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youreditingteamfr · 2 years
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danaeecantat · 4 years
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La pub à l’ère du féminisme 2.0
L’industrie publicitaire sexiste 
     Le ministère de l’égalité femmes-hommes met à disposition à partir du 8 mars 2017, un «Kit de communication non-sexiste». Nous sommes toutes et tous conscients que la communication nous entoure au quotidien, publicité, image, texte, une horde d’informations à prendre en compte nous sollicite sans cesse. Les communicants ont alors une forte responsabilité sociétale. Ils agissent comme les traducteurs d’un débat contemporain, faisant état de réalités. Porter l’égalité femmes-hommes est alors un premier pas militant considérable qui ne serait que le reflet d’une société à laquelle nous aspirons tous : égalitaire. Par cette initiative, le ministère cherche à éveiller les communicants et leur proposer des alternatives inclusives, afin d’adopter une communication responsable. Si un tel outil est proposé, ce n’est pas par hasard. En effet, depuis toujours le monde de la communication et notamment de la publicité est très peu vigilant quant à la question de la représentation des femmes et aux usages des stéréotypes sexistes. Dans le milieu de la publicité, les stéréotypes sexistes ne s’arrêtent pas aux stéréotypes féminins, mais ces derniers restent tout de même majeurs. Dans les années 1930, les rares femmes embauchées dans les agences tiennent le seul rôle d’«expertes du point de vue de la femme». Elles sont ainsi chargées d'étudier les besoins et envies des femmes, agissant comme intime de leurs désirs et de leurs habitudes. Mais ces dernières ne s’occupent que de publicité de produits «pour femmes» : protection menstruelle, électroménager, bijoux, etc. La femme dans l’industrie publicitaire est simplement considérée comme assistante des hommes. 
«Dans les spots télévisés, les femmes sont six fois plus dénudées que les hommes, et dans 89 % des campagnes, ce sont les hommes qu’on présente comme des experts.» Christelle Delarue, fondatrice de l’association Les lionnes, qui lutte contre le sexisme dans la publicité.
     Dans les années 1920, la publicité créée rapidement un profil type de la femme-acheteuse : mère et femme au foyer. Il faut plaire aux femmes, car c’est elles qui poussent à l’achat. Pour cela, on met en avant les qualités esthétiques plus que techniques, les femmes n’étant pas aptes à recevoir des caractéristiques techniques complexes, mais détenant cependant une grande sensibilité à la beauté. Des écrits expliquent notamment que la femme a besoin de paragraphes courts, de gros titres, car «elles n’aiment pas trop réfléchir quand elles achètent». Ainsi, l’industrie publicitaire relate cette image dans les publicités, où la femme apparaît comme vénale, émotive, faible et n’agissant que par instinct. Le corps de la femme a par ailleurs toujours été un outil incontournable dans la vente de tous produits. La sexualisation de ce dernier n’était que très rarement justifiée. Pour un même produit, l’homme sera plus vêtu que la femme. Là où l’homme teste et présente le produit, la femme montre son corps. Le dessein de toute cette stratégie d’érotisation de la publicité est complexe à définir. Le corps de la femme suscite-t-il un désir masculin qui permet de vendre le produit, ou suscite-t-il l’envie de posséder ce corps féminin en achetant le produit ? Alors la publicité ne permettrait-elle pas également de susciter le désir féminin en présentant un corps féminin, qui pousserait à vouloir lui ressembler en achetant ledit produit. Ogilvy écrivait en 1963 que «quand vous utilisez les photographies d’une femme, les hommes se désintéressent de votre publicité. Quand vous utilisez une photographie d’un homme, vous excluez les femmes.» La publicité est un combat de recherche d’attention permanent, celui qui aura le plus de visibilité, le plus d’impact et le plus de produits vendus. Pour cela, l’usage de la sexualité est de mise, pour obtenir l’attention des consommateurs, placer la barre toujours plus haute en présentant des images toujours plus explicites. Au tel point que les consommateurs se montreront «insensibles au sexe». Ainsi, on peut remarquer que les publicitaires se demandent davantage de quelle façon un produit pourrait être sexualisé, au détriment des effets de cette sexualisation sur le public.
Outre cette sexualisation omniprésente du corps féminin dans la publicité, ce dernier est déformé dans un but purement mercantile : postures, proportions, expressions, etc. À tout cela, est ajouté des clichés de genre, la femme est plus petite que l’homme, craintive ou joyeuse, enfantine ou clownesque, et toujours soumise. De plus, les femmes non-blanches subissent davantage ce procédé, présentées comme animales, exagérant les images racistes de sauvagerie et de primitivisme. L’arrivée d’outils de retouches photo n’a cessé d'accentuer ces déformations, éliminant tous les détails qui vont à l’encontre du standard de beauté occidentale. Ride, poils, cheveux blancs, bourrelets, cellulite, vergeture, sont effacés, laissant place à un teint gommé, jeune et un corps mince dénué de toute «imperfection». La diffusion permanente d’images de corps tend à créer un type de corps parfait, calqué sur celui qu’on voit le plus. La publicité véhicule un ensemble de messages agissant comme des injonctions. Il est indéniable que pour l’ensemble des femmes, les injonctions permanentes à la minceur, l'épilation, au maquillage et au soin vestimentaire font partie d’une éducation sociétale normalisée, agissant sur la femme comme un problème permanent pouvant tourner à l’obsession. 
Publisexisme, Femvertising et Purplewashing
     Tous ces agissements de l’industrie publicitaire sont alors regroupés sous le nom de «publisexisme». La publicité se définissant tout d'abord comme une communication commerciale, créant des contenus médiatiques divers, dans le but d'induire des comportements d’achat. D’un autre côté, le sexisme est défini comme un système sociétal discriminatoire dans lequel les femmes sont désavantagées au profit des hommes. Ainsi, par combinaison de ces deux termes, le publisexisme est fondé sur des stéréotypes (représentation de la femme comme un groupe homogène), et des injonctions. Le publisexisme incite donc à fixer des rôles stéréotypés des femmes et des hommes. On peut ainsi repérer des signes visuels précis véhiculant le sexisme :
Un gros plan sur une partie sexualisée du corps ou absence de visage, comme une déshumanisation du sujet
La figuration dans une posture de soumission physique, donnant une position de subordination ou de victime
La présence des femmes dans la présentation de produits ménagers, équipement domestique ou de santé, descend la femme au rang de femme au foyer, mère, soignante, nourricière.
La mise en scène d’un couple homme-femme avec enfant, tend vers l’injonction d’hétérosexualité, de famille nucléaire et de maternité.
     Eli Rezkallah, artiste et photographe, met en lumière ces stéréotypes dans la publicité. Il imagine donc un univers parallèle où les rôles sont inversés. On retrouve l’homme soumis à sa femme, faisant la cuisine, le ménage, la servant, etc.
«Ces publicités ont été faites dans les années 1950 et j'ai senti à ce moment-là que leur état d'esprit était encore présent aujourd'hui dans les recoins cachés de notre société moderne». 
