, s’amuse de ses personnages atypiques qui découvrent le plaisir des paradoxes.
On est loin du roman victorien dans lequel la femme est corsetée dans ses obligations et les convenances, ici, la fin du XIXe correspond au contraire à l’avènement d’une nouvelle ère où les femmes pensent, parlent, débattent, et… mènent la danse. C’est très réjouissant à lire, très finement écrit, stimulant et drôle. L’amour n’est pas traité comme d’habitude, comme une évidence qui torture, mais comme une joie qui s’impose, même si elle égratigne l’ordre habituel. J’ai adoré. Je ne comprends pas que les deux autres livres de cette autrice ne soient pas traduits et ça me contrarie. Je ne pense pas avoir le niveau pour les lire en VO.
Ce n’est pourtant pas souvent que la dimension historique d’une histoire et la place faite au surnaturel soient aussi harmonieusement liées…
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isabelle201180 · 1 year
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Les amants de Baker Street – 01 – Le détective et le soldat blessé : Isabelle Lesteplume
Titre : Les Amants de Baker Street – 01 – Le détective et le soldat blessé Auteur : Isabelle Lesteplume Édition : MxM Bookmark – Mystère (24/11/2021) Résumé : Découvrez, au cœur du Londres victorien, les secrets bien cachés d’une romance interdite. Londres, 1881. Médecin militaire, John Watson vient tout juste d’être rapatrié d’Afghanistan. La guerre lui […]Les amants de Baker Street – 01 – Le…
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beatlesonline-blog · 2 years
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frankienereau · 2 years
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Ce soir, c'était "le boeuf sur le toit" version IMAX. J'ai beau connaître le truc par coeur, j'ai été embarqué par ce film d'à peine plus d'une heure qui nous plonge au coeur de ce concert improbable des Beatles sur les toits de Saville Row, un beau midi de janvier 1969, au coeur d'un Londres encore un peu victorien mais basculant dans la culture pop.
Ce qui frappe d'entrée, c'est la vie trépidante dans les rues de Londres, tous ces taxis, tous ces piétons et cette grisaille des murs. Et puis, tout là-haut, sur les toits, une petite troupe qui s'affaire à préparer son guet-apens. Petite troupe, je m'entends : 5 caméras sur le toit-scène, 1 caméra sur le toit d'en face (le propriétaire apparaît dans le film, abasourdi de n'être pas au courant) et 3 caméras dans les rues pour interviewer les passants (idée géniale). Et une autre caméra cachée dans le hall d'entrée qui s'avère précieuse quand deux policiers arrivent pour parlementer dans le but de faire taire tout ce bruit ("Déjà 30 plaintes en quelques minutes"). George Martin était au courant, lui : on le voit faire un clin d'oeil à la camera en entrant au début du film.
Michael Lindsay-Hogg dirige l'équipe image et Glyn Johns et George Martin veillent au son depuis le studio du rez-de-chaussée, relié à la console du toit.
Paul mène le bateau dès le début avec son "Get Back" qui chauffe le groupe, chacun (à part lui) arborant manteaux de fourrure (John et George) ou imper rouge bien flashy (Ringo) vu que Londres au mois de janvier, hein...
