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#bouton urgence
boutondepanique · 1 year
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Avantages de choisir Bouton de Panique
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Bracelet médical pour les aînés
L’usage d’un bouton de panique ou bracelet médical peut devenir essentiel pour un membre de la famille qui se retrouve en perte d’autonomie. La paix d’esprit est facilement achetable en ce cas-ci avec l’aide de dispositifs d’alarme portatifs sous la forme de pendentifs, bracelets, etc. Par exemple, le conventionnel bracelet d’appel permet, au moindre malaise, de vous connecter à un numéro de téléphone. Le bracelet d’appel avec communication vocale, quant à lui, vous met en contact direct avec un agent opérant dans une centrale. Ce téléphoniste a une formation en soins d’urgence et peut envoyer des secours au besoin. Trouvez le bouton de panique qu’il vous faut en magasinant avec le formulaire à remplir de cette page https://soumissionsprotection.ca/bracelet-alerte-medicale/ . Vous vous verrez fourni des soumissions gratuites d’entreprises expertes en sécurité résidentielle (nos partenaires) rapidement. Comparez-les et déterminez quel système de sécurité vous plaît le plus selon vos besoins. Cela ne requiert aucune obligation de votre part. De plus, nos services s’étendent partout à travers le Québec (Montréal, Gatineau, Québec, Saguenay, Trois-Rivières, Sherbrooke…).
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chifourmi · 10 months
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Quand j'avais 18ans environ, avec mon copain de l'époque, on était des chauds lapins et on faisait l'amour n'importe où: dans les WC du lycée (on s'est jamais fait griller 😇), dans des coins planqués dans des centres commerciaux ... Et dans des parcs.
Un jour on le fait dans un buisson, on fait pas gaffe sur quoi on est posé, il dessous (détail IMPORTANT). Le lendemain il m'appelle tout paniqué pour savoir si je vais bien, je lui demande pourquoi et là ; il avait tout le sexe recouvert de boutons rouges qui le démangeaient, et son premier réflexe a été d'aller le montrer à sa mère... Un immense garçon tout fin qui se montre à poil devant sa mère au petit déjeuner avec le paquet en feu en panique, elle a du se demander ce qu'on avait pu foutre xD
Dans sa famille il y a un médecin, qui le voit en urgence, donc toute sa famille est au courant... A poil devant sa mère, son père, un oncle qui l'osculte ... Pour lui dire que c'est pas une MST mais des orties, une allergie partout, un carnage.
Il me rappelle tout penaud pour me le dire, mais depuis j'ai cette scène du mec à poil devant sa famille, le sexe en feu avec plein de boutons qui panique à cause d'orties...
J'en chiale de rire à chaque fois xD
Oh j'imagine bien la famille le charrier encore aujourd'hui, le pauvre ahaha
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3cheers4alex · 2 years
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Smoke Rings, extrait du chapitre un :
« Le crépuscule est noir, strié de nuages chargés de neige, fins et étirés telles des veines blanches prêtes à exploser. Otabek se laisse tomber sur une chaise en ferraille et cale une autre cigarette entre ses lèvres. Depuis son retour à Almaty, il a développé la mauvaise habitude de fumer clope sur clope.
Est-ce qu’il devrait décrocher le téléphone ? Ça fait des lustres qu’il n’a pas vu ce nom s’afficher dessus, mais, vu la soudaineté de l’appel, il ne peut qu’imaginer que c’est une urgence. Il déglutit et appuie sur le bouton vert.
— Otabek ! s’exclame une voix chantante aux accents familiers. Je ne pensais pas que tu décrocherais ! Il n’est pas trop tard chez toi ?
Otabek demeure silencieux. La lune, haute dans le ciel, le juge de ses cratères pareils à des yeux sombres et épuisés. Il expire une bouffée de fumée, qui lui cache momentanément la vue des astres, et réfléchit à quoi dire. Il ne se souvient pas de la dernière fois où il a vu Viktor Nikiforov en personne.
La musique change, les basses font vibrer les portes vitrées et répondent à sa place.
— Oh ! pouffe Viktor. Je vois que tu t’amuses bien…
— Euh… Oui.
— Dis-moi, que penserais-tu de t’amuser encore plus ?
— M’amuser ? croasse Otabek.
À l’autre bout de la ligne, les applaudissements enjoués de Viktor résonnent. Otabek réalise que l'appel n'était pas une urgence… Un poids s’enlève de sa poitrine, mais il a toujours du mal à respirer. Il pince l’arrête de son nez et se force à prendre une longue inspiration. Comment a-t-il pu oublier que Viktor est étrange ? Encore plus étrange que le reste des êtres humains ?
— Oui, oui, c’est ce qui est prévu ! s’exclame Viktor.
— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
— Ah oui, c’est vrai, tu n’en sais rien du tout… Yuuri et moi allons fêter nos dix ans de mariage. Je voulais t’expédier une invitation par courrier, mais ça m’a échappé ! Yuuchan a suggéré que je te téléphone directement.
— Un anniversaire de mariage ?
— Effectivement ! Mon Yuuri mérite que nous célébrions notre amour ! Tu sais, notre passion n’a jamais cessé de brûler comme au premier jour !
La conversation marque une pause. Otabek est gêné par cet élan d’affection, il n’a jamais été proche de Viktor. Ça ne l’a visiblement jamais empêché de l’abreuver de détails à propos de sa vie privée.
— C’est à Moscou, dit Viktor.
— Moscou, répète Otabek.
— C’est ça. Je vais t’envoyer les détails par email !
— Mais…
— Tu n’as pas changé d’adresse ? Amazing. Ne t’inquiètes de rien, je vais t’expédier le billet d’avion et la réservation d’hôtel. Tout est à ma charge. See you soon, Otabek !
Otabek n’a pas le temps de penser ou de parler, Viktor raccroche. L’écran éteint lui renvoie son reflet, sa mâchoire crispée et ses yeux pleins de regrets. Il lui faut quelques secondes pour réaliser la date affichée dessus, le premier mars, et son cœur se serre un peu plus. Il n’aime pas songer à toutes les choses qu’il a abandonnées lorsqu’il a raccroché ses patins. Il n’a aucune envie de retourner à Moscou. »
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omagazineparis · 6 months
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Comment se protéger et soigner les allergies au soleil
Le soleil, enfin là ! Après d’interminables mois de confinement, la chaleur laisse pressentir l’approche farniente de nos vacances estivales. Cependant, ce moment de détente, piscine, restaurant ou terrasse de café au soleil ne s’avère pas de tout repos pour tout le monde. Car en effet, le soleil rythme souvent avec allergies pour les peaux fragiles et sensibles. Ainsi, découvrez comment profiter des bienfaits du soleil tout en préservant sa peau ? Les allergies au soleil : en quelques mots L'allergie au soleil, communément nommée aussi lucite solaire. Fréquente, lors de l’apparition de la première exposition aux rayons de soleil, elle se présente sous différentes formes et symptômes. Elle se caractérise par des éruptions cutanées sur les bras, le décolleté, les jambes et le visage et voire même parfois sur l’ensemble du corps. Ces éruptions de boutons s'accompagnent généralement de plaques déclenchées par les rayons ultraviolets du soleil. Dès les premières minutes d'exposition, une plaque rosacée apparaît et démange. Les soins lors d'allergies Agir en profondeur : les soins préventifs Il est conseillé d'utiliser des solaires à fort IP 50 anti-UV B et UVA. Le choix du produit s’orientera vers un bio et avec des ingrédients naturels afin de se prévenir au mieux de toutes autres réactions allergiques subsidiaires. Pour la prévenir; il faut préparer sa peau bien avant. Comment ? La beta carotène répute pour se préparer, sublimer son bronzage mais également pour éviter les allergies au soleil. Ainsi, pour bénéficier de toute son efficacité, celui-ci doit être pris quotidiennement, tout au long de l'année, notamment pour les peaux réactives et sensibles. En effet, la fabrication de mélanine reste un processus très lent qu'il convient de préparer et d’entretenir sur le long terme. La beta carotène se trouve tout au long de l'année dans de nombreux fruits et légumes colorées de saison. On ne la cite plus, la plus célèbre : la carotte. Les ultraviolets : la photothérapie est le traitement préventif qui donne les meilleurs résultats, son efficacité est excellente dans la plupart des cas. N'hésitez pas à en parler à votre dermatologue afin de préparer la peau au soleil. Les séances de photothérapie permettent de délivrer des doses croissantes de rayons ultraviolets, qui entraînent une tolérance progressive de la peau au soleil.  Soigner en cas de réaction allergique Avec des soins en urgence L'huile essentielle de camomille, diluée dans une goutte d'huile végétale ou votre lait corporel, apaise les démangeaisons. En phythothérapie : les compléments alimentaires comme le bêtacarotène associé à certaines vitamines et minéraux. Le sélénium, les vitamines E et C renforcent l'immunité et la peau. Les antihistaminiques sont utiles pour la prévention et/ou le traitement des symptômes de l’urticaire solaire ou des lucites bénignes. Toutefois, il est conseillé avant toute prise de demander à votre médecin traitant. Quelques remèdes naturels La camomille : cette plante a des propriétés anti-inflammatoires. C'est, en effet, le remède maison parfait pour traiter les rougeurs et les irritations causées par l’allergie au soleil. L'argile est connu pour ces nombreux bienfaits corporels. Notamment, afin de calmer les allergies, l'argile rouge sera la plus adaptée. Cette dernière, un puissant anti-inflammatoire et un cicatrisant, calme toutes réactions allergiques. De plus, l'argile illumine aussi le teint. Un packaging bien-être beauté, le tout en un seul produit ! L'aleo vera : utilisé sous la forme de gel ou d' huile, cette plante possède d'incroyables propriétés cicatrisantes et adoucissantes. En effet, l'aleo vera fait partie des plantes miracles pour soulager les brûlures du soleil en raison de son riche concentré en acides aminés. Ils sont essentiels à la régénération des cellules de la peau. Le gruau : moins célèbre et pourtant ! Celui se compose de flocons d’avoine et d'eau. Une fois les deux mélangés, et ne conserver que l'eau pour l’appliquer sur la partie concernée. Vous remarquerez ? Cette mixture soulage immédiatement des symptômes de l’allergie au soleil et évite la propagation des éruptions. Le lait de coco : également idéal pour lutter contre les allergies au soleil. Mais cette fois-ci, il faut l'administrer. Seul ou accompagné selon vos envies, le lait de coco atténue les rougeurs et les démangeaisons. Vous êtes sujettes aux allergies au soleil, n'hésitez pas à nous faire part de vos recettes miracles en commentaire. Read the full article
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jeanmagace-astuces · 1 year
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26 - 8 erreurs à éviter quand on fait la lessive
Faire la lessive est un geste (quasi) quotidien. Du coup, nous pensons avoir tout bon, sur toute la ligne. Et si l’on faisait fausse route ? Certaines erreurs finissent à la longue par nous coûter en temps et en argent. Dans le doute, mieux vaut donc s’assurer d’effectuer les bons gestes !
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Sommaire du guide
Erreur n°1 : ne pas détacher ses vêtements au préalable
Erreur n°2 : boutonner ses tenues
Erreur n°3 : ne pas faire les poches
Erreur n°4 : mettre de l’assouplissant
Erreur n°5 : avoir la main lourde sur la lessive
Erreur n°6 : n'utiliser que les cycles courts
Erreur n°7 : mal trier son linge
Erreur n°8 : surcharger son lave-linge
Erreur n°1 : ne pas détacher ses vêtements au préalable
En négligeant cette étape, vos vêtements risquent de ne pas ressortir propres, surtout s’il s’agit de taches rebelles (herbe, sang, vin, fruits rouges, café…). Pire : sous l’effet de la chaleur, elles auront tendance à se fixer sur le tissu et seront donc plus difficiles à ravoir.
Pour détacher votre linge simplement, efficacement et de manière écologique, misez sur le savon d’Alep. À moins de 2 € les 100 g, ce produit vous durera longtemps et peut aussi être utilisé pour faire sa lessive maison.
Erreur n°2 : boutonner ses tenues
Vous pensez sans doute bien faire. Malheureusement, le fait de fermer les boutons de vos chemises et autres pantalons avant le passage en machine favorise la détente du tissu, et donc la déformation de vos tenues.