     Dans un second temps, on appelle femvertising ou purplewashing l’appropriation des luttes féministes par l’industrie publicitaire, à des fins donc commerciales. Ces termes définissent alors l'ensemble des stratégies politiques et marketing dirigés vers l'égalité des genres. Le but est ici de jouer sur les tendances, de plaire, de redorer son image, et cela passe par la récupération de combats actuels qui concernent à priori une large partie de la population. Le féminisme étant l’un d'eux, rendu accessible et tendance depuis quelques années, notamment par son apparition massive sur les réseaux sociaux. Les entreprises utilisant ce procédé œuvrent pour l’égalité des genres, mais la plupart ne se préoccupent pas des conditions des femmes en interne. L’enseigne H&M se revendique féministe depuis quelques années, en prônant le body positive*, mettant en avant des morphologies sortant des normes. Mais d’un autre côté, des ouvrières sont exploitées, sous-payées et maltraitées, le groupe est d’ailleurs régulièrement pointé du doigt pour infractions au droit du travail. La recette est simplement opportuniste et rentable, s’appuyant sur la récente accessibilité et popularité du mouvement féministe. Ce phénomène décrédibilise également la lutte et la réduit à un signe, une inscription, une phrase ou un symbole.
     Alors, nous pourrions être amenés à nous demander comment créer une communication efficace, non-sexiste, inclusive, ne faisant appel à aucun stéréotype et ne mettant en avant aucun cliché. Le ministère de l’égalité femme-homme propose dans son kit de communication non-sexiste une auto-évaluation. Cet outil a pour vocation d'aider non seulement les communicants, mais aussi tous les citoyens à décrypter et déceler les communications problématiques. Il permet un éveil et une prise de conscience aux luttes féministes. L’évaluation questionne le rôle des protagonistes (la femme à la maison, l’homme au travail), leur métier (homme dirigeant), leur proportion d’apparition (surreprésentation masculine), la parentalité (incompétence du père). Plusieurs critères de représentation physique et de posture sont remis en question, comme l’objectification des corps ou encore la place et l’attitude de ces derniers. On retrouve pour finir des critères d’accroche, définissant les mots employés et leur ton, ainsi que l’ambiance, comprenant le lieu et les couleurs retranscrites. Tous ces critères renvoient à des indicateurs précis : de rôle social, de position professionnelle, de présence, de parentalité, de représentation corporelle, de posture physique, sémantique, de tonalité, scénographique ou chromatique. Le rôle de ce test serait finalement de déceler le sexisme ordinaire dans la communication. Cependant, une communication idéale existe-t-elle ? Probablement pas. 
     L'image publicitaire n’est pas sans effet pour celui qui la voit, il est en outre primordial de véhiculer les bons messages. Nombre de consommateurs ne se reconnaissent pas dans les publicités qu’ils voient tous les jours. Plusieurs marques ont d’ailleurs mis en place un système de quota afin de tenter de représenter une grande majorité de la population. Toute campagne publicitaire doit répondre à plus de diversité, en incluant notamment des modèles aux couleurs de peau, origines, mensurations, âge, physiques, etc. variés. Les publicitaires ont toujours soutenu l’idée qu’il est nécessaire de mettre en scène un produit pour faire comprendre son utilité, passant ainsi par l'utilisation d'un corps. S’en est suivi la sexualisation progressive de ce dernier qui a conduit la publicité sur la voie du sexisme. Le produit, ne devrait-il pas être mis en avant au détriment du corps ? Une publicité qui ne mettrait pas en scène de corps humain ferait avancer le combat contre le sexisme dans la publicité, tout en permettant de se concentrer uniquement sur les caractéristiques spécifiques du produit.
*body positive : mouvement social en faveur de l'acceptation et l'appréciation de tous les types de corps humains.
- https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/initiative/kit-pour-une-communication-non-sexiste/
- https://antipub.org/rapport-sexisme-publicite-francaise/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Publisexisme
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Purplewashing
Article n°2 - Danaée Cantat 
ESAAB 2021
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opticien2-0 · 5 years
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Plutôt qu’acheter, et si on louait nos vêtements ?
Venue des Etats-Unis, la location de vêtements a débarqué en France il y a seulement quelques années. Une révolution d’usage qui transforme notre manière de consommer, mais qui reste encore un marché (très) niche dans l’Hexagone.
Selon une étude, 68% des vêtements de notre garde-robe ne seraient pas portés. Et si, au lieu de posséder un vêtement, vous le louiez ? C’est le credo de plusieurs startups qui essayent de bousculer l’industrie de la mode et poussent (certaines) enseignes traditionnelles à s’adapter. H&M, temple de la fast fashion, vient tout juste de lancer un service de location de vêtements dans son magasin de Stockholm. La marque suédoise tente l’expérience pour les clients membres de son programme fidélité qui peuvent louer jusqu’à trois articles par semaine.
En France, c’est Bocage, une marque de chaussures du groupe Eram qui a pris les devants. Depuis septembre 2018, l’entreprise propose à ses clientes de louer une paire de chaussures neuves tous les deux mois, pour un abonnement de 34 euros par mois l’hiver, et de 29 euros l’été. Une fois portées, toutes les chaussures sont ensuite reconditionnées dans leur usine : remise en forme, finitions, hygiénisation. “On constate vraiment des consommateurs en pleine mutation. On a pris de plein fouet la déconsommation et des clientes qui attendent des marques qu’elles s’adaptent”, explique Clémence Cornet, responsable marketing de l’entreprise.PUBLICITÉ
Seul bémol : une chaussure reconditionnée n’est pas relouée, mais finit sa vie en étant vendue à -50% du prix d’origine dans le service d’occasion de Bocage “comme neuves” lancé cette année. “D’ici à 2020, nous avons prévu de proposer une offre de location de seconde main”, poursuit Clémence Cornet. Aujourd’hui, Bocage propose son offre dans une cinquantaine de boutiques et va bientôt développer un service de livraison en ligne. Mais l’entreprise le reconnaît aisément, malgré ses 1.400 abonnées actives, son offre de location ne représente qu’une part infime de ses 55 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Un succès américain
Cette petite révolution d’usage est en fait surtout portée par des startups. Aux Etats-Unis, c’est Rent the Runway qui fait figure de modèle et surtout, de success story. Cette licorne (valorisée à plus d’un milliard de dollars) née en 2009, répète à tout-va qu’elle “n’a pas disrupté un marché, mais en a créé un nouveau”. Son credo ? La location de vêtements de luxe pour des occasions précises : soirée, anniversaire, bal de promo, mariage…
Dans l’Hexagone, la plupart des startups se sont, elles aussi, lancées sur la location de vêtements pour des occasions spéciales à l’instar de Panoply qui loue des vêtements de créateurs ou encore des Cachotières, avec des marques de moyenne gamme. Alors que Panoply achète elle-même ses stocks, les Cachotières met en relation des femmes propriétaires de pièces avec des locataires potentiels. La jeune pousse centralise tous les vêtements dans un entrepôt.
