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#Que voir au Mont Saint-Michel
desviesennoiretblanc · 2 months
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C'était un 14 juillet un peu brumeux, celui de l'année 1967, non loin du Mont-Saint-Michel. Rodolphe a engagé la conversation avec Flora. Ils se sont découvert une même aversion pour les défilés militaires et un goût commun pour les plages désertes. Cet été-là, Flora et Rodolphe n'ont cessé de se voir et de revoir, avant de devoir se dire "Au revoir". Et, bien contents de s'être trouvés, dès septembre, ils n'ont pas manqué de se retrouver.
C'est un 14 juillet, celui de l'année 1967, que Flora et Rodolphe sont devenus les meilleurs amis du monde.
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claudehenrion · 1 year
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Juin...
 Et voilà ! On est en Juin... C'est à peine si on a vu passer le temps – ce tempus qui décidément, fugit de plus en plus irreparabile (je dis ça pour faire croire que j'ai des lettres latines au delà de ''a, b. et c'') : depuis janvier, on n'a même pas pu se retourner. Le temps d'avoir le temps de dire ''Bonne année''... et paf ! on était à Pâques... ou à la Trinité. Le temps, de nouveau, de dire ''Ouf'', et la Trinité s'est passée (Notons au passage, sans acrimonie, mais juste pour montrer qu'on n'est pas dupes de leurs ''Fake niouzes'', que ‘’Malbrouck’’ n'est toujours pas revenu, mironton, mirontaine... Il a dû s'évanouir en fumées, sous le nom, très anglicisé pour plaire à Macron, de Marlborough ! Tant pis pour lui : l'avait qu'à pas y aller !).
Jusque là, ça pouvait encore aller (car, en fait, ''Pour aller, ça va... mais c'est pour revenir...'' tout le monde sait ça !). Mais dans la foulée, poisson d'avril, on est entré en Mai sans se découvrir d'un fil... où on a enfin pu faire ce qui te plaît (NDLR : tout petit, je ne comprenais pas l'expression ''En Mai, fesses ce qu'il te plaît''. Depuis, j'ai compris que j'étais simplement très décalé avec les mœurs du temps !).  Mais ici, un arrêt-sur-image s'impose --c'est le cas de le dire : quand un citoyen français est en Mai, donc libre de faire ce qu'il lui plaît, savez-vous à quoi il passe son temps ? A remplir sa déclaration d'impôts, formules 2042, 2044, 2047, 2074, ''et quinquiès'' ! C'est-y pas beau, ça, Madame ? Qui a dit que les gaulois seraient indisciplinés ?
Mais quittons les charmes troubles de Bercy –qui, depuis que Le Maire y promène son regard vif de colin-froid-mayonnaise, se met à ressembler à un lupanar pour puceaux en plein enanisme-- pour revenir à notre sujet : on est en Juin, et ça, c'était pas prévu si tôt ! Juin, comme le disait un illustre maréchal (pas celui qui hante le mono-idéisme gauchi de notre primo-ministresse, non... un autre !), Juin, c'est le mois où arrive l'été : le 20 ou le 21 pour les marchands de calendriers des PTT, devenues PT avec l'usure du temps (toujours lui ! On le trouve partout !) --avant de découvrir un ''G'' salvateur, puisque faute avouée est à moitié pardonnée : GPT ! (NB : Chacun fait comme il veut !)  Pour les météorologues, l'été commencerait même le 1er Juin… en attendant,’’because’’ le réchauffement climatorisque, de se mettre bientôt à commencer le 1er  janvier, devenant ainsi circumcalendaire, voire circumdéambulatoire. En fait, chacun devrait être libre de faire ‘’ cir-cum...il veut’’’ !
 Il faut oser dire, haut et clair, que nous sommes en été, ce temps de notre cycle où Arthur Rimbaud  voyait que ''Les tilleuls sentent bons dans les belles soirées... L'air est parfois si doux qu'on ferme la paupière'' (ici, une notule plus médicale s'impose : c'est une preuve irréfutable qu'il avait le rhume des foins). Mais... foin des rhumes, revenons à Arthur : il écrivait ces mots dans ''Roman'', qui commence par ce vers mondialement connu par ceux qui le connaissent : ''On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans''. Ah bon ? Mais alors... quand ? A 87 ans, peut-être, et au delà... ? Passons... Le poète vit dans un monde qui n'est pas le monde de tout le monde.
Le sujet du jour, comme le plat du même nom, c'est l'été ou, comme aurait pu dire Hamlet, à Elseneur : ''Etre, c'est avoir été''... On entre dans les trois plus beaux mois de l'année pour les embouteillages. Etre en Juin, ça veut dire frémir à la perspective de re-devenir enfin un acteur actif dans les stations service débordant de foules en tongs et en marcel...  L'été, c'est poireauter dix minutes coincé entre une grosse transpirante et un moustachu odorant devant l'étal du marchand de glaces pré-fondues... C'est essayer de rentrer dans l'eau sans prendre en pleine poire le matelas gonflé d'un mioche italien hurlant ''Maria ! Attenta il materassino !''. 
L'été, c'est devenu depuis peu le seul temps de l'année où on ne peut plus visiter aucun monument pour cause de ''sur-fréquentation'' (je vous recommande le Mont Saint Michel et l'esplanade du Louvre..)... et où il faut négocier son mètre-carré de sable avec 2 hollandaises, 3 angliches, 2 scandinaves (jusque là... ça peut aller !) mais aussi des chinois qui font des chinoiseries et Mao-ssent le ton, et des russes et des ukrainiens –qui ont l'air de ne pas bien s'entendre, on se demande pourquoi
Si on survit à tous ces loisirs, plaisirs, désirs et soupirs (j'allais ajouter cachemire zéphyr, autogyre et Aïd el-Kébir, pour la rime... mais c'est hors-sujet !), on peut espérer se retrouver entre amis autour d'un barbecue alcoolisé, pour évoquer les longues soirées si douces et les heures qui semblaient ne pas avoir de fin... dont se souviennent encore ceux des  ''les plus vulnérables d'entre nous'' qui ont réussi à survivre à toutes les mesures mortifères qu'on prenait pour qu'ils meurent seuls dans leur coin, sans personne qui leur tienne la main en murmurant ''je t'aime''...
Mais les temps ont bien changé, et il semblerait que l'été, ce bel interlude si ardemment attendu, soit devenu une saison comme les autres, où l'immigration hors-contrôle se poursuit dans une indifférence générale, où la planète se pollue comme d'hab', où des lois stupides, néfastes et ravageuses sont produites par des cuistres qui, ne contrôlant plus rien de ''ce qui est important'', n'ont plus que les sujets dits ''sociétaux'' pour faire croire qu'ils ont encore un pouvoir (qui n'est que celui d'emmerder leurs victimes, à l'image de ce qu’a ‘’envie de faire leur patron’’).
Seule bonne nouvelle, en ce premier jour d'un mois infiniment comme les autres : l'accélération du temps (qui est plus réelle que la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique, que les gaz à effet de désert, et que la vicelarde urgence papndiayenne de saloper à jamais l'esprit des jeunes enfants) va nous jeter dans l'automne avant qu'on ait pleinement réalisé qu'on était en été... Préparez-vous : la rentrée des classes, c'est demain... là... tout de suite. Et avec elle, voilà les frimas, l'accès facilité aux sites qu'on n'a pas pu visiter cet été pour cause de trop plein de trop et de plein, et la tranquillité retrouvée de la fébrilité de la préparation des orgies des ''fautes de fin d'année''... Par chance, il nous reste nos vieux proverbes, ces fruits délicieux de la sagesse des Nations : ''S'il pleut le quinze juin, il n'y a pas de raisin''. Ou ''Juin froid et pluvieux, tout l'an sera grincheux''...  ou, pire, cette menace terrible : ''Été bien doux, hiver en courroux''. Allons... La vie est belle ! C'est l'été !
H-Cl.
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martina09 · 1 month
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omagazineparis · 5 months
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France vue du ciel : un spectacle épique !
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La France regorge de paysages époustouflants. Rien de tel qu'une vue imprenable depuis les cieux pour les apprécier pleinement. Dans cet article, découvrez les 5 meilleurs lieux à voir vue du ciel en France. Préparez-vous à vivre des moments magiques et à être émerveillé par la diversité des paysages qui s'offriront à vous. Que vous optiez pour l'hélicoptère, le parapente ou tout autre moyen aérien, ces 5 lieux vous offriront une expérience unique et des souvenirs impérissables. Explorez la France sous un angle totalement différent et préparez-vous à être ébloui par la beauté de ces panoramas aériens. Le Mont-Saint-Michel : une merveille médiévale vue d'en haut Description du Mont-Saint-Michel Niché au cœur de la baie de Saint-Malo, le Mont-Saint-Michel est un véritable trésor médiéval qui fascine les visiteurs du monde entier. Avec ses ruelles pavées, ses bâtiments historiques et son abbaye imposante, il offre un voyage dans le temps unique. Perché sur un îlot rocheux, il est entouré par les marées, ce qui lui confère un caractère mystique et enchanteur. Du haut des remparts, on peut contempler la beauté de cette merveille architecturale, mais rien ne vaut une vue aérienne pour saisir toute son envergure. Les avantages de le découvrir depuis les airs Découvrir le Mont-Saint-Michel depuis les airs est une expérience extraordinaire qui vous procurera des émotions intenses. En survolant cet emblème en hélicoptère ou en montgolfière, vous bénéficierez d'une perspective unique et panoramique. Vous admirerez la magnificence de son architecture gothique, les détails de ses jardins et de ses fortifications, ainsi que la vue imprenable sur la baie environnante. Vous serez émerveillé par la majesté du Mont-Saint-Michel, révélant toute sa grandeur et son charme médiéval. Cette expérience inoubliable vous permettra de capturer des photos époustouflantes et de créer des souvenirs gravés dans votre esprit. Laissez-vous emporter par la magie de cette merveille médiévale vue d'en haut et vivez un moment unique lors de votre visite. Les Gorges du Verdon : une nature spectaculaire depuis les hauteurs Zoom sur les Gorges du Verdon Les Gorges du Verdon, surnommées le "Grand Canyon de l'Europe", sont un véritable trésor naturel situé dans le sud-est de la France. Avec leurs eaux turquoises, leurs falaises abruptes et leurs paysages à couper le souffle, elles offrent un spectacle saisissant. Cette région est un véritable paradis pour les amateurs de randonnée, de sports nautiques et d'escalade. Les visiteurs peuvent se promener le long des sentiers pittoresques, faire du kayak dans les eaux cristallines ou simplement s'asseoir et admirer la beauté brute de la nature. Mais pour une expérience encore plus exceptionnelle, rien ne vaut une observation aérienne des Gorges du Verdon. Pourquoi découvrir les Gorges du Verdon vue du ciel ?  