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#Tireuse à bière
suzetonic · 1 year
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J'adore les manifs/blocages/opérations escargot dans ma petite ville. Il y a de la bonne musique, une tireuse à bière artisanale sur une bétaillère, et plein de gens cool. On se fait pas gazer par les FDO, les routiers s'arrêtent pour discuter et soutiennent le mouvement, et les éboueurs sont contents qu'on les bloque parce qu'ils ne peuvent pas se mettre en grève. Faut pas croire que les "petites" actions servent à rien.
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yespat49 · 3 months
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France Travail. Engagez-vous qu’ils disaient ! L’armée recrute.
Vous êtes au chômage ? Vous cherchez un travail ? L’armée recrute tout plein de combattants en tous genres, des tireurs, comme des tireuses et pas à bières les tireuses; bien qu’en Ukraine cela finisse toujours par une mise en bière. Ca recrute d’ailleurs beaucoup du côté du 126 RI de Brive qui, d’après les rumeurs qui vont intéresser nos ennemis du pacte de Varsovie, va être déployé en Ukraine…
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fixi-d · 7 months
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création de poignée pour tireuse à Bière
poignée église ST François Poignée Hache Viking 2 Versions éprouvette Hauteur 25 Cm avec un filetage en 3/8-16 s’adaptant sur la plupart des tireuse à biére
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neozoneorg · 1 year
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Veltins invente le parasol avec tireuse à bière intégrée, l'alliance parfaite entre protection solaire et plaisir gustatif !
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Pour cet été, la marque allemande de bière Veltins dévoile une invention surprenante : un parasol doté d'une tireuse à bière intégrée. ... Read the full article
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lalignedujour · 1 year
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-Tu passes en troisième : y a deux stand-ups et ensuite y a toi.
-Ok, y a un endroit pour se changer ?
-Oui, monte par là, fais comme chez toi !
Je suis seul.e dans les coulisses, ce soir. C'est une sorte d'appartement abandonné au-dessus de la scène. Je fais une italienne entre une vieille tireuse à bière et du parquet défoncé. Je pose mes vêtements sur des chaises empilées, et j'enfile mon costume. Je trouve une pièce sans lumière avec un tout petit miroir. Ça suffira pour blanchir ma moustache et nouer ma cravate.
J'imagine le même espace, mais avec une troupe. Des virelangues, des costumes dans tous les sens, des pleurs, trop de maquillage car il y en a une qui insiste pour "te soutenir quand même un peu plus le regard", les gens qui ne savent pas sortir de leur personnage croisent les autres qui ferment les yeux et respirent par le ventre. Là, je dois jouer tous les rôles.
J'adore la scène. Mais je préfère les coulisses.
Mais je préfère les coulisses quand il y a du monde avec moi.
Allez, à moi de jouer.
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monsterdealsfrance · 2 years
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Single Days Cdiscount + code pour le 11 novembre
Single Days Cdiscount + code pour le 11 novembre
Cdiscount lance dès aujourd’hui son Single Days avec des promotions sur tous les magasins (téléphonie, aspiration, jouet, maison…) Offre valable jusqu’au 14 novembre 2022 Validité du code uniquement le 11 novembre. 11€ offert dès 111€ d’achats Quelques exemples des Top Offres Cdiscount XIAOMI Redmi 10 64Go 4G Bleu à 149€ Aspirateur Lavant Tineco iFloor 3 à 249,99€ Tireuse à bière SEB + coffret 2…
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neozoneorg · 1 year
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zetop-annuaire · 5 years
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http://www.zetop.fr/liste/guide-complet-sur-les-meilleures-tireuses-a-bieres
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lesgenouxdanslegif · 2 years
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LES 7 PERSONNES QUI RENDENT TON EXISTENCE HEUREUSE :
1. LE KINÉ : toujours à ton écoute, surtout quand tu viens avec « une douleur un peu étrange, c’est sous le pied mais seulement quand je fais un grand écart deux jours avant la pleine lune et uniquement si j’ai mangé du gluten moins de 36 heures avant ». Quelle patience.
2. TON ÂME SOEUR : toujours là pour toi, surtout pour te filer à 3h46 du matin (et avec deux heures de retard sur tes prévisions les plus pessimistes) une demi-barre « CCC » (camembert/cacao/crevette) qui sera régurgitée quelques hectomètres plus loin les larmes aux yeux.
