Tumgik
#Pain de perdrix
tisane-et-jardin · 2 years
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La plante caméléon, un envahissant mais joli couvre-sol d’ombre médicinal et aromatique!
Je vous partage une plante à connaître parce qu'elle peut être magnifique et utile au jardin, si on sait la contenir!
Ne vous laissez pas tromper par ses belles feuilles panachées en forme de cœur, la plante caméléon est une vraie plante exotique (originaire de Chine), envahissante qui, une fois installée, est difficile à retirer.   En contrepartie, c’est une plante facile de culture, notamment pour les endroits ombragés. C’est aussi une plante à la fois aromatique et alimentaire, et une puissante plante…
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finaguide · 10 months
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La cuisine norvégienne est assez distinctive et originale, partant de la préparation des boissons et se terminant par les méthodes de salage du poisson
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Les plats de poisson sont la base de la cuisine locale. Le plat de la couronne est la morue servie avec des petits pains fins, du fromage de chèvre, des petits pois cuits, des pommes de terre et des oignons. Les Norvégiens aiment aussi cuisiner le saumon. Il est cuit, salé, grillé, servi avec une salade d'avocat et de pomme. Pendant les vacances, des plats de viande spéciale sont préparés, par exemple le fenalu - os de mouton salé ou le smalakhoved - tête d'agneau cuite au four. Un plat classique de Noël est les côtes d'agneau cuites à la vapeur sur des bûches de bouleau et grillées.
Si les mers, les rivières et les lacs de Norvège sont riches en poissons, la terre ravira les chasseurs avec un grand nombre de gibiers. Ici, vous pourrez déguster des plats de perdrix des neiges ou de renne, qui sont généralement servis avec des sauces aux baies. Les sauces pour les plats sont également souvent préparées à base de lait et de crème sure. Soit dit en passant, les Norvégiens occupent la première place au monde en termes de consommation de lait par habitant.
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page-a-pages · 4 years
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Des livres suisses à offrir à Noël
Pour la page Livres de décembre du Chailléran, j’ai choisi des livres en lien avec la Suisse, soit qu’ils aient été écrits par des Suisses, soit qu’ils soient publiés par des maisons d’édition romandes. S’agissant d’un “tout-ménage”, expression que l’on utilise ici, une contrainte supplémentaire s’est ajoutée: plaire au plus grand nombre et qu’il y en ait pour tous les goûts. Un exercice passionnant que j’aurais aimé prolonger en y intégrant des romans des éditions Zoé et de la collection Notabilia chez Noir sur Blanc. Mais je n’avais droit qu’à une page...
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  « Pas besoin d’être bon nageur, bon navigateur, bon pêcheur. En vivant sur ses rives, il vous est devenu essentiel. Il vous constitue. » En effet, le lecteur qui plonge dans ce livre de photographie en noir-blanc retrouve des sensations enfouies au plus profond. Le travail de reportage des deux photographes lui font également découvrir des acteurs et des lieux qu’il ignore, documentés par les beaux textes de Blaise Hofmann. Une vraie réussite.
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 Pains maison
Embarquons dans cet ouvrage de 42 recettes croustillantes pour un tour du monde des pains suisses, mitonné par une Américaine. L’éditeur s’était déjà fait remarquer avec, entre autres, « Rando bières en Suisse », « Haute fondue »  et ses jeux dont le fameux « SwissIQ ». Ici, les recettes de pain sont l’occasion de découvrir leur histoire, leur géographie, leur culture. Et quand on lit le slogan au dos de la couverture, « Avec un morceau de pain, on trouve son paradis sous un sapin », on ne peut que déposer ce beau livre sous le sien de sapin.
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  Be my Quarantine
Lors du confinement du printemps passé, qui n’a pas investi son balcon, mis le nez à la fenêtre pour capter chaque rayon de soleil ? Depuis le trottoir, Marco Stevic, jeune photographe, a eu l’idée d’immortaliser des amis, des connaissances.
Peut-être d’ailleurs connaissez-vous quelqu’un. Caroline Stevan, elle, a glissé par-ci par-là les réflexions que nous nous sommes faites durant cette période. Au résultat, un ouvrage positif, pas du tout plombant. Lausannois, ce livre est pour vous.
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   La région de Kaliningrad est une enclave russe en territoire européen, située entre la Pologne, la Lituanie et bordée par la mer Baltique. Dominique de Rivaz s’y est rendue plusieurs fois, aimantée par son passé allemand et la vie d’aujourd’hui. Y contribuent également un photographe biélorusse et un journaliste allemand. Au résultat, ce photoreportage, qui fait la part belle à l’humain, immerge le lecteur dans un voyage et la découverte d’une contrée où il ne serait probablement jamais allé, même si les frontières n’étaient ces temps fermées.