À l’inverse, les fermetures Éclair doivent être fermées pour éviter aux dents de venir abîmer les autres vêtements.
Erreur n°3 : ne pas faire les poches
Mouchoirs, stylos à encre, carte bleue, billets de banque… Non seulement les objets passés en machine peuvent se retrouver détériorés, mais ils peuvent aussi causer des dégâts à votre linge ainsi qu’à votre machine. Voilà pourquoi la vérification des poches doit devenir un automatisme.
Erreur n°4 : mettre de l’assouplissant
Sur le papier, l’assouplissant est un produit miracle. En réalité, il n’est pas plus efficace que le vinaigre blanc. Ce dernier rendra à votre linge toute sa souplesse, à moindre coût. En prime, il limitera les dépôts de calcaire !
À noter : astuce pour neutraliser l’odeur un peu forte du vinaigre
Pour parfumer agréablement votre linge, ajoutez simplement quelques gouttes d’huile essentielle à votre dose de vinaigre blanc. Pour une action antibactérienne, utilisez par exemple de l’huile essentielle de lavande, d’arbre à thé ou de thym.
Erreur n°5 : avoir la main lourde sur la lessive
Si l’idée est tentante, elle est pourtant à bannir. En effet, un surplus de lessive entraîne un encrassement plus rapide de votre machine. Cela peut finir par provoquer un bouchon et faire déborder votre lave-linge.
Autre inconvénient : les traces blanches laissées sur vos vêtements, car eux seront moins bien rincés. Les résidus de lessive sur les tissus peuvent aussi être à l’origine de réactions cutanées. Mieux vaut donc bien respecter les dosages indiqués sur le flacon.
Erreur n°6 : n'utiliser que les cycles courts
Contrairement à ce que l’on pense, les cycles courts consomment davantage d’énergie que les cycles longs. Le linge est aussi moins bien lavé. Ils sont donc à réserver pour dépanner (ex. : petites lessives pour les tissus fragiles, besoin d’une tenue en urgence).
Erreur n°7 : mal trier son linge
Tous les types de tissus ne se lavent pas à la même température. Laver vos vêtements les plus fragiles dans une eau trop chaude risque de les abîmer prématurément, voire de les faire rétrécir (cela concerne en particulier les matières naturelles comme le coton, le lin et surtout la laine).
De même, les couleurs foncées ne doivent généralement pas être mélangées aux couleurs claires, sous peine de les voir déteindre.
La bonne astuce pour gagner du temps au moment de remplir votre machine ? . S’équiper d’un panier à linge muni de trois compartiments (un pour le linge clair, un autre pour le linge noir et le dernier pour les couleurs).
Erreur n°8 : surcharger son lave-linge
Les lave-linge sont conçus pour supporter un certain poids à sec de linge, variable suivant la taille du tambour. Si vous en mettez trop, votre linge risque d’être mal lavé et mal essoré. Cela peut aussi endommager l’appareil en lui-même.
Bon à savoir : points de repère pour jauger le poids d’une lessive
En moyenne, un jean adulte pèse 900 g, un pantalon 500 g, une chemise 200 g, un T-shirt 150 g, une serviette de bain 400 g, un drap de lit 1 place 450 g et une housse de couette 1,5 kg.
Dernier conseil : ne négligez pas l’entretien de votre lave-linge. Cela passe notamment par un nettoyage périodique du bac à produits, des filtres (arrivée d’eau, vidange) et du joint au niveau du tambour.
Il est également conseillé de lancer tous les mois un cycle à vide, sans lessive et à haute température (90 °C) pour éliminer les bactéries et autres résidus. Ce geste, au premier abord considéré comme un non-sens écologique et économique, augmentera au final la durée de vie de votre machine !
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pdj-france · 1 year
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COPENHAGUE, Danemark (AP) – Les autorités étaient prêtes à évacuer plus de personnes dans le sud-est de la Norvège vendredi, où d'énormes quantités d'eau, jonchées d'arbres cassés, de débris et de déchets, dévalaient les rivières généralement sereines après des jours de pluies torrentielles. Le niveau d'eau dans les rivières et les lacs gonflés a continué d'augmenter malgré deux jours de temps sec mais couvert, avec des maisons abandonnées dans des zones inondées, des balles de foin flottantes enveloppées de plastique blanc, des voitures recouvertes de boue et des campings inondés. Dans le lac Bagdammen, un hélicoptère avec un filet et des câbles attachés a été utilisé pour pousser une caravane vers le rivage où elle a été tirée par les pompiers. LIRE LA SUITE: Un barrage en Norvège éclate partiellement après des jours de fortes pluies et d'inondations L'un des endroits parmi les plus impactés était la ville de Hoenefossen où la rivière Begna avait dépassé ses berges et les autorités envisageaient de déplacer plus de personnes en aval par crainte de glissements de terrain. Au total, 3 600 personnes auraient déjà été évacuées, a indiqué le média norvégienne NTB. « Nous essayons constamment de penser à quelques pas en avant. Nous sommes prêts à appuyer sur un bouton rouge davantage gros », a affirmé Magnus Nilholm, responsable local des urgences dans la région de Hoenefossen, à la chaîne de télévision norvégienne NRK. "Nous sommes toujours confrontés à des jours critiques." "Cela a été comme un film catastrophe", a affirmé à NRK Solveig Vestenfor, le maire de la municipalité d'Aal qui a été touchée par les inondations. Ivar Berthling de la Direction norvégienne des ressources en eau et de l'énergie (NVE) a affirmé à NTB que les niveaux d'eau autour de Hoenefossen, à environ 40 kilomètres (25 miles) au nord d'Oslo, devraient continuer à augmenter et rester élevés jusqu'à au moins lundi. Au nord, près du lac Strondafjorden, le niveau d'eau a été signalé à 2,5 mètres (8,2 pieds) au-dessus de la normale. "Nous sommes toujours confrontés à des jours critiques", a affirmé la municipalité de Ringerike, où se trouve Hoenefossen, dans une déclaration. "Être évacué est un événement dramatique dans la vie quotidienne, en particulier pour les enfants", a affirmé le Premier ministre Jonas Gahr Støre pendant sa visite vendredi dans l'une des zones touchées. Vendredi, le roi Harald V de Norvège, âgé de 86 ans, a été informé au siège de la NVE, à l'ouest d'Oslo, tandis que sa femme, la reine Sonja, a été vue en train de rédiger sur un bloc-notes. Le roi obsolète qui utilise des béquilles, a ensuite rencontré des bénévoles qui ont travaillé avec les personnes évacuées. "C'était vraiment extrême", a affirmé Harald aux journalistes. Sa femme a également ajouté: "Je pense que nous devons attendre quelques jours et voir, avant de pouvoir pousser un soupir de soulagement." Les autorités n'ont pas fourni de décompte national des évacués. D'après une estimation approximative, les dommages à ce jour pourraient s'élever à 1 milliard de couronnes (près de 100 millions de dollars). Vendredi, les autorités ont exhorté les gens à ne pas vérifier leurs cabines dans la partie dévastée du pays. "Hytte", le mot norvégien pour cabine, fait partie du style de vie en plein air du pays scandinave, et des milliers de Norvégiens ont accès à une cabane - certaines dans les montagnes, d'autres sur la côte - qu'ils utilisent en tant qu'une retraite de la vie quotidienne. "Nous comprenons parfaitement que de nombreux propriétaires de cabines s'inquiètent de l'état de la cabine suite aux ravages des conditions météorologiques extrêmes, mais nous espérons que les gens s'abstiendront désormais de faire le voyage juste pour vérifier", a affirmé Lars Aune de la police nationale dans une déclaration. "C'est pour éviter une contrainte inutile sur les routes exposées." La tempête Hans lundi et mardi a frappé l'UE du Nord, entraînant
des perturbations des transports, des inondations et des coupures de courant dans la région nordique et baltique. Au moins trois personnes ont été tuées. Le sud-est de la Norvège a été particulièrement touché. Un barrage hydroélectrique s'est renversé mercredi quand l'eau s'est frayé un chemin, et plus tôt cette semaine, un train a déraillé dans la Suède voisine lorsqu'un talus ferroviaire a été emporté par les inondations.
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news24fr · 2 years
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jeC'est la saison des choses qui tombent entre vos mains – boutons et loquets et pieds de chaise et poignées de tasse et articles sans nom que je connaisse. J'ai cassé le mécanisme coulissant en plastique qui permet à la porte du réfrigérateur de s'ouvrir en synchronisation avec la fausse porte en bois qui la cache. Cette fausse porte – qui correspond aux autres portes de placard – était déjà là lorsque nous avons emménagé, j'ai donc installé moi-même les glissières du réfrigérateur. C'est un système sujet à des pannes annuelles.En attendant, je démonte les illuminations de Noël. Ma femme me trouve en train de les tirer de la haie de devant dans le noir."Je pensais que vous pourriez les laisser jusqu'en juillet, comme l'année dernière", dit-elle.« Je l'aurais fait », dis-je. «Mais je dois tailler ma barbe. C'est une urgence.""Qu'est-ce que?" elle dit.« Je ressemble à l'Unabomber », dis-je.« Pourquoi parle-t-on de ta barbe ? »"Parce que nous n'avons qu'une seule rallonge assez longue pour que la tondeuse pour chien que j'utilise sur ma barbe atteigne le miroir de la salle de bain", dis-je. "Et c'est lié à ces lumières de Noël.""Ai-je besoin de savoir tout cela?" elle dit.Je ne peux pas rentrer ma tête pour voir comment ça s'emboîte, alors tendez la main à l'aveuglette, serrez les vis quand je veux les desserrer et jurez« Vous avez demandé », dis-je."Je ne pense pas que je l'ai fait," dit-elle.« Je pense que vous trouverez, si nous relisons le dossier… » dis-je."Lalalala", dit-elle, les doigts dans les oreilles.Quinze minutes plus tard, je porte la rallonge jusqu'à la salle de bain. Deux minutes plus tard, je retourne au bureau de ma femme.« Avons-nous une de ces petites fléchettes en plastique avec une ventouse au bout ? » Je dis."Quoi?" dit-elle sans lever les yeux."Comme d'un pistolet jouet," dis-je. "Je suis sûr que j'en ai vu un quelque part au cours des trois dernières années.""Pourquoi avez-vous besoin d'une fléchette en caoutchouc?" elle dit."Le lavabo de la salle de bain est plein d'eau et le bouchon est coincé", dis-je. "Lorsque vous appuyez sur le bouton qui est censé le faire apparaître, rien ne se passe.""Je pensais que tu te taissais la barbe", dit-elle."Je suppose que le levier à l'intérieur du tuyau d'évacuation a rouillé et s'est cassé", dis-je. "Mais si j'avais une fléchette à ventouse, je pourrais juste..."« Je n'ai vu aucune fléchette », dit-elle.Au cours de la semaine suivante, de petits colis commencent à m'arriver – parfois deux à la fois. Ma femme descend chaque fois qu'elle entend la sonnette."Juste de nouvelles glissières de porte de réfrigérateur", dis-je en ouvrant le premier paquet. "C'est le moment de l'année."« Qu'y a-t-il dans l'autre ? » elle dit.« Je ne sais pas », dis-je en tirant sur la languette en carton. "Mais ça pourrait être...""Quoi?""Il est!" Je dis. « Tiges de rechange pour un assemblage de déchets pop-up !"Oh mon Dieu," dit-elle.« Je veux dire, je ne savais même pas comment ils s'appelaient », dis-je en brandissant de petits morceaux de quincaillerie enveloppés dans du plastique."Je n'arrive pas à croire que je te regarde ouvrir ce truc," dit-elle.« Ils ont l'air bien », dis-je. « Mais je ne connais pas la taille. Pensez-vous qu'ils existent en tailles ? »Le lendemain après-midi, je monte dans la salle de bain avec mes tringles de rechange et une sélection d'outils. Un placard avec une étagère a été construit autour de l'évier, sans tenir compte de la possibilité que quelque chose tourne mal avec l'ensemble de déchets pop-up, ou pour quiconque tente de le réparer. Je ne vois pas comment tout cela va ensemble, parce que je ne peux pas y mettre ma tête. Je me penche à l'aveuglette autour de l'arrière du tuyau, serrant les vis quand je veux les desserrer et jurant.Quelques heures plus tard, je suis assis dans la cuisine lorsque ma femme entre et remarque quelque chose sur le plan de travail."Qu'est-ce que c'est ça?" dit-elle en le tenant.« Je suis content que vous ayez demandé », dis-je.