Découvrir les Gorges du Verdon depuis les airs est une expérience à couper le souffle. En survolant ces gorges impressionnantes en hélicoptère ou en montgolfière, vous contemplerez toute la grandeur de ces paysages spectaculaires. Les falaises vertigineuses semblent s'étendre à l'infini, tandis que les eaux turquoise de la rivière du Verdon serpentent entre les parois rocheuses. La vue panoramique depuis les hauteurs dévoile l'immensité de ce site naturel exceptionnel. Vous serez captivé par la beauté brute de la nature, les couleurs changeantes au fil de la journée et les jeux de lumière sur les eaux cristallines. Une observation aérienne des Gorges du Verdon vous offre des perspectives uniques et des souvenirs inoubliables. Alors, envolez-vous vers les hauteurs et plongez dans la splendeur des Gorges du Verdon. Une expérience gravée à jamais dans votre cœur. Les Châteaux de la Loire : une visite inoubliable en hélicoptère Vue d'ensemble des Châteaux de la Loire : mieux qu’une carte postale. Les Châteaux de la Loire sont un trésor historique et architectural situé dans la magnifique vallée de la Loire, en France. Ces joyaux du patrimoine mondial de l'UNESCO attirent chaque année des milliers de visiteurs venus du monde entier. Les châteaux, tels que Chambord, Chenonceau, Amboise et bien d'autres, témoignent de l'opulence et du raffinement de la Renaissance française. Leurs jardins somptueux, leurs façades imposantes et leurs intérieurs richement décorés offrent un véritable voyage dans le temps. L'intérêt de survoler ces joyaux architecturaux Survoler les Châteaux de la Loire en hélicoptère est une expérience extraordinaire qui vous permettra d'apprécier toute la splendeur de ces monuments historiques d'une manière unique. Vous aurez une vue d'ensemble époustouflante sur ces châteaux majestueux et leurs vastes domaines. Du ciel, vous pourrez admirer l'harmonie architecturale de ces édifices, ainsi que la beauté de leurs jardins à la française. Les détails et les finitions des façades se révéleront sous vos yeux émerveillés. Vous serez également en mesure d'apprécier la proximité de ces châteaux les uns par rapport aux autres, vous offrant une perspective inédite sur cette région emblématique. Survoler les Châteaux de la Loire en hélicoptère est une véritable expérience de luxe et de découverte, vous permettant de vivre un moment inoubliable et de capturer des souvenirs photographiques uniques. Alors, laissez-vous tenter par cette aventure aérienne et découvrez les Châteaux de la Loire sous un angle totalement différent. Les Calanques de Cassis : une côte méditerranéenne époustouflante en parapente Découvrez les Calanques de Cassis Les Calanques de Cassis sont un véritable bijou naturel situé sur la côte méditerranéenne française. Ces formations géologiques uniques se caractérisent par de hautes falaises blanches plongeant dans une eau d'un bleu turquoise éblouissant. Les calanques, telles que Port-Miou, Port-Pin et En-Vau, offrent des criques secrètes, des plages préservées et des paysages côtiers à couper le souffle. La végétation méditerranéenne luxuriante ajoute une touche de verdure et de fraîcheur à ces paysages spectaculaires. Voler au-dessus de ces paysages côtiers : une expérience unique. S'envoler en parapente au-dessus des Calanques de Cassis est une expérience qui vous fera vibrer d'émotions. Vous aurez la chance de survoler ces paysages côtiers époustouflants et d'admirer leur beauté sauvage depuis les airs. Vous planerez au-dessus des falaises majestueuses, profitant d'une vue panoramique à couper le souffle sur les eaux cristallines et les formations rocheuses impressionnantes. Vous vous sentirez libre comme un oiseau, glissant doucement dans les courants d'air, et vous aurez l'opportunité de découvrir des coins cachés et des recoins inaccessibles depuis la terre ferme. L'expérience unique de voler au-dessus des Calanques de Cassis vous laissera des souvenirs indélébiles et des images inoubliables. Alors, n'hésitez plus, enfilez votre harnais de parapente et partez à la conquête de ces paysages côtiers spectaculaires. Une aventure qui allie adrénaline, beauté naturelle et liberté absolue. La Côte d'Émeraude : une perspective céleste sur les plages bretonnes Rendez-vous sur la Côte d'Émeraude. La Côte d'Émeraude, située en Bretagne, est une destination côtière qui porte bien son nom. Avec ses plages de sable fin, ses eaux turquoise et ses paysages à couper le souffle, elle offre un cadre idyllique pour des vacances inoubliables. Les villes et villages côtiers tels que Saint-Malo, Dinard et Cancale ajoutent une touche de charme et de convivialité à cette côte préservée. Les sentiers de randonnée offrent des vues imprenables sur la mer et les falaises, tandis que les activités nautiques permettent de profiter pleinement de ce cadre enchanteur. Les avantages de la contemplation aérienne Contempler la Côte d'Émeraude depuis les airs est une expérience qui vous transportera littéralement. En survolant ces plages bretonnes en avion ou en hélicoptère, vous bénéficierez d'une perspective céleste unique sur ce littoral préservé. Vous pourrez admirer les nuances de bleu de la mer qui se fondent dans les teintes émeraude, les îles qui parsèment le paysage et les falaises escarpées qui bordent la côte. La contemplation aérienne vous permettra également d'apprécier l'étendue des plages de sable fin, les criques cachées et les petites baies isolées. Vous serez captivé par la beauté brute de cette région, et vous pourrez même repérer des phoques ou des oiseaux marins dans leur habitat naturel. Alors, laissez-vous tenter par une expérience aérienne le long de la Côte d'Émeraude et découvrez ce littoral breton sous un angle tout à fait unique et enchanteur. A lire aussi : Les îles grecques : un voyage paradisiaque à faire ! La France vue du ciel : une expérience à s’offrir.  En conclusion, la France offre une multitude de trésors à découvrir depuis les cieux. Ces 5 lieux à voir vue du ciel vous promettent des expériences inoubliables et des panoramas à couper le souffle. Que ce soit en survolant le Mont-Saint-Michel, les Gorges du Verdon, les Châteaux de la Loire, les Calanques de Cassis ou la Côte d'Émeraude, vous serez transporté dans des univers enchanteurs. Les vues panoramiques, les détails architecturaux et la beauté brute de la nature se dévoileront sous vos yeux émerveillés. Alors, embarquez pour une aventure aérienne et créez des souvenirs uniques qui resteront gravés dans votre esprit. Read the full article
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christophe76460 · 5 months
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A PROPOS DES STIGMATES DES RELIGIEUX : MIRACLE DE DIEU OU FALSIFICATION DE LA VÉRITÉ ? (1/2)
Première partie de l’article sur les stigmates
Dans cet article, nous allons voir que les stigmates de notre Seigneur Jésus-Christ seraient apparus sur le corps de certaines personnes rattachées à la tradition catholique et aux doctrines de cette institition religieuse. En effet, des blessures corporelles sont apparues, des cicatrices douloureuses à des endroits correspondant aux blessures de la crucifixion de Jésus-Christ.
Ces marques déroutantes apparaissent généralement sur les mains et les pieds ainsi que sur le côté gauche du corps. Un pourcentage élevé de toutes ces personnes stigmatisées sont des femmes. En outre, les premiers et les seuls stigmatisés ont été les catholiques qui ont vécu après le Grand Schisme de 1054 avec la religion orthodoxe. Alors, mystère médical ou miracle ?
QUELS ÉTAIENT LES STIGMATES DE JÉSUS ?
L’institution catholique appelle les stigmates du Christ « les cinq saintes plaies » qui désignent les cinq blessures que Jésus-Christ a subies pendant sa crucifixion: une à chaque main ou poignet, une à chaque pied et une sur le côté de la poitrine.
LES MAINS OU LES POIGNETS – Il s’agit de deux clous ont percé les mains pour fixer Jésus sur la croix sur laquelle il a été crucifié, ils ont été enfoncés par un soldat romain à l’aide d’un marteau
LES PIEDS - De même, deux clous ont été enfoncés dans les pieds. Ils sont passés à travers pour atteindre la poutre verticale. Fait improbable : En 2020, deux clous de fer corrodés de l’époque romaine (que certains ont suggéré être ceux de Jésus sur la croix) ont été redécouverts dans une boîte livrée à l’Université de Tel Aviv en Israël en 1986, selon la revue Archaeological Discovery.
LE CÔTÉ - La dernière blessure était sur le côté de la poitrine de Jésus où, selon le Nouveau Testament, son corps a été transpercé par une lance romaine afin d’être sûr qu’il était mort.
L’apparition sur le corps humain de marques ou de blessures réelles comme celles que le Christ a reçues lors de la crucifixion est connue sous le nom de stigmates. Une personne qui porte ces stigmates du Christ est connue comme un stigmatisé.
LES PERSONNAGES CATHOLIQUES RECONNUS STIGMATISÉS Sources: (The Guardian) (Archaeological Discovery) (New World Encyclopedia) (New Liturgical Movement) (Smithsonian Magazine) (The Divine Mercy) (Mystics of the Church) (Vatican)
François d'Assise (1182–1226) François d’Assise a été le premier stigmatisé dont on ait une trace. Le 14 septembre 1224, alors qu’il priait sur le mont La Verna en Toscane au cours d’un jeûne de 40 jours en préparation de Michel, François aurait eu une vision, à la suite de laquelle seraient apparus les stigmates.
Catherine de Sienne (1347–1380) Tertiaire dominicaine, mystique et l’une des saintes patronnes de l’Italie, Catherine de Sienne, née Caterina di Jacopo di Benincasa, se consacre à Dieu dès son plus jeune âge et devient finalement l’une des figures marquantes du catholicisme médiéval. C’est à Pise, en 1375, qu’elle reçoit les stigmates, bien qu’elle garde les marques corporelles largement cachées à la vue du public.
Rita de Cascia (1381–1457) La religieuse augustine Rita de Cascia est surtout connue pour une plaie saignante sur le front, qui est comprise comme indiquant un stigmate partiel. Il apparait quand elle a environ 60 ans, apparemment causé par une épine de la couronne qui entourait la tête du Christ qui se serait détachée et aurait pénétré sa propre chair. Elle est canonisée en 1900 par le pape Léon XIII.
Johann Jetzer (1483–1515) Membre de l’ordre dominicain à Berne, Johann Jetzer affirme être hanté par les esprits et les apparitions, affirmations qu’il étaie en révélant les "blessures du Christ" sur son corps. Mais en 1507, il avoue que ses stigmates sont faux. Il échappe à l’exécution après s’être évadé de prison habillé en femme, portant des vêtements introduits clandestinement par sa mère.
Magdalena de la Cruz (1487–1560) Les stigmates ont souvent été démystifiés comme une supercherie, et la fraude figure certainement dans certains cas. Magdalena de la Cruz, une religieuse franciscaine du 16ème siècle de Cordoue en Espagne, a été honorée pendant de nombreuses années comme une sainte vivante. En effet, son auto-mortification fréquente et ses blessures spectaculaires ont fait d’elle une favorite à la cour. Elle a finalement été rejetée et a avoué honteusement que ses stigmates et ses prétentions étaient faux et qu'elle avait trompé tout le monde.
Catherine de Ricci (1522–1590) Enfant, Catherine de Ricci née à Florence, fait preuve d’une grande dévotion envers l’église. À l’âge de six ans, elle est placée dans un couvent par son père. Plus tard, on prétend que sa méditation sur la Passion du Christ est si profonde qu’elle saigne spontanément. Elle porte également les stigmates, avec des blessures aux mains, aux pieds et à la tête, représentant la crucifixion.
Véronique Giuliani (1660–1727) Véronique Giuliani était une religieuse et mystique capucine italienne. Elle a commencé à ressentir les blessures de la couronne d’épines en 1694 et les cinq blessures du Christ trois ans plus tard. Cependant, elle a été humiliée par les stigmates eux-mêmes et par les tests rigoureux de son évêque sur son expérience.
Marie-Françoise des Cinq-Plaies (1715 –1791) Née Anna Maria Gallo à Naples dans une famille maltraitée par un père violent, Marie-Françoise est devenue tertiaire franciscaine à l’âge de 16 ans. À l’âge de 38 ans, elle a eu des visions, y compris de l'archange Raphaël, qui a guéri certaines de ses pathologies physiques. Plus tard, elle a reçu des stigmates, mais portait des gants pour couvrir les marques sur ses mains. Plus tard, elle est devenue prophétesse et, en 1867, elle a été canonisée par le pape Pie IX.
Anne Catherine Emmerich (1774–1824) Quelques années après avoir rejoint l’Ordre des Augustins, Anne Catherine Emmerich, née à Flamschen, en Allemagne, s’est retrouvée alitée pendant une grande partie de sa vie. En 1813, des stigmates ont commencé à apparaître sur son corps. Le saignement a cessé cinq ans plus tard, mais a laissé une cicatrice sur son sternum dans la forme inhabituelle d’un "Y" semblable à une croix.
Marguerite Bays (1815–1879) Née en Suisse, Marguerite Bays a une vie simple en tant que religieuse franciscaine jusqu’à ce qu’elle soit visitée par des stigmates vers 1854, ressentant la douleur intense du Christ une fois par semaine et remarquant des taches rouges apparaître sur ses mains ainsi que sur ses pieds et sa poitrine. Ses symptômes s'aggravent et pendant les 25 années suivantes, elle ressent des douleurs plus ou moins constantes. Elle est béatifiée en 1995 par le pape Jean-Paul II et canonisée par le pape François en 2019.
Teresa Helena Higginson (1844–1905) Teresa Helena Higginson est une mystique catholique britannique. Alors qu’elle est institutrice, ses mains et ses pieds commencent à saigner. Elle tombe dans de longues transes de prière et reconstitue violemment des scènes sur le chemin de croix. Après sa mort, elle est brièvement considérée comme une candidate possible à la canonisation.