3. LE SPEAKER : toujours un mot doux pour toi (même quand tu as 18h de retard sur tes prévisions les plus pessimistes) car le speaker à cette capacité de connaître par coeur tous les coureurs. Il sait par exemple que tu as vomi ta demi-barre CCC mais aussi que tu as beaucoup pleuré quand les têtards que tu as capturé quand tu avais 4 ans sont remontés à la surface.
4. LE BÉNÉVOLE DU 117ÈME KILOMÈTRE : un saint, tout simplement. À faire passer mère Teresa ou l’Abbé Pierre pour des égoïstes.
5. TON MÉDECIN GÉNÉRALISTE : car il te fait ton certificat médical et évite ainsi tes « talents » de graphiste de s’exprimer. Il y a deux ans, tu avais mis une date de consultation un dimanche… et le médecin était à la retraite depuis six ans.
6. TON COLLÈGUE QUI BOIT TES PAROLES : ton plus grand fan. Tes récits sont si intenses qu’il a l’impression d’avoir couru par procuration. Seul bémol, c’est quand tu n’as pas cavalé et qu’il te parle de son aventure du week-end : des promos « de dingos » (ce sont ses mots) chez Bricotarama.
7. LA PERSONNE À LA TIREUSE À BIÈRE À L’ARRIVÉE : l’amour de ta vie, en tout cas sur le moment. La bière n’est pas toujours fraîche, pas toujours bonne, parfois servie dans un gobelet 25cl (c’est surtout la taille qui est problématique) mais BORDEL quand tu as ce sourire et cette main qui tend la boisson vers ton corps douloureux, la vie prend tout son sens.
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Photo Alexis Berg
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flore-n · 4 years
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La jubilation du Nord
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— Franchois… Ch’est pas un peu démodé, cha ? On t’appellerait pas plutôt Franny, mon gars ?
L’intéressé restait coi, sans doute un peu ours, peut-être occupé à penser : « Dis-donc mon lapin, quand on porte une salopette à fleurs, on n’est pas le mieux placé au monde pour parler tendances. » Le silence ne dura pas. Déjà, l’inconnu lui tendait la main – à cette époque-là, vraiment, tout était permis :
— Bienvenue au club, moi ch’est Bobby. On ch’en boit une ?
Il indiquait du pouce la tireuse à bière : le début d’une amitié aussi éthylique qu’indéfectible.
Ça aurait pu être Quand Bobby rencontre Franny, mais non. C’est un roman sociétal, soyons sérieux : ce sera La Jubilation du Nord. L’histoire d’un périple de village en village, celui de Robert et François. Deux compères un peu paumés qui se sont bien trouvés et ne rêvent que d’une chose : aller voir si la brique est moins rouge ailleurs.
Sauf que voyager sans un sou s’avère plus compliqué qu’à la télévision, même avec une parfaite maîtrise des origamis. Bobby et Franny parviendront-ils aux confins de leur humide région (voire au-delà) ? Que cherchent-ils, au juste ? Et que trouveront-ils ?
Avec ce nouveau roman, l’auteure du Langage des élus signe une fable tendre et cruelle sur l’appel du large, ses mirages et ses enseignements, à lire sans modération.
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Dimanche 11 juillet 2021
L'installation
Bon. Ca y est. Nous voilà installés. J'attendais ce moment depuis longtemps, depuis des mois. Ce moment où, enfin, nous en aurions terminés avec ces foutus cartons, ce foutu bordel, ce foutu déménagement.
Comme le mois dernier, les amis de mon père sont venus nous aider, pendant toute la matinée. Ils ont portés des meubles massifs, sans rechigner, et ils l'ont fait gratuitement, par pure bonté. Merci les gars. Et désolé d'avoir si peu aidé. Porter des choses lourdes m'ont mis dans un état terrible, à bout de souffle, au bord de l'évanouissement. Pourtant, il a bien fallu le faire. Surtout après midi lorsque les mecs sont partis. Il restait pas mal de cartons à mettre à la cave. Surtout des cartons remplis de mon foutoir : les livres et les disques. La cave est loin. On en a bavé. Finalement nous avons terminé vers 16 heures. Le déménagement aura donc duré 9 longues heures, ah, quelle terrible épreuve, plus jamais ça ! J'en suis même venu à penser que j'étais très bête d'accumuler des cartons de vinyles alors que je pourrais n'acheter que des cds, moins chers et moins encombrants. M'enfin, on ne se refait pas...
