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#cérémonie des oscars
chicinsilk · 4 months
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Claudia Cardinale alongside Steve McQueen during the 37th Oscars Ceremony on April 5, 1965 in "Spain" an evening dress model designed by Jules-François Crahay for Nina Ricci belonging to the Fall/Winter 1963-64 collection.
Claudia Cardinale aux côtés Steve Mc Queen lors de la 37e Cérémonie des Oscars le 5 avril 1965 dans "Espagne" un modèle de robe du soir dessinée par Jules-François Crahay pour Nina Ricci appartenant à la collection Automne/Hiver 1963-64.
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Oscar 2023 l'une des plus prestigieuses cérémonies du 7e art se déroulera au Theatre d'Hollywood, à Los Angeles le 12 mars
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Michelle Yeoh est la deuxième femme de couleur à remporter le prix de la meilleure actrice aux Oscars, après Halle Berry en 2002. Palmarès des Oscars 2023 : les gagnants dans chaque catégorie « Everything Everywhere All at Once » tout partout à la fois est le grand gagnant de la 95e édition des Oscars ce 12 mars, suivi par « À l’Ouest, rien de nouveau ».
OSCARS 2023 le long-métrage indépendant et loufoque Everything Everywhere All at Once n’a laissé aucune chance à ses concurrents. Le film de Daniel Scheinert et Daniel Kwan a poursuivi sa razzia de prix avec sept Oscars. Il était nommé 11 fois pour cette 95e édition des Oscars qui se sont tenues à Los Angeles dans la nuit du 12 au 13 mars. Il était en rude compétition pour le prix du meilleur film de la part de la tragédicomédie irlandaise Les Banshees d’Inisherin et du très personnel The Fabelmans de Steven Spielberg.
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Le film allemand A l’Ouest, rien de nouveau a également marqué cette cérémonie en raflant quatre prix. L’Académie a aussi récompensé les blockbusters Top Gun : Maverick (meilleur mixage) et Avatar : la voie de l’eau (meilleurs effets visuels), qui ont largement rempli les salles obscures, trop souvent délaissées depuis la pandémie. Avec son scénario déjanté versant dans la science-fiction, Everything Everwhere All At Once a aussi valu des statuettes à ces personnages principaux comme secondaires. Michelle Yeoh est devenue la première lauréate d’origine asiatique à rafler le prix de meilleur actrice. Tandis que l’acteur Ke Huy Quan et la comédienne Jamie Lee Curtis ont reçu la statuette du meilleur second rôle.
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Ke Huy Quan, meilleur acteur dans un second rôle, Michelle Yeoh, meilleure actrice, Brendan Fraser, meilleur acteur et Jamie Lee Curtis, meilleure actrice dans un second rôle
Le palmarès des Oscars 2023 :
Meilleur film d’animation :
Guillermo del Toro’s Pinocchio (Netflix) VAINQUEUR
Marcel the Shell With Shoes On (A24)
Le Chat Potté 2 : la dernière quête (DreamWorks Animation)
Le monstre des mers (Netflix)
Alerte rouge (Pixar)
Meilleure actrice dans un second rôle : Angela Bassett, Hong Chau, Kerry Condon, Jamie Lee Curtis VAINQUEUR, Stephanie Hsu
Meilleur acteur dans un second rôle : Brendan Gleeson, Brian Tyree Henry, Judd Hirsch, Barry Keoghan, Ke Huy Quan VAINQUEUR
Meilleur acteur : Austin Butler, Colin Farrell, Brendan Fraser VAINQUEUR, Paul Mescal, Bill Nighy
Meilleure actrice : Cate Blanchett, Ana de Armas, Andrea Riseborough, Michelle Williams, Michelle Yeoh VAINQUEUR
Meilleur réalisateur : Martin McDonagh (Les Banshees d’Inisherin), Daniel Scheinert et Daniel Kwan (Everything Everywhere All at Once) VAINQUEUR, Steven Spielberg (The Fabelmans), Todd Field (Tar), Ruben Östlund (Sans Filtre)
Meilleur film : À l’Ouest, rien de nouveau (Netflix), Avatar : La voie de l’eau (20th Century Studios), Les Banshees d’Inisherin (Searchlight Pictures), Elvis (Warner Bros.), Everything Everywhere All at Once (A24) VAINQUEUR, The Fabelmans (Universal Pictures), Tár (Focus Features), Top Gun Maverick (Paramount Pictures), Sans Filtre (Neon), Women Talking (MGM/United Artists Releasing)