Louise Lateau (1850–1853) La mystique belge Louise Lateau acquiert une notoriété dans les années 1860 pour ses transes ésotériques dont sont témoins de nombreux médecins, membres du clergé et visiteurs de sa maison de Bois-d’Haine (photo). En 1868, le sang commence à couler de son côté gauche et de ses pieds. Il commence ensuite à couler des deux mains. Les blessures réapparaissent sans cause apparente tous les vendredis (le reste du temps, elle mène une existence normale et sans douleur) jusqu’à sa mort en 1883.
Marie Thérèse Chiramel Mankidyan (1876–1926) Une première en Inde avec des stigmates était la religieuse Marie Thérèse Chiramel Mankidyan. Née dans le village de Puthenchira au Kerala, elle aurait reçu les stigmates dès 1905, mais elle cache tout signe du public. Le pape Jean-Paul II béatifie la défunte religieuse le 9 avril 2000. Elle est canonisée le 13 octobre 2019 par le pape François.
Gemma Galgani (1878–1903) La maladie sévissait dans la famille Galgani et à l’âge de 16 ans, Gemma Galgani a développé une méningite. Elle attribue sa guérison miraculeuse au Sacré-Cœur de Jésus et à l’intercession de Gabriel de Notre-Dame des Douleurs. À l’âge de 21 ans, elle a commencé à montrer des signes de stigmates. Un certain nombre de médecins sceptiques, cependant, ont conclu que le phénomène était auto-infligé. Elle est décédée de tuberculose le samedi saint 1903 et a été canonisée par le pape Pie XII en 1940.
Padre Pio (1887–1968) L’un des stigmatisés les plus connus était Padre Pio, un moine capucin qui a reçu les stigmates vers 1911. Il est devenu célèbre pour avoir exposé les marques sur ses mains (photo) et il portait des marques similaires sur ses pieds et les côtés de son corps. Il a été canonisé par le pape Jean-Paul II en 2002.
Fait intéressant, lorsque le Vatican a canonisé Padre Pio en 2002, il a délibérément évité de mentionner ses célèbres caractéristiques physiques: les stigmates, ou "blessures du Christ". À la demande personnelle du pape François, les restes de Padre Pio et ceux de Léopold Mandić ont été exposés dans la basilique Saint-Pierre en février 2016 au Vatican.
Thérèse Neumann (1898–1962) La catholique allemande Therese Neumann était une stigmatisée controversée. Elle a d’abord signalé des marques sur sa poitrine après avoir prétendu avoir vu une vision du Christ au mont des Oliviers. Les blessures sont restées jusqu’à sa mort en 1962, mais jamais de manière convaincante en présence d’observateurs scientifiques.
Marie Rose Ferron (1902–1936) Originaire du Québec au Canada, Marie Rose Ferron a déménagé avec sa famille aux États-Unis à l’âge de quatre ans. À six ans, on prétend qu’elle a sa première vision de Jésus. À l’âge de 13 ans, elle est frappée d’une paralysie mystérieuse et d’une contraction douloureuse des muscles, et elle doit rester sur des béquilles pendant près de 12 ans. En 1927, elle reçoit régulièrement la visite de stigmates. Beaucoup de gens, y compris des membres de sa propre famille, pensent que ses blessures sont truquées et que sa douleur est feinte
Marthe Robin (1902–1981) La mystique catholique française Marthe Robin est une enfant malade. À l’âge d’un an, elle contracte la typhoïde. En 1918, elle tombe dans un coma qui dure quatre jours et la laisse partiellement paralysée. Pratiquement alitée, ses stigmates apparaissent pour la première fois à la fin de 1930 et elle revit ensuite la Passion du Christ tous les vendredis, jusqu’à sa mort en 1981.
Alexandrine de Balazar (1904–1955) La mystique portugaise Alexandrine de Balazar, connue sous le nom de Bienheureuse Alexandrine de Balazar, est paralysée à l'âge de 14 ans après avoir sauté de la fenêtre de sa chambre pour échapper à une agression sexuelle. En 1938, immobile et alitée, elle commence à avoir des visions du Christ, des visites qui seront plus tard accompagnées de stigmates cachés. Malgré ses problèmes psychologiques évidents, sa foi l'a conduite à sa béatification en 2004.
Faustine Kowalska (1905–1938) Religieuse catholique polonaise et mystique, a affirmé tout au long de sa vie avoir eu des visions de Jésus et des conversations avec lui. La célèbre "Image de la Miséricorde Divine" est une représentation de Jésus-Christ basée sur la dévotion de Faustine Kowalska. Elle a apparemment reçu des stigmates mais, comme son union extraordinaire avec Dieu, elle les a cachées.
Natuzza Evolo (1924–2009) Natuzza Evolo est une mystique catholique italienne qui aurait mis en évidence des stigmates après avoir été témoin d’une série de visions de Jésus, de la Vierge Marie, d’anges et de saints.
L’apparition sur son corps d’images et de mots couleur sang au moment de Pâques lui a causé une grande douleur psychologique et physique. Elle était pratiquement analphabète, ce qui fait que la présence de ces mots, dont certains étaient écrits en hébreu et en araméen, donnait du crédit à ses affirmations de stigmates.
COMMENT DISTINGUER SI CES STIGMATES VIENNENT DE DIEU OU D’UNE AUTRE ORIGINE ?
Il y a bien sûr d’autres personnages qui ont prétendu posséder les stigmates du Christ, certains avancent des chiffres infondés, ils supposent entre mille à deux mille stigmatisés vivants actuellement dans le monde. Des stigmates apparaîtraient au cours de la semaine de Pâques pendant 48 h puis disparairaient sans aucun traitement médical.
Pour les personnes concernées, c’est un phénomène invalidant qui traumatise l’entourage et qui ne cherche pas à en faire la publicité. D’ailleurs, quend une personne met ces phénomènes trop en avant, l’institution catholique est plus réticente de son authenticité.
Ces blessures apparues sur le corps de ces personnages historiques cités précédemment et qui sont comparables aux blessures du Seigneur lors de sa crucifixion peuvent paraître troublantes qui suscite chez de nombreux fidèles attachés au catholicisme un engouement d’adoration envers ces personnes canonisées.
TÉMOIGNAGE D’UN MÉDECIN – Pierre Vercelletto, neurologue a étudié le phénomène des stigmates, et d’après ses recherches, il conclut à deux possibilités : L’automutilation ou le miracle. Ses observations cliniques sont en partie compatibles avec celles de l’historien catholique Patrick Sbalchiero. Le neurologue s’est penché sur trois cas de personnes dont les stigmates sont apparus sur leur corps, il s’agit de Padre Pio (1887-1968), Thérèse Neuman (1898-1962), Yvonne-Aimée de Malestroit (1935-1951).
Ce médecin rejette toute explication psychsomatique, car la médecine n’a jamais réussi à démontrer que de telles manifestations pouvaient être provoquées par l’hystérie, l’hypnose ou encore la suggestion. Cependant, il part du postulat que parmi les stigmatisés une majorité font preuve d’une personnalité névrotique de type hystérique. Le passage à l’acte peut se faire dans un état de semi-inconscience dans lequel l’automutilation peut constituer une position entre un besoin morbide visant à tromper et un désir intense d’identification aux souffrances du Christ.
CE PHÉNOMÈNE PEUT-IL VENIR DE DIEU ? Il est évident qu’il ne s’arrête pas aux résultats des travaux cliniques d’un médecin, ni aux considérations favorables de l’institution catholique. En effet, l’éminence du témoignage du neurologue ou les canonisations des stigmatisés par le Vatican ne donnent aucune certitude que ce phénomène ne vienne de Dieu.
D’abord, il faut dire que depuis la disparition des apôtres, Dieu se révèle par les Écritures qui ont été inspirées par le Saint-Esprit, et qui révèlent sa volonté par la parole et l’œuvre de son Fils Jésus-Christ qui a instauré jusqu’à la fin du monde, l’alliance de la grâce et de la justice par la foi. Les Écritures ne rendent pas témoignage de ces manifestations soudaines qui rappelleraient les cinq stigmates du Seigneur Jésus qui seraient accordés à certains chrétiens et pas à d’autres, alors que la parole de Dieu appelle tous ceux qui croient à devenir saints.
« Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. » 1 Pierre 1.15-16
Quand nous considérons la sainteté attestée par l’institution catholique, il est évident qu’il y a une différence avec la sainteté mentionnée dans les Écritures. En effet, la sainteté de Dieu ne dépend d’aucun homme, quel que soit sa notoriété et son influence dans le monde, car la sainteté qui se trouve dans les Écritures est d’une part un état spirituel de tout croyant qui a obéit aux conditions de l’Évangile, et d’autre part, la volonté de Dieu qui commande à chaque croyant de se sanctifier par la vérité et l’amour fraternel.
« Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification, c’est que vous vous absteniez de l’immoralité sexuelle, c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les paîens qui ne connaissent pas Dieu […] » 1 Thessaloniciens 4.2-5
Ainsi, Dieu a placé ceux qui ont obéit à la vérité de l’Évangile dans un état spirituel de sainteté qui les distingue du monde puisque rappelons-le, le monde est opposé à l’esprit de vérité, il ne connaît pas Dieu car il marche dans les convoitises et dans l’orgueil de la vie.
Le monde est inimitié contre Dieu et leurs œuvres ne viennent pas de Dieu, mais ceux qui marchent dans la vérité acceptent ce qui vient de Dieu qui demande à chacun de progresser dans la sanctification. Il n’y a pas d’excuse puisque le dispositif spirituel divin existe pour tous ceux qui ont reçu l’Esprit de Dieu dans la nouvelle naissance afin de marcher dans la sainteté.
« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde […] car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. » 1 Jean 2.15-16
Prochainement deuxième partie de l’article sur les stigmates, miracle ou falsification de la vérité
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latribune · 9 months
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elevagedubellay · 1 year
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Jasper métronomique (2°)
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Dimanche 14 mai à Maure de Bretagne, Jasper du Bellay a fait preuve de ses qualités habituelles (maniable, sûr d’allure et accrocheur) pour poursuivre une impressionante série: il a fini sur le podium lors de ses 5 dernières sorties ! Bravo à Cédric Mégissier pour ce remarquable travail. VIDEO
Dimanche 14 à Vichy, Haria du Bellay a connu une désillusion en finissant 6° d’une course dont elle était favorite. On a trouvé les choix d’Alexandre Abrivard un peu étonnants mais nul n’est infaillible... VIDEO
Dimanche 14 à Carpentras, Icare du Bellay, associé à Yannick Alain Briand a fait une sortie très convaincante et aurait pu faire encore mieux que quatrième avec un peu plus de réussite dans le parcours.
Toujours Dimanche, à Meral, Itea du Bellay s’est totalement arrêtée dans le dernier tournant. On se demande si la team Goetz va réussir à lui redonner l’envie de se bagarrer.
Mardi 16 mai à Beaumont de Lomagne, Grazia et Jean Luc Vayr ont fini le parcours en retrait. Grazia peine à retrouver son niveau mais semble en amélioration tout de même.
Jeudi 18 à Avignon, deuxième course de rentrée pour Itak du Bellay, et il n’a pas été très rassurant, se fâchant au départ et étant disqualifié d’entrée. Son comportement en retrait a été correct mais il va falloir un peu de temps pour revoir le vrai Itak.
Vendredi 19 au Mont Saint Michel, Haïda du Bellay a fait une bonne rentrée. Elle a pris le meilleur départ des chevaux des 25m, est restée dans le peloton et a proprement fini prenant la septième place et marchant 15. Sérieuse comme d’habitude.
A VENIR  
Samedi 20 à Caen, Go for Bellay va retrouver sa “routine” des 2450 m. Il visera une belle place.
Dimanche 21 mai, Java sera à Rambouillet pour tenter d’enchaîner après son excellente rentrée et Janga sera à Cluny pour enfin nous montrer ce qu’elle vaut (elle travaille bien mais ne concrétise pas en course pour l’instant).
Mercredi 24 mai, nos regards seront tournés vers Salon de Provence puisque Jericho tentera de poursuivre sa belle progression et Haltea tentera sa chance au monté dans une course visée.
Jeudi 25 mai, on se réjouit de voir le retour de Kaleo du Bellay. Ce fils de Cinna avait couru très jeune et montré des choses intéressantes. Il a le moyens de faire une belle année.
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stephanedugast · 2 years
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🎉  Belle, heureuse et lumineuse année 2023 🌠
BILLET D’ordinaire, les rétrospectives de fin d’année, je les abhorre car je les trouve autocentrées, voire même un brin narcissiques. Elles me renvoient sûrement à mes défauts et à mes insuffisances.
