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#nicolas hulot
itsloriel · 4 months
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Nicolas Hulot, Nosy Iranja, Madagascar, 1998.
by equator
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thebusylilbee · 13 days
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"Chère Gisèle Pelicot, vous êtes entrée dans nos vies comme au tribunal d’Avignon, par la grande porte. [...] Le jour de l’ouverture du procès de vos violeurs a aussi été celui de l’officialisation de votre divorce. [Une meute] vous attend dans la salle d’audience : celle des 50 hommes qui sont jugés pour viol en réunion. Il y en aurait des dizaines d’autres qu’on n’a pas pu identifier. Vous faites face. Rien ne vous préparait à être dans cette salle d’audience. Un des accusés est arrivé en retard parce que, dit-il, il devait accompagner son fils à l’école pour la rentrée. Je me suis demandé qui avait accompagné vos petits-enfants, qui faisaient, eux aussi, leur rentrée scolaire. Je sais que vous avez pensé à eux à ce moment précis.
Réalité difficile à accepter
Vous les voyez tous pour la première fois sauf ce voisin que vous croisiez parfois dans la vie d’avant, celle qui ne reviendra jamais, celle de la maison du Vaucluse et de l’ignorance préservée. Vous les regardez. Ils regardent leurs pieds. Ils n’avaient jamais vu vos yeux, Jean, Didier, Jean-Luc, Romain, Redouan, Cédric, Grégory, Karim, Jean-Marc, Philippe, Quentin, Nicolas, Vincent, Patrick, Paul et les autres… On ploie sous la longueur de la liste et la banalité des profils. Les trois quarts d’entre eux ne reconnaissent pas les viols, comme tous ceux qui font les gros titres de l’actualité, les PPDA, Nicolas Hulot, Salim Berrada, Gérard Miller, Olivier Duhamel, Benoît Jacquot, Jacques Doillon, Gérard Depardieu…
Leurs arguments sont toujours les mêmes. Ils font tourner l’infect disque rayé du mensonge complaisant. Ils n’ont pas compris ce qu’ils faisaient. Ils sont sûrs d’être, eux aussi, des types bien, pas des monstres, même quand on leur montre les vidéos des crimes. Ils sont pompier, journaliste, étudiant, chauffeur routier, gardien de prison, infirmier, retraité, conseiller municipal, nos amis, nos amants, nos pères, nos frères. Une réalité difficile à accepter.
Un seul s’est adressé à vous pour vous présenter des excuses. Leur défense est un échantillon chimiquement pur de la violence patriarcale et des masques derrière lesquels elle s’abrite pour prospérer. « Le patriarcat est dans la maison ce que le fascisme est dans le monde », écrivait Virginia Woolf dans Trois guinées (1938).
Certains évoquent le poncif éculé de la pulsion, d’autres la frustration sexuelle due à l’absence prolongée d’une compagne officielle. Il y a celui qui trouve « bizarre » d’avoir fait ça. On trouve aussi des traces de « libertinage incompris ». Il y a celui qui ose l’ahurissant « viol involontaire ».
« Consentement par délégation »
Puisque vous étiez comateuse, il est difficile de prétendre que vous étiez partante. Difficile, mais quelques-uns tentent quand même le « j’ai pu croire qu’elle faisait semblant de dormir ». Les plus audacieux essayent le « consentement par délégation » ; le mari était d’accord, « il fait ce qu’il veut avec sa femme ». Une femme est soumise à son compagnon. L’ordre immémorial de la hiérarchie masculine est respecté.
Ce qui est certain, c’est qu’ils ont tous bandé à l’idée de pénétrer un corps inerte. Le viol et l’ordinaire de la sexualité semblent avoir beaucoup de points communs dans leur esprit. Ils ont bien le droit. Ils ont le pouvoir de le faire. Ils n’allaient pas passer à côté d’un viol gratuit près de chez eux. Ils ont été biberonnés à la haine des femmes, au mépris qui s’excite de l’impuissance de l’autre. Le sexisme féroce transpire de leur discours. La pornographie violente dont certains collectionnaient les images les plus répugnantes y est sans doute pour quelque chose. La domination absolue les a fait jouir. Ils ne voient pas le problème. Même au tribunal. Même devant vous.
Ils font ce que font la plupart des hommes accusés : ils se victimisent et rajoutent une couche de mépris sur celle qu’ils ont déjà humiliée. Ils sont tombés dans un traquenard. On les a piégés. Vous êtes restée là, à les écouter sans ciller, droite sur le ring. Vous décrivez désormais votre vie comme un combat de boxe. Le combat est déloyal. L’adversaire a les armes du terrorisme patriarcal. Que vous soyez à terre ou debout, cassée ou le poing levé, votre droiture fait craqueler la carapace d’impunité qui les a longtemps protégés.
Ce n’est pas seulement vous, Gisèle, qu’ils ont traitée comme une chose. Ils nous disent, à toutes, notre insignifiance. Votre force nous rend la nôtre. Merci pour ce cadeau immense.
Hélène Devynck, journaliste et autrice d’Impunité, (Seuil, 2022)"
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claudehenrion · 2 years
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La chienlit ou... pire ?
  On a beau avoir envie de ne pas trop ''coller'' à l'actualité, il arrive un moment où il devient difficile de ''se défiler" : si l'on écoute bien ce que disent les gens chez la boulangère ou dans les queues immenses des stations-service, et si on va au delà des mensonges de nos hommes politiques et  de nos plumitifs si prompts à dire n'importe quoi, il est évident que nous vivons une sorte de ''tournant de l'Histoire'' après lequel ''plus rien, sans doute, ne sera comme avant''...  Tous les éléments semblent réunis pour qu'on se réveille bientôt avec une gueule de bois ''XXL'' !
On a beau fermer tout grands les yeux : il n'y a pas une seule catégorie sociale qui, en France, soit satisfaite de son sort... et chacun de brandir les motifs de son mécontentement, en paraissant sûr du bien fondé de ses récriminations, malgré la variété des situations. Policiers, magistrats, soignants, enseignants, pompiers, artisans, ouvriers, retraités, fonctionnaires,  éboueurs... il ne reste guère que les vendeurs de vélos électriques, les marins au long cours (absents, par définition !) et les Chevaliers du Tastevin qui n'égrainent pas leur rancœur et leur ras-le-bol (encore que, pour cette dernière catégorie, je ne suis pas aussi certain que j'en ai l'air...). Et aussi, bien sûr, les prébendiers du macronisme, qui auraient tout à perdre dans une remise à plat de ce qui cloche dans le pays...(NB : en ce qui concerne cette catégorie-là --petite en nombre et grande en pouvoir de nuisance--, je n'ai aucun doute : ils sont prêts à tout, pour que le bordel général continue !).
Devant un mal-être en voie de généralisation tous azimuts, osons poser la question : ''A quoi est due cette crise existentielle ?'' –qui, en plus, a l’air de vouloir durer ''un certain temps'', et engloutir peu à peu tous les secteurs de la société... Eh ! bien, de manière qui va paraître surprenante à certains, elle est due avant tout à la décision criminelle qu'ont prise nos hommes politiques d'écouter le chant mortel des sirènes écologistes qui de Charybde à Scylla, sèment le mal pour que nous récoltions la tempête. De manière moins décisive, elle doit beaucoup à l'actuelle guerre en Ukraine –ce qui revient à redire (bis) : ''à la décision criminelle qu'ont prise nos hommes politiques d'écouter le chant mortel des sirènes’’ démocrates américaines, dont l’inculture transperce les décennies et déconstruit les siècles...