Mais remontons dans le temps : début juillet, mon frère m'a annoncé que nous allions sortir, un vendredi soir, pour notre fameuse soirée Bros night. Ah, enfin ! Depuis le temps qu'elle n'avait pas eu lieu ! J'étais content à l'idée de sortir à nouveau. Le jour j, j'ai rejoins mon frère devant chez lui. Je me disais « chouette, je vais voir mon neveu! », je ne l'avais pas vu depuis au moins un mois. Mais j'ai déchanté : après avoir poireauté un bon quart d'heure (je poireaute toujours lorsque mon frère me donne rendez-vous, en fait, je poireaute toujours lorsque j'ai rendez-vous avec les gens, d'ailleurs, parce que je viens toujours en avance et ils ne viennent jamais à l'heure), Stéphane a finit par rappliquer sur son vélo électrique
et il m'a annoncé que le petit Paul était dans le train pour Paris avec sa mère. Bon, tant pis, je ne le verrais pas aujourd'hui... Petite déception. Et puis nous sommes rentrés dans la maison, nous nous sommes installés dans le jardin et nous avons dégustés plusieurs pintes de bières sorties de la tireuse à bière toute neuve offerte à l'anniversaire de mon frère, il y a quelques jours. J'en ai profité pour lui offrir mon cadeau,  un gros livre consacré au cinéaste Wes Anderson. Je crois que ça lui a fait plaisir.
Et puis enfin, nous sommes partis. Stéphane m'a prêté le vélo électrique de Sophie en me disant « fais gaffe, tu ne te casse pas la gueule hein ? », ce qui m'a rendu un peu inquiet, « et si je me cassais vraiment la gueule ? », j'ai pensé... Mais en fait, tout s'est bien passé. Nous avons roulés jusqu'au bar Le Bikini, fief de mon frère depuis presque une quinzaine d'années. Nous avons continués à boire des bières en discutant. Et puis nous sommes partis, toujours en vélos électriques, vers Gaillard, où nous avions prévu d'aller manger, dans ce fameux nouveau bar à vinyles. Un endroit tenu par un américain et un anglais. Un bar restaurant entièrement conçu dans le thème de la musique rock n roll. Dans lequel chacun est libre de passer  la musique de son choix sur les platines, tel un dj, en piochant dans la plutôt riche collection du bar (ils avaient tout pour plaire à l'amateur de dad rock que je suis). Mon frère ne s'est pas privé pour le faire. Moi, bien entendu, je n'ai pas osé essayer. Nous avons vraiment bien mangés. J'ai dévoré un hamburger succulant en buvant, encore, de la bière. Et puis nous avons quittés les lieux pour aller nous achever au Bikini. Nous avons terminé la soirée en buvant encore et toujours des bières. Je ne sais pas combien de pintes j'ai pu engloutir durant toute la soirée :
8 ? 10 ? Dans ces eaux là (enfin, dans ces alcools là, devrais-je plutôt dire). Toujours est il que nous sommes rentrés chez mon frère en vélos dans la nuit, et j'étais encore en état de circuler. Par contre, mon frère m'a confié le lendemain qu'il était bien ivre. Cette nuit là j'ai dormi chez lui qui a bien voulu m'héberger afin de m'éviter de payer 30 balles de taxi. J'ai passé une partie de la nuit à profiter du wifi tout en faisant des allez retours aux toilettes afin d'évacuer des litres de bières. Ainsi s'est terminée notre Bros night édition juillet 2021.
J'ai aussi vues Justine, son frère et Canel. Nous avons passé une belle journée que je ne décrirais pas pour éviter que ce récit ne s'allonge plus qu'il ne le devrait. En tout cas, nous allons remettre ça bientôt.
Depuis la dernière fois, j'ai appris que j'avais une autre lectrice. Alors, si tu passe encore par là, merci à toi, Juliette, de me lire ! Et merci à tous les autres qui me lisent sans se manifester. J'espère que je ne vous ennuie pas trop.