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 Une journée extraordinaire
Elle est extra cette journée ordinaire. Du lever au coucher, les rituels quotidiens d’enfants sont dépeints dans des images gaies, agrémentées de petits poèmes et suivies de doubles pages d’imagier en lien avec ce qui précède. Les enfants dès deux-trois ans vont aimer se perdre dans les détails, nommer, reconnaître, tenter de déchiffrer et se remémorer les poèmes. Cet album gai et plein de vie est l’œuvre de deux Vaudoises, Noémie Pétremand, alias Plume, et Jenay Loetscher, alias Pinceau.
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Rouge-queue
Quand Anne Crausaz s’empare d’un thème en lien avec la nature, elle le fait avec une rigueur scientifique qui n’exclut pas la poésie. Prenons les oiseaux. « Rouge-queue », nous fait traverser une année dans la vie de quatre oiseaux : Rouge-queue va bientôt quitter l’Afrique, direction l’Europe. Il a un peu d’appréhension à l’idée du long vol qui l’attend. Mais arrivé à destination, il trouve l’amour. C’est l’été, Grand-père Rossignol est inquiet. Il faut comprendre que c’est lui qui mène la chorale des chants. Rouge-gorge observe l’automne, il s’ennuie. Et s’il faisait un peu de musique, s’il regardait les feuilles s’envoler… Dame Perdrix est en retard, l’hiver est là et elle doit changer de tenue. Ici, tout est vrai, même si, au-dessus de nos têtes, les oiseaux ne portent pas de chapeau, ni ne pensent. C’est la force de ce livre : allier les informations à la fantaisie. Un chef d’œuvre à lire dès 4-5 ans.
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Vent d’hiver
Si ces deux-là ne sont pas suisses, la maison d’édition, elle, l’est. Passer à côté de ces courtes histoires farfelues et poétiques, aurait été dommage. Par exemple, on y apprend qu’autrefois Madame Hiver et Monsieur Printemps étaient mariés ; que l’hiver a inventé le rhume un jour où il s’ennuyait ; que la neige parfois se fait attendre quand d’autres n’aimeraient pas la voir venir ; que si nos extrémités sont gelées, de notre nez sort une jolie fumée. De quoi finalement l’apprécier cet hiver, d’autant plus quand Gerda Dendooven l’illustre avec humour de bleu, de rouge, de blanc. Dès 6-7 ans.
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D’Anaïs Nin (1903-1977), se souvient-on de ses journaux intimes et qu’elle fut une des premières femmes à écrire des romans érotiques? A vingt ans, elle épouse un jeune banquier et une vie qui pourrait se révéler monotone. Cependant, comme l’explique cette citation que Léonie Bischoff a placée en exergue de sa bande dessinée: La vie seule ne peut satisfaire l’imagination. Nin est partagée entre l’amour qu’elle a pour son mari et son envie de découvrir le plaisir, d’abord dans les bras d’Henry Miller, puis d’autres hommes et même de femmes. Elle s’intéresse également à la psychanalyse et fréquente de nombreux écrivains. Léonie Bischoff a étudié avec beaucoup de sérieux les écrits et la vie de Nin, vie qu’elle restitue sur quelques années dans un ouvrage où alternent sensualité et questionnements. Le dessin est majoritairement réalisé au crayon de couleur et au crayon “magique”, à savoir à mine multicolore - quel brio! Le trait exprime à la fois fantaisie et passion. Passion que l’on sent très forte chez Léonie.
J’ai croisé Léonie il y a environ deux ans à Bruxelles. Je crois me souvenir que ses cheveux, ses yeux avaient les mêmes teintes que celles utilisées dans sa bd. Elle avait un regard mutin, acidulé.
Bibliogaphie:
Léman : bien plus qu’un lac Claude Dussez, Vincent Guignet, Blaise Hofmann, Glénat, 2020. Fr. 53.90
Pains maison : 42 recettes croustillantes Hedi Nieuwsma et Dorian Rollin, Helvetiq, 2020. Fr. 39.00
Be my Quarantine Marco Stevic, Caroline Stevan, Helvetiq, 2020. Fr. 35.00
Kaliningrad : la petite Russie d’Europe Dominique de Rivaz, Dmitri Leltschuk, Noir sur Blanc, 2020. Fr. 45.00
Une journée extraordinaire : poèmes illustrés et imagiers Noémie Pétremand et Jenay Loetscher, Plume et Pinceau, 2020. Fr. 24.00
Rouge-queue : quatre histoires d’oiseaux Anne Crausaz, Editions MeMo, 2020. Fr. 27.20
Vent d’hiver : petites histoires pour réchauffer les jours froids Carl Norac, Gerda Dendooven, La Joie de lire, 2020. Fr. 23.50
Anaïs Nin : sur la mer des mensonges Léonie Bischoff, Casterman, 2020. Fr. 40.20
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ilya100ans · 7 years
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Il y a 100 ans
Octobre 1917 - des Annales de Lyre No. 153.
