Tumgik
#Parlons peu parlons cul
kilfeur · 9 months
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Mon avis sur le disque Indigo (My opinion about Indigo Disk)
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Alors il y a beaucoup de choses sur ce dlc. Déjà j'ai aimé le fait que la difficulté soit de retour ! Ça a toujours l'une des plaintes concernant la saga Pokémon, c'est que c'était devenu trop simple les combats. Là on a des combats duo avec des dresseurs qui utilisent les objets. Je vous jure quand j'ai dû affronter le conseil 4, j'ai galéré en particulier avec Irido. Il me restait que deux pokémons encore actif, les autres étaient tous k.o. Donc c'était assez plaisant et perturbant de retrouver de la difficulté.
Le conseil 4 est assez sympa, ma préféré c'est Nérisse vu son lien avec Roseille et qu'elle semble s'inquiéter pour Roseille mais aussi Kassis. Irido est assez attachant bien qu'au final il nous utilisait un peu pour vaincre Kassis car ce dernier mettait une mauvaise ambiance à cause de son attitude. Quand à Roseille, elle est toujours fidèle à elle même, mais je la trouve moins agressive que dans la première partie. Là on voit que les erreurs ont été apprises dans la première partie et qu'elle nous apprécie. Certains se demanderont pourquoi Roseille n'essaie pas de parler à son frère ? Et vous vous rappelez quand on a voulu s'inscrire ? Roseille a essayé de lui parler mais Kassis lui a répondu de fermer sa gueule ! Donc ouais, il était pas enclin à écouter sa soeur même si Roseille essayait. Et il semblait écouter personne d'autre ! Le seul qui semble vouloir nous écouter c'est nous ! Car on est la cause de son obsession !
Quand à Kassis, parlons en de ce gosse ! Déjà le fait qu'il a changé du tout au tout, s'entraînant d'arrache pied pour nous vaincre. Car oui devenir plus fort et nous vaincre, c'est devenue une obsession. Et de l'autre je peux comprendre que certains s'inquiètent pour lui. Et c'était le cas pour moi aussi au début puis quand j'ai appris que son comportement toxique causait des problèmes aux autres. Je me suis dit qu'il fallait que je lui botte le cul ! Son attitude et ses agissements causent des problèmes à lui même mais aussi aux autres. Depuis qu'il est devenu le maître de la ligue, il faisait n'importe quoi. L'ambiance n'était pas bonne comme pouvait le dire certains membres du conseil 4 voir même certains npc !
Donc ouais Kassis n'est pas qu'une victime dans cette histoire ! Bien qu'au final, il arrive pas à nous vaincre lors de l'affrontement final ! Il ne comprend pas pourquoi ! Tout cet entraînement acharné ! Tout ça pour rien ? Sans compter qu'Irido qui remue le couteau dans la plaie. Après je pense qu'il a agit ainsi à cause de ce qui s'est passé au club. Il lui en a probablement voulu et c'est pour ça qu'il lui a parlé ainsi. Je dis pas que ça l'excuse pour autant mais de l'autre. Je peux comprendre d'ailleurs même lui il se rend compte qu'il aurait pas dû faire ça à ce moment là ! Et qu'il s'est juste laisser porter par les évènements !
Sans compter que lors de l'expédition à la zone zéro, on retrouve l'ancien Kassis qu'on connaît par des dialogues. Surtout que lorsqu'il essaie d'arracher le cristal de Terrapagos, ça lui permet de vider son sac sur ce qu'il ressent. Et je pense que ça lui a fait du bien ! On a beau l'avoir vaincu, il veut nous affronter avec Terapagos mais une fois la cristallisation de ce dernier. Il se rend compte qu'il a merdé et n'ose pas nous aider alors qu'on est seule à affronter Terapagos ! C'est quand on lui demande de l'aide que cette fois ci, il vient nous prêter main forte pour affronter et capturer Terapagos. Bien que j'étais en colère contre Bria, elle a été irresponsable avec son expérience ! Je vous jure, y a des baffes qui se perdent ! Une fois de retour à l'institut, Kassis se rend compte qu'il a merdé mais qu'il compte se racheter et souhaite qu'on redevienne amis ! Donc ouais on est de nouveau pote avec Kassis, tant mieux car je l'aime beaucoup ce gosse !
Donc au final, j'ai pas mal aimé ce dlc, je pensais pas autant m'amuser mais faut dire qu'avec les références à la Gen5, je suis un peu biaisé
So there are a lot of things about this dlc. First of all, I like the fact that the difficulty is back! One of the complaints about the Pokémon saga has always been that battles have become too simple. Now we've got duo battles with trainers using items. I swear, when I had to face Council 4, I had a hard time, especially with Drayton. I only had two pokémons still active, the others were all knocked out. So it was quite pleasant and disturbing to find difficulty again.
Council 4 is quite nice, but my favorite is Amarys given her bond with Carmine and the fact that she seems to care about Carmine but also about Kieran. Drayton is quite endearing, although in the end he used us a little to defeat Kieran, who was creating a bad atmosphere because of his attitude in the club. As for Carmine, she's still true to herself, but I find her less aggressive than in the first part. Now we can see that she's learned from her mistakes in the first part and appreciates us.
Some may wonder why Carmine doesn't try to talk to her brother? Remember when we wanted to sign up to fight the Council 4 ? Carmine tried to talk to him, but Kieran told her to shut up! So yeah, he wasn't inclined to listen to his sister even if she tried. And he didn't seem to listen to anyone else! The only one who seems to want to listen to us is us! Because we're the cause of his obsession!
As for Kieran, let's talk about that kid! First of all, he's changed completely, training hard to beat us. Yes, getting stronger and beating us has become an obsession. And on the other, I can understand why some people worry about him. And so was I in the beginning, then when I learned that his toxic behavior was causing problems for others. I told myself I had to kick his ass! His attitude and actions are causing problems for himself and others. Ever since he became master of the league, he'd do anything. The atmosphere wasn't good, as some members of council 4 and even some npc members could tell!
So yeah, Kassis isn't just a victim in this story! Although, in the end, he doesn't manage to defeat us in the final confrontation! He doesn't understand why! All that hard training! All for nothing? Not to mention Drayton stirring the pot. After that, I think he acted the way he did because of what happened at the club. He was probably angry with him and that's why he spoke to him like that. I'm not saying that excuses it, but I can understand that even he realizes that he shouldn't have done that at the time! And that he just let himself be carried away by events!
Not to mention the fact that the expedition to Area Zero reunites us with the old Kieran, whom we know from dialogue. Especially when he's trying to get the Terrapagos crystal, it gives him a chance to vent his feelings. And I think that did him good! Even though we've beaten him again, he wants to confront us with Terapagos, but only once it's crystallized. He realizes he's screwed up and doesn't dare help us, even though we're the only ones facing Terapagos! It's when we ask him for help that this time he comes to our aid to confront and capture Terapagos. As angry as I was with Bria, she was irresponsible with her experience! I swear, there are some slaps that get lost! Back at the institute, Kieran realizes that he screwed up, but that he wants to make up for it and wants to be friends again! So yeah, we're buddies with Kieran again, and that's good, because I really like that kid!
So in the end, I really enjoyed this dlc, I didn't think I'd have so much fun, but I must say that with the Gen5 references, I'm a bit biased.
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iradiei · 8 months
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22 janvier 2022
“Il s’est cassé. C’est vraiment un salaud…” A-t-on idée de jeter la pierre à qui brise son couple ? Et, encore, nous vous entendons déjà vous insurger, en multipliant les exemples, les situations, et tout ce qui va avec, comme si cela allait changer quoi que ce soit à notre manque d'intérêt. Comprenons-nous bien : ici, nous parlons de celles et ceux qui décident arbitrairement de mettre fin à un état de couple exclusif, en rompant le contact avec leur désormais ex-partenaire, pas de celles et ceux qui mettent fin à une relation parce qu’ils ont enfin réussi à trouver un peu d’estime pour eux-mêmes ou parce que des circonstances évidentes les poussaient à partir pour protéger leur santé. Maintenant que cela est clair - ou, du moins, un peu moins obscur pour quiconque dort au fond de la classe -, poursuivons. Combien de fois avons-nous entendu, au détour de ces soirées mondaines chez la comtesse - qui, bien qu’elle soit vieille, a toujours une conversation délicate et charmante, ainsi qu’un très beau cul -, un jeune premier ou une jeune première se lamenter de l’affront qu’ils ont sub ?. Eux, abandonnés, par quelque misérable dont il savait fait l’affront de s’enamouracher ! C’est précisément à ce discours que nous concevons toute l'estime qu’ils purent avoir pour leur ancien prisonnier - qui, dans leur bouche, sonne comme un bourreau - qui s’est fait la malle. Et voilà qu’ils ont une cour, toute disposée à essuyer leurs larmes des plus belles soies, et à opiner du chef pour confirmer, avec ces vérités générales basses et populaires que ce sont tous des salauds, et que cette figure d’Ariane trouvera quelqu’un qui l’aimera à la hauteur de sa pathétique grandeur.
Mais réfléchissons un peu. Est-ce facile, de partir ? Qui donc a décrété qu’il était aisé, un matin, en se levant, de regarder la personne qui partage notre vie, et de se dire : “Voilà donc la dernière fois que je pose les yeux sur cette partie de moi, dans toute son intimité, elle qui ne se doute pas de l’amputation qui arrive ?” ? Certes, la douleur de la personne abandonnée existe et n’est pas négligeable ; mais doit-elle subir l’opprobre, les reproches, l’attaque sociale menée par certaines connaissances communes ? N’a-t-elle pas, cette personne qui sacrifie son monde, réfléchi aux conséquences, imaginé la douleur de l’autre et ressassé continuellement ses actes ? En un mot, ne souffre-t-elle pas ? Il est de coutume, pourtant, de maudire quiconque part et de consoler quiconque reste. C'est une sorte de première étape vers le rétablissement qu’il paraît bon de suivre, comme il convient de désinfecter une plaie que l’on va bander ; toutefois, convenez que, si cela s’applique aux patients, il est regrettable que les médecins ou les soignants s’y adonnent avec autant de plaisir également. Voit-on d'éminents artisans du scalpel se découper aussi proprement qu’ils viennent de me faire pour leur patients ? C'est une question rhétorique, dont la réponse - non attendue, d’où l'idée de question rhétorique - est négative. Pourquoi, alors, serait-il différent en ce qui concerne les peines de cœur et comment est-il dieu possible que vous tolériez des proches qui crachent leur venin sur la personne qui, la veille même, vous apparaissait sur un piédestal ? Et, surtout, comment est-ce concevable que si une personne est perdue, dix sont retrouvées, alors qu’il n’y a pas de place ici, et que ça fait quand même beaucoup de monde dans un meublé avec mansarde ?
Poursuivez donc et déversez votre haine sur l’amour passé de cette personne que vous convoitez tant ; nous vous giclons autant d'étoiles nacrées qui vous tomberont sur la gueule.
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COMPRENEZ-MOI 
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maybefrench · 3 years
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La Crise des Paparmanes
La Paparmane m’a rappelée combien le Québécois aime vivre dans une bulle, et surtout il aime beaucoup que ça ne change pas.
Il se trouve que j’ai discuté bonbon avec ma mère il y a 3 semaines. Nous parlons des paparmanes, qui sont des peppermints. Ce sont des bonbons vert, rose ou blanc. Bref. Quand on est québécois et un peu bilingue, on voit tout de suite que Paparmane et Peppermints, c’est la même chose. L’anglais étant la langue de l’envahisseur, il est souvent déformé et adapté aux accents québécois. L’adoption des anglicismes est plus récente au Québec ( et du coup plus intense, on se souviendra que Fuck n’est pas considéré comme un juron, mais que tout le monde l’utilise ) 
Peppermint est devenu papermint et enfin paparmane très rapidement.
C’est d’ailleurs la définition dans Wikitionaire :
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( ici et même un fichier audio pour l’entendre : https://fr.wiktionary.org/wiki/paparmane )
Ma mère s’emballe aussitôt : Non, on dit paparmane. J’insiste ( parce que j’ai mangé le dictionnaire et que voilà, j’aime m’astiner sur les mots okay !? ) Le défi est lancé. Si elle trouve un paquet de bonbon avec l’appellation paparmane, alors je dois lui rendre visite. Au Canada. Sinon, c’est elle qui viendra me rendre visite. En France.
