Tumgik
#On dit toujours que c'est Guenièvre qui est au centre de tous les rapprochements
thehappyegg · 3 years
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Hey le Prendranièvre du Lac Crew, j’ai un début de fic pour vous à compléter !
à vous des jouer :)
- Qui est ce que vous bécotez à cette heure ? Depuis quelque temps, Guenièvre se doutait que son époux avait une nouvelle maîtresse. Il se perdait régulièrement dans ses pensées, un petit sourire au bord des lèvres. Il était un peu plus patient, plus affable. Oh de pas grand chose, mais elle qui le connaissait si bien, elle voyait la différence. Il ne devait en être qu'au début de sa nouvelle relation car il n'avait plus visité de maîtresse depuis quelques mois, mais il ne s'était pas encore absenté du lit conjugal. Son époux était un homme romantique. Enfin, amoureux de l'amour plutôt. Il aimait faire durer les débuts de la relation. Étirer la période où il faisait la cour à la nouvelle élue de son cœur. Personne n'aurait dit non au roi de Bretagne, mais Arthur aimait prendre son temps. Ses maîtresses, averties de son manège, le laissaient mariner un peu. Guenièvre avait hâte de découvrir la nouvelle amante de son époux, aussi elle était joyeuse lorsqu'elle l'avait entendu dans les cuisines. Elle n'avait rien prémédité, elle connaîtrait le nom de celle-ci tôt ou tard de toutes façons. Si Arthur avait pris tant de soin à courtiser cette dame, c'est qu'il était quelque peu sérieux dans ses sentiments. Sûrement une nouvelle maîtresse officielle. Elle était néanmoins heureuse de la coïncidence. C'est alors qu'elle les vit. Elle cru d'abord à une erreur. Elle avait mal vu, mal entendu. Elle balaya la pièce du regard mais le regard coupable de son époux lui disait qu'elle ne trouverait rien. Aucune femme cachée parmi les placards, aucune amante dissimulée sous les tables. Elle prit le temps de regarder quand même pour se redonner contenance. - Seigneur Lancelot. C'était à la fois une salutation et à la fois un constat. - Ma reine, la salua Lancelot. Et ciel, le chevalier était aussi rouge que Arthur était pâle. À part la chemise de Lancelot de travers, ils étaient plutôt décents. Mais leurs cheveux ébouriffés et leurs lèvres gonflées laissaient peu de doutes sur leurs activités. Guenièvre se tourna vers son époux qui fuyait encore son regard comme si ce simple fait pouvait le rendre invisible à ses yeux. - Votre convoitise ne connaît elle aucune limite ? Vous désirez, vous prenez. Au diable les lois de ce royaume et les conséquences de vos actes. Vous vous rendez compte que par vos indiscrétions, vous jouez la vie de votre ami, et votre place sur le trône ? - J'ai pas forcément réfléchi jusque là. Arthur se frottait les mains sur ses collants pour les débarrasser de leur moiteur. De là a dire qu'il s'en lavait les mains il n'y avait qu'un pas qu'elle était prête à franchir. - Ce qui se passe entre le roi et moi est très soudain et inattendu. Nos sentiments nous ont surpris tous les deux. Voulu expliquer Lancelot pour défendre son roi. - Sentiments, voilà autre chose ! Arthur eu la décence de baisser la tête pendant que Lancelot s'entêtait. Le chevalier défiait la reine du regard. Il n'avait pas honte de ses sentiments, oui, sentiments, pour Arthur. Ses intentions étaient pures et guidées par l'amour. Qu'importe que les lois d'ici l'interdisent. - Pourtant, le seigneur Bohort me rapportait d'autres sentiments à votre égard. Des sentiments contradictoires avec ce que j'ai sous les yeux aujourd'hui. - Il ne vous a pas menti, mon amie. - Si c'est là la façon dont vous traitez vos amies, je me demande quelles humiliations vous réservez pour vos ennemis. - C'est la vérité pourtant, Lancelot vous aime. - Et c'est pour cela que vous le convoitez ? Il vous était insupportable qu'un homme puisse m'aimer ? Il vous fallait prendre le seul ami que j'avais dans ce château ? - Seul ami, seul ami. Ça va, vous êtes pas toute seule non plus. Vous avez vos parents ici déjà. - Ah vraiment, vous êtes trop bon avec moi. - Et puis vous êtes amie avec Démetra et avec votre suivante... - Une boniche et une de vos maîtresses encore une fois, me voilà bien gâtée. Et maintenant Lancelot qui est votre amant ! Je vous préviens, si vous essayez de vous taper mon père, vous risquez d'avoir une sacré surprise. - Guenièvre, calmez-vous, vous dites n'importe quoi. - Et vous, vous faites n'importe quoi. Nous n'aurons jamais été aussi bien assorti, mon époux. Quand je pense que pendant tout ce temps je me sentais coupable. Quelle grosse gourde ! - Coupable ? répéta Lancelot surpris. - Dans tout le royaume on parle déjà notre folle romance interdite. Et qu'est ce que j'étais misérable, qu'est ce que je me sentais fautive. Qu'avais je donc fait pour encourager ces rumeurs adultères ? Depuis des mois, je surveillais chacun de mes gestes en votre présence. Je faisais bien attention à chacun de mes mots. Je les choisissais avec soin, pour cacher mon émoi. Et pendant ce temps, j'essayais de paraître plus présente aux côtés de mon époux. Mais ce n'était qu'un stratagème pour vous ? Un piège pour détourner le regard du peuple de ce qui se tramait entre vous. Menteurs ! En plus, si vous m’aviez demandé, je vous aurai aidé,moi ... Mais non ! Il fallait faire croire à la pauvre Guenièvre qu'elle était aimée. Pauvre sotte ! Qu'allez vous faire d'une femme aussi laide qu'elle est bête, cher ami ? Arthur ne répondit rien. - Oh mais c'est une vraie question. Que comptez vous faire de moi maintenant ? - Euh ben rien. Enfin comme d'habitude quoi. Rien. Voilà. - Dans ce cas, puisque vous n'avez que faire de moi, je vais me retirer, il semblerait que je ne vous manquerai pas. Arthur crut qu'elle parlait de se retirer dans ses appartements, aussi ne rentra-t-il pas dans la chambre conjugale cette nuit. Il trouva une quelconque chambre d'invité laissée vide. Il préférerait laisser à la Reine son espace. Mais s'il avait eu le courage de pénétrer dans sa chambre, il l'aurait trouvé vide, et la reine envolée.
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