“Un moyen plus simple pour nous assurer que les colis envoyés aux clientes sont impeccables. Comme ça, nous pouvons assurer le pressing et les retouches à faire”, explique Agathe Cuvelier, la CEO, qui revendique un millier de clientes et 1.200 propriétaires, pour près de 3.000 pièces à la location. La startup se diversifie et vient de nouer un partenariat en marque blanche avec Bash pour proposer à la location des vêtements de fin de collection ou de surproduction de la marque française.
Louer pour être plus responsable ?
Louer plutôt qu’acheter, une bonne action pour la planète ? Cécile Poignant, prospective et spécialiste des tendances n’est pas convaincue : “Quand je vois les acteurs traditionnels s’intéresser à la location de vêtements, c’est en fait pour s’adresser à des personnes avec une consommation assez excessive, que ces marques essayent de fidéliser par un service de location”, explique-t-elle. Et d’ajouter : “Je suis gênée par le discours soi-disant durable, quand on sait que ces vêtements ne peuvent être portés six ou sept fois avant de se dégrader.” Autrement dit : plutôt que d’acheter la “bonne conscience” des consommateurs en louant une partie de leurs vêtements, les marques devraient surtout se focaliser sur des vêtements durables et réalisés de manière éthique.
Et il y a de quoi faire : la mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde. A titre d’exemple, la confection d’un seul jean nécessite plus de 11.000 litres d’eau. Le Closet, l’une des premières startups à s’être positionnées sur le marché en 2014 prend la mesure de l’enjeu. A l’heure d’aujourd’hui, seuls 10% des 40.000 vêtements disponibles de la startup sont durables. “D’ici à cinq ans, nous ambitionnons de passer sur du 100% responsable. Le public qu’on touche est sensible aux nouveaux modes de consommation”, indique Ralph Mansour, le cofondateur, qui vise 6 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019, près du double de l’année précédente.
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La jeune pousse propose des box de vêtements du quotidien qu’on peut garder autant de temps qu’on le souhaite. Dès qu’on n’en veut plus, il suffit de renvoyer la boîte et une nouvelle est alors envoyée. Pas besoin de laver les vêtements, la startup s’occupe du pressing et des retouches. Le tout, pour un abonnement mensuel de 39 euros par mois et de 49 euros pour la formule maternité.
L’écueil de l’achat 
La plupart de ces startups proposent une option d’achat pour leurs abonnées, à un tarif souvent alléchant. “Jusqu’à 80% moins cher que le prix boutique”, indique Ralph Mansour. Environ un tiers de ses clientes passent par la phase d’achat. Un concept qui va pourtant à rebours de l’idée de déconsommation et de l’économie de la fonctionnalité (payer pour l’usage plutôt que la possession). “On est tout à fait d’accord… ce n’est pas quelque chose qu’on avait souhaité”, répond de son côté Clémence Cornet de Bocage. Et d’ajouter : “Mais à partir du moment où la demande vient des clientes, difficile de leur refuser.”
Chez Dresswing, une startup née en 2016, on assume complètement vouloir “réinventer l’expérience d’achat”, explique Delphina Tomaszewska, la fondatrice. Autrement dit : essayer des pièces via la location et si elles plaisent, les acheter. La startup permet à des propriétaires de vêtements de mettre en location une partie de leur dressing. A elles ensuite de remettre en mains propres les vêtements (souvent des pièces de luxe ou originales), aux personnes intéressées.
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Delphina Tomaszewska, la fondatrice de Dresswing.
La startup intervient peu, à part pour le service client et prend une commission de 20% pour chaque location et de 10% pour les ventes. “On ne dit pas aux clientes d’arrêter d’acheter, on dit plutôt d’acheter moins, et mieux en allant un peu moins chez Zara et en louant certains vêtements”, poursuit l’entrepreneuse. Même constat pour la grande distribution : “La mode se cherche un nouveau modèle. Elle expérimente la location par abonnement pour attirer une cible plus jeune”, analyse Cécile Poignant.
Un marché encore balbutiant
Reste que la location de vêtements demeure un marché de niche et d’initiés. La plupart des consommateurs sont des femmes, urbaines, âgées entre 25 et 35 ans, sensibilisées aux nouveaux modes de consommation. En France, certains acteurs, comme l’Habibliothèque ont périclité. La jeune pousse, lancée dès 2014, a été placée l’année dernière en liquidation judiciaire. Avec la location de vêtements, avons-nous atteint les limites de l’économie de la fonctionnalité ? “L’usage a remplacé la possession avec Spotify ou Netflix, sur des biens qui ne vous touchent pas de près. Le vêtement en revanche, revêt de l’intime, du personnel, on le porte sur la peau”, constate Cécile Poignant.
Anahi Nguyen, la cofondatrice de feu Habibliothèque, y voit une autre explication : “En France, la location de vêtements est encore un marché de niche où pour durer dans le temps, il faut de l’argent afin de pouvoir acquérir du stock”, a-t-elle indiqué au site fashionnetwork.com. Et d’ajouter : “Les anciens concurrents de l’Habibliothèque font, comme nous le faisions, de petits chiffres d’affaires. Aux Etats-Unis, Rent the Runway a annoncé cette année (2018, ndlr) avoir atteint la rentabilité. Mais l’entreprise date de 2009 et a levé 200 millions de dollars pour y arriver.”
Source : Les Echos
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brevesdenatlyn · 8 years
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TOMORROW IS ANOTHER DAY
Tome : 3.
Nombre de chapitres: 8 / 24.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "L'expression « la peur au ventre » n'aurait jamais eu autant de sens que maintenant alors qu'elle avait tellement peur que ça lui faisait une énorme boule dans le ventre, boule qui influait sur sa respiration qui devint soudainement très saccadée. Son cœur décida de s'y mettre aussi et commença à battre plus vite."
CHAPITRE 8: VISITE
Assise dans la petite cour de la prison fédérale, Katlyn observait le va et vient des autres détenues. Ça faisait deux jours qu'elle était enfermée ici, deux jours qu'elle n'avait de nouvelles de personne, pas même de son avocat. Elle ne savait pas ce qui se passait à l'extérieur mais elle savait que si elle restait ici plus longtemps, elle allait devenir dingue. Elle se refermait sur elle-même et faisait profil bas pour qu'on la laisse tranquille. Jusqu'à présent, ça avait plutôt bien marché mais elle ne se faisait pas d'illusions. Sitôt qu'on l'aurait reconnue, elle risquait d'avoir pas mal de problèmes. Elle n'avait personne pour la protéger ici. Elle était terrifiée. Elle ne savait pas ce qu'elle était censée faire. Comment allait-elle se sortir de là ? Que faisaient Nick et les enfants à l'heure actuelle ? Ils lui manquaient tant. Elle voudrait revenir en arrière et prendre la décision de partir avec Nick. Elle était tellement stupide parfois !
  — Toi, je t'ai déjà vue quelque part.
  Katlyn releva la tête. Elle était entourée d'un groupe de trois détenues. Celle qui semblait être le chef la regardait fixement. La jeune écrivaine s'arrangea pour ne pas croiser son regard. Les bagnards, c'étaient comme les chats. Les regarder dans les yeux, c'était s'exposer à la bagarre.