"C'est l'ancienne tige d'assemblage pop-up.""Oh non," dit-elle."Comme vous pouvez le voir, il est complètement rouillé, exactement comme je l'avais prédit."« Je viens juste de descendre prendre un thé », dit-elle."Mais ne vous inquiétez pas, la nouvelle tige est installée et fonctionne parfaitement."« Je dois y aller », dit ma femme en partant sans thé.Tim Dowling : La famille est au Maroc et je refuse de marchanderLire la suiteInstantanément, je me rends compte de mon erreur : j'ai à peine donné à ma femme le temps d'apprécier la difficulté d'un bouchon d'évier qui ne s'ouvre pas. J'aurais dû le laisser ainsi jusqu'en juillet, avec les illuminations de Noël. Alors, peut-être, elle aurait assisté à mon histoire de triomphe improbable, mon histoire d'homme contre l'évier.Pendant que je suis assis, la tête entre les mains, dans le crépuscule qui se dessine, le plus jeune entre."Qu'est-ce que c'est ça?" dit-il en levant la tige rouillée.« Je suis content que tu poses cette question », dis-je."Oh-oh," dit-il.
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boutondepanique · 1 year
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Obtenez 3 soumissions gratuites pour vos boutons d'alarme
Un bouton de panique ou un détecteur de chute sert à sécuriser énormément les proches de gens âgés ou bien en perte de mobilité. Ces petits dispositifs bien utiles peuvent être branchés à une centrale ou bien seulement liés à un numéro de téléphone d’une personne désignée. Épargnez sur ces bracelets d’urgence en magasinant et en comparant les diverses offres ! Obtenez, en remplissant le formulaire au https://boutondepanique.ca/, des soumissions rapides gratuitement pour des systèmes de sécurité (pendentifs, bracelets, boutons…). Il y en a pour tous les types et budgets et cela ne vous engage en rien. Nos partenaires, des experts en sécurité de partout en province (Gatineau, Sherbrooke, Québec, Montréal, Trois-Rivières, Saguenay…) vous contacteront rapidement.
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Bracelet d’urgence pour les aînés
Lorsqu'un membre de la famille perd son autonomie, l'utilisation d'un bracelet d’urgence ou d’un bouton de panique peut devenir essentiel. Ces dispositifs portables tels que des pendentifs ou des bracelets offrent une tranquillité d'esprit en cas de besoin d'assistance. Par exemple, un bracelet d'appel conventionnel permet de contacter un numéro de téléphone en cas de malaise. Un bracelet d'appel muni de la communication vocale permet quant à lui d'être en contact direct avec un agent dans une centrale d'urgence, formé pour fournir les soins nécessaires et envoyer des secours si nécessaire. Trouvez le bracelet médical ou bouton de panique qui convient le mieux à vos besoins en utilisant le formulaire disponible sur la page https://soumissionsprotection.ca/bracelet-alerte-medicale/ . Vous recevrez tout à fait gratuitement des soumissions d'entreprises spécialisées en sécurité résidentielle (nos partenaires). Comparez les offres et choisissez le système de sécurité ou d’alarme qui vous convient le mieux, sans aucune obligation de votre part. Nos services sont disponibles partout au Québec (Montréal, Gatineau, Québec, Saguenay, Trois-Rivières, Sherbrooke, etc.).
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th3lost4uthor · 3 years
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin
Chapitre 2 
I2.eT-/5t : le prisonnier médite
Partie 1
           À l’aube de cette nouvelle journée, alors que les Tofus chantaient le lever de l’astre solaire, l’humeur n’avait pourtant rien de ces matinées embrumées par les affres du sommeil. Bien au contraire, autours des larges tréteaux sculptés de Pouplier, sur lesquels avaient été disposés une multitude de fruits frais, brioches vanillées et pains de seigle, les premiers levés étaient aussi alertes qu’un Écaflip en pleine partie de poker. Il aurait pu s’agir d’une assemblée des plus banales auprès de la Cour dont ils s’étaient faits les gardiens involontaires… La large coiffe crème, aux lacets de cuir et aux boutons de cuivre, attablée à leur extrême opposé, mais dont les discrets soubresauts ponctuels, capturait, du coin de l’œil, l’attention de tous, était là pour leur rappeler les récents évènements. Qilby avait été l’un des derniers à arriver, la couturière royale s’excusant des ultimes retouches nécessaires qu’elle avait dû pratiquer en urgence. Après un bref regard évaluateur derrière de larges cercles de verres flambant neufs, l’Éliatrope ne leur avait présenté qu’un modeste hochement de la tête, avant de trouver place aux côtés de Yugo… Avec cependant une place de distance.
         Les aventuriers, ainsi que le prince Armand et Phaeris, avaient examiné la nouvelle apparence de leur « invité », scruté la moindre expression. La tenue fraichement confectionnée était assez proche de son modèle original, à la différence d’une ample mante brune-orangée attachée à l’épaule droite par une très sobre fibule en argent, et qui dissimulait ainsi ingénieusement le membre manquant du scientifique. Personne ne sembla remarquer que les cornes de son couvre-chef étaient à présent plus basses, ou n’en fit pas montre. Seul Yugo les contempla avec un air proche de la culpabilité. Autrement, il était heureux de voir qu’avec une nuit de repos ainsi que des habits frais, Qilby apparaissait déjà en meilleure forme. Les cernes étaient moins profonds, quoique toujours présents, ses cheveux avaient été débarrassés de leur graisse par des ablutions matinales, et la fatigue avait cédé sa place à une inspection méthodique dans son regard. Ce dernier élément, s’il témoignait du retour d’un esprit perçant et rusé, n’avait rien de rassurant pour les Douziens lui faisant face… Enfin… En omettant le terrible défi que représentait…
 « Hum… Qilby ? Si tu veux, je-… » Tenta Yugo, se rapprochant même de l’individu désigné.
« Non, » Un ton sec, tranchant, à la différence de la lame qu’il tenait. « Je n’ai pas besoin de ton aide et encore moins de ta pit-... »
           Une tentative désespérée de beurrer une tartine d’une seule main, et la malheureuse se retrouva expulsée à l’autre bout de la pièce. Ce qui déclencha l’hilarité du Iop et d’Adamaï, tout en éveillant des pouffements, allant de mesquins à compatissants, chez les autres.
 « Whahahaha : magnifique vol plané !! » S’étouffa presque le dragonnet avec le propre contenu de son assiette. « On a perdu de son agilité à manier une lame ?
- En même temps, héhé, sa main droite doit compenser pour la g- ! »
           Dite main s’empara alors vivement de la fourchette de bois laissée à sa disposition, avant de la faire tourner habilement… Et de la planter de toutes ses forces dans une malheureuse  mangue… Dont le jus parfumé s’écoula lentement sur la chair dorée.
 « Un commentaire, Messire Tristepin ? » Susurra Qilby avec, sur le visage, le sourire le plus innocent qu’il pouvait façonner.
« N-Non, j-je… » Il déglutit lourdement à la vue du scientifique arrachant de ses canines un morceau du fruit. « J-juste une b-blague avec Adamaï : p-pas vrai, A-Ad’ ?
- Vraiment ? » S’enquit l’Éliatrope, aussi mielleux que la plus douce des pâtisseries trônant sur les plateaux d’ébène. « Merveilleux, j’apprécierai beaucoup de l’entendre !
- Qilby… » Gronda Phaeris, la mâchoire serrée et les griffes presque apparentes.
« Enfin, voyons mon cher Phaeris, ne souhaites-tu donc pas, toi aussi, t’initier à l’humour de ces nouveaux peuples ? » Une lueur de folie dans le regard s’ajouta au rictus mauvais. « Par exemple : quelle différence il y-a-t-il entre un Pandawa et un Sadida ? »
 L’un finit en bière, l’autre sent le sapin ?
Ils finiront tous les deux par manger les Pissenlions par la racine ?
Vider sa chope et éradiquer la mauvaise herbe ?
           Tous se figèrent, les yeux rivés vers la famille royale présidant l’assemblée. Tellement de possibilités, de chûtes morbides… Et de calamités diplomatiques en vue ! Ce plan ne pouvait-il attendre plus d’une journée avant d’échouer complètement ?
 « Hum, je ne crois pas que cela soit une bonne id-…» Tenta d’intercepter Yugo.
« Tout dépend de l’état d’ivresse du premier ! » S’exclama le plus âgé.
           La Dimension Blanche n’aurait pas pu offrir un silence aussi parfait que celui-ci. Qilby, tout sourire, en profita pour prendre quelques gorgées de thé vert, tandis que tous cherchaient l’explication tordue de cette devinette. Celle-ci provint du Roi en personne, qui fit retentir un rire généreux :
 « Par Sadida, c’est bien sûr ! » Devant l’incrédulité générale. « La réponse se trouve dans l’expression « avoir la gueule de bois » : cela fait référence à notre constitution naturelle, tout en jouant avec l’ébriété notoire de nos chers voisins ! Bel essai, Messire Qilby !
- Je vous remercie, Votre Majesté. » Le breuvage une fois de plus porté aux lèvres, détaché. « Bien que les meilleures plaisanteries ne nécessitent pas d’explications en temps normal… J’espère avoir l’occasion de m’y perfectionner… »
           Yugo, à peine remis de cette quasi-catastrophe, se redressa subitement : avait-il bien entendu ? Avait-il compris ce que- ?
 « L’heure n’est pas à l’amusement et Phaeris se doit de rappeler que le Traître doit encore expliquer comment l’une de ses créatures s’est retrouvée en liberté, et ce aussi loin du Zinit. » Coupa sèchement le vieux dragon.
           L’autre se défit presque instantanément de sa bonne humeur apparente. Ses yeux furent rivés sur Phaeris en un battement de cils, ses traits prirent un ton grave, sérieux, presque féroce, et, pour les plus observateurs, la jointure de ses phalanges pâlit contre la tasse de terre cuite.
 « Comment cela… « l’une de mes créatures » ? »
  ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
         Les premières révélations houleuses avaient rapidement été déplacées à l’écart de toute oreille indiscrète imaginable, le Roi Sadida ayant conduit ses invités dans ce qui faisait autrefois office d’antichambre des appartements de la défunte Reine Sheran Sharm. Selon lui, nul serviteur ou membre autre que la famille royale n’était admis en ces lieux, ce qui facilita grandement le discours de Maître Joris. Ce dernier narra au scientifique l’exact récit qui l’avait mené jusqu’à la Cour des Sadidas : les meurtres répétés, la bête insaisissable, la terreur des villages… Il prit néanmoins soin d’omettre les tensions entretenues avec la nation de Sufokia suite à la dernière apparition de l’Éliatrope et du Cube… Non pas qu’il s’imaginait que l’homme, décrit comme un habitué des manigances politiques, ne puisse les déduire par lui-même : une simple histoire de monstre n’aurait pas réellement nécessité son intervention personnelle, mais l’on n’était jamais assez prudent…
         Toutefois, l’émissaire bontarien fut quelque peu surpris de constater la profonde réflexion dans laquelle s’état emmuré leur « invité » à la fin de son discours. Paupière close, visage fermé et main lissant méthodiquement sa longue barbe, il semblait perdu dans ses réflexions… Ses souvenirs.
 « En conclusion, et si je m’en tiens à votre description des faits, Maître Joris,… » Finit-il par répondre. « …Vous êtes actuellement confrontés à une créature dont vous ignorez absolument tout, qui menace votre nation, ce depuis des semaines, et contre laquelle la force d’une armée entière n’a pu que s’avouer vaincue… » Acquiescement. « Et donc, dans la plus pure des logiques, vous avez ultimement décidé de faire appel au vieillard dérangé, manchot, connu comme génocidaire et dont la tête doit surement être mise à prix dans bon nombre de vos cités, en vous convainquant que je pourrai vous être d’une quelconque aide ?
- Connaissez-vous la nature de cette bête ?» Rétorqua Maître Joris, imperturbable. « Plus que tout, savez-vous comment la vaincre ? Le pouvez-vous ?
- Oui, encore oui, et… Non. » La salle s’assombrit.
