#Pèlerinage

[lounesdarbois]

Dans l’enquête qui nous concerne, cette ingénierie, cette technique, cette école, cette ascèse, c’est la religion catholique bien comprise, relue à la lumière du temps d’invasion-propagande-prédation actuel, temps de persécution. « Il y a beaucoup de maisons dans la maison de mon père. » Il y a assez de place dans l’Église pour une maison française, européenne, strictement organique (donc sans moi, qui m’arrête à son seuil mais qui l’aime et veille sur elle). Ces principes sont décrits par des auteurs comme Julien Langella, comme tous ceux qui entendent concilier foi et identité, et qui s’appuient sur l’exégèse biblique et l’apologétique, disciplines que peu de chrétiens étudient.

(...)

Nouveaux pèlerins, vous cherchez vraiment la vie chrétienne ? Vous ne pouvez plus vous habiller comme des primitifs, vous ne pouvez plus parler comme des primitifs, vous ne pouvez pas descendre vers des primitifs même temporairement par confort, pas d’un seul millimètre, sans quoi c’est la descente entièrement au primitif ontologique pour n’en plus jamais remonter. En temps d’effondrement vous ne pouvez pas « faire la fête ». On ne fait pas la fête quand on est assiégé. Vous ne pouvez pas paraître ivres en public comme les Hilotes devant les Spartiates, ni consommer du loisir, prendre du poids, descendre le courant avec les branches mortes. Les époques de vaches maigres sont des temps virils de réforme, de débarras, de concentration. Après le Carême viennent les délices du banquet de Pâques ; encore faut-il les mériter par les purgations du jeûne sans quoi on ne fait plus que bouffer pour se récompenser d’avoir bouffé, toute l’année, toute la vie. Le salaire des gaudrioles, c’est la honte, le déclassement, la mort, l’oubli.

Le suicide des adolescents harcelés à l’école, la persécution à travers le pays des jeunes Blancs sur les terrains de football urbain qui a fini par décourager tant de carrières prometteuses et défigurer l’équipe de « France » (le contre-exemple Griezmann formé en Espagne dit tout par ricochet), tant d’autres déshonneurs ordinaires, sont des plaies qui cicatrisent très vite à condition d’une hausse drastique des standards culturels.

(...)

Vive le prolétariat chrétien

Quand le gras domine sur le muscle, quand l’efféminé domine sur le bonhomme, alors c’est la dictature des bourgeois-bordel sur une Église-armée-mexicaine. C’est le modèle exactement contraire qui est chrétien, et qui commence au prolétariat choyé, révéré, spécifiquement favorisé. Ouvriers, techniciens, artisans, un prolétariat français chrétien qui maîtrise les métiers indépendants productifs, formé sur le modèle de l’école de la Martinerie : non-mixité, sobriété, technique.

Le prolétaire, étymologiquement, c’est l’homme dont la seule richesse sont ses enfants. Qu’est-ce qui a perdu le Liban ? La Syrie chrétienne ? C’est la vie bourgeoise, le mesquin principe du « pas trop d’enfants », la radinerie du « pas de premier enfant avant 30 ans ». En pleine Syrie 2013, en plein merdier, une petite effrontée de l’ultra minoritaire communauté chrétienne restante, propriétaire d’un restaurant payé par sa famille articulait ceci à un camarade. « Quoi ? Tu n’as pas cinq cent mille euros sur ton compte en banque ? Tu ne te marieras jamais », authentique. Le principe de toutes les libanisations par guerre des berceaux tient peut-être en cette phrase. Stérilité par calcul bourgeois. Tous les parents de familles françaises nombreuses se sont mariés jeunes et pauvres, ont commencé par souffrir et non par jouir, pour ensuite s’enrichir. Leurs maisons sont rangées, vivantes, ils prient, ils travaillent, ils chantent, ils lisent, ils s’entraînent, ils s’entraident. Tout le contraire des couples catastrophes qui eux commencent par le plus agréable : la baise, le restaurant, le voyage ; en un an ils ont déjà tout ratissé et aux premiers nuages qui s’amoncellent ils ouvrent chacun un parapluie différent au lieu d’en prendre un pour deux et de se serrer dessous ensemble.

[notrechemin]

Mardi 9 Août 2022: Castrojeriz - Frómista, 26km

Cette étape a tout pour être la plus difficile cette année: c’est (a priori) la plus longue, et les températures continuent de monter: on prévoit 34 degrés à Frómista à 14:00.

Nous décidons donc d’avancer à nouveau l’heure du départ et de nous mettre en marche à 5:30.