C’est important. Aucune de nous n’aime l’idée d’aller dans le pays de l’autre. Sérieusement, si on a 6 000 km entre nous, ce n’est pas sans raison. Si nous n’avons que des visios de 3 heures 1 fois par mois, c’est également, pas sans raison.
Ma mère m’envoie des photos de google avec parparmane partout. On voit bien que paparmane n’est qu’une appellation ( ... pas contrôlé, ca n’existe pas ) et que la décadence est sans limite puisque ça existe aussi en gel pour le corps.
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Ma chère et tendre trouve la définition de Wikitionaire. Je maintiens que ma mère ne trouvera pas de sac de bonbon avec paparmane dessus.
De fait, elle trouve une confiserie. Sur un post-it bleu est écrit : “Paparmane Assortie 250g / Assorted Papermints 250g”
En bonne fille je lui concède la victoire. Je lui souligne néanmoins que même en 2021, le Québécois ne sait toujours pas écrire peppermint correctement. A moins que d’un geste de résistance passive ? Le pays étant bilingue, les emballages doivent spécifier en 2 langues.
Ce qui s’est transformé en “[tu es] une criss de snob qui parle en trou de cul de poule faque les analphabètes, illettrés, d’imbéciles de Québécois que NOUS sommes ....”
DONC, ceci rejoint une expatriée avec laquelle je discutais qui me disais “Je ne comprends pas pourquoi en France ils trouvent utile de sous-titrer les Québécois. Vraiment, c’est insultant. Est-ce que nous on les sous-titre au Québec ?”
Non, le Français n’est pas sous-titré, en revanche il est très moqué. Le Québécois s’imagine qu’il parle français. Simplement par opposition, ou revenche, de l’incompréhension du Français face au Québécois. Le Québécois dira qu’il ne comprend pas pourquoi il n’est pas comprit par le Français, puisqu’ils parlent tous les 2 français. Le québécois a certainement évolué depuis la patois de mes grands-parents, mais il n’est toujours pas un français compréhensible par le reste de la francophonie.
Il y a 15 ans, même après avoir répété 3x, il m’était toujours difficile de me faire comprendre. J’ai dû m’adapter et prendre “l’accent de baguette à pain” ( gracieuseté de mon cousin )
Comme on me l’a déjà dit : “On comprendre mieux des francophones d’Haïti ou même du créole, que du québécois.”
Le Québécois ne peut concevoir d’évoluer sa langue parlée, il le considère comme une insulte, une perte de son identité. Et ma mère me le rappelle chaque fois qu’on discute.
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aw-kk-ward · 3 years
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Ca faisait un bail non?
Putain, 10 années sont passées depuis la folie Tumblr. 10 années que j’ai posté mon dernier billet, 10 années... 
Durant ces dix ans, j’ai changé, beaucoup d’évolution, des régressions, pas mal de déceptions, un lot de douleurs, des rires, des doutes, des décisions. 
D’abord, et pour boucler la boucle, le p’tit mec qui m’avait posé 4 lapins, je l’ai rencontré. On s’est vu, on s’est aimé instantanément, on a passé un merveilleux été puis on a emménagé ensemble au bout de 3 mois de relation. Ca a duré 5 ans bordel. Cinq ans d’amour, de changements, où on a grandi, évolué, et puis où nos routes ont fini par se séparer. Je crois qu’à l’heure actuelle et compte tenu de ma vie à ce jour, c’est ce que je retiendrai de notre histoire. Elle a été belle, puissante, et elle m’a permis de me découvrir. J’suis passée de l’ado à la femme pendant cette relation, parfois dans la douleur, souvent dans l’amour, et toujours avec un fond de soutien. 
J’ai appris que ma mère trompait mon père pendant cette relation. J’ai fait une dépression, j’suis tombée dans le cercle vicieux du joint, ses méandres, ses fou-rires, son addiction. J’ai mis du temps à me sortir de tout ça. Beaucoup de passages à vide, pas mal de remises en question, des “mais putain regarde c’que t’es devenue!” et puis bon, un jour, une page se tourne, et faut suivre le mouvement. J’pense pas être guérie de ce qu’il se passe entre mes parents, j’le serai probablement jamais. Mais j’y travaille encore aujourd’hui, et clairement ça va bien mieux, je prends du recul quand c’est nécessaire et j’apprends que les choix de tes parents ne reflètent pas forcément ce que tu vas vivre dans ta vie. J’ai eu peur de ça, longtemps. Peur de pas pouvoir avoir une vie fonctionnelle alors que clairement ma systémie familiale est “malade”. Mais j’ai espoir de m’offrir autre chose, de plus sain, de plus chouette. 
La weed et moi c’est terminé depuis un an maintenant, ça a mis du temps ouais, beaucoup d’aller-retours, trop. Jusqu’au jour où c’était fini, juste comme ça, j’en avais plus envie. J’voulais autre chose pour moi, me prendre en main, me faire du bien, m’en donner les moyens. Dans les mois qui ont suivi j’me suis remise au sport, j’ai commencé à faire attention à moi, pour de vrai. J’ai arrêté la viande by the way et j’m’en porte pas plus mal ! Par contre, l’histoire d’amour que je vis avec le fromage est éternelle, sorry not sorry. Bon clairement en dix ans y’a quelque chose qui n’a pas changé, je me déteste toujours autant. Y’a eu du mieux fut un temps, puis à nouveaud du moins bien. Faut dire que depuis mes derniers mots ici j’ai perdu plus de 30kg donc forcément y’a eu du mieux ! Mais bon j’crois que mon image et moi y’a rien à faire on s’entend pas. J’crois que j’accepte pas que j’aurais jamais le corps de mes rêves. Je ressemblerais jamais à celle que j’aimerais être et faut que je m’en contente... Y’a encore du taf mais j’y arriverai. D’ailleurs tant que j’en suis à parler de mon corps, il s’est rebellé le con ! Nalouche (mon chat depuis 5 ans, y’en a eu du changement!!!) m’a probablement sauvé la vie (c’est comme ça que j’ai décidé de le prendre faut pas chercher) en me sautant dessus un beau matin ! Résultat découverte d’un kyste ovarien suite à des douleurs impossibles. Retrait de ce vilain garçon la semaine prochaine, wish me luck wherever you are.
Du coup Nala... Ben c’est ma pepette, ma princesse, mon royaume. J’aime cette boule de poil comme mon enfant, j’la chérie, et elle me le rend bien. Pas de panique Havane est chez les vieux, il était pas fait pour la vie en appart et m’a détruit tous les papiers peint qu’il a pu le bougre. Du coup il vit sa meilleure vie avec ma mère qui avait réellement besoin d’un “p’tit garçon” quand elle nous a vu partir définitivement mon frère et moi. 
En parlant de maison, j’en ai acheté une ! Bon clairement je passe les détails mais c’est ma plus grosse connerie. A peine deux mois après l’achat je la remettais en vente, et maintenant y’a plus qu’à s’en donner à coeur joie pour la rendre attractive auprès des potentiels futurs acquéreurs. Je l’aimais bien, pas trop grande, du charme, fonctionnelle, récente, tout confort. Mais trop grande, trop de terrain, trop d’entretien... Bref... Une plaie ! Je rêve d’un studio cosy (à 26 ans t’as pas honte KK?) avec juste ce qu’il faut pour me sentir bien chez moi, faire ma petite vie, inviter mes potes, me reposer et surtout, me recentrer sur moi.
C’est le bilan d’ma vie ça, durant ces 10 dernières années, je n’ai fait que me précipiter dans des cul-de-sacs ! Tantôt pour éviter la réalité, tantôt parce que clairement j’y croyais mais j’étais trop inconsciente pour réaliser le merdier dans lequel je me lançais ! J’ai eu deux “grandes” relations amoureuses, bon clairement la deuxième était vouée à l’échec et j’éprouvais pas grand chose de positif. Voyons cette parenthèse comme un moyen de me punir, ça a très bien fonctionné ! J’ai déménagé à plusieurs reprises, vécu à Dijon, puis à Louhans, et à Beaune (j’te raconterai pourquoi juste après!). Après j’ai fait le grand saut j’suis partie à Bordeaux ! C’était au moment de ma rupture avec “celui aux 4 lapins”, fallait que je change d’air. J’suis finalement retournée chez mes parents genre 2 semaines avant de revenir en Bourgogne, près de Chalon. C’est là qu’est ma vie aujourd’hui, le boulot, les potes, les repères.
Le boulot du coup, parlons-en ! Parce que j’me suis bien cherchée de ce côté là aussi ! Lors de mes derniers billets, j’partais pour devenir psychologue, j’voulais faire ma fac à Dijon et poursuivre sur un master après ma licence. Bon clairement, entre la vie d’indépendance, la rencontre avec Mme Weedas et mon histoire d’amour, la fac... C’était pas le bon bail ! J’ai validé ma première année, c’était cool, intéressant, j’ai fait de super rencontres! Puis la deuxième année autant dire que j’allais pas suffisamment en cours et que mon attrait s’était amoindri... En plus ces cons nous ont introduit la deuxième année en nous disant que tout ce qu’on avait appris en première était faux, pas le genre de truc qui me plaît beaucoup...! On a eu un chien aussi cette année là, Janka. Je passe un peu parce que finalement c’est une histoire habituelle, c’est ton p’tit bébé au début, tu l’éduques, lui apprend plein de trucs, c’est la prunelle de tes yeux... Puis comme tout animal que tu prends dans un refuge elle a ses “vices” et tu finis par juste galérer pour mener ta vie avec cet être à 4 pattes qui te contraint beaucoup. J’l’aimais beaucoup cette cocotte, mais clairement j’étais pas sa maîtresse et c’est bien mieux comme ça. Bref la fac mauvais bail, du coup j’ai bossé d’abord à Roissy comme agent PHMR (pas une bonne expérience du tout bordel) puis à l’usine pendant un an, histoire d’avoir des thunes en attendant d’me trouver. Et c’est ce qu’il s’est passé, un soir, alors que je zonais sur le net pour me donner des idées de “carrières”, je tombe sur ce taf là, infirmière, qui m’avait l’air cool et en plus y’avait ce qui m’avait manqué durant mes deux ans à la fac, le “contact” avec l’humain. Me v’là donc en train de passer mes concours pour finalement être prise à l’IFSI de Beaune. De belles années, de belles rencontres. Devenue infirmière à Bordeaux, j’ai compris par la force des choses (on y reviendra) que ces années de psychologie m’avaient laissé des traces, et que maintenant c’était dans mon ADN. Je serai infirmière en psychiatrie !
Une belle année d’intérim à Bordeaux, encore des rencontres, un premier taf en or. Puis COVID toussa toussa... Inutile de dresser le tableau d’une période inachevée qui restera dans la mémoire de tous. Retour en Saône-et-Loire, le lieu où j’avais finalement bâti ma vie. Toujours IDE psy, j’adore mon boulot, mes collègues, la route que je prends.
J’ai vécu des périodes difficiles durant ces 10 dernières années. Fin de 3ème année d’école d’inf, j’ai souhaité me foutre sous les roues d’un camion sur l’autoroute. J’étais mal dans mes bask’, prise au piège dans une relation qui ne m’avait jamais convenue, dans une ville que je connaissais mal, où d’ailleurs je ne côtoyais quasiment personne. Ma vie me manquait et je ne vivais que pour le boulot. J’ai vu une psychologue. Putain c’que tu m’as aidé Audrey. Tu sauras sûrement jamais à quel point dans ma p’tite vie à moi, ta rencontre a eu de l’influence. Les mots qu’il fallait au moment où j’en avais le plus besoin. Une bienveillance sans faille, une capacité d’écoute à toute épreuve. J’me souviens de ton regard à la fin de la première séance et de ton “vous êtes une guerrière, vous en avez vécu des choses” “ça fait beaucoup pour une personne”. Quand j’suis dans la panade ou que j’me sens pas bien, y’a plusieurs moments de ma vie qui résonnent en moi, celui là en fait parti. Lui, et mon frère qui m’serre si fort dans ses bras que j’aurais pu en crever, un jour où j’avais envie de crever. Le jour où j’me suis faite cracher dessus par mon premier “amour” aussi. Les moments où la vie a pris le pas sur la mort. Les moments où la résilience a fait son taf avec moi. Les moments où j’ai grandi.
Si j’dois faire un bilan de ces dix dernières années, il faut que j’te parle de ce qu’il s’est passé avant, de ce que j’avais pas mûri y’a dix ans. T’sais les douleurs qui font de toi ce que tu es aujourd’hui. 