« Comment ça : non ?! » C’était Adamaï. « Si tu connais la manière d’attraper ou de tuer cette chose, pourquoi ne pourrais-tu pas le f- ?
- Car je ne suis pas de taille à rivaliser avec elle, tout simplement. » L’aveu figea son dégoût pour sa propre faiblesse. La chaîne, visible sous sa tunique légère, rayonna d’une aura malsaine. « Je demeure avant tout un chercheur : me battre n’est pas ma spécialité…
- Cela ne t’empêche pourtant pas d’y avoir recours quand cela t’arrange. » Argua Phaeris. Si l’autre pris ombrage du commentaire, il ne le fit pas paraître.
« D’après le portrait dressé par vos éclaireurs, la créature qui sévit actuellement dans vos campagnes, Maître Joris, doit être un Nemerus Phylarium Felisis.
- Un Nepha-quoi ? » Retentit l’interrogation de Tristepin.
- « Félidé des Sylves », « Félin Sylvestre », ou dans sa forme abrégée, un Nephylis… » Reprit Qilby avec un léger soupir. « Un fauve dont la constitution même représente une formidable illustration du concept de symbiose. En effet, les bois portés sont en réalités indépendants de la créature elle-même, un hôte végétal fusionnant avec le système nerveux de l’animal à la naissance, le défendant et effrayant ses adversaires en échange d’éléments nutritifs. L’empoisonnement de vos terres leur est également dû … Si ce n’est les Nephylis, ils ne parviennent pas à survivre avec d’autres espèces : la décomposition des rhizomes immatures lors du toilettage ou du renouvellement des bois, en l’absence d’organisme compatible, dégage des vapeurs extrêmement toxiques. Quant aux larges cercles bruns sur son pelage, ils lui permettaient de se fondre dans les hautes cimes des arbres aux feuillages dorés de sa planète d’ori-…
- Nous ne sommes pas là pour une séance d’étude, Qilby. » L’arrêta Phaeris, à la légère déception de Yugo, qui était envouté par la perspective de mondes si différents du sien.
« Qu’en est-il de la manière de vaincre ce « Nephylis » ? Pourquoi ne parvenons-nous pas à l’arrêter ? » Poursuivit Maître Joris, également frustré de ne pas pouvoir en connaître davantage sur leur ennemi.
« Sans vouloir dévaloriser vos hommes, j’image certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ? » Un regard en coin au Iop de la troupe révéla une naïveté totale aux insinuations. « Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire… Les Néphylis constituent une espèce extrêmement intelligente, l’une des plus développées que j’ai eu la chance d’étudier lors de nos voyages krosmiques : leur apparence vous suggère de les attaquer au niveau du flanc et de ses organes vitaux, comme n’importe quel animal à sang chaud, mais si vous procédez ainsi, alors vous êtes certains de vous faire embrocher vivant par son symbiote végétal… » Ses yeux se perdirent dans le vague. Brièvement. « En outre, si vous parveniez à lui arracher, ne serait-ce qu’un minuscule morceau de chair… Alors celui-ci donnerait presque instantanément naissance à un second Néphylis, leur système de reproduction se basant essentiellement sur la scissiparité… » Devant l’incompréhension générale. « Par clonage… Un cas unique pour des individus de cette taille et corpulence, mais après tout, la nature est pleine de surprises lorsqu’il s’agit de survivre… 
- Bien, bien... ! » Approuva le Roi Sadida. « Nous voilà au moins avec de nouvelles informations concernant notre fauteur de troubles ! Toutefois, concernant cette question de la duplication, n’auriez-vous donc pas une solution ?
- Le Roi a raison Qilby ! » Déclara Yugo en se rapprochant de son aîné. « Si nous sommes parvenus jusqu’au Monde des Douzes, c’est que nous avons dû réussir à les maîtriser, ou, du moins à ne pas nous faire dévorer en entier… Tu as bien dû découvrir un point faible en les observant ? »
 « Tu as dû… »
« Il faut que tu… »
« As-tu enfin, ou déjà… »
Pourquoi Déesse devait-il toujours être celui
qui était responsable de tout ?
 « Oui, Yugo, après plusieurs mois sur cette planète… » Enfermé dans mon laboratoire, nuit et jour, la rage au cœur après que Nora et Efrim aient été- « … j’ai pu découvrir qu’en extrayant la sève du végétal symbiote et en en concentrant les éléments basiques, l’effet s’en trouvait inversé : un poison, temporaire certes, mais largement suffisant pour déstabiliser la bête et en profiter pour lui arracher ses bois… Ces derniers étant profondément enracinés dans l’encéphale et la moelle du Néphylis, aucune des deux parties ne survivra à l’amputation…
- Et… Comment l’obtenir ?
- Autrefois, j’avais pu récupérer des échantillons sur des spécimens décédés de vieillesse ou de combats rivaux. Aujourd’hui… » Il prit une profonde inspiration. Il savait que cela n’allait pas être facile. « Aujourd’hui il faudrait que je puisse retourner à mon laboratoire sur le Zinit afin de récupérer quelques-uns de mes manuels et ouvrages, ainsi que des préparations en réserve…
- Bon, eh bien c’est décidé : direction le Mont Zi-… ! » S’exclama Adamaï.
« Je refuse. »
           Comme il s’y attendait, sa remarque ne fut pas accueillie paisiblement, et bientôt, confrontations et menaces reprirent le dessus. Cependant… Les reflets d’une douce matinée ravivaient une impression bien plus vive, bien plus douloureuse… Il ne pouvait pas permettre qu’un tel acte ne se reproduise.
 « Maître Joris… » Remarqua-t-il enfin. « L’anneau que vous m’avez présenté ne provient pas de mon laboratoire, et pour cause, les spécimens y ét-, hum, y ayant été entretenus étaient déjà identifiés par les inscriptions portées par leurs caissons de stabilisation.
- Mais si cette bête s’est bien enfuie du Zinit… » Tenta Ruel. « … Alors cela signifie que-
- À sa construction, et au fil de notre traversée du Krosmoz, d’autres salles d’étude ont été conçues. » Cette fois-ci en fixant Phaeris, méfiant. « L’une d’elle fut spécifiquement définie afin d’abriter des individus vivants... Ainsi que leurs écosystèmes… Dans la mesure du possible. Ce sont ces bagues, conçues par Chibi et Grougal, qui permettaient de les recenser tout en assurant une vérification constante de leur état vital.
- Peut-on alors savoir pourquoi vous avez décidé de conserver un Néphylis en vie, sachant que ces derniers représentaient une menace, même pour votre peuple ? » S’enquit Maître Joris, suspicieux.
« Je n’avais pas d’autres choix ! » Grommela l’autre. « Cette réserve avait pour but premier de limiter la destruction des mondes dans lesquels nous puissions le Wakfu nécessaire au décollage du Zinit, mais le second, était également de maintenir l’Éliacube approvisionné en plein vol. Nous pouvions passer plusieurs mois sans croiser la moindre planète compatible… Et cet artefact de malheur consomme une quantité astronomique d’énergie pour ne serait-ce que produire de l’eau chaude ! » Des tics nerveux se faisaient visibles, la semelle battant la poussière à un rythme frénétique. Réviviscences de pas pressés dans ces couloirs d’acier aux lumières vacillantes. « Dès notre première découverte, nous nous sommes alors mis en quête d’un moyen de « cultiver » ce Wakfu qui nous faisait tant défaut, et c’est à ce moment précis que l’idée d’une réserve artificielle nous est venue : en prélevant les flux émis naturellement par tous ces êtres vivants via des capteurs inédits, elle deviendrait auto-suffisante tout en supplémentant les batteries du Zinit… ! Quant à moi, il s’agirait d’une fantastique opportunité pour-…
- T’adonner à tes expérimentations tordues ! » Conclut Phaeris, les crocs découverts.
« Je ne vous laisserez pas détruire un autre joyau de notre civilisation pour la simple raison que j’en suis le fondateur !! » Cracha Qilby, les yeux brillants de rage. « Je refuse de voir Zeden être réduite en cendres !
- Peur de voir ton terrain de jeu disparaître, Traître ?! «  Rétorqua l’autre, brasier grondant dans ses poumons. « À moins que cela ne soit celle que l’on n’en vienne à oublier jusqu’à ton existence de crimes ?!
- Si tel était le cas, alors je te laisse le soin de détruire chacune de mes inventions ! » Ricana presque le premier. Vaste désignation de la main. « Explique donc à toutes ces personnes pourquoi tu les priveras de leurs Zaaps, de leur fontaines de Wakfu, de leurs- !
-… Zeden ? »
           Les deux adversaires détournèrent leur attention de ce duel pour fixer la petite coiffe turquoise. Ils en avaient presque oublié leur auditoire dans cet accès de pure rancœur. Qilby finit par se rasseoir, bien que toujours contrarié et sur la défensive, tandis que Yugo capta du coin de l’œil, et avec soulagement, que le dragon avait relâché son étreinte sur le Cube qu’il tenait habilement dissimulé derrière lui.
 « Zeden est le nom donné aux entrepôts SPR-594 à 603, les plus proches du cœur du Zinit. » Reprit l’aîné. « C’est là que fut instaurée la réserve naturelle.
- Zeden… Car il appartient au Zinit ?
- Haha, déduction intéressante, princesse ! «  Sourire nostalgique. « Mais non… Nous devons ce nom à notre petite Mina, qui venait alors à peine de renaître… Je me souviens de sa joie en découvrant ce lieu unique et créé de toutes pièces, mais aussi la perspective d’en faire un jardin où elle et son frère, Efrim, pourraient s’amuser durant les longues heures de vide spatial. Elle ne devait avoir que quinze ou vingt cycles à l’époque, l’équivalent pour vous autres de trois ou quatre années d’âge douzien, lorsque j’acceptai pour la première fois de l’y emmener ; il faut dire qu’elle n’avait cessé de me harceler sur le sujet depuis plusieurs semaines. Chibi et moi-même n’avions pas réellement songé à un nom spécifique : c’était un simple domaine d’étude, un noyau d’énergie. Mais en découvrant cet endroit, Nora ne put contenir son émerveillement, pour le génie de son peuple, certes, mais aussi pour la faune et la flore y résidant, tout simplement. » Un raclement de gorge, pouvant être mépris pour un rire discret. « Zeden n’est en réalité qu’un néologisme dû à son jeune âge… Le « merveilleux Éden » que je tentais de lui expliquer s’est vite transformé en « Zeden », et ainsi, par habitude et force des choses, demeura.
- Voilà une histoire très touchante, mais sauf votre respect… » Questionna le prince Armand, clairement dubitatif face à toutes ces révélations. « Peut-on réellement croire qu’après ces millénaires d’absence, cette réserve soit toujours opérationnelle ? »
« Oh, elle l’est, croyez moi : les espèces en son sein ont très probablement évolué depuis sa dernière ouverture, mais, comme expliqué précédemment, le système de maintien des écosystèmes a été conçu pour se régénérer de lui-même grâce à l’énergie dégagée par ses résidents. Les espèces nous intéressant devraient toujours s’y trouver, et sinon, alors leurs descendants.» Plus grave. « Même après la destruction du laboratoire principal, les dégâts ne devraient pas s’être étendus aussi profondément dans les entrailles du vaisseau. »
           Son regard se posa sur Yugo, conscient que les autres n’entendraient pas sa plainte. Le plus jeune avait déjà fait montre de plus de tolérance à son égard, et si cela lui permettait de préserver son dernier héritage, il ne s’en priverait pas.
 « Enfin, pour revenir à mon premier point… S’il s’agit simplement pour vous de prendre ce qui vous intéresse, avant de calciner le reste, alors je-…
- Nous n’y toucherons pas. » Affirma Yugo, avant de lancer un bref regard à Phaeris. « À moins que Zeden ne se révèle une réelle menace pour le Monde des Douze, il n’y a aucune raison que nous la détruisions... » Plus bas. « Je le jure.