Au fil des morceaux, John se détend et reprend le lead sur "Don't Let Me Down" ou "Dig A Pony". "I've Got A Feeling", mon morceau préféré de l'album "Let It Be", est exemplaire de la cohésion de ce groupe qui n'a pas joué en public depuis 3 ans : la complicité entre les deux hommes (Paul chante seul au début, puis c'est au tour de John avant qu'ils se rejoignent en répons sur le dernier couplet) y est magique et naturelle. Les années de formation à Liverpool, Hambourg et les tournées harassantes leur ont donné une assurance incroyable. Ça a beau être enregistré sur un toit, le groupe "sonne", alliant musicalité et punch. Car les répertoire est rock'n'roll : "Get Back" (3 fois), "Don't Let Me Down" (2 fois), "I've Got A Feeling" (2 fois), "I Dig A Pony", "One After 909". Et c'est tout puisque la maréchaussée britannique, forte de 4 hommes (dont 2 constables casqués hilarants), finit par faire entendre la voix de la minorité qui crie "Assez !" face à tout ce bruit qui descend des toits, à cet effarant pandemonium provoqué dans les rues par la foule qui s'agglutine, tête tournée vers le ciel, heureuse d'entendre ce délicieux boucan mais aussi frustrée de ne pouvoir en être témoin oculaire. Le micro-trottoir opéré par les cameramen des équipes au sol est émouvant, touchant : on y voit des gens de toutes classes exprimer leur réaction globalement positive à ce cadeau tombé du ciel. Avec des trognes incroyables, que ce soit parmi les riches propriétaires ou les gens simples. Une galerie de portraits encore marqués par le poids de la société, le poids des classes et un côté encore très classique dans l'apparence extérieure. Alors que 4 étages plus haut, les Fab Four arborent leurs visages chevelus, barbus et leurs dégaines débraillées. Pas de maquilleuse ici. Ils apparaissent dans leurs habits de tous les jours, sans fard. Le contraste est même saisissant avec leur entourage : Mal Evans, leur road manager, a encore le même look qu'au début des années 60. Michael Lindsay-Hogg, plus cool, arbore néanmoins un costume chic. Sur les toits alentours, quelques employés matent le concert de leur vie en costards !
George entame le concert le visage un peu fermé, mais se laisse gagner petit à petit par l'enthousiasme des autres. Peut-être est-il triste que Patti ne soit pas là, alors que Maureen Starkey est bien présente, se dehanchant sur la musique. Yoko, elle, semble s'ennuyer ferme (et fait un peu la tronche de voir son homme s'eclater autant à la fin). Linda n'apparaît que dans la sequence finale où le groupe est réuni dans le studio pour écouter la bande. Les sourires sont révélateurs : ils savent qu'ils ont assuré. Ils partagent ce moment avec celui qui apporte le ciment du son : Billy Preston tient le piano électrique durant tout le concert et son jeu apporte un swing exceptionnel au groupe, notamment dans une séquence du "Get Back" final où il se tire la bourre avec la basse de Paul sur un riff funky à souhait.
Si le film est programmé prés de chez vous cette semaine, faites vous plaisir : allez le voir, vous en ressortirez avec l'impression d'avoir vécu sur un toit pendant une heure. Le toit du monde !
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tynatunis · 2 years
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Nous voilà à Londres grâce à Dezeen qui nous fait découvrir Tala Fustok Studio (@talafustokstudio) Ce dernier a transformé l'intérieur d'un appartement de l'ouest de Londres en un "sanctuaire calme" contenant des œuvres d'art et du mobilier soigneusement choisis et influencés par les voyages de son propriétaire. Situé au quatrième étage d'un manoir victorien voisin de Hyde Park, dans le Royal Borough of Kensington and Chelsea, l'appartement The Palace Gate a été conçu par le studio local Tala Fustok comme un pied-à-terre relaxant défini par une palette de couleurs douces et de textures terreuses. #Repost @dezeen 📸 par Michael Sinclair (@michaelsinclair) avec un stylisme de Sania Pell (@saniapell). #interiors #neutrals #chelsea #london https://www.instagram.com/p/CnesiKZNy6d/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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news24fr · 2 years