Julien
Gilian
Andréa
J’vous déteste.
Non on ne trifouille pas dans la culotte de sa petite voisine à l’occasion d’un apéritif entre les parents. J’ai rien à dire de plus, t’es rien ni personne à part le p’tit bâtard mal éduqué des voisins. Même me traumatiser t’as pas réussi à l’faire du con.
Non on ne joue pas au docteur avec sa petite cousine pendant les vacances. Et putain ça me revient que maintenant mais tu m’as pas touché qu’une fois ! J’avais que le souvenir de nous deux dans ma chambre sur le lit, toi qui fais le médecin et moi la patiente. Non non non. Y’a aussi eu le coup où j’étais chez vous dans le sud, j’étais plus vieille putain. Il faisait noir, ta soeur dormait sur le lit “du dessus”, toi sur celui du bas, et moi sur un matelas par terre. J’me souviens de ta main qui se balade dans ma culotte, du noir de la chambre, et de moi qui ne dit rien. Putain mais c’est quoi cette temporalité ? Qu’est-ce que ça signifie ? Tu l’as refait une fois que ça avait éclaté dans la famille ? Tu l’as refait après être allé voir la psy ? Est-ce que même tu as vu une psy toi ? Est-ce que t’as du mentir devant les tests de Rorschach ? Est-ce que t’as senti le regard de tes parents changer en te regardant ? Est-ce que t’as entendu ta famille sous-entendre que t’étais un menteur ? Est-ce que si on échangeait les rôles, t’aurais été suffisamment fort pour prétendre que t’avais menti juste parce que tu comprenais à quel point ça mettait tout le monde dans l’embarras ? Et maintenant ? T’es quel genre de personne ? J’me suis toujours demandé si t’avais pas choisi cette carrière parce que c’était plus simple de vivre dans un sous-marin plutôt que sur la terre ferme avec tes démons. Non, j’irai pas à ton putain de mariage, non, j’te souhaiterai pas tout le meilleur et non, j’veux pas avoir à faire à toi. Si tu savais ce que je m’en veux d’avoir été si bonne menteuse, si bonne actrice, pour qu’aujourd’hui ma propre famille ne comprenne pas ma détresse quand on me parle de toi. Est-ce que j’dois me sentir coupable aujourd’hui ? Est-ce que tu vas faire des enfants ? Est-ce que tu vas les toucher ? Les pénétrer ? Dans ton regard j’vois du vice, dans ton sourire j’vois ce dont tu étais capable quand t’étais encore qu’un gamin. Tu me répugnes.
Et enfin, non, on ne viole pas à répétition sa petite copine sous prétexte d’un manque de confiance tel qu’on a besoin de ça pour se sentir exister. Un an et sept mois. Tu m’auras fait vivre dans une cage dorée pendant dix-neuf putain de mois. Et j’étais amoureuse, et je pensais même être foncièrement heureuse au début. J’me souviens des bleus, j’me souviens des mots, j’me souviens de tout. Ton pyjama de daron blanc cassé, ton “j’t’ai pris une taille XXL, j’voulais être sûr que ça t’aille”, tes “je t’aime” “je sais plus” “j’t’ai jamais aimé connasse”. J’me souviens me remettre en question, tenter de comprendre pourquoi tu me disais que j’étais si jalouse. J’me souviens le regard des autres qui changent autour de moi au fil des mois. J’me souviens faire tes devoirs pour que tu m’aimes, pendant que tu jouais à PES sur PSP. J’me souviens ta moustache naissante, ton regard noisette foncé, ton rire machiavélique et ta poigne sur mon visage. J’me souviens être devenue folle. De tes silences, de tes non-dits, de ma bêtise. J’ai encore en tête ce jour où tu m’as craché dessus devant tout le lycée, celui du déclic, celui où tout a changé. Comment j’ai pu accepté ça si longtemps pour que les 200 personnes autour de moi ne réagissent même pas ? Comment j’ai pu être si seule pendant si longtemps pour devenir invisible à ce point là ? Ce soir là, j’ai pris MON bus. Les jours qui ont suivi, j’me suis soignée, j’ai pansé mes blessures et j’ai compris ce que j’avais subi. J’me souviens de ton dos qui en paie les pots cassés lors d’un cours. Mon crayon de papier qui s’enfonçait, et toi qui bronchait pas. T’as pas émis un son, et t’as bien fait sinon t’aurais du t’expliquer. T’aurais pas pu passer pour la victime ce coup-ci. Ah papa si tu savais à quel point tu n’aurais jamais pu avoir si tort que le jour où je t’ai dit que c’était fini avec lui et que tu m’as répondu que j’étais une salope.
J’ai survécu. J’suis une putain de guerrière. 
Sans soutien, sans même que qui que ce soit ne sache. J’ai continué ma p’tite vie, bâti mes armures, sorti les rames, et j’y suis parvenue. Bon du coup forcément ma psy s’est pris tout ça dans la gueule. Y’avait les histoires de parents nocifs qui vont finir dans les faits divers du journal, le fait que j’me sois toujours occupée de moi toute seule depuis si longtemps, que j’ai clairement été la cendrillon de mes parents pendant des années, qu’on m’ait longtemps rejetée dans mes cercles amicaux, que j’ai été “bully” pendant quelques années d’ailleurs par ces “amis”, que j’ai toujours eu du mal à trouver ma place et que je fasse passer la douleur des autres avant la mienne. Les nombreuses années à taire mes envies d’en finir, à culpabiliser de pas comprendre ce qui n’allait pas chez moi... Bref, Audrey, t’as accueilli tout ça comme une chef et je ne t’en serai jamais suffisamment reconnaissante. 
C’est du passé, j’suis guérie. Y’aura toujours des p’tites failles, des moments de doute, des flashs de ce que j’ai été et aurais pu être. Mais grosso merdo, j’suis guérie. Et tous les jours j’essaye d’être une personne meilleure que la veille, espérant dans plusieurs années regarder en arrière et être fière de ce que je vois.
Ah et clairement, celle que j’appelais ma “meilleure amie” y’a 10 ans ne l’était clairement pas! Bordel si à l’époque j’avais su ce que je sais aujourd’hui ! Mes aïeux ! Maintenant j’ai des amis, des vrais, des personnes sur lesquelles je peux compter. J’ai un p’tit neveu aussi, que j’ai toujours pas rencontré mais qui est gravé dans ma peau. Oui parce que je me suis faite tatouer et percer ! Depuis le temps que j’en rêvais. A ce jour, 7 tatouages... Ouais je crois que le regard de mes parents quand ils ont vu tout ça restera à jamais gravé dans ma mémoire ! J’ai un septum aussi, et j’ai eu les cheveux rouges pendant 5 ans ! Mon père en PLS...
Ah et ta cousine est toujours ta soeur, seulement avec le p’tit bout les choses évoluent ! Un jour peut-être que je comprendrais, mais j’en suis pas là. Les engagements décidément c’est pas ma tasse de thé, j’attendrai d’être prête, avec la “bonne” personne. Ca m’fait penser, un truc qui n’a pas changé en 10 ans, j’adoooore toujours autant regarder des séries ! J’ai eu une période où clairement je ne faisais que ça, et maintenant l’âge adulte fait que ça a nettement diminué. J’ai plus besoin de chercher pendant des heures, tenir un calendrier.. Ca me manque. Mais y’a eu de véritables belles créations ! J’ai fini TBBT, HIMYM et un tas d’autres séries que je suivais à 16 ans... Une page s’est tournée putain. Je rêve plus de ce dont je rêvais à cette époque, je crains plus ce que je craignais à cette époque. En revanche, certaines choses n’ont pas changé pour un pouce. Je déteste toujours autant les injustices et toute forme de discrimination sociale, j’aime aider les autres, user de mon humour pour me sortir de toute situation, voyager. Mes playlists se sont étoffées mais je me surprends à écouter des titres que j’écoutais déjà à l’époque ! J’aime toujours autant les bonbons même si j’en abuse moins, j’ai appris à cuisiner ! J’ai sauvé des vies, perdu des patients, su réconforter, pleuré de fatigue, rigolé nerveusement (beaucoup), fait du hockey, vu Muse et Orelsan en concert... Le film Kaamelott est enfin sorti et c’était une tuerie ! J’ai toujours le frisson de regarder un dessin animé et je bois nettement moins de coca mais plus de café !
J’en oublie probablement beaucoup, mais je tenais à terminer par l’évocation d’un évènement marquant cette année. Voire même l’évènement le plus marquant de cette année...
J’ai rencontré quelqu’un. Hâte de découvrir si cette personne aura sa place dans un billet dans 10 ans.
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rantionalism · 4 years
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Sexualisation et dérives - les problèmes des auteurs et des fandoms
Dans l’imaginaire populaire la sexualisation est le fait de pousser un personnage à agir d’une manière sexuelle, ou du moins d’avoir des actions tendancieuses faites sur elle, avec ou sans consentement. Le Larousse nous donne : “Action de sexualiser ; fait d'être sexualisé. Apparition, au cours du développement d'un individu, des traits caractéristiques de l'un des deux sexes.” Un trait caractéristique serait ici des éléments qu’on ne retrouve pas chez l’autre sexe, en l’occurrence pour une femme la poitrine, le vagin mais surtout les formes et la courbe qu’elles rendent (un corps féminin et masculin sont construit différemment, une femme aura toujours plus de courbe, surtout au niveau des hanches notamment en raison du fait que cette partie se développe à l’adolescence en prévision d’accueillir un bébé.) 
Également, gardez en tête que même si la sexualisation est plus souvent axée sur des personnages féminin elle est également présente sur des personnages masculins.
La sexualisation des personnages est un sujet très très souvent débattu littéralement toute les franchises, et à juste titre. C’est un sujet important et qui a particulièrement été discuté récemment, du fait que les jeunes filles et femmes rejoignent de plus en plus des fandom d’œuvres qui traitent les femmes comme des poupées. 
Il y a deux problèmes majeurs dans la sexualisation et les premiers sont fandom et l’auteur : les deux ont leur rôle à jouer et ils peuvent aller de paire tout comme ils peuvent être indépendants l’un de l’autre ; le deuxième problème est le fait que la plupart des personnages sexualisés soient mineurs dans le cas des animés et des mangas, mais on va développer chacun de ces points indépendamment.
Premièrement, pourquoi différencier le fandom et l’auteur ? En fait l’auteur peut avoir énormément d’impact sur la manière dont un fandom appréhende des personnages, cependant ce n’est pas lui qui dicte tout ; vous pouvez souvent différencier les fandom et même si c’est bizarre leur donner des "énergies" (???). 
En l’occurrence j’aimerai qu’on prenne l’exemple du fandom de Boku No Hero Academia, car Dieu sait que 90% des gens de ce fandom iront en enfer. Ça fait depuis maintenant 2 ans que ce fandom se fait taper sur les doigts pour sa sexualisation accrue de mineurs (mais ça c’est pour après) cependant en regardant le manga Horikoshi fait un travail plutôt efficace dans la sexualisation de ses personnages. 
Il y a évidement le cas de Momo et de sa tenue disons peu adaptée (même si elle sert a ses intérêts pour son pouvoir mais bon laisser ses jambes et bras uniquement découverts aurait été tout aussi efficace..) cependant les personnages féminins sont très peu sexualisés dans le manga. Midnight et MT Lady sont des adultes conscientes de leur corps et confiantes et malgré tout, lorsqu’on les voit combattre, leurs combats ne se transforment pas en un striptease. Ça c’est un point que je trouve important à relever.
Un personnage peut être sensuel, sexuel, si cela sert a des intérêts de développement du caractère. Lorsqu’on a confiance en soit on a tendance à plus se montrer, à porter des vêtements plus proches ou du moins qui nous mettent en valeur ; rendre un personnage adulte sensuel et de fait confiant dans son apparence et dans ses actions ce n’est pas mauvais, c’est le faire se déshabiller dans des moments inapproprié qui l’est. Non faire un concours de bikinis entre Mirajane et Jenny au lieu d’un réel combat c’était pas amusant à regarder. Si Mirajane était en effet plus forte que Jenny, ce qui s’est vu à la fin du combat, vous auriez pu faire un combat où Mirajane écrase Jenny en 2s.