- Tss…» Rechigna le scientifique. Il s’agissait sans doute de la plus grande assurance qu’il pourrait obtenir de toutes manières. Tergiverser davantage ne risquait pas de lui attirer davantage de sympathie de la part des autres membres, alors… « Soit, dans ces conditions, j’accepte de vous guider à travers le Zinit pour récupérer ce dont nous aurons besoin pour préparer la solution. Maître Joris, concernant vos habitants, il existe également quelques astuces et dispositifs qui permettraient de tenir le Néphylis à l’écart… Je ne vous garantis pas une réduction drastique du nombre de victimes, mais cela aura le mérite d’alléger les comptes…
- Très bien, la nation de Bonta vous remercie, Qilby. » Salua sobrement l’émissaire. « J’allais d’ailleurs envoyer une missive à la cité-mère afin de les avertir de l’avancée de mon enquête, et de ce fait, du voyage qui nous attend. À ce propos…
- Ne vous en faites pas, mon cher, nous allons nous occuper du nécessaire ! Vous savez où se trouve le Tofulailler ainsi que notre maître messager : je vous laisse y accompagner Sir Qilby pour compléter votre rapport ! » Poursuivit le Roi Sadida. « Et je suis plus que certain que nos aventuriers ici présents se feront une joie de participer aux préparatifs de leur prochaine excursion !
- Tout à fait, Votre Majesté. » S’empressa de répondre Évangéline
« Vous pouvez compter sur nous ! » Renchérit Ruel, souriant à son fidèle Phorreur.
           Alors que la troupe s’apprêtait à se dissoudre à travers les vastes galeries boisées, une main se leva néanmoins.
 « Oui, Messire Tristeprin ?
- Hum, juste pour être sûr d’avoir tout compris… « Sylvestre »… Ça n’a rien à voir avec le prénom de la bestiole, on est d’accord ?! »
           Le soupir unanime, mi- exaspéré, mi- amusé, lui faisant écho ne répondit malheureusement pas à sa question…
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histoiresdevies · 4 years
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La Mère - Série Métro, Première
Paris, Ligne 4 du Métro, 06h52
Cette histoire, c’est celle de beaucoup d’autres femmes, celle des invisibles qui se fondent dans les sièges sales du métro. Toujours avec un sac, un panier, un cabas de Franprix souvent, de Carrefour parfois. Le sac n’est pas tout neuf, comme elle, il a servi plus d’une nuit. Il comporte d’autres sacs plastiques avec une myriade de choses, des petits riens. Des médicaments, une petite bouteille d’eau accidentée et à moitié vide, des documents dans des pochettes plastiques chipées aux enfants, des mouchoirs, un vêtement ou deux, le trésor de ceux qui n’ont rien. 
La Mère est digne, épuisée, mais digne. On dirait un Vermeer, avec son tissu sur la tête, soigneusement noué. On aurait presque l’impression qu’il pourrait tomber à tout moment et, en même temps, que cela est impensable. C’est peut-être là, le charme des choses que l’on pense fragiles. Elle serre, dans sa main gauche, un petit mouchoir tout fripé. Elle desserre la main, pour le faire tourner un peu, puis le froisse de nouveau. Elle a le regard un peu vide, le corps ankylosé, la peau noire, le vêtement coloré. Son visage est beau, ses cernes sont creusées, ses lèvres sont très sombres, surtout celle du bas, certainement tatouée. Elle a l’air un peu maigre, mais son pagne lui donne de la prestance, une seconde peau, une armure. En travers de son corps, une bandoulière au bout de laquelle flotte un petit sac noir en skaï. La lanière raye le grand châle épais qu’elle a jeté sur ses épaules.
La Mère sort d’une nuit de travail, elle a nettoyé des bureaux, des administrations, un hôpital, plusieurs ? Des yeux, elle balaye brièvement les lieux. Elle sonde les gens dans le wagon puis s’autorise à laisser tomber ses paupières, juste quelques instants. Mais ne vous y méprenez pas, la Mère ne dort pas, elle s’assouplit seulement, elle sait tout, elle voit tout. Même derrière le tissu de ses paupières, elle connaît l’endroit, elle le fréquente tous les jours.  
La Mère est un voyageur francilien assidu. Elle prend, chaque jour, plusieurs métros avec ses affaires, sa fatigue, son châle, ses pensées. Je vois qu’elle touche le lobe de son oreille. Ce lobe est percé à plusieurs endroit, déchiré à certains autres. Les cicatrices sont bien nettes et laissent paraître, au milieu de des chaires, des petits faisceau de vide. C’est certainement le poids des boucles d’oreilles, celles qu’elle porte sont assez imposantes. Elles pendent au bout d’un trou déjà bien éprouvé par le poids. Avec son épaisse chaîne autour du coup, c’est certainement, parmi ce qu’elle a, sur elle, qui a le plus de valeur. Je me dis que ces bijoux lui ont sûrement été offerts à son mariage. Il faudrait que j’arrête de la scruter autant même si c’est plus fort que moi. J’arrête. Je la regarde par intermittence. Ce qui est piégeux, c’est qu’elle ouvre les yeux de manière alternative, parfois à des moments très proches dans le temps. Je pense qu’elle sent mon regard. Je me tourne légèrement sur la gauche pour l’observer dans le reflet de la vitre
La Mère me regarde aussi. À son tour après tout ! Je sens son regard de mère, ceux qui sont appuyés. Elle toise avec bienveillance, mais elle toise quand même. Elle pense, un moment, au milieu de deux assouplissements. Elle regarde mes chaussures, et analyse de haut en bas. C’est efficace, méticuleux, plus organisé que moi. C’est un regard de mère. Une fois que c’est fait, c’est fait. Elle n’a sûrement plus rien à regarder.  Elle regarde les autres passagers, elle pense si fort qu’on l’entendrait presque dire “ah ! la jeunesse ! et tous ces jeunes ivrognes dépravés qui rentrent de soirée après avoir vomi des chips. vos parents ne vous ont-ils pas appris mieux que ça ?”. Elle a sûrement raison d’ailleurs. Peut-être qu’elle pense juste à un café, mais cette pensée a moins d’intérêt à raconter. Par accident, je lève les yeux en même temps qu’elle, elle me sourit, je lui souris, elle tourne lentement la tête vers la vitre, fouille dans sa petite sacoche. Je me demande comment est-ce-que l’on peut véritablement fouiller dans quelque chose d’aussi étique. Sa manière de faire me fait sourire. Elle se penche sur la droite, elle gratte avec le bras gauche au fond de sa besace en tournant les yeux sur la droite en ma direction. Elle a presque l’air de mépriser le contenu de cette sacoche. Elle s’agace un peu et expire un peu plus fort qu’à l’habitude. 
La Mère sort son petit bigo noir, elle l’éloigne de son visage. La tête en arrière, les épaules en retrait, elle fronce les sourcils et plisse les yeux. Sur son petit téléphone prépayé, elle regarde l’heure. Pour le déverrouiller c’est d’abord sur l’astérisque, en bas à gauche, puis l’option “déverrouiller” qu’elle active grâce au petit bouton, en haut à droite du clavier. Son téléphone, c’est ce dont elle se sert le plus dans le métro. Elle lit l’heure puis le repose sur son genou, dans sa main droite. Chaque fois, elle rabat ensuite son châle sur elle. Elle relit l’heure plusieurs fois, elle attend, reprend son téléphone, souffle puis chuchote, regarde de nouveau, le repose sur son genoux, le reprend encore, rabat son châle. Toujours le même geste, la même énergie. Je me demande ce qu’elle attend. Elle n’a pas l’air surprise de voir que l’heure n’a pas beaucoup changé entre temps. 
La Mère appelle quelqu’un, il est huit heures passées. Le métro marque l’arrêt, à la station, les portes restent ouvertes quelques minutes. J’entends la tonalité de son téléphone puis une petite voix qui répond. La Mère ne parle pas ma langue mais cet appel me semble familier. J’entends à peine la petite voix mais je reconnais du français. Je pense que c’est sa fille. La Mère confirme plus qu’elle converse, elle interrompt, demande ce qu’il faut demander. Quelques mots suffisent pour savoir ce qu’elle veut savoir, pas le reste. Je tends l’oreille. J’entends sa fille dire qu’elle a “posé le petit déjeuner pour les petits”. La Mère acquiesce d’un mouvement de tête vers le haut. J’imagine qu’elle vérifie que les enfants sont bien réveillés, certainement pour aller à l’école. J’ai l’impression de voir ma propre mère, soucieuse de savoir, quand elle n’est pas là, si son omniprésence à la maison ne manque pas trop, si les opérations tournent bien. Après tout, rien d’original. C’est un acte normal pour les gens normaux. Pas pour ceux qui, comme moi, viennent de passer la journée entière, puis la nuit, dehors.
La Mère est toujours présente. Là sans être là, elle dort sans dormir. Elle sait sans savoir, lire, écrire ou parler. Compter ? Elle sait, ça. Elle fait partie du métro et en même temps elle a quelque chose de si particulier, la Mère. Elle a son histoire, le poids de sa vie, mais elle le porte mieux que moi, mieux que nous. Elle a dans les yeux, ce petit quelque chose qu’on ne sait pas, qu’elle ne dit pas, qu’elle pense pourtant très fort mais que l’on ne peut imaginer. Dans sa main, c’est plus que ce petit mouchoir qu’elle sert pour rester éveillée. Sur son téléphone, c’est plus que l’heure qu’elle regarde. Autour de son cou et à ses oreilles, ce sont plus que des bijoux qu’elle porte. Elle me rassure et m’impressionne en même temps. La Mère, je la croise souvent dans le métro et pourtant, à chaque fois, je la regarde. J’ai envie d’imaginer ce qu’elle pense, ce qu’elle me dirait si on parlait. Je lui parle parfois, pour lui indiquer son chemin. C’est rare, elle sait tout, la Mère. J’aime bien lui sourire, être là, pas loin. La regarder faire ses affaires, ces petites choses qu’elles font toutes. Ce qui m’intéresse c’est les aspérités de chacune d’entre elles. 
La Mère se redresse un peu et je prends mon téléphone pour écrire quelques idées, rassembler un maximum d’informations, des mots, des détails, je relève les yeux, regarde ce qu’il y a dans son sac, je liste tout. Je ressens une urgence, il faut que je gribouille quelque chose pour écrire sur elle ensuite. Je suis fatigué et lent, mon téléphone n’a plus beaucoup de batterie, je veux tout de même avoir du matériel, des choses à dire, tout ce que j’ai vu. J’écris avec des tirets, plus rapide. Je fais une longue liste, la voix du métro annonce “Gare du Nord”, je réalise que je descends à la prochaine station. J’accélère. 
Les portes se referment derrière cette sirène horrible. Je pense, à ce moment, que cette sirène est sûrement stridente pour réveiller la Mère, à chaque station. J’écris ça. Je cherche quelque chose d’intelligent à dire dessus. Je me perds. Je relève les yeux pour prendre plus d’informations, sur ses affaires, son visage, ses mains peintes de henné très noir. Je n’ai pas parlé de ses mains. Trop tard, la Mère n’est plus là. Elle est sortie, partie se noyer dans la mer de mères, happée par les vagues. 