Bande son : Oh, Inverted World, The Shins
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lalignedujour · 5 years
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La lettre arrive sur le bois dur de la table. Il hésite à l’ouvrir. Richard sait qu’ensuite il devra ouvrir une bière, puis une autre, puis une autre, puis ouvrir le placard avec la bouteille de Whisky - il en a justement acheté deux nouvelles hier. Bref, sa journée risque d’être foutue.
Il décide plutôt de faire un feu. Grace aime ça les feux. Elle est si amoureuse lorsqu’elle le voit fourrer les bûches bien sèches, coupées de la veille, échardes encore apparentes, écorce craquelante, dans le feu naissant aux brindilles à peine chaudes. Elle est habituellement si câline lorsque le feu jaillit enfin et brûle toute la pièce d’une lumière rouge. Mais Grace passe devant lui sans le regarder, en soupirant. Exactement comme s’il avait déjà laissé tomber sa tête sur le bois dur de la table. Alors autant y aller maintenant. Richard ouvre une bière, l’engloutit immédiatement sous le regard indifférent de Grace, en ouvre une deuxième et s’installe à son bureau.
Toujours dans un parfait Anglais Britannique, le corbeau invoque la loi. L’Irlande ne prévoit pas de délai de prescription concernant les crimes sexuels. Ça, il le savait. Mais c’était la loi de Dieu qu’il craignait davantage. Plus encore : il obéissait à la loi du village, cette main invisible qui fait et défait les réputations, on ne sait comment. Pour Dieu et pour le village, c’était déjà foutu. Il allait falloir fuir, c’était sûr. Mais où ? En prison jusqu’à la mort, ou juste un peu plus loin ? En Écosse ? En Islande ? Non. Pas chez ces putains de protestants. Richard regarde sa deuxième bière et se félicite. Il n’y a pas touché. Elle est encore pleine, une goutte de condensation atteint l’étiquette, s’arrête une seconde sur le bord supérieur pour grossir, puis se laisse glisser le long du papier. La loupe de la goutte passe sur les lettres “Hol” de “Royal Grolsch Holland”. Aux Pays-Bas, ils sont catholiques. Il y a des souvenirs d’étudiant à la Technische Universiteit Eindhoven. Il pourra y faire sa nouvelle vie.
Il retourne la lettre, écrit “Meet you in Eindhoven, pub at the Central station, Thursday 12pm. Wear a red hat.”, plie grossièrement la feuille et l’enfourne dans une enveloppe, sur laquelle il inscrit à la hâte l’adresse de la boîte postale indiquée. Il met le tout dans la poche extérieur d’un sac de sport qui n’est pas sorti du placard depuis un moment. Richard ajoute quelques affaires essentielles : vêtements, chaussures, brosse à dents, papiers, crucifix, bières, fusil. Grace passe à nouveau dans la pièce, indifférente. Richard file à la Poste.
*
Antoine, Léa et Laora sont inséparables. Les trois amis ont rassemblé ensemble les papiers à envoyer au CNAOP, le Conseil national pour l’accès aux origines personnelles. Après avoir expédié toutes les pièces, ils sortent tous les trois du petit bureau de Poste de l’avenue Daumesnil dans une espèce de joie administrative.
Ils traversent la place Félix Éboué et s’installent comme ils en ont l’habitude au comptoir du bar-tabac le plus banal. Peut-être s’appelait-il le Café de la Place, le Va-et-Vient, le Balto ou le Narval. Peu importe. Ils se perchent sur les tabourets en bois, s’accoudent sur le comptoir en zinc, Antoine au centre, commandent trois cafés, puis trois demis avec des cacahuètes. C’est devenu leur rituel.
Seul le patron remarque qu’Antoine regarde un peu plus Léa que Laora. Mais il ne le signale pas, ce n’est pas son affaire, et puis d’ailleurs, il a un allongé à servir, et puis il y a du monde qui veut valider sa grille de PMU.
Les trois jeunes dessinent mille famille à Antoine, des fratries de dix à travers le Monde, une mère peintre exilée en Bolivie. Les filles lui cherchent des traits communs avec des femmes connues. Ils rient, rient encore jusqu’au quai du métro. Léa et Laora partent dans un sens. Antoine dans l’autre. Il va rejoindre sa vraie famille. Ce soir, c’est l’anniversaire de Thomas à la maison Delestrange.
