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jpbjazz · 4 months
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LÉGENDES DU JAZZ
JOHN COLTRANE, LE PRÉCURSEUR
‘’The first time I heard Bird play, it hit me right between the eyes.”
- John Coltrane
Né à Hamlet en Caroline du Nord le 23 septembre 1926, John William Coltrane était le fils de John R. Coltrane, un tailleur et musicien amateur qui jouait de plusieurs instruments, et d’Alice Blair. Coltrane avait grandi à High Point, en Caroline du Nord. Après avoir perdu en l’espace de quelques mois son père, sa tante et ses grands-parents en 1938, il avait été élevé par sa mère et un cousin proche.
LES ANNÉES DE FORMATION
Pendant ses études secondaires au William Penn High School, Coltrane avait joué de la clarinette et de la trompette alto avant d’adopter le saxophone à l’automne 1940, sous l’influence de Lester Young et Johnny Hodges.
Peu après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires en juin 1943, Coltrane s’était installé à Philadelphie, où il avait décroché un emploi dans une raffinerie de sucre. En septembre de la même année, la mère de John lui avait fait cadeau d’un saxophone alto à l’occasion de son 17e anniversaire de naissance. De 1944 à 1945, Coltrane avait pris des leçons de saxophone à l’Ornstein School of Music. Il avait comme professeur Mike Guerra.
Coltrane avait obtenu son premier contrat professionnel dans un trio en 1945. Un des moments privilégiés de la carrière de Coltrane est survenu le 5 juin 1945, lorsqu’il avait vu Charlie Parker jouer en concert pour la première fois. Dans une entrevue accordée au magazine DownBeat en 1960, Coltrane avait déclaré : ‘’The first time I heard Bird play, it hit me right between the eyes.” Les autres idoles de jeunesse de Coltrane étaient le chef d’orchestre Count Basie et les saxophonistes Lester Young, Johnny Hodges et Dexter Gordon.
Coltrane s’était enrôlé dans la Marine le 6 août 1945, le jour-même où la première bombe atomique avait été larguée sur Hiroshima. Engagé comme marin apprenti à la Sampson Naval Training Station dans l’État de New York, Coltrane avait par la suite été envoyé à la base de Pearl Harbor. Il était cantonné à Manana Barracks, le plus important lieu de cantonnement des soldats de couleur de l’époque.
Le talent musical de Coltrane avait été rapidement reconnu dans la Marine. De fait, Coltrane était devenu un des seuls membres de la Marine à servir comme musicien sans avoir été reconnu officiellement comme tel. Coltrane s’était joint aux Melody Masters, le groupe de swing de la base. Les Melody Makers étant exclusivement réservés aux Blancs, Coltrane avait été considéré comme un musicien invité afin d’éviter d’irriter les officiers supérieurs de la base. Coltrane avait assumé plusieurs autres fonctions durant son séjour dans la Marine, y compris le travail en cuisine et diverses tâches de sécurité.
Malgré la discrimination dont faisaient l’objet les musiciens de couleur, Coltrane avait vite assumé un rôle de leader au sein des Melody Masters. Ses premiers enregistrements ont été réalisés dans le cadre d’une session informelle tenue à Hawaii avec des musiciens de la Marine, le 13 juillet 1946. Lors de cette session, Coltrane avait joué du saxophone alto dans le cadre d’un répertoire composé de standards du jazz et de pièces bebop. Coltrane avait officiellement été libéré de son service dans la Marine le 8 août 1946. À l’issue de son service dans la Marine, Coltrane avait été décoré de l’American Campaign Medal, de l’Asiatic-Pacific Campaign Medal et de la World War II Victory Medal.
PERFECTIONNISTE DANS L’ÂME
Après sa libération de la Marine comme matelot de première classe en août 1946, Coltrane était retourné à Philadelphie. Grâce à son expérience dans la Marine, Coltrane avait réussi à se faire inscrire à la Granoff School of Music. Dans le cadre de son séjour dans cette école, Coltrane avait étudié la théorie musicale avec le guitariste de jazz et compositeur Dennis Sandole, qui était demeuré un de ses tuteurs jusqu’au début des années 1950. Coltrane avait aussi pris des leçons de saxophone avec Matthew Rastelli, un professeur de Granoff qui lui avait donné des cours une fois par semaine pendant deux ou trois ans, jusqu’à ce que sa pension de la Marine soit épuisée. Après fait une tournée avec le trompettiste et chef d’orchestre King Kolax, Coltrane s’était joint au groupe du saxophoniste Jimmy Heath. C’est le trompettiste William Massey, un de ses anciens collègues des Melody Makers, qui avait présenté Coltrane à Heath.
Même si Coltrane avait amorcé sa carrière comme saxophoniste alto, il avait commencé à jouer du ténor en 1947 avec le groupe de King Kolax. À la fin de sa carrière, Coltrane avait aussi joué de la flûte. Selon le saxophoniste ténor Odean Pope, le pianiste, compositeur et théoricien de Philadelphie, Hasaab Ibn Ali avait été une des grandes influences de Coltrane. Pope précisait: "Hasaan was the clue to...the system that Trane uses. Hasaan was the great influence on Trane's melodic concept."
Perfectionniste dans l’âme, Coltrane pratiquait de nombreuses heures par jour afin d’améliorer son jeu et sa technique. Jimmy Heath avait même affirmé que s’il en avait eu la possibilité, Coltrane aurait pratiqué vingt-cinq heures par jour ! Charlie Parker, que Coltrane avait connu avant son séjour dans la Marine, avait d’ailleurs joué avec lui à l’occasion à la fin des années 1940. Coltrane avait aussi été membre des groupes d’Eddie Vinson, de Dizzy Gillespie, d’Earl Bostic et de Johnny Hodges du début jusqu’au milieu des années 1950. Coltrane avait enregistré son premier solo sur l’album de Dizzy Gillespie ‘’We Love to Boogie’’ en 1951.
VIE FAMILIALE
En 1955, Coltrane avait épousé Naima, une Musulmane convertie dont le nom de jeune fille était Juanita Grubbs. Naima avait eu une fille d’un mariage précédent, qui était appelée Antonia (elle était aussi surnommée Syeeda) et qui était âgée de cinq ans au moment de leur mariage. Coltrane avait rencontré Naima à la résidence du bassiste Steve Davis à Philadelphie. La chanson d’amour que Coltrane a composée en l’honneur de sa femme, simplement intitulée ‘’Naima’’, est encore de nos jours une des pièces favorites du répertoire de Coltrane.
En 1956, le couple avait décidé de quitter Philadelphie pour s’installer à New York, En août 1957, le couple avait emménagé dans un appartement situé à l’intersection de la 103e rue et de l’avenue Amsterdam. Quelques années plus tard, Coltrane et Naima s’étaient achetés une maison sur la rue Mexico à St. Albans dans le Queens. C’est là que le couple avait décidé de se séparer en 1963. Dans une citation reproduite dans l’ouvrage de J.C. Thomas, ‘’Chasin’ the Trane’’, Naima avait déclaré:
"I could feel it was going to happen sooner or later, so I wasn't really surprised when John moved out of the house in the summer of 1963. He didn't offer any explanation. He just told me there were things he had to do, and he left only with his clothes and his horns. He stayed in a hotel sometimes, other times with his mother in Philadelphia. All he said was, 'Naima, I'm going to make a change.' Even though I could feel it coming, it hurt, and I didn't get over it for at least another year."
Malgré leur rupture, Coltrane et Naima avaient continué de cultiver de bonnes relations jusqu’à la mort du saxophonise en 1967. Naima est décédée d’une crise cardiaque en octobre 1996.
Coltrane s’est remarié en 1963 avec la pianiste Alice McLeod, avec qui il avait eu deux garçons avant que son divorce avec Naima ne soit officiellement prononcé: John Jr. (né en 1964) et Ravi (né en 1965). Le couple avait eu un autre garçon en 1967, Oranyan (il était surnommé Oran).  Selon le musicien Peter Lavezzoli, Alice avait apporté du bonheur et de la stabilité à la vie de John, non seulement parce qu’ils ont eu des enfants ensemble, mais parce qu’ils partageaient les mêmes croyances spirituelles, qui se réflétaient notamment dans leur intérêt commun pour la philosophie indienne. Deux des fils de Coltrane ont suivi l’exemple de leur père et sont devenus musiciens. Ravi est devenu un saxophoniste réputé, tandis qu’Oran est devenu saxophoniste, guitariste, batteur et chanteur.
LA CONSÉCRATION: MILES DAVIS ET THELONIOUS MONK
En 1955, Coltrane était membre du groupe de l’organiste Jimmy Smith lorsqu’il avait reçu un appel du trompettiste Miles Davis. Davis avait connu du succès alors qu’il jouait avec Charlie Parker dans les années 1940, mais sa réputation avait été entachée par sa dépendance envers l’héroïne. Lorsque Davis avait contacté Coltrane, il effectuait un retour et était sur le point de former un nouveau quintet. Surnommé ‘par la suite ‘’First Great Quintet’’, ce groupe était composé, outre de Davis et de Coltrane, de Red Garland au piano, de Paul Chambers à la contrebasse et de Philly Joe Jones à la batterie.
Durant la période s’étendant d’octobre 1955 à avril 1957, Miles Davis avait réalisé des enregistrements majeurs qui avaient mis à profit l’habileté croissante de Coltrane. Mais tout comme Davis, Coltrane n’avait pu résister à ses anciens démons. Le quintet avait finalement été dissous en 1957, en grande partie en raison de la dépendance de Coltrane envers l’héroïne et l’alcool. En 1954, Duke Ellington avait aussi engagé Coltrane pour remplacer temporairement Johnny Hodges, mais il avait dû le congédier pour les mêmes raisons.