Meilleurs effets visuels : À l’Ouest, rien de nouveau (Netflix), Avatar : la voie de l’eau (20th Century Studios) VAINQUEUR, The Batman (Warner Bros.), Black Panther : Wakanda Forever (Marvel Studios), Top Gun : Maverick (Paramount Pictures)
Meilleurs décors : À l’Ouest, rien de nouveau (Netflix) VAINQUEUR, Avatar : la voie de l’eau (20th Century Studios), Babylon (Paramount Pictures), Elvis (Warner Bros.) The Fabelmans (Universal Pictures)
Meilleure chanson originale : Applause dans Tell It Like a Woman, Hold My Hand dans Top Gun : Maverick, Lift Me Up dans Black Panther : Wakanda Forever, Naatu Naatu dans RRR VAINQUEUR This Is a Life dans Everything Everywhere All at Once
Meilleur musique : Le pianiste et compositeur allemand Volker Bertelmann a remporté l’Oscar de la meilleure musique originale pour À l’Ouest rien de nouveau
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Meilleur film étranger : À l’Ouest, rien de nouveau (Allemagne) VAINQUEUR, Argentina, 1985 (Argentine), Close (Belgique), Eo Pologne, The Quiet Girl (Irlande)
Meilleur montage : Les Banshees d’Inisherin(Searchlight Pictures), Elvis (Warner Bros.), Everything Everywhere All at Once (A24) VAINQUEUR, Tár, Top Gun : Maverick (Paramount)
Meilleur court-métrage (documentaire) : The Elephant Whisperers (Netflix) VAINQUEUR, Haulout, How Do You Measure a Year ? (Jay Rosenblatt Films), The Martha Mitchell Effect (Netflix), Stranger at the Gate
Meilleur documentaire :
All That Breathes (HBO Documentary Films)
All the Beauty and the Bloodshed (Neon)
Fire of Love (National Geographic Documentary Films/Neon)
A House Made of Splinters
Navalny (CNN/Warner Bros.) VAINQUEUR
Meilleure photographie :
À l’Ouest, rien de nouveau (Netflix) VAINQUEUR
Bardo, False Chronicle of a Handful of Truths (Netflix)
Elvis (Warner Bros.)
Empire of Light (Searchlight Pictures)
Tár (Focus Features)
Meilleur scénario :
Les Banshees d’Inisherin (Searchlight Pictures)
Everything Everywhere All at Once (A24) VAINQUEUR
The Fabelmans (Universal Pictures)
Tár (Focus Features)
Sans filtre (Neon)
Meilleure adaptation :
À l’Ouest, rien de nouveau (Netflix)
Glass Onion : Une histoire à couteaux tirés (Netflix)
Vivre (Sony Pictures Classics)
Top Gun : Maverick (Paramount Pictures)
Women Talking (MGM/United Artists Releasing) VAINQUEUR
Meilleur mixage :
À l’Ouest, rien de nouveau (Netflix)
Avatar : la voie de l’eau
The Batman (Warner Bros.)
Elvis (Warner Bros.)
Top Gun : Maverick (Paramount Pictures) VAINQUEUR
Meilleure musique de film :
À l’Ouest, rien de nouveau VAINQUEUR
Babylon
Les Banshees d’Inisherin
Everything Everywhere All at Once
The Fabelmans
Meilleurs maquillages et coiffures :
À l’Ouest, rien de nouveau
The Batman
Black Panther : Wakanda Forever
Elvis
The Whale VAINQUEUR
Meilleurs costumes :
Babylon
Black Panther : Wakanda Forever VAINQUEUR
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Elvis
Everything Everywhere All at Once
Une robe pour Mrs. Harris
Meilleur court-métrage (prises de vues réelles) :
An Irish Goodbye (Floodlight Pictures) VAINQUEUR
Ivalu (M&M Productions)
Le Pupille (Disney+)
Night Ride
The Red Suitcase (Cynefilms)
Meilleur court-métrage (animation) :
The Boy, the Mole, the Fox, and the Horse (Apple TV+) VAINQUEUR
The Flying Sailor
Ice Merchants
My Year of Dicks
An Ostrich Told Me the World Is Fake and I Think I Believe It
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delamadeleinne · 2 years
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gerceval · 1 month
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(en regardant tristement par la fenêtre) où est notre AU stars de cinéma ? notre AU cérémonie des oscars ? notre performance in a leading role à nous ?
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valerielemercier · 2 months
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L’intitulé sous Moonlight fait référence à l’erreur d’enveloppe lors de la cérémonie des Oscars. La faute d’inattention des huissiers responsables des enveloppes était due à un post sur les réseaux au lieu d’être concentrés à leur tâche
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kaantt · 4 days
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Je vais essayer de résumer rapidement ce qui m'énerve avec les Molières.