*
Mohammed Benali est un homme d’affaires froid, droit, et honnête. Son arcade sourcilière est si prononcée qu’elle laisse à peine voir ses yeux. Il a le regard dur par défaut, depuis tout petit. Il était gentil au fond. Mais à être vu comme un dur, il a dû coller à sa réputation.
Il a toujours fait un peu d’extorsion de fonds à côté de sa carrière d’ostéopathe. Mais il y a six ans, il a dû s’y mettre à temps plein. Les applications de mise en relation entre patients et praticiens se sont généralisées. Son visage dur sur la photo de profil a attiré une clientèle en quête de craquages de dos violents. Mais son approche sur les flux et les énergies n’est pas parvenue à les fidéliser. Son cabinet se vidait et le grand banditisme lui tendait les bras.
Au départ, Mohammed ne voulait tuer personne. Juste faire peur. C’est son métier. Mais aujourd’hui, qui sait, s’il devait tuer, il serait peut-être prêt à le faire.
*
Richard poste la lettre et se prépare à récupérer son argent dans tous les bars du coin. L’alcool a ruiné sa vie et celle de ses proches. Et en plus de ça, il a l’a laissé sans économies. Sans rien de substantiel à léguer à son fils Antoine. Même en ne comptant que la Guinness, à 3,20€ la pinte, ça faisait 16€ par soir, 6 soirs par semaine, depuis 26 ans, l’âge de sa fille. Richard fait le calcul au volant de sa voiture, conduite nerveuse, sang chaud. Il arrive à 130.000 euros. Divisé par les quatre pubs habituels, ça faisait 26.000 à récupérer par établissement. En pénétrant dans le Muddy Farmer, Richard renonce à calculer les intérêts. Avant de le saluer, le patron saisit un verre de Guinness et se dirige vers la tireuse. Mais Richard ouvre le feu et réclame 26.000 euros en liquide. Il n’en obtient que 3.200 plus quelques montres.
Au Tigh Neachtain's, Richard récolte un peu moins de 3.000. Mais le O’Connors est plus gros, il en sort avec 6.800 euros supplémentaires. Les habitants sont alertés, on le regarde bizarrement. Mais pas de police en vue. Il remet des cartouches. Il a juste le temps d’aller au Brennan's Criterion et de filer. Richard ne s’est jamais senti aussi vivant.
Il récupère un peu plus de 4.000 à la caisse, et pense à l’arrière-salle ou des joueurs de poker jouent très gros. Il a déjà perdu et gagné ici dans sa jeunesse, jusqu’à ce que Grace lui interdise de jouer. Aujourd’hui, il a de la chance, c’est jour de tournoi. Ils sont au moins 50. Et ils ont l’air sérieux. Ils sont là pour gagner gros. Il descend les trois marches qui mènent à l’arrière-salle, saisit un jeune homme par le col et demande à tous les participants de vider leurs poches. Ceux-ci ne bougent que lorsque Richard donne le premier coup de fusil.
-Le prochain, il est pour lui !
Certains joueurs commencent à rassembler leurs jetons. Son ancien collègue Martin dit timidement à Richard qu’il est le seul à garder l’ensemble des droits d’entrée. Le reste, c’est des jetons.
-Bon. Alors, donne-moi tout.
Personne ne bouge.
-Vite ! Donne-moi tout ou je saigne le môme !
Le coup est parti tout seul dans le pied du jeune homme. C’est là que Richard a reconnu le fils de Martin. Tout le monde s’exécute.
Richard court vers sa voiture avec son t-shirt replié vers lui pour porter davantage d’argent. Une cinquantaine d’enveloppes. Ce n’est qu’une fois arrivé au port de Liverpool qu’il compte l’argent des enveloppes. 850 euros par enveloppe. Très exactement. Martin a toujours été rigoureux quand il organisait quelque chose. Richard pioche un billet de 50 pour payer sa nuit d’hôtel. Il monte, compte et range consciencieusement cet argent durement gagné, auquel il ne doit pas s’attacher. Demain, il fera du stop pour ne laisser aucune trace. 59.500 euros. Le corbeau n’en réclamait que 55.000. Le reste, ce sera pour lui. Pour se reconstruire un honneur.