L'intervention mortifère des écologistes dans la logique gouvernementale, d'abord. De Gaulle avait ''compris demain'' et avait, en conséquence, armé la France d'un bouclier énergétique à la hauteur du monde qu'il voyait venir... et des besoins d'énergie (à l'époque difficilement prévisibles, mais déjà en filigrane) : notre formidable réseau de centrales nucléaires, qui nous ouvrait un futur plutôt plus heureux que tous les autres pays. Sous l'influence pernicieuse des dangereux ''Grünen'' allemands (''Atomkraft ? Nein, Danke !''), nos lamentables ''zécolos'', bien plus intéressés par la destruction de notre civilisation que par le sauvetage de la planète –qui n'est pour eux qu'un gadget de comm' destiné à leurrer le gogo-- ont convaincu (en un ou deux mots !) les dirigeants archi-nuls dont nous nous sommes dotés, élection après élection, d'écouter leurs contre arguments pernicieux. Nous payons cher la réélection de Macron, qui, après avoir tout fait pour être réélu... ne sait que faire de ce ''rab'' de pouvoir qu’il gaspille et qui se perd dans le ''rien''.
Vous rendez-vous compte du mal que Nicolas Hulot, le faux illuminé / vrai essoufflé de Ushuaïa, un temps l'homme le plus populaire de France d'après un sondage truqué, a causé à notre pays ? On lui doit tout, à celui-là : le projet de fermeture des centrales, le plan ''50% d'énergie renouvelable'', la chute vertigineuse des budgets d'entretien de nos 19 centrales et de leurs 58 réacteurs, la perte d'un ''corps'' de spécialistes que le monde nous enviait... et par voie de conséquence, la ''mise à poil'' complète d'EDF, et l'état déplorable où se retrouve aujourd'hui cet ex-fleuron, qui ne peut plus faire face aux besoins du pays... Rappelons que les contrôles et la maintenance préventive ont conduit ce même EDF à prolonger l’arrêt des réacteurs de Civaux 1, Civaux 2, Chooz 1, Chooz 2 et Penly 1 etc etc...  On lui doit aussi l'enlaidissement irrattrapable de toutes nos ex-belles campagnes où s'est déployé son génie malfaisant : foutre en l'air, et pour longtemps, tous nos paysages... pour produire moins de 1,6% d'électricité dite ''éolienne''. Il y a de quoi en pleurer...
On aurait pu admettre cette écologie ‘’que punitive’’ si nos privations avaient eu la plus petite utilité... Mais on sait maintenant que si toute activité humaine s'arrêtait en France en un instant, ce ''manque'' ne serait même pas perceptible à l'échelle terrestre, notre nuisance totale étant inférieure à 0,9 % de ce que consomment ou fabriquent ''tous les autres'' ! Autrement dit : tous les efforts qu'on nous impose ''quoi qu'il en coûte'' et à grande souffrance (je pense aux milliards dépensés pour nous interdire la voiture... qui est plébiscitée sans limite à chaque fois que le peuple peut s'exprimer sans contrainte et dire ce qu'il a sur le cœur –dans ce cas : ''gros sur la patate'' !)... ne sont d'aucune utilité, et tout l'argent dépensé sur ce chapitre serait mieux utilisé ailleurs, pour un résultat écologique plus substantiel, une preuve supplémentaire de ce grand décalage entre slogans et vérité étant fourni aujourd'hui même : la Nupes, jamais en retard d'une bataille –ou deux !-- trouve qu'il faut faire plus... sur ce non-sujet totalement dépassé et démodé.
De manière étrange, le même échec prévisible se concrétise à propos de la crise générale et illimitée que nous avons fabriquée autour de la guerre russo-ukrainienne : nos Nuls au Pouvoir, sans expérience ni jugeote, ont choisi le ''blocus'' et l'humiliation comme armes pour faire céder Poutine : les deux seules vouées à l'échec ! Un minimum de culture leur aurait permis de savoir que aucun blocus, jamais, nulle part, n'est arrivé aux objectifs qui l'avaient ''justifié'' (sic !). Que croyez-vous ? Pan ! Rebelote ! Et nos benêts persistent, contre vents et marées : ils sont prêts à affronter une guerre nucléaire... dont ''l'autre'' sera seul responsable, disent-ils.... mais nous, tous morts ! (NDLR : une fois que je serai vitrifié, ça me fera belle jambe de savoir que ce qui restera de la communauté internationale Mad Max --dont, bien sûr, pas un seul européen, pas un seul occidental... et une poignée d'hommes blancs, en Nouvelle Zélande-- aura dit que Poutine était responsable !)
Il est évident que les seuls chemins qui restent ouverts si on veut s'en sortir sans trop de casse, c'est l'abandon de toutes les effroyables raisons qui continuent, ''quoi qu'il en coûte'' à fabriquer des gouffres infinis entre les populations et ceux qui persistent à se dire ''leurs représentants'' alors que, à la seconde-même où ils sont élus, ils deviennent les défenseurs de causes idiotes dont personne (ou presque) ne veut, et mauvaises pour l'humanité qui est malheureuse par leur faute, comme nous le vérifions 50 fois par jour !
Mais que croyez-vous qu'il va se passer ? ''Ils'' (Macron et ses ultimes soutiens) vont continuer à nous emmerder avec leurs dadas anti-bagnole, leur vitesse à epsilon km/h, leur manque total de prévision et de ''vista'', leurs analyses à l'opposé du réel, et leur incompréhension encyclopédique de ce qui va arriver... Et Macron, bien décidé à ne rien changer à sa pauvre prestation, va nous confirmer (en deux mots, dans ce cas !) que l'auto est et sera un péché, le chauffage une ignominie, les soins une marotte, les vaccins inutiles (mais s'ajoutant les uns aux autres, 4, 5, 6, toujours sans gêner en rien la transmission ou la contagion –comme c'est le cas depuis 2 ans...) un mieux être pour les ''Big Pharma''...  et le ''plan éoliennes'' un moindre mal... alors qu'il est de toute première urgence de l'abandonner en totalité, et d'oublier le plan ''50% de ‘’réutilisable’’ avant 2035'', cette imbécillité ''XXL'' !
Et pendant ce temps, chaque jour que le bon Dieu fait, des villes charmantes, où il faisait bon vivre jusqu'à Macron, basculent dans une vraie violence, islamo-portée : Douai, Lens, Agde, Arras, Maubeuge, Montbéliard, Auxerre ou Angoulême se retrouvent au coude à coude avec Avignon, la Courneuve, Bobigny et tout le Neuf-trois, pour ''les coups et blessures volontaires hors du cadre familial'' recensés par la police et la gendarmerie. Et tous nos commentateurs officiels (''donc’’ (?) nuls, menteurs et ''hors sol'') s'étonnent du ras-le-bol qui grandit. Jusqu'à quand ? De grâce, messieurs les faux tout puissants/vrais nuls, sortez de vos grilles de lecture périmées (qui, ayant leur inspiration à gauche, ont toujours été des horreurs ne correspondant à rien de ce qu'il aurait fallu...). Je vous en supplie : faites montre d'un peu de courage ! Demain, après demain, le jour d'après... il sera trop tard ! Ouvrez les yeux : c'est l'horreur autour de vous, et vous regardez ailleurs !
H-Cl.
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Encore plus que Nicolas Hulot, notre célèbre hélicologiste!
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abbyew20 · 7 months
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eurydicenomadsoul · 10 months
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Réflexion sur le chemin à parcourir vers une économie de paix 2 eme partie
Le réchauffement climatique et les catastrophes qui en découlent pour les populations dont la sècheresse, les incendies, les ouragans, les inondations, la destruction des habitations et des infrastructures, la famine, les maladies aggravées par la pollution de l'air, pollution encore aggravée par de trop nombreux lancements de fusées laissant des traînées toxiques ne suffisent pas à arrêter les hommes dans leur folie guerrière.
Or, aujourd'hui nous pouvons comprendre que Dieu est étranger à ces fléaux.L'homme, la femme, seuls les génèrent par leur appétit insatiable de pouvoir et les guerres qu'ils mènent ont pour enjeu paradoxal la quête du graal énergétique.