Je ne m'attarderai pas sur les blagues de mauvais goût, les gagnant.e.s qui n'ont pas le temps de faire des discours (oui c'est bien pire que pendant les Oscars où les Césars) et donc le manque de prise de position sur l'actualité artistique et politique alors que le théâtre est aujourd'hui un des seuls arts véritablement engagés. Je ne parlerai même pas du caractère ultra-parisien de la cérémonie qui oublie complètement que le théâtre se crée et vit aussi en dehors de Paris. Même les enseignants que j'ai à Nanterre en Master de Théâtre semblent oublier ce point : un de mes profs était choqué d'apprendre que j'avais déjà vu, il y a plus d'un an à Caen, un spectacle qui venait d'arriver à Paris. Non je ne parlerai pas de tout cela même si c'est détestable et que ça mériterait un post.
Je veux m'arrêter sur l'hypocrisie de cette cérémonie. Elle prétend récompenser et célébrer le théâtre et sa diversité mais elle ne fait que renforcer les stéréotypes et le système de domination malsain.
Je passe rapidement sur l'invisibilisation de certains corps de métier comme les dramaturges, les technicien.ne.s, les créateur.ice.s sons et lumières, les coiffeur.se.s, maquilleur.se.s, les costumier.è.s, les créateur.ice.s des décors... La moindre des choses serait de les récompenser, ils font le théâtre autant que les acteur.ice.s. Je passe également sur l'invisibilisation d'arts comme la marionnette et le cabaret qui méritent tout autant leur place dans la cérémonie.
Cette cérémonie ne récompense presque que des hommes et des femmes blanc.he.s (et je dis hommes et femmes en toute connaissance de cause et c'est surtout des hommes qui gagnent dans les catégories mixtes) dont les spectacles sont le plus conventionnels possible aussi bien artistiquement que politiquement. J'adore blaguer sur le manque de subtilité d'Ivo Van Hove mais au moins il essaye de faire dire quelque chose à son théâtre et il crée quelque chose même quand ça foire il essaye. Les spectacles récompensés ne prennent aucun risques et les personnes qui sont récompensées encore moins. La cérémonie qui doit célébrer l'audace et la diversité récompense le conformisme ou le consensuel et quand elle ne le fait pas et qu'elle récompense l'audace, elle récompense toujours les mêmes gens. Ce sont des gens qui le méritent mais ce sont toujours les mêmes. Des hommes et quelques femmes, blanc.he.s, talentueux.ses, important.e.s, mais toujours les mêmes.
Des artistes ultra talentueux et engagés comme Rebecca Chaillon, Mohamed El Kathib ou Adama Diop ne seront JAMAIS récompensés et quand ils le sont c'est pour leurs spectacles les moins engagés. Je pense là à Marcial Di Fonzo Bo qui a gagné son Molière pour son specatcle jeunesse sur Méliès "M comme Méliès" c'est un joli spectacle mais on parle d'un metteur en scène et acteur qui crée des spectacles sur les violences de guerre, sur le traumatisme de la dictature (il est Argentin), sur la situation de la communauté LGBTQIA+ en Amérique du Sud....
Et pour ce qui est de la partie artistique.... Je ne veux pas non plus m'étendre dessus mais même si ce sont des metteur.se.s en scène que j'aime et dont j'aime l'esthétique qui sont parfois nommés dans les spectacle de théâtre public (je ne vais pas ou peu au théâtre privé) je sais que ce ne sont pas les esthétiques les plus inventives. Je les aime mais je suis honnête. Les Molières ne le sont pas.
Cette cérémonie me dégoûte et cette année elle n'a fait que confirmer ce que je pense d'elle.
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monacowsla · 1 month
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🇫🇷🇲🇨 Johann Zarco au 3ème WSLA Award Ceremony, Les Oscars du Sport avec notre Maîtresse de Cérémonie @lorenabaricalla Salle D'Or, Fairmont Monte Carlo 📸 Francesco Bonanno - Equipe MonacoWSLA -
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myreferencecouture · 1 year
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La robe rose Ralph Lauren de Gwyneth Paltrow a été conçue par Ralph Lauren et portée à la 71e cérémonie des Oscars le 21 mars 1999 au Dorothy Chandler Pavilion à Los Angeles. La robe a reçu des critiques mitigées et le style a été comparé à celui de l'actrice Grace Kelly.
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anacampsis · 1 year
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Critique film TCA: The Whale
Bonjour ! Le festival de Cannes approche, j’ai donc eu envie de parler d’un film, qui a fait beaucoup parler de lui lors du festival de l’année dernière, et lors de la dernière cérémonie des Oscars: The whale, de Darren Aronofsky. Je ne suis pas critique de cinéma, loin de là, mais puisque ce film a, parmi ses thèmes centraux, un TCA, j’ai voulu donner mon avis dessus. En avant !