  — C'est possible.
  La détenue ne répondit pas, continuant de l'observer. L'expression « la peur au ventre » n'aurait jamais eu autant de sens que maintenant alors qu'elle avait tellement peur que ça lui faisait une énorme boule dans le ventre, boule qui influait sur sa respiration qui devint soudainement très saccadée. Son cœur décida de s'y mettre aussi et commença à battre plus vite. Jusqu'à présent, personne ne lui avait adressé la parole car elle était la petite nouvelle. Cela lui convenait très bien. Maintenant que le silence semblait être brisé, qu'allait-elle faire ? La détenue sembla trouver sa réponse et claqua des doigts en relevant la tête.
  — J'y suis ! Tu es la meuf du bouquin ! Comment qu'elle s'appelle déjà ?
  Hop ! Un autre petit tour dans ses souvenirs. Katlyn était démasquée.
  — Itachi. Katlyn Itachi.
— C'est ça ! Tu lui ressembles comme deux gouttes d'eau !
— Ce qui est peu étonnant.
— C'est fou le talent qu'elle a cette fille ! Son bouquin est le meilleur que j'ai lu depuis des années !
— Merci.
— J'ai chouré son livre à la bibliothèque dès que je l'ai trouvé ! Ça fait des mois qu'ils le cherchent ! Je ne leur rendrais pas ! Dès que je sors d'ici, je cherche l'auteure pour avoir une dédicace !
— L'auteure en personne peut te faire cette dédicace, si on lui laisse l'occasion de retoucher un stylo un jour.
— Qu'est-ce que tu racontes ?!
  Katlyn leva la main pour signifier sa présence - comme si elle était encore à l'école - sans toutefois regarder la détenue dans les yeux.
  — Je suis Katlyn Itachi. Enfin, maintenant, c'est Katlyn Jonas mais je suppose que ça n'a plus d'importance désormais.
— Tu me fais marcher ?!
— Non.
  La détenue attrapa soudainement Katlyn par le col de sa combinaison orange et la regarda droit dans les yeux. Déjà que la jeune femme n'était pas à l'aise à l'origine mais là, elle était totalement paniquée !
  — N'essaie pas de te faire passer pour quelqu'un que tu n'es pas, la nouvelle ! Katlyn Itachi est une femme respectable et respectée ! Que ferait-elle dans un lieu aussi pourri que celui-là ?!
— C'est la question que je me pose tous les jours depuis que je suis là !
  La détenue allait répliquer mais se ravisa soudainement. Elle posa ses doigts dans le cou de Katlyn et commença à lui tripoter la peau. Si Katlyn n'avait pas aussi peur, elle se serait débattue. Seulement, elle était terrifiée à la simple idée qu'on puisse lui faire du mal.
  — Dis donc, tu as une drôle de façon de te piquer, toi !
— Je ne...
— C'est ça ! Les traces de piqûres sont venues toutes seules peut-être !
  Une série de flashs envahit les pensées de Katlyn. C'était une série d'images décousues et sans sens aucun. Des aiguilles, des seringues, toutes plantées avec une certaine violence dans la peau de son cou. Elle ressentait la brûlure de l'injection et la sensation glaciale du liquide dans ses veines. Elle suffoqua. D'où venaient tous ces flashs ? Pourquoi avait-elle une impression de déjà-vu ? La pression exercée au niveau de son cou se relâcha tout à coup, la ramenant à la réalité. Haletante, elle observa une autre détenue se mêler à leur conversation, une détenue qu'elle connaissait plutôt bien.
  — Laisse-la tranquille, Stella. Elle ne t'a rien fait à ce que je sache.
— Elle se fait passer pour Katlyn Itachi ! Les gens sont tordus !
— Elle ne se fait pas passer pour Katlyn Itachi, elle est Katlyn Itachi. Elle travaille en immersion pour son prochain livre.
— Comment tu peux savoir ça, toi ?
— J'ai de bonnes sources.
— Mouais. Eh, ben, si tu es vraiment Katlyn Itachi, je veux ma dédicace avant que tu ne sortes d'ici.
— J'y penserais.
  Le groupe des trois s'éloigna, laissant Katlyn seule avec Jasmine Vasquez qui venait de lui sauver la mise.
  — Je ne savais même pas qu'elle s'intéressait à la littérature celle-là.
— Merci pour le coup de main.
— De rien. Je suis chargée de vous protéger depuis dix minutes. Votre fiancé tient à ce que vous restiez entière.
— Vous avez vu Nick ?!
— Oui, à l'instant. Visiblement, il ne se souvenait pas de moi mais la dispute que j'ai involontairement déclenchée entre vous deux semble l'avoir marqué.
— C'était violent, oui. Nick est ici ?!
— Ouais, il est aux parloirs. Un gardien devrait venir vous chercher sous peu pour vous y emmener. D'ailleurs, quand vous lui parlerez, évitez de lui dire que vous savez pour ma mission spéciale. Il m'avait demandé de ne rien vous dire.
— En dehors des rares moments que l'on passe dehors, comment voulez-vous me protéger ?
— J'ai demandé un transfert de cellule. D'ici ce soir, je serais installée avec vous.
— C'est sympathique ce que vous faites mais je pense que je devrais m'en sortir.
— Ne croyez pas ça, mademoiselle Itachi.
— Jonas.
— Peu importe.
— Si, ça a de l'importance. Du moins, pour moi.
— Vous allez avoir besoin d'aide ici. La rumeur comme quoi vous êtes Katlyn Itachi va se répandre comme une traînée de poudre. Une célébrité a plus d'ennuis qu'un individu quelconque ici. Comme je vous l'ai dit, votre fiancé tient à vous récupérer vous et votre enfant en parfait état.
  Katlyn allait répliquer mais, avant qu'elle n'en ait eu le temps, deux gardiens s'approchèrent d'elles. Après l'avoir enchaînée, ils entraînèrent la jeune écrivaine dans la salle des parloirs où elle fut libérée de ses entraves. Impossible pour elle de se déplacer sans être enchaînée. Ils avaient visiblement peur qu'elle n'entre dans une folie meurtrière qui les décimerait tous. Franchement, comme si elle avait le cran de buter quelqu'un... On l'assit quasiment de force dans cette espèce de cabine téléphonique pour taulards. Elle leva lentement la tête après avoir copieusement - et intérieurement - insulté ces brutes qui leur servaient de gardiens. A travers la vitre en plastique crasseuse, elle aperçut la silhouette de son fiancé qui attendait patiemment qu'elle se décide à lui accorder son attention. Il avait l'air si fatigué, si déprimé que ça lui fila un coup au cœur. Qu'avait-on fait de Nick, de son Nick qui avait enfin une bonne raison d'être heureux ? Qu'avait-on fait de cet homme si merveilleux qu'elle avait la chance d'avoir dans sa vie ? Katlyn sentit les larmes lui brûler les yeux mais refusa de se laisser aller. Nick avait besoin d'elle. Elle se redressa, posa une main sur cette vitre, seul obstacle entre eux, et décrocha le combiné qui leur permettait de communiquer. Il fit de même, superposant sa grande main sur la sienne, plus petite, plus fragile.