Si seulement chacun des chef.fes d'Etats et des grands capitaines d'industrie de ce monde pouvait réduire cet appétit en consentant à partager équitablement les ressources de la Terre dont il faut de toute urgence prévenir la destruction amorcée depuis un certain temps!
La sixième extinction de masse des espèces en cours est tout sauf un mythe et les conférences successives des parties pour le climat doivent continuer à produire des résultats concrets.
Ce n'est certainement pas la poursuite des conflits armés qui va permettre de réduire les catastrophes climatiques démultipliées en 2023. Bien au contraire ces politiques de guerre ne va faire qu'aggraver et les problèmes environnementaux et l'inflation et la misère.
S'il existe un sujet pouvant faire consensus et apaiser les esprits guerriers c'est bien celui-là: celui du dérèglement climatique.
Oui, les conflits armés détruisent le vivant à grande échelle , qu'il s'agisse d' êtres humains, d'animaux ou d'environnement et ils ont de graves conséquences sur le réchauffement, lequel devient de plus en plus difficile à supporter et faisant à nouveau de nombreuses victimes. Un cercle infernal.
L'année 2023 a connu des phénomènes climatiques extrêmes faisant des milliers de morts et de malades, ravageant terres et récoltes, augmentant la pollution de l'air, des sols et des océans.
Toute la chaîne du vivant est désormais menacée sans parler du risque de l'extension de tels conflits à la terre entière , l'entraînant dans une troisième guerre mondiale bien plus destructrice que les précédentes.
Aujourd'hui nous ne pouvons pas raisonnablementla instrumentaliser les religions ou les idéologies pour justifier la guerre.
La seule voie de salut pourrait bien être la refondation urgente d'une O.N.U dotée de pouvoirs sérieux et indépendante de tout traité de coalition militaire dont celui de l'OTAN.
Ceci afin de pouvoir trouver au plus vite car chaque heure nous est comptée des compromis pouvant satisfaire les uns et les autres.
Il nous faut apprendre à faire des choix et à tolérer que les autres ne pensent ni ne ressentent les évènements ou l'histoire de la même façon que la nôtre. Chaquepays a son roman national qu'il trouve légitime et nous ne pouvons pas changer cela.
En revanche une organisation internationale créée pour le maintien de la paix dans le monde et représentative dans toutes ses instances de l'ensemble de la communauté internationale (au complet) sans privilégier les uns ni les autres donc objective, peut trouver des compromis en entendant et comprenant les souhaits de chaque partie et en étant capable de leur faire accepter ces compromis sans user de la force en leur expliquant avec bienveillance et neutralité la nécessité de concessions de part et d'autre.
Comme dans un couple chacun doit faire des concessions pour le partage des biens et de la garde des enfants dans un divorce .
Nous devons en passer par là si nous souhaitons réellement éviter l'écueil qui se profile et se rapproche à vive allure, en d'autres mots, si nous souhaitons éviter que le vaisseau de la Terre ne coule précipitamment. A l'image du Titanic dont Nicolas Hulot nous a bien expliqué le syndrôme. Un film très juste sur l'état de la planète.
L'Organisation des Nations Unies refondée pourrait faire usage d'un concept inventé par l'écrivain de science-fiction Isaac Asimov: la psycho-histoire. Une psycho-histoire de la Terre qui reste à co-écrire en évitant de romancer mais qui saurait nous guider sur la voie de la sagesse et sur laquelle on pourrait s'appuyer pour résoudre les problèmes à venir en évitant la répétition des schémas destructeurs.
La nouvelle O.N.U devra faire siéger tous les états de la Terre également représentés au sein d'un véritable conseil de sécurité. Car chaque état a le droit à la sécurité;chaque peuple a le droit à un état;chaque pays a le droit à sa souveraineté.
L'O.N.U ainsi renforcée peut fonctionner conformément à sa charte prévoyant le maintien d'une paix durable dans le monde entier.
Il conviendrait de remplacer le droit de véto par une majorité absolue des voix soit 50% +1 des votes exprimés par l'ensemble des pays.
Les conditions d'une paix durable c'est le désarmement (article 26). Ce désarmement se ferait progressivement sous le contrôle d'une armée onusienne internationale composée de soldats issus de tous les pays sans exception.
Bien entendu tous les pays qu'ils soient puissants ou en développement doivent consentir à ce désarmement notamment en matière d'armes nucléaires qui à mon sens sont raisonnablement vouées à disparaître. Il nous suffit d'écouter le regret exprimé par Oppenheimer sur la création de la bombe atomique pour nous en convaincre. Les pays les plus armés se doivent de commencer à se défaire de telles armes en montrant l'exemple aux autres devant en même temps déposer les leurs au fur et à mesure.
Seul le nucléaire civil pourra être développé parcimonieusement.Parrallèlement au développement de la recherche sur les énergies propres et renouvelables.
Souvenons-nous qu'à l'issue de la seconde guerre mondiale il a été décidé de désarmer l'Allemagne en même temps que d'annuler sa dette de guerre. Ceci afin de prévenir tout risque d'escalade guerrière dans ce pays.
Cette décision s'est avérée très bénéfique pour l'état allemand devenu aujourd'hui la première puissance économique de l'Union Européenne. On la considérait même comme l'un des pays les plus pacifiques. Il est regrettable qu'elle soutienne aujourd'hui la guerre en Ukraine et recommence à s'équiper d'armement nucléaire. Elle dont la devise était jusqu'à récemment: Nuklear, nein, Danke!
Or je pense que c'était la bonne voie à suivre par tous en termes de nucléaire militaire.
La guerre russo-ukrainienne ainsi que le conflit israélo-palestinien menacent à nouveau la paix au moment où l'humanité entière souffre terriblement du dérèglement climatique.
Il y a d'autres conflits en cours en Afrique.
Ces guerres sont inhumaines et contre-nature.
La priorité absolue est d'obtenir des compromis par la voie diplomatique et de faire au plus vite cesser les feux.
Seule la paix et le désendettement des états seront capables de faire baisser et les tensions et le réchauffement climatique tout en relançant l'économie mondiale avec des normes de plus en plus écologiques.
La COP 28 malgré toutes les critiques qu'on peut lui faire (quelle oeuvre est sans défaut?) a su faire preuve de bon sens.
Il nous faut poursuivre partout la voix de la paix et de la protection de tout le vivant et de l'environnement.
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shalomelohim · 1 year
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“Tout s’accélère” - Bande annonce du film de Gilles Vernet (1′36)
Gilles Vernet est un ancien trader devenu instituteur dans le 19ème arrondissement de Paris. Il s’interroge avec ses élèves de CM2 sur l’accélération vertigineuse de notre monde. Fasciné par leurs réflexions sur notre mode de vie et notre rapport au temps, il décide de les filmer puis d’aller à la rencontre d'experts du sujet. Pourquoi nos sociétés recherchent-elles toujours plus de croissance ? A quel impératif obéit cette accélération alors même que ces enfants de 10 ans mettent en évidence ses limites ?
“On est happé depuis 150 ans et d’une manière accélérée depuis quelques années par 2 principes dont on ne veut pas se débarrasser :
- Le principe technologique, tout ce que l’on sait faire, on le fait. - Le principe économique, tout ce que l’on peut se payer, on se le paie.” (Nicolas Hulot)
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S’arrêter avant d’être arrêté car l’accélération de la vie est une composante de notre société
Une nouvelle saison va bientôt débuter avec le cycle de lecture des parachiot qui vont cadencer les actions de notre vie en fonction des événements qui se dérouleront.
Un grand virage est à prendre pour pouvoir rentrer prochainement dans notre appel, il est donc indispensable de simplifier nos vies pour ne se consacrer qu’au plan d’Elohim, qui sera différent selon chacun.
« Cherchez PREMIEREMENT le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33).
Cela se fait en association avec le Ruah Ha Kodesh car c’est Lui qui nous donne les consignes à suivre, surtout en ce qui concerne les temps à respecter.