FAITS DE GUERRE
        ITALIE. - Rudes combats.
        FRANCE. – Rudes combats à Verdun et sur le Chemin des Dames. - 11. sur le front des Flandres, mort du héro chrétien Guynemer, l’As des As. A vingt-trois ans il avait mérité 24 citations à l’ordre du jour. – Brillantes offensives anglaises autour d’Ypres, du 20 au 27 septembre et du 2 au 5 octobre, cette dernière avec l’appui de troupes françaises du général Anthoine.
AUTRES FAITS IMPORTANTS
        FRANCE. – 13. Ministère Painlevé. – On découvre un brelan de traîtres, qui cherchaient à nous démoraliser au compte de l’Allemagne.
       RUSSIE. – 10-14. Une conspiration de Korniloff aboutit, le 13, à la dictature de Kerneski, et le 15 à la proclamation de la République Russe. – L’agitation continue.
NOUVELLES RÉGIONALES DE LA GUERRE
        Eux pour nous.
                  - les Lyrons au feu. – D’un fantassin. – « 5 octobre 1917. Pour le moment, nous avons eu mauvais temps et en plus les batailles sont dures. Mais, nous aurons bientôt le dessus, car Dieu nous protège. » …
        - D’un S. F. – « 15 août 1917 … C’est un peu une vision d’enfer, que nous vivons depuis quatre jours. Et nous sommes aux premières loges pour cela. … Nous sommes à neuf cents mètres des boches, bien en avant de nos batteries… C’est un sifflement d’obus ininterrompu … Nous ne sortons que pour faire les corvées nécessaires et … on ne musarde pas en route. Tous les jours, dans ce secteur, ce n’est qu’attaques et contre-attaques…. Je viens de voir passer les premiers prisonniers boches, une centaine environ, presque tous des jeunes…. Ce soir, je vais ponter la garde pour les gaz asphyxiants. »
        Nous pour eux.
        Protestation. – On nous dit que « les oreilles ennemies nous écoute ». C’est facile à comprendre. On fait monter des prisonniers boches dans les wagons de voyageurs sur la ligne de Conches à Laigle. Ne pourrait-on pas leur réserver des compartiments fermés ? Les voyageurs réclament à bon droit contre une présence qui les met mal à l’aise.
        Travail. – CHAGNY. – Accident. – Etant tombé d’un tains, à l’usine de Chagny, à l’issue de son travail, Mme M. se cassa la jambe. On a été obligé depuis de la lui couper.
        Restrictions. – Les jours sans viande sont supprimés au 15 octobre. Il paraît que le prix de la viande va baisser.
-         La chasse n’a pas rendu ce qu’on attendait. Passablement de lièvres, mais pas de perdrix. La chasse aurait pu être réservée sans inconvénient à nos permissionnaires.    
-         Nous allons être réduits à 500 grammes de sucre par mois. Heureux les diabétiques !
-         La carte de pain dont nous étions menacés ne sera appliquée que dans les grandes villes. Jusqu’ici, sauf quelques exceptions, notre pain a été mangeable. Mais le déficit de la production du blé était énorme – 40 millions de quintaux au lieu des 90 millions qu’il faudrait - ; nous nous attendons à des pains de combinaison qui ne seront pas du meilleur goût.
Neuve-Lyre. – Effervescence, le lundi 1er octobre, au sujet du beurre. Une dame a été décoiffée, une panerée d’œufs renversée, une boucle d’oreille arrachée, quelques gouttes de sang ont coulé : c’est la guerre !