  — Comment tu te sens ?
  Katlyn fut surprise par sa voix éraillée. Il ne fallait pas qu'il craque. Il fallait qu'il soit fort. S'il craquait maintenant, elle allait s'effondrer. Elle avait besoin de lui autant qu'il avait besoin d'elle.
  — Comme un poisson dans l'eau.
— Sérieusement.
— J'ai faim, je suis fatiguée, j'ai froid, j'ai peur, je deviens claustrophobe et je commence à être à l'étroit dans cette horrible combinaison orange. Il faut que je leur demande s'ils n'ont pas le modèle « maternité ».
— Tu as un humour vraiment douteux quand tu t'y mets.
— Je n'ai jamais été douée pour les blagues. C'est toujours foireux.
— Tu sais qu'il est inutile de me mentir, n'est-ce pas ?
— Je ne te mens pas, Nick.
— Alors, dis-moi ce que tu as fait durant tout ce mois où tu as disparu.
  Katlyn garda le silence un instant tandis que le regard de Nick accrochait le sien. Il semblait sonder son esprit. Elle tenta une nouvelle fois de se souvenir de ce qui avait bien pu se passer après qu'elle soit sortie de chez elle mais, comme chaque fois, elle se heurta à immense mur noir. C'était comme si toute cette partie de sa mémoire avait été scellée dans un coin de son cerveau et qu'on avait oublié de lui remettre la clé pour qu'elle puisse l'ouvrir. Comment avait-on fait ça ? Pourquoi ne voulait-on pas qu'elle se souvienne de ce qui s'était passé ces dernières semaines ? Son regard se perdit dans le vague alors qu'elle s'efforçait en vain de faire remonter ses souvenirs à la surface. D'où venait la série de flashs qu'elle avait eu plus tôt ? Était-ce lié à ce trou noir et béant dans sa mémoire ?
  — ...
— Kathy ?
  Katlyn s'enfonça dans la noirceur de sa mémoire, fouillant les ténèbres qui perturbaient sa vie. Qu'avait-il bien pu se passer ? Qu'avait-elle bien pu faire, dire ou voir pour qu'on veuille à ce point qu'elle oublie un mois entier de sa vie ? Trop de questions. Pas assez de réponses.
  — ...
— Kathy, s'il te plait, je n'aime pas quand tu fais cette tête-là !
— ...
— Kathy, réponds-moi s'il te plait !
  La voix au ton désespéré de son fiancé rappela brutalement Katlyn à la réalité. Le regard noisette du jeune homme était fixé sur elle. Son inquiétude blessa un peu plus son cœur déjà mis à rude épreuve.
  — Je ne sais pas, Nick, répondit-elle confuse. Je ne sais vraiment pas. Chaque fois que j'essaie de me souvenir, je me heurte à un mur noir. C'est comme si... Comme si on avait scellé ma mémoire pour que je ne me souvienne pas.
— Je te crois, Katlyn. Seulement, cet imbécile de Donnelly pense que tu simules cette amnésie. Tu m'as appelé il y a un peu plus de deux semaines. Tu avais l'air désespéré. J'ai rencontré l'un de tes kidnappeurs mais personne ne veut me croire. Cette saloperie de bonne femme les roule dans la farine trop facilement !
— De qui parles-tu ?
— Je ne connais que son prénom, Felicia. Elle m'a filé entre les pattes quand je l'ai interrogée pour te retrouver. Elle n'a jamais voulu me dire où elle te retenait. Je me suis fait avoir comme un bleu. Elle savait que tu étais mon point faible. Elle me menaçait de te tuer. Je ne pouvais pas la laisser faire. J'ai... On a besoin de toi.
  Son regard se voila. Il détourna la tête, honteux de se sentir aussi vulnérable quand il s'agissait d'elle.
  — Ne pleure pas. S'il te plait. Je ne vais pas pouvoir tenir si je te vois pleurer. Je sais que tu comptes sur moi, Nick, mais je ne peux rien faire de ce côté des barreaux. Il va être temps que tu grandisses et que tu prennes cette histoire en main. Tu es convaincu que je suis innocente ? Bien. Alors, fonce ! Étudie cette affaire avec mon avocat. Étudie tous les éléments, interroge tous les témoins, même les familles des victimes s'il le faut ! Si tu tiens à me revoir en dehors de cette prison pourrie, Nick, il va vraiment falloir que tu te prennes en main et que tu mûrisses un petit peu. Je sais que tu es paumé et que tout le monde a changé en quatre ans. J'aurais voulu t'aider, vraiment, mais, au vu des événements, ça ne va pas être possible. Il faut que tu réagisses, Nick. Je voulais y aller doucement avec toi et t'apprendre pas à pas à devenir l'homme que tu veux être mais je ne peux pas le faire d'ici. Si tu me sors de là, tu auras déjà fait un grand pas en avant.
  Katlyn le poussait volontairement à réagir et à prendre conscience de l'urgence de la situation. Elle n'aimait pas le presser de cette façon, le pousser à faire quelque chose de façon aussi brutale. Nick releva la tête, bouche bée. Il ne s'attendait vraiment pas à son monologue.
  — ...
— Je ne veux ni accoucher, ni mourir dans cette prison, Nick. Je veux continuer ma vie chez moi, avec nos enfants et avec l'homme que j'aime. Cet homme, c'est toi. Il a fallu que je me batte toute ma vie pour avoir tout ça. Toi, tu vas te battre jusqu'au bout pour me récupérer, moi. Si tu ne le fais pas, considère que c'est fini entre nous.
— Tu es la deuxième à me dire ça. C'est plus douloureux quand ça vient de toi. Je vais donc t'avouer quelque chose.
  Il la regarda droit dans les yeux. Dans son regard, Katlyn parvint à trouver l'étincelle de détermination qu'elle cherchait en lui. Ils avaient fini par mettre le doigt dessus. Nick pouvait faire tout ce qu'il voulait avec de la détermination. Il fallait juste le provoquer pour la trouver. Katlyn se demandait ce qu'il pouvait bien avoir à lui avouer. Elle avouait qu'elle appréhendait un petit peu.
  — Nick...
— « Alors, ne m'abandonne pas. Ne m’abandonne jamais. » Ces sont tes mots, Katlyn. Ce sont ceux que tu m'as dit quand nous nous sommes remis ensemble. Ce sont ces mots qui m'ont permis d'accepter ton départ et de respecter le fait que tu ne voulais pas que je te cherche. Ce sont ces mots qui m'ont poussé à venir te chercher quand tu m'as appelé au secours. Ce sont aussi ces mots qui m'aideront à te sortir de là. Ce sont tes mots mais c'est aussi ma promesse, mon serment. Tu es ma femme. Je ne t'abandonnerais pas, peu importe la situation.
