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#biologie spéculative
syraka · 1 year
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Théories Avatar : Héxapède (20 théories)
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Théorie n°1 : Les héxapèdes ont une vision principalement binoculaire ainsi qu'une vision périphérique réalisée par les yeux auxiliaires qui leur permet de détecter les prédateurs aériens et de surveiller les environs lorsqu'ils mangent.
Lorsque Jake chasse un héxapède dans le premier film, on peut voir celui-ci lever la tête pendant un moment. Si l'on fait attention et que l'on stoppe le film à ce moment, il est possible de voir la forme des yeux de l'héxapède. A partir de cette scène, je me suis concentrée sur certaines caractéristiques notables…
Tout d'abord, la position des yeux :
L'héxapède a deux yeux positionné sur sa tête. Jusqu'ici je ne vous apprends rien.
Cependant si l'on regarde les herbivores terrestre sur Terre, on remarque vite qu'ils possèdent presque tous des yeux situé sur les côtés de la tête. Ceci leur permet d'avoir une meilleures vision périphérique et donc de mieux repérer les prédateurs qui attaquerait par derrière ou sur les côtés. Les carnivores à l'inverse ont leurs yeux très en avant afin d'avoir une meilleure perception des distances.
Or les héxapèdes ne sont pas des prédateurs. Ils n'ont pas de griffes et n'ont pas non plus de griffes. Alors pourquoi avoir des yeux sur le devant de la tête ?
Mon raisonnement est que cette vision binoculaire existe dans l'intérêt de mieux évaluer les distances ainsi que les obstacles qui les séparent de leurs proies. De plus, le wiki d'Avatar explique aussi que les héxapèdes sont très agiles et que leurs principales stratégies consiste à manœuvrer autour des obstacles, chose qui rendrait une poursuite par un prédateur très difficile. Dans ce cas, une vision binoculaire permettrait aux héxapèdes d'avoir une meilleure évaluation des distances entre les obstacles ce qui, à son tour, permettrait de diminuer les risques de chutes et donc de mort.
Toutefois, comme je l'ai dit plus tôt, la vision des herbivores n'est pas inutile puisqu'elle leur permet de repérer des prédateurs de presque tous les angles. Un atout non négligeable pour un petit herbivore comme l'héxapède.
Alors qu'est-ce qui assure la vision périphérique ?
Eh bien, selon-moi, cette vision périphérique est entièrement réalisée par les yeux secondaires.
D'après le wiki, la seconde paire d'yeux des banshees leurs permet de détecter les infrarouges. Je pensais initialement que c'était également le cas pour la plupart des animaux sur Pandora cependant, en regardant les yeux des héxapèdes à nouveau, je me suis rendu compte que leurs yeux étaient très différents de ceux des banshees.
J'en suis donc venue à la conclusion que les yeux auxiliaires des héxapèdes fonctionnent exactement comme leurs yeux principaux. Ils sont également toujours utilisés pour la vision périphérique avec l'avantage, grâce à leurs positions sur le haut du crâne, qu'ils peuvent être utilisés lorsqu'ils mangent et peuvent détecter les prédateurs aériens tels que les banshees susmentionnées.
Théorie n°2 : Les héxapèdes sont plus présent dans les endroits où la luminosité est faible.
Lorsque l'on regarde les yeux des héxapèdes, l'une des premières chose que l'on remarque est leurs tailles. En effet, les yeux des héxapèdes prennent chacun une place plus que décente dans le crâne de l'animal.
Pour cette théorie, je me suis basée sur trois animaux en particulier. Les calmars, les rapaces nocturnes et les tarsiers. Chacun de ces animaux ont deux choses en communs. Leurs yeux sont énormes et ils sont actifs dans des environnements sombres puisque les calmars restent pour la plupart au fond de l'eau où très peu de lumière parvient tandis que les tarsiers et les rapaces nocturnes sont tous deux éveillés la nuit.
De fait, puisqu'il semble faire jour dans chaque scène du film où les héxapèdes sont visible et qu'ils sont montrés actifs, je pense que la grande tailles de leurs yeux est en fait une adaptation à la vie en forêt tropicale. Dans ce genre de milieu, les plantes sont présentes en si grand nombre que la canopée est extrêmement dense. Prenons également en compte le fait qu'avec sa gravité plus faible, les arbres de Pandora poussent plus haut et l'on arrive à un milieu très sombre de jour comme de nuit.
Il faut également mettre en avant la grande taille de la pupille. Dans le film, la pupille de l'héxapède chassé par Jake est si grande que l'on voit à peine le reste de l'œil. Une pupille aussi grande permet de mieux capter la lumière dans les environnements sombres. Environnements qui, comme je l'ai dit, comprennent le sol de la forêt tropicale.
Dernier point, l'iris des héxapèdes est d'un jaune très sombre. Au départ, je pensais qu'il s'agissait d'une adaptation pour mieux voir de la même manière que pour les chouettes effraies. Mais en me renseignant, j'ai appris que les yeux noirs ne servaient, à priori, pas du tout cet objectif. Leurs véritable utilité serait en réalité d'éviter de refléter la lumière et, donc, éviter au rapace de se faire repérer par ses proies. Dans le cas de l'héxapède, je pense que cette adaptation leurs permet au contraire d'être moins visible par leurs prédateurs. A savoir, comme indiqué sur le wiki, les Stingbats et les loups-vipères. Les banshee ne serait pas concernées puisqu'elles possèdent une vision infrarouge.
Théorie n°3 : Leurs collerettes sert à l'intimidation des prédateurs et à la communication entre individu. Elles ne permettent pas de rediriger le son.
La collerette des héxapèdes a plusieurs particularités. Elle est grande, située derrière la tête de l'animal sur son cou et elle possède des motifs circulaire ainsi qu'une couleur vive.
Qu'est-ce que tout ceci nous dit ?
Les sources dont je me suis inspirée sont les lézards à collerettes, les papillons ocellés, les papillons paons-du-jour et les poissons papillons ainsi que les paons à moindre degré. J'ai également utilisé certaines informations du wiki.
Bien que je me soit également intéressée aux poissons papillons, les ocelles des héxapèdes sont bien trop proches de leurs véritable yeux pour qu'elles servent à leurrer les prédateurs. En effet, les ocelles des poissons papillons sont situées sur leurs queues. De cette manière si un prédateur est leurré par les ocelles, il se préparera à ce que le poisson nage dans la direction inverse que celle dans laquelle il va véritablement s'enfuir.
Je me suis alors penchée sur les papillons ocellé et paons-du-jour. Dans les deux cas, les ocelles servent à effrayer leurs prédateurs qui voit dans ces ocelles le regard de leurs propres prédateurs.  Les lézards à collerettes sont également connus pour utiliser leurs collerettes pour paraitre plus imposant. Il parait donc logique que les héxapèdes fasse de même.
Après cela, je me suis intéressé à la queue des paons mâles. Celle-ci est très grande et possède de nombreuses ocelles. Les paons les utilisent principalement pour la communication et puisque la collerette de l'héxapède est situé près de sa tête et donc à proximité des yeux, je pense qu'il est assez raisonnable de considérer que la collerette a un rôle communicatif intraspécifique.
Le wiki a donc 100 % raison de ce côté. Là où je ne suis pas d'accord avec le wiki cependant, c'est lorsqu'il est expliqué que la collerette des héxapèdes leurs permet de rediriger le son vers les oreilles.
Dans la nature, il n'y a pas vraiment d'animal qui possède un équivalent à une telle collerette. Le seul animal auquel je puisse se trouve être le lézard à collerette. Seulement, et ce jusqu'à preuve du contraire, la collerette de ce lézard ne lui sert en aucun cas à rediriger les sons.  Comme je l'ai dit plus haut, elle ne sert qu'à intimider les prédateurs.
Cependant il y a un autre organe qui sert à rediriger le son chez presque tous les animaux… Les oreilles ! Et là, il faut se concentrer sur les mammifères où les rapaces nocturnes qui ont tous les deux des caractéristiques leurs permettant de rediriger le son. Dans le cas des mammifères, presque tous ont une structure externe de l'oreille de forme conique. Et dans le cas des rapaces nocturnes, la majorité possède un "disque facial". Il s'agit du nom que l'on donne à la structure en forme de parabole sur la tête des chouettes et hiboux. Ce disque facial a également pour vocation de rediriger le son.
Conclusion : Dans les deux cas, l'animal possède une structure conique pour guider le son. Or, la collerette des héxapèdes est plate… Elle ne sert donc pas à rediriger le son.
Théorie n°4 : La membrane qu'ils ont sur le cou sert exclusivement à la communication entre individu. Elle est également extensible.
Les héxapèdes possède également une membrane de peau sur le cou. Celle-ci ressemble beaucoup aux fanons gulaires des lézards et c'est donc sur cela que j'ai basé cette théorie.
Les fanons gulaires consiste en une extension de peau présente sur le cou d'un animal. Chez les lézards, celle-ci est souvent colorée. Elle est à la fois présente chez les mâles comme chez les femelles bien que les mâles en possèdent de beaucoup plus colorée et imposante. Il est utilisé à la fois pour la parade nuptiale et pour chasser les intrus.
Il est également possible, grâce à la bande-annonce de Frontier of Pandora, de voir la différence entre un héxapède mâle et femelle. Et on peut justement voir que le mâle possède un fanon gulaire beaucoup plus coloré que les femelles puisque que le sien est orange foncé au contraire du jaune clair des femelles.
De fait, je pense que les héxapèdes se servent de leurs fanons gulaires pour les mêmes fonctions que les lézards. Les mâles l'utilisant principalement pour les parades sexuelles ou pour chasser les intrus alors que les femelles l'utilisent plutôt pour communiquer des informations entre elles et leurs jeunes.
Théorie n°5 : Les rayures présente sur son corps joue un rôle d'identification ainsi qu'un rôle de camouflage
Cette théorie est en fait relativement simple. L'héxapède possède des rayures jaunes sur l'arrière du corp. Je pense que ces rayures permettent de l'aider à se camoufler dans les forêts où la lumière ne parvient que dans les espaces vides laissés par la couverture foliaire très dense. Les rayures imitent donc la lumière environnante.
On peut également remarquer que le mâle héxapède vu dans Frontiers of Pandora possèdent beaucoups plus de rayures ce qui indique un possible intérêt reproductif. Le parallèle serait les oiseaux de paradis chez-qui les mâles sont souvent très coloré pour plaire aux femelles.
De plus les zèbres ont également des rayures similaires qu'ils utilisent pour l'identification entre individus. Les héxapèdes utilisent probablement leurs propres rayures d'une manière similaire.
Dans la bande-annonce, on voit aussi que les rayures des héxapèdes mâle ou femelle sont d'une couleur beaucoup plus vive à la lumière. Ce qui pourrait encore appuyer le raisonnement de l'identification et du camouflage. Les couleurs plus vives permettraient en effet d'imiter la lumière plus intense dans les clairières.
Théorie n°6 : Les dents des hexapèdes sont blanches car elles sont recouvertes par des lèvres.
Mon raisonnement n'a malheureusement pas de fondement terrestre pour cette théorie.
Toutefois, je pense que cette théorie reste intéressante car elle vient expliquer l'un des nombreux reproches fait à la faune d'Avatar. Lorsque l'on pense à la faune du film, l'une des premières choses qui vient à l'esprit est souvent la différence entre les na'vi et le reste des animaux. L'une de ces différence étant souvent notée pour être la différence de dentition.
Ainsi, les animaux de Pandora semblent tous avoir des dents noires là où les na'vi ont des dents blanches. Le problème, c'est que d'autres animaux, dont les héxapèdes, ont des dents blanches  !
La question n'est donc plus pourquoi les na'vi ont les dents blanches et le reste de la faune a des dents noires mais bien pourquoi certaines espèces animales ont des blanches et d'autres des noires ?
Réponse, les lèvres.
En effet, le point commun de tous ces animaux aux "dents blanches", est qu'ils possèdent des lèvres. Pour ceux d'entre vous qui ne le savent pas, les dents que nous possédons sont considérés comme des dents car elles sont majoritairement constituées d'émail. A l'inverse, les défenses des éléphants sont majoritairement composé de dentine. La raison pour cela est que l'émail entrave la croissance des dents. Par exemple, si un humain perd une dent, cette dent ne repoussera jamais.
Au  contraire si un éléphant casse l'une de ses défenses, celle-ci pourra repousser puisqu'elle n'est pas recouverte d'émail. L'intérêt évolutif à cela est que les défenses sont souvent utilisées comme outils par leurs porteurs. Dans le cas où une défense cassée ne repousse pas, cela serait très dommageable pour l'animal. Dans le cas des éléphants par exemple, cela reviendrait à priver un humain de l'une de ces mains !
Ainsi, les héxapèdes possèdent des dents blanches car l'usage qu'ils font de leurs dents ne les endommage que rarement de façon permanente. Leurs dents sont recouvertes d'émail et donc blanches.
Théorie n°7 : La fourrure présente sur le dos des hexapèdes est un vestige et lui sert de protection contre la pluie. Elle a un léger but de communication en se hérissant pour indiquer l'agression.
Cette théorie va à nouveau à l'encontre des "na'vi scientifiquement correct" puisqu'elle parle de la fourrure que possèdent les héxapèdes et qui est présente chez très peu d'animaux pandoriens.
De même que pour la théorie précédente, je n'ai aucun exemple d'animaux terrestre à utiliser puisqu'il n'existe pas, à ma connaissance, d'animaux possédant de la fourrure uniquement sur le dos, et ce, de manière abondante.
J'ai donc essayé de faire marcher ma cervelle pour trouver une explication qui serait suffisament plausible au vu des informations. Etant donné que la fourrure se trouve spécifiquement sur le dos et non ailleurs, je pense qu'on peut déjà pencher pour un léger rôle de protection. Une protection thermique étant inutile dans la forêt tropicale, on peut d'ores et déjà éliminer cette théorie. Il reste donc la protection mécanique. J'entends par-là la protection contre les élements (vents, pluie, soleil, etc…) et la protection contre les prédateurs.
Puisqu'un prédateur serait plus susceptible de viser les zones vitales comme le cou et le ventre, cette hypothèse est également à éliminer. En effet, si cette hypothèse avait été juste, la fourrure se serait retrouvé au niveau des dites zones vitales.