NOTES D’HISTOIRE LOCALE
          L’ancienne porte du cimetière
        Neuve-Lyre, 8 avril 1839. – Les habitants de la Neuve-Lyre viennent de faire démolir une très ancienne porte en ogive, qui servait d’entrée au cimetière et qui était le dernier reste de l’église paroissiale de Saint-Nicolas, tombée, dit-on, longtemps avant la Révolution… Elle était entièrement bâtie de ces poudingues ferrugineux nommés grisons, qui recommandent les environs de Lyre à l’attention des géologues et dont tous les anciens bâtiments de ce pays sont construits. Un lierre vieux et touffu la couronnait et la mettait à l’abri des injures du temps en lui servant de couverture. Avec les pierres de cette ruine vénérable, on rebâtit maintenant deux piliers grossiers et insignifiants, puisqu’il faut bien une porte pour fermer le cimetière…
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tmlbur · 7 years
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(...) Et cette année-là où aucune femme ne conçut d'enfant, où les hommes allaient deux par deux dans les rues et les cafés en se crachant au visage mais chacun semblait cracher sur lui-même, puis ils partaient enlacés s'accoupler dans des sous-sols obscurs ou des tièdes buanderies où ne pouvaient les retrouver les femmes frénétiques, l'épidémie de la stérilité bien enfoncée dans leurs entrailles - elles les cherchaient dans les bordels et dans les bars, et cette recherche vaine les rendait plus belles encore, plus attirantes, plus fascinantes, plus femmes, plus à même de provoquer des passions effrénées, plus douces, elle enveloppait leurs travaux d'approche d'un scintillement de désespoir qui se gravait dans l'esprit du spectateur et ne le quittait plus, car au cours de cette recherche les femmes avaient compris que les formes de désespoir sont nombreuses, mais que l'une d'entre elles leur appartient en propre dans les siècles des siècles -, c'est cette année-là qu'eurent lieu la plupart des conspirations dans les plus hautes sphères de l'État, des paquets de députés se vendaient, passaient en se pavanant dans le parti diamétralement opposé dans le seul but de satisfaire des ambitions personnelles ou familiales (l'un d'entre eux, dit-on, accepta de devenir ministre pour donner une dernière joie à sa vieille mère mourante car elle se rongeait les sangs de voir son fils vieillir député), les patriotes et nationalistes fanatiques mettaient à l'abri des fortunes entières à l'étranger avec l'aide de régimes se reflétant mutuellement, que certains d'entre eux maintenaient au pouvoir par leur argent et leurs relations, (...) les gouvernements changeaient à une allure vertigineuse dans une succession d'échecs, de crimes et d'innombrables formes d'impuissance, qui menait au bord de l'effondrement spirituel, des partisans enragés de politiciens défunts les sortirent de leurs tombes, et les soulevant dans leurs cercueils boueux, les promenaient dans les rues, réclamant par des slogans extrémistes leur retour à la vie politique, prétendant qu'eux seuls pouvaient sauver le pays de la disparition totale, (...) des intellectuels fanatisés, du haut de leurs balcons, exhortaient les foules stupéfaites à renier la vie, à ne se nourrir que de racines, à se reproduire en couchant avec des statues mutilées, dans un égarement sentimental et idéologique semblable à celui de ces gens qui s'efforçaient d'intervenir dans la brûlante réalité, d'imposer un changement radical en appliquant des programmes politiques issus d'autres époques - démarches qui ont reçu le nom de «Métaphysiques du Dogme», et passent pour l'un des crimes avec préméditation les plus barbares -, (...) les meurtres atteignirent une fréquence, une cruauté inconcevables, des gens disparurent à jamais pendant la nuit et nul n'entendit plus parler d'eux ; des fosses communes s'ouvrirent dans les cimetières des faubourgs des villes, où l'on jeta des masses de corps fauchés aux heures d'aveuglement partisan, on constitua partout des pelotons d'exécution improvisés qui fusillaient au nom de l'intégrité territoriale, de l'indépendance nationale et de la grandeur de la race, (...) et P. Karayànnis supprima H. Karayànnis, Vassiliàdis supprima Nikolaìdis, Andrikòpoulos supprima Solomonìdis et ses frères, Dròssos supprima Kèllis, Ferendìnos supprima Goùmas, Zikìdis supprima Smyrnèoglou et ses fils, M. Hadziprodròmou supprima F. Hadziprodròmou, Kostòpoulos supprima Delipètrou, Pagoulàtos supprima Fotiàdis et Ghèlekas et Dimitrìou, Vlassòpoulos supprima Apostolòpoulos, Constandinìdis supprima Matthèou et ses frères, A. Melas supprima D. Melas, Simeònoglou supprima Yatrou et ses fils, B. Notaras supprima P. Notaras et E. Notaras..., les prédictions les plus sombres des médiums commencèrent à se réaliser, dans toutes bibliothèques les dialogues platoniciens disparurent, (...) dans les morceaux de musique on n'entendait plus jamais de violon, les projecteurs de cinéma ne laissaient plus passer la lumière, (...) les romans se réduisirent à leurs dialogues et les pièces de théâtre à leurs didascalies, (...) les diagnostics des médecins se révélaient toujours faux, (...) des cimetières entiers partirent dans les airs