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omagazineparis · 6 months
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Comment se protéger et soigner les allergies au soleil
Le soleil, enfin là ! Après d’interminables mois de confinement, la chaleur laisse pressentir l’approche farniente de nos vacances estivales. Cependant, ce moment de détente, piscine, restaurant ou terrasse de café au soleil ne s’avère pas de tout repos pour tout le monde. Car en effet, le soleil rythme souvent avec allergies pour les peaux fragiles et sensibles. Ainsi, découvrez comment profiter des bienfaits du soleil tout en préservant sa peau ? Les allergies au soleil : en quelques mots L'allergie au soleil, communément nommée aussi lucite solaire. Fréquente, lors de l’apparition de la première exposition aux rayons de soleil, elle se présente sous différentes formes et symptômes. Elle se caractérise par des éruptions cutanées sur les bras, le décolleté, les jambes et le visage et voire même parfois sur l’ensemble du corps. Ces éruptions de boutons s'accompagnent généralement de plaques déclenchées par les rayons ultraviolets du soleil. Dès les premières minutes d'exposition, une plaque rosacée apparaît et démange. Les soins lors d'allergies Agir en profondeur : les soins préventifs Il est conseillé d'utiliser des solaires à fort IP 50 anti-UV B et UVA. Le choix du produit s’orientera vers un bio et avec des ingrédients naturels afin de se prévenir au mieux de toutes autres réactions allergiques subsidiaires. Pour la prévenir; il faut préparer sa peau bien avant. Comment ? La beta carotène répute pour se préparer, sublimer son bronzage mais également pour éviter les allergies au soleil. Ainsi, pour bénéficier de toute son efficacité, celui-ci doit être pris quotidiennement, tout au long de l'année, notamment pour les peaux réactives et sensibles. En effet, la fabrication de mélanine reste un processus très lent qu'il convient de préparer et d’entretenir sur le long terme. La beta carotène se trouve tout au long de l'année dans de nombreux fruits et légumes colorées de saison. On ne la cite plus, la plus célèbre : la carotte. Les ultraviolets : la photothérapie est le traitement préventif qui donne les meilleurs résultats, son efficacité est excellente dans la plupart des cas. N'hésitez pas à en parler à votre dermatologue afin de préparer la peau au soleil. Les séances de photothérapie permettent de délivrer des doses croissantes de rayons ultraviolets, qui entraînent une tolérance progressive de la peau au soleil.  Soigner en cas de réaction allergique Avec des soins en urgence L'huile essentielle de camomille, diluée dans une goutte d'huile végétale ou votre lait corporel, apaise les démangeaisons. En phythothérapie : les compléments alimentaires comme le bêtacarotène associé à certaines vitamines et minéraux. Le sélénium, les vitamines E et C renforcent l'immunité et la peau. Les antihistaminiques sont utiles pour la prévention et/ou le traitement des symptômes de l’urticaire solaire ou des lucites bénignes. Toutefois, il est conseillé avant toute prise de demander à votre médecin traitant. Quelques remèdes naturels La camomille : cette plante a des propriétés anti-inflammatoires. C'est, en effet, le remède maison parfait pour traiter les rougeurs et les irritations causées par l’allergie au soleil. L'argile est connu pour ces nombreux bienfaits corporels. Notamment, afin de calmer les allergies, l'argile rouge sera la plus adaptée. Cette dernière, un puissant anti-inflammatoire et un cicatrisant, calme toutes réactions allergiques. De plus, l'argile illumine aussi le teint. Un packaging bien-être beauté, le tout en un seul produit ! L'aleo vera : utilisé sous la forme de gel ou d' huile, cette plante possède d'incroyables propriétés cicatrisantes et adoucissantes. En effet, l'aleo vera fait partie des plantes miracles pour soulager les brûlures du soleil en raison de son riche concentré en acides aminés. Ils sont essentiels à la régénération des cellules de la peau. Le gruau : moins célèbre et pourtant ! Celui se compose de flocons d’avoine et d'eau. Une fois les deux mélangés, et ne conserver que l'eau pour l’appliquer sur la partie concernée. Vous remarquerez ? Cette mixture soulage immédiatement des symptômes de l’allergie au soleil et évite la propagation des éruptions. Le lait de coco : également idéal pour lutter contre les allergies au soleil. Mais cette fois-ci, il faut l'administrer. Seul ou accompagné selon vos envies, le lait de coco atténue les rougeurs et les démangeaisons. Vous êtes sujettes aux allergies au soleil, n'hésitez pas à nous faire part de vos recettes miracles en commentaire. Read the full article
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lily-yvonne · 4 years
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LA BOMBE RÉVÉLATRICE !
Frère ELYÔN, “Petit Frère du Sacré-Cœur de Jésus”, mais aussi le dernier des Prophètes, Envoyé de Dieu en tant qu'Elie réincarné pour rendre témoignage à LA Vérité, a écrit ici le huitième Ouvrage Sacré, toujours par la Volonté de Dieu et la Grâce de l’Esprit Saint. Cet Ouvrage n'était pas prévu, mais compte tenu de l'ampleur des dégâts engendrés par les "gens de l'ombre" qui nous gouvernent, Frère ELYÔN a été dans l'obligation de frapper fort, par ce Livre très percutant, de façon à réveiller de toute urgence les consciences endormies !…
          A l'heure où sont écrites ces lignes, ce huitième Ouvrage Sacré n'existe que sous forme de Dossier au format PDF A4 en 226 pages, mais nous souhaitons vivement à ce qu'il soit édité au format Livre 15x21 cm. Aussi, nous lançons un appel pressent pour une souscription. Nous demandons à ce que des âmes généreuses se mobilisent afin d'apporter une souscription, pour l'édition de ce Livre, d'un montant minimum de 25 euros. Nous précisons que, pour faire éditer cet Ouvrage en 100 exemplaires, nous avons besoin de 800 euros. Vous pouvez le lire GRATUITEMENT à partir du Site Sacré, mais nous comptons sur votre aide pour nous envoyer un chèque à l'ordre de : OEUVRE CHRISTIQUE DU SACRÉ-CŒUR - B.P. 20 241 - 85702 POUZAUGES CEDEX. Un reçu vous sera fourni pour votre participation à cette souscription, avec une promesse de recevoir un exemplaire du Livre aussitôt édité.
        Vous pouvez aussi faire un virement, mais dans ce cas veuillez demander à Frère ELYÔN nos coordonnées bancaires, s'il vous plaît. Merci d'avance pour votre générosité de cœur et que Dieu vous bénisse !
          Suite de la brève explication concernant ce huitième Ouvrage, considéré comme l'électro-choc en cette fin d'un temps, avant les terribles événements annoncés et inévitables ! :
          La tâche de Frère c n'est pas aisée pour réveiller toutes ces âmes enténébrées, parce que la globalité du monde est sous une emprise ténébreuse émanant des énergies sophrologiques, plaçant ainsi chaque individu dans un état léthargique ! Le complot, ourdi de longue date par les illuminati et les francs-maçons, eux-mêmes endoctrinés sous l'égide arbitraire de Lucifer, fait de nous des êtres soumis à la volonté dictatoriale de nos gouvernants sans scrupule ! Ce huitième Ouvrage, commencé en février 2015 et achevé le 30 mai 2016, jour de la fête de Sainte Jeanne d'Arc, révèle au grand jour le complot ignoble qu'ont fomenté, depuis des décennies, ces êtres malsains de la maudite république !
          Dans la Mission multiple de Frère ELYÔN, est incluse celle de remettre chaque chose à leur place, ainsi que de replacer sur les rails le train humanitaire qui a dangereusement déraillé ! En effet, tout part à la dérive et rien ne va plus dans ce monde chutant dans les ténèbres les plus nébuleuses ! La difficulté qu'éprouve Frère ELYÔN, dans son objectif louable de recadrer ce monde malade et dépravé, se situe dans le fait qu'il est rejeté de toute part ! Forcément, parce que ses Propos dérangent et bousculent même les consciences odieusement manipulées par le système en place ! Satan, lui, sait qui il est et il se déchaîne violemment contre Frère ELYÔN, par personnes interposées et plus particulièrement par l'entremise des catholiques !
          Pourtant, nous, les membres de l'Association Œuvre Christique du Sacré-Cœur, qui fréquentons quotidiennement Frère ELYÔN, attestons, en notre âme et conscience, que ce Religieux d'exception est bien le dernier des Prophètes, ou encore l'un des "deux Témoins" annoncés notamment dans l'Apocalypse de Saint Jean. D'ailleurs, nous avons placé, au sein de cet Ouvrage Sacré, notre témoignage sincère, afin de démontrer que Frère ELYÔN est vraiment celui qu'il prétend être et que, au lieu de le diffamer régulièrement, nous demandons instamment à chacun de prendre conscience de cette Vérité ! Aidez donc Frère ELYÔN dans sa Tâche multiple, en le soutenant concrètement, mais surtout en l'aidant à construire le Temple Abbaye du Sacré-Cœur réclamé depuis plusieurs siècles par Notre Seigneur Jésus-Christ.
          Que ce huitième Ouvrage Sacré vous apporte la Lumière Divine, afin que vous puissiez, dans le discernement, comprendre que, Frère ELYÔN a été envoyé par Dieu pour justement  redresser la situation particulièrement dramatique dans laquelle le monde s'est engouffré, à cause des influences nocives, dont nous sommes victimes au quotidien. Soyez assuré, Frère ELYÔN est bien le Rassembleur, ainsi que le pionnier Restaurateur, en cette fin d'un temps, afin que Dieu, insulté et méprisé par tous, reprenne de plein droit Sa place légitime au sein de votre vie, et que la Charité remplisse votre cœur. N'oubliez pas que des désastres épouvantables ont été prophétisés, notamment par Frère ELYÔN, et qu'il ne tient qu'à vous que ce grand Châtiment soit allégé, car Dieu ne désire pas la mort de Ses créatures, mais IL veut qu'elles se convertissent et obéissent à LA Volonté du Créateur, par Son Fils Jésus-Christ.
          Pour lire ce huitième et dernier Ouvrage GRATUITEMENT, avant les événements catastrophiques qui arrivent à grands pas, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous. Mais nous comptons sur votre aide pour que cet Ouvrage soit édité en Livre. MERCI !
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/la-bombe-revelatrice.pdf
http://www.prophete-fr.com/
https://www.youtube.com/channel/UCYX3DMJ6JMaEb1vQgJM2jUg
https://www.change.org/p/emmanuel-macron-dieu-ne-veut-pas-de-fl%C3%A8che-sur-notre-dame-098097a0-f72c-4021-9b66-cc9c78ecb8a8?lang=fr-FR
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otheroutlandertales · 5 years
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The next part of the series based on the Audrey Niffenegger book The Time Traveler’s Wife. Part 1
Author’s note: Claire is 48 in this part, and in Paris with Jamie while they look for Young Ian.
The Time Traveler’s Family: Part 2
by @abbydebeaupreposts​
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Claire came to, her mind sifting through the fog. She could feel boots that were pinching her toes, the heavy covering of a thick skirt on her legs. She experimentally rubbed one knee against the other, noting the absence of the telltale slide of nylon-on-nylon. Taking a deep breath, she felt the push of her stays against her ribs and that at least confirmed she was somewhere in an earlier time.
The melodious peel of church bells vibrated through her chest and with a sudden snap, Claire realized where she was: L’Hôpital des Anges. She mentally chided herself. She hadn’t gone anywhere, she’d only fainted!
It shouldn’t have been hot enough to cause dehydration, but she had walked a good portion of Paris this morning and hadn’t thought to bring any water. On top of that, she’d been far too nervous to eat breakfast this morning.
She hadn’t lied to Jamie . . . exactly . . . she just hadn’t told him that she was also planning on coming here. Provisioning the ship for their journey required them to head out separately in search of supplies and arranging for their safe delivery to the wharf. They were both aware that each day they delayed lessened their chances of catching up to the scoundrels who’d kidnapped Young Ian.
One look at his stressed face when they’d arisen had decided the issue. Claire could not, simply could not utter the name of their daughter knowing how frantic Jamie was to find his nephew. Faith had been gone twenty and more years, but they had the hope of saving Ian. Jamie needed the freedom to direct  his energies on that, not dwell on things long since lost.
Claire’s glass face might have given her away, or perhaps that excellent nose of his might have sniffed out the flowers - she still couldn't believe her luck in finding any this late in the year - that she’d buried under the linen lining of her market basket, but he’d been too preoccupied with organizing his own day to pay too much attention to hers.
Thinking of the flowers, Claire sat up and cast her eyes around for her basket, not finding it, she slowly rose and walked a few paces in a circle. Something in her field of vision was off, her eyes sensing the change before she had time to really process it. Was her mind playing tricks on her? Faith’s stone no longer lay at her feet. A strong gust of wind whipped a loose strand of hair across her face and she realized how warm it was, whenever she was, it definitely wasn’t November.
A sharp jolt of panic sent her stomach plummeting. She willed her breathing to steady, counting the in-and-out rhythm. As she did so, she calmed herself by concentrating on the noises around her. The modern world sounded completely different than the time before.
Claire was reassured by the cadence of carriage wheels on the stone street just the other side of the high enclosure surrounding the cemetery, the clomp of horse hooves, dog barks and goat bleats. At last she was able to think logically. Claire forced herself to acknowledge the truth. Faith's grave was missing because their daughter either hadn't come to be or, more likely, hadn't . . . wasn't . . . yet gone. Jesus H. Roosevelt Christ!
When Jamie suggested coming to Paris in all due haste and seeking help from Jared, Claire had readily agreed, feeling the same sense of urgency to get here as soon as possible.  If anyone had the information they needed and the connections to secure a ship to give chase, it would be Jamie's cousin.  Claire hadn't even stopped to consider the implications of being back on French soil.