  Katlyn resta bouche bée devant ce soudain monologue de la part de son fiancé. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui ressorte ses propres mots pour lui montrer sa détermination. Sa femme ? Il allait un peu vite en besogne là mais ça lui plaisait assez.
  — Ça, c'est le Nick que je connais ! Maintenant qu'on a mis ça au point, dis-moi un peu comment ça se passe à la maison ?
  Le visage sérieux de Nick se fendit soudainement d'un léger sourire. Katlyn ne put s'empêcher d'y répondre. Ça ne pouvait que dire que tout se passait bien avec les enfants.
  — Tout se passe très bien. Aucun problème de ce côté-là. Je pense que tu serais même assez surprise de voir l'ambiance à la maison si tu revenais. Ne compte pas sur moi pour te dire quoique ce soit. Tu le verras par toi-même.
— Tu ne peux pas me dire ça et me laisser en plan juste après. Ce n'est pas juste.
— Même si je te le disais, tu ne me croirais pas. Il vaut mieux que tu le vois par toi-même, je t'assure.
  Nick continua de la narguer un instant avant de reprendre le cours de leur conversation. Katlyn trouvait étrange d'avoir une discussion aussi normale dans un lieu aussi inapproprié. Elle fut cependant obligée de se retirer du parloir quand on leur annonça que leur temps de discussion était écoulé. La honte s'empara à nouveau d'elle lorsqu'elle fut de nouveau enchaînée et entraînée vers sa cellule sous les yeux impuissants de Nick. Elle ne le reverrait pas avant la semaine d'après... Il avait promis de venir une fois par semaine jusqu'à ce qu'elle sorte d'ici. La date du procès n'avait pas encore été fixée. Katlyn aimerait que ça arrive vite mais, en même temps, elle avait peur. Et si elle était vraiment coupable ?
  → Quinze jours plus tard...
  Katlyn tournait en rond dans cette cellule dans laquelle on l'avait enfermée quelques semaines plus tôt. Aujourd'hui, c'était le jour où Nick était censé venir. Ça faisait deux semaines qu'il venait ici le même jour à la même heure. Il était en retard. Ce n'était pas normal. Ça faisait dix minutes qu'elle tournait en rond. Avant, elle était toute seule. Désormais, elle partageait sa cellule avec Jasmine que Nick avait chargé de la surveiller et, surtout, de la protéger. Katlyn devait avouer qu'il avait bien fait sur ce coup-là. La rumeur comme quoi elle était Katlyn Itachi avait fait le tour des locaux et, depuis, elle n'avait de cesse de se faire harceler. On l'avait même accusée d'usurpation d'identité une nouvelle fois. Par chance, Jasmine avait su prendre sa défense. Elle était une habituée des lieux. Katlyn ne comprenait pas comment on pouvait supporter de rester ici. Elle n'y avait passé que quinze jours et elle était déjà en train de devenir complètement dingue ! Elle se tourna vers la porte alors que deux gardiens s'y encadraient. Ils exécutèrent la procédure habituelle, l'enchaînèrent et l'entraînèrent vers le parloir conjugal. Il n'y avait que Nick qui pouvait la rejoindre ici. Le fait qu'on l'y emmène signifiait qu'il était là. Nick s'arrangeait pour venir toutes les semaines et Katlyn devait avouer que ça lui faisait du bien. Elle n'aurait jamais imaginé se retrouver dans une pareille situation. C'était tout ce qu'il y avait de plus déplaisant. Il fallait absolument que Nick trouve le moyen de la faire sortir d'ici. Elle ne pourrait pas rester dans une cellule humide et puante une semaine de plus. Elle ne le supporterait pas. De plus, elle se sentait de moins en moins bien chaque jour qui passait. Elle avait l'impression que ses forces la quittaient chaque jour. Ce n'était pas bon. Ça lui faisait peur. On ouvrit la porte et la fit entrer de force. Nick était là. On libéra Katlyn de ses entraves. Comme lors des deux précédentes visites, Nick et elle n'avaient qu'une heure. Avant même que la porte ne se soit refermée, elle sauta au cou de Nick, le serrant contre elle. Il ne dit rien, la laissant respirer son odeur à plein poumons et passer ses mains dans ses boucles brunes qui lui tombaient qui avaient abondamment repoussé. Il refusait de se faire couper les cheveux par quelqu'un d'autre que sa fiancée et les laisserait pousser tant qu'on ne l'autoriserait pas à le faire. Ses bras chauds et puissants enlacèrent son corps frêle tandis qu'il déposait un chaste baiser sur ses lèvres.
  — Désolé, je suis en retard. J'ai lutté pour convaincre les enfants qu'ils ne pouvaient pas te voir pour l'instant. Tu leur manques énormément.
— Vous me manquez tous tellement. Je ne supporte pas d'être loin de vous. Je ne supporte plus cette cellule.
— Je sais.
  Nick s'avança vers le lit dans lequel de nombreux couples avant eux avaient dû copuler et s'assit dessus, gardant Katlyn contre lui. Il fouilla dans la poche de sa veste et en sortit une photo et une enveloppe qu'il lui tendit. C'était la photo qu'elle lui avait demandé la semaine passée. C'était Macy qui l'avait prise après que le couple ait définitivement adopté Sam. Cette photo était une photo de famille qui les représentait Nick et elle, entourés des enfants. Macy avait pris cette photo juste après la réconciliation du couple. Katlyn regarda ce cliché, reflétant un bonheur qu'elle souhaiterait retrouver. Nick et elle étaient assis dans la pelouse de son jardin. Chris était installé sur ses genoux, profitant de l'étreinte maternelle qu'elle lui offrait à ce moment-là. Emy était assise sur les genoux de Nick, ravie de voir toute la famille réunie. Quant à Sam, il était assis juste devant eux, heureux d'avoir enfin une vraie famille qui l'acceptait tel qu'il était et qui l'aimait. La jeune écrivaine aimait énormément cette photo. C'était la raison pour laquelle elle avait demandé à Nick de la lui ramener. Macy leur en avait fait un agrandissement qu'elle avait fait encadrer et le leur avait offert à Noël. Nick avait accroché le cadre dans le salon, sur le mur mitoyen à la cuisine. Katlyn regarda l'enveloppe vierge, ne comprenant pas.
  — Merci. Au moins, j'aurais l'impression que vous êtes là même si...
— Ce n'est rien.
— Qu'est-ce que c'est ? demanda Katlyn, en lui montrant l'enveloppe.
— J'ai dit aux enfants que, s'ils ne pouvaient pas te voir, ils pouvaient toujours t'écrire quelques mots. J'ai retranscrit les mots des jumeaux. Sam a écrit seul.
— Tu es vraiment génial. J'ai hâte de voir la fin de cette histoire.
— Tout sera bientôt fini.
  Katlyn le regarda, surprise. C'était la première fois que Nick abordait cette affaire depuis qu'elle était ici. En général, il venait uniquement pour la soutenir et lui montrer qu'il était là. Il savait qu'elle avait besoin de le voir pour se sentir mieux.
  — Qu'est-ce que tu as fait ?
— J'ai discuté avec ton avocat. Il a programmé une date pour le procès. La semaine prochaine, tu seras jugée.