La dernière théorie semble donc être la dernière valide. La fourrure permettrait à l'animal d'être un minimum protégé de la pluie ou du soleil lorsqu'il y en a. Peut-être cette fourrure est-elle même imperméable ? Qui sait.
Cependant, la protection contre les conditions météorologiques me semble légère. Je pense donc que cette caractéristique des héxapèdes est en fait un vestige en devenir. Autrement dit, faute d'intérêt majeur pour la survie des individus, les animaux avec une fourrure abondante ne serait plus favorisés par la sélection naturelle. De ce fait, les individus avec une fourrure présente uniquement sur le dos serait suffisamment avantagés pour survivre plus longtemps que les individus à fourrure abondante et aurait donc plus de chances d'avoir des petits. De cette manière, la mutation responsable de la fourrure sur le dos se serait propagée au fur et à mesure dans la population.
De plus, un autre avantage à la présence d'une fourrure vestigiale serait la possibilité de communication. Un excellent exemple pour cela serait la fourrure des chats. Un chat qui hérisse sa fourrure est connue pour signifier qu'il veut qu'on le laisse tranquille. Eh bien je pense que cela fonctionne exactement de la même manière pour les héxapèdes quoique la signification n'est pas forcément "Laisse-moi tranquille".
La mutation sans fourrure ne serait, quant à elle, pas encore apparue ou seulement chez quelques individus.
Théorie n°8 : La première paire de pattes sert à contrôler la direction ainsi qu'aux tâches auxilliaires, la deuxième absorbe l'impact et a un rôle de traction dans le sol. La troisième paire sert à la propulsion.
Dans le film, lorsque Jake achève son hexapède, on peut avoir un bon aperçu de l'animal.
Grâce à ça, on peut voir que les pattes avant secondaire des hexapèdes possède des épaules hypertrophié lorsqu'on les comparent aux épaules des pattes avant primaires.
Cette particularité, ainsi que la densité de l'air et la gravité plus faible de Pandora, m'ont amenée à penser que ces pattes ont probablement des muscles hypertrophiés car leurs principale fonction est d'assurer une traction suffisamment puissante dans le sol pour permettre une course rapide.
De cette manière, les pattes avant primaires n'ont plus à assurer la traction et assurent à la place les tâches auxiliaires telles que la fouille, la recherche de nourriture ou les combats entre mâles. Elles servent également à maitriser la direction de l'animal puisqu'il s'agit sûrement des premières pattes à se poser lors des sauts
Les pattes arrières quant à elles, serviraient essentiellement à la propulsion de l'animal lors de ses bonds.
L'action des six pattes réunies assurent donc la vitesse et l'agilité de l'animal qui lui ont valu sa réputation.
Théorie n°9 : Les hexapèdes ont un sens du gout et de l'odorat extrêmement développé. Ils possèdent un organe de Jacobson relié à leurs excroissances jugales qui servent à capter les molécules odorantes. L'odorat est également leur sens principal.
La page wiki de l'héxapède indique que l'odorat de l'animal est un sens très développé. J'ai décidé d'aller dans le sens de cette théorie puisque, comme je l'ai dit plus tôt, sa collerette ne sert pas à rediriger le son et sa vision reste principalement binoculaire.
De ce fait, je pense que son ouïe n'est pas très développé et que c'est l'odorat qui permet à l'héxapède de repérer les différentes informations essentielle à sa survie telles que la présence de prédateur ou d'autres héxapèdes.
Pour l'organe de Jacobson, je me suis basée sur le "flehmen". Cette expression utilisée par de nombreux animaux consiste à étendre le cou, lever la tête et enfin, soulever la lèvre supérieure. Grâce au flehmen, les animaux qui l'utilisent peuvent permettre aux odeurs d'accéder plus facilement à l'organe de Jacobson situé près du palais.
Certes, les héxapèdes se contentent de relever la lèvre et n'étendent pas le cou ni la tête mais je pense que l'objectif de cette expression reste le même et permet, entre autre, de guider les odeurs vers un organe qui serait équivalent à l'organe de Jacobson grâce à un phénomène de convergence évolutive.
Le wiki nous informe également que les excroissances que l'héxapède porte sur les joues sert aussi à l'odorat. Je pense donc que ces "excroissances jugales" peuvent capter les molécules odorantes et viennent ensuite transmettre les informations correspondantes à l'organe de Jacobson qui, à son tour, vient transmettre les informations au cerveau.
Théorie n°10 : Les hexapèdes tentent d'abord d'intimider les prédateurs lorsqu'ils les repèrent car ils se font souvent attaquer par de petits prédateurs de groupe comme les loups-vipères et les stingbats. C'est pour cela que celui qui a été attaquée par Jake Sully ne s'est pas enfui tout de suite.
J'ai eu beaucoup de difficulté à expliquer cette théorie car dans la nature, le comportement d'arrêt et d'intimidation suite à la détection d'un prédateur est rarement utilisée. J'ai tout de même tentée d'expliquer la scène et je me suis rappelée d'un animal terrestre qui utilise une tactique plus ou moins similaire à celles des héxapèdes. Il s'agit, peut-être à la surprise de certains, des ânes.
En effet, à cause de leurs agilité et leurs vitesse moins élevée que celle des chevaux, les ânes se sont plutôt penchés vers une stratégie consistant à faire bloc devant le prédateur et, éventuellement, le charger. Ce comportement à l'avantage de prendre le prédateur au dépourvu, ce qui peut l'amener à abandonner la chasse.
Etant donné la collerette colorée des héxapèdes et de sa capacité à se déployer, sans compter le fait qu'il ouvre bel et bien sa collerette quand l'héxapède repère Jake dans le film, je pense pouvoir dire sans me tromper que l'objectif est d'effrayer le prédateur.
Il est même possible d'ajouter à cette théorie puisque, sachant que les deux prédateurs connus de l'héxapèdes sont des animaux de groupes, ont peu également supposer que la période de temps supplémentaire allouée à l'héxapède par le déploiement de sa collerette peut être suffisante pour lui permettre d'évaluer le terrain et trouver l'itinéraire de fuite le plus sûr à emprunter.
Théorie n°11 : Le fait de relever la lèvre supérieure permet aux hexapèdes de mieux sentir les odeurs mais sert aussi de tactique d'intimidation contre les prédateurs et les rivaux en leurs permettant de pousser un son particulier qui sert aussi de cri d'alarme.
Toujours dans la scène de chasse du film, le brâme émis par l'héxapède ne peut être entendus que lorsque celui-ci relève sa lèvre. Je pense donc que cette action lui permet, en plus de faire un flehmen comme expliqué auparavant, de pousser ce fameux brâme. Il y a également une grande probabilité pour que cette mimique, en plus du brâme et du déploiement de la collerette, contribue à effrayer les prédateurs.
L'usage d'un brâme aussi sonore permet également à l'animal d'alerter ses congénères lorsqu'il sent un danger à proximité.
Puisque les cerfs mâle utilisent beaucoup les brâmes pour communiquer lors de la saison des amours et pour protéger leurs territoires, je pense qu'il en est de même pour les héxapèdes mâles. Bien que, dans ces circonstances, le cri est probablement différent.
Théorie n°12 : Les héxapèdes sont des stratèges évolutifs intermédiaires. Ils peuvent avoir jusqu'à 4 petits en une seule fois. Ces petits seront intégrés à la harde familiale et ils apprendront comment survivre en observant leurs mère mais celle-ci s'occupe peu d'eux. Les petits tissent donc des liens sociaux très forts. La maturité sexuelle arrive tôt et les jeunes quittent la harde assez jeunes, qu'ils soient mâle ou femelle. Ils resteront ensemble grâce aux liens qu'ils ont tissés étant jeunes.
Les stratégies évolutives sont des expressions compliquées qui signifie en réalité quelque chose de simple.  Il en existe deux type : le stratège "r", qui privilégie une grande quantité de jeunes avec peu de soin parentaux pour assurer sa survie, et le stratège "K", qui lui privilégie une croissance longue et beaucoup de soin parental. Par exemple, les mouches peuvent être qualifiés de stratège "r" alors que les chevaux sont des stratèges "K".
Le terme est assez erroné mais je vais quand même l'utiliser car il résume assez bien la manière dont je pense que les héxapèdes fonctionnent.  Ceci est particulièrement vrai lorsque l'on considère que le wiki explique que la survie de l'héxapède repose essentiellement sur son taux de reproduction élevé.
Cependant, les héxapèdes sont quand même d'assez gros animaux qui aurait tout de même besoin d'un minimum de soin parentaux pour pouvoir survivre lorsqu'ils sont jeunes. Je pense donc que les héxapèdes répondent à peu près au deux catégories en ayant 4 ou 5 jeunes qui naissent en même temps.
Ces jeunes sont très petits mais peuvent se déplacer et utiliser leurs sens quelques minutes seulement après la naissance. Ils sont très vite intégrés à la harde maternelle afin de bénéficier de la protection du troupeau. Hormis cette protection, la mère ne s'occupe que très peu des jeunes et ils apprennent principalement en observant les adultes. Les jeunes d'une même portée resteront toujours ensemble et ne se mélangent jamais avec les petits d'une autre femelle.
Etant donné que les héxapèdes privilégient la reproduction plutôt que le soin au jeune, les femelles adultes tissent peu de lien avec leurs jeunes et les chassent dès que ceux-ci atteignent leurs maturité sexuelle. La fratrie forme alors une nouvelle harde qui restera ensemble.
Théorie n°13 : Les frères et sœurs se regroupent en harde tous issus d'une même famille. Ils resteront entre frères et sœurs tout le temps à l'exception de la période du rut.
Pour ce raisonnement, je suis allée chercher du côté des cerfs. Notamment les chevreuils qui ressemble fortement aux héxapèdes d'un point de vue physique. Puisque les chevreuils vivent en petits groupe qui rassemblent plusieurs femelles avec leurs faons, je pense que les héxapèdes fonctionnent de la même manière. D'après la théorie précédente, les jeunes nés ensemble partiront également en même temps et resteront ensemble toute leurs vie.
Afin d'éviter la concurrence, les mâles adultes qui viennent s'accoupler avec les femelles lors du rut chassent probablement les jeunes déjà présent. Comme expliqué dans la théorie précédente, les femelles suivent probablement leurs frères avec qui elles ont plus de liens sociaux. En étant chassés de cette manière, les jeunes mâles partent eux-mêmes chercher une harde de femelles.
Les jeunes héxapèdes se font également toujours chasser de leurs fratrie s'ils essaient de féconder leurs sœurs. Ceci permettant d'éviter la consanguinité.
A la fin du rut, les mâles retrouvent leurs fratrie d'origine grâce aux odeurs laissées par les femelles qu'ils sentent à l'aide de leurs excroissances jugales.
A l'instar des chevreuils, les héxapèdes établissent également un territoire leurs territoire lorsqu'ils viennent d'être chassés de leurs hardes. Les femelles restent sur le même territoire que leurs frères qui resteront relativement près du groupe en dehors de la période de rut.
Théorie n°14 : Les sous-espèces subarctiques se regroupent en hardes pouvant aller de quelques centaines à plusieurs milliers d'individus et pratiquent des migrations. Les mâles deviennent agressifs lors de la période de reproduction.
Sachant que les héxapèdes d'Avatar sont amplement basés sur les cervidés terrestre de forêt, je me suis basée sur les autres espèces de cervidés pour déterminer le comportement grégaire des sous-espèces d'héxapèdes mentionnées dans le wiki.
En ce qui concerne les sous-espèces subarctiques, le raisonnement a été rapide puisqu'il n'existe qu'un seul cervidé qui est connu pour vivre dans la toundra et il s'agit du caribou. Cet animal est très grégaire et, lorsqu'il n'est pas sur les îles comme le caribou de Peary, peut se déplacer en horde allant jusqu'à plusieurs milliers d'individus.
De ce fait, je pense que les héxapèdes arctiques ont un comportement similaire.
Théorie n°15 : Les sous-espèces de savanne vivent en harde de plusieurs dizaines d'individus, principalement des femelles et des jeunes. Les mâles vivent dans des groupes séparés. Lors de la reproduction, de nombreuses hardes se regroupe, mâles inclus. Ils se battent alors entre eux et c'est le dominant qui aura accès au plus de femelles.
Pour cette théorie-ci je me suis basée sur les gazelles et les antilopes. Notamment les gerenuk et les gazelles de Thompson qui ressemblent physiquement aux héxapèdes. Chez ces deux animaux, les mâles vivent éloignés des femelles et restent en petits troupeaux de célibataires.
Toutefois, tout comme leurs équivalent terrestre, les héxapèdes de savane des deux sexe se réunissent au moment du rut. A cette période les mâles se battront entre eux et c'est le  dominant qui pourra féconder la majorité des femelles.
Théorie n°16 : Les sous-espèces de montagnes se regroupent en hardes allant d'une demi-douzaine à plusieurs dizaines d'individus. Les hardes sont constituées presque entièrement de femelles et de leurs jeunes sans liens familiaux entre elles ainsi que de quelques jeunes mâles. Lors de la saison des amours, les mâles se battent pour établir une hiérarchie et accéder aux femelles.
Pour cette sous-espèce-ci je me suis basée sur l'espèce la plus proche des cervidés que j'ai pu trouver et qui vivaient dans les montagnes. De fait, ce raisonnement est essentiellement basé sur les comportements sociaux des mouflons et des chamois.
Ces deux espèces ont pour particularité de former des hardes qui sont majoritairement composée de femelles mais où la présence de quelques mâles reste tolérée. Les femelles mouflons n'hésitent pas à expulser les mâles qui les importune et les mâles chamois se battent afin de déterminer une hiérarchie d'accès aux femelles lors du rut. Dans les deux cas, les seuls liens familiaux présents dans la harde sont ceux entre les femelles et leurs petits.
Les héxapèdes de montagne se comportent donc probablement d'une manière similaire à plus ou moins haut degré.
Théorie n°17 : Lorsqu'ils doivent se battent, les mâles préfèrent essayer de s'intimider en hérissant leurs fourrures et en relevant leurs lèvres pour mugir. Pendant les vrais combats, ils se battent en se donnant des coups de pattes avant et des ruades.