Richard ouvre la fenêtre qui donne sur un parking avec poubelles, mais il inspire à pleins poumons l’air du large. Grace, Tina, Laura, la voiture, le fusil, les souvenirs de toute sa vie, et sa réputation resteront pour toujours de l’autre côté de la mer Irlande.
La réputation a ça de pratique : elle ne sait pas nager. Quant à la police, on poursuit les violeurs par-delà les mers. Pas les voleurs.
*
Caché entre les touillettes en bois et les sucres roux, Richard a tout de suite reconnu le corbeau, assis à la terrasse du pub - c’est une de ces terrasses qui ne sont ouvertes que sur le hall de la gare. Grande veste noire, chemise noire, regard noir, chapeau de cow-boy rouge à facettes qui a probablement servi avant cela à une jeune femme dans une fête costumée. C’est sûr, c’est lui.
Mohammed est là, il regarde autour, imagine lequel de ces hommes de 50 à 65 ans pourrait être le violeur. Il regarde son téléphone. Déjà 11h15, et toujours aucun signe. Est-ce qu’il aurait fait le voyage pour rien ? Ce porc lui aurait aussi volé une journée, une grasse matinée et 208€ de train. Et s’il y avait plusieurs pubs, ici ? Celui-ci est sombre, plein de cuir, de cuivre, et de vert foncé. La typographie gaélique est dorée, sur la carte un elfe court une bière à la main et un trèfle à quatre feuilles sur le chapeau. Non, vraiment, c’est forcément là.
11h20, Mohammed enfile sa veste. Il en a assez d’imaginer lequel de ces vieux a pu violer l’amie de sa cliente. Il se lève et hurle comme un Irlandais en fin de soirée “Fermanagh! Where are you?”. Alors qu’il tourne sur lui-même au milieu du hall, n’attirant aucun regard, il sent un poids dans sa poche droite. C’est une grande enveloppe kraft roulée en boudin avec du chatterton. Derrière l’adhésif, il aperçoit une lettre dont il reconnaît l’écriture hâtive. Mohammed est incrédule. Fermanagh a forcé l’accès à la poche de son manteau alors qu’il ne se méfiait pas. Il a le même sentiment que la fois où il a été victime d’un pick-pocket, dans le métro. Il est pourtant riche à présent. Il tient dans sa seule main droite 55.000 Euros en liquide. Mohammed remet l’enveloppe dans sa poche, va prendre un train un peu plus tôt et ne comptera tout ça qu’une fois à Paris : exactement les 50.000 euros demandés + sa commission.
Dans le brouhaha de la gare, puis du train, puis de la gare, puis du métro, Mohammed ne l’a pas remarqué. Mais dans le fond de sa poche, dans une ultime tentative de repentance, Richard a également déposé un hochet pour son fils. Il finira dans la poubelle de la Gare du Nord.
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tokyoatparis · 5 years
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Ce qu il ne fallait pas manquer au Salon du Sake 2019
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Le Salon du Saké s’ouvre toujours par le Kagami Biraki ! ©TokyoatParis
Depuis 2015 (et avant cela une 1ère édition en 2013) le Salon du Saké est devenu le rendez-vous annuel incontournable en Europe pour s’initier au saké et d’autres boissons alcoolisées japonaises pour certain.e.s et pour découvrir de nouvelles productions pour les amateur.ice.s et les professionnel.le.s !
Le saké ou nihonshu bénéficie d’une plus grande aura aujourd’hui en Europe et notamment en France grâce à de multiples évènements ces dernières années invitant le public à s’initier à cet alcool typiquement japonais comme le fait le Salon du Saké. Il y a également l’existence de Kura Master, un grand concours récompensant les meilleurs sakés par des professionnels français. Avec l’accord de libre-échange entre le Japon et l’Union Européenne entré en vigueur plutôt dans l’année, la voie est libre pour le saké pour s’installer davantage dans les épiceries, les cavistes et les restaurants. Des restaurants pas seulement japonais, bien au contraire, car le saké se marie parfaitement avec des mets typiquement français. Lors de cette 6ème édition du Salon du Saké, et comme à chaque édition passée de cet évènement, les ateliers proposaient d’accorder sakés et mets tels que la street food à la française, comme par exemple un cordon bleu ou encore un croque-monsieur !