À la fin de l’année 1957, Coltrane avait collaboré avec le pianiste Thelonious Monk dans le cadre d’une série de concerts au Five Spot Café de New York. En raison de contraintes contractuelles, Coltrane n’avait pu participer qu’à une seule session d’enregistrement officielle avec le groupe. Coltrane était toujours sous contrat avec les disques Prestige à l’époque, et Monk refusait d’enregistrer pour son ancien employeur. Il fallut finalement attendre la mort de Coltrane et de Monk pour qu’un enregistrement privé réalisé en 1958 par la première épouse de Coltrane, Juanita Naima Coltrane, soit gravé pour la postérité en 1993. Des rubans de meilleure qualité du concert de novembre 1957 avaient été retrouvés plus tard, et avaient été publiés par les disques Blue Note en 2005.
‘Blue Train’’, le seul album que Coltrane a enregistré chez Blue Note en tant que leader, mettait en vedette le trompettiste Lee Morgan, le contrebassiste Paul Chambers et le joueur de trombone Curtis Fuller. Quatre des cinq pièces figurant sur cet album étaient des compositions originales de Coltrane. La pièce-titre, la pièce ‘’Moment’s Notice’’, ainsi que ‘’Lazy Bird’’ sont aujourd’hui devenus des standards du jazz.
Coltrane avait fait une nouvelle tentative avec Miles Davis en janvier 1958. En octobre de la même année, le critique de jazz Ian Gitler avait utilisé l’expression ‘’sheets of sound’’ pour décrire le style que Coltrane avait développé avec Monk et qu’il avait perfectionné avec le sextet de Davis. Coltrane expliquait: "I found that there were a certain number of chord progressions to play in a given time, and sometimes what I played didn't work out in eighth notes, sixteenth notes, or triplets. I had to put the notes in uneven groups like fives and sevens in order to get them all in."
Coltrane était demeuré avec Davis jusqu’en avril 1960. Au sein du sextet de Davis, Coltrane avait collaboré avec le saxophoniste alto Cannonball Adderley, les pianistes Red Garland, Bill Evans et Wynton Kelly, le contrebassiste Paul Chambers (le célèbre ‘’Mr. P.C.’, de l’album ‘’Giant Steps’’), ainsi que les batteurs Philly Joe Jones et Jimmy Cobb. Pendant qu’il était membre du sextet de Davis, Coltrane avait participé à l’enregistrement de ‘’Milestones’’ et de ‘’Kind of Blue’’, en plus de prendre part aux enregistrements en concert ‘’Miles & Monk at Newport’’ (1963) et ‘’Jazz at the Plaza’’ (1958).
En 1960, Coltrane avait enregistré ‘’Giant Steps’’, son premier album comme leader pour Atlantic qui était constituée exclusivement de ses propres compositions. La pièce-titre est aujourd’hui considérée comme une des oeuvres les plus complexes à exécuter par un saxophoniste en raison de ses nombreuses variations d’accords. La production de l’album ‘’Giant Steps’’ a servi de base aux futures expérimentations de Coltrane, tant sur le plan de la mélodie que de l’expérimentation.
Coltrane a formé son premier quartet sous son nom en 1960 en vue d’un concert à la Jazz Gallery de New York. Après avoir essayé différents musiciens, du pianiste Steve Kuhn aux batteurs Pete La Roca et Billy Higgins, Coltrane avait fixé son choix sur le pianiste McCoy Tyner, le contrebassiste Steve Davis et le batteur Elvin Jones. Tyner, qui est né à Philadelphie, était un ami de longue date de Coltrane. Les deux hommes s’étaient d’ailleurs entendus sur le fait que Tyner se joindrait au groupe lorsqu’il se sentirait suffisamment prêt. Le premier album enregistré par le groupe de Coltrane était ‘’My Favorite Things.’’ La pièce-titre était une relecture d’une chanson tirée de la comédie musicale ‘’The Sound of Music’’ (La mélodie du bonheur). Il s’agissait aussi du premier album où Coltrane jouait du saxophone soprano, un instrument qu’il avait expérimenté alors qu’il faisait partie du groupe de Miles Davis.
En mai 1961, le contrat de Coltrane avec Atlantic avait été racheté par les disques Impulse. La signature du contra avec Impulse signifiait que Coltrane reprendrait sa collaboration fructueuse avec le réputé ingénieur Rudy Van Gelder, avec il avait enregistré dans le cadre de ses sessions avec Miles Davis pour Prestige. La plupart des enregistrements de Coltrane avec Impulse ont d’ailleurs été produits au studio de Van Gelder à Englewood Cliffs, au New Jersey.
Au début de l’année 1961, le contrebassiste Steve Davis avait été remplacé par Reggie Workman. Quant à Eric Dolphy, il avait été engagé comme second saxophoniste. Le nouveau quintet avait eu beaucoup de succès lors de sa période de résidence au Village Vanguard. Le répertoire du groupe était composé de la musique la plus expérimentale que Coltrane n’avait jamais joué, et était influencée tout autant par le free jazz, par le jazz modal que par les rythmes indiens. John Gilmore, qui avait été longtemps saxophoniste avec le groupe de Sun Ra, avait exercé une influence déterminante sur le son du groupe. Une des pièces les plus populaires qui avaient été exécutées au Village Vanguard, un blues d’une durée de quinze minutes intitulé ‘’Chasing the ‘Trane’’, était fortement inspirée de la musique de Gilmore.
Toujours en 1961, Coltrane avait commencé à jumeler Reggie Workman avec un autre contrebassiste, habituellement Art Davis ou Donald Garrett. Ce dernier expliquait : "I was playing with another bass player. We were doing some things rhythmically, and Coltrane became excited about the sound. We got the same kind of sound you get from the East Indian water drum. One bass remains in the lower register and is the stabilizing, pulsating thing, while the other bass is free to improvise, like the right hand would be on the drum. So Coltrane liked the idea." Coltrane avait précisé: "I thought another bass would add that certain rhythmic sound. We were playing a lot of stuff with a sort of suspended rhythm, with one bass playing a series of notes around one point, and it seemed that another bass could fill in the spaces." Coltrane avait utilisé deux contrebassistes sur ses albums de la même année intitulés ‘’Olé Coltrane’’ et ‘’Africa Brass’’, ainsi que sur ses albums ultérieurs ‘’The John Coltrane Quartet Plays’’ et ‘’Ascension.’’ Reggie Workman et Jimmy Garrison avaient tous deux joué sur les enregistrements d’’’India’’ et de ‘’Miles’ Mode’’ au Village Vanguard en 1961.
Durant cette période, les critiques étaient partagés sur la valeur du travail de Coltrane, qui avait considérablement modifié son style. Les spectateurs étaient tout aussi perplexes. Coltrane avait même été hué en France lors de sa dernière tournée avec Miles Davis. Mais Coltrane était un perpétuel insatisfait qui se remettait continuellement en question. En 1961, le magazine DownBeat avait même qualifié Coltrane et Dolphy de musiciens ‘’anti-jazz’’, ce qui avait provoqué la colère des membres du groupe. Coltrane avait éventuellement reconnu que certains de ses premiers solos étaient basés principalement sur des considérations essentiellement techniques.
UN GROUPE CLASSIQUE
En 1962, Eric Dolphy, dont les accointances avec le free jazz avait été sévèrement jugées par la critique, avait quitté le groupe et Jimmy Garrison avait remplacé Workman à la basse. C’est alors qu’avait été formé ce qu’on avait appelé le ‘’quartet classique’’ de Coltrane. Cette fois, il semble que Coltrane avait enfin déniché la formule idéale qui lui permettrait d’expérimenter et de mettre en valeur ses croyances spirituelles. Coltrane cherchait aussi à développer un style harmonique plus statique qui lui permettrait d’étendre ses improvisations tant sur le plan rythmique que mélodique. Coltrane était si perfectionniste qu’il retravaillait constamment les piècesqu’il avait enregistrés sur disque, qu’il s’agisse de la pièce ‘’Impressions’’, de ‘’My Favorite Things’’ ou d’’’I Want to Talk About You.’’
Les critiques adressées à Eric Dolphy ont sans doute blessé Coltrane, car à l’exception de son album éponyme enregistré en 1962, les albums qu’il avait produits au cours des deux années suivantes avaient été beaucoup plus conservateurs. Coltrane appréciait énormément Dolphy. Lorsque ce dernier était mort en 1964 à la suite d’une crise d’épilepsie, la mère du multi-intrumentiste lui avait fait don de sa flûte et de sa clarinette basse.
Après la mort de Dolphy, Coltrane avait enregistré un album de ballades et avait collaboré avec des valeurs sûres comme le pianiste Duke Ellington et le chanteur Johnny Hartman. L’album ‘’Ballads’’ enregistré en 1961-1962 avait fourni un bon exemple de la versatilité de Coltrane, et était parvenu à jeter un nouvel éclairage sur des standards comme ‘’It’s Easy to Remember’’, entre autres. Malgré cette approche plus conventionnelle en studio, le groupe de Coltrane avait continué d’expérimenter en spectacle, comme en témoignaIent les albums live ‘’Impressions’’ (enregistré de 1961 à 1963), ‘’Live at Birdland’’ et ‘’Newport ‘63’’ (tous deux enregistrés en 1963).
Le 6 mars 1963, le quartet de Coltrane était retourné au studio de Van Gelder au New Jersey, mais on avait égaré la copie des enregistrements. À l’époque, les Disques Impulse avaient détruit plusieurs bobines afin de sauver de l’espace d’entreposage. Heureusement, Coltrane avait transmis une copie de sécurité à sa femme Alice avant de mourir. Composé de six pièces, l’album fut finalement publié le 29 juin 2018 sous le titre de ‘’Both Directions at Once: The Lost Album.’’ Le 7 mars, le quartet avait été rejoint en studio par le chanteur Johnny Hartman pour l’enregistrement de six autres pièces qui figureraient sur l’album ‘’John Coltrane et Johnny Hartman’’, qui avait été publié en juillet. En 2019, les disques Impulse avaient récidivé avec un autre ‘’inédit’’: la publication de la bande sonore du film ‘’The Cat in The Bag’’, qui avait été initialement enregistrée en juin 1964.