Pourtant à quelques heures de minuit le 31 décembre dernier, je me suis décidé de sélectionner 10 clichés de l’année écoulée, et de les diffuser sur mon compte Instagram.
Rapidement et naturellement, j’ai eu envie de mettre des mots sur ces images 😑 Ce n’est finalement pas si idiot de dresser un bilan de l’année écoulée afin de mieux se projeter.  
Dès lors, je vous propose MA rétrospective 2022, histoire de vous raconter une année singulière entre pépins de santé et aventures intempestives. La vie, quoi !
> En janvier, je me suis, en effet, remis doucement d’une intervention chirurgicale avec anesthésie générale et 5 jours d’hospitalisation. Artiste-auteur régime Urssaf du Limousin (ça ne s’invente pas !), je ne bénéficiais d’aucun congé maladie. J’avais donc accepté sans rechigner 2 contrats d’édition offerts sur un plateau alors que je m’étais promis de ne plus réalisé de livres illustrés. Vous savez, ceux avec des images et des récits que personne ne lit… en entier !
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> En mars, à peine remis, je me suis rendu dans le Jura à Lons-le-Saunier au festival « Les Rendez-Vous de l’Aventure » avec l’équipe du journal Embarquements. J’ai enchainé avec le festival « Curieux Voyageur » à Saint Étienne où était projeté mon dernier documentaire « Odyssées Blanches ». La forme était de retour. > Rebelote en mars ! Je veux dire nouvelle opération, nouvelle intervention chirurgicale, nouvelle anesthésie générale. Cette fois, il s’agissait de me redresser les cloisons nasales. Une opération bénigne mais douloureuse. 3 jours plus tard, bien déglingué (et avec des mèches dans le nez ), je partais néanmoins pour Thénac en Charentes.
Ce festival littéraire à peine achevé, je fonçais depuis Saintes jusqu’à Souillac dans le Lot pour réaliser avec les amis Bruno et Julien de l’agence Zeppelin un reportage sur le vélo vintage. À La Bicicleta Ravito chez Cécé, Romu (des partenaires techniques de mon aventure La France Réenchantée), j’étais sûr de réaliser un beau sujet pour le magazine GEO.
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> Parce que j’aime à raconter les explorations du passé, à les relier à celles du présent et du futur, j’ai enchainé en mai les conférences. Plus précisément durant 2 jours d’affilée et 8 conférences par jour au lycée Léon Blum du Creusot, et dans un collège de cette même ville.
J’ai dans la foulée ou presque donné l’une de mes plus belles conférences à la maison de Solenn à Paris auprès d’adolescentes en difficulté. Mon intervention devait durer 1 heure, elle en a duré au moins le double. Les émotions ont été décuplées.
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> Côté « exploit » sportif, j’ai décidé cet été de boucler à vélo Paris > Le Mont-Saint-Michel. Cette fois, j’ai appuyé fort sur les pédales, 100 kilomètres par jour afin de me prouver que la santé était bonne.
En route, j’ai rechargé les batteries (pas solaires car je n’en ai pas sur ma bicyclette). Il faut dire que je venais de boucler les récits de mes livres « Navigatrices : portraits d’aventurières de la mer » (Vagnon éditions) et « Une histoire de l’exploration : des neiges et des glaces » (Glénat éditions).
Promis, les titres de mes prochains livres seront plus courts.
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> Je me suis aussi mis cet été à la plongée sous-marine. Jamais aussi heureux qu’à fleur d’eau, et parce que j’étais interdit de pratiques sportives les 3 premiers mois de l’année (un crève-cœur), j’ai décidé de réaliser ce « vieux » rêve (un autre !), celui de pratiquer un sport en communion avec les éléments et l’océan.
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Avouons-le, je ressemble à un Bibendum en néoprène !
De surcroît, je ne suis pas un bon chasseur sous-marine. Je suis un sentimental, et j’ai du mal à tirer au fusil à harpon sur un poisson. En revanche, j’adore barboter dans une eau fraîche de préférence. Avec l’ami Tristan, j’y ai vécu des moments iodés et même un instant de panique avec une bascule de marée mal gérée un après-midi où le vent s’est levé. Le tout au pied d’un sémaphore où les marins de quart devaient s’amuser de ces « pieds-nickelés-en-néoprène » se débattant dans les vagues et le courant.
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> La mer, je ne l’ai pas délaissé à l’automne.
En effet, j’ai embarqué durant quasiment 1 mois et demi entre les Seychelles et l’île Maurice afin d’enquêter sur un herbier sous-marin aussi vaste que la Suisse, pour le compte de Monaco Explorations et de la grande presse. Ce grand reportage a aussi été l’occasion de découvrir un lieu naturel unique : l’atoll d’Aldabra.
Concarneau, Toulouse, Nantes, Clermont-Ferrand… J’ai raté de nombreux festivals d’aventures dans lesquels j’étais programmé. J’ai néanmoins de nouveau goûté au large et à la vie embarquée à l’occasion de cette mission océanographique dans l’océan Indien.
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> Quant à l’aventure du journal Embarquements, elle a continué avec la parution de 4 numéros dans lesquels je me suis escrimé, avec les amis Bruno, Julien et la team Zeppelin, de raconter le monde tous azimuts via le spectre du photojournalisme et de l’aventure. L’une de mes manières de témoigner de notre monde en surchauffe...
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> Quant à la suite ?
À l’heure des bonnes résolutions, je me suis promis en vrac cette année : de courir de nouveau en compétition, de lire un roman par mois, de faire un voyage à vélo insolite, de m’attaquer à un projet littéraire plus ambitieux, de continuer à nager, d’écrire un scenario pour la BD (voire plus), de maigrir, de réaliser un film documentaire (voire une série) d’envergure, de développer l’excellent journal Embarquements que je co-pilote avec de beaux sujets et des hors-séries à la pelle...
Bref, j’en ai pour 500 ans de projets, comme disait un dénommé... Paul-Émile Victor !
Voilà donc en bref les « dessous » de mon année écoulée. Puisse la suite être toujours autant fructueuse, le corps et l’esprit à l’unisson 😉 
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🎉 Quant à cette nouvelle année 2023 , je vous la souhaite belle, heureuse et lumineuse année 🌠 Une nouvelle année avec toujours plus d'aventures ! 💚
Pour conclure, comme j’aime à le dire : restons forts et inspirés,
Stéphane Dugast
Paris, le 5 janvier 2023
Post-scriptum : Et sachez qu'il est toujours temps de s'abonner ou d'abonner des amis 🎁 au journal Embarquements que je copilote 👉 www.embarquements.com/
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thebusylilbee · 3 years
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[...] L’histoire a commencé en juin 1997. Pascale Mitterrand, 19 ans, était une toute jeune photographe stagiaire de l’agence de presse Sipa. Nicolas Hulot, 42 ans, était un présentateur célèbre de l’émission Ushuaïa, sur TF1. Il venait d’acheter une grande maison en Corse et proposa à l’agence l’exclusivité des clichés de la demeure. La jeune femme s’y rendit seule en reportage pendant une semaine. À la suite de ce séjour, la jeune femme, bouleversée par ce qui s’y était passé, abandonna le photojournalisme et changea de vie.
Le 11 juillet 2008, Pascale Mitterrand poussait la porte d’une gendarmerie des Landes pour porter plainte. Elle souhaitait raconter ce qui s’était passé onze ans plus tôt dans la maison corse. Les gendarmes qui écoutèrent son récit évoquèrent une scène de viol. Mais les faits étaient prescrits selon la loi de l’époque [1]. Il était impossible de poursuivre Nicolas Hulot qui, informé du dépôt de cette plainte, fut toutefois entendu à sa demande le 29 août 2008 par les gendarmes de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Il convint alors d’une relation sexuelle lors du séjour, mais nia toute contrainte.
9 février 2018. Le jeune journal Ebdo révéla l’histoire, qui entraîna sa chute. Car Nicolas Hulot avait lancé un efficace contre-feu. La veille de la parution de l’article, Hulot, qui était alors ministre de la Transition écologique, accorda un entretien à Jean-Jacques Bourdin, sur RMC. Face au journaliste, il nia les faits, évoqua « un cauchemar » pour lui et sa famille. Il reçut un soutien immédiat du Premier ministre, Édouard Philippe, puis de Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, et enfin du porte-parole du Président de la République.
Dans la presse, un épais silence tomba, les médias ne rebondirent pas, aucun journaliste ne reprit l’enquête, pour la confirmer ou pour l’infirmer. Une « absence de curiosité rare, exceptionnelle », observe Jean-Michel Aphatie, qui a repris les faits. « Choqué », comme il le dit à Reporterre, par l’indifférence totale à la parole de la jeune femme, il apporte dans son livre un élément nouveau : il s’est procuré l’enregistrement d’une conférence donnée par la journaliste Bérengère Bonte, autrice d’une biographie sur Nicolas Hulot (Sain Nicolas, éditions du Moment, 2010). Durant cet événement, en mars 2018, elle livre le témoignage de Gökşin Sipahioğlu, le directeur de l’agence photographique Sipa, qui a envoyé Pascale Mitterrand en Corse.
Voici un extrait que nous publions ici, et qui éclaire d’un nouveau jour cette affaire, le chapitre « Rire jaune », pages 223 à 229 des Amateurs :
Rire jaune
Bérengère Bonte est journaliste. Elle a effectué toute sa carrière à Europe 1. En 2010, elle publie la première biographie de Nicolas Hulot, aux éditions du Moment, qu’elle intitule Sain Nicolas. Elle consacre un chapitre du livre aux conquêtes féminines de son sujet. Elle le justifie ainsi :
« Quand le dictaphone s’éteint, l’immense majorité des interlocuteurs finit toujours par lâcher : “Vous ne pouvez pas faire une biographie de Nicolas sans évoquer cet aspect du personnage.” Ils ou elles parlent de jeunes anonymes, assistantes d’émission, stagiaires ou de jeunes femmes issues de la sphère publique : une petite-fille de François Mitterrand, apprentie photographe, qui passe une semaine chez lui sans ramener un seul cliché, et aussi une fille de ministre courtisée à la limite du harcèlement, et d’autres, impossibles à citer ici. »
Il faut noter deux points.
Huit ans avant l’enquête d’Ebdo, qui paraît donc en 2018, le nom de la jeune photographe qui s’est rendue dans la maison de Nicolas Hulot en Corse est cité publiquement par Bérengère Bonte dans son livre. Ce qu’ignore la journaliste au moment où elle écrit son livre, en 2010, c’est que deux ans plutôt, en 2008, Pascale Mitterrand a porté plainte contre le militant écologiste.
Par ailleurs, cette évocation en deux lignes d’une « fille de ministre courtisée à la limite du harcèlement », qui n’a rien à voir avec la précédente, agite la coulisse politique depuis longtemps. Le nom est connu, s’échange sous le manteau, mais rien n’a été dit publiquement.
Dans ce chapitre singulier et audacieux, Bérengère Bonte cite l’épouse de Nicolas Hulot, Florence Lasserre, qu’elle confronte aux actes de son mari : « Au début, je l’ai mal vécu. Maintenant, je relativise, ou je fais l’autruche. » Lors de la sortie d’Ebdo, la journaliste d’Europe 1 est sollicitée par plusieurs journaux. Que pense-t-elle du récit, et de l’accusation qu’il porte ? Sa réponse est spontanée :
« Nicolas Hulot a une petite collection de nanas, plein de conquêtes, rien de plus. Je ne crois pas à cette enquête. C’est un séducteur. Il n’est pas violent. »
Les jours passent. Bérengère Bonte réfléchit.
Le 26 mars 2018, six semaines après la parution d’Ebdo, elle intervient dans un colloque singulier, intitulé Live Magazine.
Cette initiative est peu connue. On la doit à des amoureux du journalisme qui, depuis 2013, organisent à intervalles réguliers des soirées ouvertes à un large public, dans les grandes villes de France ou de Belgique. Voici le concept, tel que le définissent ses créateurs :
« Live Magazine est un journal vivant, une soirée unique, pendant lequel des journalistes, des photographes, des cinéastes, des artistes se succèdent sur une scène pour raconter — en mots, en sons, en images — une histoire chacun. Des récits intimes et planétaires, fondamentaux pour ceux qui les racontent, inoubliables pour le public qui les écoute. 100 % éphémère, 99 % vrai. »
Pour inciter les intervenants à la plus grande sincérité possible, les organisateurs interdisent au public les enregistrements sonores ou les captations d’images. Sitôt dites, sitôt envolées, les paroles ne seront ensuite reprochées à personne.