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Quelques sakés de Niigata au stand Kinasé ©TokyoatParis
Parmi les départements venus présenter leurs sakés et autres boissons alcoolisées pour cette édition 2019, notons les habitués comme Hiroshima, Mie mais aussi le département du Hokkaido, qui proposait notamment un saké rempli de feuilles d’or mais aussi un gin et une vodka (voir sur notre Instagram). Niigata à travers sa boutique parisienne Kinasé avait un large stand et présentait des saké en vente dans la boutique mais aussi des saké inédits non commercialisés sur notre territoire. Le Hyôgo était également de la partie, notamment à travers Nadagogo, dont nous vous parlons plus largement ici.
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Le SJFCM et les tireuses à saké ! ©TokyoatParis
Le SJFCM, une association japonaise promouvant la gastronomie japonaise à travers le monde était également au salon et les représentants avaient amené des tireuses à saké (oui comme pour la bière !). Prévues pour contenir une dizaine de litres de saké, ces appareils permettent de conserver l’alcool à la bonne température et pourraient, pourquoi pas, intégrer les bars et restaurants parisiens pour mettre sur leurs cartes du saké ?
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Le saké Hokusai au Salon du Saké ©TokyoatParis
Le saké Hokusai était de retour avec leur saké de 2018 mais aussi deux nouvelles bouteilles pour 2019. Ce saké est réalisé à partir d’assemblage de plusieurs sakés issus de différentes sakagura, dont l’eau utilisée vient du Mont Fuji. L’édition bleue 2019 est encore meilleure que celle de 2018, issu de quatre types de sakés différents produite par une seule sakagura, Ide Sake dans le département de Yamanashi. L’édition rouge, quant à elle, résulte d’un assemblage de trois sakés issus de Fujitasakago, département de Shizuoka. Le seul frein reste le prix puisqu’il faut compter 250€ pour une bouteille, qu’elle soit de 2018 ou de 2019, édition bleue ou rouge. Un prix élevé à payer pour une bouteille certes très esthétique d’un bleu de Prusse (ou bleu Hokusai) pour les bouteilles bleues, et pour le nombre de bouteilles limitées cette année à 320 par couleur.
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Liqueur de Sakura au Salon du Saké ©TokyoatParis
Des liqueurs nouvelles comme une liqueur de sakura faisait partie des belles découvertes. Cette dernière provient du département de Nara et plus spécifiquement du Mont Yoshino, réputé pour ses dizaines de milliers de sakura et est même un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont la liqueur était très sucrée et se prêterait volontiers en préparation de cocktail.
 Mais la plus intéressante des nouveautés se trouvait sur le stand Wakaze, dont vous verrez une petite vidéo sur l’Instagram @tokyoatparis. Au cours de ces dernières années, nous avions pu constater une augmentation d’offres de sakés produits en France ou plus largement en Europe. C’est le cas notamment du très encourageant Les Larmes du Levant. Parmi les exposants du Salon du Saké, voici une nouvelle marque : Wakaze. C’est une jeune société fondée en 2016 qui s’est d’abord fait connaître au Japon grâce à des sakés made in Tôkyô. Wakaze se fait également connaître actuellement en France puisqu’elle a lancé quelques jours avant le Salon du Saké un financement participatif pour leur saké made in France ! D’ailleurs, si ce crowdfunding est encore en cours, il a déjà atteint l’objectif visé. Prévu courant novembre, ce saké made in France est fait à partir de riz cultivé en Camargue, avec de l’eau minérale française, le tout dans une sakagura à Fresnes, en région parisienne. S’il n’était pas encore possible de goûter ce saké français lors du Salon du Saké, les visiteurs avaient cependant eu la possibilité de découvrir ceux fabriqués au Japon, à Tôkyô. Car oui, il n’y a pas qu’un saké produit chez Wakaze, mais bien plusieurs sakés dont certains sont aromatisés au risque de déplaire aux plus puristes des amateur.ice.s de saké. Ce sera d’ailleurs le même concept pour la future production française, certains sakés seront plus traditionnels comme un Junmai tandis que d’autres sont vieillis en fût de chêne ou encore aromatisés avec des herbes ! De quoi plaire à un large public et de trouver son saké favori parmi la dizaine de références proposées chez Wakaze. A noter qu’à Tôkyô, Wakaze dispose d’un bar à saké à Setagaya (à Sangenjaya) pour déguster leurs créations mais aussi des cocktails à base de leurs sakés. Le bar à Paris ne semble pas d’actualité pour l’instant, mais Wakaze est une affaire à suivre et nous sommes curieux de découvrir leur saké français.