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Les bons côtés
Selon moi, le point le plus positif du film est la grande humanité des personnages, dans leurs bons comme leurs mauvais côtés. Je pense en effet que l’humanité n’est pas synonyme de bonté, mais d’une palette émotionnelle complexe, y compris dans ses mécanismes toxiques. Pour vendre le film, j’ai vu que l’affiche avait comme mention, écrit au centre et au sommet « Bouleversant »: je n’ai pas été atteinte à ce point, mais il faut bien l’avouer, chaque acteurice fait que chaque personnage porte une grande richesse émotionnelle, qui, à défaut de nous faire les aimer, nous donne envie d’écouter tout ce qu’iels ont à nous dire.
Cette humanité va de pair avec des confrontations de narratifs intéressantes. Face à un même évènement, chaque personnage avait tendance à s’enfermer dans son narratif des faits, et il était intéressant de les confronter au point de vue des autres. Cela donne à la fois lieu à des discussions riches, et à la reconstitution de souvenirs paçon puzzle, dont tous les personnages ayant pris part au souvenir détiendrait une pièce.
Bien sûr, je conçois que ce genre de film n’intéresse pas tout le monde. Mais étant une grande adepte des séances d’introspection, et aimant étudier les points de vue des autres, j’ai été réceptive.
Concernant le TCA lui-même, il se trouve que le personnage principal, Charlie (interprété par Brendan Fraser), souffre d’hyperphagie. Il a sombré dans ce TCA suite à la mort de son compagnon. Suite à ce deuil, il a perdu tout intérêt pour la vie, et a décidé de se détruire, en se tournant vers la nourriture, qui est à la fois son refuge et sa prison. L’hyperphagie l’a rendu obèse, de façon morbide, à tel point que le film s’ouvre sur le fait que Charlie est sur le point de mourir, s’il ne se rend pas en urgence à l’hôpital, ce qu’il refuse catégoriquement. Je trouve qu’il est important de montrer que le TCA n’est pas une sorte de déviance chevillée au corps, qu’il s’agit souvent d’un trouble qui s’infiltre dans nos failles psychologiques, émotionnelles.
De même, je pense qu’il est important d’avoir conscience de toutes les conséquences sur la santé que l’obésité peut avoir. Dans le film, Charlie ne peut plus se déplacer sans déambulateur, et finit même par avoir un fauteuil roulant. Il est également contraint d’utiliser un respirateur, car il n’est plus capable de se pencher, de rire, de prendre du plaisir, sans commencer à suffoquer. Il explique également que certaines zones de sa peau ont moisi. Il a de terribles douleurs dès qu’il fait le moindre geste. Son cœur n’arrive plus à tenir la cadence. S’il ne faut pas en déduire que ce sont des raisons pour rabaisser, humilier les personnes en surpoids (je développerai plus loin), il est important de ne pas se voiler la face sur la gravité de l’obésité morbide, qui, selon l’organsation mondiale de la santé, fait partie des 3 causes principales de décès dans le monde.
En résumé, je pense que ce film a bénéficié d’une écriture comme d’une interprétation riche en émotions. L’hyperphagie a bénéficié d’une écriture correcte, elle est présentée comme l’échappatoire ultime pour Charlie, à la fois refuge réconfortant et arme d’auto-destruction hors de contrôle: la scène de l’épisode d’hyperphagie majeur du film est si démesuré qu’il se rend malade.
Pour autant, est-ce un bon film sur les TCA ? Il faut nuancer ce tableau jusqu’ici positif…
Les points mitigés, négatifs
Ce film est loin d’être dénué de défauts. Pour commencer, ce n’est qu’un avis personnel, mais je trouve qu’il y avait parfois quelques longueurs, en terme de rythme. Le film n’est certes pas la montagne de l’action, et n’a pas la prétention de l’être… mais parfois, certaines scènes s’éternisaient un peu trop à mon goût. Ce n’est qu’une question de perception personnelle, ceci dit.
Le film a choisi de se concentrer sur certains aspects, quitte à en délaisser d’autres, ce qui est à mon sens regrettable. Ainsi, il est question d’alcoolisme, d’anorexie, mais de façon totalement périphérique, alors que le contexte (que je ne vais pas dévoiler ici, au cas où vous voudriez voir le film) aurait mérité que ces questions soient davantage développées.