  Katlyn baissa les yeux. Ce procès lui faisait peur. Toutes les preuves allaient contre elle. Tout la désignait comme la meurtrière de toutes ces femmes. Elle n'avait toujours aucun souvenir de ce qui s'était passé entre le moment où elle était partie de chez elle et celui où elle était arrivée au F.B.I. Un mois de sa vie s'était écoulé, un mois complètement effacé de sa mémoire. Nick se rembrunit. Il savait tout aussi bien que Katlyn que si elle était jugée coupable durant ce procès, elle serait condamnée à la sentence capitale. Ses muscles étaient tendus. Elle sentait son impuissance face à sa situation actuelle. Soudain, ses nerfs lâchèrent et il se mit à pleurer en la serrant contre lui. Il n'aimait pas se sentir ainsi. Il n'aimait pas être démuni et, surtout, il détestait l'épée de Damoclès qui planait au-dessus de sa tête. Katlyn ne pouvait pas le consoler. Elle se sentait aussi impuissante que lui. Nick avait appris à maîtriser ses émotions au contact des enfants et des paparazzis. Seulement, il ne parvenait jamais à lui cacher ce qu'il ressentait vraiment. Elle le laissa pleurer contre elle. Il s'excusa, tentant de se ressaisir.
  — Ne t'en fais pas. Je comprends.
— Les enfants me disent souvent de pleurer si j'en ai besoin mais... Je ne veux pas. Il faut que je reste quelqu'un de fort sur qui ils puissent s'appuyer mais, en réalité, je ne peux plus... J'ai tant besoin que tu reviennes à la maison. J'ai besoin de m'endormir et de me réveiller à tes côtés. J'ai besoin de te voir t'occuper des enfants. J'ai besoin que tu t'occupes de moi.
  Il n'arrivait pas se ressaisir. Katlyn craqua à son tour.
  — Je t'en supplie, innocente-moi. Sors-moi de cette prison sordide pour que je revienne à la maison. J'ai confiance en toi. Je sais que tu peux le faire. Tu vas trouver une preuve ou un témoin qui prouvera mon innocence dans cette histoire. Tu es le seul à pouvoir faire quelque chose.
  Nick se tut, conscient du poids qu'elle chargeait sur ses épaules en plaçant plus de confiance que nécessaire en lui. Il savait que s'il ne parvenait pas à la sortir d'ici, ce serait fini. Ils ne pourraient pas faire appel, pas avec les charges dont on l'accusait. Katlyn aurait dû mourir dans un hôpital à vingt-huit ans, pas dans une prison à vingt-quatre ans.
  — Je fais mon possible. Je ne supporterais pas...
— Chut.
  Les doigts de la jeune femme glissèrent doucement sur les joues de Nick tandis qu'elle l'embrassait doucement pour le rassurer. Ou pour se rassurer elle. Le savoir aussi présent dans cet Enfer qui faisait son quotidien la remplissait d'une certaine joie et d'une confiance qu'elle n'avait plus en son absence. Il rendit ce baiser plus passionnant encore, cherchant à combler le vide qui les envahissait chaque fois qu'ils s'éloignaient loin de l'autre. Les mains de Nick glissèrent sur la peau meurtrie de sa fiancée. Il n'irait pas plus loin, elle le savait. Il refusait de se livrer à une étreinte aussi intime dans un lieu aussi peu approprié. Ses doigts entrèrent en contact avec une de ses nombreuses coupures. Katlyn eut un sursaut en sentant la piqûre vive et glacée de la douleur parcourant chacune des cellules de son bras. Une nausée brusque la saisit suite à ce contact. Elle eut juste le temps de se détacher de Nick et de se ruer sur la poubelle pour vomir. Son fiancé ne comprenait pas ce soudain comportement. Il s'approcha d'elle et s'assit au sol, à côté d'elle, attendant qu'elle finisse sa besogne répugnante. Quand elle se sentit un peu mieux, elle se laissa aller contre lui. Un des bras de Nick enserra sa taille tandis que sa main libre se posait sur son front. Il enleva une mèche de cheveux collée à sa peau par la sueur et la glissa derrière son oreille.
  — Tu es brûlante.
— ...
  Katlyn ne répondit pas, se sentant encore étourdie. En plus de se sentir nauséeuse, elle avait affreusement mal à la tête et à l'estomac. Elle avait eu les mêmes symptômes alors qu'elle était enceinte de Chris et Emy... Sauf que ça n'avait duré que le premier trimestre. Elle ne devrait plus se sentir aussi mal. Elle avait peur qu'il y ait un problème avec le bébé. Elle était enceinte de quatre mois et elle n'avait pas eu d'échographie au cours des deux derniers mois. Elle ne savait donc pas si le bébé allait bien et ça lui faisait peur. Beaucoup de choses lui faisaient peur en ce moment mais la mort se trouvait en tête de liste. Elle ne voulait pas perdre ce bébé. C'était le symbole de son amour pour Nick. C'était leur bébé. Elle voulait le mettre au monde avec Nick à ses côtés. Elle voulait tenir ce petit être dans ses bras. Elle voulait voir Nick jouer les papas poule. Elle voulait se marier avec lui et passer le restant de sa vie à ses côtés.
  — Depuis combien de temps ?
— ...
— Ça fait combien de temps que tu te sens comme ça ?
— Je ne sais pas vraiment... Deux ou trois jours...
— Tu en as parlé au médecin qui travaille ici ?
— Non, ce n'est rien.
— Ne dis pas de bêtises. Ce n'est pas parce que tu es en prison que tu n'as pas le droit à des soins adéquats. De plus, s'il arrive quelque chose à la maman, comment ce petit bout de chou qui grandit dans ton ventre verra-t-il le jour ? Je ne veux perdre aucun de vous deux.
— D'accord. J'en toucherais deux mots au médecin quand j'irais le voir pour mon traitement.
  Nick déposa un doux baiser sur la tempe de sa fiancée et la serra contre lui, profitant des rares moments qu'ils pouvaient avoir depuis peu de temps. Ils restèrent un long moment ainsi en silence. Katlyn se sentait tellement bien dans ses bras. Elle se sentait en sécurité. Elle se sentait comme invincible. Tant qu'il la tenait contre lui, elle savait qu'il ne pouvait rien lui arriver, comme si elle était dans une bulle. Elle finit par s'endormir. Pour la première fois en deux semaines, elle dormait comme un bébé. Pas de rêves, pas de cauchemars, pas de flashes stupides et sans aucun sens, rien du tout. Nick ne la réveilla pas, la laissant se reposer. Il savait qu'elle en avait besoin. Le réveil fut pourtant brutal. La porte s'ouvrit avec fracas. Katlyn se réveilla en sursaut. Nick et elle étaient allongés dans le lit. Il la tenait contre lui dans cette étreinte protectrice, du genre qu'on utilisait pour rassurer un enfant qui avait fait un cauchemar. Elle roula sur le dos, haletante. Ce choc soudain l'avait tellement surprise qu'elle en avait le cœur qui battait la chamade. Elle grimaça en sentant un point de douleur se dessiner dans sa poitrine.