Le problème est que créer un personnage sensuel et confiant juste pour pouvoir sexualiser ce personnage quand ça t’arrange c’est mauvais. C’est mauvais pour la représentation (une femme qui se dévoile un peu est forcément un objet sexuel) mais également pour ton personnage ! Tu créer un personnage plat au final et tu créer des trous scénaristique que tu ne peux pas combler avec ce personnage, car il n’est pas assez développer, de ce fait ça créer des situations récurrentes.
J’ai beaucoup parlé de l’auteur ici du coup enchaînons sur les démon que sont les fandoms. Honnêtement les fandoms jouent une grosse part dans la sexualisation. Déjà au delà du fandom il y a la fameuse rule 34 (La rule 34 est un meme qui stipule que, en règle générale, la pornographie sur Internet existe sur tous les sujets imaginables.) qui créer énormément de déviance (sérieux du porno de trombone les gars..) mais les artistes et “écrivains” (wattpad ❤️) des fandoms sont les plus gros cancers dans la sexualisation. 
Je parle pas des artistes et écrivains qui créent des chefs d’œuvres et font vivre le fandom, vous on vous kiffe continuez svp, je parle de ceux qui peuvent pas s’empêcher de dessiner un personnage d’une manière provocative ou de créer un One Shot de ce personnage qui, pour dire ça poliment, pratique le coït avec toute sorte de gens. Il n’y a rien qui vous en empêche d’aimer ça et d’en écrire, mais sur des adultes, pas des mineurs.
Parlons des mineurs et de leur sexualisation. Comme je disais y’a 2 lignes il n’y a rien de mal à créer des fanfic et fanart de cul sur des personnages adultes, si c’est votre délire et que ça fait de mal à personne go i guess? Cependant pas sur des mineurs.
Premièrement, c’est malsain de sexualiser un mineur, MÊME SI VOUS L’ÊTES AUSSI. Ce n’est pas une excuse, dans la vraie vie vous n’avez pas non plus le droit de sexualiser un autre mineur, si c’est fait verbalement ça s’appelle une agression sexuelle pour rappel. De plus trouver des excuses comme ça en mode “je suis mineur” ça banalise le fait de se faire sexualiser tout court. Un mineur n’a pas à se faire sexualiser et (petite parenthèse pour dériver sur la vraie vie, il n’y a qu’une seule situation où vous devez vous sentir bien d’être sexualiser et c’est lorsque vous êtes consentants donc en flirt ou pendant un acte sexuel. Ne vous laissez jamais faire si on vous dit des obscénités.) une personne majeur non plus.
Le problème est que “oui techniquement il est pas vivant et c’est qu’un dessin vous exagérez” NON. C’est de la p*dophilie banalisée et ça n’a pas à exister ; rendre un personnage mineur sensuel c’est malsain, dérangeant et c’est un réel problème. Y’a pas de “oui mais au Japon l’âge de consentement est à 13 ans.” C’est pas parce que quelque chose existe et est banalisé qu’il est moral. Il est ici question de moralité, ce que vous ne faites pas dans la vraie vie vous ne le faites pas sur des personnages fictifs.
Déjà car ça renvoie une image de vous particulièrement dérangeante mais également parce que ce comportement déviant peut évoluer dans la vraie vie et dire l’excuse du “consentement à 13 ans” c’est déjà relier inconsciemment ces actes à la vraie vie et je débattrais pas là dessus. Et pour parler de moralité j’aimerai rajouter un petit point bonus ; sexualisation des relations LGBTQ + et particulièrement lesbiennes et homosexuelles. C’est mal point final.
Déjà les relations dans les “yaoi” et “yuri” (qui sont les catégories sexuelles du mlm et wlw je tiens à le rappeler) sont souvent basées sur un concept de v*ol et de non consentement, c’est ultra frappant quand on en lit un, et honnêtement c’est effrayant. De plus NON un couple homosexuel n’a pas “dominant” et “dominé” tout le temps; c’est terriblement malsain de penser ça. Les relations sexuelles des personnes LGBT ne sont pas des vidéos pornographiques et ne sont pas là pour assouvir vos besoins fétichistes. (et au passage Killing Stalking est pas un mlm c’est un thriller psychologique et les deux personnages masculins ne sont même pas tous les deux gay ❤️) bref c’était un point bonus très court. conclusion : sexualisez pas les mineurs et relations LGBT.
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bienvenuechezmoi · 4 years
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Les vieux cons
Je viens de faire une étude sur mes propres parents pour essayer de comprendre les pelos qui nous gouvernent actuellement. Mes parents ont une petite cinquantaine, ils sont blancs, il viennent d'un milieu pauvre pour ma mère et un peu moins pauvre pour mon père. Au niveau politique ils sont cohérent, ils n'ont jamais sorti des aberrations comme peuvent dire certains politiques, ils n'ont pas des propos choquants même si on a des différents sur certains sujets ils sont plus sain d'esprit et réfléchi, en tout cas c'est comme ça que je les vois et que je les ai toujours vu. Si on parle plus sujets actuels, ça fait un moment qu'ils sont dans l'écologie des blancs (j'ai toujours mangé du bio ou des produits du marché ou du jardin à la maison/ils n'achètent pas tout et n'importe quoi/ ils preferent la qualité à la quantité), mon père ferme sa gueule sur le feminisme (je pense il ne capte pas tout mais il a compris qu'il n'est pas en position de l'ouvrir sur ce sujet) et ils n'ont aucun soucis avec les personnes gays (je dit gay parce que je ne peux pas être sur pour les autres identités lgbtqi+). Mais bon voilà, en pleine crise politique, économique et sociale dans laquelle nous sommes je viens d'apercevoir la fracture generationnelle qui vient d'apparaître violemment comme une éruption volcanique. Et oui, ils ont 50ans passés et ils ne comprennent pas les enjeux actuels. Ils ont évolué dans une autre époque, ça y est ils ont des idées de vieux. Mon père ne comprend pas la haine globale que nous avons (ma sœur et moi) sur ce nouveau remaniement quant à ma mère elle comprend notre point de vu mais timidement. Il ne comprend pas le soucis de Darmanin et Morretti au pouvoir malgré leurs casseroles au cul. Il ne comprend pas non plus les soucis de lgbtqiaphobe et d'islamlphobie de toujours ce bon vieux Darmamin. Je pense d'ailleurs pour que ça devienne un soucis pour eux il faut des actions concrète et pas seulement des mots (je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire). Ils ne comprennent le soucis avec la ministre de l'écologie qui est souhaite soutenir la croissance, du ministre des outre-mer qui n'a jamais mis les pieds la bas ou seulement pour les vacances ou encore de la ministre de l'égalité femme-homme qui est pour les blagues sexistes à la cafétéria. Il faut évidemment que je parle de leurs immense incompréhension quand avec ma sœur on vomi face à l'annonce de futur lois par Castex "contre le communautarisme". Ils ne remettent pas en question fonctionnent de l'union européenne qui est un étalage de capitalisme pur et malsain (attention je suis pro UE mais il y a des changements fondamentales à faire). Bon faisons un topo de mi chemin. Sur cette énumération de sujet on va dire qu'ils ne sont ni pour ni contre ils sont plutot dans le flou, passif, sans opinion car un petit peu dépassé. Maintenant parlons des sujets qui fâchent. Si il y a bien des sujets qui coincent c'est sur les violences policières et le racisme. L'aveuglement est total il n'y aurai ni violences policières systèmes ni racismes systémiques (le cousin racisme anti-blanc est effectivement présent arff). Ils ont clairemment aucune connaissance sur les conséquences du colonialisme qui fait parti, pour eux, d'un lointain passé. En même temps, ils ont été biberonné depuis plus d'une décennie au JT de France 2. C'est officiel, se sont des vieux cons dépassés par leurs âges, la fracture generationnelle est bien présente et là, je ne vois rien qui pourrai changer ça. Peut être un jour ils auront la sagesse de mon papi qui avait compris son dépassement et diront "je suis trop vieux pour la politique c'est aux jeunes de la faire". En attendant, on a le temps de chialer sur ce remaniement de l'enfer. Bisous.
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💚 (édit car oublié de screené ce bout) Cinquièmement : j'ai découvert que plein de gardiennes me donnaient 15-16 ans et me voyaient comme ça ↑ 
Merci encore @PirateDesCacahuètes d’avoir vidé mes Tumblr ! Grace à toi je peux corriger mes erreurs et faire plus Big Bigger 🎵 That’s Better 🎶 :D .!.
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...$urprise Bee’tch ! Quand y’en a plus y’en a encore :D .!.
Voici donc, comme annoncées, mes dernières Découvertes du Jour concernant Eldarya ! - juste avant de me faire bannir à vie ! ...on pourrait se dire que je l’ai bien cherché, mais non en fait. Après avoir été salie par l’incompétence de Synder qui m’a banni deux semaines injustement, j’avais prévenu que je ferais mon retour en force afin de bien lui dire ses 4 vérités publiquement parce que MOI je ne suis pas du genre à parler derrière le dos des gens pour ensuite faire la belle publiquement, contrairement à elle ET trop de gens sur ce jeu.
Beaucoup de gens m’ont dit de ne pas faire ça, car dénoncer une Modératrice c’est un vrai Suicide vu qu’on peut clairement dire que le Forum d’Eldarya est une dictature où les seuls en tort ce sont les joueurs !
Mais moi j’en ai eu marre en fait, et je ne regrette pas ! Le peu d’amusement qu’il me restait sur ce jeu Traumatisant c’était le Forum ! Eldarya c’est un jeu, mais même le Forum devient chiant vu le genre de Démons qui s’y trouvent.
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Parlons donc du Topic des “Découvertes du Jour” vu que c’est là que tout a commencé :
Je pense sincèrement que ce Topic est une des meilleures inventions du Forum. Le problème c’est qu’avec des personnes comme Loplo dans sa Modération qui ne voient que le Mal et la Provocation, l’amusement n’y est plus.
Mais moi j’ai décidé que je n’allais pas changer ma Personnalité pour votre cul, car c’est peut-être ton truc de lécher des culs pour te rendre intouchable mais moi je m’abaisserai jamais à ça car j’ai de l’Amour Propre ma p’tite. (c’est bien pour ça que je donnais de l’Amûûûr à certaines ! Vous en avez tristement besoin, et j’avais pitié de vous mais vous préférez cracher dessus.)
Pourquoi ces dernières Découvertes du Jour donc ?
Déjà d’une part car j’aime être utile en partageant des choses qui peuvent justement être utiles. Loplo m’a fait tout un Drama la première fois, mais en attendant il ne me semble pas que beaucoup de personnes ont partagé leurs découvertes du jour par Rapport au Bannissement ?!
Une personne “normale” aurait soit, JAMAIS parlé de ça sur le Forum par honte, ou alors en aurait parlé de façon ennuyeuse, noire sur blanc, avec un énorme sentiment d’énervement complètement compréhensible pour ensuite que son post soit supprimé car trop négatif...mais moi qu’est-ce que j’ai préféré faire ?
J’ai préféré partagé mes découvertes négatives par rapport au Jeu Eldarya et son système de Modération décousu de sens en restant MOI MÊME ! 
...et c’est là que les Langues de Vipères se diraient surement “pfff elle cherche trop à faire l’intéressante”, donc je tiens à vous rassurer là dessus : Je ne cherche pas à être intéressante, je le suis ! C’est vous qui êtes coincées.
Beaucoup de gens me voient comme un Clown de service, mais savez vous ce qu’est un clown ? Un clown c’est une personne qui a décidé de consacrer sa vie à faire sourire les gens, les divertir, les AMUSER, et moi c’était mon but sur Eldarya, car je SAIS que beaucoup ont perdu l’amusement du jeu à cause des épisodes ET qu’à coté peut-être que certains viennent sur Eldarya pour échapper à leur vraie vie, venir S’AMUSER, donc, sur un JEU.
Dans mon quotidien je suis du genre à toujours trouver X moyen d’ignorer les mauvaises choses de la vie, et de cette façon j’arrive à être une personne très Optimiste qui n’envie rien à personne, je voulais donc transmettre la Joie là où certains en ont besoin, ET je suis extrêmement content de savoir que j’y suis arrivé plus d’une fois car c’est exactement ce qui m’a toujours poussé à rester moi même et ne pas être un énième mouton parmi les moutons.
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...malheureusement quand on a affaire à des Connasses comme Loplo et Synder qui ont préféré me ridiculiser quand je cherchais à être bienveillante depuis tant d’années, sans oublier Togame que je cite parce que sinon elle va être jalouse (même si elle a eu l’intelligence de ne jamais me signaler pour ça, mais pas l’intelligence de me respecter pour autant, donc Phoque you too. x’) ben au bout d’un moment il fallait bien que j’explose.