Ce raisonnement ce base sur les théories n°7, 8 et 11. Lorsque les cervidés mâles entre dans leurs période de rut , ils vont tenter de se battre et de protéger leurs territoire des potentiels concurrents afin de s'assurer l'accès aux femelles.
En étant fortement basé sur les cervidés terrestre, il est fort probable que les héxapèdes mâle se battent entre eux pendant la saison de reproduction. Cependant puisque leurs morphologie est légèrement différente, j'ai établie trois comportements différents qu'ils pourraient utiliser pendant les combats.
Dans la nature, les combats lorsqu'ils peuvent être évités, sont toujours évités. C'est une règle essentielle car elle permet aux individus d'éviter une situation à risques potentiellement mortels. De fait, et comme l'indique la théorie n°7, l'un des usages de la fourrure vestigiale présente sur le dos des héxapèdes serait d'indiquer la volonté d'être prêt à se battre contre un concurrent.
Les brâmes que les héxapèdes peuvent pousser et le flehmen, qui sont évoquées dans la théorie 8, peuvent également soutenir le même objectif. Cependant, ils peuvent également servir de manière plus prononcée à la reproduction en elle-même puisque le flehmen pourrait servir à détecter les phéromones des femelles. Les brâmes, quant à-eux, ajouteraient une dimension sonore et permettrait d'avertir à la fois les femelles et les mâles étranger du rut de l'héxapède.
Enfin, si combat il y a, les héxapèdes seraient également plus enclins à donner des coups avec leurs pattes avant primaires ou à donner des ruades. En effet, de par la nature hexapode de l'animal et de l'hypertrophie des épaules des pattes secondaires, l'animal préférerait des postures où il est plus stable et a moins de chances de tomber. Dans le cas des ruades, elles sont préférées aux cabrés car les pattes arrières de l'héxapèdes restent fines et avec les deux paires de pattes à l'avant, l'animal serait déséquilibré très facilement.
Théorie n°18 : Les héxapèdes sont plus agiles qu'ils ne sont rapides car cela leurs donnent un avantage en forêt où il y a beaucoup d'obstacles. On les trouvent ainsi plus souvent dans les zones peu dégagées renfermant beaucoup d'obstacles qui gêneraient les prédateurs.
Comme je l'ai expliquer dans la théorie n°8, la première paire de pattes est utilisée en priorité pour le contrôle de la direction lors de la course. Les deuxième et troisième paires de pattes quant à elles servent à la propulsion et à la traction dans le sol.
Dans la nature, les gazelles comme les cerfs utilisent leurs grandes agilité comme tactique de fuite contre les prédateurs car ceux-ci n'arrivent souvent pas à les suivre dans des parcours aussi compliqués. Les héxapèdes fonctionne sûrement de la même manière. De plus, d'après la théorie n°1, on les retrouve plus fréquemment dans les zones sombres des forêts.
Une zone sombre de cette manière indique que la couverture foliaire est grande afin de bénéficier du plus de lumière possible. Cette couverture foliaire très développée indique donc qu'il y a eu une "course à la lumière". Autrement dit les végétaux ont cherchés à pousser le plus vite et le plus haut possible pour bénéficier de la lumière nécessaire à leur photosynthèse.
De fait, l'environnement y serait très encombré ce qui rendrait plus difficile la poursuite d'une proie. Les héxapèdes pourraient au contraire y être avantagés car leurs petite taille et leurs agilité leurs permet de zigzaguer entre les obstacles et de semer les prédateurs plus facilement.
Théorie n°19 : Les pointes des héxapèdes avoisinent probablement les 120 kilomètres par heure mais ils ne peuvent tenir cette vitesse que sur 200 à 300 mètres. Leurs vitesses moyenne en forêt varie entre 60 et 70 Kilomètres par heure.
Cette théorie-ci a certes une référence terrestre mais les valeurs que je donne sont données à la louche donc peu précises.
Les chevreuils, daims, springbok et gerenuks sont tous des cervidés et des antilopinés qui ressemblent fortement à l'héxapède. Tous ont également une vitesse de course qui avoisinent les 100 kilomètres par heure mais qu'ils ne peuvent tenir que sur quelques centaines de mètres.
Etant donné que les héxapèdes sont des hexapodes qui vivent sur Pandora, une planète qui a une gravité plus faible et une densité de l'air plus élevé que la Terre, leurs troisième paires de pattes servait à la base à contrer ces différences (information donnée par le wiki). Depuis cependant, les épaules des pattes avant secondaires se sont hypertrophiées et les pattes avant primaires possèdent toujours un léger rôle de traction. Le problème de densité de l'air est donc réglé. Mais il reste la gravité plus faible qui a amené l'héxapède a devenir relativement grand (à peu près la taille d'un cerf élaphe mâle adulte).
Toutes ces informations mises bout à bout me porte à croire que les héxapèdes peuvent courir à une vitesse seulement légèrement plus rapide que celles des cervidés et des antilopinés modernes. Probablement entre 100 et 120 kilomètres par heure. Vitesse par ailleurs maximale et qu'il ne peuvent donc pas conserver plus de quelques centaine de mètres, de la même manière que leurs équivalents terrestres.
Lorsqu'il ne sont pas à vitesse maximale, comme en forêt où ils resteraient gênés par les différents obstacles même avec leurs grande agilité, ils restent entre 60 et 70 kilomètres par heure comme les chevreuils et les daims.
Théorie n°20 : Les héxapèdes se nourrissent essentiellement de plantes herbacées et de fruits tombés. Ils creusent également le sol pour déterrer des racines et des tubercules.
Pour le régime alimentaire, je me suis concentrée sur le bongo. Le bongo est un antilopiné vivant dans les forêts tropicales. Les antilopinés étant une espèce proche des cervidés et l'environnement correspondant à celui des héxapèdes. L'animal est l'équivalent le plus proche que j'ai pu trouver pour l'alimentation.
Les héxapèdes ont une mâchoire en forme de U. Les cervidés terrestre ont une mâchoire similaire.
Il faut savoir que la forme de la mâchoire, notamment chez un herbivore, permet de connaître quelques information sur son régime alimentaire. Par exemple, la mâchoire en forme de U permet de mieux couper l'herbe au sol tandis qu'une mâchoire semblable à un bec (comme les cératopsiens) est plus efficace pour manger la végétation haute comme les branches des arbres et des buissons.
En l'occurrence, le bongo est un animal qui va se nourrir uniquement de feuilles, de jeunes pousses et d'herbe.
De fait, avec toute les informations mises bout à bout, je pense que l'héxapède va se nourrir des mêmes végétaux que le bongo puisque ceux-ci sont présent toute l'année dans la forêt tropicale.
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bartoli-gosselin · 7 years
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L’infraphysique : une pensée sans modèle
par David gé Bartoli
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Les modèles résultent d'une construction, d'un processus de modélisation qui consiste à extraire les caractéristiques abstraites générales du domaine d’un problème afin d'obtenir un modèle du domaine. En tant que tels ils ont pour but d'orienter l'action, de la rendre plus efficace en lui offrant un cadre et des principes sur lesquels agir.
Or au moment même où il se propose d'orienter l'action, le modèle détermine un mode d'être au monde : la schématisation qu'il opère de l'existant a pour contre-coup une forme de conservatisme et de résistance à toute nouveauté qui risquerait de mettre en défaut le modèle et le système de représentation qui lui est lié. Le concept de métamodélisation a été envisagé pour répondre à ce problème et créer des modes et méthodes de modélisation qui rendent possible l'intégration de nouvelles données.
Notre question sera alors : est-ce que la métamodélisation peut prendre en compte, dans la réévaluation de ses modèles, l'apport de nouvelles données, d'éléments inattendus, imprévus ? Est-elle en mesure de répondre à la question irréductible de la différance, de l'altérité radicale ? Permet-elle d’accueillir l’altérité comme impropriété et instabilité des êtres et relations entre existants ? Permet-elle, sans réductionnisme, d’articuler le plan épismétique et le plan éthique ou risque-t-elle, au contraire, de rabattre l’un sur l’autre, c’est-à-dire de subordonner l’éthique à l’épistémique, le rapport à l’autre à la détermination d’un savoir ?  En effet, accueillir l’étranger, n’est-ce pas, comme nous le dit Derrida (De l’hospitalité), accueillir, avec une hospitalité sans réserve, ce qu’il a d’autre en lui. Dans ce sens, comprendre l’autre, l’accueillir, ce serait justement ne pas l’intégrer (ou le désintégrer), l’assimiler (ou l’exterminer). C’est ce point d’articulation (de l’épistémique à l’éthique) qu’il s’agira de penser à travers la notion d’inframodélisation
Introduction / la modélisation comme tentative d’intégrer et de neutraliser l’instabilité des rapports et l’impropriété des existants
C'est à la nécessité de retrouver des cadres d'action, des moyens de s'orienter et de reconstruire le monde, que Norbert Wiener invente, après le désastre de la seconde guerre mondiale, la science cybernétique. Avec son ouvrage Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine, publié en 1948, Wiener propose une nouvelle vision du monde, dans laquelle l'information et la communication deviennent des éléments fondamentaux. Selon Philippe Breton, traumatisé par l'implication des scientifiques dans les tragédies d'Hiroshima et Auschwitz, Wiener se transforme en apôtre d'une nouvelle religion laïque : l'utopie de la communication (éd. La Découverte, Paris, 1995). Le projet cybernétique semble répondre à cette urgence : le risque d'anéantissement de notre planète. L'impensable a eu lieu, et il revient aux survivants, à l'ensemble de l'Humanité, de réapprendre à vivre, à vivre collectivement.
La question que se pose Wiener est la suivante : comment faire face à ce qu'il identifie comme un mouvement naturel de l'Univers : l'entropie, concept issu de la thermodynamique qui désigne le degré de désordre d'un système ? L'Univers serait animé par une tendance irréversible le poussant au désordre, c'est-à-dire à la déliaison radicale de ses éléments. C'est avec les concepts d'information et de rétroaction que Wiener répondra à cette question et qu'il inventera la science cybernétique comme science des systèmes. L'enjeu consiste à reconstruire du lien entre les éléments, à faire système contre l'entropie, et cela par la circulation de l'information et la capacité des éléments du système à interagir entre eux via l'échange d'informations.
Cette théorie va elle-même se construire sur la base de modèles préexistants : la physique, la biologie et l'informatique (naissante). Or sa visée politique, ouvertement affichée par Norbert Wiener, implique de réduire, sinon annihiler, la frontière qui a jusqu'alors séparé les sciences dures des sciences humaines, c'est-à-dire d'appliquer sur des dimensions très différentes de l'existence humaine et non humaine ainsi que sur des modes d'être au monde hétérogènes, un même schéma de modélisation. C'est à ce problème que tentera de répondre Félix Guattari à travers sa proposition de «Métamodélisation schizoanalytique».
Dans les années 80-90, Félix Guattari propose une métamodélisation qui se distingue, selon lui, d'une modélisation, en cela «qu'elle dispose de termes aménageant des ouvertures possibles sur le virtuel et la processualité créative» (Chaosmose, éd. Galilée, 1992, p. 52).
La «métamodélisation schizoanalytique» est formulée dans ses ouvrages intitulés Chaosmose et Cartographies schizoanalytiques ainsi que dans certains de ses textes dont «Schizoanalyses». Dans ce texte, justement, Guattari nous dit que la schizoanalyse a vocation «de devenir une discipline de lecture des “autres systèmes” de modélisation. Pas à titre de modèle général : mais comme instrument de déchiffrement des pragmatiques de modélisation dans divers domaines.» Ailleurs, dans Chaosmose, il précise qu'il est essentiel «de rendre compte de la façon dont les divers systèmes de modélisation existants (religieux, métaphysiques, scientifiques, psychanalytiques, animistes, névrotiques…) abordent, en la contournant toujours plus ou moins, la problématique de l'énonciation sui-référentielle. La schizoanalyse n'optera donc pas pour une modélisation à l'exclusion d'une autre.» (p. 88)
Et c'est dans ce même ouvrage, au chapitre 3 intitulé «métamodélisation schizoanalytique», que Guattari explique ce qui l'a poussé à proposer une nouvelle modélisation, plus complexe, partant du constat suivant : «La psychanalyse est en crise ; elle s'enlise dans une pratique routinière et des conceptions figées. De son côté le mouvement social est dans l'impasse en raison de la faillite des régimes communistes et de la conversion des socio-démocrates au libéralisme. D'un côté comme de l'autre, la subjectivité individuelle et collective est en manque de modélisation.» (Chaosmose, p. 85) Guattari propose une configuration originale dans son travail de modélisation en agrégeant des éléments de la théorie du Chaos et de la théorie des Fractales, de la théorie marxiste de Production et de celle de la machine initiée par la Cybernétique, avec «l'inconscient Schizo» tiré de ses observations des psychotiques dans le cadre de son travail à la Clinique de La Borde.
Toujours d'actualité dans les années 2000, cette question de la subjectivité individuelle et collective est d'autant plus cruciale que nous sommes ancrés dans l'ère de la mondialisation économique, du capitalisme ultra-lib��ral avec sa captation du désir généralisée (déjà nommé par Guattari sous les termes de Capitalisme Mondial Intégré), de la biopolitique et de sa gestion du vivant, des technologies numériques de réseau et de virtualisation, de la société de contrôle (avec ses puces électroniques, ses caméras de surveillance, ses cartes magnétiques, ses mises sur écoute, sa couverture satellitaire…). Comment sortir de cette vision du monde où la transparence de nos actions et de nos modes d'agissement est une obligation ? Obligation technique via ces technologies de pouvoir et obligation éthique via une éco-systémique (des corps et des esprits) de type technocratique qui règne actuellement dans nos pays démocratiques, nous obligeant à répondre de tout nos faits et gestes, à une responsabilisation de nos comportements publics et privés : il s'agit d'instituer subrepticement, sans en avoir l'air, une domestication généralisée des comportements physiques et psychiques à travers une logique moraliste de l'écologie capitaliste. Pouvoir de l'éco-, de l'oïkos (en grec), de la «domus» (en latin), de la mise en demeure et de la domestication, pour une nouvelle gouvernance du monde. «Gouverner la maison monde» est le nouveau paradigme de la politique capitaliste occidentale. Nous sommes loin de l'écosophie espérée par Guattari, qui devait rendre sécant Les trois écologies (titre de l'un de ses ouvrages), que sont l'écologie environnementale, l'écologie sociale et l'écologie existentielle et ce, dans une approche éthico-esthétique, avec son processus de subjectivation mutant et d'innovations sociales.