comme des nuées d'oiseaux, phosphorescents, des hommes couraient les rues en riant sans cesse comme on rit dans son sommeil, et une lumière pleine de douleur et d'amour inemployé planait en permanence au-dessus de toutes les maisons, donnant au paysage entier l'allure d'un visage crispé de jeune fille qui, voulant sauter la barrière de sa virginité mais craignant le contact avec l'homme, enfonce avec la rage incontrôlée, sismique du désespoir une barre de fer dans son sexe en hurlant «mon Dieu, mon Dieu», tournant la tête comme une perdrix vers le ciel, mêlant les deux extrémités de la vie dans la fontaine bouillonnante, embaumée, de son sang. Car il s'était accumulé tant de choses dans le cœur des hommes, que les cœurs ne parvenaient plus à tout contenir. L'avancée de l'ennemi hâta ce qui se préparait depuis des siècles, et attisa des espoirs que les autorisés locales avaient tant de fois déçus. L'heure ultime approchait. Tandis que les armées ennemies s'enfonçaient dans le pays, des réarrangements historiques ramenaient, plein de vigueur après des siècles d'ostracisme, le royaume de l'imaginaire aux multiples faces qu'on réinstaura dans toutes les têtes, inaugurant le nouveau cycle historique. (...) Les lois se supprimant elles-mêmes furent abrogées. Les institutions furent inversées, leur exact opposé entra en vigueur. (...) En un seul instant se réalisa le rêve inavoué de tant de générations, à savoir le passage au millénaire de la Schizophrénie Multiforme Consciente (que s'accomplisse la parole du Seigneur annoncée par la bouche du prophète : telle sera la santé de l'avenir, ce qui signifie, en d'autres termes, la fin de l'homme unidimensionnel). (...) Le droit des mélancoliques s'imposa. Les taciturnes et les solitaires se mirent à légiférer. Tout le monde écoutait religieusement l'opinion de ceux qu'on rangeait auparavant dans la catégorie des anormaux. (...) De nouveaux délits d'instincts se créèrent, tandis que les anciens, séculaires, cessant de susciter les railleries, étaient reconnus comme soutien de l'État dans sa politique tant intérieure qu'extérieure. (...) Le crime devint légal, constituant désormais la clef de voûte de toute manifestation publique. (...) On vit se multiplier les cas de passion amoureuse, les déclarations d'une franchise vertigineuse, les cadeaux. (...) Tous les humains furent déclarés saints et entreprirent de se vénérer les uns les autres. Les mots acquirent une intensité sans précédent, au point que tout le monde réfléchissait longtemps avant de les choisir, car certains d'entre eux pouvaient maintenant brûler la langue à jamais. (...) L'Église publia une encyclique imposant les plus sévères sanctions à tous les hommes et toutes les femmes qui n'osaient pas révéler publiquement l'autre sexe en eux, lequel se trouve enclos par la nature et par Dieu dans la constitution de tout être humain, instituant le mystère de sa dualité, ce qui eut pour effet immédiat de remplir les rues d'hommes en vêtements de femme ostentatoires, profondément convaincus d'être porteurs d'un don divin, qui se firent preneurs et dispensateurs d'élans inouïs tandis que des femmes, affranchies du désir des hommes et s'adonnant aux joies de la procréation mentale, poursuivaient d'autres femmes jusque dans les églises, à l'heure de la messe (dans le rite ambrosien, vu le déchaînement du rut), que célébraient des prêtres rasés de la tête aux pieds dans des soutanes arachnéennes, nus en dessous, (...) le voile de la Vierge dans les cheveux, des insignes atroces accrochés au cou, avec des airs de Médée, de Messaline et de Brunehilde au moment de bénir, pris de spasmes sacrés, le pain et le vin sur les autels où passait chaque dimanche une boue sanglante, transformant les fidèles en assemblée d'élus qui voyaient enfin Dieu de leurs propres yeux, extasiés, grâce aux nouveaux codes régissant sa révélation. (...) Une prière : «Ô semence humaine, toi qui es la source de tous relâchements vitaux et profanations, ô salive au doux parfum sur la chair où frémissent, où se dressent la beauté renversante et la folie érotique, ô corps qui me fais souhaiter pour ultime cercueil un corps semblable palpitant pour que respire autour de moi ton sang et que la fureur de te conquérir soit l'apothéose et le couronnement de ma mort, ô labyrinthe de mon âme immense et ramifiée dont les foules voraces me tourmentent, combien de temps, bête bourbeuse, mangeuse de racines, éprise de l'humus, t'enfermeras-tu dans la pourriture et les remous des échanges creux, combien de temps m'empêcheras-tu de bon ou de mauvais gré d'atteindre ce point où j'aurai la force de donner une voix à tous les visages, un visage à toutes les voix ? Ô silence vaste comme le scintillement profond des étoiles, sauve-moi...» (...) (...) La stérilité des femmes et l'imagination fiévreuse de tout un peuple, l'effondrement définitif de la dignité et de l'intégrité nationales, et le nombre sans cesse croissant de malades et de désespérés qui faisait penser au fameux «mal du dérèglement» ou à ces mots : «Ce mal ne se pouvait décrire par des mots, pour ce que ses douleurs outrepassaient les forces humaines», préparèrent un accueil