Un autre défaut du film est, à mon sens, l’émotion dominante du film. Je sais, j’ai dit du bien de l’aspect émotionnel du film précédemment; et je le redis, la plupart des émotions exprimées dans le film sont d’une grande justesse, et donnent une grande humanité. L’émotion que je reproche ici n’est pas celle d’un personnage, mais plutôt celle que le réalisateur cherche à susciter: la pitié.
Le personnage de Charlie est pathétique. En théorie, cela devrait susciter la compassion. Dans la pratique, cela suscite la pitié. La nuance peut paraître mince mais, à mes yeux, elle fait toute la différence. Je m’explique: la compassion nous pousse à partager la souffrance d’autrui. La pitié, elle, nous pousse à la regarder de haut, avec dédain. Peut-être que l’étymologie ne le cherchait pas, mais aujourd’hui, la pitié porte ce relent de l’expression péjorative « tu fais pitié ». Elle nous amène à faire preuve de condescendance, un peu à la manière du public des expositions universelles du début du 20ème siècle, qui venait observer des personnes africaines pour se conforter dans son sentiment de supériorité culturelle et morale de personne blanche.
D’où vient cet aspect de supériorité morale dans le film ? Maintenant que j’ai évoqué les défauts du film, il est temps d’aborder LE défaut du film: le regard sur l’obésité du film. Avant de commencer, ce n’est qu’une perception personnelle, là encore, mais quand un film parlant d’obésité fait, dans les 5 premières minutes, une analyse d’un extrait de Moby Dick, le surnom numéro 1 des personnes obèses (en particulier dans les pays anglo-saxons, où ce roman est un grand classique), c’est un drapeau rouge, le signe numéro 1 qu’un amalgame qu’entre personne obèse et baleine sera fait, mais ce n’est qu’un détail purement subjectif.
Tout le film est une métaphore filée de naufrage d’une baleine, qui s’échoue, à travers la vie qui part à la dérive de Charlie. Le parallèle avec Moby Dick est constant dans le film, Charlie étant professeur de littérature et citant souvent une rédaction qu’il a lue au cours de l’histoire. En théorie, la métaphore filée est un procédé de style très intéressant; dans le cas présent, le parallèle est surtout fait avec un monstre marin, aussi gigantesque que flasque. La façon de filmer le personnage, quand il dévore la nourriture, quand il marche, tente (et échoue souvent) d’attraper un objet, souligne à quel point il est gros, colossal, monstrueux. Le son, la musique, créent également cet effet. Mais à trop pousser la métaphore avec une créature marine, le réalisateur ne fait-il pas le choix de délaisser l’humanité de son personnage principal ? Ne s’est-il pas perdu dans sa propre imagerie ? Ou, au contraire, a-t-il fait consciemment ce choix, car il perçoit l’obésité comme une monstruosité ?
Une scène en particulier m’a frappée: un personnage demande à Charlie de se lever, et de faire quelques pas. Quand il tente de s’exécuter, il s’écroule sous son propre poids, s’écrasant sur une table basse, cassant une lampe dans sa chute. Cette scène est accompagnée d’une musique puissante, ainsi que d’un effet sonore fracassant: j’y ai vu la version «film de cinéma» d’un meme que j’ai souvent vu sur internet, où une personne obèse pose un pied au sol, ce qui déclenche, par la magie du montage vidéo de mauvais goût, une explosion nucléaire et/ou l’écroulement d’un immeuble. Si, dans le film, l’effet recherché n’est pas comique, contrairement à ce meme, le regard porté est, en fin de compte, le même…
Alors, The whale, bon ou mauvais film ?
À l’issue de cette analyse, il est temps pour moi de conclure: selon moi, The whale porte certains messages importants. Le principal est que malgré toute la volonté du monde, on ne peut pas sauver une personne qui ne désire pas l’être, et qu’il n’y a pas à s’en vouloir. Il rappelle également que l’obésité est loin d’être quelque chose de rigolo, d’anecdotique, mais bien une question majeure de santé, physique comme mentale, qui peut se finir de façon tragique. L’hyperphagie est une question traitée avec une certaine justesse.
Pour autant, je ne suis pas sûre qu’il s’agisse d’un bon film. Le regard porté sur l’obésité est dérangeant. Je vois ce que le réalisateur a cherché à faire, via sa métaphore filée, mais je ne parviens pas à savoir si les problèmes grossophobes du film sont dus à de la maladresse ou à un choix conscient de la réalisation (mais j’ai bien mon idée sur la question).
Néanmoins, je me dois d’être honnête: en allant voir ce film, je m’attendais à bien pire. Je pensais que les épisodes d’hyperphagie auraient quelque chose de bien plus bestial, inhumain. Que tout le rapport à la nourriture du personnage serait centré sur une pulsion monstrueuse de tout engloutir, tout le temps. En ce sens, c’est une bonne surprise pour moi.