Aussi, allant à l'encontre d'une transparence des rapports humains souhaitée politiquement et de la transparence d'une planète radiographiée par une foule de satellites qui la surplombe ou auscultée par des machines optiques très puissantes qui scrutent l'infiniment petit, nous proposons une inframodélisation, un en-deçà de la norme désignée par l'élément principal, à savoir la représentation d'un système, dont la modélisation spécifierait les règles de fonctionnement et la structure, et qui aurait pour vocation une efficace directe sur le réel.
L'inframodélisation initie une infraphysique, qui n'est ni de l'ordre de la métaphysique (produire un plan conceptuel comme archè, commencement et commandement, ou khôra, matrice ontologique ou réceptable des étants), ni du ressort de la phénoménologie (ce qui perçu par la conscience), ni bien sûr de la physique ou de la micro-physique (produire un champ expérimental d’interactions, avec leurs signes à décoder ou leurs informations à traiter). La réalité qu'elle ouvre se situe dans l'inframince du réel, dans une atopie interstitielle, à même et en-deçà du réel : une immanence « trouée » par du dehors, discontinue et intempestive. Une immanence sans plan constitué ou constituant mais instable et surgissante, toujours inadéquate à elle-même, en perpétuelle métamorphose : une incessante mobilité de l’apparaître.
Tout en s'inspirant très librement de théories spéculatives et expérimentales de chercheurs et scientifiques dans le domaine des particules élémentaires et de cosmologies post-einsteiniennes, telles la théorie des cordes, la théorie des branes et des multivers, nous accorderons une place essentielle à la notion d'«inframince» de l'artiste-philosophe Marcel Duchamp ainsi qu'à l'idée de «souveraineté» défendue par Bataille et problématisée par Derrida dans L'écriture et la différence.
 1/ La modélisation cybernétique de Wiener : une vision mécaniste portée sur la complexité des systèmes d'organisation
La cybernétique est une modélisation de l'échange, par l'étude de l'information et des principes d'interaction. Elle peut ainsi être définie comme la science des systèmes autorégulés qui ne s'intéresse pas aux composantes, mais à leurs interactions, où seul est pris en compte leur comportement global. Elle est aussi définie comme science du contrôle.
Cette science est constituée par l'ensemble des théories sur les processus de commande et de communication et leur régulation chez l'être vivant, dans les machines et dans les systèmes sociologiques et économiques. Elle a pour objet principal l'étude des interactions entre «systèmes gouvernants» (ou systèmes de contrôle) et «systèmes gouvernés» (ou systèmes opérationnels), régis par des processus de rétro-action (de feedback). D'où le terme «cybernétique» qui provient du mot grec «kubernesis», et qui signifie au sens figuré l'action de diriger, de gouverner.
La question politique et sociale est donc au coeur du projet cybernétique tel que l'envisage Wiener. L'enjeu étant la gouvernance d'une organisation complexe.
En effet, dans Cybernetics (1948) puis dans The Human Use of Human Beings (1950),Wiener propose une sociologie cybernétique afin de répondre aux exigences de son temps, cristallisés autour de la Guerre froide, appelée aussi «l'équilibre de la terreur» : il s'agit de la Big Science initiée par les Etats-Unis avec le projet Manhattan (demandant des investissements financiers et techniques colossaux, qui conduisit à la construction de la bombe atomique) et du maccarthysme (chasse aux sorcières anti-communistes qui divise le pays et l'organise selon des méthodes autoritaires).
Dans ce contexte, la question essentielle est alors la suivante : quelle forme pourrait prendre une pratique scientifique qui soit non seulement progressiste quant à ses finalités, mais aussi fondamentalement démocratique dans ses modes d'organisation ?
En réponse à cette question Wiener proposa de convertir les propriétés techniques du traitement de l'information en propriétés des organisations sociales, les valeurs techniques en valeurs politiques.
La cybernétique a pour modèle les sciences de l'ingénieur et la biologie : elle étudie la machine et ses systèmes sous l'angle d'une organisation complexe tel qu'un organisme vivant. Ce qui lui permet d'introduire le concept de feedback, de rétro-action, comme étant une interaction machinique et organique, capable de changement. Et ainsi d'opérer un parallèle entre une machine capable de comportement d'apprentissage, pouvant faire face aux contingences d'un environnement changeant, et une organisation constituée d'acteurs sociaux soumis à différents rapports de force, intérieurs et extérieurs, susceptibles de la faire évoluer à tout moment.
Dans la philosophie de Wiener, les artefacts possèdent des propriétés politiques, tel que la bombe atomique, mais la politique elle-même peut s'analyser comme un vaste artefact. La société est à la fois organisme et machine cybernétique puisque celle-ci, à l'instar de toute organisation, a besoin pour se maintenir de récolter, échanger et transformer de l'information. Cette vision, sous un angle plus critique auquel Wiener est attaché, a pour corollaire de montrer en quoi les propriétés cybernétiques de l'information servent à révéler l'organisation des pouvoirs au sein de la structure sociale et les différentes formes de domination.
Wiener mit en garde quiconque voulait appliquer à la lettre les propositions théoriques mécanistes de la cybernétique au sein des sciences sociales, telles que la sociologie ou l'anthropologie, repoussant l'idée formulée par Mead et Bateson que la cybernétique pouvait avoir des «effets thérapeutiques» quant aux maux de la société.
La modélisation cybernétique, qui intègre la capacité d'évolution de systèmes complexes, se prête à la métamodélisation, telle qu'elle est actuellement utilisée dans la représentation des logiciels. Alors qu'avec un modèle du domaine nous étions à un premier niveau d'abstraction, comme représentation d'un système faisant partie du monde réel, le métamodèle s'obtient en appliquant une nouvelle fois ce processus d'abstraction sur le modèle lui-même, possédant ses propres règles de construction. Et dans cette logique d'abstraction supérieure, il existe, à des fins de standardisation de la métamodélisation, le méta-métamodèle MOF (Meta-Object Facility), qui est une structure générale d'intégration pour tous les métamodèles, fournissant un langage pour les définir.
Telles des poupées russes emboîtées les unes sur les autres, le principe de la métamodélisation est une construction intégratrice qui renouvelle son degré d'abstraction par étagement successif, selon une vision très hiérarchisée, et dans une perspective d'objectivation du réel.
A cela Guattari oppose une «métamodélisation schizoanalytique», qui tient compte du processus de subjectivation, plus créative, dont il dit qu'«elle a vocation (selon des dispositifs, des procédures et des références renouvelées et ouvertes au changement) à engendrer une subjectivité échappant aux modélisations adaptatives et susceptibles de s'agencer aux singularités et aux mutations de notre époque». (Chaosmose, pp. 148-149)
Tout en s'appuyant sur la théorie cybernétique, Guattari fait basculer le point d'appui du processus de modélisation : le concept même de machine est repensé à l'aune de la question de la subjectivité et de l'inconscient, plus particulièrement de la subjectivité schizophrénique, en tant qu'elle intègre la question de la différence entendue comme processus de différenciation.
 2/ La métamodélisation schizoanalytique de Guattari : une vision machinique portée sur la complexité des objets écosophiques
Avant d'exposer plus en détail ce qu'entend Guattari par «métamodélisation schizoanalytique», il nous faut revenir sur les décentrements qu'il opère autour «de la production de la subjectivité» et de «l'hétérogenèse machinique».
Le premier décentrement concerne la question du sujet, lui préférant celle de la subjectivité. Il écrit: «Le sujet, traditionnellement, a été conçu comme essence ultime de l'individuation, comme pure appréhension pré-reflexive, vide, du monde, comme foyer de la sensibilité, de l'expressivité, unificateur des états de conscience. Avec la subjectivité on mettra plutôt l'accent sur l'instance fondatrice de l'intentionnalité. Il s'agit de prendre le rapport entre le sujet et l'objet par le milieu et de faire passer au premier plan l'instance exprimante.» Aussi s'avise-t-il à donner une définition provisoire de la subjectivité : «l'ensemble des conditions qui rendent possible que des instances individuelles et/ou collectives soient en position d'émerger comme Territoire existentiel sui-référentiel, en adjacence ou en rapport de délimitation avec une altérité elle-même subjective.» (Chaosmose, p. 21)
Il précise que, selon le contexte, la subjectivité s'individue, c'est-à-dire qu'une personne se positionne dans des rapports d'altérité régis par des usages codifiés (familiaux ou juridiques, par exemple), et que dans d'autres conditions, la subjectivité se fait collective, dans une multiplicité qui se déploie au-delà de l'individu, vers le socius, et vers un en-deçà, du côté d'intensités pré-verbales, relevant d'une logique des affects. «Les conditions de production esquissées dans cette redéfinition impliquent donc conjointement des instances humaines inter-subjectives manifestées par le langage, des instances suggestives ou identificatoires relevant de l'éthologie, des interactions institutionnelles de différentes natures, des dispositifs machiniques, tels que ceux qui ont recours à l'assistance par ordinateur, des Univers de références incorporels tels que ceux relatifs à la musique et aux arts plastiques.» Et Guattari d'ajouter : «Cette part non humaine pré-personnelle de la subjectivité est essentielle puisque c'est à partir d'elle que peut se développer son hétérogenèse.» (Chaosmose, p. 22)
Aussi, Guattari associera-t-il la notion marxiste de Production à la subjectivité, à laquelle il greffe la notion de machine, chère à la Cybernétique. Mais à la différence de la Cybernétique, qui applique un même modèle sur des domaines de réalité très différents, Guattari tente d'agencer ensemble des modèles hétérogènes pour composer sa métamodélisation.
Pourquoi un tel agencement ?
Revenons un instant à son engagement au sein de la clinique de La Borde, où il a travaillé, et où est pratiquée la Psychothérapie institutionnelle sous la direction de Jean Oury, son fondateur. Là, il est confronté à la psychose, et plus particulièrement à la schizophrénie, à partir de laquelle il forgera sa métamodélisation.
«Depuis longtemps, écrit-il, j'ai renoncé au dualisme Conscient-Inconscient des topiques freudiennes […]. J'ai opté pour un Inconscient superposant de multiples strates de subjectivations, strates hétérogènes, d'extension et de consistance variables. Inconscient donc plus «schizo», libéré des carcans familialistes, plus tourné vers des praxis actuelles que vers des fixations et des régressions sur le passé. Inconscient de Flux et de machines abstraites plus qu'Inconscient de structure et de langage» (Chaosmose, p.26). Il en conclut que «la fracture schizo est la voie royale d'accès à la fractalité émergente de l'Inconscient» (p. 93)
Alors que l'appareil psychique freudien est modélisé d'après une topique ternaire, tout d'abord en termes de Conscient, pré-Conscient et Inconscient, et ensuite en termes de Moi, Surmoi et Ça, mettant en avant une stratification du psychisme, selon que certaines données, informations, ou désirs sont tenus dans, à proximité ou hors de la conscience, ce qui induit alors le travail analytique de remonter aux sources des conflits, tournés autour de la sexualité dans la première topique, autour des pulsions de vie et de mort dans la seconde topique, Guattari opte pour un Inconscient qui se produit à même le réel, dans un élan vitaliste, et qui machine selon des agencements, offrant une multiplicité de devenir, de lignes de fuite, aussi appelé rhizome.
Guattari fait la part belle à la processualité avec son concept de «production de subjectivité» et à la transversalité d'après une reconstruction du concept de machine. Aussi parle-t-il avec Deleuze de «machines désirantes». Il faut comprendre le concept de «machine» et celui d' «agencement machinique» comme relevant du fonctionnement d'une serrure qui s'ouvre avec une clé, et ce avec deux éléments qui peuvent être hétérogènes et transversales.
Machines concrètes et machines abstraites composent un ensemble que Guattari appelle «agencement machinique». Dans ce cadre conceptuel la machine a un caractère de proto-subjectivité, tout comme la subjectivité a un caractère proto-machinique, il y a comme une interopérabilité transvarsaliste opérée par l'agencement machinique.
Maintenant que nous avons dressé une cartographie conceptuelle autour des décentrements opérés par Guattari concernant la subjectivité et la machine, nous nous proposons de dévoiler ce qu'il entend par «métamodélisation schizoanalytique».
Voici ce qu'écrit Guattari dans le chapitre qu'il lui consacre dans Chaosmose : «Derrière la diversité des étants, aucun socle ontologique univoque n'est donné mais un plan d'interfaces machiniques. L'être cristallise à travers une infinité d'agencements énonciatifs associant des composantes discursives actualisées (Flux matériels et signalétiques, Phylums machiniques) à des composantes virtuelles non discursives (Univers incorporels et Territoires existentiels). Ainsi les points de vue singuliers sur l'être, avec leur précarité, leurs incertitudes et leurs aspects créateurs priment sur la fixité des structures propres aux visions universalistes. Pour établir un pont intensif entre ces foncteurs actuels et virtuels nous serons amenés à postuler l'existence d'un chaos déterministe animé de vitesses infinies.» Le croisement matriciel de ce qu'il nomme ailleurs «objets écosophiques» se réalise selon un trans-agencement de ces quatre foncteurs. (Cf Figure 1)
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«Les foncteurs F [Flux], Φ [Phylum machinique], T [Territoires], U [Univers] ont pour tâche de conférer un statut conceptuel diagrammatique (cartographie pragmatique) aux foyers énonciatifs virtuels englués dans l'Expression manifeste. Leur concaténation matricielle doit préserver, autant que faire se peut, leur hétérogénéité radicale, laquelle ne peut être présentée à travers un abord phénoménologique discursif.»