Ce soir, 26 mars, un lundi, Live Magazine pose son baluchon au Casino de Paris. Chaque intervenant sur scène dispose de dix minutes pour raconter son histoire. Coincée entre un témoignage sur les fascistes espagnols de ce début de XXIe siècle et les déboires scientifiques de la navette spatiale, Bérengère Bonte livre un récit qu’elle intitule « Rire jaune ».
Pour le mettre au point, elle a fouillé les archives qui lui ont permis d’écrire la biographie de Nicolas Hulot, en 2010. Pour ce travail, elle a rencontré plus de soixante personnes afin, dit-elle, d’être « le plus juste possible » dans la restitution du personnage. Elle précise aussi qu’elle a eu, à cette occasion, trois entretiens avec le responsable écologiste.
L’enquête d’Ebdo a rallumé une petite lumière dans son esprit, elle ne sait pas quoi exactement, mais ça la dérange. Elle réécoute notamment l’enregistrement du dialogue, réalisé en 2009, qu’elle a eu avec Gökşin Sipahioğlu, aujourd’hui décédé. C’est lui qui a envoyé la photographe chez Nicolas Hulot. En le réentendant, des années plus tard, Bérengère Bonte comprend qu’elle est passée à côté de quelque chose.
Voici ce qu’elle dit, à ses auditeurs de Live Magazine, le 26 mars 2018, six semaines après la découverte d’une plainte contre Nicolas Hulot. Précision : son passage a été enregistré par un spectateur, en contradiction avec les consignes des organisateurs. Il existe donc une archive sonore des propos de Bérengère Bonte :
« Je rencontre Sipahioğlu le 26 novembre 2009, chez lui, dans le 15e arrondissement de Paris. C’est une sommité du photojournalisme. Il a quatre-vingt-trois ans. Il m’intéresse parce qu’il a fait travailler Nicolas Hulot dans les années soixante-dix. Tout le monde a oublié le Hulot photographe […]. « Dans la conversation, il revient toujours sur son sujet de prédilection : les femmes. Il me parle de mes yeux. Il me dit : “Fais attention”, et il me parle des yeux d’une autre femme qu’il a lui-même envoyée chez Nicolas Hulot. Sipa me décrit cette apprentie photographe. Elle a dix-neuf ans, elle est jeune et belle. Il me dit : “Elle est belle comme vous”, et il rit. »
Bérengère Bonte s’arrête un instant. Sa voix a changé. Une émotion en modifie la sonorité :
« Dix ans après, il y a donc quelques jours, j’ai fini par aller rechercher cet enregistrement dans un vieux disque dur. Et c’est là que j’entends son rire, et le mien. Parce que je ris, mais je ris jaune. Et voilà ce que me dit Sipa… »
Monte alors de la scène du Casino de Paris, ce 26 mars 2018, la voix pleine, chaude, teintée d’un accent étranger, de Gökşin Sipahioğlu. Il est décédé quelques années plus tôt. Il revit pendant quelques secondes :
« Nicolas Hulot, un jour, voit dans un journal que la petite-fille de Mitterrand est photographe à Sipa Press. Il a vu la photo, il m’a appelé tout de suite : “Est-ce que tu peux m’envoyer cette fille pour faire un reportage ?” »
On entend à nouveau son rire. Bérengère Bonte reprend la parole :
« Donc, Nicolas Hulot voit la photo de la petite-fille de François Mitterrand, il appelle Sipa et il lui dit : tu me l’envoies. C’est Nicolas Hulot qui l’a choisie. Elle, elle ne veut pas y aller. Elle veut être accompagnée. Ce que Sipa dit à Hulot, mais Hulot lui dit : “Non, non, elle vient toute seule.” Et Sipa conclut : “Elle est partie une semaine chez lui, en Corse, il ne l’a pas laissée faire des photos à l’intérieur. Mais elle était contente, elle a dit que c’était bien.” Ce que j’avais à peine relevé, et que j’entends à la réécoute, c’est qu’il dit que c’était une expérience pour elle, et il ajoute : “Lui a sans doute passé un bon moment mais il n’a pas donné l’exclusivité de la maison.” »
C’est donc sur la base de ce récit que dans son livre, paru en 2010, Bérengère Bonte évoque la rencontre de Pascale Mitterrand et de Nicolas Hulot en juin 1998. Elle ne connaissait pas l’existence de la plainte à l’époque de l’écriture. Ce soir, dans ce Live Magazine, c’est différent :
« Je ne sais pas ce qui s’est passé dans cette maison en Corse, je ne sais pas ce que Sipa savait, il n’est plus là pour nous le dire. Cet enregistrement m’a choquée. Je vais même vous dire : il me hante, j’y repense tout le temps. Il y a dix ans, je riais au récit d’un vieux monsieur qui me disait avoir envoyé une jeune photoreporter à un homme qui l’avait choisie et qui voulait qu’elle vienne seule. Je n’ai pas creusé, je n’ai pas cherché à savoir […] Comment passer à côté de ça ? Comment se taire ? J’ai beaucoup hésité à partager cela avec vous. Je l’ai fait à cause du choc. »
Elle se tait. La salle applaudit.
Nicolas Hulot assure avoir tout dit de cette rencontre avec une jeune photographe, un jour de juin 1997, dans la villa qu’il possède en Corse.
Des questions peuvent pourtant être encore posées.
Est-il vrai qu’il a choisi lui-même la photographe du reportage qu’il proposait à Sipa ? Qu’il l’a choisie sur une photo vue dans un journal ? Sans rien connaître de son travail ?
Est-il vrai que Gökşin Sipahioğlu lui a dit que cette jeune photographe n’avait pas une expérience suffisante ?
Qu’elle souhaitait être accompagnée ?
Et que lui, Nicolas Hulot, a refusé ?
Les réponses à ces questions aideraient à mieux comprendre la démarche de cette jeune femme qui a déposé une plainte, dans ce que l’on imagine être une souffrance. Ainsi, nous serions plus respectueux de l’esprit du mouvement #MeToo que nous avons défendu avec ardeur, et qui a été piétiné par les principales autorités politiques du pays.
[...]
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lily-yvonne · 4 years
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LES VISIONS DE MARIE-JULIE JAHENNY
"Et dans la vision suivante, quelques jours après, Jésus-Christ était assis sur un trône resplendissant ; il y avait auprès de Lui sa Mère. La France se présente toute vêtue de blanc et de fleurs de lys. Elle est déjà couronnée, mais pas encore de la grande Couronne qui ne lui sera donnée qu'à l'heure de son salut. De son cœur sortait le Lys que Jésus-Christ y avait déposé, elle était chargée de fleurs. Parmi ces fleurs, il y en avait une qui brillait plus grande et plus éblouissante. La France gravit les marches du trône, la Vierge priait, souriait et pleurait. Son Divin Fils s'écrie alors, qu'il est vaincu, qu'il ne peut plus résister, qu'il oublie, qu'il pardonne : « A Vous désormais, Ma Mère, à Vous seule, de commander et de fixer l'heure de la victoire de votre Fille bien-aimée » ! Et prenant dans Son Cœur une goutte de sang et une larme aux yeux de la Sainte Vierge, II dépose ce mystérieux mélange dans la grande Fleur du cœur de la France.
A la droite du Trône était agenouillé le Pape (le Saint Pontife). Jésus-Christ l'appelle et le nomme « son cher Fils » II le fait monter à Ses côtés, puis il lui dit : « Tu as assez souffert ; il est temps que tu sois consolé et que tes ennemis disparaissent afin que ta gloire règne en souveraine dans l'univers. »
Le Pape, en pleurs et pressé sur le Cœur de son Maître, s'écrie qu'il ne mérite pas une telle récompense qu'il est indigne de telles splendeurs.
A gauche du Trône était le Roi, il monte à son tour, mais un peu moins haut que le Pape et reçoit lui aussi les divines promesses. Il est le Fils bien-aimé de la Vierge et il régnera avec son drapeau symbole de pureté et de gloire. Cependant, tous les grands saints qui protègent la France, planaient alentour. Au premier rang, revêtu de ses armes, Saint Michel semblait attendre fièrement l'heure de la lutte contre le mal.
Trois semaines après, vision analogue à la précédente. C'est encore le Roi amené par la Sainte Vierge qui l'aime comme son Fils à cause de son innocence. Il apparaît en Souverain couronné de grandeur et ombragé par les plis de son drapeau. Bientôt le tableau change et se complète : la France suit son chef légitime, marche reposée sur le Cœur de la Vierge et sa petite couronne se transforme en diadème de victoire. Le Sacré-Cœur s'unit à Marie pour l'assurer de Son Amour et lui annoncer une fois de plus qu'il vaincrait ses ennemis dans un triomphe sans égal. « La France est sauvée ! » répète sans cesse Marie-Julie. Les bons amis du Sacré-Cœur sont groupés en masses profondes derrière la France, précédés de tous les Saints qui protègent la Fille Aînée de l'Eglise.
Voici encore une autre vision qui donne des précisions sur le moment où le salut s'opérera : « Au moment où tout sera au désespoir... Ce sera l'instant de la Victoire. Ce sera l'instant où tous les forfaits et les impiétés retomberont sur ceux qui les auront commis. »
Notre Seigneur s'adressant à la France : « J'enverrai Saint Michel, Prince de la Victoire, apporter le Lys au chevet de ta tête », et la Sainte Vierge ajoute : « Mon Divin Fils et Moi avons réservé la Fleur de Lys. Restez, enfants fidèles, dans la simplicité de vos opinions » (fidèles à Dieu et au Roi, au Grand Monarque). Tous les anges sont là, au pied du Trône céleste avec la Sainte Vierge qui offre à Son Divin Fils une belle bannière blanche ornée de deux Fleurs de Lys (le Saint Pape et le Grand Monarque, tous deux du Sang Royal de France)."
                                                  * * * * * * * * 
 Un grand merci à Monsieur le Marquis André Le Sage de La Franquerie de La Tourre, (1901- 1992) pour son travail méticuleux. Les quelques phrases que j'ai reportées ici, d'après son excellent livret, 1 ( que je vous conseille de vous procurer, ) nous montre que les prophéties concernant le Saint Pontife et le Grand Monarque sont légions. Certes, elles ne sont pas toutes identiques dans la forme, mais dans le fond, elles sont analogues. Puisque nous sommes sur la page des visions de Marie-Julie Jahenny : la stigmatisée de Blain, (1850-1941), je me permets de rajouter ici quelques Messages que cette âme, choisie par Notre Seigneur, a reçu concernant le Roi futur notamment. Quelques Messages indiquent aussi que la France est le territoire de prédilection pour les desseins du Fils de Dieu, mais que ses lois immondes vont être la cause de son grand Châtiment…
Notre Seigneur dit à Marie-Julie, le 9 juin 1881 : « J'ai choisi ce royaume de France pour y jeter les fondements indissolubles de cette dévotion. Les impies et les sectes refusent de croire aux promesses de mon divin-Cœur. En refusant de croire, ils le méconnaissent ; ils l'outragent ; ils l'offensent d'une manière irréparable. Ma douleur la plus profonde — et je ne puis me consoler — c'est de voir cette sorte de joie au fond d'une multitude de cœurs chrétiens — qui l'ont été chrétiens, mais qui ont perdu la grâce — c'est de voir cette joie quand la puissance des hommes mortels, hommes souillés corrompus, menacés de mort terrible, quand cette puissance va ordonner, dans tout ce royaume, une religion affreuse, opposée à celle qui existe aujourd'hui et qui fait le bonheur de mon peuple. Je suis inconsolable. J'y vois courir, pour se soustraire à la mort et s'arracher aux supplices imposés, j'y vois courir des multitudes de chrétiens. Je les vois embrasser cette religion d'un cœur joyeux, sans réflexion sur moi, sur l'Église, sur leur baptême, et sur tout ce qui fait du bien à l'âme chrétienne. Ma douleur va jusqu'aux dernières profondeurs qui puissent se concevoir dans les puissances de l'Homme-Dieu, car je ne vois pas que le petit nombre entrer dans cette religion qui va faire trembler toute la terre. Elle va faire obscurcir les étoiles au firmament et couvrir le soleil d'un voile sans clarté… »
À SUIVRE SUR :  “ APPEL À L'UNIFICATION DES ÉGLISES ET DES CHRÉTIENS AUTOUR DE PIERRE II”
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/appel-a-l_unification-des-eglises-autour-de-pierre-ii.pdf
AMOR PAX LUX VERITAS
 http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/ https://www.youtube.com/watch?v=1qI8FeNbFsM&t=621s https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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claudehenrion · 4 years
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Une folie contagieuse
  La semaine dernière, je vous parlais de ces vidéos en provenance d'Australie dans lesquelles s’étale, comme avec complaisance, une brutalité sauvage, laide, absolument indigne d'un pays civilisé (NDLR - Ayant été pendant plusieurs années vice-président du B'ss Club France-Australie -dont le Président était alors Michel Rocard- j'ai pu cent fois apprécier dans ce pays une démocratie à l'anglaise dont tout français serait en droit, de nos jours, d'être très jaloux. Mais “ça”, c'était avant la folie du -ou de la- covid). Vous avez déjà deviné que, s'agissant de brutalités de policiers blancs contre d'autres blancs, ni nos chaînes de télé ni nos organes de presse n'en ont dit un mot : des victimes blanches ne méritent pas le détour !