Certains sont sortis du système il y a quelques années, d’autres encore il y a 6 mois, et puis d’autres ce sera demain, dans 1 mois, etc...
Il s’agit de sortir de certains milieux aux temps fixés par le Ruah Ha Kodesh car parfois sans le savoir nous devons vivre des situations, épreuves jusqu’au bout et l’on peut être tenté d’en partir avant “parce que la Bible le dit” et peut-être que ce sont justement les derniers jours, semaines qui étaient importants. Ce qui n’a pas été vécu dans cette période le sera tout de même d’une autre manière. Toute personne spirituelle ressent quand il va se passer des choses, le point essentiel étant de ne pas perdre patience, de ne pas être dans l’impulsivité, ni l’agressivité et poser des actes regrettables. L’élongation du temps est important, tenir malgré la pression, rester inébranlable malgré les épreuves. On attend jusqu’au “Go” !
On apprend de tous, mais on ne peut recevoir et n'obéir qu'au Ruah Ha Kodesh.
La crise - force destructrice - qui arrive pour s’abattre sur la France et l’Europe et dont nous n’imaginons même pas ni l’intensité, ni la portée mettra à nu (dévoiler) nos fondements spirituels, c’est-à-dire qu’elle révélera si nous sommes ou pas ancrés sur le Rocher de notre Salut, Yahshua / Jésus, sur Sa Parole véritable.
L’un des plus précieux trésors que nous puissions posséder, c’est le TEMPS.
Alors que nous sommes vivants et que nous en avons la possibilité, nous devrions placer la priorité sur Yahshua et sur Son ROYAUME dans notre emploi du temps.
Appel à revenir à Dieu et à ses promesses
“ Israël (spirituel), reviens à l’Eternel, ton Dieu. En effet, tu as trébuché par ta faute. Apportez avec vous des paroles et revenez à l’Eternel. Dites-lui : Pardonne toutes nos fautes et fais nous bon accueil ! Nous t’offrirons au lieu de taureaux, l’hommage de nos lèvres. L’Assyrien ne nous sauvera pas. Nous ne monterons pas sur des chevaux et nous ne dirons plus à l’oeuvre de nos mains : “Notre Dieu :” car c’est auprès de toi que l’orphelin trouve compassion. “ (Osée 14:2-5)
On revient à Dieu parce que :
. on l’a décidé dans son coeur, . on cherche l’Eternel et que l’on a soif de vérité, . on prend conscience que notre vie spirituelle n’est pas solide, . on le ressent et que cela se manifeste différemment des autres fois (envie d’ouvrir la Bible, de prier, synchronicités, ne plus vivre sur des enseignements de jeunesse qui nous font tourner en rond, parce qu’on consulte des articles qui parlent des Ecritures différemment et que cela à une résonnance avec ce que l’on est intérieurement, etc...).
Revenir aux racines hébraïques de la foi
Dieu est descendu en personne de Son Trône Céleste pour parler à Son Peuple au Mont Sinaï et donner Sa Constitution Divine, ce n’est pas pour la renier ensuite.
Venez Frères et Soeurs dans la repentance afin de rentrer dans le processus du Plan spirituel de Dieu pour être formés et façonnés comme Dieu le veut, sur les racines hébraïques de la foi (Shabbat + Fêtes de l’Eternel).
Ce sont ces enseignements qui nous permettent de rentrer dans l’Alliance que Dieu a fait avec Abraham, Isaac et Jacob et qui a été renouvelée au travers de Yahshua / Jésus.
C’est l’oeuvre à la croix réalisée par Yahshua / Jésus qui donne accès au peuple d’Israël spirituel à la repentance, au pardon des péchés et à la sanctification. Et par la suite, c’est toujours au travers de Yahshua / Jésus que nous pouvons comprendre les enseignements et les mettre en pratique afin de devenir Un Seul Peuple.
. La Torah (Pentateuque) - l’Ancien Testament - représente les instructions qui seront appliquées dans le Royaume terrestre à venir, . Le Nouveau Testament qui est une alliance renouvelée, représente le moyen d’y parvenir.
Si le peuple a échoué dans le désert durant l’Exode, c’est qu’humainement, il est impossible d’obéir aux lois par notre propre volonté, on ne peut pas tenir sur la durée.
Nous retrouvons dans Jérémie 31 une information qui est reprise en Hébreux 8 :
" Mais voici l’alliance que je ferai avec la communauté d’Israël après ces jours-là, déclare l’Eternel : Je mettrai ma loi à l’intérieur d’eux, je l’écrirai dans leur coeur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. “ (Jérémie 31:33)
“ En effet, si la première alliance avait été irréprochable, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. De fait, c’est bien comme un reproche que le Seigneur dit à son peuple. Voici que les jours viennent, dit le Seigneur où je conclurai avec la communauté d’Israël et la communauté de Juda une alliance nouvelle. Elle ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs ancêtres le jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Egypte. Comme ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, moi non plus je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la communauté d’Israël après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur coeur, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. “ (Hébreux 8:7-10)
L’alliance de la Torah est enrichie et renouvelée d’une nouvelle manière puisqu’elle est écrite dans notre coeur.
Cela ne change pas le fond, il s’agit de marcher différemment sans trahir les enseignements. Dieu ne dit pas “oubliez tout ce que je vous ai dit, ce n’est plus valable” mais Il a trouvé un autre moyen afin que nous parvenions à l’obéissance de ses lois.
Il est important de le préciser car nous faisons parfois un raccourci facile et puisque la révélation nous a été faite et qu’il incombe à certains de l’expliquer, il est temps de sortir de la confusion.
Il s’agit d’une Alliance parfaite qui s’établie dès la Genèse et dont la Torah est le point central qui perdure au fur et à mesure des siècles. Toutefois, la manière de la transmettre s’est adaptée au travers du sacrifice de Yahshua en l’inscrivant dans notre coeur afin de faciliter notre obéissance et notre soumission, mais aussi et surtout afin que nous fassions UN avec Yahshua.
Voyons-y l’opportunité de revenir aux anciens sentiers - racines hébraïques de la foi - afin de grandir spirituellement, d’approfondir notre sanctification et de découvrir Elohim et Yahshua sous de nouveaux aspects.
Que Dieu nous vienne en aide, illumine les yeux de notre coeur, et allume l'amour pour son prochain qui se refroidit dangereusement dans ce monde tourmenté.
Encourageons-nous mutuellement à REVENIR A L’UNITE ORIGINELLE afin de reconstituer cette humanité créatrice, celle voulue par Dieu. Au nom de Yahshua / Jésus Amen.
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christophe76460 · 1 year
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Le syndrome du Titanic
« Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut ? » Hébreux 2:3
C’est un fait peu banal que Nicolas Hulot, qui a parcouru le globe et qui a été tellement médiatisé, ait comparé le devenir de notre planète au naufrage du Titanic ; et cela au point de tourner un film intitulé « Le Syndrome du Titanic ».
Plusieurs personnes l’ayant vu ont avoué se sentir totalement impuissantes devant une situation désespérée et son évolution. Il semble qu’il n’y ait point de solution.
Et c’était bien la situation des passagers du Titanic en cette nuit tragique du 14 au 15 avril 1912. Il y eut un moment où l’architecte, le constructeur, puis le capitaine du navire, prirent conscience que le problème était sans solution, et par conséquent, la situation désespérée. Le navire allait inexorablement sombrer.
Le parallèle avec la situation mondiale actuelle ne manque pas de solennité.
Le réchauffement climatique, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution de l’air, des rivières, des fleuves, des mers, les injustices sociales qui s’aggravent, le rejet de toutes les règles morales, la dévotion au dieu « argent », peuvent à plus ou moins longue échéance conduire l’humanité à la catastrophe. Même si, dans l’histoire de la planète, des phénomènes naturels inquiétants sont déjà survenus sans que ce soit la « fin du monde », même s’il y aura toujours des personnes pour dramatiser ou pour exploiter la peur, il est indéniable que des faits graves se produisent sous nos yeux.