En conclusion, je ne sais pas si je recommande ce film, mais je pense qu’il vaut la peine d’être vu pour se faire son propre avis. Il comporte de bonnes idées, mais il faut garder du recul: qu’ils soient volontaires ou non, des biais grossophobes servent de fondations au film. Et le regard censé être compatissant sur le personnage principal a quelque chose de dérangeant, relevant de la pitié. Je ne veux pas accuser l’équipe du film de l’avoir fait exprès, car je n’en sais rien, mais c’est le genre de choses dont il est important d’avoir conscience au moment de regarder un film, celui-ci ou un autre: nous avons tous et toutes nos biais, surtout quand nous parlons d’un sujet qui traite d’un groupe discriminé dont nous ne faisons pas partie.
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout ! Prenez soin de vous et à bientôt !
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aivanlam · 1 year
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Deneuve-mania et dîner avec Clint Eastwood : le soir où la France a remporté son dernier Oscar du meilleur film étranger | Vanity Fair
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actu24hp · 1 year
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Rihanna : après le Super Bowl, la star de la pop chantera aux Oscars
Après avoir fait sensation au Super Bowl, Rihanna chantera lors de la cérémonie des Oscars qui se déroulera le 12 mars prochain. Elle reprendra le titre «Lift Me Up», issu de la bande-originale de «Black Panther : Wakanda Forever». Alors qu’elle ne s’était pas produite sur scène depuis sept ans, Rihanna fait un retour remarqué. Après avoir assuré le show à la mi-temps de la finale du Super Bowl…
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chicinsilk · 1 year
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❤️❤️❤️❤️❤️
Marlene Dietrich in a black evening dress created by Christian Dior for the 23rd Academy Awards on March 29, 1951. On her wrist, she wears one of her favorite jewels acquired in 1937, the garter bracelet from Van Cleef & Arpels. This generously sized piece features a pattern of round and baguette-cut diamonds surrounded by a large loop set with oval rubies.
Marlene Dietrich dans une robe du soir noire créée par Christian Dior à l'occasion de la 23eme cérémonie des Oscars le 29 mars 1951. Au poignet, elle porte l'un de ses bijoux fétiches acquit en 1937, le bracelet jarretière de la maison Van Cleef & Arpels. cette pièce aux dimensions généreuses se compose d’un motif en diamants tailles ronde et baguette cerné d’une large boucle sertie de rubis ovales.
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Jamie Lee Curtis réagit suite à sa 1ère nomination aux Oscars grâce à sa prestation dans "Everything Everywhere All at Once" 🏆24 janvier 2023
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J'ai 64 ans, je suis actrice depuis l'âge de 19 ans. J'ai fait des films d'horreur et vendu des yaourts qui vous font chier. Je n'aurais jamais pensé entendre mon nom dans une nomination aux Oscars. Je suis dans un mélange de choc et de plaisir. La 95ème édition, qui aura lieu le 12 mars
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valerieshittalking · 1 year
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5 moments de la pop culture qui m'ont marquée en 2022.
La claque: Considéré comme la gifle qui a été entendue dans le monde entier, Will Smith giflant Chris Rock lors de la cérémonie des Oscars de 2022 est un événement que personne n'avait vu venir. La gravité de l'incident a été immédiate, les utilisateurs des réseaux sociaux s'emparent de l'événement et créent de nombreux memes. Bien que l'agression physique soit quelque chose dont il ne faut pas en rire, il est indéniable que cet événement choquant s'est imposé comme l'un des événements les plus mémorables de l'année. Inconcevable, mais vrai : Will Smith a giflé l’animateur des Oscars Chris Rock devant un public mondial en mars 2022. « The Slap » était un événement culturel pop si massif qu’il a inspiré un déluge de pièces de réflexion et un traitement en plusieurs étapes – du choc que le saint Smith (qui a remporté le meilleur acteur peu de temps après) allait craquer, au déni (était-il mis en scène?), à beaucoup d’indignation (y compris de Judd Apatow, qui a réagi de façon excessive sur Twitter, pontifiant que Smith « aurait pu tuer » Rock). Smith a ensuite lancé une tournée d’excuses pour s’être emporté contre Rock à cause de sa blague sur la calvitie de Jada Pinkett Smith (Rock a dit qu’il ne savait pas qu’elle avait de l’alopécie). Il y a eu une première déclaration, puis un confessionnal sur YouTube en juillet, et encore une autre référence ces dernières semaines, dans The Daily Show With Trevor Noah : « En fin de compte, je l’ai perdu, vous savez », a dit Smith. « Je suppose… on ne sait jamais ce que vit quelqu’un. »