  Je concluais ce récit d'horreurs (telles qu'une jeune femme étranglée, rouée de coups, jetée à terre et étouffée “façon Gordon Floyd”… pour la punir d'être sortie sans masque… ou encore : un automobiliste dont on brisait les vitres  –“his windows smashed”, ose dire le chef de la Police de Melbourne sans avoir honte– avant de l'extraire manu militari de sa voiture, pour la même raison)… en disant que la folie anti-covid est en train de prendre de telles proportions un peu partout qu'il faut s'attendre à ce que plein d'autres pays versent dans cette nouvelle paranoïa apparemment sans limites. Essayez de dire dans un magasin ou dans un salon (que vous le pensiez ou pas, mais “pour voir” !) que vous êtes contre toutes ces mesures, et que vous les trouvez soit inutiles, soit néfastes… soit les deux… et vous assisterez, en victime expiatoire, à l'acte 1 de la crise de folie furieuse qui risque d'éteindre notre raison pour un bon moment (j'avais écrit “à jamais”, mais je refuse d'admettre sans combattre le triomphe de la bêtise et de la folie, alors même que le sourire sardonique de la Présidente de Nouvelle-Zélande prévenant ses concitoyens qu'elle sera sans pitié pour ceux qui ne suivront pas la mode et ses ordres n'est pas sans faire redouter un retour, malheureusement pas impossible, aux fameuses “pires heures de l'Histoire” du XX è siécle. Et ça fait peur !).
  Or moins de 24 heures après avoir écrit ces mots, j'ai failli être pris dans une souricière vicieuse dans mon propre village de Mougins, qui était un havre de paix et de douceur jusqu'à cette épidémie qui occasionne bien plus de dégâts sur les cerveaux que sur les organes respiratoires. Il faut vous dire que la place de ce charmant village, situé sur une hauteur qui domine la ville de Cannes, compte une douzaine de restaurants qui valent ou non le déplacement. Une petite rue en pente douce monte à la Place de l'adorable Eglise Saint Jacques, construite en l'an 1000 –et où je tiens l'orgue lorsque le titulaire est occupé ailleurs. Imaginez la scène : plein de gens attablés sans masques (l'arrêté municipal le permet, sans l'expliquer), et quelques personnes qui montent vers l'église, pour la messe. La plupart ne sont plus toutes jeunes et trouvent déjà cette montée pénible, sans masque !
  Et c'est ceux-là que deux pandores surarmés façon “Robocop” avaient décidé de coincer (à 135 € le coup, ça fait cher la quête !) : de dangereux ennemis publics qui osaient penser que par 35° à l'ombre, leur solitude était la meilleure “distanciation a-sociale” possible. Par chance, arrivant à moto, je les avais vu se positionner, et j'ai donc eu la chance insigne d'échapper à leur ruse infâme. Mais pas d'autres, moins chanceux : ceux-là n'avaient pas compris que des clients attablés ont des droits que les fidèles en mouvement n'ont pas… et ils croyaient qu'il y avait une logique dans les mesures absurdes qui sont destinées à amplifier l'inquiétude générale plus qu'à préserver qui que ce soit d'une improbable deuxième vague.
  Depuis plusieurs décennies, les seuls crimes que la maréchaussée pourchassait impitoyablement chez nous étaient les pseudo-excès de vitesse (5 ou 10 km/h dans la majorité des cas) et le stationnement interdit. Dans la France actuelle, vous pouvez sans trop de risques agresser une vieille dame, foutre le feu à une église, vandaliser un cimetière (à la condition qu'il ne soit ni juif ni musulman, cela va sans dire !), fumer des substances interdites ou du tabac de contrebande, arnaquer, faire peur, insulter (sauf les minorités. C’est connu), cambrioler, refuser d'obtempérer : à quelques exceptions-qui-confirment-la-règle près, vous vous en tirerez sans trop de bobo. Et si vous faites choper, par malchance, en train d'agresser un maire, un policier ou un pompier, notre Président, dans un désir naïf de “noyer le poisson”, parlera, contre toute évidence, “d'incivilités” (sic !), et vous pourrez donc invoquer une défaillance mentale (surtout si vous avez crié “Allahou akbar” avant de passer à l'acte), des violences policières “au faciès” ou le racisme de ceux qui vous ont pris la main dans le sac… Mais sortir sans son masque-iso-tchador (par ailleurs interdit par la Loi) fait de vous un contrevenant à stigmatiser, à verbaliser, à ponctionner
  Toutes ces folies mises bout-à-bout bâtissent, très exactement, une menace, et il est grand temps de reprendre la saine habitude de faire appel à notre intelligence, à notre bon sens… et à la vérité d'une situation dans laquelle des raz-de-marée de mensonges sont déversées à longueur de ‘’JT’’. L'accroissement du nombre de cas de Covid en France n'est que la conséquence directe et mathématique du nombre de tests, et elle ne peut donc qu'augmenter, le temps passant. Le nombre de cas graves, d'hospitalisations, et même de morts s'effondre –et c'est une excellente nouvelle, mais il ne sert à rien de hurler au loup à chaque nouveau cas, tout en proclamant que “tant que 70 ou 80 % de la population n'aura pas été au contact du virus, aucun mieux n'apparaîtra”… et de faire semblant de s'affoler à chaque cas nouveau qui surgit (et résulte de tests qu'on a soi-même lancés dans ce seul but).
  On est en droit de se demander pourquoi la cohorte des pseudo-scientifiques sélectionnés pour leur docilité veut tellement inquiéter les français et dans quels buts obscurs le gouvernement et l’Élysée re-créent, une seconde fois, un climat anxiogène, presque panique… alors que, tant en ce qui concerne les cas  de contamination que le nombre de cas graves ou de mort, toutes les statistiques concordent : on reste partout en dessous de 1 %. Pourquoi nous menacer sans cesse d'une “deuxième vague’‘et d'un retour de l’épidémie, alors que depuis pratiquement trois mois, il ne se passe rien, absolument rien  qui vaille qu'on en parle, à l'exception des annonces de rebonds et des mises en garde ! Les courbes des hospitalisations et des décès continuent à descendre inexorablement, jour après jour, et le ’'nombre de cas nouveaux”, qui est brandi dix fois par jour, comme s'il avait un sens, n'en a rigoureusement aucun, pas plus médical que statistique…
  Nous sommes dans les derniers sursauts d'une épidémie très classique, mais cela peut durer encore des mois. Il ne sert donc absolument à rien de crier à tout instant “Alerte ! Mettez vos masques ! Gardez vos distances ! Restez chez vous ! Dénoncez vos voisins ! Payez 135 euros !” : tout ça n’empêchera rien, c’est la loi de la Nature. Alors… “arrêtez d'emmerder les français !”. Pompidou, réveille-toi, de grâce : ils sont complètement fous !
H-Cl.
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lalignedujour · 5 years
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-On va où ?
-Ne posez pas de question. On y va, c’est tout.
Jacques a demandé à Sami de se préparer, s’habiller correctement - propre. Ils se sont connu en prison. Ils ont passé 6 ans ensemble, puis Jacques est parti à la direction de l’administration pénitentiaire, puis à la retraite. 2 ans plus tard, Sami sortait, et il a contacté Jacques, comme prévu. Ça fait maintenant 2 semaines que les deux hommes partagent l’appartement confortable de Jacques. Sami avait fondé une famille, s’était rangé, avant de tomber dans un piège tendu par d’anciennes connaissances. De sa famille, il n’a plus de nouvelles. Ses lettres sont restées sans réponse. Il ne connaît plus leur adresse.
“Propre”. Ce mot résonne dans sa tête quand il se prépare. Les gestes sont de plus en plus fluides, il arrive à enfiler son pantalon, presque sans douleur. Il n’a plus qu’une seule béquille.
Sami se faisait péter la gueule régulièrement. Fleury-Mérogis est pleine. Pleine d’anciennes connaissances. De gens qui sont tombés à cause de Sami. C’est ce qui a poussé Jacques à le protéger. Et à lui proposer discrètement son hospitalité. Ils partagent maintenant le café. Mais il avait tenu à ce qu’ils se vouvoient. Question de garder une distance. Cet après-midi, ils devaient travailler sur son CV. Mais Jacques, jeune retraité très chic, en a décidé autrement. Il a mis un nœud papillon et son costume vert Prince de Galles, pochette assortie. Sami le reconnaît à peine.
Le trajet se passe dans le silence. En changeant de métro, Sami a un sentiment de déjà vu dans son GPS mental. Ligne 4, directement Porte de Clignancourt, Ils se dirigent vers Saint-Ouen. Là où il a passé son adolescence. Chez sa mère. Il aurait préféré éviter.
-On descend à la prochaine.
-Forcément, c’est la dernière station.
-Au passage, on aurait pu changer à Odéon plutôt qu’à Saint-Michel, la station est plus petite, ça aurait fait moins à marcher. Moi avec les béquilles, et puis vous…
-Oui, oh, ça va, je n’ai pas l’habitude. C’est tout.
-Il suffisait de me demander, j’ai fait le trajet des dizaines de fois. Peut-être des centaines. Dites, on aurait pu prendre mes affaires, non ?
Jacques ne répond pas. Il est concentré. Ils descendent. Jacques part devant mais cherche la bonne sortie. Sami le rattrape : “Les escalators, c’est par là”. Ils avancent tout doucement, se dirigent vers la rue du ruisseau, et entrent dans la supérette qui fait l’angle.
-Vous m’avez accompagné pour faire vos courses au CocciMarket ?
-Suivez-moi.
-Si vous vouliez me renvoyer chez ma mère, il fallait le dire.
Jacques se poste devant l’étalage des fruits et légumes. Beaucoup trop près pour voir quoi que ce soit aux bananes et aux brocolis, mais parfaitement camouflé pour voir les allers et venus en face. Jacques tend un papier manuscrit à Sami : “106 rue du Ruisseau, 75018 PARIS”. Sami comprend et se poste comme Jacques, dans l’indifférence des employés du CocciMarket.
-Quel jour sommes-nous aujourd’hui ?
-Je sais pas.
-Vous ne savez, pas. Voyez, nous sommes mercredi, Sami. Mercredi.
-D’accord.
-Bien. Et mon ancien collègue m’a fait un rapport détaillé concernant votre famille.
-Ah oui ?
-Il est 12h22, votre fille a terminé ses cours. Elle rentre chez elle. Elle devrait discuter avec des amis, peut-être acheter un goûter. Enfin, bref. Vous allez apercevoir votre fille.
-D’accord, mais vous êtes un peu flippant.
-Tant mieux si ça vous impressionne.
-C’est elle, là. A l’angle. Qu’est-ce qu’elle a changé !
-Achetez une banane et suivez-moi.
-Pardon ?
Jacques est déjà loin. Il est entré dans l’immeuble, juste avant que la porte ne se referme. Cet homme qui se déplace péniblement dans son appartement est méconnaissable. Il est en mission. Sami prend une banane, la pèse, la paye et rejoint Jacques, qui chuchote :
-C’est au troisième. Vous voulez prendre l’ascenseur, je suppose.
-Oui, il vaut mieux, oui.