triomphal aux troupes ennemies dans la capitale où s'étaient repliés tous ceux qui avaient tenté de se réfugier dans les provinces lointaines (mais qui donc leur avait fait croire soudain qu'il en existait ?), car tous les fronts cédant, tout espoir de fuite où que ce soit s'envolait. Tous, malades et vieux (seules ces deux catégories subsistaient), attendaient de l'ennemi tous les bienfaits - si grands étaient le trouble et la déception face à la fourberie, la mesquinerie, la dévorante frénésie qui avaient prévalu jusqu'alors, combinées à une fixation maladive sur des mécanismes bloqués de l'Histoire. C'est pourquoi il était hors de doute que cette fois l'occupation serait bien plus durable que la résistance engagée de temps immémorial, qui avait nourri légendes, contes, chansons, épopées, romans, ballets, trilogies et tétralogies théâtrales, revues, études scientifiques, films et opéras, qui chantaient des héros et de grandes victoires insurpassables. Et maintenant tout cela était englouti, à jamais, dans une boue noire. (...) Des arbres généalogiques foisonnants, aux racines profondes furent jetés au feu. Des bureaux d'état-civil furent soufflés par des bombes. Les plus grands pillages eurent lieu dans les musées et les archives de l'État. Des fortunes fabuleuses furent confisquées. On dévoila scandale après scandale, dans un délire d'autopunition collective. (...) La vie amoureuse de quatre cents Premiers ministres au moins servit de matière à des films orgiaques s'appuyant sur des éléments irréfutables. Des hommes publics, n'ayant pas eu le temps de déguerpir à l'étranger, furent contraints d'abandonner les plus hautes fonctions et de passer aux aveux devant des masses écumantes qui les lynchaient puis les mangeaient avec la rage vengeresse des victimes d'injustices. De vénérables membres du Saint-Synode furent acculés par leurs propres crimes inavouables à de spectaculaires suicides (ils furent nombreux à se trancher la gorge ou avaler du cyanure en lisant l'Évangile, sous les applaudissements enthousiastes des fidèles qui s'en allaient soulagés, délivrés des péchés d'autrui dont on les accablait depuis la fondation de l'Église). (...) On redessina le plan des villes, tout fut rasé puis reconstruit. L'exploitation du sous-sol passa dans d'autres mains. (...) Le nom du pays changea. Le nouveau ne rappelait en rien l'ancien...» (...) L'occupation en effet dura des siècles. Le temps nécessaire à ce que les frontières traditionnelles du pays disparaissent, absorbées au sein de la vaste ordonnance qui désormais recouvrait toute la planète - car la langue cessa un jour, comme on l'avait projeté, d'être parlée, et se mit à exister comme une relique, un concentré d'époques révolues, dont la valeur est proportionnelle à celle des œuvres écrites dans cette langue. Il s'agit d'une masse compacte et labyrinthique, où se trouve un nombre incalculable de pages entourées désormais du cercle infrangible du temps qui les protège dans une lumière de paix surnaturelle. Certaines décrivent la stérilité des femmes de cette année-là. Ce sont les pages d'un chapitre pléthorique et polyphonique où l'on peut lire, sous le titre «Témoignage du temps de la Grande Défaite», divers documents (lettres, journaux, récits de témoins oculaires, à la première ou la troisième personne, et même des descriptions littéraires, ou à prétention littéraire, photographies, statistiques, etc.) sur cette année qui est passée avec ses horreurs dans le domaine de l'imagination la plus cruelle, et bien qu'elle reste totalement inexplorée, personne n'entreprend de l'étudier scientifiquement - on s'en remet au fait qu'elle s'est terminée de façon assez probante pour satisfaire absolument, du moins selon les historiens, aux exigences de la science, comme une mort qui vient vérifier l'exactitude de sa prévision, et cela suffit à tous ceux qui voient dans l'humanité ce phénomène universel qui produit des cycles éternellement, des cycles qui dès qu'ils se referment, suffisent à justifier leur producteur, étant l'expression suprême de sa destination en ce monde. Dans ces cycles, on le sait, les cris individuels ne sont pas entendus. (...) «... Je hais ce pays. Il m'a dévoré les entrailles. Je t'écris à toi parce que nous désirions ensemble que ces entrailles soient fécondes, et ce désir nous a unis pendant des nuits et des nuits... et à d'autres heures du jour, quand un miracle soudain nous faisait oublier la terreur qui courait dans les rues comme dans nos veines... les bulletins d'informations de cauchemar qui nous empêchaient même de nous regarder... lus par des présentateurs totalement fous... les hurlements qui couvraient jusqu'aux sirènes des ambulances... Jamais je n'aurais cru que la voix humaine puisse atteindre de telles hauteurs... être si insondable... s'imposer au point de tout bouleverser... Enfin, je n'ai jamais pu m'habituer aux humains, mais c'est là une autre de mes infirmités. Maintenant je me dépêche de te dire certaines choses et ces mots seront les derniers que tu recevras de moi. Je hais ce pays. Il m'a dévoré les entrailles. Dévoré. Je le hais. Oui, je le hais, je le hais. Une femme ne peut pas vivre