T’es Un Peu Vieux, Toi !
20/03/2024
Ils périront, mais toi, tu subsisteras… tous s’useront comme un habit… mais toi, tu es toujours le même.
Psaume 102.27-28
Cette constatation d’un de nos petits-enfants, après qu’il m’ait regardé attentivement, a le mérite de la franchise et de l’objectivité !
– Pourquoi tu trouves que je suis “un peu vieux’’ ?
– Tu as des fils dans les jambes ! (comprenez : des varices).
Eh oui, rien n’échappe au regard aiguisé d’un enfant, et sa réflexion nous a fait rire… et aussi réfléchir sur les années qui passent ! Notre corps subit l’usure du temps, et nous le rappelle de diverses manières !
Ce psaume évoque cette loi de l’usure, en contraste avec la nature immuable de Dieu.
Les scientifiques observent cette loi d’un Univers, qui depuis son commencement, court vers sa fin ! Et au milieu, s’inscrivent nos fragiles existences, une vapeur, écrit Jacques, dans sa lettre (4.14)
Alors quelles sont les réalités qui durent ?
– D’abord le Dieu éternel, qui s’appelle YaHWeH, révélé à Moïse dans le buisson de feu au Sinaï. ¹
– Ensuite, il s’est fait homme en la personne du Christ-Jésus, lui qui est toujours le même, hier, aujourd’hui et pour l’éternité.²
– Il nous donne sa Parole, qui ne disparaîtra jamais³, la Bible, et nous atteste que tous ceux qui croient au nom de Jésus le Messie, reçoivent la vie éternelle.4
C’est le passeport pour entrer dans son Royaume… éternel !
Reynald Kuffer
¹ Exode 3.14
² Hébreux 13.8
³ Luc 21.33
4 Jean 3.16, 20.31
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Lecture proposée :
Évangile selon Luc, chapitre 21, versets 20 à 36.
20 Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche.
21 Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n'entrent pas dans la ville.
22 Car ce seront des jours de vengeance, pour l'accomplissement de tout ce qui est écrit.
23 Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple.
24 Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplies.
25 Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots,
26 les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées.
27 Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire.
28 Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.
29 Et il leur dit une comparaison: Voyez le figuier, et tous les arbres.
30 Dès qu'ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l'été est proche.
31 De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche.
32 Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive.
33 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
34 Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos coeurs ne s'appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste;
35 car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre.
36 Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme.
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Puissent les vallées devenir vos rues, les sentiers de verdure vos venelles, pour que vous vous cherchiez les uns les autres dans les vignes, et que vous en reveniez avec, dans vos vêtements, le parfum de la terre.
Dans le silence apaisé
Ou sous l’emprise des passions
Les ruines intemporelles
Ne s’assoupissaient jamais
Là-bas, la terre était fertile
Même sous les immeubles
Construits par des machines monstrueuses
Et par un feu qu’on ne peut éteindre
Qui brûle d’un combustible vieux comme le monde
Au pied du grand cèdre
J’écoutais le silence du soir
Le vent était doux et la loup gris chantait
J’ai promis que je ne partirai plus
Et pourtant je suis partie
Loin des miens loin des branches d’oliviers
Loin des ruines des anciens temples
Et des murs criblés de balles
J’ai quitté les sapins et les cyprès
Les montagnes et les pommiers sauvages
J’ai quitté Beyrouth et ses lumières
Ses cloches et ses chants sacrés
Les berceuses de mon grand-père
Tu es mort et je n’étais plus là
Plus personne ne l’était
Tu t’es endormi seul dans une ville usée
Au gout d’âpres souvenirs et de lointains regrets
J’y retournerai peut être
Je grimperai jusqu’à Jbeil
Et je m’endormirai éreintée
Au pied d’un arbre de Judée
Je marcherai des jours dans la plaine de la Békaa
J’affronterai le vent brûlant du Khamsin
Je toucherai le ciel du haut du col d’Aïnata
Je parcourrai à pied la côte levantine
Pour toi je retournerai dans la vallée sainte
Je parlerai même ta langue, parfois
Je prierai peut-être parmi les vignes
Parce que toi tu y croyais, parce que toi tu y crois
Pardonne moi
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