Le souhait de Guattari est de «parvenir à cartographier les configurations de subjectivité, de désir, d'énergie pulsionnelle et les divers modalités de discours et de conscience s'y rapportant». Et de préciser que «les entités relevant de ces quatres domaines n'auront pas d'identité permanente» car «elles seront appelés à changer d'état et de statut en fonction de leur agencement d'ensemble. En d'autres termes, elles ne relèveront pas d'une topique fixe et c'est à leurs systèmes de transformation que sera impartie la tâche de 'gérer' leur modélisation». Ce qu'il appelle ailleurs «une métamodélisation des rapports trans-agencement» (in texte «Les schizoanalyses»).
Au-delà de nos réticences quant à ses emprunts à la Cybernétique concernant les effets de feedback et son modèle systémique, à sa vision par trop vitaliste et biologisante qui évacue l'altérité radicale de la mort puisqu'elle est intégrée dans sa machine de production, et une trop grande volonté de faire système (ce qui lui donne un caractère globalisant, métamodélisant justement, on pourrait dire aussi métaphysique), nous pensons que son approche spéculative et ses perspectives critique et éthique sont encore d'actualités et que la part de création que comporte une telle philosophie mérite d'être poursuivie.
«Il existe un choix éthique en faveur de la richesse du possible», écrit Guattari dans Chaosmose ; et c'est bien de cette «richesse du possible», que la notion d'«inframince» de Marcel Duchamp contient, que nous avons conçu l'inframodélisation.
 3/ L'inframodélisation : une vision inframince portée par la perplexité radicale «-jet-»
L'«inframince», Duchamp en avait une intuition, maintes fois formulée, mais toujours de façon parcellaire, lacunaire, souvent énigmatique. C'est dans l'ouvrage intitulé Notes qu'ont été rassemblé les différentes variantes de ce terme. Parmi les différentes définitions nous pouvons y lire celles-ci : «Le possible est infra mince. La possibilité de plusieurs tubes de couleur de devenir un Seurat est 'l'explication' concrète du possible comme infra mince. Le possible impliquant le devenir - le passage de l'un à l'autre a lieu dans l'infra mince.»
Il y aurait donc un lieu, l'infra mince, à travers lequel s'effectuerait le passage du possible au devenir. Un lieu comme seuil ontologique. Un lieu où s'effectuerait un saut qualitatif entre les modes d'être, entre le possible et le devenir.
Ailleurs, on y lit : «les infra-minces (sur une seule dimension) ?? les deux autres normales». L'infra-mince serait pluriel et pris dans une seule dimension.
Cette intuition se retrouve curieusement dans des théories spéculatives défendues par des éminents chercheurs et scientifiques dans le domaine de la physique théorique. En effet, la théorie des cordes, formulée en 1968 par Gabriele Veneziano, postule justement l'existence de cordes, des filaments possédant une longueur extrêmement petite (de l'ordre de 10 puissance -34 mètres), mais sans aucune épaisseur, qui seraient les constituants ultimes de la matière, donnant naissance aux particules élémentaires (tels le photon, le neutrino, le graviton ou le quark…) par d'infimes battements.
A sa suite, en 1995, Edward Witten, de l'Université de Princeton, développe la «théorie M» qui devait unifiait 5 versions dérivées de la théorie initiale des cordes. D'après la «théorie M» notre Univers serait constitué de dix dimensions et d'une onzième, gigantesque qui serait située non pas dans notre Univers, mais à l'extérieur. Qui plus est, notre univers côtoierait d'autres univers parralèles, appelés membranes (ou branes), comportant chacun entre zéro et dix dimensions. Nous serions d'une certaine façon dans une brane-Univers parmi d'autres mais qui nous serait pas accessible. Gabriele Veneziano pense lui que «contrairement à toutes les autres particules élémentaires, qui sont des cordes ouvertes dont les extrémités 's'accrochent' à notre brane, les gravitons sont des cordes fermées sur elles-mêmes, donc plus libre de 'fuir' dans d'autres univers.» (in la revue Ciel et espace, mai 2006)
Nous serions dans un monde Multivers fait de branes-Univers, au niveau macro, et d'infimes cordes, au niveau micro, permettant d'unifier les théories antagonistes d'Einstein à propos des champs gravitationnels et des champs électriques, la première ayant débouché sur la relativité générale rebaptisée relativité restreinte, la seconde sur la mécanique quantique.
Au moment même où les théories einsteiniennes se divulguaient auprès d'un public plus large que celui des scientifiques et dont la principale influence fut l'invention de la quatrième dimension, l'espace-temps, Duchamp préféra penser la question de l'espace et de sa perception selon l'explication de Poincaré «des continus à n-dimensions par la coupure à n-1 dimensions», à partir de quoi il déduit la quatrième voire une cinquième dimension selon le principe de l'ombre portée : en fait, il faudrait penser que la troisième dimension ne serait que l'ombre portée sur notre espace d'une quatrième dimension et ainsi de suite, reconduisant la logique qu'à une ligne succède un plan, à un plan un volume ; la quatrième dimension serait le continu des objets tridimensionnels.
De cette vision Duchamp propose une distinction entre «apparence et apparition» : l'apparition serait le moule d'où provient l'apparence, la perception ordinaire. Il écrit : «L'apparence de cet objet sera l'ensemble des données sensorielles usuelles permettant d'avoir une perception ordinaire de cet objet […] Son apparition en est le moule. […] ce moule de la forme n'est pas lui-même un objet, il est l'image à n-1 dimensions des points essentiels de cet objet à n dimensions. L'apparence à 3 dim. de l'apparition à 2 dim. qui en est le moule (formel)». (in Duchamp du signe, pp. 120-121)
A partir de l'explication de Poincaré, Duchamp reconfigure l'espace, vers des dimensions supérieurs, supra-perceptives (avec les 4ème et 5ème dimensions) mais aussi vers des dimensions infra-perceptives, en plaçant l'apparition dans un rapport n-1 à l'apparence perceptive ordinaire.
Cette reconfiguration de l'espace s'accordera avec une reconfiguration du temps.
«En essayant, écrit-il, de mettre 1 surface plane à fleur d'une autre surface place on passe par des moments inframinces» (in Notes, p. 36). Et Duchamp de vouloir, dans cette perspective, «chercher à discuter sur la durée plastique», précisant : «Je veux dire temps en espace». Ce qu'il entend par là c'est «chercher un temps à 2 dim., 3 dim., etc». Et plus loin de nous dire que «ces écarts de temps sont en durée à 2 ou 3 dim. (voir développement spécial du cadran vu de profil […]). Il s'agit d'«une pendule vue de profil de sorte que le temps disparaisse, mais qui accepte l'idée de temps autre que linéaire» (Duchanp du signe, pp. 109, 130, 140-141)
Pour Duchamp, le temps serait multidimensionnel, comme l'espace, et se développant selon des «moments inframinces», c'est-à-dire hors de nos facultés de perception, que nul instrument optique ne pourra dévoiler ; en effet, le passage «inframince» est justement un écart ontologique, comme rappelé dans le passage du possible au devenir.
C'est donc à partir des conceptions de Duchamp que nous ouvrons un nouvel horizon de pensée : l'infraphysique.
Et ce nouvel horizon se propose de penser la «perplexité», revisitant ainsi la perplexité telle quelle fut envisagée à la Renaissance : cette notion recueille les fruits d'un héritage savant, tant juridique que théologique. Pour les juristes, le terme de «perplexitas» désigne la situation particulièrement délicate où deux lois s'opposent l'une à l'autre, sans espoir de conciliation. Cette inacceptable antinomie réclame des méthodes de résolution originales (renvoi sine die, recours au hasard, mise en place d'une fictio legis, etc.) qui trouvent un écho direct chez des auteurs comme Rabelais et Montaigne.
Penser en terme de perplexité, et non en terme de complexité, telle qu'elle trouve une résolution dans la métamodélisation, c'est penser à recourir à des solutions originales, à des «Fictions du modèle», qui, sans s'en tenir à l'efficace de son action, à sa performativité, n'en développe pas moins une problématique, ce qui fait problème. Et ce qui fait problème, ce qui nous questionne, ce qui fait question, ne s'apparente pas aux problèmes que l'on rencontre dans les mathémathiques et dans les sciences dures, où ils doivent être résolus. La «théorie M» de Witten, désirant concilier les théories antagonistes d'Einstein, en est le plus parfait exemple.
Et penser la perplexité, les tensions et forces que cela occasionne, cela en passe par la proposition d'une inframodélisation portée par le radical inframince : -jet-.
-jet- (ou -ject-) est radical dans le sens de radicalité ; en tant qu'infra-, le radical -jet- est en-deçà de toute ontologie constituée, c'est un seuil. On pourrait dire un seuil de perplexité.
-jet- est un seuil ontologique, ce en quoi la notion de -jet- est radicale ; à travers elle, tout bascule, tout prend forme : elle est l'inframince, le passage atopique qui fait passer du possible au devenir, par et autour de quoi s'agrège une prise de consistance ontologique.
-jet- n'est pas une entité : ni substance, ni particule circonscrite et autonome, -jet- n'a pas de consistance ontologique en soi ; il faut concevoir -jet- comme étant au seuil de, le seuil, l'indéterminé par excellence, le secret absolu.
-jet- n'est pas en soi déterminé dans sa forme, son être-au-monde, il n'est pas «pré-objectal». -jet- n'est pas en soi quelque chose, -jet- a lieu, donne un devenir atypique aux grès de rencontres, des champs de forces traversés d'où peut advenir une consistance ontologique de fonctions variées : au radical -jet- peut prendre contact un affixe.
Dans cette prise de contact, un acte de pensée a lieu, qui donne sens.
-jet- donne sens. C'est par l'atopie du seuil de consistance ontologique du radical -jet- que le sens a lieu, qu'il y a du sens, que ça donne du sens au monde, à même le monde, dans l'instant souverain du surgissement du monde. Le monde se fait par et dans l'instant, instant atemporel, où -jet- se fait jaillissement-à-même-le-monde : jet-du-monde (du sens au monde et non dans le monde : le monde, pensé ici, n'étant pas un objet de la physique ou de la métaphysique comme sujet d'étude, comme lieu d'action, le monde n'ayant pas d'en-soi, substance fondamentale de l'Etre, son soubassement.)
Maldiney, dans Penser l'homme et la folie, dit du «jet» qu'il est l'événement.
Alors que le radical -jet- donne sens, son jaillissement-à-même-le monde dans l'instant atemporel du prendre contact donne du sens au monde lorsque s'agrège un ou des affixes, ou lorsqu'il se fixe comme pur devenir, ainsi que l'envisage Maldiney.
Ainsi du suffixe «é» a lieu le «jeté», dont Heidegger se sert dans le concept de «l'être-jeté» ; du suffixe «ée» advient la «jetée», titre d'un film de Chris Marker ; ou du suffixe verbal «er» se profil le «jeter», l'advenir et le devenir.
Quant aux préfixes, nous en avons d'utilisés chez Deleuze et Guattari, dans la conclusion de Qu'est-ce que la philosophie ?, où figurent l' «é-jet», l' «in-jet» et le «superjet», ce dernier terme étant une extension du concept de sujet chez Whitehead qu'il nomme précisément «sujet-superjet» ; Daniel Payot, dans Anachronies de l'oeuvre d'art, parle lui de «pro-jet» lorsqu'il pense l'oeuvre comme promesse.
Et lorsqu'au radical -jet- s'adjoignent un préfixe et un suffixe nous retrouvons la question du «subjectile» développée par Derrida dans son texte «forcener le subjectile» à propos de l'oeuvre graphique d'Artaud ; mais aussi la question de l' «interjection» en linguistique, de l' «abjection» telle que l'envisage Julia Kristeva dans son ouvrage Pouvoirs de l'horreur – essai sur l'abjection, de la «projection» dans le cadre psychanalytique, de la déjection comme constituant anthropologique fondamental, que ce soit dans l'expression «là où ça sent la merde, ça sent l'homme» d'Artaud ou dans le «merdRe» chez Alfred Jarry dans Ubu.
Faisons cas à présent de deux termes qui ont une longue et lourde histoire philosophique, et qui ont pour radical «-jet» auquel est attaché le préfixe «ob-» et le préfixe «su-» : il s'agit de «objet» et de «sujet».
Objet et sujet : Après la distinction métaphysique classique opérée par les philosophes, avec sa cristallisation cartésienne et sa vision duelle entre Corps et Esprit, et jusqu'au milieu du XXème siècle, chez Heidegger avec la distinction Être et étant, après la fusion guattarienne de l'objet-sujet opérée dans le processus de subjectivation machinique qui ne substantifie plus d'un côté l'objet, de l'autre le sujet, nous n'accordons, pour notre part, à aucune notion le primat d'une qualification ontologique, fut-ce t-elle d'ordre processuelle ou mutante comme la subjectivation. En effet, comme nous venons de l'esquisser, et comme nous nous donnerons ultérieurement pour tâche d'en offrir une plus ample expression, le radical -jet- donne sens sans qu'il soit lui-même porteur de sens, porteur d'une qualification ontologique. Le radical inframince -jet- est en-deçà d'une ontologie, il en est son seuil, sa limite, sa radicalité négative.
L'inframodélisation se fera à l'aide de schémas et d'une abondante littérature. Elle sera à l'image du radical -jet-, abondant, débordant. Elle sera dépense. Elle fournira la «dépensée».
L'infraphysique a pour vocation de dépenser la métaphysique traditionnelle clôturée par Heidegger, de dépenser la super-physique immanentiste de la Cybernétique, de dépenser aussi le plan d’immanence de Deleuze et Guattari constitué en « Mille Plateaux » ou en « Cartographies schizoanalytiques ».
«Dé-penser» comme dépense des pensées de la différence, comme pensée-sensible.
Dé-penser, travailler à «la dépensée», c'est répondre à Heidegger (qui prédit la fin de la philosophie dont l'enjeu, dit-il, a toujours été métaphysique), et c'est répondre de Heidegger (celui qui n'a pas répondu de ses affinités responsables avec le nazisme). Dépenser Heidegger, c'est le pousser dans ses réserves. Comme le fait Derrida dans De l'esprit. C'est répondre, au fond, à sa question, sans la résoudre : «Une pensée, qui ne pourrait être ni métaphysique, ni science ?» C’est un engagement, un corps pris dans les affres du monde, sans s’en extraire par des abstractions conceptuelles, sans faire de plan ou de modèle.