Le quartet de Coltrane avait enregistré son grand succès intitulé ‘’A Love Supreme’’ en décembre 1964. Point culminant du travail de Coltrane, l’oeuvre était une suite en quatre parties qui constitue une ode à la foi et à l’amour de Dieu. Coltrane avait d’ailleurs baigné dans une atmosphère religieuse depuis l’enfance. Son grand-père maternel, le Révérend William Blair, avait été pasteur de l’African Methodist Episcopal Zion Church à High Point, en Caroline du Nord. Son grand-père paternel, William H. Coltrane, avait aussi été ministre du culte à Hamlet, en Caroline du Nord.
Le travail de Coltrane avait toujours entretenu un caractère spirituel, particulièrement avec des albums comme ‘’Ascension’’, ‘’Om’’ et ‘’Meditations.’’ Le quatrième mouvement d’’’A Love Supreme’’, intitulé ‘’Psalm’’, était basé sur un poème de Coltrane qui est reproduit sur la pochette du disque. L’album avait été écrit à la résidence de Coltrane à Long Island. La pièce n’avait été interprétée en concert qu’à trois reprises: elle fut enregistrée deux fois, à Antibes, en France, en octobre 1965, et à Seattle, dans l’État de Washington. Un enregistrement du concert d’Antibes avait été publié en 2002 par les disques Impulse dans l’édition de luxe d’’’A Love Supreme’’, avant d’être repris trois ans plus tard dans l’édition ‘’Super Deluxe’’ de la série The Complexe Masters. Le concert de Seattle a été publié en 2021, grâce à un enregistrement pirate réalisé par un amateur.
DERNIÈRES ANNÉES
À la fin de sa vie, Coltrane avait commencé à démontrer de l’intérêt pour le free jazz et plus particulièrement pour la musique d’Ornette Coleman, Albert Ayler et Sun Ra. Coltrane avait été particulièrement influencé par les dissonances du trio d’Albert Ayler et notamment par le jeu du contrebassiste Gary Peacock, qui avait travaillé avec le pianiste Paul Bley et le batteur Sonny Murray. Coltrane avait aussi encouragé plusieurs musiciens d’avant-garde comme Archie Shepp. C’est d’ailleurs grâce à Coltrane que les Disques Impulse étaient devenus une des étiquettes majeures de free jazz.
Après l’enregistrement d’’’A Love Supreme’’, l’influence d’Albert Ayler était devenue encore plus prédominante. En studio, Coltrane avait pratiquement abandonné le saxophone soprano en faveur du ténor. Quant au quartet de Coltrane, il semblait jouer avec encore plus de liberté qu’auparavant.
En juin 1965, Coltrane s’était de nouveau au studio de Van Gelder au New Jersey, mais cette fois, il était accompagné non par son quartet, mais par un groupe de dix musiciens d’avant-garde comprenant notamment Archie Shepp, Pharoah Sanders, Freddie Hubbard, Marion Brown et John Tchicai. Cet exercice avait donné lieu à la publication de l’album ‘’Ascension’’, qui était composé d’une longue pièce de trente-huit minutes sur laquelle on retrouvait des solos de jeunes musiciens d’avant-garde. Après avoir enregistré des albums avec son quartet au cours des derniers mois, Coltrane avait de nouveau convié Pharoah Sanders à se joindre à la formation en septembre 1965. Faisant état de la décision de Coltrane d’ajouter Sanders au groupe, le critique Gary Giddins avait commenté avec ironie: "Those who had followed Coltrane to the edge of the galaxy now had the added challenge of a player who appeared to have little contact with earth."
Depuis la fin de 1965, Coltrane ajoutait d’ailleurs régulièrement du ‘’muscle’’ à sa formation en invitant d’autres musiciens de free jazz. Insatifait de l’ajout de Rashied Ali comme second batteur, le pianiste McCoy Tyner avait décidé de quitter le groupe peu après l’enregistrement de l’album ‘’Meditations.’’ Mécontent de partager le travail avec Ali, Elvin Jones avait imité Tyner au début de l’année 1966. Le célèbre quartet classique de Coltrane avait vécu. Lors d’entrevues accordées à la presse, Tyner et Jones n’avait pas caché leur insatisfaction face à la nouvelle orientation de la musique de Coltrane.
Après le départ de Tyner et de Jones, Coltraneavait  forma un nouveau quintet avec Pharoah Sanders au ténor, son épouse Alice Coltrane au piano, Jimmy Garrison à la contrebasse et Rashied Ali à la batterie. En spectacle, le groupe avait l’habitude de jouer des versions beaucoup plus longues de son répertoire, dont la durée variait parfois de trente minutes à une heure. Quant aux solos des membres du groupe, ils s’étendaient souvent au-delà de quinze minutes.
Après avoir enregistré certaines des concerts du groupe en 1966, Coltrane était entré de nouveau en studio, même si le saxophone de Sanders était beaucoup moins présent. Coltrane avait continué de se produire avec son nouveau quartet jusqu’à environ deux mois avant sa mort. Sa dernière performance en concert, un enregistrement radio réalisé pour le comte du Olatunji Center of African Culture de New York, fut éventuellement publié sur disque en 2001.
John Coltrane est mort d’un cancer du foie le 17 juillet 1967 à l’hôpital d’Huntingdon à Long Island, quelque jours après avoir achevé l’enregistrement de son album ‘’Expression.’’ Il avait seulement quarante ans. Ses funérailles ont eu lieu quatre jours plus tard à la St. Peter Lutheran Church de New York. Les prestations musicales avaient été assurées par les quartets d’Albert Ayler et d’Ornette Coleman. Coltrane a été inhumé au Pinelawn Cemetery de Farmingdale, à New York. Certains contemporains de Coltrane ont affirmé que le saxophoniste était décédé en réalité d’une hépatite qui était le résulté de son ancienne dépendance envers l’héroine, laquelle aurait pu dégénérer en cirrhose du foie ou en cancer.
La mort de Coltrane avait complètement pris de court le monde du jazz qui ignorait à quel point son état de santé s’était détérioré. Comme l’avait déclaré Miles Davis: "Coltrane's death shocked everyone, took everyone by surprise. I knew he hadn't looked too good ... But I didn't know he was that sick—or even sick at all."
Coltrane avait fait plusieurs émules de son vivant et après sa mort, mais certains étaient plus excentriques que d’autres. Après la mort de Coltrane, une congrégation de San Francisco surnommée le Yardbird Temple avait tenté de récupérer son héritage spirituel et avait tenté de le faire passer pour un équivalent de saint Jean-Baptiste, voire pour une réincarnation de Dieu lui-même. Le nom du temple était inspiré de Charlie Parker, don’t ‘’Yardbird’’ était le surnom. Depuis son affiliation à l’African Orthodox Church, la congrégation avait finalement changé son fusil d’épaule pour rétrograder Coltrane en simple ‘’saint.’’ Aujourd’hui connu sous le nom de St. John Coltrane African Orthodox Church, le temple est la seule église africaine aux États-Unis qui intègre la musique et les chansons de Coltrane dans sa liturgie. Le nom de Coltrane figure aussi dans la liste des quatre-vingt-dix saints reconnus par l’église épiscopale de St. Gregory of Nyssa de San Francisco. Coltrane a également fait l’objet d’une peinture de 280 mètres carrés qui a été installée autour de la rotonde de l’église. L’oeuvre a été créée par Mark Dukes, un diacre ordonné de la Saint John Coltrane African Orthodox Church. L’église épiscopale de Saint Barnabas, à Newark, au New Jersey, mentionnait également Coltrane dans sa liste de saints de couleur. Le sculpteur John Raimondi a aussi réalisé une sculpture de John Coltrane en l’an 2000. La sculpture de bronze s’étend sur une hauteur de douze pieds.
Coltrane, qui a remporté un prix Grammy à titre posthume pour l’enregistrement de l’album live ‘’Bye Bye Blackbird’’ en 1981, avait fait l’objet d’un timbre commémoratif à son honneur en 1995. Deux ans plus tard, la carrière de Coltrane fut officiellement couronnée par l’attribution d’un Grammy Lifetime Achievement Award. En 2001, la National Endowment for the Arts a inscrit son interprétation de ‘’My Favorite Things’’ parmi sa liste des 360 chansons du siècle. En 2007, Coltrane a aussi obtenu un prix Pulitzer à titre posthume pour souligner son travail innovateur et son influence.
Coltrane a enregistré un total de vingt-cinq albums comme leader au cours de sa carrière. Une partie de son oeuvre a été perdue dans l’incendie des studios Universal en 2008. Le critique de jazz Nat Henthoff avait rendu hommage à Coltrane en ces termes après sa mort:
“By the time A Love Supreme hit, Trane struck such a spiritual chord in so many listeners that people started to think of him as being beyond human. I think that’s unfair. He was just a human being like you and me -- but he was willing to practice more, to do all the things that somebody has to do to excel. The real value in what John Coltrane did was that what he accomplished, he did as a human.”
Même s'il était conscient de la part d'ombre de tout être humain, Coltrane était confiant que le côté positif finissait toujours par l'emporter.
c- 2022-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique.
SOURCES:
COOKE, Mervyn. L’Histoire du Jazz. Grund, 2014.
‘’John Coltrane.’’ Biography.com, 2022.
‘’John Coltrane.’’ Encyclopaedia Britannica, 2022.
‘’John Coltrane.’’ Wikipedia 2022.
KAHN, Ashley. ‘’John Coltrane.’’ Homeshop Biography, 2022.