avec de telles entrailles en elle. Plus j'y pense, plus j'ai envie de me vomir. Je me sens comme du vomi. J'en suis peut-être. Une femme... ce n'est pas comme un pays qui met en valeur ses ruines, ses tombes... les brade contre des devises... qui en vit. Moi je ne veux pas être un pays. Je ne suis pas un pays. Je ne veux pas être ce pays. Ce pays est nécrophile, gérontophile, coprophile, sodomite, putain, maquereau, assassin. Moi je veux être la vie, je veux vivre, je voudrais vivre, je voudrais pouvoir vivre, je serais heureuse maintenant si je voulais vivre... mais ce pays ne me laisse pas vouloir, ne me laisse pas être la vie, donner la vie. Comme un cancer il a dévoré mes seins, mon cerveau, mes boyaux, il a roulé toutes ses pierres dans mes reins et les a dévastés, il a souillé toutes les sources par où devait couler mon lait, il a rassemblé toute sa terre dans mes veines et m'a pourri le sang, il s'est posé tout entier sur mon cœur et l'a ravagé à coups d'infarctus et d'embolies, toute loi étant un infarctus, toute institution une embolie, ses coutumes m'ont démoli les poumons, son histoire me fait trembler sans arrêt tout entière comme si j'avais un parkinson, sa civilisation m'a exténuée, m'a défoncée, je n'en peux plus, sa position géographique est mon asthme, sa configuration tantôt s'allonge sur mon corps comme un zona géant et me rend folle, tantôt prend la forme d'un râteau qui se plante dans mes yeux, d'une énorme aiguille qui me perce le crâne, d'un rocher qui pend au bout de mes cheveux et m'entraîne dans une mer de larmes... et je sens toujours son joug sur ma nuque, ma langue est toujours nouée par son bégaiement, j'ai des sueurs froides en voyant sa vulgarité... son attachement à ses fantômes, ses faux-fuyants, ses plagiats, sa cervelle bloquée, ses cadavres, ses cercueils, ses crimes... Ce pays est notre peste. Il nous tuera, nous liquidera. Comment échapper ? Il boit notre sang. Il ne me laisse même plus dormir, il m'a volé mon sommeil. Comment vivrai-je sans sommeil ? Nous ne vivrons pas... tout le sperme de tous les hommes de la terre ne pourrait pas ranimer ce creux de mon corps d'où part la vie humaine... Tu as vidé toute ta vie en moi mais tu m'as laissée sans vie... Toi non plus tu ne peux pas. Tu m'as ensemencée mais ta semence ne fécondera jamais, votre semence ne peut plus féconder... plus jamais la vie ne sortira de nous... Salaud de pays. Je ne souhaiterais qu'une chose, l'avoir devant moi et l'égorger de mes propres mains. Mon Dieu, si je pouvais le tuer ! Il est parvenu à ce que ses tueurs atteignent nos matrices et les creusent comme des tombeaux, les porcs, ah les porcs, c'est tous des porcs, par quel bout que je commence, tous des tueurs, tous, à cause d'eux je ressens le besoin du plus grand des crimes, d'un massacre sans fin, sans fin... ah, comment résistons-nous ici, comment ne sommes-nous pas encore devenus fous avec ce chien, ce garrot, ce strangulatorium, cette potence... avec ses égorgeurs officiels qui font des discours officiels dans des cérémonies officielles devant d'autres égorgeurs officiels... Chacun de ses pores est un stylet, chacun de ses coins un poignard, chaque millimètre de sa peau un piège, il est couvert de gluaux de mort et de couteaux tranchants, ce repaire d'assassins, d'escrocs, d'imbéciles, ce refuge de baiseurs lâches et de souteneurs impuissants, il nous fourre la tête dans sa merde, nous donne des coups de pied furieux dans les couilles, tu nous écrabouilles, salope, tu nous vides, nous ravages, nous divises, nous étrangles, tu nous condamnes, tu nous tues, fumier, vendue, ordure, pouilleuse, empoisonneuse, nœud de vipères, chienne, bohémienne incestueuse, qui ne fais que tout singer, que jacasser, calamité, diablesse, oiseau de malheur, je ne te supporte plus, je ne la supporte plus, la tueuse, l'infanticide, la tordue, la pestiférée, la boiteuse, la bigleuse, la poissarde, la vieille bique, la sale vieille, qu'il aille se faire voir, je ne peux plus rien supporter de lui, plus rien, plus rien, je le hais, je le hais, je le hais, ah, ah, je te hais, je te hais, je te hais, je te hais, je vais mourir, monstre, et je te haïrai toujours, oui, la haine bouillonne en moi, je veux écrire des hymnes contraires à ceux qu'on a écrits jusqu'à présent sur lui, le fusiller à chaque mot et l'enterrer comme un chien de mes propres mains... Je ne suis plus femme... Et toi, tu n'es plus un homme... Il nous a tout pris... Mais que restera-t-il de lui sans nous ? Que sera-t-il quand il ne restera plus rien de nous ?... Sa terre a pris ma forme... Mon corps a désormais ses dimensions... J'ai en moi son destin... Je meurs comme un pays...» (...) *  *  * Je meurs comme un pays de Dimìtris Dimitriàdis paru en 1980 aux éditions Agra traduction française de Michel Volkovitch parue en 1997 aux éditions Hatier rééditée en 2004 aux Solitaires intempestifs
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finaguide · 1 year
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La cuisine norvégienne est assez distinctive et originale, partant de la préparation des boissons et se terminant par les méthodes de salage du poisson.