Mais une menace plus grande encore pèse sur l’humanité : le jugement de Dieu. Là aussi, certains peuvent l’ignorer volontairement (2Pierre 3:5), le nier, le mépriser, mais cela ne change rien à la solennelle parole de l’Écriture sainte : « la colère vient » (1Thessaloniciens 1:10) ; « la colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes qui possèdent la vérité tout en vivant dans l’iniquité » (Romains 1:18). La situation est-elle alors désespérée comme elle l’était pour le Titanic ? Y aurait-il des chaloupes de salut pour une partie seulement des passagers ? Non, Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1Timothée 2:4). Il a donné son Fils pour le salut de quiconque croit ! Le Fils a subi le jugement de Dieu sur la croix pour que tous ceux qui lui font confiance aient la vie éternelle. Soyons vigilants et courageux pour annoncer ce salut alors que le navire n’a pas encore sombré !
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crazy-so-na-sega · 1 year
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Bernard-Henri Lévy contro gli antiumanisti che vedono nel virus un messia
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Roma. “Di fronte a questo messianismo virologico, di fronte a questi fiumi di terrore e di morte, non dobbiamo stancarci di ricordare il principio caro al mio maestro Georges Canguilhem: ‘I virus non parlano, i virus non hanno alcun messaggio, un virus è stato, da tempo immemorabile, puro disordine, pura morte’”. E’ con un riferimento al filosofo ed epistemiologo francese molto noto negli anni Settanta che Bernard-Henri Lévy apre il suo nuovo libro “Ce virus qui rend fou” (Grasset in Francia, La nave di Teseo in Italia).
Lévy vi attacca la sinistra moralista in preda a un misto di “malthusianesimo, antiumanesimo e marshmallow penitenziale”. Come l’ex ministro della Transizione ecologica di Macron, Nicolas Hulot, autore di un manifesto in cento punti per un mondo migliore post-Covid. “Ascoltandoli, la natura si vendicherebbe e il virus sarebbe una ‘grande opportunità’”, commenta Lévy. Il saggista francese parla di “antropofobia radicale”. E’ all’opera qui “il malthusianesimo e la sua teoria degli ‘uomini in più’. L’antiumanesimo levistraussiano e la sua idea che il vero virus sia l’uomo”. Qualche giorno fa, sul Monde, proprio Philippe Descola, il celebre antropologo che fu allievo di Claude Lévi-Strauss di cui ha ereditato anche la famosa cattedra al Collège de France, ha detto che “il capitalismo è nato in Europa, ma non è definibile etnicamente e continua a propagarsi come un’epidemia, solo che non uccide direttamente quelli che lo praticano, ma le condizioni di vita di tutti gli abitanti della Terra. Noi siamo diventati dei virus per il pianeta”. E’ una epidemia di sermoni di questo tenore. Il filosofo Mark Alizart scrive dalle colonne di Libération: “Contiamo ancora le morti da Covid-19. Perché non stiamo contando le morti da crisi ecologica e perché non stiamo mostrando la curva delle emissioni di carbonio che dovremmo ‘appiattire’?”. Il professore di Economia ecologica all’Università di Barcellona, ​​Federico Demaria, pone la stessa domanda su Médiapart: “L’attuale pandemia è solo un aspetto della crisi antropogenica (creata dall’uomo) nota con il nome di antropocene”.
Un ragionamento che, se portato alla sua logica conseguenza, secondo Lévy, suona così: “Sarebbe più onesto nel complesso dire che ci sono troppe persone in questo mondo, che forse è l’uomo, dopo tutto, il virus”. Se la prende poi con “la sinistra al cherosene” che favoleggia la decrescita con la ricchezza e la libertà altrui vivendo nei viali alberati di Parigi, “come Thomas Piketty che si assume il diritto di decidere quali imprese, o quali viaggi sono o non sono essenziali”. Attacca chi, come Bruno Latour, “si è appollaiato sulle spalle dei morti per venderci il mondo di domani”.
La tesi di Lévy è che “stiamo assistendo a un cambiamento di civiltà. Da Rousseau, la Repubblica è stata fondata su un contratto sociale. Oggi, sullo sfondo dell’igienismo impazzito, siamo in procinto di passare al contratto vitale (dammi le tue libertà, le scambierò con una garanzia di salute)”.
Il filosofo trova “grottesco”, infine, che, in alcuni paesi sia stato istituito un giorno del ricordo per i morti della pandemia. “Grottesco. E soprattutto indecente. C’è un memoriale alla Resistenza. Un memoriale dell’Olocausto e un altro per il genocidio armeno. Le morti da Covid, come il cancro o il diabete, non sono martiri della storia”. All’origine della follia che dà il titolo al libro di Lévy c’è una profonda “stanchezza della libertà”.
-Giulio Meotti da Il Foglio.
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zehub · 1 year
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L'ex-Fondation Nicolas Hulot tourne la page de son fondateur avec une nouvelle présidence
Dix-huit mois après le retrait de Nicolas Hulot, deux nouveaux présidents prennent la tête de la Fondation pour la Nature et l'Homme dans l'optique de se relancer pour agir contre le dérèglement climatique.
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memitodu29 · 2 years
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Le malaise palpable de Nicolas Hulot en Commission sur la question vital...
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mongolitofragola · 2 years
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Le malaise palpable de Nicolas Hulot en Commission sur la question vital...
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selectiondepodcast · 2 years
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dienstuhr · 2 years
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Que se passe-t-il en France factuellement ?
Si cela va sans dire, cela va mieux en le disant disait Talleyrand au Congrès de Vienne en octobre 1814.
Partant de cet aphorisme, je vous informe de l’exactitude des faits suivants :
Toutes les 24h en France : 360 viols – 20 000 agressions – 510 vols avec violence – 1670 violences physiques hors ménage – 1800 maisons et 3255 voitures vandalisées – « On » signale même une recrudescence des attaques à domicile (les travailleurs utilisent le télétravail, les criminels utilisent maintenant le télécrime[1])[2] – 1% des violeurs condamnés vont en prison - Chaque année 100 000 peines de prison ferme ne sont pas exécutées.
40 000 mineurs de moins de 15 ans disparaissent chaque année[3].
Les forces de l’ordre ont mis 2h30 montre en main pour arrêter une tuerie de masse et une éviscération ayant lieu en plein centre de la capitale de la 8ème puissance mondiale[4].
Les narcotrafiquants voient le passage en prison comme vous voyez le BAC+5 de vos enfants : une consécration. Un narcotrafiquant du bas des tours gagne en moyenne 3500€ (net cash et donc sans taxes et impôts)[5].
Concrètement :
Après avoir été déscolarisé et ne travaillant pas.
Après bénéfice de prestations sociales (banque alimentaire, kyrielle d’associations pour avoir gratuitement (c’est-à-dire avec notre argent) des vêtements ainsi qu’ avec le RSA les transports en commun gratuits par individus, une voiture pour 8€ par jour (communauté de communes du Quercitain), exonération de la taxe d’habitation, de la redevance télé (que ferait-on sans télévision je vous le demande), de forfait téléphonique, réduction sur la cantine,  il est de notoriété publique qu’en déclarant un revenu de solidarité active en étant « SDF » il passe automatiquement à 700€ mensuels. Avec financement à 100% du permis de conduire avec Pôle Emploi et tout un tas de formation.
Après intimidations, insultes, incendies des véhicules, vols, agressions, viols, homicides et émeutes sous l’applaudissement généralisé du système et d’une partie non-négligeable de la population.
On va vous demander de cracher une fois de plus au bassinet pour aider toutes ces braves personnes à continuer leur activité en quasi-légalité, à se réinsérer mais il n’y aura pas de s’il vous plaît : je vous rappelle l’article 13 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : « Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés ».