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beatlesonline-blog · 2 years
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fusilsapompe · 3 years
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Damencio’s Best of 2020
Est-il nécessaire de rentrer dans les détails pour énumérer tous les événements surnaturels qui sont apparus pour cette année 2020? Ce contexte si particulier n’a semble t-il pas poussé les pointures du rap américain à se remettre en question. Loin de là.
Le rap américain grand public continue sa chute inexorable vers une médiocrité annoncée. Les sorties des grosses pointures ont été affligeantes pour la plupart. Personne pour sauver l’autre. Vendu comme là où se trouve l’innovation dans la musique, le rap américain a semble t-il perdu de sa magie depuis trop longtemps. Est-ce dû à l’avènement de l’ère streaming qui poussent les rappeurs à sortir des albums, edition deluxe ou format plus court jusqu’à perdre la raison? Le streaming a forcément une part non négligeable dans cette nouvelle manière d’apprécier en apparence la musique. Le vendredi soir est devenu un chemin de croix pour l’auditeur qui ne sait plus où donner de la tête avec toutes ces sorties. Le plaisir musical est remplacé par un devoir qui doit être rendu une heure après l’écoute pour donner rapidement son avis sur les réseaux sociaux. Sommes-nous proches d’atteindre un phénomène proche de la Peak TV (accroissement exponentiel de la production de séries) mais pour la musique?
La pandémie qui s’est abattue sur le monde n’a pas arrangé les affaires du rap. Reports d’albums des grosses pointures pour 2021 (même l’intouchable Drake a choisi de reporter ses plans pour l’année prochaine), absence totale de tournées extrêmement lucratives depuis des mois et des pertes monstres qui ont poussé les rappeurs à un peu plus vendre leur âme au streaming, seule source revenue dans ce schéma délicat pour les rappeurs.
Et si le rap, berceau de l’innovation musicale depuis des décennies était devenu la musique actuelle et plus celle du futur? Le rap est-il devenu la musique populaire aseptisée de notre temps? L’irrévérence légendaire rangée définitivement au placard pour des calculs permanents sur les ventes de tel ou tel rappeur? L’avenir prochain confirmera probablement ce destin funeste.
Si facile d’accès, ce genre musical est omniprésent sur tous les canaux possibles en 2020. La qualité quant à elle se fait de plus en plus rare. Elle doit être désormais recherchée comme dans une mine d’or. Le salut du rap vient comme à son habitude du rap régional plus ou moins en bonne santé. Detroit, scène majeure du rap régional continue à dominer son monde, jusqu’à truster les charts américains avec “Whole Lotta Choppas” de Sada Baby. Cependant ce succès ne peut pas occulter cette contamination du streaming plus en plus prégnante même dans ces lointaines contrées.
La sortie de prison presque tombée du ciel de DrakeO The Ruler, rappeur d’exception, originaire de Los Angeles est une excellente nouvelle pour le rap. Considéré comme le leader de la nouvelle scène californienne, DrakeO a semble t-il une envie pressante de rattraper le temps perdu. Depuis sa sortie début novembre, le Californien a déjà sorti un projet et la liste s’allonge chaque jour. Promis à un avenir brillant, le rappeur a rencontré sur son chemin la police de Los Angeles prête à tout pour l’enfermer. Il doit sa liberté uniquement à la défaite électorale de Jackie Lacey, procureure du comté de Los Angeles en novembre dernier. Pendant son incarcération, DrakeO a trouvé le moyen de sortir de l’un des projets de l’année. Les voix enregistrées intégralement en prison et collectées par le producteur californien JoogSzn ont permis l’existence de ce désormais classique “Thank You For Using GTL” qui fera sans aucun doute date pour le processus unique d’enregistrement.
Pour les autres genres musicaux, le R&B se porte à merveille. Après avoir connu une mini-crise au début des années 2010, le R&B continue de nous surprendre, arrive à changer de forme pour donner une musique toujours aussi passionnante à suivre. On peut également utiliser cet argument pour le jazz. Annoncé comme musique morte depuis des années, le jazz renaît grâce à une nouvelle génération qui n’hésite plus à mélanger les genres. La recette est la même. Prendre des risques inconsidérés (écoutez Stranger Than Fiction de Moses Boyd) pour donner une musique vivante. Il est bluffant de voir à quel point le jazz arrive toujours à survivre à travers le temps. L’Angleterre a une part importante dans ce renouvellement. La nouvelle génération composée en grande partie de musiciens d’origine afro-caribéenne a donné d’excellents albums (Wu Hen de Kamaal Williams et Shabaka And The Ancestors entre autres) et a surtout réussi à réintroduire le jazz dans les grands médias, chose impensable il y a 10 ans.
La House, autre musique qui a connu ces moments de gloire au milieu des années 90, utilise ce même procédé pour étonnamment nous surprendre en 2020. La House a toujours été imprégnée de jazz et vice versa. Pour cette raison, Byron The Aquarius, originaire d’Alabama est définitivement l’un des artistes de l’année. Il ajoute d’autres influences qui font la différence (notamment le rap et l’Atlanta Bass). Cet artiste ultra productif a délivré un nombre incalculable de projets pour cette année et, sacrée prouesse, sont tous différents. Il a également réalisé un rêve, sortir un (formidable) album de jazz (Ambrosia) qui prouve que les ponts entre genres musicaux sont toujours aussi fonctionnels et permettent de faire exister une musique hybride et annoncent un nouveau souffle pour la House dans les prochaines années
Il était impensable de conclure ce bilan pour cette année 2020 sans évoquer la sidérante édition deluxe de Sign O’ Times de Prince, le double opus mythique du chanteur/guitariste/batteur... disparu il y a 4 ans. Après plusieurs supers éditions deluxe dont la franchement décevante de Purple Rain et la très bonne de 1999, Le Prince Estate a décidé les perles présentes depuis trop longtemps dans le vault de Paisley Park. Pas moins de 45 “inédits” (une dizaine dans le lot sont réellement de vrais inédits) peuvent être désormais écoutés et restent destinés principalement aux fans hardcores du chanteur. Répartis sur 13 vinyles (!), ces 92 titres qui composent cette édition super deluxe feront forcément date. Après une écoute approfondie de cette merveille, un constat se présente. Et si cette période bénie de Prince était finalement le futur de la musique en 2020? Il est assez cocasse de voir les jeunes artistes innovants d’avoir exactement la même approche musicale que le Kid de Minneapolis il y a 17 ans.
Cette sortie de Prince est un cadeau inestimable pour les auditeurs mais inévitablement un questionnement sur l’avenir de la musique désormais à la merci des géants du streaming, prêts à imposer leur vision mercantile aux artistes. Vendre son âme mais à quel prix?
RAP
 ATLANTA:
 Gunna - WUNNA
SahBabii - Barnacles
Playboi Carti - Whole Lotta Red
 CINCINNATI:
 Pink Siifu & YUNGMORPHEUS - Bag Talk
Pink Siifu & Fly Anakin (Virginia) - FlySiifu’s
 NEW-YORK:
 Ka - Descendants Of Cain
Preservation – Eastern Medicine, Western Illness
Armand Hammer - Shrines
MIKE - Weight Of The World
Akai Solo - Ride Alone, Fly Together
Nas - King’s Disease
Roc Marciano - Mt. Marci
 BUFFALO:
 Benny The Butcher - Burden Of Proof
  LOS ANGELES:
 The Professionals, Madlib & Oh No - The Professionals
LNDN DRGS - Burnout 4
Jay Worthy & Harry Fraud - Eat When You’re Hungry Sleep When You’re Tired
AcetheFace - New Faces
Buddy & Kent Jamz - Janktape Vol. 1
Desto Dubb & Thank You Fizzle - Stop Playin’ With That Man!