Vous vouliez une Drama Queen vous en avez eu une ! Vous vouliez un Clown, vous l’avez eu aussi !
...connaissez vous le Pouvoir des Couleurs ? Des apparences trompeuses ?
Bien sûr que non ! C’est une généralité incontestable : On ne prend jamais au sérieux une personne trop colorée ET un texte tout aussi coloré ! Ça je l’ai bien compris, c’est pour cela que j’aime jouer à “Quand j’ai compris qu’on me prend pour une conne je te fais croire que je suis conne” ...croyez moi sur parole que c’est un jeu vraiment amusant car en faisant ça, les personnes dénuées d’Objectivité se mettent à faire ENCORE PLUS de Conneries, tout simplement car elles se croient supérieures et qu’elles “peuvent” donc se permettre d’enfoncer celles qu’elles estiment être plus connes qu’elles.
Et c’est là qu’elles tombent dans le piège et que moi je gagne la partie !
Parce que concrètement dans ce post à l’allure mignonnette, à chaque ligne j’ai dénoncé quelque chose de sérieux découvert sur le Jeu Eldarya, le tout en Excentricité histoire d’embrouiller les personnes qui ne voient pas ça souvent et qui espèrent donc me voir disparaître car pas assez “mouton” !
Sauf que moi j’ai les couilles de dénoncer ce que toi t’oserais jamais dénoncer. Et c’est là que tu te rends compte qu’en fait un Bisounours c’est bien un Ours !
Y’avait pas moyen que je me laisse ridiculiser par Loplo et Synder pour des accusations que je n’assumerais jamais, donc : $urprise Bee’tch !
Kit à partir, j’ai préféré partir en étant moi même à fond.
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...Par contre mon Départ ne voulait absolument pas dire que les Connasses qui m’ont fait chier étaient supposées s’en sortir et continuer de connasser oklm !
Je suis parti pour mieux revenir, les employés de Bee’tch’moov-land l’ont bien vu et n’ont clairement pas fini de me voir - grâce à ces Connasses !
Parce que moi je suis du genre à assumer mes torts quand j’en ai, mais si je peux prouver l’inverse, me concernant et VOUS concernant, vous feriez mieux de changer de métier en fait car je ne fais jamais les choses à moitié.
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“Je t’avais prévenu en fait donc pourquoi es-tu étonné ?”
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valacomum-blog · 5 years
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“A desordem é a ordem menos o poder!”
Il n'y a plus rien
Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le cœur à l´heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.
Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle. C´est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps. Les amants de la mer s´en vont en Bretagne ou à Tahiti. C´est vraiment con, les amants. Il n'y a plus rien Camarade maudit, camarade misère... Misère, c'était le nom de ma chienne qui n´avait que trois pattes. L´autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu´elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture. Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens. Camarade tranquille, camarade prospère Quand tu rentreras chez toi Pourquoi chez toi? Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d´Alésia ou du Faubourg Si tu trouves quelqu'un dans ton lit Si tu y trouves quelqu´un qui dort Alors va-t'en, dans le matin clairet Seul Te marie pas Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs... Tu pourras lui dire : "Dis, t'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence? Dis, t´as pas honte? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs? Espèce de conne!" Et barre-toi! Divorce-la Te marie pas! Tu peux tout faire T´empaqueter dans le désordre, pour l´honneur, pour la conservation du titre... Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir! Il n´y a plus rien Je suis un nègre blanc qui mange du cirage Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre, Il en a marre qu´on lui dise: "Sale blanc!" A Marseille, la Sardine qui bouche le port Était bourrée d'héroïne Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus... Libérez les sardines Et y aura plus de mareyeurs! Si tu savais ce que je sais On te montrerait du doigt dans la rue Alors, il vaut mieux que tu ne saches rien Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, citoyen! Tu as droit, citoyen, au minimum décent A la publicité des enzymes et du charme Au trafic des dollars et aux trafiquants d'armes Qui traînent les journaux dans la boue et le sang Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend Et si tu veux la prendre, elle te fera du charme Avec le vent au cul et des sextants d´alarme Et la mer reviendra sans toi, si tu es méchant Les mots... toujours les mots, bien sûr! Citoyens! Aux armes! Aux pépées, citoyens! A l'amour, citoyens! Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos aînés! Les préfectures sont des monuments en airain Un coup d´aile d´oiseau ne les entame même pas, c'est vous dire! Nous ne sommes même plus des Juifs allemands Nous ne sommes plus rien Il n´y a plus rien Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes! Des poitrines occupées Des ventres vacants Arrange-toi avec ça! Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle Sur les plages reconverties et démoustiquées C´est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs Dieu est une idole, aussi! Sous les pavés, il n´y a plus la plage Il y a l´enfer et la sécurité Notre vraie vie n´est pas ailleurs, elle est ici Nous sommes au monde, on nous l´a assez dit N´en déplaise à la littérature Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche A l´encyclopédie, les mots! Et nous partons avec nos cris! Et voilà! Il n'y a plus rien...plus, plus rien Je suis un chien? Perhaps! Je suis un rat Rien Avec le cœur battant jusqu´à la dernière battue Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens Apprends donc à te coucher tout nu! Fous en l'air tes pantoufles! Renverse tes chaises! Mange debout! Assois-toi sur des tonnes d´inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors Sors Marche Crève Baise Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme Lâche ces notions, si ce sont des notions Rien ne vaut la peine de rien Il n'y a plus rien...plus, plus rien Invente des formules de nuit. CLN : C'est la nuit! Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit Tu peux crever. Les gens ne retiendront même pas une de leurs inspirations Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical C´est vraiment dégueulasse! Ils te tairont, les gens Les gens taisent l'autre, toujours Regarde, à table, quand ils mangent Ils s'engouffrent dans l'innommé Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel! La ponctuation de l´absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage : on rote et on arrête le massacre Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète Où les bouchers vendaient de l´homme à la criée Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter Alors, becquetons! Côte à l´os pour deux personnes, tu connais? Heureusement il y a le lit : un parking! Tu viens, mon amour? Et puis, c'est comme à la roulette : on mise, on mise Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même D´ailleurs, c'est ce qu'on fait! Je comprends les joueurs : ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre Et ils mettent, ils mettent Le drame, dans le couple, c´est qu´on est deux Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir! Te marie pas Ne vote pas Sinon t´es coincé Elle était belle comme la révolte Nous l´avions dans les yeux Dans les bras, dans nos futals Elle s´appelait l'imagination Elle dormait comme une morte, elle était comme morte Elle sommeillait On l´enterra de mémoire Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit! Transbahutez vos idées comme de la drogue. Tu risques rien à la frontière Rien dans les mains Rien dans les poches Tout dans la tronche! - Vous n´avez rien à déclarer? - Non - Comment vous nommez-vous? - Karl Marx - Allez, passez Nous partîmes. Nous étions une poignée... Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets dans le passé Écoutez-les...écoutez-les... Ça râpe comme le vin nouveau Nous partîmes... Nous étions une poignée Bientôt ça débordera sur les trottoirs La parlote, ça n'est pas un détonateur suffisant Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule Toutes des concierges! Écoutez-les... Il n´y a plus rien Si les morts se levaient? Hein? Nous étions combien? Ça ira! La tristesse, toujours la tristesse Ils chantaient, ils chantaient Dans les rues Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan Et ceux de Mexico Bras dessus bras dessous Bien accrochés au rêve Ne vote pas Ô DC-8 des pélicans Cigognes qui partent à l´heure Labrador, lèvres des bisons J'invente en bas des rennes bleus En habit rouge du couchant Je vais à l'ouest de ma mémoire Vers la clarté, vers la clarté Je m'éclaire la nuit dans le noir de mes nerfs Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande J'imagine le téléphone dans une lande Celle où nous nous voyons moi et moi Dans cette brume obscène au crépuscule teint Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes Mes circuits déconnectent Je ne suis qu'un binaire Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte Il est tôt. Lève-toi. Prends du vin pour la route Dégaine-toi du rêve anxieux des bien-assis Roule, roule, mon fils, vers l´étoile idéale Tu te rencontreras, tu te reconnaîtras Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans La mue ça se fait à l'envers dans ce monde inventif Tu reprendras ta voix de fille et chanteras demain Retourne tes yeux au-dedans de toi Quand tu auras passé le mur du mur Quand tu auras outrepassé ta vision Alors tu verras... rien! Il n'y a plus rien Que les pères et les mères Que ceux qui t'ont fait Que ceux qui ont fait tous les autres Que les "Monsieur" Que les "Madame" Que les assis dans les velours glacés, soumis, mollasses Que ces horribles magasins roulants Qui portent tout en devanture Tous ceux à qui tu pourras dire : Monsieur! Madame! Laissez donc ces gens-là tranquilles Ces courbettes imaginées que vous leur inventez Ces désespoirs soumis Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner vos sous Avec les poumons resserrés Les mains grandies par l'outrage et les bonnes mœurs Les yeux défaits par les veilles soucieuses Et vous comptez vos sous? Pardon, leurs sous! Ce qui vous déshonore C´est la propreté administrative, écologique, dont vous tirez orgueil Dans vos salles de bains climatisées Dans vos bidets déserts En vos miroirs menteurs Vous faites mentir les miroirs! Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes Cravatés Envisonnés Empapaoutés de morgue et d´ennui dans l´eau verte qui descend des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre A un point donné A heure fixe Pour vos narcissiques partouzes Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître Tellement vous êtes beaux Et vous comptez vos sous En long En large En marge De ces salaires que vous lâchez avec précision Avec parcimonie J´allais dire "en douce", comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l'anonymat Les révolutions? Parlons-en! Je veux parler des révolutions qu´on peut encore montrer Parce qu´elles vous servent Parce qu´elles vous ont toujours servis Ces révolutions qui sont de "l'Histoire" Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous intéresser Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place Dans un palace d´exilés, dans un pays sûr, entouré du prestige des déracinés Les racines profondes de ce pays, c´est vous, paraît-il Et quand on vous transbahute d'un désordre de la rue, comme vous dites, à un ordre nouveau, vous vous faites greffer au retour et on vous salue Depuis deux cents ans, vous prenez des billets pour les révolutions. Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas? Et les vauriens qui vous amusent, ces vauriens qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les vôtres dans un drapeau Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis Vous avez le style du pouvoir Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes Comme si vous parliez à vos subordonnés De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu´on vous montre du doigt, dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise: "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper" Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables Seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore Vous voulez bien vous allonger, mais avec de l´allure Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres De renvois mal aiguillés De demi-sourires séchés comme des larmes Ce ruban malheureux et rouge comme la honte, dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage Je me demande pourquoi la nature met Tant d'entêtement Tant d'adresse Et tant d'indifférence biologique A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères Depuis les jupes de vos femmes matrimoniales Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire Dans votre grand monde A la coupe des bien-pensants Moi, je suis un bâtard Nous sommes tous des bâtards Ce qui nous sépare, aujourd´hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé Soyez tranquilles, vous ne risquez rien! Il n'y a plus rien Et ce rien, on vous le laisse! Foutez-vous-en jusque-là, si vous pouvez Nous, on peut pas Un jour, dans dix mille ans Quand vous ne serez plus là Nous aurons tout Rien de vous Tout de nous Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse Les larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles Les bêtes enfin détraquées La priorité à gauche, permettez! Nous ne mourrons plus de rien Nous vivrons de tout Et les microbes de la connerie que nous n´aurez pas manqué de nous léguer Montant De vos fumures De vos livres engrangés dans vos silothèques De vos documents publics De vos règlements d´administration pénitentiaire De vos décrets De vos prières, même Tous ces microbes juridico-pantoufles Soyez tranquilles! Nous avons déjà des machines pour les révoquer Nous aurons tout Dans dix mille ans
Léo Ferré
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onvaretarderdemain · 5 years
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Triste temps
Tristan… Cela fait maintenant un peu plus d’un an que je t’ai rencontré. Tristan… Et sur une appli de rencontre.. Avant de tomber sur ton profil, je me souviens avoir enchaîné les plans culs. Avoir pris des bières à 5 minutes de chez mes « conquêtes ». Plans culs foireux, évidemment. Je me demande même si l’un d’eux n’avait pas foutu quelque chose dans mon verre. Mais bon, ça s’est une autre histoire.