Pete Davidson et LA Kardashian? : Pour le meilleur ou pour le pire, Kim Kardashian et Pete Davidson étaient sans doute le couple de 2022. Rebondissant de Kanye West (qui a décidément fourni certains des pires moments culturels pop de 2022), Kardashian a trouvé l’amour avec l’éternel It Boyfriend. Ils étaient improbables : Kardashian, la Marilyn Monroe moderne, tomber pour Davidson, avec son Saturday Night live medium ugly style? Mais ils sont allés très très fort dans les réseaux sociaux, et pas seulement. Pete s’engage avec des tatouages de plus en plus absurdes comme:«Ma femme est avocate » et une marque « Kim ». L’Histoire s’est intensifiée lorsque des messages ont fuité montrant Davidson West dans la défense de Kardashian, bien que « Je suis au lit avec votre femme » était à peine désescalade.En septembre, Kardashian et Davidson ont fait une apparition très innatendue et immédiatement controversée au grand Met Gala , où Kardashian a mis au jour la robe iconique et recouverte de cristaux que Monroe portait pour chanter « Joyeux anniversaire » au président John F. Kennedy en 1962. Un débat enflammé s’ensuivit au sujet du droit de porter des vêtements d’archives et l’aveu de Kardashian qu’elle adhérait à un régime strict pour entrer dans la robe. Mais oh non! surprenant! Le couple n’a pas tenu l’année, se séparant en août.
Johnny Depp vs Amber Heard: TikTok était le nouveau CourtTV en termes de suivi du procès dans lequel Johnny Depp accusait sa  ex femme Amber Heard de diffamation contre lui dans un 2018 Washington Post éditorial avec un arti le en l’accusant de violen eces conjugales. Le procès en Virginie a été un cirque et un « cloaque », comme l’a écrit Raven Smith de Vogue, qui a déclenché une vague de misogynie en ligne de la part des fans de Depp. Le verdict de culpabilité prononcé en juin était partagé, ordonnant à Heard de payer à Depp 15 millions de dollars en dommages et intérêts, tout en accordant à Heard 2 millions de dollars. La décision tendait vers Depp, mais il n’y avait vraiment pas de gagnants. 
Twitter et Elon Musk: RIP Twitter, la plateforme sociale basée sur les mots aimée par les écrivains (mais aussi D*nald Tr*mp). crée 2006, Twitter a été apparemment vidé de sa substance en 2022, lorsque le méga troll Elon Musk l’a acheté pour 44 milliards de dollars en avril, enhardissant et saluant les tweeters toxiques comme Trump et Kanye West sous le nom déformé de « liberté d’expression ». Au cours des mois qui ont suivi, Musk s’est lancé dans une « frénésie de congédiement », notamment en épuisant le service juridique de l’entreprise et en démantelant un comité consultatif sur les questions de sécurité. Twitter avait 16 ans et on se souviendra des bons moments et du harcèlement gratuit. 
Bella Hadid et la robe Coperni: 2022 était l’année où Bella Hadid a gagné sa place dans le temple de la renommée des mannequins. Elle a marché 19 défilés à la Paris fashion week, a été nommée mannequin de l’année aux British Fashion Awards et sa capacité à augmenter les profits d’une marque de mode (elle a ajouté 90 % à la valeur monétaire prévue pour Jil Sander en marchant pour le défilé) surnommée « l’effet Bella » par la plateforme de marketing d’influence Lefty. Cependant, il y eut un moment qui lui valut vraiment sa place parmi les grands. Oui, je parle de quand Bella, pratiquement nue, s’est baladée au milieu de la passerelle de Coperni pour se faire repeindre de fibres liquides. Le plus surprenant ? Elle est partie avec une superbe robe blanche à une épaule qui était assez conséquente pour être lavée. Selon la WWD (Women’s Wear Daily) , dans les 48 heures qui ont suivi l’émission, l’impact médiatique et  je dirais même culturel de l’événement a été évalué à 26,3 millions de dollars, dont 20,9 millions de dollars attribués aux médias sociaux. Pour moi, Bella Hadid est en train de devenir LA mannequin de notre décennie. 
Voilà 5 grands moments qui ont marqué les réseaux sociaux et le monde de la pop culture en 2022, en attendant que plus de choses aussi ridiculement frappantes arrivent en 2023. (inspiré de plusieurs articles de Vogue, Elle et autres médias)
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buxberg · 2 years
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Isabelle Huppert
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Elle est née à Paris, dans la famille d'un riche homme d'affaires. Tous ses frères et sœurs ont reçu une bonne éducation et ont obtenu un succès professionnel important. La sœur aînée, Elizabeth, est devenue écrivain, la deuxième sœur, Karolina, est devenue réalisatrice, la troisième - professeur d'économie et son frère - un pianiste célèbre.