Kamaiyah - Got It Made
Rucci - I’m Still Me
AzSwaye - The Bird Whisperer
DrakeO The Ruler & JoogSzn - Thank You For Using GTL
Shoreline Mafia - Mafia Bidness
03 Greedo & Ron-Ron The Producer - Load It Up, Vol. 1
White John - Cases Pending
Sons Of Yusuf - Shaykh the World
The Alchemist - The Food Villain
Young Slo-Be - Slo-Be Bryant 2
DrakeO The Ruler - We Know The Truth
AzChike & AzSwaye - 3 Piece
AzKilo - Blitz
1TakeQuan - I’m Not a Rapper, Ima Ratchet
Almighty Suspect & AzChike - Almighty Chike 2
Ralfy The Plug - Fresh Outta School
DJ Muggs - Winter
$tupid Young - From Here On Out
Cookie Club - LAX
YS & Ron-Ron The Producer - Street Icons
Steelz - Steel Ain’t Changed
Young Drummer Boy - Can’t Relate
Kruk One - Restless
   DETROIT:
 Samuel Shabazz - I Was Wrong
Boldy James - The Price Of Tea In China
Band Gang Lonnie Bands - The Scamily
Los - No Love
Sada Baby - Skuba Sada 2
G.T. - Timeless
Quelle Chris & Chris Keys - Innocent Country 2
Nice - Must Be Nice 2
Damjonboi - Life of a Rap Star
Freshco - Born Broke Die Rich EP
Los & Nutty - Panagnl4e, Vol. 2
Allstar JR - Same House As Last Time
Babys World - Babys World 2
Lil P - No Feelings
Icewear Vezzo - Robbin’ Season 2
DT Da Kidd - Stuck In My Ways
Black Noi$e - OBLIVION
Band Gang Paid Will - Applying Pressure
Samuel Shabazz - Don’t Love Me So Much
Ponae - I Got a Line Up The Street
Boldy James & Sterling Toles - Manger on McNichols
Ponae - I Got a Line Up The Street Vol. 2
BabyTron - Sleeve Nash
Skilla Baby - Carmelo Bryant
DaeMoney & Top$ide - Slae Season
Top$ide & Los - G. Shit Vol. 1
Baby Smoove - I’m Still Perfect
Whitehouse Studio - Da House, Vol. 2
Baby Smoove - Hardwood Classic
G.T. - Merciless
Band Gang Lonnie Bands - Fuck Rap
Cash Kidd - No Socks 2
 FLINT:
 Rio Da Yung OG - City On My Back
Rio Da Yung OG - Accidental Shit Talkin’
RMC Mike - Sophomore Season
  CHICAGO:
 G Herbo - PTSD
Chris Crack - Washed Rappers Ain’t Legends
 MINNESOTA:
 Cardo - Game Related
 BAY AREA:
 Lil Blood - Lil Larry From DogTown
Chippass - LIL BACK
3rd World Momo - Big Season
Hail Nino - Most Wanted
Lil Yase - Kobe
ALLBLACK - No Shame 3
Sacramento:
ShooterGang Kony - Red Paint Reverend
Mozzy - Beyond Bulletproof
ShooterGang Kony - Still Kony 2
Cash Click Boog - Voice Of Struggle
3rd World Momo - Big Season 3
Chippass - BLUITT
Vont Da Rasta - Dedicated 2
16GEECHI - Ghetto Success
Lil Bean - 4THECULTURE
Prada Mack - DNA
Larry June - Numbers
  NEW ORLEANS:
 Curren$y & DJ.Fresh - The Tonite Show With Curren$y
Curren$y & Harry Fraud - The OutRunners
 MIAMI: Denzel Curry & Kenny Beats - UNLOCKED
 CANADA: Elaquent - Forever is a Pretty Long Time
 INDIANA: Freddie Gibbs & The Alchemist - Alfredo
 NASHVILLE: Starlito - Paternity Leave
 DALLAS: David Morgan - Let Me Out
 SAINT-LOUIS: CHASETHEMONEY - Slim. E & Friends
 BEAT TAPE:
 Mecca: 83 - Quiet Moments
Jack Wolff - At Least a Double Fold
Knxwledge - 1988
Alfa Mist - On My Ones
Samiyam - Reflectionz
lojii & Swary - DUE RENT [Blends] +
MXXWLL - SHEEESH
Fitz Ambro$e & Ian Urbina - Bait To Plate (Inspired By ‘The Outlaw Ocean’) (a book by Ian Urbina)
Knxwledge - 10,000 Proof
Devonwho - Offworld
Swarvy - SUNNY DAYS BLUE
Beautiful Disco - ANXIETY FREE
Tiago Frúgoli Ensemble - Casa (Remixes)
ELWD - DANDELION
At the Ave - Cntrl002
RAS - RAS II
IAMNOBODI - Sketches, Vol. 1
Bless The Mad - Bless The Mad
 R&B/SOUL/FUNK:
 ROMderful - Press L To Continue
Khruangbin & Leon Bridges - Texas Sun EP
Moniquea - Los Robles & Washington
Terrace Martin - Sinthesize
Sassy Black - I Be Bae
Brandon Banks - STATIC
TOKiMONSTA - Oasis Nocturno
Marquis Hill - Love Tape: With Voices
Kyle Dion - SUGA
Orion Sun - Hold Space For Me
Jean Deaux - Watch This!
Ivan Ave - Double Goodbyes
DJ.Fresh & XL Middleton - The Fonk Vibes
Ric Wilson & Terrace Martin - They Call Me Disco
Nick Hakim - WILL THIS MAKE ME GOOD
Marie Dahlstrom - Like Sand
Dornik - Limboland
I,Ced - Interpretations
OXP - Swing Convention
Starchild & The New Romantic - Forever
Cleo Sol - Rose in the Dark
Peter CottonTale - CATCH
Young Gun Silver Fox - Canyons
Cold Callers - As The Sun Sets
Ego Ella May - Honey For Wounds
Shay Lia - Solaris
Khruangbin - Mordechai
Angela Muñoz & Adrian Younge - Introspection
Terrace Martin, Robert Glasper & 9th Wonder - Dinner Party
Lianne La Havas - Lianne La Havas
keiyaA - Forever, Ya Girl
Conor Albert - Collage 1
Gaidaa - Overture
Jacob Collier - Djesse Vol. 3
Flwr Chyld - Flow
Reuben James - Slow Down EP
Jada Nycole Ellise - Temporary Colors
Loren Oden & Adrian Younge - My Heart, My Love
Aaron Taylor - ICARUS
Steve Arrington - Down to the Lowest Terms: The Soul Sessions
Demae - Life Works Out...Usually
Grimm Lynn - Southern Grooves
Senpu & ROMderful - Peace Is Not A Dream
edbl - Boys & Girls Mixtape
Carrie Baxter - Placebo
James Tillman - Modern Desires
Insomnea - ...And It Goes Real High
Xavier Omär - if You Feel
Ty Dolla $ign - Featuring Ty Dolla $ign
Sassy Black - Stuck
Morgan Munroe - Layers 0.5
Dreamcastmoe & Shungu - Temptation
ROMderful - ICE CREAM CLONES
Kemi Ade - DRIVE (Dawn Edition)
Allysha Joy - Light It Again
Budgie - Holy Ghost Zone II
Liv.e - Couldn’t Wait to Tell You…
Otis Junior & Dr. Dundiff - Rising With It
Young Gun Silver Fox - Canyons
Terrace Martin - Conscious Conversations
Lex Amor - Government Tropicana
Ojerime - B4 I Breakdown
The Silhouettes Project - The Silhouettes Project
Amber Navran - Golden Light
SAULT - Untitled (Rise)
Nápoles - Slowin It
Joe Hertz - Current Blues
 JAZZ:
 Moses Boyd - Dark Matter
Kansas Smitty’s - Things Happened Here
FKAjazz - Lineage
Braxton Cook - Fire Sign
Terrace Martin - Soul Juice
Yazmin Lacey - Morning Matters
Emma-Jean Thackray - Rain Dance
Kassa Overall - I THINK I’M GOOD
Thundercat - It Is What It Is
Jeff Bradshaw - Stronger
Athletic Progression - Athletic Progression
Tenderlonius - After The Storm
HOWES3 - Moving Forward
Adrienne Indigo & Paul Grant - Rebirth
Tom Misch & Yussef Dayes - What Kinda Music
Tenderlonious - Tender Plays Tubby
John Caroll Kirby - My Garden
Zeitgeist Freedom Energy Exchange - ZFEX Vol.II
Jake Sherman - You’re a Dream
Ruby Rushton - Sun Khosi
PYJÆN - Sage Secrets EP
Roy Ayers, Ali Shaheed Muhammad & Adrian Younge - Roy Ayers JID002
Lettuce - Resonate
Throttle Elevator Music - Emergency Exit
Ambrose Akinmusire - on the tender spot of every calloused moment
Melodiesinfonie - Fragments
Kamaal Williams - Wu Hen
Oscar Jerome - Breathe Deep
Nate Smith - Light and Shadow
Nubya Garcia - SOURCE
Marcos Valle, Ali Shaheed Muhammad & Adrian Youge - Marcos Valle JID003
Carlos Homs, James Robbins & Juan Chiavassa - The Theory Conspiracy
Butcher Brown - #KingButch
Simon Jefferis - Vibrations
Javier Santiago - Rebirth - EP
Bless The Mad - Bless The Mad
Morgan Guerin - The Saga III
Derrick Hodge - COLOR OF NOIZE
Immanuel Wilkins - Omega
Christian Scott aTunde Adjuah - Axiom
Byron The Aquarius - Ambrosia
Blue Note - Re:imagined
III Considered III - III Considered III
Shabaka and the Ancestors - We Are Sent Here By History
Azymuth, Ali Shaheed Muhammad & Adrian Young - Azymuth JID004
Jahmal Nichols - Black Frequencies
Eric Essix - Songs From The Deep
Makaya McCraven - Universal Beings E&F Sides
Andrew Ashong & Kaidi Tatham - Sankofa Season
Potatohead People - Mellow Fantasy
Caixa Cubo - Angela
Paul Grant - Waves
Reginald Chapman - Prototype (Remixes)
Jahari Massamba Unit (Madlib & Karriem Riggins) - Pardon My French
Yussey Dayes, Charlie Stacey & Rocco Palladino - Welcome to the Hills
Horatio Luna - Boom Boom
Natalia Slade - Control
Setwun - Our World
Foshe & Horatio Luna - Nice to Meetcha
Doug Carn, Ali Shaheed Muhammad & Adrian Younge - Doug Carn JID005
Terrace Martin - Village Days
Yakul - Kaleidoscope
LCSM (Likwid Continual Space Motion) - Earthbound
cktrl - Robyn
Jeff Bradshaw - Stronger
Brasstracks - Golden Ticket
 ELECTRO/HOUSE/TECHNO:
 EQ Why - Gravitate
Night Stone - Night Stone
Byron The Aquarius - What up Doe? Vol. 1
Byron The Aquarius - Fish Soup EP
Fredfades & Jawn Rice - Luv Neva Fades
Tenderlonious - Quarantena
Byron The Aquarius - Apron EP
EQ Why - Equalized Records Presents: The Footwork Jungle Collection (Vol. 1 & 2)
Sango - Da Rocinha 4
Submerse - Get You Down
Machinedrum - A View of U
Fede Lng & Mojeaux - Shaolin 808 EP
Letherette - Mander House, Vol. 2
Steve Spacek - Houses
Space Ghost - Time to Dance
Jay Daniel - SSD
The Colours That Rise - Grey Doubt
Theo Parrish - Wuddaji
Dan Kye - Small Moments
Byron The Aquarius - What Up Doe? Vol. 2
Jitwam - Sun After Rain EP
DJ Earl - Bass + Funk & Soul
Space Ghost - Free 2 Be
Ratgrave - Rock
Linkwood - Face The Facts
Gotta Street Park - Volume Two
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manieresdedire · 5 years
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Un groupe à suivre...
https://www.facebook.com/100156738005551/videos/372745940056887/?t=55
Chez eux, voix, guitares, batterie, basse, tout est d'or.