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jeC'est lors du réaménagement d'une partie d'un musée de Scarborough, il y a plus de dix ans, que les constructeurs ont trouvé une porte bloquée. Derrière, ils ont découvert des sacs remplis d'amiante et, en dessous, une collection d'animaux empaillés qui avaient été collectés par un chasseur de gros gibier victorien et laissés au musée.Négligés, dépassés et éthiquement problématiques, la tentation a peut-être été de refermer les artefacts. Au lieu de cela, les musées et galeries de Scarborough ont choisi de faire autre chose avec les archives léguées par Col James Harrison – certaines d'entre elles sont beaucoup plus difficiles moralement que des têtes d'antilopes empaillées.Le résultat est Du local au mondialune exposition à la Scarborough Art Gallery qui aborde de front l'héritage de Harrison et examine non seulement les objets qu'il a collectés, mais aussi la manière dont le musée et d'autres institutions ont bénéficié du colonialisme.Harrison a rassemblé les couteaux de cérémonie, les défenses en ivoire et les photographies exposées, et a écrit des journaux détaillant ses chasses quotidiennes aux animaux - "De nouveau à l'aube. Tué deux gentils zèbres... Joué au tennis après le thé.Mais il a aussi ramené chez lui bien plus que des animaux du État indépendant du Congoune vaste zone d'Afrique centrale considérée à l'époque par Roi Léopold de Belgique comme son bien personnel.Une antilope naine en peluche. Photographie : Richard Saker/le gardienEn 1904, Harrison amena en Grande-Bretagne quatre hommes et deux femmes de l'ethnie Mbuti, et les a visités autour du pays dans ce que le conservateur Dorcas Taylor a décrit comme «un zoo humain”. Le groupe s'est produit à l'hippodrome de Londres pendant 14 semaines, est apparu au palais de Buckingham et au parlement et a été vu par environ 1 million de personnes en Grande-Bretagne.Une des femmes, Amuriape, a donné naissance à une fille à Bedford en 1906, mais tragiquement, elle était mort-née. Amuriape ​​s'était produit sur scène jusqu'à deux jours auparavant, et le bébé avait été très attendu par les journaux comme "l'atome puissant". Cependant, ni le vrai nom du bébé ni ce qu'il est advenu d'elle après sa mort n'ont été enregistrés.Ce sont des histoires importantes, mais difficiles à raconter, dit Taylor, et bien que certaines des photos de Harrison du peuple Mbuti puissent être vues en contexte sur le site Web du musée, elles n'apparaissent pas dans la galerie. "Nous n'avons pas pensé qu'il était approprié de les soumettre à nouveau à cet examen minutieux", a-t-elle déclaré - bien que des enregistrements phonographiques des membres chantant puissent être écoutés lors de l'exposition.Les discussions sur la décolonisation sont certainement pas nouveau dans le secteur des musées, et Scarborough est loin d'être la première institution à se tourmenter pour certaines parties de sa collection. Plus récemment, la Wellcome Collection a suscité des critiques après avoir fermé l'une de ses galeries qui comprenait des artefacts de l'époque coloniale, la qualifiant de "raciste, sexiste et capacitiste".Défenses d'hippopotame. Photographie : Richard Saker/le gardienDéfendant la décision, le directeur de Wellcome, Sir Jeremy Farrar, a déclaré l'exposition avait initialement « fait le choix de ne pas se focaliser sur les personnes, souvent marginalisées et exclues, qui fabriquaient et utilisaient les objets collectés. Nous ne considérons plus cela comme le bon choix.Scarborough avait également reçu des critiques, a déclaré Taylor, "à la fois de la part de certaines personnes qui pensent que nous n'en faisons pas assez, jusqu'à d'autres personnes qui pensent que ce n'est pas l'histoire britannique, et nous, en tant que musée, ne devrions pas nous impliquer dans ce genre de problèmes. Mais c'est tellement important que nous ne nous cachons pas de ces histoires.Inscrivez-vous pour Première éditionNewsletter quotidienne gratuiteArchie Bland et Nimo Omer vous guident à travers les meilleures
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vincentdelaplage · 2 years