Nous partons finalement à 5:35, et il fait encore doux (19 degrés) le point bas sur cette étape sera atteint à 8;00 avec 17 degrés.

Victoire porte la frontale qu’Inès lui a prêtée, ce qui lui permet de rester éveillée et de se sentir utile au groupe en cette heure matinale.

Sortis du village, nous sommes plongés dans l’obscurité, ce qui nous permet d’observer de nombreuses étoiles filantes, le spectacle est magnifique.

Après environ 1.5 km, la fête est finie: nous amorçons la montée d’une Coline qui se poursuivra sur 2.5km.

Ca grimpe sec, et nos jambes qui s’étaient à peine remises de la veille sont à nouveau mises à l’épreuve.

Arrivés tant bien que mal au sommet de cette pente, surprise: nous sommes sur un plateau. Derrière nous le soleil commence à se lever - c’est l’occasion de profiter de magnifiques couleurs sur quelques centaines de mètres, avant une descente bien plus abrupte que la montée.

En bas, nous retrouvons les paysages habituels de la meseta: longues plaines, champs de blés moissonés, rare champs de tournesol.

Nous nous en tenons à notre plan et ne faisons pas de pause avant 11,5 km, à Itero de la Vega. Nous nous attablons à la seule épicerie ouverte et y petit déjeunons à 8:30.

Après cette prière pause, nous ne prévoyons de nous arrêter qu’au 18eme km, à Boadilla del Camino.

Le chemin après Itero reste le même: une longue ligne blanche s’est en ouest où le vent d’est nous rafraichit de temps en temps, et où la végétation semble avoir capitulé.

Après une pause dans le jardin intérieur de l’Hostal Rura de Boadilla del Camino, nous nous remettons en marche - il reste 1:30 de marche, et la température monte sérieusement.

Apres 1 où 2 km, le paysage change pour la première fois: nous longeons le canal de Castille, et la végétation se fait beaucoup plus verte - des peupliers, parfois denses, nous offrent un abri du soleil sur plusieurs dizaines de mètres, à certains endroits, joncs et libellules nous arrachent à la monotonie du chemin depuis Burgos.

Après 5 km, nous profitons d’une écluse pour traverser le canal, nous entrons enfin dans Frómista et rejoignons l’Hostal Rural Oasibeth. Douches, puis déjeuner très correct et accueil chaleureux au restaurant de l’hostal Camino de Santiago.

Rapide visite de la petite ville ensuite, sous 35 degrés. Siestes, tapas à Los Palmeros, puis coucher à 22:00.

[malibuzz]

HADJ 2023 : Le Mali récompensé par l’Arabie Saoudite

Le travail bien fait est toujours récompensé. Le Mali vient ainsi d’être encouragé par les autorités saoudiennes en charge du Hadj pour la bonne organisation et l’exemplarité de notre pays au Hadj 2023. C’est à travers le professionnalisme de la Maison du hadj (MDH) et sous les auspices du Ministère des Affaires Religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné. A l’actif du ministre, des…

[farafinetmedia]

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[dandanjean]

Pèlerinage

Enfin Tsukuru Tazaki comprit, jusqu’au plus profond de son âme. Ce n’est pas seulement l’harmonie qui relie les cœurs des hommes. Ce qui les lie bien plus profondément, c’est ce qui se transmet d’une blessure à une autre. D’une souffrance à une autre. D’une fragilité à une autre. C’est ainsi que les hommes se rejoignent. Il n’y a pas de quiétude sans cris de douleur, pas de pardon sans que du…

[suryabaudet]

Via Francigena, de San Miniato à Gambassi Terme

[rolflovesclassicalmusic]

Concert review, ★★★★½, Alexander Lonquich @ KZO, Wetzikon ZH, 2023-02-22 (Klavierissimo Festival 2023 / Top Klassik Zürcher Oberland) — CPE Bach: Free Fantasy in F♯ minor, Wq.67, H.300; Schumann: Arabesque in C major, op.18; Liszt: Bagatelle sans tonalité, S.216a; Schönberg: Klavierstück op.11/2; Liszt: Années de Pèlerinage, 1ère Année, S.160 — 6.Vallée d'Obermann; Busoni: Adaptation of Klavierstück op.11/2 by Arnold Schönberg, BV B 97; Schumann: Davidsbündlertänze op.6; Chopin: Impromptu No.2 (encore)

[cuties-in-codices]

crying rock

in an illustrated prose adaptation of "pèlerinage de la vie humaine" by guillaume de deguileville, hainaut, late 15th - early 16th c.

source: Genève, Bibliothèque de Genève, Ms. fr. 182, fol. 157v

[bouxmounir]

les règles changent, pour le mieux et pour le mieux ?

les règles changent, pour le mieux et pour le mieux ?