  — Tu vas bien ?
— J'ai été surprise. Ça va aller.
  Nick se tourna vers les deux gardiens qui pénétraient dans leur parloir.
  — Ça ne va, non ?! Vous auriez pu la tuer !
— La porte était coincée. On a dû l'enfoncer. Il est temps pour vous de partir.
  Après une nouvelle séance d'au revoir déchirants, Nick finit par sortir alors même qu'on ramenait Katlyn dans sa cellule. Un mauvais pressentiment l'assaillit soudainement. Elle n'aimait pas ça. Ses pressentiments, surtout les mauvais, se réalisaient toujours. Qu'allait-il encore lui arriver ? La porte de la cellule se referma derrière elle. Elle soupira. Plus elle restait ici, plus elle haïssait cet endroit. Elle était démoralisée. A ce qu'elle avait vu, elle n'était pas la seule. Se sentant faible, elle alla s'allonger sur son lit. Jasmine se reposait aussi. Katlyn observa un instant l'enveloppe vierge que Nick lui avait confiée. Les enfants lui donnaient de leurs nouvelles. Ils lui manquaient tellement. Elle aimerait rentrer chez elle et les serrer contre elle pour leur dire combien elle les aimait et que jamais plus elle ne les laisserait. Elle retint ses larmes et sortit les deux lettres d'une main tremblante. Elle déplia la première et reconnut sans mal l'écriture de Nick.
  Maman,
  Tu es partie depuis longtemps maintenant et tu nous manques beaucoup. A la maison, ce n'est plus pareil depuis que tu es partie. Nick est gentil mais, avec lui, ce n'est pas pareil qu'avec toi. Il ne fait pas comme toi. On aime bien quand tu chantes le soir pour qu'on dorme et quand tu nous embrasses doucement quand on dort. Nick ne sait pas nous réveiller tout doucement comme tu fais. Il rigole et joue avec nous mais ce n'est pas pareil. On veut que tu reviennes à la maison, maman. Quand est-ce que tu rentreras ? Tu nous manques. On a besoin de notre maman et de ses câlins.
  On t'aime.
  Chris et Emy.
  Maman,
  Je n'aime pas quand tu disparais comme ça. Ça me rend triste et je ne suis pas tout seul. Tu sais, j'étais content quand tu m'as accepté dans ta famille. C'était la première fois qu'on voulait de moi quelque part. Tu es la seule personne qui s'occupe bien de moi. Avant, les gens préféraient me taper dessus et m'ignorer. Toi, tu n'as jamais fait ça. Tu m'as toujours protégé et aimé comme une vraie maman. Aujourd'hui, tu es ma maman et tu me manques beaucoup. J'espère que tu vas revenir vite. J'ai besoin de ma maman.
  Sam.
  Les larmes inondaient ses joues à présent. Comment avait-elle pu être assez stupide pour abandonner sa famille pour partir à la chasse aux fantômes ? Comment avait-elle pu être aussi stupide de partir seule ?! Tout allait de travers cette année. Depuis ce fameux mois de novembre, rien n'allait plus. Ses fantômes étaient de retour. Elle était tombée enceinte alors qu'elle avait peu de chance de survivre à ce deuxième enfant. Elle avait disparu un mois durant et n'avait aucune idée de ce qu'elle avait bien pu faire pendant ce laps de temps. Maintenant, elle se retrouvait en prison, accablée par de lourdes accusations. Elle ne savait pas d'où ça venait. Elle essuya ses yeux embués de larmes et regarda la photo que Nick lui avait confiée. Elle la retourna. Il y avait une inscription sur l'arrière de sa photo, une inscription qui n'était pas là avant.
  « Tout n'a pas toujours été rose entre nous mais je sais désormais que je ne peux plus vivre sans toi.
Tu es la femme de ma vie et jamais je ne t'abandonnerais.
Je serais toujours là.
Je t'aime.
Nick. »
  Katlyn se replia sur elle-même, serrant contre elle cette photo et ces lettres, et se mit à pleurer. Pourquoi n'avait-elle pas le droit de vivre en paix ? Elle pleura jusqu'à s'en étouffer, jusqu'à ce que ses forces l'abandonnent. Elle ferma les yeux, espérant se réveiller. Elle voulait se réveiller dans son lit, auprès de Nick et des enfants. Elle voulait se réveiller et réaliser que tout ça n'était qu'un mauvais rêve produit par son subconscient. Elle garda les yeux clos. Elle ne se sentait vraiment pas bien. C'était de pire en pire. Depuis la visite de Nick, elle avait une pointe au cœur qui ne la quittait plus. Plus le temps passait, plus elle se faisait douloureuse. Katlyn savait exactement ce que ça signifiait. Dans les heures - voire minutes - à venir, elle serait victime d'une crise cardiaque. Personne ne pourrait rien y faire. Dieu seul savait si elle y survivrait dans ces conditions.
  — Ça ne va pas mieux ?
  Katlyn ouvrit les yeux, surprise. Jasmine était assise sur le sol et l'observait, l'air inquiet. La jeune écrivaine ramena ses genoux sur son ventre et se tourna sur le côté pour faire face à sa compagne de cellule.
  — Non.
— On ne t'a rien donné à l'infirmerie ?
— Qu'est-ce que tu veux qu'ils fassent pour moi ? J'ai besoin d'un obstétricien, d'un médecin traitant et d'un cardiologue. Avec les charges que j'ai sur le dos, ils ne vont pas me laisser sortir d'ici.
— C'est sûr mais si tu couves quelque chose de grave...
— La seule chose que je risque, c'est de faire un arrêt cardiaque.
  Comme pour lui donner raison, la douleur se fit plus intense, lui coupant le souffle un instant. Katlyn ferma les yeux en serrant les dents.
  — Comment tu peux savoir ça ?
— Au bout de dix ans, on finit par en connaitre les symptômes.
— Sûrement. En tout cas, j'espère que ça va aller.
— Seul le temps le dira.
  Katlyn rangea lettres et photo dans une poche de sa combinaison et se leva pour se passer un peu d'eau sur le visage, essayant d'ignorer la brûlure qui lui rongeait le palpitant. Peine perdue. A peine avait-elle passé un peu d'eau fraîche sur son visage que sa vue se brouilla et que sa respiration se bloqua. Elle était vraiment en train de la faire cette crise cardiaque ! Avant même d'avoir fini sa phrase, elle se retrouva haletante sur le sol à lutter pour obtenir de l'air. Jasmine appelant quelqu'un au secours fut la dernière image qu'elle eut de son conscient...
×××
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DEBUT DU TOME 1 || DEBUT DU TOME 2
PART I || PART II || PART III || PART IV || PART V
PART VI || PART VII || PART VIII || PART IX || PART X
PART XI || PART XII || PART XIII || PART XIV || PART XV
PART XVI || PART XVII || PART XVIII || PART XIX || PART XX
PART XXI || PART XXII || PART XXIII || PART XXIV || EPILOGUE
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