Dépenser, s’engager dans l’infraphysique, c’est penser sans plan ni modèle.
Proposer une pensée de la «dé-mesure», de l'altérité comme écart à soi et en soi, comme non identité, plutôt qu'une pensée démesurée où l’Homme, par le truchement du Dasein, serait le garant de l’Être, admettant les pires atrocités mondaines pour faire valoir la mondicité humaine. Immonde paradoxe d’une métaphysique qui prétend nous faire sortir du nihilisme par le feu, c’est-à-dire par une physique contemporaine qui détient la force pure d’annihilation, que ce soit par la puissance industrielle d’asservissement ou de production de la mort à grande échelle ou que ce soit, par la suite, par la déflagration atomique.
L'infraphysique fait place à l'atopie de la pensée. Elle pense le jaillissement dans l'instant au sens Bataillien, c'est-à-dire comme souveraineté qui dépasse la Raison comme principe premier et dernier, comme principe théologico-politique.
Ce qu'il y a en creux dans cette atopie et dans cet instant, c'est l'impossible ou l’impossibilité d’une toute puissance, c'est la souveraineté du dehors qui, en tant que telle creuse la différence, rend inadéquat tout projet déterminé ; une différence qui ne soit pas discernabilité, ainsi que la dicte la raison, le logos. Creuser, dans le sens d'aller à la mine et de miner les discours, parce que «la souveraineté est ingrate», dit Derrida. Et d'écrire en ce sens : «la différence entre Hegel et Bataille est la différence entre ces deux différences. On peut ainsi lever l'équivoque qui pourrait peser sur les concepts de communication, de continuum ou d'instant. Ces concepts qui semblent s'identifier comme accomplissement de la présence, accusent et aiguisent l'incision de la différence. “Un principe fondamental est exprimé comme il suit : la 'communication' ne peut avoir lieu d'un être plein et intact à l'autre : elle veut des êtres ayant l'être en eux-mêmes mis en jeu, placé à la limite de la mort, du néant” (Sur Nietzsche). Et l'instant - mode temporel de l'opération souveraine - n'est pas un point de présence pleine et inentamée : il se glisse et se dérobe aux deux présences ; il est la différence comme dérobement affirmatif de la présence. Il ne se donne pas, il se vole, s'emporte lui-même dans un mouvement qui est à la fois d'effraction violente et de fuite évanouissante.»
La souveraineté est ce qui suspend la communication, ce qui met en doute la performativité d'une action, ce qui est là où on ne l'attend pas. La souveraineté questionne. Mais il nous faut creuser la question, aller à la mine, risquer l'incision : l'inframince.
Et c'est par un infra que nous ouvrons un nouvel horizon de pensée, une note de bas de page qui figure dans Métaphysique et politique chez Kant et Fichte de Alexis Philonenko : «Dans l'Etat platonicien les gardiens sont armés : ils possèdent des lances et des épées. D'où vient le métal sans lequel ces armes ne sauraient être forgées ? On ne le retrouvera certainement pas dans le cercle des artisans en général dont parle Platon (les tisserands, les cordonniers). Il faut qu'il y ait des mineurs, des hommes, qui, non seulement travaillent dans la Caverne, mais dans le sous-sol de la Caverne. Et que et qui sont-ils selon Platon ? Nous n'en savons rien. Kant parle des mines. Mais il en dit très peu de chose. Il ne médite nullement cette opération, non pas métaphysique, mais infraphysique, qui conduit l'homme, guidé, on ne sait par quel instinct, à s'enfoncer dans le coeur de la Terre, où il sait, mais par quel miracle ? qu'il se trouve quelque chose de précieux. Il y aurait une belle thèse d'infraphysique à rédiger sur l'homme et la mine.»
Plus qu’une thèse, l’infraphysique nous indique une autre manière de faire-mondes : une révolution d’ordre cosmique. Elle appelle non plus à fonder une philosophie ou une science conceptuelle qui produise une « connaissance » du monde en termes d’ « objets » ou de «sujets doués de raison »  mais à vivre de façon cosmosophique, autrement dit de faire l’expérience de la Terre comme événement même de la phusis, à même la donation toujours renouvelée de mondes apparaissant. Se sentir ainsi pris dans l’incessante mobilité de l’apparaître : une autre-présence au monde, qui ne soit pas un outre-monde (sacré) ou une simple présence mondaine défilant linéairement depuis la flèche du temps passé-présent-futur (profane).
Une autre-présence, une puissance-matière qui traverse tous les êtres, humains et extra-humains, vivants et non vivants, évanescents, tacites ou expressifs, autant d’infra-mondes naissant entre persistance spectrale et jections permanentes.
Texte présenté dans le cadre du colloque « Fictions du modèle » le 17 mai 2008 à l'Université de Nantes
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phronêsis
Aristote est un philosophe grec de l'Antiquité. 
Avec Platon, dont il fut le disciple à l'Académie, il est l'un des penseurs les plus influents que le monde ait connus. 
Il est aussi l'un des rares à avoir abordé presque tous les domaines de connaissance de son temps : biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politique, rhétorique et de façon ponctuelle l'économie. 
Chez Aristote, la philosophie est comprise dans un sens plus large : elle est à la fois recherche du savoir pour lui-même, interrogation sur le monde et science des sciences.
La science comprend pour lui trois grands domaines : la science spéculative ou théorique, la science pratique et la science productive. 
La science spéculative constitue la meilleure utilisation que l'homme puisse faire de son temps libre. 
Elle est composée de la « philosophie première » ou métaphysique, de la mathématique et de la physique, appelée aussi philosophie naturelle. 
La science pratique tournée vers l'action (praxis) est le domaine de la politique et de l'éthique. 
Enfin, la science productive couvre le domaine de la technique et de la production de quelque chose d'extérieur à l'homme. 
Entrent dans son champ l'agriculture, mais aussi la poésie, la rhétorique et, de façon générale, tout ce qui est fait par l'homme.
La logique, quant à elle, n'est pas considérée par Aristote comme une science, mais comme l'instrument qui permet de faire progresser les sciences. 
Exposée dans un ouvrage maintenant connu sous le titre d’Organon, elle repose sur deux concepts centraux : le syllogisme, qui marquera fortement la scolastique, et les catégories (qu'est-ce ? où est-ce ? quand est-ce ? combien ? etc.)
La nature (Phusis) tient une place importante dans la philosophie d'Aristote. 
Selon lui, les matières naturelles possèdent en elles-mêmes un principe de mouvement (en telos echeïn).
Par suite, la physique est consacrée à l'étude des mouvements naturels provoqués par les principes propres de la matière. Au-delà, pour sa métaphysique, le dieu des philosophes est le premier moteur, celui qui met en mouvement le monde sans être lui-même mû. 
De même, tous les vivants ont une âme, mais celle-ci a diverses fonctions. Les plantes ont seulement une âme animée d'une fonction végétative, celle des animaux possède à la fois une fonction végétative et sensitive, celle des hommes est dotée en plus d'une fonction intellectuelle.
La vertu éthique, selon Aristote, est en équilibre entre deux excès. 
Il en découle que l'éthique aristotélicienne est très marquée par les notions de mesure et de phronêsis (en français prudence ou sagacité). 
Son éthique, tout comme sa politique et son économie, est tournée vers la recherche du Bien. Aristote, dans ce domaine, a profondément influencé les penseurs des générations suivantes. 
En lien avec son naturalisme, le Stagirite considère la cité comme une entité naturelle qui ne peut perdurer sans justice et sans amitié (philia).
À sa mort, sa pensée connaît plusieurs siècles d'oubli. 
Il faut attendre la fin de l'antiquité pour qu'il revienne au premier rang. 
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myzap-info · 7 years
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Une ânerie monumentale
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Une ânerie monumentale
Le coffre d’une porsche deux place est à l’avant , le moteur à l’arrière , ce qui est logique pour ce type d’automobile sauf quand on voudrait qu’elle devienne le vehicule de base pour tous.
  Jacques Généreux : stop à l’ânerie économique
Le carcan d’une pensée orthodoxe empêche de reconnaître ses erreurs passées. Dans «la Déconnomie», Jacques Généreux tente de remettre à l’endroit une discipline dévoyée par des choix insensés.
Jacques Généreux enseigne l’économie à Sciences-Po depuis trente-cinq ans. Membre des Economistes atterrés, co-animateur du programme de la France insoumise et de son candidat, Jean-Luc Mélenchon, il signe un ouvrage la Déconnomie, qui vient de paraître (1).
Qu’entendez-vous par «déconnomie» ?
Notre système économique, c’est-à-dire le capitalisme actionnarial, n’est pas simplement inefficace. Il est criminel, il tue des gens au travail, détruit la planète, infeste l’air et l’alimentation avec des produits cancérigènes. Nos politiques économiques ne sont pas seulement impuissantes à nous sortir de la crise… elles nous y enfoncent ! Quant à la théorie économique dominante, elle «démontre» que la grande récession déclenchée en 2008 était impossible ! Tout cela est, à proprement parler, «déconnant», c’est-à-dire insensé, imbécile et catastrophique. Rien n’est plus troublant que l’aisance avec laquelle une large fraction de nos élites adhère aveuglément au même fatras d’âneries. La «déconnomie» est le nom de cette épidémie de bêtises.
Comment ce système a-t-il pu se mettre en place ?
Il trouve ses racines dans la dérégulation financière et dans la mise en compétition mondiale des territoires qui a donné les pleins pouvoirs aux détenteurs de l’argent. La libre circulation des capitaux permet à leurs gestionnaires d’exercer un chantage permanent à la délocalisation. Voilà comment le capitalisme impose un management exclusivement tendu vers le rendement financier et obtient une politique fiscale et sociale qui sert ses intérêts. Ce n’est pas une fatalité naturelle. C’est l’effet d’une contre-révolution conservatrice initiée dans les années 80 aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Une victoire des riches dans la lutte des classes, comme disait Warren Buffett. Mais cela n’explique pas tout. Toute la gauche a œuvré autant que la droite à la dérégulation financière et au libre-échange. Et je ne pense pas que tous les élus de gauche, pas plus que tous les économistes et les journalistes, qui ont soutenu cette grande libéralisation, soient devenus des valets du capital, décidés à faire exploser les inégalités et à épuiser les travailleurs au nom du profit ! Il faut prendre au sérieux le fait que la plupart d’entre eux ont vraiment cru à la bêtise du siècle, à savoir qu’il n’y avait pas d’alternative. Ils ont raisonné comme si la politique se limitait désormais à ce que la guerre économique mondiale autorisait. C’est la pensée d’un poisson rouge qui ne se demande pas ce qu’il pourrait faire s’il sortait du bocal.
Un bocal que les politiques ont eux-mêmes construit…
La prétendue disparition des marges de manœuvres politiques, «liée à la mondialisation», n’est qu’une automutilation décidée par les gouvernements, et elle est aggravée en Europe, où les dirigeants ont signé des accords leur interdisant un usage efficace de l’outil budgétaire. Une gauche progressiste raisonnant à l’endroit pourrait restaurer la régulation financière et recouvrer l’usage de la politique budgétaire. Mais, depuis les années 90, la majorité des sociaux-démocrates ont raisonné à l’envers. Au lieu de se demander «quel est notre objectif social et quels instruments mobiliser pour l’atteindre ?», ils se disent«avant d’envisager quelque objectif que ce soit, nous devons être compétitifs, c’est le prix à payer pour qu’un jour nous puissions mener une politique de gauche».
C’est la fameuse troisième voie ?
Oui, et c’est aussi une ânerie monumentale. Si le préalable à tout progrès social, c’est de s’aligner sur les pratiques qui permettent d’affronter la guerre économique mondiale, alors, on transforme le pays en champ de bataille et de régression sociale. Il est absurde de présenter la compétition sans frein comme la voie qui va restaurer la solidarité sociale ! Ce sophisme a pourtant largement gangrené la pensée politique et les milieux intellectuels. On comprend bien l’intérêt qu’une classe de riches peut trouver à promouvoir cette pensée imbécile. Mais, encore une fois, on ne peut pas faire l’hypothèse saugrenue qu’en une génération la majorité des élus de droite comme de gauche, des économistes et des journalistes se soient convertis aux âneries, dans le but de mieux servir les intérêts du capital.
La faute à quoi, à qui ?
A une bêtise hallucinante. Prenons un seul exemple. N’importe quel béotien en économie peut comprendre que la réduction des dépenses publiques en pleine récession aggrave la crise. Cela revient à faire une saignée sur un patient hémorragique. Eh bien, nous avons dix-huit gouvernements de la zone euro et leurs milliers d’experts qui ne l’ont toujours pas compris, qui n’ont quasiment jamais été contestés par la presse économique et ont le soutien de la majorité des professeurs des universités.
Mais vous ne pouvez pas faire comme s’il n’y avait pas de problème de dette publique ?
Attention aux contre-vérités ! La grande crise ouverte en 2008 est celle de la finance privée, provoquée par un excès de crédits finançant une croissance artificielle et des bulles spéculatives. Et cet excès manifeste l’impasse du capitalisme actionnarial. La création de valeur pour l’actionnaire siphonne les deux moteurs essentiels de la croissance : la rémunération du travail et les investissements productifs. Il ne reste alors que la fuite en avant par le crédit et la spéculation pour soutenir l’activité. Mais, bien sûr, quand la catastrophe financière est là et qu’elle dégénère en crise économique, les déficits publics explosent à cause de la récession et des plans de sauvetage des banques. Nos dirigeants ont instrumentalisé la peur d’une faillite financière de l’Etat pour justifier des politiques de rigueur stupides, puisqu’elles ont aggravé l’endettement des Etats les plus endettés ! Mais les causes véritables de la crise demeurent, à savoir le pouvoir exorbitant laissé aux détenteurs des capitaux dans la gestion des entreprises et la dérégulation de la finance spéculative. Or, nos dirigeants n’ont rien fait pour empêcher que ces mêmes causes ne produisent bientôt une nouvelle catastrophe financière.