Isabelle étudie à la Sorbonne dans le département de russe de la Faculté des langues orientales et après des débuts réussis au cinéma dans Faustine, ou le bel été (1972) de Nina Kompany, décide de devenir comédienne et poursuit ses études au Conservatoire d'art dramatique Arts.
Isabelle Huppert a été nominée à plusieurs reprises pour le César Award, l'équivalent français de l'Oscar. Elle a reçu ce prix pour le rôle d'une modeste postière d'une ville de province dans le film "La Cérémonie" (1996, réalisé par Claude Chabrol), qui, avec son amie, tire sur une famille innocente avec des fusils.
Récompenses et nominations
- Oscar
Candidatures : 1
Meilleure actrice : Elle 2017
- Golden Globe
Gagnant : 1
Meilleure actrice (drame): Elle 2017
- festival du film de Cannes
Gagnant : 3
Kering "Prix Women in Motion" 2017
Médaille d'argent de la meilleure actrice : La pianiste 2001 Médaille d'argent de la meilleure actrice : Violette Nozière 1978
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omagazineparis · 1 day
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3 documentaires féministes sur Netflix à voir
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Face aux nombreuses thématiques sur Netflix, le magazine a sélectionné trois documentaires féministes à voir impérativement. Accessibles, militants, informatifs et résolument dans l’air du temps, ils visent à alerter les citoyens sur les inégalités entre les deux sexes. Les règles de notre liberté Les règles de notre liberté fut le prix du meilleur court-métrage documentaire lors de la 91ème cérémonie des Oscars. Sa réalisatrice, l'irano-américaine Rayka Zehtabchi, aborde la question des menstruations en Inde. Un sujet hautement tabou dans le pays. Durant les vingt-cinq minutes du documentaire Netflix, les inégalités sexuelles sont un sujet abordé. En effet, selon l’organisation philanthropique Dasra, 23% des adolescentes indiennes abandonnent le système scolaire. La raison ? Le manque d’intimité dans les écoles. À Kathikhera, village situé à 60 kilomètres de New Delhi, les habitantes ont décidé de se lancer dans la confection de serviettes biodégradables. En ce sens, les milliers de protections hygiéniques représentent une alternative aux Indiennes. En remplacement des feuilles d’arbres, du vieux tissu ou bien encore du papier journal. Ainsi, il s'agit d'un documentaire Netflix à visionner d’urgence. Roe v. Wade : la véritable histoire de l’avortement Le droit à l’avortement aux États-Unis, est autorisé depuis 1973 à la suite d’un arrêt historique intitulé Roe v. Wade. C'est un sujet qui cristallise toujours autant de défiance au sein du peuple américain. Sorti en septembre 2018, le documentaire Netflix bénéficie d'une durée de 90 minutes. Il s’appuie sur les nombreuses batailles qui ont précédé la signature de cette décision historique. De fait, les témoignages, archives et analyses viennent étayer le documentaire. Avec nuance et substance. Ce documentaire Netflix est symbolique au sens historique grâce à une contextualisation des faits et un équilibre respecté entre les parties. En outre, dans un monde où le repli sur soi semble gagner du terrain, ce documentaire Netflix met en évidence une certitude. Les droits ne sont jamais définitivement acquis. En définitive, il suffit qu’il n’y ait qu’une seule modification pour que ces mêmes droits ne soient aussitôt confisqués. Avec pour premières victimes les femmes.  Gloria Allred : l’avocate des femmes Sorti en février 2018, le documentaire Netflix établit le portrait de Gloria Allred. Avocate féministe, elle défend depuis plus de quarante ans les victimes. Dotée d’un sens de la répartie, elle met à profit cette qualité durant ses apparitions médiatiques. Comme lors de procès retentissants qui ont impliqué des personnalités très connues. Des exemples ? Roman Polanski, Bill Cosby ou Harvey Weinstein. Dans un sens, le courage et la persévérance caractérisent Gloria Allred. Victime d’un viol au Mexique dans sa jeunesse, elle tomba enceinte. En prenant la décision d’avorter, elle subit le jugement accusateur de l’époque. Comme évoqué dans un article des Inrocks en février 2018 :  « C’était avant Roe v. Wade , donc c’était clandestin. J’ai fait une hémorragie. Je suis allée à l’hôpital, ils m’ont mise dans la glace. L’infirmière m’a dit : ça te donnera une leçon » Trois documentaires Netflix à voir de toute urgence avec le message suivant : la honte n’est pas du côté des victimes. Read the full article
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