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Les plats de poisson sont la base de la cuisine locale. Le plat de la couronne est la morue servie avec des petits pains fins, du fromage de chèvre, des petits pois cuits, des pommes de terre et des oignons. Les Norvégiens aiment aussi cuisiner le saumon. Il est cuit, salé, grillé, servi avec une salade d'avocat et de pomme. Pendant les vacances, des plats de viande spéciale sont préparés, par exemple le fenalu - os de mouton salé ou le smalakhoved - tête d'agneau cuite au four. Un plat classique de Noël est les côtes d'agneau cuites à la vapeur sur des bûches de bouleau et grillées.
Si les mers, les rivières et les lacs de Norvège sont riches en poissons, la terre ravira les chasseurs avec un grand nombre de gibiers. Ici, vous pourrez déguster des plats de perdrix des neiges ou de renne, qui sont généralement servis avec des sauces aux baies. Les sauces pour les plats sont également souvent préparées à base de lait et de crème sure. Soit dit en passant, les Norvégiens occupent la première place au monde en termes de consommation de lait par habitant.
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finaguide · 1 year
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La cuisine norvégienne est assez distinctive et originale, partant de la préparation des boissons et se terminant par les méthodes de salage du poisson
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Les plats de poisson sont la base de la cuisine locale. Le plat de la couronne est la morue servie avec des petits pains fins, du fromage de chèvre, des petits pois cuits, des pommes de terre et des oignons. Les Norvégiens aiment aussi cuisiner le saumon. Il est cuit, salé, grillé, servi avec une salade d'avocat et de pomme. Pendant les vacances, des plats de viande spéciale sont préparés, par exemple le fenalu - os de mouton salé ou le smalakhoved - tête d'agneau cuite au four. Un plat classique de Noël est les côtes d'agneau cuites à la vapeur sur des bûches de bouleau et grillées.
Si les mers, les rivières et les lacs de Norvège sont riches en poissons, la terre ravira les chasseurs avec un grand nombre de gibiers. Ici, vous pourrez déguster des plats de perdrix des neiges ou de renne, qui sont généralement servis avec des sauces aux baies. Les sauces pour les plats sont également souvent préparées à base de lait et de crème sure. Soit dit en passant, les Norvégiens occupent la première place au monde en termes de consommation de lait par habitant.
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tisane-et-jardin · 3 years
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Emménagogue
Mon nouvel article porte sur la propriété médicinale emménagogue: quelles sont les plantes qui la possèdent et à quoi elle sert.
Définition d’une plante emménagogue Emménagogue: Qui provoque ou facilite les menstruationsJean Valnet #ref:9# Cette définition est souvent ”élargie”, dans plusieurs livres, pour considérer “les plantes qui agissent sur le système reproducteur féminin, que ce soit comme tonique, stimulant ou régulateur”. Elle inclut aussi parfois les plantes qui régularisent les sécrétions hormonales. Avec des…
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finaguide · 2 years
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La cuisine norvégienne est assez distinctive et originale
partant de la préparation des boissons et se terminant par les méthodes de salage du poisson. Les plats de poisson sont la base de la cuisine locale. Le plat de la couronne est la morue servie avec des petits pains fins, du fromage de chèvre, des petits pois cuits, des pommes de terre et des oignons.
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Les Norvégiens aiment aussi cuisiner le saumon. Il est cuit, salé, grillé, servi avec une salade d'avocat et de pomme. Pendant les vacances, des plats de viande spéciale sont préparés, par exemple le fenalu - os de mouton salé ou le smalakhoved - tête d'agneau cuite au four. Un plat classique de Noël est les côtes d'agneau cuites à la vapeur sur des bûches de bouleau et grillées. Si les mers, les rivières et les lacs de Norvège sont riches en poissons, la terre ravira les chasseurs avec un grand nombre de gibiers. Ici, vous pourrez déguster des plats de perdrix des neiges ou de renne, qui sont généralement servis avec des sauces aux baies. Les sauces pour les plats sont également souvent préparées à base de lait et de crème sure. Soit dit en passant, les Norvégiens occupent la première place au monde en termes de consommation de lait par habitant.
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