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CULTURE JAI #culturejai #culturejaiflash CHARLES HAIGH-WOOD (1856-1929) PEINTRE POPULAIRE VICTORIEN https://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/2022/11/charles-haigh-wood-1856-1929-peintre.html 1--LITTÉRATURE ET SOCIÉTÉ À L'ÉPOQUE VICTORIENNE La littérature victorienne, conditionnée par le climat de l'époque, reçoit son empreinte profonde des forces intellectuelles nouvelles. La prose domine, propice à l'exposé des problèmes religieux et des controverses que pose la pensée scientifique face à l'idéalisme... 2--QUI EST HENRY JAMES (1843-1916) ? Américain de naissance, ayant choisi l'Angleterre comme patrie d'adoption, Henry James est un des écrivains qui a le mieux saisi la complexité de l'être ; complexité en partie explicable, ainsi que ses écartèlements, par l'héritage puritain et son manichéisme, par la croyance en un mal caché mais présent, imprécis mais diabolique, insidieusement contagieux. À ce fond maléfique se juxtaposa l'absence de racines uniques, la double appartenance à l'Amérique et à l'Europe... LE PORTRAIT D'UNE FEMME (1881) D'HENRY JAMES (1843-1916) 3--BIOGRAPHIE DE CHARLES HAIGH-WOOD (1856-1929) Charles Haigh-Wood est né en 1856 dans une maison au-dessus d'un atelier à Bury, en Angleterre, où son père Charles Wood, un maître artisan, fabriquait des cadres. Dans les années 1870, lorsque les affaires de Charles Sr. prospéraient, il se diversifia dans le commerce d'images et emménagea dans une nouvelle maison substantielle... 4--UNE MUSIQUE D'UN BONHEUR CONTAGIEUX Ralph Vaughan Williams: Symphonie n°2 ("A London Symphony") https://youtu.be/0Uv4lJsu0Jw Ralph Vaughan Williams, né le 12 octobre 1872 à Down Ampney (en) et mort le 26 août 1958 à Londres, est un compositeur britannique qui s’est exprimé aussi bien dans la symphonie que dans la musique de chambre, l’opéra, la musique chorale et la musique de film... https://www.instagram.com/p/ClcDs_SKI3J/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Londres la ténébreuse T4 :La proie et la chasseur de Bec McMaster
Londres la ténébreuse T4 :La proie et la chasseur de Bec McMaster Oh là, là, ce tome est un super coup de coeur. J'espère que la suite sera traduite.. @jailu #éditionsjailupourelle #laproieetlechasseur #londreslaténébreuse #becmcmaster
Fragment en guise d’apero : “Désormais, Garrett ne savait plus comment réagir. Perry semblait s’être remise à la perfection, avoir repris son rôle distant et taciturne comme si rien d’inhabituel n’était arrivé ce soir-là. Disparus, son flirt habile, les sourires qui l’illuminaient de l’intérieur… mais Garrett, lui, ne parvenait pas à les oublier. Comment oublier une chose pareille ? Comment…
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Un peu d'#ecriture avec le chap 3 de ma Fantasy Victorienne. Mon nouveau bébé, L'Alchimiste Le pouvoir de l'art... Des flammes bleues, de la cendre qui s’envole, des braises au sol, un éclair rouge aveuglant et une douce chaleur électrisante qui envahissait tout son être…
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 Le centre de Sydney est surprenant, son architecture mêle tours modernes de plusieurs étages et bâtiments patrimoniaux (notamment du style victorien). Un mix assez intéressant, qui rappelle parfois la ville de Londres. 
Les noms des rues font échos à la culture anglo-saxonne, tout comme le fameux Hyde Parc, un tantinet plus tropical que son homologue londonien : ici les oiseaux locaux sont des ibis ou des cacatoès ! 
Tout comme à Singapour, le melting pot des populations et des cultures semble très riche à Sydney. L’atmosphère de la ville est vraiment très agréable, même dans le city center, nous ne ressentons absolument pas l’empressement ou l’agacement propre à l’intensité d’une grande ville. Il faut dire que vivre à Sydney, sous un climat vraiment des plus agréables (malgré les chamboulements climatiques qui rendent les étés et les hivers extrêmes), proche de plages incroyables, doit être vraiment d’une douceur de vivre incomparable. 
Les légendaires plages de Sydney et sa population de surfeurs aguerris 
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Lors de ce séjour, nous avons découvert deux quartiers balnéaires de Sydney : Bondi Beach et Manly Beach. 
Manly est accessible en bateau, ce qui offre un panorama sur l’Opéra et la ville pour le prix d’un trajet de métro (autrement dit à un prix excessivement élevé comme tout ici). 