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Wakaze, photo officielle
Le Salon du Saké est désormais terminé, mais rendez-vous en 2020 pour la prochaine édition et de nouvelles découvertes !
Toute reproduction interdite sans mention de la source et du copyright
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une-prof · 5 years
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Qui dit fin de remplacement, dit pot de fin d'année. Et là ils ont fait fort ! Collègue d'anglais d'amour qui pendant toute l'année a tanné le principal pour faire acheter une tireuse à bière (heureusement il a de l'humour) à réussie à lui mettre une idée en tête.
Résultats, je me retrouve en cadeau de départ avec un fût de bière !! ❤️❤️
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laponctuelle · 5 years
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Trois maires, une deuxième adjointe au maire, et un président de comité des fêtes.
Toutes ces personnes étaient réuni.e.s autour de la table de la véranda hier soir.
Si je ne les nomme pas plus en détail c’est que je n’ai parfois que des noms, parfois des prénoms, et avec le regroupement des communes, il est difficile de donner des étiquettes à chacun.e, tout est en mouvement, en changement. Je ne manquerai pas de les citer plus tard, ailleurs, quand j’aurais éclairci avec les personnes concernées la façon dont elles souhaitent apparaître ici.
Mais je veux quand même écrire cet article, parce que la réunion d’hier soir fût une totale réussite. C’est difficile d’arriver dans un territoire, d’autant plus quand comme nous, on propose de se retrouver sans savoir encore exactement pour quoi faire. Personne ne nous connaît, ni humainement ni artistiquement, et on demande pourtant à toutes ces personnes de se mobiliser autour d’un projet, d’une création en cours, d’un événement qui ne possède encore que des contours.
Eh bien, hier, ce fût facile. Les premières personnes sont arrivées alors que nous concluions nos articles précédents pour le blog. Il a fallu rentrer la table, la nuit il fait frais, sortir l’apéro à manger et un peu à boire, trouver le nombre de chaises suffisant, s’installer et s’écouter. On nous propose de d’abord nous présenter, et l’on dévoile ainsi peu à peu les projets que nous avons en tête. Et puis nous dévoilons tous les points à aborder, les aides nécessaires, les questions techniques. La longue liste n’effraye personne : un problème ? une solution !
On apprend par exemple que La Corne-en-Vexin a décidé d’offrir à boire et à manger à tous les gens qui viendront : barbecue, tireuse à bière, etc. Le comité des fêtes d’Hardivillers amène le matériel, on peut barrer de la liste bar/barbecue et frigo.
Nous nous demandons comment nous organiser pour monter le barnum de 10 mètres sur 3 et on nous propose une barnum de 20 mètres sur 8. On a fait les pas dans le jardin, c’est immense, on demande si c’est sûr, on nous dit que sinon il ne nous serait pas proposé. Banco ! 
On nous propose des guirlandes lumineuses, et des spots. Oui, on peut aussi avoir une sono. Et on pourra visiter bientôt le reste du parc technique et se servir, oui oui.
Si on peut nous conseiller des personnes à rencontrer ? Facile : un monsieur fabrique des aquariums, il y a un artificier, une chanteuse qui “donne de la voix”, un guitariste électrique,... Et des assos ? Nous voici invités à l’atelier couture, à la gym, à la messe des chasseurs, à un spectacle de théâtre, etc.
On peut dormir dans un pavillon samedi soir.
D’autres points ? Non, c’est bon.
On répond à quelques questions plus intimes, non Aurore et moi ne sommes pas en couple, on entend “eh bien ils ont l’air sympathiques ces jeunes”, on s’embrasse et on se serre la main pour se dire au revoir. 
La porte refermée, Aurore et moi sommes gonflé.e.s à bloc et repu.e.s ! Oui, vivement le lendemain.
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thibautmodelia · 2 years
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