Environ 100 000 français dorment dans leur voitures en cumulant plusieurs emplois.
Chaque année 160 000 [6]tentatives de suicide pour 12 000 suicides « effectifs » sont actés faisant de la France le 1er pays consommateur d’antidépresseurs.
Vous pouvez être millionnaire et bénéficier du revenu de solidarité active – la caisse des allocations familiales considère que comme vous n’avez pas de revenus vous êtes pauvre (pourquoi s’embêter ?).
Vous pouvez devenir millionnaire avec les prestations d’allocations familiales – Il suffit de déclarer 1700 enfants.
La France est le seul pays au monde où le pouvoir des syndicats est supérieur à celui des ministres[7],[8].
Le budget étatique annuel de la formation professionnelle est de 26 milliards d’euros. Savez-vous dans les poches de qui va tout cet argent ? Vous seriez surpris[9], [10], [11],[12].
L’État, la caisse des dépôts et consignations, Nicolas Hulot ont rendus multimilliardaires une bande d’escrocs via les quotas-carbone (notre argent) -  1 milliard d’euros sorti de la CDC sans contrôle.
5 millions de cartes vitales en trop sont en circulation[13].
Vous pouvez être magistrat et continuer votre activité professionnelle même si :
Vous vous masturbez en pleine audience[14].
Vous appelez ouvertement au viol de votre fille de 12 ans[15].
La France est le deuxième pays le plus taxé et imposé au monde après la Norvège (ceux qui y sont allés peuvent témoigner de la différence de modalités d’organisation de ces deux pays).
Quand vous créez une entreprise, l’URSSAF vous demandera des prélèvements de cotisation sociales même si votre chiffre d’affaires (48h ouvrées après la déclaration administrative de votre structure) est nul[16].
Un violeur ou un meurtrier est mieux traité[17] qu’une personne atteinte de troubles mentaux ou âgée même fortunée[18]
Les banques, l’État, les philosophes, les cinéastes, bref tout le Système vous parlent à longueur de journée de « faire tomber les frontières », de « libre circulation des capitaux et des personnes » mais :
Votre compte bancaire sera bloqué pour fraude si vous effectuez un virement de 10€ sur un compte bancaire anglais (dont nous allons vous parler plus bas).
Refaire son permis de conduire à l’étranger est aussi simple que de jouer au cul de Chouette[19].
Vous ne pourrez pas passer avec un coupe-ongle[20] ou une bouteille de savon.
La France est le pays qui comporte le plus d’épargnants au monde ce qui traduit que malgré des discours pro-risques et pro-investissements les français en privé refusent d’injecter leurs liquidités et n’ont strictement aucune confiance dans l’avenir.
Une partie majoritaire du corps électoral actif a grassement profité des Trentes glorieuses[21],[22] : une période où le taux d’intérêt réel était si supérieur à aujourd’hui que simplement avoir un compte bancaire rapportait de l’argent. Le travailleur voit ainsi une partie de son salaire amputé pour payer des cures « gratuites » à des seniors dont le patrimoine financier moyen est estimé à 300 k€ qui ont voté qui votent et qui revoteront pour les pourris habituels[23],[24].
L’ensemble des travailleurs français paient des impôts pour l’opérateur de transports en commun parisien.
La dette d’une entreprise parapublique dont la responsabilité est systématiquement engagée dans les multiples procès qu’elle perd[25] s’est vue récemment annulée par l’État sans contrepartie d’indicateurs de performances[26].
Le chef de la capitale de la huitième puissance mondiale a récompensé les opérateurs de main d’œuvres qui ont nettoyé les viscères et les flaques de sang du Bataclan après les attentats avec un verre de jus d’orange et un petit pain au chocolat. La prime de 200 000 € a été octroyée aux chefs de ces opérateurs qui n’ont pas mis un pied sur le terrain[27].
Les frais d’incident bancaires rapportent aux banques 1,8 milliard d’euros par années[28]. Les agios ont par exemple rapporté aux banques françaises 7,6 milliards d’euros au 1er trimestre 2016 selon la Banque de France - pas moins de deux Français sur cinq se retrouvent avec un solde négatif sur leur compte à la fin de chaque mois[29].
La plateforme qui gère les numéros verts « gratuits » coûte à l’État environ 10 millions d’euros / année.
Malgré une communication générale virtuellement offensive de la part de la force publique, le monde du crime organisé ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui[30], [31].
Nos chefs sont des traîtres factuellement :
Depuis le virage néoconservateur du mandat 2007, le recours aux cabinets de conseil privés se sont massivement généralisés au détriment de la puissance publique mais surtout du contribuable[32].
500 tonnes d’or ont été vendus sur les 3000 tonnes détenues par la Banque de France.
La haute trahison a été abrogée du droit constitutionnel[33].
La branche Énergies (ultra stratégique car unique au monde et permettant de pérenniser l’autonomie française sur le sujet) d’Alstom a été littéralement bradée aux américains avec tous les inconvénients de perte d’indépendance, de brevets, d’emplois que cela comporte. Les clans Macron, Rothschild et Pécresse en ont bénéficié, eux[34]. Anecdote notable : le président Monde de la branche Chaudières Frédéric Pierucci s’est vu emprisonné arbitrairement mais officiellement au nom du droit d’extra-territorialité[35] par le Departement Of Justice (DOJ) dans un dortoir composé d’une cinquantaine de criminels de droits commun. Le droit pénal américain étant orienté « business » quand vous arrivez en prison vous devez travailler pour la maison d’arrêt (le directeur de la prison touche une commission sur votre activité et a donc tout intérêt à remplir sa prison). Les gobelets n’étant pas gratuits Monsieur Pierucci a dû travailler dans la prison pour obtenir le besoin vital n°1 de tout être humain car l’eau était disponible uniquement sous deux formes : gazeuse ou glacée[36],[37].
[1] Une personne de mon réseau s’est faite réveillé avec un calibre sur la joue par un des hommes cagoulés qui étaient présents dans sa chambre à coucher lui ordonnant de lui Donner les clés de ton T-max.
Le garage n’est pas visible de l’extérieur du domicile. Cela veut donc dire qu’il y a eu organisation, repérage et action collective. Oui cela arrive et compte-tenu de la raréfaction fictive où pas des énergies impactant DIRECTEMENT 100% de notre économie, cela va aller de façon exponentielle.
On consultera sur ce sujet les ouvrages de Jean-Marc Jancovici, Piero San Georgio et Dmitry Orlov.
[2] On consultera avec intérêt les rapports de l’ONDRP, le Racisme anti-blanc d’Hervé Ryssen, la France orange mécanique de Laurent Obertone, l’insécurité permanente d’Éric Delbecque, sur la violence gratuite en France du Dr Maurice Berger. 
[3] L’Alsace, Plus de 40 000 disparitions de mineurs signalées en 2021, 25 mai 2022.
[4] 20 minutes « Attentats: Pourquoi l'intervention au Bataclan a-t-elle été si longue ? » du 17 mars 2016.
[5] Frédéric Ploquin, les Narcos français brisent l’omerta, « Chaque mois, ce sont 40 tonnes de cannabis ou d’herbe qui rentrent sur le territoire, c’est-à-dire que chaque jour, les Français roulent à peu près 1,2 ou 1,3 tonnes de shit ou d’herbe »
[6] DRREES, Observatoire national du suicide du 12 septembre 2022.
[7] Jean Montaldo, la Mafia des syndicats.
[8] Bernard Zimmern, la Dictature des syndicats.
[9] Marianne « Flambeur de diplômes » du 3 juillet 2015.
[10] Mediapart « La justice est saisie d'une gigantesque escroquerie à la formation professionnelle » du 7 février 2014.
[11] Cash investigation « Formation professionnelle, le grand détournement » du 21 juillet 2015.