Mais revenons à toi Tristan. Je voyais en toi un homme presque idéal. Preuve : nous avons matché le Lundi 1er Octobre 2018. Le mois parfait… Coïncidence ? Je ne pense pas non. Puis tout est allé très vite. La rencontre, les dates, les découvertes. Mais parallèlement, à chaque fois que je découvrais un défaut en toi, je me taisais. Je me mentais en disant que de toute façon personne n’est parfait, pas même moi. Alors de quel droit est-ce que je peux critiquer les humeurs, le comportement d’autrui. Un défaut, deux, trois, puis j’ai arrêté de compter.
Et Tristan, tout s’est arrêté aussi rapidement que ça avait commencé. Etre plaquée par sms… je ne savais pas que c’était possible. Tristan plein d’assurance. Évoluant dans le monde de la politique, si confiant et bien entouré. Mais même pas capable de donner un rendez-vous à une fille pour mettre fin à une relation. Sur le coup, je ne t’en ai pas voulu. J’avais probablement le cœur trop anesthésié pour ressentir quoi que ce soit. La colère est venue des mois plus tard. Mais là aussi, j’ai rapidement surmonté cela.
Mais aujourd’hui, je pense à nouveau à toi. Parce qu’il y a un an, à cette période, j’étais avec toi. La semaine dernière, je me suis rendue à la Salle Pleyel. Et la dernière fois où j’y avais été, c’était avec toi, pour le concert d’Hozier. Dis, tu t’en souviens au moins ? Mais je pense de nouveau à toi car j’ai tellement changé, grandis en un an. Et avec du recul, je me demande comment est-ce que j’ai pu laisser un homme comme toi dans ma vie. Même si ça a été une histoire de quelques mois, ça a été des mois de trop.
Sache une chose, à part le coup du sms, je ne t’en veux pas. Mais, comment est-ce j’ai pu te laisser toucher mon corps, me pénétrer. Dans mon souvenir, durant nos actes sexuels, je ne ressentais rien. Tu étais en moi mais c’était le vide. Ne parlons pas d’orgasme – j’en suis loin encore – mais tes caresses ne me faisaient rien. Je te laissais me toucher, me caresser, m’embrasser car c’était ça ou rien. Je me disais que je devrais être heureuse d’avoir un homme dans ma vie. Mais non en fait. C’était un triste temps, une sale période pour moi. Mais j’ai toléré des choses que je n’aurai pas du. Peut-être que vers la fin tu as ressenti cela, je n’en sais rien en fait. Car au-delà du sms tu as eu le culot de dire « c’est pas toi c’est moi ». Pour un homme aspirant à une grande carrière politique, le manque d’originalité, de défense de ses propos est assez important.
Aujourd’hui lorsque je repense à nous, c’est du dégoût que je ressens. Envers toi, envers moi, envers nous. Qui était le plus fucked up des deux en fait.
C’était un triste temps.
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MERCI CAITLIN
JE TIENS ICI A REMERCIER PUBLIQUEMENT MADAME CAITLIN JOHNSTONE POUR M’AVOIR OUVERT LES YEUX SUR LA MANIPULATION MENTALE QUE CEUX QUI NOUS DIRIGENT PRATIQUENT ENVERS NOUS.
Assad est bien un horrible dictateur c'est très clair, il a déçu ceux qui croyaient les innoucents qu'à la succession de son père un vent de liberté se lèverait en Syrie. Mais ce fut une terrible désillusion. Et bien non, les armes chimiques à douma c'est du bidon. Bien entendu, il faut faire des efforts pour savoir la vérité, car il y a de l'enfumage des deux côtés, mais pour cette histoire d'armes bactériologiques c'est bidon. Désolé pour les chantres de l'islamisme, mais utiliser la souffrance de femmes et d'enfants en mentant prouve clairement qu'ils ne sont pas plus honnêtes que les russes, les ricains, macron et Assad. Tout le monde ment dans cette affaire.
Puisque l'on parle d'espoir déçu, parlons aussi du nouveau dirigeant de l’Arabie saoudite. Celui-là hein quel faux-cul! Et macron qui soutient que non les armes que nous vendons à ce pays ne tuent pas. Et pour être certain que nous les veaux ne le sachions pas, macron le dictateur (pas mieux que Assad) fait convoquer des journalistes chez les poulets parce que ces journalistes ont eu l'outrecuidance d'écrire la vérité sur ces armes qui tuent des civils. Je suis français et je ne cautionne pas du tout ces ventes d'armes qui tuent des enfants. Faut-il pour autant punir le peuple de France qui n'y peut mais? Non, certainement pas et ces islamistes, lâches comme toujours s'en prennent à des membres du peuple de France et qui n'y sont rien. Que ces lâches d'islamistes s'en prennent aux intérêts de l’Arabie saoudite et des émirats arabes réunis et je reconsidèrerai ma position sur eux.
Mais le plus grand menteur n'est pas macron, ni les islamistes. Non, le plus grand menteur c'est Trump et ses mensonges sur l’Iran. certes, je suis heureux que des femmes iraniennes bravent des interdits et veulent jeter aux orties le symbole de l'esclavage des femmes au patriarcat, je veux parler du voile et je vomis le régime des ayatollahs et leur obscurantisme par ailleurs. Mais cela n'autorise en aucun cas Trump et sa bande de va-t’en guerre de jeter des enfants et des femmes iraniennes dans une guerre injuste et injustifiée.
Son mensonge sur le Venezuela n'est guère mieux loti. Affamer tout un peuple par un blocus inique et en faire accuser maduro quel culot. Et tout ça parce que le Venezuela est riche en pétrole. Quelle pourriture ce Trump. Soit dit en passant maduro n'est pas meilleur que Trump, constatons que comme macron il n'aime pas les journalistes qui disent ce qui se passe réellement en son pays.
Bref, et pour résumer, tous ces gens qui nous dirigent nous mentent, et certains médias relaient un peu trop facilement leurs mensonges. Que ce soient les ayatollahs, macron, poutine, Trump, salvini, Assad, maduro, j'écris bien tous, ils nous mentent. Mais réveillez-vous bandes de veaux!!
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fallenrazziel · 6 years
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Les Chroniques de Livaï #384 ~ POUR TE PROTEGER, J'IRAI EN ENFER (septembre 845) Gratia Heilwig, chef-médecin
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Encore un casse-cou, celui-là. Il sera remis en un rien de temps. Pendant que nous restons intra-muros, je vais devoir me contenter des petits bobos quotidiens. Rien à voir avec ce que je dois endurer sur le terrain. Ce n'est pas plus mal pour mon moral, les dernières sorties ont été si désastreuses...
Avec Erwin Smith à notre tête, j'ai bon espoir que le taux de survie remonte, emballer des cadavres de jeunes gens finit par me donner des cauchemars.
Je jette un oeil aux blessés qui resteront ici pour la nuit, puis éteins les bougies dans le dortoir. Quelques soupirs et gémissements se font entendre, mais ils sont peu de choses. Un garde de nuit va prendre le relais pendant que j'irai m'étendre un moment. Je ne peux me permettre de quitter l'hôpital, un accident grave peut toujours survenir, même à cette heure.
Nadja essuie ses mains propres avec un linge et s'apprête à rentrer. Elle loge au QGR avec les autres recrues, et je lui ai dit qu'elle n'avait pas besoin de rester. Elle s'est fait une place dans la section des soins du bataillon assez rapidement, j'ai vite vu qu'elle avait un don pour soigner les gens. Elle diagnostique très vite et imagine souvent des remèdes que je ne connaissais pas. La jeunesse, sans doute. Cependant, je la sens peu motivée pour aller au combat. Il est vrai que notre rôle est paradoxal : nous devons côtoyer la souffrance et la mort pour sauver ceux qui peuvent l'être. Mais la vue du sang semble lui faire horreur.
Nous ne parlons que peu, et cela me convient. Elle n'a pas besoin de me dévoiler ses motivations et son passé, le travail qu'elle fournit me suffit. Je lui tape sur l'épaule et lui dit à demain, mais elle m'arrête avant que je puisse m'éloigner. Son regard est différent de d'habitude, elle paraît déterminée, alors que ses yeux sont la plupart du temps dans le vague, suivant ses mains avec automatisme mais sans réel intérêt. Qu'y a-t-il, ma petite ?
Elle se tord un peu les doigts devant moi avant de se lancer. Elle m'informe qu'après-demain, il y a un test de vol et qu'elle aimerait y participer. Je n'y vois pas d'inconvénient. Mais si tu ne peux pas venir de la journée, je devrais sans doute te remplacer. Tu es la meilleure pour me seconder, et peu d'explorateurs choisissent la filière médicale. Seras-tu là plus tard ? Elle répond que cela risque de lui prendre la journée car il peut y avoir des imprévus. De quel genre ?
Elle annonce que le caporal-chef Livaï cherche un cinquième membre à son escouade d'élite et qu'apparemment, elle serait sur les rangs ; elle vient de l'apprendre d'un camarade. Ah oui, celui dont tu t'es occupée. Il n'avait rien de grave à première vue. Dis-moi, si tu ne veux pas être recrutée, tu peux toujours refuser, personne ne t'en tiendra rigueur. La question que tu dois te poser est "en es-tu capable ?"
Elle se met à balbutier et je comprends qu'elle est sous le choc. Ce n'est pas facile, quand on vient de changer de régiment, de se voir proposer une telle opportunité. Nadja est une fille plutôt douce et gentille, pas une guerrière implacable. Enfin, je ne l'ai pas vue à l'oeuvre, je ne saurais pas dire, peut-être qu'un fauve enragé sommeille en elle... Là, dans l'immédiat, elle ressemble plus à un chaton apeuré. Je l'emmène dans une pièce vide et lui demande de se calmer et de me dire vraiment ce qui ne va pas.
C'est la première fois qu'une telle intimité s'installe entre nous. Je ne fais pas semblant de m'intéresser à son problème. Elle est vraiment perturbée par ce qui lui arrive. Elle a besoin d'être écoutée et conseillée.
Elle m'avoue entre deux sanglots réprimés qu'elle n'a pas du tout envie d'aller affronter des titans, mais que deux de ses amis font partie de l'escouade tactique et qu'elle en serait malade s'ils devaient aller à l'extérieur sans elle. Je vois, c'est donc ça... Une petite amourette, peut-être ? Elle secoue la tête énergiquement et je lui souris pour lui montrer que je détends l'atmosphère. Je sais ce que c'est, j'ai été jeune aussi. Et j'ai perdu beaucoup de mes amis... On ne peut pas toujours les sauver, c'est un fait. Mais ne même pas pouvoir essayer, c'est encore pire.
Ma petite, tu dois braver ta peur des titans et aller là où tu seras utile. Tu peux rester ici à soigner des chutes de cheval ou des chevilles foulées, mais est-ce vraiment ce que tu es venue chercher ? Même un médecin se doit d'avoir des qualités guerrières. Je ne suis pas particulièrement douée moi-même, mais j'ai survécu à nombre de périls. D'autres n'ont pas eu cette chance. Si Livaï a jugé que tu avais les qualités requises...
Elle m'interrompt pour me dire qu'il ne l'a jamais vue à l'oeuvre, que ce sont ses amis qui l'ont proposée au poste. Eh bien, difficile de dire si ce sont réellement des amis ou non ! Ceci dit, ils doivent avoir foi en toi pour avoir fait ça. Tu veux savoir s'il faut te donner à fond au test de vol, ou bien mentir sur tes capacités réelles ? Je n'ai pas de réponse. Mais ce dont je suis sûre, c'est que cette occasion ne se présente qu'une fois dans une vie. L'escouade d'élite, c'est pas rien.
Elle ne semble pas vouloir prendre de décision tout de suite et je lui conseille d'aller dormir pour avoir les idées claires. Avant de s'en aller, elle me demande si je connais le caporal-chef et je ne peux m'empêcher de rire. Oh oui, un peu. J'ai dû lui recoudre le crâne une fois, une sacrée tranchée qu'il avait dans la tête ! Il n'a du surhomme que l'apparence, crois-moi. C'est un être comme toi et moi et son sang coule aussi rouge que celui de n'importe quelle bête. Même si j'admets que ses capacités de guérison sont assez hors normes... Si tu apprends à le connaître, ça devrait aller. Regarde comment il est avec le major. Pourtant, leurs premiers contacts étaient très difficiles, voire... musclés ! Ils sont comme cul et chemise maintenant, comme quoi tout arrive. Il faut savoir l'apprivoiser, c'est tout. Il ne fera pas de misère à une fille comme toi.