Les Banques centrales ont fourni les liquidités pour sauver le système financier. Les taux sont à zéro aujourd’hui…
Le résultat est nul. Il y a une surliquidité monétaire dont les banques ne savent que faire et qui vient nourrir de nouvelles bulles spéculatives. Le crédit gratuit est impuissant à relancer l’économie tant que les investisseurs s’attendent à une croissance faible et à des politiques de rigueur budgétaire. Seuls des plans d’investissements publics et massifs peuvent à la fois relancer l’activité, restaurer la confiance des investisseurs et réarticuler un avenir soutenable autour de la transition écologique. Au lieu de cela, nos gouvernements et leurs experts ressassent les âneries des années 20 sur les vertus de l’austérité.
Pour comprendre la bêtise des politiques, vous invoquez des biais cognitifs, des erreurs de raisonnement auxquelles notre cerveau serait enclin. Peut-on illustrer cela par un cas concret ?
Reprenons justement la fascination irrationnelle pour les politiques d’austérité budgétaire en temps de crise. Le raisonnement qui sous-tend cette stratégie repose le plus souvent sur une confusion entre ce qui est pertinent au niveau individuel (ou «microéconomique» dans notre jargon d’économistes) avec ce qui se passe au niveau du pays (ou «macroéconomique»). Face à une récession, il est raisonnable qu’un entrepreneur cherche à réduire ses coûts de production. Mais si on extrapole ce raisonnement individuel pour estimer que la politique nationale doit aider tous les agents économiques à réduire leurs dépenses, c’est le suicide de l’économie nationale ! Le pays ne doit donc surtout pas être géré comme une entreprise, mais tous ceux qui utilisent cet argument idiot emportent souvent la conviction. Pourquoi ? Parce que notre cerveau est spontanément enclin à interpréter les phénomènes complexes comme l’effet d’intentions individuelles et de calculs rationnels de quelque acteur individuel. Il est très tentant d’interpréter le monde à partir de son expérience personnelle.
Mais comment des intellectuels, des experts, peuvent-ils être le jouet de tels biais cognitifs ?
Le fait est qu’une large partie de nos élites intellectuelles soutient des raisonnements économiques parfaitement absurdes. A partir de là, soit vous supposez qu’ils sont tous des hypocrites qui soutiennent à dessein de faux raisonnements pour manipuler l’opinion, soit, comme je le fais, vous prenez plus au sérieux l’hypothèse qu’ils croient vraiment aux bêtises qu’ils racontent. Même des prix Nobel peuvent s’entêter dans l’erreur. Par conséquent, il nous faut comprendre la bêtise des intelligents.
En vous appuyant sur les sciences cognitives ?
Plus précisément sur la psychologie appliquée à l’économie, la psychologie cognitive et la biologie évolutionniste. Ces disciplines nous apprennent que la pensée rationnelle bien pesée n’a rien de spontané. Notre cerveau a toutes les capacités cognitives pour la plus grande intelligence mais «il n’est pas fait pour penser», comme le dit le biologiste Thomas Durand (2). Il est le résultat d’une longue évolution qui a sélectionné les dispositifs cognitifs présentant un avantage pour la survie, la reproduction ou la compétition sociale. Or, de ce point de vue, la recherche patiente d’une connaissance rationnelle des phénomènes ne présente aucun avantage. Pour reprendre la distinction de Kahneman (Nobel d’économie 2002), nous avons donc un système de pensée à deux vitesses. Sans effort délibéré pour actionner la pensée lente de la raison, nous sommes guidés par une pensée réflexe instantanée qui se fiche pas mal de la vérité et ne vise qu’à nous protéger, à séduire ou à combattre nos rivaux.
Et en quoi cela contribue-t-il à «la déconnomie» ?
Notre pensée réflexe est truffée de biais cognitifs qui sont utiles pour notre sécurité physique et psychique ou pour la compétition sociale, mais nous induisent en erreur lorsque nous devons résoudre des problèmes logiques ou penser des phénomènes complexes. L’économie comportementale a ainsi pu démontrer que nos choix économiques sont souvent irrationnels. Cela n’empêche pas le courant dominant de la science économique de prétendre expliquer tous les phénomènes macroéconomiques à partir du calcul prétendument rationnel des individus. Et ce travers des économistes reflète lui-même les biais cognitifs qui nous poussent à voir derrière tout événement l’action intentionnelle d’un agent responsable, alors que nous devrions chercher à comprendre les interactions sociales complexes dont le résultat échappe aux volontés individuelles. Et pour couronner le tout, la pensée réflexe prédispose tous les esprits, même les plus brillants, à dénier leurs propres erreurs et à ne reconnaître que celles des autres. Car l’important, pour la survie et le succès en société, c’est d’être persuasif et non pas de trouver la vérité.
Nos dirigeants ne sont-ils pas contraints de réfléchir sérieusement ?
Rien n’oblige personne à l’intelligence. Ce n’est pas un réflexe, c’est un vrai travail, un effort constant de la volonté pour déjouer les pièges de la pensée automatique. Donc, si l’on n’est pas prévenu de ces pièges et si l’on n’a pas le goût profond de la vérité, le temps et la tranquillité nécessaires à la réflexion, alors on risque fort de penser de travers. C’est bien l’expérience que semblent vivre nos dirigeants pour ce qui est de l’économie. Même lorsqu’ils trouvent le temps de réfléchir, l’intensité et les conditions de la compétition politique sont telles qu’ils cherchent d’abord des arguments pour gagner, ce qui n’a souvent rien à voir avec la recherche rationnelle de la vérité ou de la justice. Et les faits sont là. Même au bout de huit ans de crise, ils n’ont toujours pas reconnu leurs erreurs grossières. Comme dans les années 30, ils semblent attendre un grand désastre mondial pour envisager de penser et d’agir autrement.
Mais pourquoi le débat public ne permet-il pas à l’intelligence collective de surmonter la bêtise ?
La faute à la compétition généralisée et excessive qui détruit les conditions nécessaires au déploiement de l’intelligence. La pensée lente a besoin de temps et de sérénité. Or, notre «modèle» économique sature le temps disponible pour la réflexion et généralise le stress au travail, la rivalité, la peur du chômage ou du déclassement. La concurrence à outrance met aux premières loges la pensée réflexe, celle de l’animal qui lutte pour la survie et la préséance dans la meute. La compétition solitaire, ça rend «bête» au sens littéral du terme. C’est la délibération collective et coopérative qui rend intelligent. Puisque nous sommes plus doués pour déceler les erreurs des autres que les nôtres, nous avons besoin de la discussion argumentée avec les autres pour comprendre nos erreurs.
Mais la politique n’est-elle pas justement le support du débat argumenté ?
Elle devrait l’être. Mais la façon dont fonctionne notre pseudo-démocratie tend à abrutir le débat public au lieu de l’éclairer. Parce que c’est un système de compétition généralisée pour les postes, qui s’est trouvé particulièrement exacerbé par le développement des techniques de communication, d’abord par la télévision, ensuite par Internet et les réseaux sociaux. Nous sommes dans une démocratie de l’opinion instantanée, dans laquelle il faut avoir tout de suite une opinion sur tous les sujets. Pour exister dans le débat public, pas besoin de l’éclairer, il suffit d’y croiser le fer au quotidien, pour tenir sa place.
C’est «une lutte des places» qui s’est substituée à «la lutte des classes» ?
Oui, c’est ce que je pense. La compétition pour les bulletins de vote fonctionne désormais comme un marché aux voix qui sélectionne les plus doués pour la lutte des places et non pas les plus compétents et les plus motivés pour la quête du bien commun.
Où est donc l’alternative politique à «la déconnomie» ?
Il reste un discours progressiste incarné par Mélenchon et qui fait appel à l’intelligence des gens, en leur expliquant ce que j’ai nommé la «grande régression» et en proposant des issues raisonnées. C’est aussi le seul discours qui entend remobiliser l’intelligence collective des citoyens en refondant nos institutions. Mais, il y a fort à faire pour combattre le discours de la réaction nationaliste ou xénophobe qui fait appel à la bêtise en se contentant de stimuler les réflexes inspirés par la peur.
Comment mettre de l’intelligence dans tout ça ?
C’est tout un programme ! Mais il faudrait déjà prendre conscience que notre bêtise est une partie du problème…
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syraka · 1 year
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Théorie Avatar : Nalutsa
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Théorie n°1 : La coloration noire et blanche du Nalutsa lui permet de mieux se camoufler dans les fonds marins.
Cette théorie repose sur ce que l'on appelle "l'ombre inversée" ou loi de Thayer. Cette loi implique que l'animal présente une coloration plus sombre sur le dos afin de mieux se fondre avec le sol lorsqu'il est vu du dessous. À l'inverse, le ventre lui est blanc dans le but de se fondre avec la surface lorsqu'il est vu du dessous.
Dans la nature, l'un des animaux les plus connus qui présente ce type de camouflage est le Grand requin blanc. Les Nalutsa possèdent donc cette coloration pour être plus difficiles à repérer.
Théorie n°2 : Les Nalutsa vu dans "Flight of Passage" ont appris à sauter hors de l'eau en observant des Akula le faire. Ils ont ensuite adapté cette technique pour attraper les ikran qui volent près de la surface en raison d'une simple préférence.
Dans "Avatar : Flight of Passage", on peut voir des Nalutsa qui sautent hors de l'eau afin de tenter d'attraper des Ikran qui volent au-dessus de la surface. Un comportement similaire est observé chez l'Akula dans "Avatar : La voie de l'Eau".
Bien qu'il soit possible que les espèces aient toutes deux évolué pour sauter de cette manière, cela reste hautement improbable. En effet, lorsque l'on examine les requins qui sont l'équivalent terrestre le plus proche des Akula et des Nalutsa, on peut se rendre compte que l'action de percuter une proie vers la surface est un comportement typique des Grands requins blancs seulement !
Si un tel comportement n'est visible que chez une seule espèce de requin parmi toutes celles qui existent, il est extrêmement improbable qu'une espèce qui ne soit pas liée à l'Akula comme le Nalutsa développe elle-même un comportement identique.
Cependant, il est dit dans le wiki que le Nalutsa montre des comportements d'apprentissage pareils à ceux présentés par les Orques. Pour ceux qui ne le savent pas, les Orques sont des animaux très sociaux et font partie des rares espèces à enseigner un comportement. Certains pods (nom donné par les scientifiques à un groupe d'Orques) ont ainsi appris à s'échouer volontairement sur le rivage pour attraper des otaries. Il a également été observé que les mères présentes dans ces pods vont apprendre à leurs jeunes comment recopier cette technique de chasse sans risquer de se tuer, et ce, grâce à l'observation.
Ainsi, je pense que les Nalutsa présent dans "Flight of Passage" ont pu à une certaine période observer des Akula chasser en frappant par en dessous et ont ensuite tenté de reproduire le mouvement. Cependant, au fil des générations, les individus ont adapté cette technique spécifiquement pour la chasse aux Ikran.
Théorie n°3 : Les Nalutsa nagent avec la bouche partiellement ouverte pour pouvoir respirer et ne pas s'asphyxier
Les Nalutsa semblent avoir été fortement basés sur les grands requins blancs. Afin d'être au maximum sûre de ce que j'avance, j'ai observé ce que j'ai pu des différentes espèces de requins et à nouveau les branchies des grands requins blancs sont ceux qui ressemble le plus à ceux des Nalutsa.
Il faudrait dans l'idéal pouvoir voir l'animal nager sous l'eau pour en être sûre… Cependant, étant donné qu'il n'apparait que dans « Flight of Passage » et qu'on ne le voit pas sous l'eau, il faudra se contenter d'une théorie.
Ainsi, les grands requins blancs avec certaines autres espèces de requins de devoir constamment nager sous peine de ne plus arriver à oxygéner leurs branchies et donc de mourir asphyxiés. Ils ont également toujours la bouche ouverte afin de pouvoir créer un courant d'eau qui viendra irriguer les branchies et maximisera la quantité d'oxygène filtrée.
Les Nalutsa ont en conséquence probablement un comportement similaire à ceux des requins blancs. Par ailleurs, lorsqu'ils sautent hors de l'eau, ils se retrouvent de fait en apnée, exactement comme les requins blancs.
Théorie n°4 : Les Nalutsa sont des animaux sociaux qui vivent en groupes familiaux matriarcaux et sont peut-être aussi « intelligent » que des Tulkun.
La page des Nalutsa dans le wiki Avatar explique que ces animaux présentent des comportements sociaux semblables à ceux que possèdent les orques aujourd'hui. Or, même parmi les cétacés qui sont dans l'ensemble reconnu comme étant très sociaux, les orques sont souvent représentés comme étant particulièrement sociales.
Cette information permet ainsi d'hypothétiser que les Nalutsa possèdent une structure identique, composés de groupes familiaux sûrement dirigés par une femelle Nalutsa âgée et donc expérimentée. Il est également possible que les jeunes restent très longtemps avec leurs mères.
De plus, on peut émettre l'hypothèse, bien qu'avec un peu plus de doutes cette fois-ci, que les Nalutsa puissent être aussi "intelligent" que les orques actuelles et donc possiblement posséder une "intelligence" similaire à celle des Tulkun.
Sachant que les orques actuelles (ainsi qu'une grande partie des cétacés) utilisent des signatures acoustiques qui sont l'équivalent de prénoms humains pour s'interpeller entre eux, il est plus que possibles que les Nalutsa fasse de même. Ceci étant de plus encouragé par le fait que les Nalutsa sont décrits comme apprenant des choses de leurs mères. Chose qui est très peu courantes chez la plupart des animaux, mais au contraire très présentes chez les cétacés...
Théorie n°5 : Les Nalutsa ont une force de morsure plus grande que les Akula.
Au contraire des Akula, le corps des Nalutsa est très gros et extrêmement massif. La différence est d'ailleurs particulièrement visible puisque le corps des Akula est plus fin avec une nageoire plus développée tandis qu'on retrouve plutôt l'inverse chez les Nalutsa. La forme de la machoire est également assez équivoque puisqu'elle est assez arrondie et courte.