[12] Le ministère du travail ferme sa gueule car il peut décoréler les chômeurs en formation des statistiques du chômage de catégorie A.
[13] Charles Prats, Cartels des fraudes tome 1 et 2.
[14] Le Parisien « Le magistrat masturbateur » du 31 octobre 2003.
[15] Ouest-France « Un magistrat jugé pour avoir proposé à des inconnus de violer sa fille de 12 ans » du 11 mars 2022.
[16] Expérience personnelle.
[17] Le Parisien « Karting à la prison de Fresnes : deux des participants condamnés pour des crimes », 23 août 2022.
[18] Suite à échange avec des patients d’hôpitaux psychiatriques, d’anciens membres actifs de ATD Quart-Monde et à la lecture de l’indispensable les Fossoyeurs de Victor Castanet sur le traitement de nos anciens dans les EHPAD (y compris de luxe).
[19] Il serait intéressant de demander aux États des éléments de justification quant-à ce fait. En quoi conduire des voitures de marques vendues sur toute la planète serait différent suivant le pays dans lequel on la conduit partant du principe que nos règles de vie doivent mondialement s’uniformiser ?
[20] « Et on voudrait nous faire croire qu’ils arrivent à faire monter des bombes ? » Coluche.
[21] Mickael Mango, les Générations déshéritées.
[22] François de Closets, la parenthèse boomers.
[23] Philippe Pascot, Graziella Riou Harchaoui, Délits d’élus : 400 politiques aux prises avec la justice.
[24] Sophie Coignard, l'Oligarchie des incapables.
[25] Marie-Christine Tabet, Christophe Dubois, Descente aux enfers – Vie et mort de la SNCF.
[26] BFMTV, « la SNCF délestée de 10 milliards d’euros de dettes », 4 janvier 2022.
[27] Airy Routier, Nadia Le Brun, Notre-Drame de Paris.
[28] UFC – Que choisir, 7 juin 2022.
[29] Le Parisien, Découvert bancaire : le jackpot pour les banques, 12 juillet 2016.
[30] Théorie des hybrides, Jean-François Gayraud.
[31] Multinationales ou mafia ?, Toufic Beainy.
[32] Matthieu Aron, Caroline Michel-Aguirre, les Infiltrés.
[33] Loi constitutionnelle N° 2007-238 du 23 février 2007 portant modification du titre IX de la Constitution. La loi constitutionnelle N° 93-952 du 27 juillet 1993 a supprimé le second alinéa de l'article 68.
[34] Consulter à ce sujet l’indispensable et excellent documentaire de David Gendreau et Alexandre Leraître : Guerre fantôme : la vente d'Alstom à General Electric.
[35] L’extraterritorialité est un principe de droit international public qui revient pour un pays à laisser s'exercer l'autorité d'un État étranger ou d'une organisation internationale sur une partie de son territoire propre.
En gros quand une transaction commerciale s’effectue sur Terre avec le dollar comme monnaie d’échange le droit américain s’applique donnant aux États-Unis un droit de regard sur l’ensemble des modalités d’organisation de la situation.
[36] Le piège américain : l'otage de la plus grande entreprise de déstabilisation économique raconte au format bande dessinée ou livre de Frédéric Pierrucci et Mathieu Aron.
[37] Chaîne Youtube Thinkerview, Alstom : la France vendue à la découpe ?, 8 juillet 2019.
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sophi-aubrey · 3 years
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Man is a genius
when he is dreaming.
© Akira Kurosawa
Ph. Nicolas Hulot, Nosy Iranja, Madagascar, from "Ushuaïa: voyages au coeur de l'absolu", 1998
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thebusylilbee · 3 years
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[...] L’histoire a commencé en juin 1997. Pascale Mitterrand, 19 ans, était une toute jeune photographe stagiaire de l’agence de presse Sipa. Nicolas Hulot, 42 ans, était un présentateur célèbre de l’émission Ushuaïa, sur TF1. Il venait d’acheter une grande maison en Corse et proposa à l’agence l’exclusivité des clichés de la demeure. La jeune femme s’y rendit seule en reportage pendant une semaine. À la suite de ce séjour, la jeune femme, bouleversée par ce qui s’y était passé, abandonna le photojournalisme et changea de vie.
Le 11 juillet 2008, Pascale Mitterrand poussait la porte d’une gendarmerie des Landes pour porter plainte. Elle souhaitait raconter ce qui s’était passé onze ans plus tôt dans la maison corse. Les gendarmes qui écoutèrent son récit évoquèrent une scène de viol. Mais les faits étaient prescrits selon la loi de l’époque [1]. Il était impossible de poursuivre Nicolas Hulot qui, informé du dépôt de cette plainte, fut toutefois entendu à sa demande le 29 août 2008 par les gendarmes de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Il convint alors d’une relation sexuelle lors du séjour, mais nia toute contrainte.
9 février 2018. Le jeune journal Ebdo révéla l’histoire, qui entraîna sa chute. Car Nicolas Hulot avait lancé un efficace contre-feu. La veille de la parution de l’article, Hulot, qui était alors ministre de la Transition écologique, accorda un entretien à Jean-Jacques Bourdin, sur RMC. Face au journaliste, il nia les faits, évoqua « un cauchemar » pour lui et sa famille. Il reçut un soutien immédiat du Premier ministre, Édouard Philippe, puis de Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, et enfin du porte-parole du Président de la République.
Dans la presse, un épais silence tomba, les médias ne rebondirent pas, aucun journaliste ne reprit l’enquête, pour la confirmer ou pour l’infirmer. Une « absence de curiosité rare, exceptionnelle », observe Jean-Michel Aphatie, qui a repris les faits. « Choqué », comme il le dit à Reporterre, par l’indifférence totale à la parole de la jeune femme, il apporte dans son livre un élément nouveau : il s’est procuré l’enregistrement d’une conférence donnée par la journaliste Bérengère Bonte, autrice d’une biographie sur Nicolas Hulot (Sain Nicolas, éditions du Moment, 2010). Durant cet événement, en mars 2018, elle livre le témoignage de Gökşin Sipahioğlu, le directeur de l’agence photographique Sipa, qui a envoyé Pascale Mitterrand en Corse.
Voici un extrait que nous publions ici, et qui éclaire d’un nouveau jour cette affaire, le chapitre « Rire jaune », pages 223 à 229 des Amateurs :
Rire jaune
Bérengère Bonte est journaliste. Elle a effectué toute sa carrière à Europe 1. En 2010, elle publie la première biographie de Nicolas Hulot, aux éditions du Moment, qu’elle intitule Sain Nicolas. Elle consacre un chapitre du livre aux conquêtes féminines de son sujet. Elle le justifie ainsi :
« Quand le dictaphone s’éteint, l’immense majorité des interlocuteurs finit toujours par lâcher : “Vous ne pouvez pas faire une biographie de Nicolas sans évoquer cet aspect du personnage.” Ils ou elles parlent de jeunes anonymes, assistantes d’émission, stagiaires ou de jeunes femmes issues de la sphère publique : une petite-fille de François Mitterrand, apprentie photographe, qui passe une semaine chez lui sans ramener un seul cliché, et aussi une fille de ministre courtisée à la limite du harcèlement, et d’autres, impossibles à citer ici. »
Il faut noter deux points.
Huit ans avant l’enquête d’Ebdo, qui paraît donc en 2018, le nom de la jeune photographe qui s’est rendue dans la maison de Nicolas Hulot en Corse est cité publiquement par Bérengère Bonte dans son livre. Ce qu’ignore la journaliste au moment où elle écrit son livre, en 2010, c’est que deux ans plutôt, en 2008, Pascale Mitterrand a porté plainte contre le militant écologiste.
Par ailleurs, cette évocation en deux lignes d’une « fille de ministre courtisée à la limite du harcèlement », qui n’a rien à voir avec la précédente, agite la coulisse politique depuis longtemps. Le nom est connu, s’échange sous le manteau, mais rien n’a été dit publiquement.