Oh God! Claire was sure she didn't have the strength to relive those long ago days and nights full of intrigue, heartbreak and betrayal. It had taken months, if not years, for she and Jamie to both put the past behind them. And they had. They rarely spoke of her, then. And even now, only in the briefest of mentions.
“Red hair like her sister? Like Faith?” Jamie had asked upon seeing Bree’s baby pictures.
Overcome at hearing that name spoken out loud by this man, Claire could only nod, watching as he turned each photo over in his hands, skimming a shaky finger over each line and curve of their daughter’s changing face. When the first one in color leapt from the bundle, he made a low moan in the back of his throat. The one that he used when his feelings - of love, of laughter, of happiness - had robbed him of the power of speech.
Claire had waited more than 7,000 days to hear that sound again and her whole body numbed with the impact. She hadn’t noticed in the busy buzzing of school and work and keeping house, but the truth was it had been years since she felt such a connection to another person. She and Frank never found it again after she returned, that unity of person, but she had it for a brief fleeting time when Brianna was very young, nursing at her breast as they rocked together in the hushed serenity of a 3 AM feeding. That sacred fusion of babe and parent that bonds mother to child in those early days. It was not the same, of course, what she felt for him and what she felt for their daughter, but the way such a deep connection dissolved the individual boundary of self, it was something like it.  
Intimacy. A simple word of staggering complexity. Yet the knowledge of him, of herself, of them filled her senses. The solid edge of his rigid thigh pressed against hers, the sharp unfamiliar scent of him, the savory flavor of his tongue lingering on her lips, the dance of firelight from the hearth against the faded red of his hair and the rush of her heart as it glued itself back together again.
Claire held still, spellbound, as an expression of reverence played across his features. She gently touched his hand and his palm went slack transferring the precious images of Bree into hers and fixing her with a burning look of urgency. He was incapable of doing much else. He kept his head cast downward as Claire told her story after story, drinking in the variety of Brianna’s expressions as she boldly stared out at the world with her father’s eyes . . . the same shape exactly as those of her sister.
Even now, weeks after, Claire had yet to speak of it, to tell Jamie how it felt sitting beside him that day . . . the rightness of feeling them and their daughters together even if only for one moment. “Oh that is quite enough of that, Beauchamp!” she reminded herself. Whether she was in the Paris of 1766 or 1744 made no difference. She knew very well there was nothing she could do to change what happened and torturing herself in the meantime only made it a thousand times worse. Faith would always be a wishful dream, something too precious to become real.
Claire swallowed hard, took a couple of deep breaths and reminded herself that the most important thing she needed to do now was get back to Jamie in his own time. With that goal uppermost in her mind, she was able to leave the cemetery and make her way as unobtrusively as possible through the twisting, turning corridors of L’Hôpital which she navigated by muscle memory.
She had learned over many years of such unexpected travel that one of the most important ways to fit in, even if you landed in the wrong century,  was walking confidently and boldly. The destination wasn’t important - as long as you looked like you belonged, you did.  
Claire reached the great hall, sighing when she didn’t see any sign of Mother Hildegard or Sister Agnes. The front entrance beckoned, the sun was shining on the threshold. But just as she neared, Bouton’s happy yip of greeting stopped her cold and she hesitated, despite knowing better. The soft pitter patter of little nails clicking against the stone approached in double time. Her heart gave a little squeeze and she knew it was her Bouton. That fuzzy, furry face she would know anywhere. She thought about trying to ignore him, but knew from experience that being denied would only result in more insistent barking.
She dropped to her haunches at once and waited for him to roll, then enthusiastically rubbed his belly. The dog abruptly jumped back to all fours a moment before her own ears picked up the sound of boot heels coming down the far stairs. Her friend cocked his ear and tilted his head side to side, watching to see what she would do.
“Sorry, Bouton, I can’t stay. Take good care, I will see you soon.” Claire rose and brushed off her hands, she was across the threshold when something brushed past her. Bouton got in front of her and dropped something at her feet, giving a bark of pride. She bent to retrieve it. A fairly decent hat with which to cover her hair. She smiled at him, feeling warm all over.
“Thank you, mes amis, I couldn’t have asked for a better old chum to run into today,” she told him as she carefully inspected the cloth, and, finding nothing chancy or moving on it, fixed it securely to her head and caught her reflection as she passed by a window. She sighed in relief, seeing how well that one small touch helped her blend in better.
Claire kept walking past the hospital, trying to figure out whether she could use any of the currency quietly clinking in the deep pocket of her skirt. Better not risk it, she decided, taking herself to task for not paying any attention to the coin when Jamie handed it to her. She had no idea if the year was customarily stamped on the money or not and couldn’t very stop and inspect it in public. Besides, she’d already spent a good deal of it purchasing supplies and sending them to the ship before setting out to L’Hôpital. Claire was always conscious of the fact that a solitary woman travelling unescorted in such times would naturally attract attention. She couldn’t pretend to be shopping, not without coin to spend, there were no lending libraries that admitted women patrons . . . Look busy! she reminded herself. Right, but how?
Claire didn’t want to head in the direction of Jared’s home. It was miles away, but she’d inevitably cross to the little district where the apothecary was situated and she might give in to the temptation to visit Master Raymond. He was the one person in Paris, aside from Bouton, who might not be shocked to see her - and her graying hair and the crows feet wrinkling her eyes.  Yet, she was hesitant, remembering his sleight of hand in the star chamber. Was he really her friend? She wasn’t sure and that lack of trust weighed heavily in her mind. Instead, she turned south and focused on letting her thoughts roam freely, almost forcing herself to think about not thinking about the Paris of her youth.
Awareness settled over her as her feet struck manicured grass and her head came up. She was in the park near Jared’s warehouse. She had only strolled along its delightful paths a few times, once with Louise and Mary and a couple of times with Murtagh. Yes, over to the right were the huge blooming shrubs he had delighted in showing her. Claire made her way over toward the riot of pinks and yellows she saw in the distance, nodding and bobbing the occasional murmured greeting as she went. If her out of style clothing was noticed, no one stared, nor said a word.  
She came to a small bench Murtagh showed her all those years ago tucked under the swaying branches of a willow tree and sat down in relief. Her boots were comfortable but she’d walked a great distance. She was thirsty but put that out of her mind, having no way to remedy the need. She closed her eyes and breathed the crisp, clean garden air. The sound of nature surrounded her and peace descended.
Claire must have drifted off for the next she knew the quiet had been broken by the zing of rapiers clashing and the echoing grunts of effort. Two men engaged in some mock battle. In Brianna’s time they’d called it the sport of fencing, but here, in this time, it was practical training. She couldn’t parse out the words themselves but instantly caught the rhythm of the speech. Gaelic, she was sure of it. Claire shot to her feet in blind panic looking around wildly and realized suddenly that the way the branches fell sheltered her completely from the direction of the swordplay.
She couldn't help moving to the edge of the shelter of protection and peeking between the curtain of swaying branches and leaves. An enormous sigh of longing escaped her lips as she caught sight the back of Jamie’s broad back, red hair glinting in the sunlight as he thrust downward. His broadsword clashing with an almighty clang as it struck the one Murtagh held firm using both his hands. Murtagh pulled both arms upwards, causing Jamie to jump back. A good thing too, or his head would  now be laying on the grass beside his feet.
“Fight it that's it, focus . . . Concentrate, lad, no . . . hold on!” Murtagh  encouraged. Their arms were rigid, weapons braced against one another in what looked clear to be a stalemate but Jamie’s arms were shaking badly. Her eyes stayed on his left hand, wrapped in the special compression brace she had fashioned together and which Jamie had faithfully worn everyday since they had left the Abbey.
“Christ, man, I canna do it,” Jamie responded as sweat broke out along his forehead. Claire watched as his knees buckled and he fought to remain engaged in the fight.
“Ye ken how to get out of this, lad, so do it,” Murtagh reminded him. Jamie gave a mighty heave and twisted his body forcing the steel to disengage and readjusting his stance.  The motions of thrust and parry went on for a few minutes more, but Jamie's body remained with its back turned to her.
Suddenly the two men laughed, patted one another on the back and Jamie threw down his weapon, reaching for a bottle of ale resting in the grass at his feet.  She watched, quite startled, as Murtagh shouted then appeared to take a run at the crowd of onlookers that had stopped to gawk at their games. Claire ducked back into the shadows, fearing detection. She didn’t dare move and kept her eyes glued on Murtagh, willing him to stay away from her hiding spot. She held her breath as she watched him retreat back to the hillside to rejoin Jamie. As Murtagh knelt down, Claire caught her first direct view of Jamie’s face and gasped, the sound echoing loudly in the cocoon of her shelter.
He looked good - Jesus-H.-Make-Mine-A-Double-Christ! - better than good. He thrummed with the vitality and self-confidence of a man in his prime. His eyes had lost that haunted aspect that had marked their time in the Abbey and sparkled with amusement at something Murtagh said. His body was sound. She noted that his arm was still tucked up tight to his chest, the fingers splayed and unbending, but that was the only outward sign of his ordeal. Then he smiled and she forgot how to breathe.
Over the years, Claire had forgotten that for all that Paris had been rife with sorrow it had also been the place of Jamie’s rebirth, his healing and in many ways the place of his making. Observing him now, she could see what she’d not noticed, then.
Gone was that impulsive, young man she’d wed. The one who cheerfully told her he hadn’t much to offer a wife, but promised to keep her fed.  As if the only barometer for universal happiness - marital or otherwise - was a full stomach. Given his age and lack of experience with courtship, he’d  likely thought that to be true.
In his place now stood a man who had walked through the very heart of darkness and survived. It had been touch and go and it had taken months and, Claire realized now, it had taken this city - and a chance to test himself by swimming in unfamiliar - if not shark infested - waters that had become his proving ground. Jamie relearned the way of himself and that had allowed them to forge a deeper connection, one that had stayed in tact all these years.
The phrase “egghead and lard bucket” carried on the breeze followed by a “curiously large head” and then she heard the sound of his laugh and she caught a look at his face as his head turned with a smile as bright as the sun.
Tears sprung from her eyes and she pressed her fingers tight against her lips to keep from crying out. Christ, I hope he knew how much I loved him,  that in my restlessness and grief I hope I told him that much, at least. Quite unable to look at Jamie without continuing to fall apart, Claire turned her gaze instead to his companion. He was, per usual, scowling as he kept up a grumbling commentary regarding the olfactory delights of France.
Claire wanted to give him a hug and never let him go. Thank you, thank you, thank you! For being his godfather, for always taking care of him. God, may he be safe, wherever he may be. She prayed. She hoped they would find him one day, that she’d be able to tell him herself how dear he was to them.
As if Jamie had heard her thoughts, he said, “Did I ever thank ye, Murtagh?” Jamie was looking out over the long expanse of high society on parade in the park and not at Murtagh.
“What for?” Murtagh squirmed uncomfortably. Jamie made a scoffing sound. What, indeed.
“For my life? for Claire’s? For our child’s?” Jamie said softly, looking at Murtagh now with an expression of unabashed gratitude. “Willie - afore we left the Abbey - said Dougal  didn't want them to go to Wentworth but ye convinced the rest to join ye.”  
Murtagh scoffed. “Twasna me, yer lady, she did all that,” he said pausing a moment. “Do ye ken we spent weeks searching for ye?”
“What?” Jamie’s eyes widened in astonishment.
“Och, aye, up and doon the coast. I danced,” Murtagh gave him a shaggy browed wiggle when Jamie laughed, “Aye, that’s about what it was like, But Claire, ye should ha’ seen her, man. We tried everything we could ta talk to as many as we could hoping word would spread and ye’d pick up our trail as yer had gone cold about four days after Ian came limping back to Lallybroch. She told fortunes and did the doctoring and when that didna work she wrote songs and joined me on the stage.”
“My Sassenach?” Jamie’s eyes had gone huge. Claire bit the inside of her lip it was difficult for her to imagine it, too, and she’d been there!
“Och, aye, a bonnie-wee-lark is yer woman and stubborn as the day is long, forebye. When we discovered a band of Roma had stolen her song and was driving our crowds away by using it, there was a stramash the likes of which I’ve never seen. When Dougal was inclined no’ to be generous, she did the same to him and it was she that got the lads to agree wi’ that mad scheme.” What Murtagh hadn’t said was that the mad scheme in question, using the coos as a diversion had been his clever idea, but somehow Jamie knew that.