A Manly, les pins bordent la côte et une petite crique, Shelly Beach, offre un lieu paisible où profiter d’une eau calme et limpide, sous un soleil éclatant. 
A Bondi, nous avons longé la côte pour découvrir la superbe Tamarama beach, une anse propice au surf malgré des roches escarpées et des rouleaux impressionnants. Ici le surf n’a pas d’âge ni de genre, c’est une vraie religion ! 
Puis nous avons profité de la grande et fameuse plage de Bondi, connue pour ses deux bassins de nage à l’eau de mer “Bondi Icebergs”. La mer, agitée mais d’un bleu polaire attire les nageurs aguerris et les surfeurs intrépides. Nous avons pu faire trempette, mais au vu des actualités (il y a eu une attaque mortelle de requin dans la baie de Sydney en février, une première depuis 60 ans) nous nous sommes bien gardés de la baignade. 
C’est assez époustouflant comme la puissance des vagues, la dangerosité de cet océan, la force sauvage de cette côte contrastent avec la sérénité des plages et des plagistes. 
Après 5 jours à apprécier le charme immense de Sydney, quelques déconvenues liées au climat et une intense réflexion pour mener à bien la suite de notre aventure, il est temps pour nous de quitter le New South Wales, pour rejoindre le Queensland. Ce séjour a répondu à toutes nos attentes, la ville est comme je l’imaginais, peut être mieux encore et les Australiens d’ici ou d’ailleurs ont contribué à notre aisance dans la ville. Les enfants, encore une fois, sont au centre de toutes les attentions, les familles chouchoutées et c’est un vrai plaisir de se sentir si bien en étant si loin de chez soi. 
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neverlandiswhite · 5 years
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Le songe d’une nuit d’Octobre – Roger Zelazny : rendez-vous à Samhain Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions ActuSF et Jérôme pour la découverte de ce livre.
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aforcedelire · 3 years
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L’instinct de l’équarrisseur, Thomas Day
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Dans ce roman, Arthur Conan Doyle n’a pas inventé Sherlock Holmes : lui et son ami Watson existent bel et bien, simplement dans un univers parallèle au nôtre ! Holmes et Watson sont venus chercher Conan Doyle pour qu’il soit le biographe officiel de Sherlock ; de retour dans son monde, l’écrivain en a fait un personnage littéraire.
Les vrais Sherlock et Watson sont très différents des personnages créés par la plume de Conan Doyle : déjà, ils vivent à Londen, version parallèle du Londres victorien de Doyle, où les humains cohabitent sur Terre avec une race extraterrestre nommée les Worsh. De plus, Sherlock n’est pas un détective, mais l’assassin royal, autorisé par la reine Epiphany Ière à tuer selon son bon vouloir pour protéger la couronne. Au cours de leurs différentes aventures, les trois hommes vont affronter pas moins de deux Jack l’Éventreur, et Moriarty, qui a découvert le secret de l’immortalité…
C’est un roman qui part dans tous les sens, qui m’a rappelé par moments Le Livre sans nom, en moins polar et plus littéraire ! J’ai vraiment beaucoup aimé, c’était drôle, original et décalé à souhait. Parmi les nombreux événements du livre qui m’ont bien fait rire, on assiste notamment à une course-poursuite de Conan Doyle et Oscar Wilde déguisé en femme, lancés aux trousses de Jack l’Éventreur ! De façon plus générale, aux premiers abords on pourrait penser à un roman fourre-tout (encore une fois, comme Le Livre sans nom) mais le résultat est vraiment super chouette et très agréable à lire. XIXe siècle imaginé, une goutte de steampunk et d’anachronisme, un peu de références littéraires qui partent dans tous les sens, la naissance de la réalité virtuelle, un Sherlock assoiffé de violence et une virée au Pérou… moi, j’ai adoré !
C’est indéniablement un roman à conseiller aux fans de Sherlock Holmes, ne serait-ce que pour la façon (pour le moins originale) dont il est traité !
23/07/2021 - 26/07/2021
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