Si j'ai bien compris, en fonction de ta décision et de tes résultats, il se peut que je ne te vois plus ici ? Elle soupire que c'est ce qui risque d'arriver. Ne soit pas désolée. Je vais avoir du mal à te remplacer. Je regrette presque qu'on ne se soit pas plus parlé que ça. Mais je suis honorée que tu aies voulu de mes conseils.
Si j'en ai un dernier : quel que soit ton choix, mets-lui en plein la vue, à ce gnome ! Au moins, tu ne regretteras rien.
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todsnews · 6 years
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Gros Titre : Mise à Nu (I)
Bonjour chères lecteurs/lectrices, ici Tod de Sexual News. Je tenais juste à vous dire que ça fait environ 6 heures que j’écris les postes sur Nell et moi et que j’ai l’impression d’avoir le goût de ses lèvres en bouche et c’est absolument horrible ! Même de loin, elle arrive à me faire de l’effet ! Mais rassurez-vous les prochains postes ne concerneront plus Nell (overdose bonjour !) mais d’autres personnages très intéressant ;) ! En vous souhaitant la bonne journée, je retourne écrire !
  « Nous rentrons enfin à l’hôtel, nous déposons nos affaires, mais n’enlevons aucun vêtement. En effet avec Nell nous avons prévus une manière bien plus drôle de se mettre à nu : Les jeux d’alcools »
 Nell : « Alors Tod, on commence par quoi, Vodka ou Pasoa ? »
Tod : « J’ai une envie très prononcée de fruit, je dirais donc la Pasoa ;) »
Nell : « Très bien, tu as installé l’application ‘Picolo’ sur ton téléphone ? »
Tod : « Oui, tout est bien installé, mais je crois qu’il faut payer pour avoir la version caliente ! »
Nell : « Tu sais quoi, j’ai ramené un jeu à moi, tu sais je t’en avais parlé, le Gnolle »
Tod : « Bon et bien on va jouer à ton jeu ! On commence avec des shooters, avant de passer aux gros calibres ? ;) »
Nell : « D’accord mais voici les règles, on a dit soirée NO-LIMITS, alors on va corser les choses : à chaque fois que je dois boire, tu as le droit d’enlever la fermeture éclair de ma robe petit à petit…Et quand c’est toi qui bois, j’enlève un bouton de ta chemise ! »
Tod : « J’enlève la fermeture éclair comme je veut du coup, et bien ça sera avec les dents pour ma part ! »
Nell : « Pas de problème, tant que tu ne l’abîme pas ! »
  « On commence donc à sortir un paquet de cartes, qui étaient encore sous emballage d’origine. Nell sort 2 verres et les remplis d’un fond de Pasoa ainsi que du jus d’orange ! »
  Tod : « Je fixe les règles : On va dire que notre verre est divisé en 3. A chaque fois que le jeu nous dit de boire une gorgée, on boit 1/3, 2 gorgées signifient 2/3 et trois gorgées ou plus signifie un ‘ cul-sec’ »
Nell : « Pas de problème, et si on commençait ;) ! »
 « Je tire la première carte, qui dit d’embrasser mon voisin d’en face et que je peut refuser en échange de 2 gorgés… Je vais aller embrasser le mur Youpi XD ! Au final je me lève pour être en face de Nell, et donc je vais l’embrasser comme le dit le jeux ;) ! »
  « Nell tire une carte à son tour qui dit que la plus jeune personne du groupe boit 3 gorgées ! Je me dis que les choses sérieuses commencent enfin ;) »
 Tod : « Bon, comme tu as bu, je vais enfin pouvoir commencer à enlever ta robe ;) »
 « Nell se pencha donc en arrière, histoire de me laisser plus facilement accès à cette fameuse fermeture éclair. Je la saisis avec les dents et prend soin de la faire glisser, mais juste un peu, histoire de faire durer le plaisir ! »
[…]
 « Le jeu continue et l’un comme l’autre, nous n’arrêtons pas de boire…Au fur et à mesure, les doses de Pasoa augmentent passant de juste un fond à des moitié de verre ! La robe de Nell est quasiment enlevée, et je n’ai déjà plus de chemises…Nell s’amuse donc à faire glisser ses mains sur mon torse pour me réchauffer et me perturber encore plus. En 15 minutes, j’ai perdu ma chemise et la moitié de la bouteille de Pasoa a disparut ! »
  Tod : « Nell, j’ai une furieuse envie de toi ! »
Nell : « Et tu compte le faire alors qu’on est encore habillés XD ? »
Tod : « Non, je vais déjà finir d’enlever ta robe car tu viens de boire ;) ! »
Nell : « Je dois te rappeler que tu as déjà perdu 2 boutons de ton pantalon XD ? »
Tod : « Je n’ai jamais de chance à ce genre de jeux ! »
 « Je termine enfin d’enlever la robe de Nell. A la fin de la fermeture s’ouvre donc en deux tout en laissant apparaître la lingerie que Nell avait choisit, une lingerie plutôt fine de couleur rouge, qui je trouve la mettait plutôt bien en valeur ! »
  Nell : « Tod, et si on terminait enfin nos verres ? »
Tod : « J’allais te le proposer, je me sens toute-chose, l’alcool a décuplé mes sens je crois XD »
 « Je décide donc de pousser Nell gentiment sur le lit en la câlinant tendrement avant de l’embrasser avec passion ! Je mordille chaque millimètre de ses douces lèvres et je fais rouler ma langue contre la sienne. Je sens des frissons parcourir tout son corps ainsi que le mien. »
  Nell : « Tod, tu … »
 « Je ne l’écoute pas et commencer à m’occuper de son cou, ma langue passe et repasse tout en faisant des cercles, la boule de mon piercing roulant elle aussi sur son corps brûlant ! Mes mains commencent ensuite à s’occuper de ses seins, alors que je n’ai même pas enlevé son soutien-gorge ! »
  Nell : « Je vois que tu as bien retenu mes points sensibles XD »
Tod : « En même temps, ce n’est pas pour me moquer, mais tout ton corps est un point sensible XD »
Nell : « Tu n’as pas tort, même s’il y a d’autre endroits plus sensibles les uns que les autres ;) ! »
Tod : « Je pense à plusieurs endroits : Le creux des mains, le cou, en dessous de tes seins, et tous tes petit ‘creux creux’ bien cachés ;) ! »
 « Je vois déjà sa réaction en lisant sa XD : Tod ! Ne dévoile pas tout ça aux lecteurs, sinon je n’aurais plus de secret pour eux XD »
  Tod : « Je peut te retirer ce soutien gorge ? Il me gène dans mon travail et j’ai envie de voir si tes seins ont changé ou pas XD »
Nell : « On va voir si tu y arrive enfin sans regarder XD ! »
 « En deux temps, trois mouvements, j’arrive à lui dégrafer son soutien gorge tout en l’embrassant, je sens une légère fierté m’envahir »
 Nell : « Pas mal du tout ! »
  « Je décide de poursuivre mon travail avec la plus grande attention. Ma langue et mes doigts commencent donc à pincer, et à mordiller en même temps ! La jeune femme a l’air d’apprécier vu les frissons qui parcourent son corps ! »
 Tod : « Nell, je veux te donner un autre type de plaisir, tu es d’accord ? »
 « Elle ne réagit pas tout de suite, son esprit ayant je pense commencer à disparaître »
 Nell : « De quoi tu me parle Tod ? »
Tod : « Tu sais, on en avait parlé, quelque chose qu’on ta jamais fait avec un piercing ;) ! »
Nell : « Je vois, mais tu sais qu’avant sa, il te reste un obstacle à enlever ? »
Tod : « Je sais, d’ailleurs je vais l’enlever en continuant notre jeu de langues ;) ! »
 « Je ne vais donc pas vous faire de dessins : j’offre à cette jolie jeune femme un plaisir bien différent de ce qu’elle à l’habitude, et elle semble beaucoup apprécier puisqu’elle s’accroche aux draps du lit, mon piercing est redoutable ;) »
  « Au bout de 10 minutes »
 Nell : « Tod, arrête, j’en ais pas envie comme sa … ! »
Tod : « Avant cela, tu as trouvé sa comment ? XD »
Nell : « Franchement, Tod, ferme ta gueule XD. Tu as vraiment besoin d’une réponse ?! »
Tod : « Non, c’étais juste pour t’embêter ;) Tu me voulais en toi c’est ça XD ? »
Nell : « Tu as d’autres questions connes comme celle-ci ? »
Tod : « Fraise, citron, ou pomme ? »
Nell : « Je dirais pomme ;) »
  […]
  Nell : « Arrêtes de t’en vouloir, tu as sûrement trop bu… »
Tod : « Je me sens affreusement nul…J’ai envie de crever… »
Nell : « Ne t’en veut pas pour si peu…On a encore demain pour se rattraper. Et de toute façon, je voulais t’inviter un week-end chez moi, comme mes parents partent en vacances »
Tod : « Non, tu peux inviter quelqu’un d’autre… »
Nell : « Aller arrête un peu…On va aller dormir, tiens installe toi comme ça. »
 « Pour finir la soirée, Nell et moi nous endormons en cuillère. C’est une position agréable je trouve…Nous parlons encore un peu avant de s’endormir…Je me sens minable en vérité… »
« Je pense avoir comprit une chose…qui m’attriste très profondément…Et si notre ancienne relation me bloquait … ? Ou la fatigue était-elle trop présente ? Ou peut-être autre chose ?! Où trouver des réponses ? Je savais au fond de moi que cette nuit allait être un prétexte pour me remettre en question. »
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P.R.E.S.E.N.T.A.T.I.O.N
Comme disais Zeller : “Pour toute sollicitation, choyez votre présentation, travaillez votre locution; elles vaudront lettre de recommandation !”
Donc comme il est dit au-dessus et dans ma description, ce Tumblr est un blog personnel. Ce texte-ci parlera en premier lieu d’une présentation générale de cette page (1) et une seconde partie qui vous expliquera qui je suis. (2) 
1- En premiers lieux je commence par le commencement ! Soyons franc cette phrase est stylé mais ne veux rien dire. Je ne la comprends pas et ne la comprendrais jamais. Enfin bref dans ce blog le mot d’ordre est l'honnêteté. Je vais tout simplement vous raconter ma vie (disons que ce blog est un journal intime quoi! ). Pour l’instant j’ai pensé à 3 concepts simplistes. J’en rajouterais probablement d’autres au fur et à mesure.
My Thoughts : qui parlera de mes pensées, de mes idées, de mes délires. Enfin, de ma folie originale dans les normes. 
My Life : qui vous divertira dans le plus grand des calmes. Je vous raconterais mes histoires, mes engueulades, ma vie banale. 
My Body : je vous parlerais de mes déboires les plus profonds liés à une légère boulimie et à un malaire psychologique. Cette partie est là pour me faire du bien et pour avoir des conseils. Je vous parle de mon corps.
      Ces 3 catégories seront mes premiers posts, sur le même principe qu’un journal intime j’essayerais de poster sur ce blog plusieurs fois par semaine. Pour commencé et étant donné la meilleure de mes qualités qui est la flemme, disons un de chaque par semaine. D’ailleurs “OUI” parlons un peu de moi.
2- J’ai 19ans dans moins d’un mois, j’en aurais 20. Je suis brune et je ne vis pas en métropole. Mais ou je vis alors ? On d’en BRANLE. (j’essaye de parler en mode “je sais écrire et je suis une artiste” mais en vrai je suis complètement nul en écriture et en orthographe. La preuve est qu’en cherchant un correcteur d’orthographe dans ma barre de recherche, j’ai écrit “horographie” BRAVO !!!.. Mes professeurs m’ont toujours dit que j'écris comme je parle. Et c’est le cas je suis BRUTE. On m’aime ou on m’aime pas...) Enfin bref, je fais 1m67 pour 90kg. Je suis complètement en sûr poids. C’est la première fois que le dit et “ça fait mal au cul”. Malgré ce gros chiffre inscrit sur la Balance disons que je suis un 6/10. J’ai quand même ce qu’il faut où il faut, et je suis assez musclé. Je ne sais pas pourquoi je me justifie mais pour être franche, ça fait mal de juste dire que je suis en sûr poids. J’ai fait 7 ans de rugby et ça a été ma grande passion. J’ai sauté d’une classe et j’ai faits 2 ans de staps (réussie) pour me rendre compte que je détestais. Aujourd'hui je fais une prépa art à distance et l’année prochaine je compte intégrer une école d’art (A 20ans si on ne tente pas ça passion, on ne la tentera jamais), en attendant pour subvenir à mes besoins je suis surveillante dans un collège et j’en vois des belles et des pas mûres. Je vis avec mon copain mais ça c’est superflu, ce blog m’est dédier ! Et je fais ce que je veux d’abord “NA!”.  Pour 2019 mes résolutions sont simples “maigrir” pour me sentir bien, et aussi bosser un peu plus sur mes études parce que je fous pas grand chose... Je ne sais pas quoi vous dire de plus et je ne compte pas vous en dire plus d’ailleurs, sinon je n’aurais plus rien à raconter. 