Jamie placed his hand on Murtagh’s shoulder, “As I said, I owe ye much, goistidh.”
“Jamie, ye are as a son to me. I dinna say it often but ye ken my heart.” Murtagh said so quietly Claire had to hold her breath to catch the words. “How are ye doing? Tell me the truth.” Murtagh’s steady gaze stayed on Jamie’s face. For the first time, Jamie looked uncomfortable in his own skin.
“During the day, I’m fine, dinna think of . . . it, hardly at all,” Jamie told him. “Most nights I’m alright as well. I’m no’ overly fond of cavortin’ with the prince, that poppinjay's bannocks arena quite baked all the way through, if ye ask me and spending time wi’ him is tedious, but sometimes it’s . . . easier to be out wi’ him than home.” Jamie sat heavily on his bum and leaned a shoulder into Murtagh’s.
Claire thought about leaving. This was getting far too personal and her throat felt like she’d swallowed broken shards of misery. “She still looks at me as she did before, makes me feel like I hung the moon for her alone and I . . . canna say what it does to my soul to see her shape change day by day wi’ the bairn. God, she deserves so much more than I can give her. It’s still mixed up for me, Claire and Randall and it’s no’ her fault, but mine. I canna get my mind clear. Yet whenever she is near I ache to . . .” The rest of what he said was lost on the wind, his face had turned away from Claire and Murtagh. She saw Murtagh bend his head and could catch a murmuring response but nothing distinctive.  
“Do you think she kens?” Jamie’s face was turned back in her direction and Claire felt lightheaded as she focused on the tender expression in his eyes.
I do, Jamie. Never doubt that. Claire thought as her body started to fly. She sighed in relief and didn’t fight it.
When she came to, she felt the chill in the crisp November air at once and knew she’d returned to the Cemetery of the Angels. She took a few breaths waiting for the dizziness to clear then slowly got to her feet. With enormous relief she spotted her basket leaning against a small stone. She reached inside and pulled the precious bundle of tulips from the bottom of the sack. Still fresh, telling her that not too much time had passed.  
Claire reoriented herself and walked toward Faith’s stone.  She caught a wink of color that defined itself as she moved closer. Her heart tightened like a vice in her chest. A posy of violets, their beautiful deep purple vivid against that cold gray stone, set precisely between the words Faith and Fraser.
But I am not the man you knew these twenty years past. His words to her upon their reunion echoed in her mind. No, she thought, you are so much more. And with a shaky hand, Claire lay her tulips on top of his, their offerings forming a cross.  
Jamie looked up from the scratching of his quill with quiet satisfaction, always pleased when he could get a sentence to go clear across the page neatly, as Claire bustled through the door to their room. “Ach, there ye are, Sassenach, I was just wondering how ye faired wi’ the-” Jamie let out an Eep! of surprise as her body slammed into his, locking him in a full body kiss.
His lips asked questions she wouldn’t answer and he decided to curb his curiosity. She was in a terrible rush to get his shirt off and when she started unlacing his breeks, he responded on an elemental level to the raw desperation of her desire, helping her get her own shirt and then her stays off in short order.
He attempted to stand, to lay her out on the bed and love her properly, but she placed her hands on his shoulders and held him rooted to the chair with a strangled sound that tried for English but emerged as feral.  
“What is it, love?” Jamie crooned softly, “Tell me, my own.” He grabbed her hair in a ponytail and yanked it back hard, forcing her to look him in the eye, at last. He stared at her, refusing to look away or let her do so, either.
Her lips were sunkissed and swollen. She looked like she’d been crying. He bent his mouth and flicked his tongue over the valley between her breasts, tang and salt, outside the contoured trail of his lips he could see her skin covered in grime, evidence of the kind of day she’d had.
He inhaled deeply, thinking how he could maneuver his body lower to further the explorations of his mouth when his brain registered something unexpected. He bent his head again and sniffed, casual at first then picking up more steam, like a pig rooting out a truffle. His nose never failed him. After a minute or so he looked up at her.
“Ye care to tell me why ye smell like new cut grass and it’s November?”
“I saw you this afternoon.” Claire said by way of an explanation, which he’d noticed provided no answer at all.
“And ye didna call out to me?” Jamie’s eyebrows rose trying to figure out where their paths might have intersected on their respective errands. He wondered if maybe she’d gone to see Faith, too? But if so, why did she not say anything?
He knew she’d been uneasy ever since learning of Laoghaire but it had been Ian’s abduction - while trying to bring back the treasure they needed to be free of her - that had opened this particular chasm between them. All of the challenges of living then, to say nothing of its dangers, death and disease, floated across her face as she sat beside him trying to soothe him with reassuring words, while he - useless, helpless man that he was - sat on that hill staring into the gloam long after Ian’s ship had slipped over the horizon - still shaking his head in disbelief.  
Finally, she adjusted his sling and urged him to action. Before setting sail for France, he offered to take her back to Craigh Na Dun. He had to force the words from his lips and his heart hammered in terror waiting for her response. The fact that his suggestion had not been greeted with the kind of shocked protestation he had prayed to hear but more of a “Focus on Ian, we’ll talk of this later,” came back into his memory now.
He should have told her what he had planned that afternoon and asked her to come, too. But when they arose, she’d barely touched their meal, kept fiddling with her basket, pulling out all her wee notations regarding needed supplies for the ship’s surgery. He tried to broach it a couple of times but Claire wouldn’t make eye contact with him and he found he didn’t have the courage to bring it up and risk her upset. If she’d not mentioned it, then he shouldn’t call it to mind, either. They were back to keeping secrets from one another.
Jamie could bear anything in this world except being parted from her again, but the moment his fingers traced the faded letters of Faith’s name, he knew he’d made a terrible mistake and wished he’d spoken of it first thing this morning. When he returned to an empty room, her absence nearly drove him mad.  Her instant need of him upon her return was a much needed balm on his anxious heart.
Claire gave him a shake of the head and a brave little smile that let him know she hadn’t meant she’d seen him today but something else.
“Oh?” He ventured cautiously. He knew what she was and he’d seen it happen a number of times but that was then and it hadn’t happened since she’d been back.
“In the Jardins des plantes,” her gaze was steady but he saw the flicker of deep emotion inside her. It had been over two decades since he’d last been in that park. His mind raced to try and figure out what she needed him to say.  
He finally settled on, “Had ye been back in Paris before today?”
“No!” Claire genuinely seemed horrified at the thought. “I haven’t set foot in France since 1743, and I never intended to do so in my lifetime again. You remember how it works?” She was watching him and when he hesitatingly nodded, she continued, “I can only travel a short distance . . . er . . . geographically speaking, that is, and my actions can’t change what has already happened.”
“Did ye see yerself, then?” Jamie asked her but he didn’t seem as upset as she would’ve thought. As if reading her mind he added, “God, I’d love to see ye round and fat in yer silk and lace again, Sassenach.”
“No, I told you, I saw you . . . oh, and Murtagh.”  
Jamie made an affirmative noise in the back of his throat. “Ye ken, Paris wouldna ha’ been the same wi’ his sunny countenance.”
“Oh, stop, Murtagh is a great travel companion!” Claire laughed.
“Aye, and no one I’d rather have guarding my back. It was an act of grace, seeing that face, wearing gray whiskers and rags, at Ardsmuir. It felt good to be the one caring for him for once. I hope we can find him again, Sassenach and bring him home.”  
“That would be wonderful.”
“Tell me what happened today,” he encouraged.
“I spent the last twenty years not going to the places we shared.  To find myself in Paris, then?” Claire shuddered. “To run into myself and to know? I might have tried to forewarn but then I would have condemned myself dreading new day fearing what would come instead of savoring every day to come. Knowing the future hasn’t helped us avert disaster so far.”
“So ye didna want to run into anyone ye knew and ended up in the park?” Jamie surmised.
“Yes, indeed. Imagine my surprise when I realized you were just on the other side of the willow tree that shielded me from your view. You were so young, Jamie. Full of grace and in great spirits. Murtagh brings out a very playful side of you. I’d forgotten how much fun you had with each other. Then, watching you, I realized how much we had enjoyed being here. All the wonderful things we had found here, too. We were part of history, something so much bigger than ourselves. It was thrilling and full of grand possibilities. I look back on our lives here and can’t believe that was us, at Versailles, dining with the prince, so much beauty and luxury.”
At this Jamie snorted, “Aye, too bad the two of us are more at home in a tent on the moor than in a mansion wi’ servants.”
“That’s true, but I still appreciate everything Jared did for us - and is still willing to do for us. Being here set me on the path to becoming a doctor and helped by giving you a different kind of purpose.” Jamie nodded and Claire continued, “It was here we found Fergus.” Jamie smiled in memory. “Nothing turned out like we’d hoped in Paris but it had been magical and after today, I can look back on it and remember it that way.”
“Swords, was it?” Jamie beamed when he heard her sigh lustily.
“Jamie you looked . . .” Words failed her, she had no other way to tell him but to show him, kissing him passionately with an explosion of soft mewling noises he found deeply gratifying, if only because they echoed the ones she was drawing from his lips.
Jamie let himself be diverted for a good long while. Claire hadn’t responded to his physical presence like this since they were in Edinburgh and he was mightily roused by her reaction. Yet, just as she was about to get completely carried away, he pushed her body back and looked searchingly at her.
“Claire?” he began, and she looked dazed, her cheeks pink from exertion. “Was it . . . that is, I dinna want to make assumptions about how yer feeling nor imply that ye should feel--” it was his turn for pinkened cheeks now.
“Jamie,” Claire held her hand out to him,”Just say it, whatever it is. Trust that I will listen with my heart and try and understand. When things go unsaid . . . that's when trouble starts for us, I think.”  
Jamie nodded and started over, “I ken why ye couldna bear to . . . I dinna blame ye one bit. But I think maybe yer fretting about making that choice - no’ for yerself or me, but for her sake.” Seeing her stunned expression, Jamie started second guessing himself, but he'd gone this far, he needed to finish. “Will ye maybe find some . . . comfort in knowing she wasna alone today? I was wi’ her, brought her a wee posy, told her how much we both love and miss her; asked her to watch o’er her little sister for us. If she’s anything like Jenny, she’ll have been doing it all along.”
“Oh, Jamie,” Claire bit her bottom lip hard willing herself not to burst into tears. How did he manage to cut her wide open and then cauterize the wound in less than five sentences? “I saw your violets when I brought her tulips. That’s where was. I awoke in the cemetery, but her grave wasn’t there.”
“Christ, Claire.” Jamie’s eyes swam with unshed tears. The second Claire reached her hand to his cheek, they spilled over, across her fingers, leaking down the back of her hand.
“I’ve needed to say something to you since Edinburgh, no, it’s not supposed to make you cry harder,” Claire gave him a sobbing hiccup, “You are, and have always been, a wonderful father, Jamie. I never told you that and I should have. I couldn’t think of anything more important than returning to you to make sure you knew it. Thank you, for giving them to me and for keeping our family together.”
“Ye thought that wouldna make me cry? Jesus, Claire, what ye do to me,” he said into her ear as he crushed her to him.
Sometime later, on the edge of sleep, he whispered, “Yer wrong though, Sassenach.”
“Hmmm?” she said in drowsy reply.
“Knowing the future did help. A great deal. Kept Jenny and the bairns alive, kept me from being hanged. It’s maybe true for the big things ye canna change time, for its stubborn and fights back. But in hundreds of small ways, it mattered. Hearing ye speak of our adventures worries me some, though. Do ye think ye can be content once we have Ian in hand just living a quiet life wi’ me in a highland croft?” It was said in a flirty tone but Claire heard the anxiety underneath.
“Yes, but don’t count the chickens in your kale yard just yet, life may have more surprises in store, General Fraser.”  
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lalafamilyroadtrip · 5 years
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Dans la famille ou il arrive que des trucs de fou, je voudrais .....le Père ! A Nigaloo Reef , un bouton sur le poignet , un bracelet par dessus et une grosse rougeur qui monte sur le bras + fièvre : urgence car infection ...3 jours de perfusion antiobio en ambulatoire . On vous rassure vendredi 28 juin tout était fini !!! Merci la Macif pour la prise en charge des 8000$ Australien .
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