Dans ce chapitre singulier et audacieux, Bérengère Bonte cite l’épouse de Nicolas Hulot, Florence Lasserre, qu’elle confronte aux actes de son mari : « Au début, je l’ai mal vécu. Maintenant, je relativise, ou je fais l’autruche. » Lors de la sortie d’Ebdo, la journaliste d’Europe 1 est sollicitée par plusieurs journaux. Que pense-t-elle du récit, et de l’accusation qu’il porte ? Sa réponse est spontanée :
« Nicolas Hulot a une petite collection de nanas, plein de conquêtes, rien de plus. Je ne crois pas à cette enquête. C’est un séducteur. Il n’est pas violent. »
Les jours passent. Bérengère Bonte réfléchit.
Le 26 mars 2018, six semaines après la parution d’Ebdo, elle intervient dans un colloque singulier, intitulé Live Magazine.
Cette initiative est peu connue. On la doit à des amoureux du journalisme qui, depuis 2013, organisent à intervalles réguliers des soirées ouvertes à un large public, dans les grandes villes de France ou de Belgique. Voici le concept, tel que le définissent ses créateurs :
« Live Magazine est un journal vivant, une soirée unique, pendant lequel des journalistes, des photographes, des cinéastes, des artistes se succèdent sur une scène pour raconter — en mots, en sons, en images — une histoire chacun. Des récits intimes et planétaires, fondamentaux pour ceux qui les racontent, inoubliables pour le public qui les écoute. 100 % éphémère, 99 % vrai. »
Pour inciter les intervenants à la plus grande sincérité possible, les organisateurs interdisent au public les enregistrements sonores ou les captations d’images. Sitôt dites, sitôt envolées, les paroles ne seront ensuite reprochées à personne.
Ce soir, 26 mars, un lundi, Live Magazine pose son baluchon au Casino de Paris. Chaque intervenant sur scène dispose de dix minutes pour raconter son histoire. Coincée entre un témoignage sur les fascistes espagnols de ce début de XXIe siècle et les déboires scientifiques de la navette spatiale, Bérengère Bonte livre un récit qu’elle intitule « Rire jaune ».
Pour le mettre au point, elle a fouillé les archives qui lui ont permis d’écrire la biographie de Nicolas Hulot, en 2010. Pour ce travail, elle a rencontré plus de soixante personnes afin, dit-elle, d’être « le plus juste possible » dans la restitution du personnage. Elle précise aussi qu’elle a eu, à cette occasion, trois entretiens avec le responsable écologiste.
L’enquête d’Ebdo a rallumé une petite lumière dans son esprit, elle ne sait pas quoi exactement, mais ça la dérange. Elle réécoute notamment l’enregistrement du dialogue, réalisé en 2009, qu’elle a eu avec Gökşin Sipahioğlu, aujourd’hui décédé. C’est lui qui a envoyé la photographe chez Nicolas Hulot. En le réentendant, des années plus tard, Bérengère Bonte comprend qu’elle est passée à côté de quelque chose.
Voici ce qu’elle dit, à ses auditeurs de Live Magazine, le 26 mars 2018, six semaines après la découverte d’une plainte contre Nicolas Hulot. Précision : son passage a été enregistré par un spectateur, en contradiction avec les consignes des organisateurs. Il existe donc une archive sonore des propos de Bérengère Bonte :
« Je rencontre Sipahioğlu le 26 novembre 2009, chez lui, dans le 15e arrondissement de Paris. C’est une sommité du photojournalisme. Il a quatre-vingt-trois ans. Il m’intéresse parce qu’il a fait travailler Nicolas Hulot dans les années soixante-dix. Tout le monde a oublié le Hulot photographe […]. « Dans la conversation, il revient toujours sur son sujet de prédilection : les femmes. Il me parle de mes yeux. Il me dit : “Fais attention”, et il me parle des yeux d’une autre femme qu’il a lui-même envoyée chez Nicolas Hulot. Sipa me décrit cette apprentie photographe. Elle a dix-neuf ans, elle est jeune et belle. Il me dit : “Elle est belle comme vous”, et il rit. »
Bérengère Bonte s’arrête un instant. Sa voix a changé. Une émotion en modifie la sonorité :
« Dix ans après, il y a donc quelques jours, j’ai fini par aller rechercher cet enregistrement dans un vieux disque dur. Et c’est là que j’entends son rire, et le mien. Parce que je ris, mais je ris jaune. Et voilà ce que me dit Sipa… »
Monte alors de la scène du Casino de Paris, ce 26 mars 2018, la voix pleine, chaude, teintée d’un accent étranger, de Gökşin Sipahioğlu. Il est décédé quelques années plus tôt. Il revit pendant quelques secondes :
« Nicolas Hulot, un jour, voit dans un journal que la petite-fille de Mitterrand est photographe à Sipa Press. Il a vu la photo, il m’a appelé tout de suite : “Est-ce que tu peux m’envoyer cette fille pour faire un reportage ?” »
On entend à nouveau son rire. Bérengère Bonte reprend la parole :
« Donc, Nicolas Hulot voit la photo de la petite-fille de François Mitterrand, il appelle Sipa et il lui dit : tu me l’envoies. C’est Nicolas Hulot qui l’a choisie. Elle, elle ne veut pas y aller. Elle veut être accompagnée. Ce que Sipa dit à Hulot, mais Hulot lui dit : “Non, non, elle vient toute seule.” Et Sipa conclut : “Elle est partie une semaine chez lui, en Corse, il ne l’a pas laissée faire des photos à l’intérieur. Mais elle était contente, elle a dit que c’était bien.” Ce que j’avais à peine relevé, et que j’entends à la réécoute, c’est qu’il dit que c’était une expérience pour elle, et il ajoute : “Lui a sans doute passé un bon moment mais il n’a pas donné l’exclusivité de la maison.” »
C’est donc sur la base de ce récit que dans son livre, paru en 2010, Bérengère Bonte évoque la rencontre de Pascale Mitterrand et de Nicolas Hulot en juin 1998. Elle ne connaissait pas l’existence de la plainte à l’époque de l’écriture. Ce soir, dans ce Live Magazine, c’est différent :
« Je ne sais pas ce qui s’est passé dans cette maison en Corse, je ne sais pas ce que Sipa savait, il n’est plus là pour nous le dire. Cet enregistrement m’a choquée. Je vais même vous dire : il me hante, j’y repense tout le temps. Il y a dix ans, je riais au récit d’un vieux monsieur qui me disait avoir envoyé une jeune photoreporter à un homme qui l’avait choisie et qui voulait qu’elle vienne seule. Je n’ai pas creusé, je n’ai pas cherché à savoir […] Comment passer à côté de ça ? Comment se taire ? J’ai beaucoup hésité à partager cela avec vous. Je l’ai fait à cause du choc. »
Elle se tait. La salle applaudit.
Nicolas Hulot assure avoir tout dit de cette rencontre avec une jeune photographe, un jour de juin 1997, dans la villa qu’il possède en Corse.
Des questions peuvent pourtant être encore posées.
Est-il vrai qu’il a choisi lui-même la photographe du reportage qu’il proposait à Sipa ? Qu’il l’a choisie sur une photo vue dans un journal ? Sans rien connaître de son travail ?
Est-il vrai que Gökşin Sipahioğlu lui a dit que cette jeune photographe n’avait pas une expérience suffisante ?
Qu’elle souhaitait être accompagnée ?
Et que lui, Nicolas Hulot, a refusé ?
Les réponses à ces questions aideraient à mieux comprendre la démarche de cette jeune femme qui a déposé une plainte, dans ce que l’on imagine être une souffrance. Ainsi, nous serions plus respectueux de l’esprit du mouvement #MeToo que nous avons défendu avec ardeur, et qui a été piétiné par les principales autorités politiques du pays.
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