Je vais donc finir sur une note positive : je suis une meuf normale, dans un corps normal et dans une vie banale ! 
ps: ma grande passion dans la vie c’est la bouffe, les kebabs, les frites, et tout ce qui passe sous mes yeux 👀. 
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lagroupie · 3 years
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Interview: Theo Lawrence
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Theo Lawrence au PTR, à travers mon Nikon.
Le huit octobre dernier, c’était soirée americana au PTR de Genève ! Theo Lawrence et son groupe nous ont transportés dans le sud des Etats-Unis, entre solos de guitare endiablés et ballades country. Le public était un joyeux mélange entre familles, rockeurs vétérans, jeunes fans de musique et fêtards à l’ancienne, ce qui est peu commun au PTR et m’a bien plu. Ce qui m’a aussi marquée, c’est le talent du groupe dans son ensemble, où chacun improvise volontiers. Improvisations que je n’étais pas la seule à apprécier, le public en redemandait!
Theo Lawrence a gentiment accepté de répondre à quelques questions avant le concert. Rejoignez-nous alors que nous parlons de ses nouvelles chansons  Pick The Right Man et You’ll Do, de sa vie de musicien assidu à Bordeaux avec ses amis musiciens, et de sa découverte de la musique country et blues au lycée. Un grand merci à Theo Lawrence et à la team du PTR!
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Theo Lawrence au PTR, toujours avec mon Nikon.
Comment se déroule une journée normale lorsque tu es chez toi à Bordeaux ?
Theo Lawrence : J’ai un petit studio dans le sous-sol chez moi. Olivier, le bassiste du groupe avec qui je joue depuis plus de dix ans, habite à cinq minutes à pieds. Il vient chez moi, on prend un petit café et on descend dans le studio. On y travaille de nouveaux morceaux ou on enregistre. Ces derniers mois, nous avons fait beaucoup d’enregistrements. Si je suis seul, je pratique mes instruments. J’ai commencé à apprendre à jouer du Lap Steel, la guitare hawaïenne, et du banjo. Je joue aussi de la guitare. En général, cela me prend une bonne partie de la journée. J’essaie aussi d’écouter de nouveaux disques et de prendre un peu de temps pour ne rien faire, parce que je sais que c’est dans ces moments-là que vient l’inspiration ! Comme tout le groupe habite à Bordeaux et que nous sommes assez proches, nous allons souvent boire un coup tous ensemble le soir.
Je sais qu’en France, vous avez le fameux statut d’intermittent du spectacle qui assure un revenu aux artistes. Est-ce que cela t’aide, ou est-ce que tu parviens à vivre de ta musique ?
Cela m’aide beaucoup, et tout le groupe aussi d’ailleurs. Cela permet de prendre du temps pour faire de la musique chez soi sans avoir le feu au cul.
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Tu as sorti deux nouvelles chansons, Pick The Right Man et You’ll Do. J’ai remarqué que comparé à ton dernier album Sauce Piquante, le son était un peu différent, plus brut et avec un peu plus de réverb. J’imagine que cela était intentionnel, pourrais-tu m’en dire plus ?
Je pense que la différence vient surtout du studio. Ces dernières années, nous allions toujours en studio avec des producteurs qui s’occupaient de l’identité sonore et qui nous aidaient à arranger les morceaux. Chaque producteur a sa patte, et c’est pour cette raison que nous choisissons de travailler avec eux, pour un son spécifique. En l’occurrence, nous avons enregistré les deux nouveaux morceaux au studio Kerwax, en France. Le son de ce studio est un peu caractérisé par cette réverb. D’un autre côté, du temps s’est écoulé entre la sortie de l’album et ces nouvelles chansons. Notre style a donc forcément un peu changé, et il a sûrement encore changé depuis, car ces enregistrements datent d’il y a un an ! (rires)
J’adore l’espèce de grésillement qu’on entend, surtout sur le piano de Pick The Right Man.
Merci ! Nous avons enregistré ces deux nouveaux singles de manière plus live que l’album d’avant. La pièce était assez grande pour nous permettre de tous jouer en même temps. Il y a donc très peu d’overdub, et les instruments ‘repistent’ les uns dans les autres. J’ai l’impression que cela donne un son moins précis que sur l’album : on entend moins les détails, mais il y a comme un effet de ‘colle’ qui nous sert bien ! Ajoute à cela la réverb, et cela donne un résultat complètement différent.
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Je voudrais aussi parler un peu de ta voix. Je trouve qu’elle sonne très juste, même en live, et que tu as ton propre timbre. Comment as-tu appris à chanter ?
Clairement, en imitant mes artistes préférés ! Souvent, j’écoute un chanteur ou une chanteuse en boucle, et inconsciemment je commence à prendre ses mimiques de voix. Quand l’artiste en question m’influence pendant des mois, cela va passer la barrière des compositions et je vais intégrer ces mimiques dans les morceaux. Je n’ai jamais pris de cours de chant ! Ma manière de chanter est plus spontanée que ma manière de jouer et de pratiquer de la guitare par exemple.
En lisant des interviews de toi sur internet, j’ai appris que tu avais découvert ce style de musique en te baladant sur YouTube. C’est aussi mon cas pour l’americana, et je me suis dit que tu ne devais initialement pas connaître d’autres jeunes fans de cette musique.
Complètement. Au lycée, j’étais déjà très intéressé par tout cela, mais vu que je ne sortais pas spécialement, je n’avais pas d’occasions de rencontrer d’autres personnes dans le même cercle d’intérêts. Cela s’est fait petit à petit, en allant aux concerts et en jouant avec des musiciens. Mais c’est venu tard, j’ai l’impression que cela m’a pris longtemps avant de rencontrer des gens qui étaient sur la même longueur d’onde que moi – sans se forcer ou faire de compromis. J’ai rencontré tous les membres du groupe à des concerts !
Que peut-on espérer de Theo Lawrence dans le futur ?
C’est officiellement la fin de la tournée Sauce Piquante. Nous allons ensuite nous consacrer à l’enregistrement du prochain album, tout simplement !
https://www.instagram.com/bettercalltheo/?hl=fr
https://linktr.ee/tomikarecords
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bike-away · 3 years
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Étape 5 - 14 Août 2021
Cornil > Gramat
Après une journée de repos consacrée à des retrouvailles familiales en Corrèze, je reprends la route.
J'ai fait lever ma tante et mon oncle de bonne heure souhaitant partir vers 7h. Ce sera plus proche de 7h30, et après que mon oncle ait immortalisé l'instant du départ, j'attaque la montée vers les villages du Mons et des Bordes où habitaient d'autres tantes, soeurs de mon grand père. C'est comme un petit hommage à leur attention que de passer par chez elles ce matin.
La brume envahit encore les vallées, et ce n'est qu'en arrivant sur cette hauteur de Pechemarut que je vois le soleil encore pâle à travers un halo.
Pech, peuch, puech, Puy - orthographe ou prononciation n'y changent rien, au Sud de la Loire ce mot est le même et désigne un petit mont, le sommet d'une colline...donc ça monte !
Sur la droite au delà des prés, le blanc cotonneux recouvre la vallée de la Corrèze.
Bien vite j'arrive à l'embranchement de La Virade, donc je vire à droite et descends ces virages.
En rejoignant la départementale je vois sur le bas côté, le roi des sous-bois, un cèpe ! Je le laisse car ne pouvant rien en faire, mais il y a de fortes probabilités qu'il ne finisse pas à la poêle avec ail et persil en omelette ou avec les pommes de terre rôties comme celles que j'ai dégustées hier (merci chère tante !) car les automobilistes vont bien trop vite pour le voir, seuls des cyclistes ou promeneurs pourraient comme moi le trouver; il fera le bonheur de quelques limaces ou autres habitants des lieux.
Après le carrefour dit des "4 routes" la vitesse s'accélère car il y a moins de déclivité ; je découvre au passage 2 ou 3 maisonnettes en bois pour vacanciers en recherche de nature, ils prennent leur petit déjeuner en terrasse tandis que de petits moutons noirs gambadent dans la prairie. Une petite fille regarde dans ma direction, j'imagine le bonheur que lui procure ce séjour corrézien.
Mais bon, il faut rouler, et justement bientôt je file en pleine descente vers Meyssac.
Au détour du virage apparaît une terrasse de café, et je suis accueilli par un "oh, il va tomber !" auquel je réponds par "on parie ?" et je m'immobilise sans encombres pour rejoindre la tribu des buveurs de petits noirs ☕ en terrasse.
Bien sûr ma monture fait parler.
Cette partie du parcours est roulante puisque ça continue à descendre en direction de la vallée de la Dordogne par St Denis Les Martel.
Je quitte le Corrèze pour le Lot et commence à voir les plantations de noyers ou de chênes truffiers.
En voulant m'arrêter prendre en photo ces noyers je bifurque à droite de ma route initiale et suis intrigué par une silhouette dans le bas côté. Je m'arrête pour découvrir un jeune homme assis en tailleur au bord de la route mangeant une orange. Je l'aborde et il me demande si je parle anglais. Nous entamons la conversation et son accoutrement, un simple habit de couleur marron me fait d'abord penser à un pèlerin de St Jacques. Non, il est moine de la communauté Zen Bouddhiste des Pruniers près de Bergerac. Il passe quelques jours dans un lieu proche d'ici avant de retourner aux Pruniers.
Marius a 24 ans, originaire de Cologne, nous parlons longuement, de nature ou spiritualité, les deux étant intimement liés à nos yeux.
Puis je reprends ma route, sans vraiment le quitter, son regard et son sourire m'accompagnent pour le reste de mon périple.
Après avoir franchit la Dordogne sur un vieux pont suspendu étroit au tablier en robustes traverses de chêne, la balade se termine, car il va falloir, après Floirac, entamer la montée sur le Causse de Gramat...ça grimpe d'abord sérieusement, aussi je me dois de faire une pause ravitaillement à mi-pente. Il est maintenant proche de midi, la chaleur commence à se faire ressentir, surtout avec l'effort de pédalage conjugué à la très faible vitesse d'ascension...je transpire et bout un peu de l'intérieur, mais ne faiblit pas.
Un peu de répit, un courte descente, un faux plat, une légère pente, c'est ainsi jusqu'à Miers.
Je suis sur le Causse, qui en macro géographie se définit comme une vaste étendue plutôt plane, mais en micro cyclotourisme je peux confirmer que ce n'est pas horizontal. Il me faut encore monter jusqu'à Alvignac Les Eaux - c'est moi qui suis "en eaux", moi qui boit de l'eau sans arrêt pour éviter l'incendie de mes muscles. Allez encore un "coup de cul" jusqu'à Rignac, et enfin le panneau Gramat.
Délivrance ?
Que nenni - hésitant devant deux itinéraires pour rejoindre mon hôtel de l'autre côté de la ville, je choisis le "mauvais", celui où ce 😡 de GPS veut me perdre dans un chemin inexistant, m'obligeant à un demi tour puis une petite poussette pour vérifier mon courage et ma détermination. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que bien qu'il soit maudit pour l'éternité numérique, je ne baisse pas les bras ni les jambes, et j'y arrive enfin à l'hostellerie.
Douche fraîche, sieste puis piscine au programme de l'après midi 😎
Et oui, le mode vacances relax a toujours sa place dans ma journée.
Un rapide tour du centre ville avant le repas pour constater que Gramat est quasi désert sous la chaleur d'un samedi soir d'août, un bon repas et au lit !
Demain je me motive pour partir aux aurores...je ne l'ai pas encore fait sur ce roadtrip, mais c'est ce qu'il faut faire, commencer à rouler dans la fin de la nuit, voir la clarté poindre à l'est, être seul sur les routes, assister à la renaissance quotidienne.
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