Quatre artistes qui font d'un titre arrangé une œuvre absolument originale. Et belle.
Tout ce qu'ils touchent vaut de l'or.
Hors leurs propres compositions, plus qu'elle ne se reconnaissent, les chansons originales se devinent. Par la grâce de leur jeu, elles deviennent des œuvres nouvelles. Renfermant et déclenchant d'autres émotions. Ils ne les interprètent pas mieux que leurs aînés, mais donnent à entendre une autre musique, une version différente, unique.
Il ont du talent en abondance. L'énergie des musiciens-créateurs. Ils s’ouvrent des chemins prometteurs. Qu'ils ne mènent pas au succès serait infiniment fâcheux et triste. Les fruits se reconnaissent aussi à leurs fleurs, à leurs promesses.
D'un concert l'autre - ils se connaissent tous de Puis peu -, ils jouent et se retrouvent mieux, la voix de Max se place avec l'art consommé d'un chanteur de rock ou de blues qui aurait roulé sa bosse et recueilli les suffrages de dizaines de milliers de fans.
Max a opté pour la sobriété des gestes. Il ne singe personne et ne cherche pas à “faire le beau sur scène”. Il ne commente pas l'actualité ni ne parle de lui-même. Il porte sa guitare acoustique haut, sans imiter Johnny Cash. Il donne à entendre sa musique. Sampé remue en rythme avec sa guitare électrique. Atavisme de guitaristes-heroes, héritage inévitable et bienvenu. Mais, il reste lui-même. Lorrie et Michel veillent au grain et contiennent les éventuels débordements. J'ai du mal à saisir comment ils font pour être au diapason exact avec les deux précités sur des morceaux que, peut-être, ils n'ont pas eu le temps de suffisamment répéter.
Je me repasse les vidéos dans la chronologie de la tournée corse de leur groupe - Ecco-MB - et me dis qu'ils ont gagné en cohésion, en harmonie, en complicité, en savoir-faire.
Que se passera-t-il à la fin de l'été, quand chacun rentrera chez soi ?
Il leur faut tourner, et tourner encore. Trouver des lieux, des salles, ne plus s’arrêter…
J'adore la Corse, mais une tournée sur le continent serait un sacré cadeau pour un public qui n’aurait pas trop de mal à se constituer et grandir...
Ils n'ont pas de conseils à recevoir, je formule juste un souhait. Égoïste. J'ai envie de les voir et de les entendre à nouveau.
Bonne chance à nous cinq et à tous ceux qui suivent Ecco-MB ! 
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Crédit photo : Ecco-MB
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rollingstonemag · 5 years
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/pelerinage-dylanien/
Pèlerinage dylanien
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Double hommage pour l’immense Bob Dylan, à qui Rolling Stone accorde la couverture de son numéro 115 de ce mois-ci : un gargantuesque coffret de 14 CD et un documentaire signé du maître Martin Scorsese !
Les fans du Zim le savent bien, chaque année ou presque, le même cérémonial les attend : écouter religieusement les archives sonores du désormais prix Nobel du littérature. Ces montagnes d’inédits ou presque – car pas mal de bootlegs ont circulé… euphémisme –, capté par Dylan tout au long de sa carrière lors de l’élaboration de ses albums (sachant qu’il n’en a publié que la quintessence), sont toujours de très très haute qualité.
On se souvient encore du précédent Bootleg Series de l’an dernier, qui portait sur l’éternel Blood On The Tracks – un coffret suffisamment étonnant pour que l’on s’échange entre fans, par SMS ou par mail, la surprise provoquée par l’écoute des pistes de ces CD regorgeant de perles (« mais pourquoi n’a-t-il pas mis la version 6 du CD4 sur l’album ? » s’interrogeait-on par exemple).
Pour 2019, c’est au tour de la période de la célèbre Rolling Thunder Revue: The 1975 Live Recordings, un ensemble de 14 CD (!) retraçant l’une des tournées les plus mythiques de Bob Dylan. Cette sorte de happening musical a rassemblé une pléiade de musiciens (Joan Baez, Roger McGuinn, Mick Ronson et T-Bone Burnett, le guitariste de David Bowie,) autour de Dylan, qui apparaissait sur scène le visage recouvert de peinture blanche.
Et le coffret est copieux ! Sa tracklist gigantesque est consultable sur son site officiel, et comme cadeau, pas moins de trois disques sont consacrés aux enregistrements des répétitions ; cinq autres contiennent les shows complets de la Rolling Thunder Revue, sorte de pendant à Hard Rain, l’album live de la tournée, définitivement sous-estimé. Le tout est complété par un disque de « performances rares« . Du caviar pour les oreilles des amateurs. Parallèlement, Netflix diffusera dès le 12 juin le film documentaire de Martin Scorsese sur la Rolling Thunder Revue en le décrivant comme « à la fois documentaire, film de concert et rêve de fièvre. »
C’est toute cette période qu’Yves Bigot examine en détail dans notre nouvelle livraison ce mois-ci, illustrée des photos magiques de Ken Regan, qui lors de cette tournée, avait pris quelque 14 000 photos.
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Belkacem Bahlouli
Rolling Stone n°115, disponible dès maintenant en kiosque et en ligne !
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MARDI 14 SEPTEMBRE 2021 (Billet 3/3)
NB Ci-dessus, un scoop, en avant-première et en présence de son concepteur, Bertrand Lavier : la photo de la fameuse et très controversée statue en hommage à Johnny (controversée surtout par des élus et des journalistes de Gauche, sans oublier les Verts qui estiment que la moto est un symbole de pollution. Doit-on brûler aussi les millions et les millions de posters de Marlon Brando dans « l’Equipée sauvage » et tous les DVD d’« Easy Rider », le film mythique de Dennis Hopper, avec Peter Fonda et Jack Nicholson, pour ne citer qu’eux ?)
______________________________
Le programme de cette journée du mardi 14 septembre en hommage à Johnny Hallyday
Inauguration d’une statue et d’une esplanade, concert commémoratif avec pléiade de stars sur scène à Paris… La journée d’hommage à Johnny Hallyday s’annonce riche, ce mardi 14 septembre. Il s’agira de la première officielle du genre, quatre ans après la disparition du chanteur.
L’Accor Arena (ex-Bercy) et ses alentours n’ont pas été choisis au hasard. Le rockeur préféré des Français y a donné 101 concerts. Le coup d’envoi sera donné à 10 h 20 devant Bercy avec un mini-concert réunissant les cinq derniers musiciens de Johnny Hallyday, dont Yarol Poupaud (guitariste) et Yvan Cassar (metteur en son des albums symphoniques). Ils seront rejoints par 150 bikers et leurs motos, dont certains avaient escorté le cercueil de Johnny jusqu’à la Madeleine le 9 décembre 2017, pour les obsèques.
Après quelques mots de Laeticia Hallyday, sa veuve, l’« Esplanade Johnny-Hallyday » sera inaugurée sur le vaste parvis devant Bercy. « En baptisant cette esplanade au nom de Johnny, c’est un cadeau inestimable qui nous est offert, à nous, sa famille, mais aussi à tous ceux qui l’aimaient et continuent de porter en eux sa musique, sa liberté de vivre et de pensée. Merci du fond du cœur ! », déclarait Laeticia Hallyday il y a quelques mois.
Dans la foulée, une œuvre du plasticien Bertrand Lavier intitulée « Quelque chose de… », allusion au célèbre tube, sera révélée. La statue de 6 mètres de haut représente un mât en forme de manche de guitare, avec au sommet une Harley Davidson ayant appartenu à Johnny.
À midi, les festivités se poursuivront avec l’inauguration du « Johnny’s Bar », géré par l’Accor Arena et entièrement dédié au chanteur disparu. On pourra y voir, entre autres, une guitare et un costume de scène de l’artiste prêtés par Laeticia Hallyday.
Et à 21 heures, sur la scène de Bercy, débutera le concert « Johnny Hallyday que je t’aime », devant 10 000 fans et en direct sur France 2. Organisé par sa veuve, ce show aligne des têtes d’affiche : Florent Pagny, Patrick Bruel, Catherine Ringer, Louis Bertignac, Calogero, Gaëtan Roussel, Patrick Fiori, Julien Doré, etc. Ils reprendront les hits, mais sans duo virtuel ni hologramme du chanteur décédé. « Je ne suis pas prête pour ça », confie Laeticia Hallyday ce lundi dans Le Parisien.
La voix du Taulier résonnera toutefois dans la salle parisienne avec quelques titres tirés d’archives. Ni David Hallyday ni Laura Smet, les deux premiers enfants de Johnny, ne participeront à cette fête. À la veille du quatrième anniversaire du décès du chanteur (dans la nuit du 5 au 6 décembre), les chansons de Johnny continuent de vivre : « l’Acte II » de ses grands titres en version symphonique vient de sortir, le premier opus s’était écoulé à plus de 500 000 exemplaires et ses titres ont du succès jusque sur les plateformes.
(Source : « lepoint.fr »)
______________________________
La rédaction du « Blog de Marina & JM » essaiera dans la matinée de dépêcher un de ses correspondants mais pour l’instant rien n’est sûr. Par contre, le Concert Hommage diffusé en direct ce soir sur France 2 sera enregistré, ça, c’est certain !
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ipaintthelight · 5 years
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Electric guitar painting guitarist.Tableau de guitariste Rock 2
Electric guitar painting guitarist.Tableau de guitariste Rock 2
Tableau de guitariste Rock  2
Peinture de guitariste rock n°2
Tableau de guitariste Rock 2
Série 2019 sur la musique spécialement dédicacée à mes amis musiciens !