L’ascenseur est très étroit. Jacques entre en premier et se place au centre, il semble revendiquer un espace vital trop large pour l’ascenseur. Sami hésite un petit moment puis va pour se faufiler sur le bord, une béquille dans la main, une banane dans l’autre. La porte referme automatiquement, coince la béquille. Jacques à l’intérieur tente de rouvrir la porte, Sami à l’extérieur agite sa béquille. Le mécanisme de l’ascenseur monte en régime, lutte, lutte, puis lâche dans un claquement. La porte ne bouge plus. La béquille se décoince finalement. Et Jacques doit se contorsionner pour se libérer de cette cage immobile.
-Vous avez grippé le mécanisme. Bon. On va faire autrement.
Les deux hommes se retrouvent dans un café. Ils remarquent seulement maintenant qu’ils ont bien fait de ne pas y aller directement. Ils ne connaissent rien de la situation dans l’appartement. Y a-t-il un nouvel homme dans le foyer ? Mathilde a-t-elle seulement envie de revoir Sami ? Jacques joue au flic de brigade d’intervention, mais il n’était que gardien de prison. Non, il faut préparer le terrain.
L’horloge du troquet indique 19h20. Sami écrit une lettre, sa lettre, celle qu’il connaît par cœur. Il ajoute quelques phrases ici ou là, en simplifie d’autres. Cette fois, il en est satisfait dès le premier jet. La proximité avec sa famille rend tout cela bien réel. Il était si proche de les rencontrer à nouveau, il ne les fantasme pas, ils sont bien là, tout près, il sent leur chaleur. Les mots pourront être agrémentés d’une conversation très vite. Ils ne sont pas comme ces mots lourds, qui doivent être parfaits, car ils pourraient être les derniers.
-Vous avez terminé ?
-Oui, c’est bon.
-Bien, alors je lui porte la lettre, vous m’attendez ici, et on voit si elle veut vous rencontrer, d’accord ?
-D’accord.
Vieux résidu de méfiance, ou de vigilance, c’est selon, Sami paye le demi et le la camomille auquel Jacques n’a pas touché - le sachet visqueux trempe encore dans l’eau. Sami suit Jacques à quelques pas. C’est la nuit, à présent. Il arrive en face de l’immeuble. Il voit deux fenêtres éclairées au troisième étage, et devine la silhouette de Mathilde dans l’une d’entre elles. Pendant qu’il admire sa femme, qu’il imagine ce qu’il ne voit pas, il répète mentalement sa lettre. Jacques met du temps à gravir les étages à pied. Ça y est. La sonnette a fait bondir Mathilde, elle disparaît dans le fond pour aller ouvrir la porte.
Un temps interminable, Mathilde doit être en train de lire la lettre. De ne pas croire tout ça. De discuter. De demander qui est Jacques. Ah, ça y est ! Jacques est entré. Il s’installe sur le canapé. Ils discutent. Je peux entamer la banane, je crois. Ça tarde. Toujours pas d’homme à l’horizon. Ils ont l’air calmes. Je fais quoi ? J’y vais ? Allez, je finis la banane, et j’y vais. Ah non, elle prend un manteau et ils disparaissent dans le fond.
La lumière s’éteint. L’autre fenêtre reste allumée, sans doute Constance qui reste dans sa chambre.
Vite, retourner au café. Vite.
Allez, s’asseoir comme si de rien n’était. Se refaire beau dans le zinc du comptoir. Ah, ces rides ! Cet œil gauche fatigué. Est-ce qu’elle va me reconnaître ? L’horloge indique toujours 19h20, c’est parce qu’elle est cassée. Mathilde entre.
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omagazineparis · 5 months
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France vue du ciel : un spectacle épique !
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La France regorge de paysages époustouflants. Rien de tel qu'une vue imprenable depuis les cieux pour les apprécier pleinement. Dans cet article, découvrez les 5 meilleurs lieux à voir vue du ciel en France. Préparez-vous à vivre des moments magiques et à être émerveillé par la diversité des paysages qui s'offriront à vous. Que vous optiez pour l'hélicoptère, le parapente ou tout autre moyen aérien, ces 5 lieux vous offriront une expérience unique et des souvenirs impérissables. Explorez la France sous un angle totalement différent et préparez-vous à être ébloui par la beauté de ces panoramas aériens. Le Mont-Saint-Michel : une merveille médiévale vue d'en haut Description du Mont-Saint-Michel Niché au cœur de la baie de Saint-Malo, le Mont-Saint-Michel est un véritable trésor médiéval qui fascine les visiteurs du monde entier. Avec ses ruelles pavées, ses bâtiments historiques et son abbaye imposante, il offre un voyage dans le temps unique. Perché sur un îlot rocheux, il est entouré par les marées, ce qui lui confère un caractère mystique et enchanteur. Du haut des remparts, on peut contempler la beauté de cette merveille architecturale, mais rien ne vaut une vue aérienne pour saisir toute son envergure. Les avantages de le découvrir depuis les airs Découvrir le Mont-Saint-Michel depuis les airs est une expérience extraordinaire qui vous procurera des émotions intenses. En survolant cet emblème en hélicoptère ou en montgolfière, vous bénéficierez d'une perspective unique et panoramique. Vous admirerez la magnificence de son architecture gothique, les détails de ses jardins et de ses fortifications, ainsi que la vue imprenable sur la baie environnante. Vous serez émerveillé par la majesté du Mont-Saint-Michel, révélant toute sa grandeur et son charme médiéval. Cette expérience inoubliable vous permettra de capturer des photos époustouflantes et de créer des souvenirs gravés dans votre esprit. Laissez-vous emporter par la magie de cette merveille médiévale vue d'en haut et vivez un moment unique lors de votre visite. Les Gorges du Verdon : une nature spectaculaire depuis les hauteurs Zoom sur les Gorges du Verdon Les Gorges du Verdon, surnommées le "Grand Canyon de l'Europe", sont un véritable trésor naturel situé dans le sud-est de la France. Avec leurs eaux turquoises, leurs falaises abruptes et leurs paysages à couper le souffle, elles offrent un spectacle saisissant. Cette région est un véritable paradis pour les amateurs de randonnée, de sports nautiques et d'escalade. Les visiteurs peuvent se promener le long des sentiers pittoresques, faire du kayak dans les eaux cristallines ou simplement s'asseoir et admirer la beauté brute de la nature. Mais pour une expérience encore plus exceptionnelle, rien ne vaut une observation aérienne des Gorges du Verdon. Pourquoi découvrir les Gorges du Verdon vue du ciel ?  Découvrir les Gorges du Verdon depuis les airs est une expérience à couper le souffle. En survolant ces gorges impressionnantes en hélicoptère ou en montgolfière, vous contemplerez toute la grandeur de ces paysages spectaculaires. Les falaises vertigineuses semblent s'étendre à l'infini, tandis que les eaux turquoise de la rivière du Verdon serpentent entre les parois rocheuses. La vue panoramique depuis les hauteurs dévoile l'immensité de ce site naturel exceptionnel. Vous serez captivé par la beauté brute de la nature, les couleurs changeantes au fil de la journée et les jeux de lumière sur les eaux cristallines. Une observation aérienne des Gorges du Verdon vous offre des perspectives uniques et des souvenirs inoubliables. Alors, envolez-vous vers les hauteurs et plongez dans la splendeur des Gorges du Verdon. Une expérience gravée à jamais dans votre cœur. Les Châteaux de la Loire : une visite inoubliable en hélicoptère Vue d'ensemble des Châteaux de la Loire : mieux qu’une carte postale. Les Châteaux de la Loire sont un trésor historique et architectural situé dans la magnifique vallée de la Loire, en France. Ces joyaux du patrimoine mondial de l'UNESCO attirent chaque année des milliers de visiteurs venus du monde entier. Les châteaux, tels que Chambord, Chenonceau, Amboise et bien d'autres, témoignent de l'opulence et du raffinement de la Renaissance française. Leurs jardins somptueux, leurs façades imposantes et leurs intérieurs richement décorés offrent un véritable voyage dans le temps. L'intérêt de survoler ces joyaux architecturaux Survoler les Châteaux de la Loire en hélicoptère est une expérience extraordinaire qui vous permettra d'apprécier toute la splendeur de ces monuments historiques d'une manière unique. Vous aurez une vue d'ensemble époustouflante sur ces châteaux majestueux et leurs vastes domaines. Du ciel, vous pourrez admirer l'harmonie architecturale de ces édifices, ainsi que la beauté de leurs jardins à la française. Les détails et les finitions des façades se révéleront sous vos yeux émerveillés. Vous serez également en mesure d'apprécier la proximité de ces châteaux les uns par rapport aux autres, vous offrant une perspective inédite sur cette région emblématique. Survoler les Châteaux de la Loire en hélicoptère est une véritable expérience de luxe et de découverte, vous permettant de vivre un moment inoubliable et de capturer des souvenirs photographiques uniques. Alors, laissez-vous tenter par cette aventure aérienne et découvrez les Châteaux de la Loire sous un angle totalement différent. Les Calanques de Cassis : une côte méditerranéenne époustouflante en parapente Découvrez les Calanques de Cassis Les Calanques de Cassis sont un véritable bijou naturel situé sur la côte méditerranéenne française. Ces formations géologiques uniques se caractérisent par de hautes falaises blanches plongeant dans une eau d'un bleu turquoise éblouissant. Les calanques, telles que Port-Miou, Port-Pin et En-Vau, offrent des criques secrètes, des plages préservées et des paysages côtiers à couper le souffle. La végétation méditerranéenne luxuriante ajoute une touche de verdure et de fraîcheur à ces paysages spectaculaires. Voler au-dessus de ces paysages côtiers : une expérience unique. S'envoler en parapente au-dessus des Calanques de Cassis est une expérience qui vous fera vibrer d'émotions. Vous aurez la chance de survoler ces paysages côtiers époustouflants et d'admirer leur beauté sauvage depuis les airs. Vous planerez au-dessus des falaises majestueuses, profitant d'une vue panoramique à couper le souffle sur les eaux cristallines et les formations rocheuses impressionnantes. Vous vous sentirez libre comme un oiseau, glissant doucement dans les courants d'air, et vous aurez l'opportunité de découvrir des coins cachés et des recoins inaccessibles depuis la terre ferme. L'expérience unique de voler au-dessus des Calanques de Cassis vous laissera des souvenirs indélébiles et des images inoubliables. Alors, n'hésitez plus, enfilez votre harnais de parapente et partez à la conquête de ces paysages côtiers spectaculaires. Une aventure qui allie adrénaline, beauté naturelle et liberté absolue. La Côte d'Émeraude : une perspective céleste sur les plages bretonnes Rendez-vous sur la Côte d'Émeraude. La Côte d'Émeraude, située en Bretagne, est une destination côtière qui porte bien son nom. Avec ses plages de sable fin, ses eaux turquoise et ses paysages à couper le souffle, elle offre un cadre idyllique pour des vacances inoubliables. Les villes et villages côtiers tels que Saint-Malo, Dinard et Cancale ajoutent une touche de charme et de convivialité à cette côte préservée. Les sentiers de randonnée offrent des vues imprenables sur la mer et les falaises, tandis que les activités nautiques permettent de profiter pleinement de ce cadre enchanteur. Les avantages de la contemplation aérienne Contempler la Côte d'Émeraude depuis les airs est une expérience qui vous transportera littéralement. En survolant ces plages bretonnes en avion ou en hélicoptère, vous bénéficierez d'une perspective céleste unique sur ce littoral préservé. Vous pourrez admirer les nuances de bleu de la mer qui se fondent dans les teintes émeraude, les îles qui parsèment le paysage et les falaises escarpées qui bordent la côte. La contemplation aérienne vous permettra également d'apprécier l'étendue des plages de sable fin, les criques cachées et les petites baies isolées. Vous serez captivé par la beauté brute de cette région, et vous pourrez même repérer des phoques ou des oiseaux marins dans leur habitat naturel. Alors, laissez-vous tenter par une expérience aérienne le long de la Côte d'Émeraude et découvrez ce littoral breton sous un angle tout à fait unique et enchanteur. A lire aussi : Les îles grecques : un voyage paradisiaque à faire ! La France vue du ciel : une expérience à s’offrir.  En conclusion, la France offre une multitude de trésors à découvrir depuis les cieux. Ces 5 lieux à voir vue du ciel vous promettent des expériences inoubliables et des panoramas à couper le souffle. Que ce soit en survolant le Mont-Saint-Michel, les Gorges du Verdon, les Châteaux de la Loire, les Calanques de Cassis ou la Côte d'Émeraude, vous serez transporté dans des univers enchanteurs. Les vues panoramiques, les détails architecturaux et la beauté brute de la nature se dévoileront sous vos yeux émerveillés. Alors, embarquez pour une aventure aérienne et créez des souvenirs uniques qui resteront gravés dans votre esprit. Read the full article
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sushietrenard · 6 years
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Qui sommes-nous?