Publié par: 17/06/2022 – 07:10 Une nouvelle procédure d’obtention de visas pour les candidats au pèlerinage de La Mecque pourrait inclure de nombreuses agences de voyages sur la place et recevoir des milliers de pèlerins français pour compléter le cinquième pilier de l’islam. Certains observateurs aimeraient souligner qu’il s’agit d’une initiative visant à mettre fin aux abus qui ont lieu dans…

[thomtmexploration]

Vidéo: https://youtu.be/bzS3-Tzzlfw

Explore avec moi le Sanctuaire de la Salette

Photos:⬇️

[lounesdarbois]

« Sept mille inscrits de plus au pèlerinage cette année ! C’est le grand retour de la chrétienté ! » exultent ensemble les lecteurs de statistiques sur écran et les déplaceurs de pions sur carte d’état-major.

Bon...

[notrechemin]

Lundi 8 Août 2022: Hornillos del Camino - Castrojeriz, 20km.

De plus fortes chaleurs étant annoncées, nous décidons d’avancer notre départ de 30 min, à 6:00. Nous nous couchons donc tôt, vers 21:00, mais avons du mal à trouver le sommeil, entre la chaleur dans la chambre, et le bruit des lits qui grincent à chaque mouvement.

Nous réussissons à partir à 5:55, et progressons donc dans la nuit.

Cette portion du chemin se prête particulièrement bien aux départs précoces: le chemin est clair, et reflète donc la lumière de la lune, il n’y a aucune végétation, ce qui permet de voir au loin, les larges panneaux de signalisation du camino aux intersections sont immanquables.

Autre mesure afin de loin subir la chaleur, nous avons décidé de ne pas faire de pause avant la moitié de l’étape du jour.

La première partie de cette étape est très similaire à celle d’hier: une ligne droite entourée de champs moissonnés ( et de quelques champs de tournesol), un horizon que rien n’arrête, sinon les champs d’éolienne.

Après la pause petit déjeuner à Hontanas, 11 km après notre départ, ce sont de tout autres paysages que nous découvririons: collines, bosquets, le chemin jusqu’ici large redevient parfois sentier.

Après une dernière pause près de ruines du monastère de San Antón, nous nous remettons en marche pour atteindre Castrojeriz. Il ne reste qu’un peu plus de 4 km, mais à nouveau de dernier tronçon paraît long, parce que nous marchons sur le bitume, et parce qu’une fois arrives dans la cité, le vent d’est qui nous avait accompagnés toute la matinée nous fausse compagnie.

Nous arrivons à 12:30 à notre logement du jour, l’Hostal Lacobus, où nous avons le plaisir déjeuner avec des plats simples, mais bien preparés - un vrai plaisir.

Après une nouvelle sieste que nous espérons réparatrice pour nos jambes et notre organisme, nous ressortons dans le village à 18:30. Nous dînons rapide lent tapas et pâtes à El Lagar et rentrons nous coucher.

[i7traductionfr]

Hoshimeguri/Les Observateurs du Pèlerinage Céleste

Index | lien vers la traduction anglaise

Chapitre 1: Le commencement

Vega : Ô Joyau des Étoiles, qui exauce tous les vœux ! Ceci est le dernier souhait que je vous réclame.

Vega : Nous vous avons confié d’innombrables souhaits jusqu’à présent.

Vega : Vous nous avez tout octroyés.

Vega :  De l’eau pour les terres asséchées, du blé pour les personnes affamées, des armes pour ceux qui cherchaient la victoire…

Vega : ……

Vega :  Peut-être ai-je fait une erreur.

Grondement

Vega : Le monde est en train de changer, tout comme la forme de cette planète…

Vega : Avec ça, mon devoir est accompli.

Vega : Pardonnez-moi de ne pas être là pour voir quel genre de destin attendra ce monde.

Serpent d’Ivoire : Gyooooh… !

Vega : Ô Serpent d’Ivoire, je te confie le sort de ce monde !

Vega : Serpent d’Ivoire…. Non.

Vega : Pèlerin Céleste, Observateur des Étoiles.

À suivre…

[flamchante]

[dandanjean]

La voie marchante

La marche est plus qu’un exercice. Pour certains, c’est une façon de se rendre du point X au point Y. Pour d’autres, c’est un temps de transition qui doit être vécu pleinement. Une sorte de rituel vers la prochaine expérience. On peut donc marcher sur une courte distance et faire le pèlerinage vers notre prochain moment charnière. La marche rejoint en beaucoup de points l’entraînement de…