  Modern pastel painting rock guitarist. Art dérorative music . Cadeau idéal pour un guitariste et fan de rock.
Tableau réalisé au pastel sec sur le thème de la musique. Blanc sur fond noir.
Format 65cm X 50cm
ou format 75cm X 110cm sur…
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bblsc · 5 years
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Le punk rocker au cœur tendre
CRÉATION. Simon Bussières est un passionné de musique depuis son plus jeune âge. Si c’est d’abord le style punk rock qui l’a charmé à l’adolescence, il effectue aujourd’hui, en toute maturité, une transition artistique avec ses premiers extraits originaux en français lancés en novembre dernier.   
En tant que chanteur et guitariste, Simon Bussières, originaire de Charlesbourg, a évolué dans quelques formations  comme le reconnu Mute, tandis qu’il joue toujours au sein d’un groupe de reprises local, More Punk Than Me.
Toutefois, ce qu’il se plaît à appeler son besoin fondamental de créer a repris le dessus lorsqu’il a fait l’acquisition de sa toute première guitare acoustique et d’un piano, il y a à peine quelques années. Instinctivement, il s’est mis à composer sa propre musique dans un tout autre style que celui auquel il était habitué. «J’ai acheté un piano pour Gabrielle, ma fille de huit ans et je me suis mis à m’en servir aussi, pour le simple plaisir. J’ai développé mon côté théâtral dans un univers planant qui sort de mes sentiers battus», se souvient le résident de Lac-Beauport.
Le partage d’une passion
C’est en présentant ses nouvelles créations à un vieil ami de la musique que ce dernier l’a encouragé à les enregistrer en studio. De fil en aiguille, cinq chansons étaient désormais prêtes à être présentées à un public. «Le projet de mini-album (EP) est venu par hasard et je n’espérais rien par rapport à l’endroit où ça pourrait me mener», ajoute celui qui a, contre toute attente, lancé son EP indépendant à la Ninkasi Saint-Jean à l’automne.
Déjà bien établi dans l’univers musical à Québec, Simon a réalisé, avec l’aide de quelques-uns de ses contacts, un vidéoclip pour sa chanson <@Ri>L’ambivalence<@$p>. Il s’avoue d’ailleurs reconnaissant que ces personnes aient eu confiance en son projet et qu’ils y aient investi du temps.
«Le vidéoclip met ma fille en vedette, parce que j’essaie du mieux que je peux de l’impliquer dans cette passion qui prend beaucoup de place dans ma vie. C’est une fierté autant pour elle que pour moi, qui récolte des souvenirs en sa compagnie, un cadeau que peu de papas peuvent créer avec leur fille, exprime-t-il fièrement. «Je sais qu’elle a la fibre artistique, mais je la laisse développer ça d’elle-même.»
Le chanteur assume : «La musique est revenue dans ma vie au moment où je m’y attendais le moins et c’est là que j’ai vraiment commencé à me définir comme un artiste.»
La vérité avant le public
Même si la musique continue de le faire vibrer au quotidien, l’homme de 38 ans est conscient qu’une carrière artistique n’est pas de tout repos. Au travers des tournées et de la situation financière précaire, il affirme que l’essentiel est d’avoir du plaisir en faisant ce qu’il aime réellement. «Je ne veux pas nécessairement en vivre, parce que je sais à quel point c’est difficile. Comme tous les musiciens, j’en ai rêvé à l’époque, mais puisque les attentes créent des déceptions, j’ai plutôt trouvé un équilibre travail, famille, passion avec lequel je jongle et qui me satisfait pleinement», explique le papa qui a à cœur le bien-être de sa jeune fille.
Au-delà de la popularité, Simon espère surtout qu’en restant vrai, certains pourront s’identifier à son propos musical, qui témoigne d’un travail d’introspection. En effet, son EP francophone est le fruit de longues réflexions sur d’anciennes relations interpersonnelles compliquées. «Comme bien des artistes, je boudais la langue française, en espérant que l’anglais pourrait me faire connaître un jour. Pour mes chansons, j’ai choisi le français pour mettre mes émotions en mots, parce que leur beauté me permet de livrer un message plus profond et ressenti», termine-t-il, tournant la page sur plusieurs années de sa vie.
«Pour moi, la musique c’est un besoin vital, mais je ne le fais pas pour l’argent, parce que ça vient brimer l’essence même de la création.»
Simon Bussières
Pour plus d’informations sur le EP ou sur les spectacles à venir, visitez la page Facebook de Simon Bussières.
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derekglieber · 5 years
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Le punk rocker au cœur tendre
CRÉATION. Simon Bussières est un passionné de musique depuis son plus jeune âge. Si c’est d’abord le style punk rock qui l’a charmé à l’adolescence, il effectue aujourd’hui, en toute maturité, une transition artistique avec ses premiers extraits originaux en français lancés en novembre dernier.   
En tant que chanteur et guitariste, Simon Bussières, originaire de Charlesbourg, a évolué dans quelques formations  comme le reconnu Mute, tandis qu’il joue toujours au sein d’un groupe de reprises local, More Punk Than Me.
Toutefois, ce qu’il se plaît à appeler son besoin fondamental de créer a repris le dessus lorsqu’il a fait l’acquisition de sa toute première guitare acoustique et d’un piano, il y a à peine quelques années. Instinctivement, il s’est mis à composer sa propre musique dans un tout autre style que celui auquel il était habitué. «J’ai acheté un piano pour Gabrielle, ma fille de huit ans et je me suis mis à m’en servir aussi, pour le simple plaisir. J’ai développé mon côté théâtral dans un univers planant qui sort de mes sentiers battus», se souvient le résident de Lac-Beauport.
Le partage d’une passion
C’est en présentant ses nouvelles créations à un vieil ami de la musique que ce dernier l’a encouragé à les enregistrer en studio. De fil en aiguille, cinq chansons étaient désormais prêtes à être présentées à un public. «Le projet de mini-album (EP) est venu par hasard et je n’espérais rien par rapport à l’endroit où ça pourrait me mener», ajoute celui qui a, contre toute attente, lancé son EP indépendant à la Ninkasi Saint-Jean à l’automne.
Déjà bien établi dans l’univers musical à Québec, Simon a réalisé, avec l’aide de quelques-uns de ses contacts, un vidéoclip pour sa chanson <@Ri>L’ambivalence<@$p>. Il s’avoue d’ailleurs reconnaissant que ces personnes aient eu confiance en son projet et qu’ils y aient investi du temps.
«Le vidéoclip met ma fille en vedette, parce que j’essaie du mieux que je peux de l’impliquer dans cette passion qui prend beaucoup de place dans ma vie. C’est une fierté autant pour elle que pour moi, qui récolte des souvenirs en sa compagnie, un cadeau que peu de papas peuvent créer avec leur fille, exprime-t-il fièrement. «Je sais qu’elle a la fibre artistique, mais je la laisse développer ça d’elle-même.»
Le chanteur assume : «La musique est revenue dans ma vie au moment où je m’y attendais le moins et c’est là que j’ai vraiment commencé à me définir comme un artiste.»
La vérité avant le public
Même si la musique continue de le faire vibrer au quotidien, l’homme de 38 ans est conscient qu’une carrière artistique n’est pas de tout repos. Au travers des tournées et de la situation financière précaire, il affirme que l’essentiel est d’avoir du plaisir en faisant ce qu’il aime réellement. «Je ne veux pas nécessairement en vivre, parce que je sais à quel point c’est difficile. Comme tous les musiciens, j’en ai rêvé à l’époque, mais puisque les attentes créent des déceptions, j’ai plutôt trouvé un équilibre travail, famille, passion avec lequel je jongle et qui me satisfait pleinement», explique le papa qui a à cœur le bien-être de sa jeune fille.
Au-delà de la popularité, Simon espère surtout qu’en restant vrai, certains pourront s’identifier à son propos musical, qui témoigne d’un travail d’introspection. En effet, son EP francophone est le fruit de longues réflexions sur d’anciennes relations interpersonnelles compliquées. «Comme bien des artistes, je boudais la langue française, en espérant que l’anglais pourrait me faire connaître un jour. Pour mes chansons, j’ai choisi le français pour mettre mes émotions en mots, parce que leur beauté me permet de livrer un message plus profond et ressenti», termine-t-il, tournant la page sur plusieurs années de sa vie.
«Pour moi, la musique c’est un besoin vital, mais je ne le fais pas pour l’argent, parce que ça vient brimer l’essence même de la création.»
Simon Bussières
Pour plus d’informations sur le EP ou sur les spectacles à venir, visitez la page Facebook de Simon Bussières.
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Voyage - Santiago & Valparaiso - 23 au 29 avril
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23 avril, 15h50 - Aéroport de Santiago
Nous faisons nos premiers pas sur le continent sud-américain, vivant un drôle de voyage temporel qui nous amène seulement 4 heures après notre décollage de Suva, vers midi le même jour. Un peu confus mais reposés d'avoir dormi pendant les vols, nous sortons du terminal pour retrouver Catalina, qui nous accueille dans sa ville. Nous chargeons nos bagages - plus légers que les fois précédentes puisqu'un sac est parti vivre sa vie lors de notre escale en Nouvelle-Zélande - et roulons vers la capitale chilienne, dans laquelle nous passerons quelques jours.