Renard
Renard bipolaire et agnostique, amie de Sushi pour le meilleur de la prise-de-tête existentielle comme dans le rire. Archéologue déçue mais qui poursuit actuellement une carrière fulgurante de mère au foyer plutôt désespérée au fin fond de la campagne Bretonne malgré des prétentions féministes. Passionnée du monde antique, Moyen-Âge et vie de nos ancêtres qui se montre intéressée par toute trouvaille de crâne de syphilitique du 15e, tombe scythe ou par les dangers domestiques d'une maison Tudor (l'utilisation des cheminées n'a pas toujours été de soi, sachez-le). Planteuse d'arbres acharnée, amie de la cause animale néanmoins ne versant pas dans la misanthropie, vaguement écoterroriste (amitiés fraternelles aux anti-spécistes). Aime les mots inusités comme "âprement", "spalière" ou "désoxyribonucléique" - ou même "inusité", tiens. Fume des cigarillos qui puent (selon certains manquant à l'évidence de nez), s'intoxique au café et dors un couteau entre les dents. N'est pas trop pote avec le consensus, les frelons et les sodas contenant l'équivalent de 34 morceaux de sucre. Ah si, voyons. Lectrice frénétique, addict aux films et séries, qui aime aussi à croire qu'un jour elle finira son roman, comme à peu près 1 milliard d'autres écrivaillons misérables sur Terre. Le plus beau compliment qu'on m'ait fait : "Tu es quelqu'un d'indiscernable". Du coup, j'ai été cernée.
Sushi
Sushi est dépressive, bisexuelle et angoissée, dans cet ordre ou dans un autre, comme ça lui vient. En bonne représentante de la génération des Milléniaux, elle a fait une licence en Histoire et un certificat en gestion touristique avant de devenir secrétaire, parce que : Pourquoi pas ? Obsédée par l’Europe, elle a tenté de s’y établir, sans succès, parce que ça a fait « boom » à Paris et que le Mont-Saint-Michel a implosé du même coup (tant pis pour eux, c’est leur perte !). Un autre truc qu’elle aime bien, c’est la fistule anale de Louis XIV, et, quand elle regarde tous les courtisans qui ont demandé à avoir la même chirurgie parce qu’ils étaient des fashion victims, elle réalise que le système de santé n’a pas vraiment changé, même si elle a maintenant élu domicile au Canada, où elle est née, après tout. Nouvellement propriétaire d’un appart dans la banlieue de Montréal, elle alterne son temps entre le tricot, le coloriage thérapeutique, les mauvais documentaires sur Netflix (non, vraiment, sans chercher très loin, vous allez en trouver de très moches, elle vous l’assure). Elle réagit aux listes de la même façon que les supporters du Paris-St-Germain réagissent à un but, et elle vient tout juste de s’étonner en réalisant elle-même qu’elle savait qu’il y avait une équipe de foot qui se nommait le Paris-St-Germain, mais bon, il y a « Paris » dedans, alors ce n’est pas trop surprenant. Présentement, sa liste de films à voir dans son bullet journal fait dix-sept pages. C’est pas trop mal, quand on pense que sa liste de séries à voir en fait trente-trois. Si, un jour, vous voyez une référence à Harry Potter sur le blog, c’est sans doute de sa faute.  
Sushi et Renard
Un beau jour d’octobre 2011, Renard a écrit à Sushi pour savoir si ça lui disait de devenir son amie. Sushi a aussitôt répondu et, malgré plus de 5 000 km, elles peuvent compter sur les doigts de la main le nombre de jours depuis ce temps où elles ne se sont pas envoyés un mail. Sushi est toujours étonnée de savoir qu’il y a des renards qui bouffent les poules en liberté de Renard, même si Renard assure à Sushi que les poules ne sont pas faites pour vivre dans les poulaillers (ce qui, du haut de son T3 au quatrième étage, surprend toujours autant Sushi). Renard est toujours étonnée de la quantité de sushis que Sushi peut manger en un seul repas, et est pourtant toujours surprise quand Sushi lui répond « Non, ça, c’est les miens, je ne partage pas. Toi, qu’est-ce que tu prends ? » Elles sont toutes les deux obsédées par IKÉA, par les histoires de fantômes et par le comportement des humains, qui, on va se le dire puisqu’on est entre nous, est franchement dégueulasse. Elles vous accueillent avec grand plaisir dans leur petit univers, et espèrent que vous apprendrez de leurs erreurs, pour que vous ne les répétiez pas !
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Kenavo ar wech all!
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franckdoutrery · 5 years
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Une vieille lune
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On ne nous dit rien, on nous cache tout. Par exemple, l’âge de la  lune. On savait qu’elle ne datait pas d’hier, qu’elle était déjà là du temps de Nabuchodonosor, peut-être même d’Artaxerxès le Scrofuleux. Mais ce qu’on avait voulu nous cacher – et on se demande pourquoi, oui pourquoi ? – c’est qu’elle est beaucoup plus vieille qu’on le croyait jusqu’ici. Peut-être même plus vieille que la Bible, qui raconte dans la Genèse (1:16) que Dieu fit deux grands luminaires, le plus grand pour présider au jour, et le plus petit pour présider à la nuit. Les exégètes les plus têtus semblent s’accorder pour voir dans le plus petit la lune. Et Vialatte a fait remarquer, non sans pertinence, que celle-ci est plus utile que le soleil, qui n’éclaire les hommes que le jour. Tandis que la lune, elle, les éclaire aussi la nuit, ce qui permet à l’ivrogne de trouver son chemin pour rentrer chez lui.
Quoi qu’il en soit, quand il y a cinquante ans les astronautes américains ont débarqué sur la lune, ils n’ont pas voulu repartir sans avoir ramassé des pierres, soit un peu de lave par-ci, de basalte par-là, des éclats de roche alcaline ou magnésienne encore ailleurs. Ils ont déposé quelque 20 kilos de ces débris dans leur cabas de courses renforcé et les ont ramenés sur terre. Le président Nixon, qui était aux affaires à l’époque, y a puisé pour en faire cadeau à ses copains étrangers lors de ses visites d’état : un gallet à tel dictateur, un caillou à tel potentat, un pavé à un grand timonier. Mais l’essentiel de ces échantillons, disons la part du lion, a disparu dans les laboratoires des physiciens. Lesquels entendaient les utiliser pour prouver ou contester certaines hypothèses sur l’origine de notre système solaire il y a quelque 4,5 milliards d’années, c’est-à-dire il y a très longtemps.
Et alors ? Pensez-vous qu’ils nous auraient mis au courant de leurs travaux d’arrière-cuisine ? Pas le moins du monde ! Ils ont regardé ces débris d’abord à l’œil nu, puis à la loupe, ensuite au microscope électronique. Il les ont tournés et retournés dans tous les sens, mesurés, pesés, plongés dans l’azote et, pour certains, concassés ou réduits en poudre pour en extraire la substantifique moelle. Et ils se sont rendus à l’évidence : ils ressemblaient à s’y méprendre à des pierres de chez nous. Des cailloux comme il y en a entre autres dans les Grandes rocheuses du Wyoming.
Restait quand même à trouver leur âge. Et c’est là qu’entre dans la danse la désintégration des isotopes. Chacun a entendu parler de la datation au carbone 14, qu’on utilise surtout en archéologie et en paléoanthropologie, pour estimer l’âge des restes d’un organisme. Les physiciens en font de même pour les minéraux, mais en se basant sur d’autres isotopes. C’est ainsi qu’ils savaient déjà (mais ne nous avaient rien dit, les cachottiers !) que tel élément radioactif se désintègre en tel autre au bout d’une période fixe de tant d’années. Pendant ce laps de temps, les atomes de l’élément A ont été réduits de moitié et, conséquemment, ceux de l’élément B ont doublé. En comptant aujourd’hui les atomes B par rapport aux atomes A, on peut mesurer le nombre de fois que cette période de dédoublement (ou de désintégration) a eu lieu. Ainsi, si A représente l’hafnium et B le tungstène et qu’on mesure la teneur de l’un et de l’autre dans les roches lunaires, on peut en déduire à quelle époque la désintégration a commencé.
Eh bien, qu’on se le dise : on sait désormais – car les savants ont fini par lâcher le morceau – que ce drôle de manège a commencé non pas 200 millions d’années après l’origine de notre système solaire, comme on le pensait naguère, mais seulement 50 millions. Du coup la lune est 150 millions d’années plus vieille qu’avant. En plus, on apprend qu’elle s’éloigne de notre vieille terre. Très peu, mais quand même quelque 3,75 cm par an. Si ça continue à ce train, elle paraîtra de plus en plus petite, jusqu’à devenir, comme chez Musset, un point sur un i. Et a-t-on pensé à l’alternance des marées qui va faiblir et finir par s’éteindre ? Nos descendants pourront peut-être visiter le Mont Saint-Michel à pied sec à n’importe quelle heure de la journée ? Mais ce n’est pas tout. Sans doute les chiens-loups ne hurleront plus à la lune. L’assassin de la pleine lune hésitera à passer à l’acte. Les amoureux ne se feront plus caresses et promesses au clair de lune. « On n’a pas besoin de la lune quand on est vraiment amoureux » disait jadis une chanson. Peut-être, mais quand on veut se déclarer, elle arrange quand même bien les choses. En plus, quand elle sera loin et minuscule, pourra-t-on encore parler de la lune de miel ? En poésie, comprendra-t-on encore la lune fantasque de Verlaine ou celle, offensée, de Baudelaire ? En musique classique aussi, qui voudra encore jouer la Sonate au clair de lune de Beethoven ? Et qui la Nocturne au clair de lune de Chopin ? Finalement  – car telles que les choses se présentent, on n’est plus sûr de rien, on peut tout craindre ! –  il n’est même pas exclu qu’on soit à jamais privé du clair de lune à Maubeuge.
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elevagedubellay · 1 year
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Sacré tir groupé ( 1er, 3°,4°)
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Belle réunion pour les Bellay à Lyon ce vendredi 7 avril. Si Icare et Haltea ont dû se contenter des 3° et 4° places au terme de courses sérieuses, Jerciho du Bellay a lui fait preuve de sérieux et de talent pour aller chercher sa deuxième victoire en quatre course. Bravo à Gilles Touron (entraîneur) et David Bekaert (driver). VIDEO
Petite déception par contre pour Jet Set du Bellay à Vincennes. Dans une course menée sur un tempo très rapide, Benjamin Rochard et la fille de Tara sont longtemps restés en embuscade avant de se décaler à 3 dans le tournant final mais la jument a flanché avant de se relancer pour finir sixième. On espérait mieux mais la jument ne pouvait pas faire plus aujourd’hui. Elle améliore tout de même très nettement son record (12′9) et va aller se reposer pour revenir plus forte. VIDEO
Lundi 10 avril, petit événement avec le retour “dans le circuit” d’Itak du Bellay qui n’a plus été vu en piste depuis plus d’un an. Il s’est requalifié en marchant 16′9 sur 2000m ( moins vite que sa qualif pour l’annecdote).On a hâte de le revoir en compétition car il devrait se trouver en très net retard de gains. RDV le 23 avril à Lyon!
Mercredi 12 à Avignon, Inrock du Bellay et Mathieu Daougabel ont frôlé la catastrophe, percutant un adversaire qui avait trébuché devant eux dans le dernier tournant. Heureusement Inrock n’a été que légèrement déséquilibré et devrait se remettre de cet incident. Il n’est bien sûr pas à l’arrivée mais cela passe au second plan.
A VENIR
Décidément les Bellay sortent en groupe en ce moment. Ils seront 4 au départ ce dimanche 16 avril:
Au Mont Saint Michel, Go for Bellay tentera de confirmer sa montée en puissance en espérant être mieux “payé” que lors de de ses dernières sorties.
A Chartes, Kara du Bellay poursuivra son apprentissage. Même face aux mâles elle aura le droit d’être à l’arrivée.
A l’Isle sur la Sorgue, Haltea fera une course de transition, il faudra vraiment un déroulement idéal pour avoir une chance de la voir figurer et Icare tentera de continuer à grapiller.
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