En bref, si l'on tente de retrouver un prédateur similaire dans les océans terrestre, on tombe sans grande surprise sur les orques et les fausses orques. À titre de comparaison, les dauphins sont des piscivores et possèdent un rostre très allongé et fin ! Même chose pour les globicéphales qui ont certes un rostre arrondi, mais ont surtout un melon hyper-développé. Autrement dit, la boule de graisse présente sur le front de l'animal et qui sert à capter les sons environnants et permet l'écholocalisation. L'orque ayant une puissance de morsure pouvant atteindre les 1 050 kg/cm² pour une taille pouvant aller jusqu'à 9 mètres pour les mâles, il ne reste plus qu'à prendre en compte les 40 mètres du Nalutsa pour comprendre qu'il a une puissance énorme.
Théorie n°6 : La méga-faune marine de Pandora possèdent des fouets neuraux internes à l'instar des Tulkuns mais qui ressemblent davantage aux fouets neuraux "standards" du reste de la faune Pandorienne.
Lors de la scène de l'Akula dans le second film et dans "Flight of Passage", nous ne voyons jamais de grands animaux marins avec des fouets neuraux externes. Cependant, nous savons également que les Tulkuns possèdent un fouet neural interne qu'ils utilisent pour communiquer avec leurs frères spirituels.
Cependant, les plus petits animaux marins comme les jiaolongs (Ilu) et les skimwings ont tous des fouets neuraux externes. Pourquoi donc une telle différence ?
Eh bien, je pense que la réponse réside dans la taille de l'animal et ses prédateurs. En effet, comme on peut le voir dans le deuxième film, les jiaolongs sont la proie des akulas et donc probablement des Nalutsa. Cependant, le prédateur est tellement grand qu'une seule morsure aurait de grandes chances d'être fatale à la proie. L'animal va donc mourir, que ses fouets neuraux soient internes OU externes.
À l'inverse, la méga-faune marine comme les akulas et les Nalutsa ont beaucoup plus de chances de se faire attaquer par un animal de leurs tailles et dont les morsures ont forcément moins de chances d'être fatales ! Dans ce cas, le risque de se faire amputer d'un fouet neural est démultiplié ! D'autant plus si l'on prend en compte le milieu marin qui permet des attaques venant de tous les côtés !
Étant donné l'importance du fouet neural qui est présent chez quasiment toute la faune de Pandora visible jusqu'à maintenant, un tel risque d'amputation aurait amené une sélection naturelle importante qui à terme aura favorisé les individus avec un fouet neural interne. Ceci chez presque toute la méga-faune marine.
De plus, les fouets neuraux internes sont sûrement extensibles d'une manière ou d'une autre afin de permettre la connexion avec d'autres fouets neuraux. Autrement, il n'y aurait aucun intérêt à avoir un fouet neural interne. Ils sont également similaires à des fouets neuraux de skimwings ou de jiaolongs puisqu'ils ne servent en rien à nourrir les jeunes contrairement aux Tulkun.
Théorie n°7 : Le dos cuirassé des Nalutsa leur permet de se protéger des attaques venant d'en haut permises par le milieu marin.
Comme je l'ai dit dans la théorie précédente, le milieu marin a la particularité, tout comme le milieu aérien, d'être un environnement en trois dimensions. Ceci permet aux prédateurs d'attaquer à loisirs depuis la droite, la gauche, mais aussi d'en haut et d'en bas.
En prenant également en compte le fait que les requins sur lesquels ils sont en partie basés s'attaquent souvent entre eux, on peut en conclure qu'une telle armure les protègent probablement des attaques des autres super-prédateurs (incluant d'autres Nalutsa et les Akulas) dont la morsure serait probablement dévastatrice s'ils n'étaient pas protégés.
Théorie n°8 : Les Nalutsa ne possèdent pas les dents noires typiques des prédateurs Pandoriens à cause de leurs ancêtres herbivores.
À l'inverse des autres prédateurs visibles dans les films, les Nalutsa ne possèdent pas les dents noires typiques des autres espèces carnivores. D'après moi, cette différence est du à un vestige qu'auraient les Nalutsa d'un ancêtre herbivore récent. A la différence des autres carnivores aux dents noires, le mode de vie du Nalutsa n'aurait pas induit de sélection naturelle éliminant les dents blanches.
Cela peut soit signifier que les proies dont les Nalutsa se nourrissent n'endommage pas suffisamment leurs dents pour poser un problème, soit que les Nalutsa endommage bel et bien leurs dents en se nourrissant. Ils auraient cependant eu le temps de transmettre leurs gènes avant que les problèmes occasionnés ne deviennent trop graves. Il est également possible qu'il y ait quand même eu une sélection naturelle sur un autre critère qui a permis de contourner ce problème d'une autre manière.
Chacun peut choisir l'hypothèse qu'il préfère en attendant que plus d'information soit disponibles sur cet animal.
Théorie n°9 : Les Nalutsa se stabilisent dans l'eau grâce au petit éperon qu'ils ont au milieu de leurs cuirasses dorsales. La forme particulière de la nageoires caudales sert à la fois à la stabilisation grâce aux trois ailerons et à la propulsion, tandis que les multiples nageoires pectorales agissent de concert avec les éperons dorsaux pour stabiliser le Nalutsa et lui permettre de changer facilement de direction. Elles servent également de nageoires pelviennes.
Cette théorie peut certes paraître compliquée, mais elle est en réalité très simple.
Chez les poissons et les mammifères marins, chaque nageoire possède un but précis. C'est d'ailleurs à cause de l'importance de ses nageoires et de leurs utilités qu'il y a une telle ressemblance entre la plupart des poissons et mammifères marins.
Ainsi, la nageoire dorsale sert à la stabilisation de l'animal, les nageoires pectorales servent à changer de direction et en partie à la propulsion tandis que la nageoire caudale sert exclusivement à la propulsion. Les nageoires pelviennes quant à elles vont aider l'animal à monter et descendre ainsi qu'à faire des virages et des arrêts brusques. Il y a également la nageoire anale qui permet en complément des nageoires dorsales de nager en ligne droite.
Maintenant que le rôle de chaque nageoire est expliqué, penchons-nous sur le Nalutsa. Celui-ce possède une très petite nageoire dorsale rigide au milieu du dos ainsi que quatre nageoires pectorales et deux nageoires pelviennes. Il semblerait également que les nageoires anale et caudale se fondent l'une dans l'autre. La nageoire caudale est par ailleurs légèrement aplatie sur le plan horizontal avant de se terminer par une pointe, possiblement les vertèbres caudales. Elle forme aussi un léger aileron sur le dessus.
Je pense donc que le grand nombre de nageoires pectorales ainsi que la nageoire anale permettent de contrer la petite taille de la nageoire dorsale. La forme particulière de la queue permet à la nageoire caudale de jouer un rôle similaire aux nageoires pelviennes.
Théorie n°10 : En tant que super-prédateur, les Nalutsa peuvent être trouvés dans la plupart des biomes marins de Pandora. Ceux qui étaient présents dans Flight of Passage font partie des populations côtières.
Les Nalutsa sont fortement basés sur les grands Requins Blancs et sur les orques. Deux espèces qui peuvent toutes deux être trouvé partout sur le globe, que ce soit dans les eaux côtières ou bien dans la haute-mer. Je pense donc que le Nalutsa fait de même.
Tout comme les orques, il est d'ailleurs parfaitement possible que les Nalutsa soient divisés en plusieurs éco-types distincts. Ensuite, selon la perspective que l'on préfère vis-à-vis de leur niveau d'intelligence, il est tout à fait probable que, toujours comme les orques, les différents éco-types préfèrent rester séparés à cause de mécanismes culturels plutôt qu'évolutifs. Cela nous ramènerait donc à la théorie n°4. Les Nalutsa de Flight of Passage feraient donc partie d'une population côtière. Il serait également possible de trouver des Nalutsa dans l'équivalent Pandorien des océans Arctique et Antarctique, de même qu'ils seraient possibles de les trouver en eaux profondes et en haute mer.
Théorie n°11 : Les Nalutsa possèdent deux yeux primaires très bien développés qui lui servent à voir son environnement et deux yeux secondaires qui servent principalement à la détection de mouvement pour repérer les prédateurs et les proies pouvant se trouver dans toutes les directions.
Comme je l'ai dit plusieurs fois auparavant, le milieu marin permet des attaques venant de tous côtés. Les Nalutsa possèdent donc des yeux principaux très grands afin de voir les proies, mais au contraire des prédateurs comme le Grand Leonopteryx et du Thanator, les yeux secondaires sont présents et servent à détecter les mouvements brusques de la même manière que les yeux auxiliaires des Héxapèdes.
De cette manière, et comme abordé dans l'un des théories suivantes, il pourra repérer plus facilement une menace et y réagir adéquatement. Puisque les yeux sont sensibles à la détection de mouvements, ils peuvent plus aisément repérer des prédateurs qu'ils n'auraient pas remarqués auparavant. Par ailleurs, tout comme les requins et les orques, la vue du Nalutsa n'est pas excellente et l'animal se réfère sûrement à ses autres sens pour naviguer dans son environnement.
Théorie n°12 : L'ouïe des Nalutsa peut atteindre 1 kilomètres au maximum, mais ils ne sont pas en mesure d'écholocaliser leurs proies. Ils possèdent également une oreille interne très développée qui leur permet de gérer leur équilibre et de s'orienter.
L'ouïe des Nalutsa est selon moi bien plus axée sur l'ouïe des requins que celle des orques du fait de leur plus grande ressemblance avec les premiers.
Puisque les grands requins blancs peuvent entendre une proie à un kilomètre de distance, on peut estimer que l'ouïe des Nalutsa est relativement similaire. Cette ouïe leur permettrait comme chez les requins de mieux analyser leurs environnements.
Quant à l'absence d'écholocalisation, je me base sur une caractéristique physique bien précise que possèdent les odontocètes (Cétacés à dents pouvant écholocaliser) mais qui n'est pas présente chez les mysticètes (Cétacés à fanons n'ayant pas la capacité d'écholocaliser) : Le melon.
Qu'est-ce que le melon ? Il s'agit d'une boule de graisse présente sur le front des dauphins qui leur permet de réceptionner les clics d'écholocalisation et de les analyser. Puisque les Nalutsa n'ont aucune structure de ce genre, il m'est avis qu'ils ne peuvent pas non plus écholocaliser leurs proies.
Théorie n°13 : Les deux excroissances présentes sur les côtés de la tête du Nalutsa possèdent des propriétés similaires à la ligne latérale des poissons et aux ampoules de Lorenzini.
La ligne latérale des poissons est une ligne de cellules sensorielles particulières présente sur les flancs d'une très grande majorité de poissons. Ces cellules ont la particularité de percevoir les vibrations présentes dans l'eau telle qu'un mouvement de nageoire ou de palmes. Ainsi, elles peuvent servir à localiser une proie, mais également un prédateur.
La raison pour laquelle les Nalutsa n'ont pas de lignes latérales à proprement parler est sa présence chez tous les poissons terrestres. Ceci m'amène à penser qu'il s'agit d'un trait hérité chez ces animaux. À l'inverse, avec le Nalutsa, il s'agirait d'une convergence évolutive (des caractères similaires qui apparaissent chez des espèces totalement différentes en raison d'un milieu similaire).
Enfin, la présence de petites bosses sur les excroissances du Nalutsa peuvent faire penser à des ampoules de Lorenzini. Un organe retrouvé chez les requins qui permet la détection à quelques mètres de la proie des champs électro-magnétique qu'elle émet. Ce, afin de détecter des proies cachées ou d'assurer la précision de l'attaque du requin.
Théorie n°14 : Les Nalutsa peuvent goûter les odeurs grâce à un organe voméro-nasal. Ils peuvent également percevoir les goûts et utiliseront ces deux sens pour évaluer si une proie est commestible ou non.
De la même manière que les grands requins blancs, les Nalutsa testeront les proies auxquelles ils peuvent se retrouver confronté pour la première fois. Ils utiliseront pour cela leurs sens du goût et de l'odorat et n'hésiteront pas à mordre la proie afin de savoir si elle est comestible ou non. Ils apprendront d'ailleurs cette connaissance à leurs progénitures.
Leurs organes voméronasals fonctionnent simplement en laissant l'eau toucher leurs palais. Etant donné qu'ils doivent nager la bouche ouverte pour oxygéner leurs branchies, ce n'est donc pas un problème. Cet organe leur servira par exemple à sentir du sang provenant d'une proie blessée ou bien à communiquer entre eux en produisant diverses odeurs.
Théorie n°15 : Les Nalutsa juvéniles peuvent être chassés par les adultes de leurs espèces et par les Akulas. Les adultes peuvent s'attaquer pour une question de territoire ou de reproduction, mais ces combats vont rarement jusqu'à la mort. Les Akulas adultes peuvent également s'en prendre à des Nalutsa adultes.
Il est important de savoir que l'orque, nettement plus grande que le grand requin blanc, n'hésite pas à chasser celui-ci lorsqu'il est présent sur son territoire. Un autre fait important est que les grands requins blancs comme beaucoup d'autres requins pratique le cannibalisme sur les individus plus jeunes.
Nous pouvons déduire plusieurs choses de ces deux informations. La première est que l'akula, étant plus grand que le Nalutsa, chasse probablement les juvéniles de ces derniers lorsqu'il le peut. Il est également possible que des combats entre Nalutsa et Akulas adultes puissent avoir lieu bien qu'ils soient sûrement rares puisque les Nalutsa vivent en groupes.
La seconde théorie que l'on peut en déduire est que les Nalutsa adultes doivent également pratiquer le cannibalisme entre eux. Cependant, ce cannibalisme est probablement pratiqué sur des individus extérieurs au clan familial et qui se retrouvent eux-mêmes sans adultes pour les protéger.
Enfin, comme pour la majorité des animaux, des combats pour le territoire ou la nourriture peuvent avoir lieu. Bien que dans ces cas-là, les adversaires se contentent souvent d'utiliser des tactiques d'intimidation afin d'éviter un combat pouvant engendrer des blessures fatales.
Théorie n°16 : Les Nalutsa sont présents dans tous les océans de Pandora.
Nous pouvons trouver sur Terre deux super-prédateurs ayant inspiré le Nalutsa : L'orque et le grand requin blanc.
Or, ces deux animaux ont tous les deux la particularité de pouvoir être trouvé sur la majorité des océans du globe. De fait, je pense que le Nalutsa a également une répartition similaire à ces deux espèces.
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