Nos affaires s'entassent sous l'escalier de la maison de Catalina et nous repartons rapidement en direction du centre-ville : un plan d'attaque a été défini depuis les Fidjis, nous aurons un concert tous les soirs, en commençant immédiatement. Ce premier concert a été l'occasion de retrouver des amis chiliens de Centrale, ce qui illumina la soirée et nous permit en plus de découvrir un aspect de la street food chilienne : les churrasco, lomito et autres hot-dogs completo, d'incroyables sandwichs avec de la viande, de l'avocat et de la tomate ou du fromage - de quoi satisfaire les besoins en gras de notre groupe d'affamés. Cette journée qui dure déjà depuis 34 heures - à quelques siestes près - ne demande qu'à s'achever par une bonne nuit de sommeil, ce qui nous est accordé grâce aux lits, matelas, canapés et tapis de chez Catalina, qui nous loge avec beaucoup d'hospitalité.
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Le lendemain nous retrouvons Rodrigo, un ami qui habite Santiago mais aussi tromboniste à la Band'a Joe, qui va nous mener vers les meilleurs endroits de la ville où jouer pour les passants. Instruments sur le dos, nous parcourons les rues jusqu'à arriver à la Plaza de Armas, bordée de rues piétonnes commerçantes à l'air idéales pour nous. Ravis, nous déplions notre bannière et montons les instruments, quand deux carabineros qui passaient par là nous invitent gentiment à ne pas en faire plus, au risque d'une amende. Ils nous conseillent d'aller dans un autre quartier de la ville où nous pourrons jouer plus tranquillement. Un peu déçus, nous profitons quand même d'être dans le centre-ville pour s'équiper de cartes sims et déjeuner - encore une fois à base de viande grasse et d'avocat. C'est l'occasion pour tous les non hispanophones de se rendre compte de l'erreur stratégique qu'ils ont fait, sachant que pas un commerçant n'a l'air de vouloir parler autre chose qu'espagnol, et ce, dans la capitale du Chili. Cela fait, nous marchons vers notre terre promise de la musique de rue, avec un petit arrêt touristique au parc Cerro Santa Lucia, qui offre une jolie vue sur la ville.
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Enfin nous trouvons un endroit, certes pas idéal, mais où ni voisins, ni commerçants, ni carabiniers vêtus de vert n'y trouvent quelque chose à redire. Quelques morceaux sont joués, attirant l'intérêt des passants et presque assez de pesos pour faire un cadeau à la maman de Catalina en remerciement de son accueil chaleureux.
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Mais le soleil ne va pas tarder à se coucher derrière les montagnes qui entourent la ville, nous devons donc nous hâter vers le concert du soir : un bar conseillé par Rodrigo, un peu excentré mais à l'air plutôt enthousiaste quant à notre venue. Après deux bus et une petite sieste, nous arrivons dans un quartier à l'air résidentiel, dans lequel nous trouvons le Robert Nesta Bar. Nous sommes accueillis par une décoration atypique et travaillée à base de recup, de tentures et de coussins et par des gens souriants et anglophones qui travaillent ici. Nous sommes gâtés de bière artisanale et de pizzas maisons, pendant que le bar se remplit et que d'autres musiciens jouent sur la scène. Enfin, c'est à nous, nos morceaux s'enchainent et semblent plaire, le dance floor se remplit, les story instagram pleuvent et on pardonne même l'espagnol mêlé d'anglais de notre speaker encore peu accoutumé à ce difficile exercice. Ce set doit malheureusement se terminer quand les gérants du bar annoncent la fermeture. En tant que musiciens nous pouvons rester un peu et discutons avec les gérants de l'histoire du bar, à la base salle de répétition pour un groupe de musique, transformé par le groupe d'amis qui le gère de nos jours en un lieu de musique, de fête et de bonne bière. L'heure tourne, les plus fatigués ou enrhumés par le changement de climat soudain commencent à trouver les canapés bien confortables et le bar va fermer pour de bon. Chacun est donc mis dans un uber par les plus lucides à cette heure et ramené tant bien que mal dans son lit, où il pourra ronfler en paix.
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Le lendemain, un nouveau plan de bataille nous attend : nous avons décidé de préparer le dîner du soir chez Catalina, pour remercier sa mère de son hospitalité. Nous ferons un plat qui nous semble à la fois à peu près français et facile à préparer : des crêpes.
Le plan d'attaque est le suivant :
Une première équipe de courageux lève tôt se tire dès l'aurore de son lit et se rend à un supermarché pour réunir tous les ingrédients nécessaires. Une fois revenus de cette première quête ils commencent la préparation des crêpes, d'abord avec la pâte puis en cuisant les crêpes.
Une deuxième équipe prend ensuite le relais en continuant à cuire la pâte puis, à l'approche du repas, garnit les crêpes salées d'un oeuf, de jambon et d'oignons caramélisés.
Ce plan se réalisera à merveille et même mieux que prévu grâce à la main un peu lourde de l'équipe du matin sur la quantité de pâte à crêpes nécessaire. Chacun pût se régaler de crêpes salées et sucrées accompagnées de pisco sour, un cocktail contenant notamment du pisco et du blanc d'œuf, une spécialité chilienne.
Cette journée fut aussi l'occasion pour certains de visiter la ville lors d'un tour à pieds dans le centre-ville avec quelques explications sur l'histoire du pays.
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Plaza de Armas
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La Moneda, siège de la présidence du Chili
Le lendemain, nous partons pour Valparaíso, à 1h de bus de Santiago. La ville est située sur la côte, réputée pour ses constructions colorées à flanc de colline, son port, et son ambiance propice à l'art et à la musique. Dans cette aventure nous sommes accompagnés par Rodrigo, qui se révèlera être un atout certain pour trouver tout type de bons plans, en plus d'apporter son sourire et sa bonne humeur.
Dès notre arrivée, nous nous dirigeons avec tous nos instruments en direction du port. Sur le chemin nous sommes arrêtés à un coin de rue par une offre à laquelle plusieurs d’entre nous cèdent : le kilo de fraises à 1000 pesos (soit 1,30€).
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Le paradis
A partir de ce moment il faut imaginer le reste du trajet avec quelques personnes piochant en continu des fraises dans une réserve infinie, avec les doigts rouges et collants et l’estomac rempli des délicieux fruits jusqu’à ne plus pouvoir en manger. Au port nous trouvons un bateau de plaisance qui accepte de prendre notre groupe et sa quantité absurde de bagages pour un petit tour en mer guidé. Nous admirons la ville depuis la mer, avec ses nombreuses collines recouvertes d'habitations, naviguant entre les porte-containers et bateaux de la flotte chilienne, et croisons quelques mammifères marins qui se dorent au soleil.
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Après cette jolie balade nous avons retrouvé la terre ferme pour goûter de fameux empenadas (pâte brisée ou feuilletée, fourrée de fromage fondu, ou viande et oignons et divers légumes), avant de partir en quête d'un endroit où jouer dans la rue. Ici, le problème est tout autre qu'à Santiago, personne ne nous empêche de jouer, si ce n'est d'autres groupes de musique déjà installés dans les meilleurs spots de la ville. Après avoir erré quelques temps entre places occupées par des guitaristes-chanteurs dignes du parvis de l'Opéra et carrefours ambiancés par des groupes locaux, nous avons fini par trouver un lieu et un créneau disponible pour jouer. Les gens s'attroupent autour de notre coin de la Plaza Anibal Pinto, un chien des rues vient s'allonger sur notre tenture pour être aux premières loges.
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Après quelques morceaux sous le soleil, nous reprenons toutes nos affaires, direction l'hostel où nous dormirons. On s'y installe rapidement puis partons, plus légers, pour une visite guidée de la ville. Deux versions sont proposées : une première avec une guide française qui propose une visite culturelle et historique, une deuxième en suivant Rodrigo dans une balade sur les collines de la ville en apprenant l'espagnol. Les deux groupes ont pu découvrir la beauté du quartier de cerro Alegre, recouvert de fresques et d'art, et donnant une jolie vue sur le port.
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Le deuxième groupe décide de finir sa visite en goûtant une spécialité locale : le terremoto, boisson à base de vin et de glace, entre autres ingrédients. Le bar El Gato En La Ventana semble être l'endroit idéal, d'autant plus que - comme son nom l'indique - il serait la demeure de quelques chats, ce qui est un atout majeur. Après un voyage dans un des fameux ascenceurs pour descendre d’une colline (un genre de funiculaire très raide qui permet de se rendre sans effort sur une colline), le groupe arrive devant le bar pour le trouver fermé malheureusement. Un employé venu préparer l'ouverture du bar est interpellé par Rodrigo qui mène finement la conversation jusqu'à obtenir une proposition de concert dans ce bar, le soir même. Satisfait, le groupe part célébrer cette bonne nouvelle avec d'énormes Chorillanas, encore une spécialité exceptionnelle à base de frites, œufs, viande et gras.
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Quelques heures plus tard, tout le monde se retrouve au bar en avance, puis il est décidé de commencer par jouer dans la rue car elle est très animée le soir. Nous rassemblons encore une fois passants et chiens des rues, avec ces derniers qui accompagnent nos morceaux de leurs aboiements.
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Nous retournons ensuite au bar où nous devons jouer plus tard et écoutons le groupe qui passe avant nous, découvrant des sonorités nouvelles mais que nous retrouverons souvent dans les mois prochains. À notre tour de monter sur scène, nous ne sommes pas rassurés car la salle n'est pas très remplie et les gens sont tous assis à une table, ce qui n'est pas idéal pour danser. Bonnes surprises : la scène est large et l'acoustique de la salle est très bonne. La qualité musicale s'en ressent, chacun prenant beaucoup de plaisir à jouer, et cela semble plaire au public qui écoute attentivement et applaudit chaque morceau. La fatigue nous rattrape et nous rentrons nous coucher, après avoir décidé de rester un jour et un soir de plus dans cette ville pour mieux en profiter.
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La journée du lendemain nous permet de visiter encore la ville, un peu plus tranquillement. On se promène dans les hauteurs de la ville, certains vont jusqu'à la Sebastina, maison de Pablo Neruda profiter de la vue imprenable puis descendent vers un musée d'art en plein air, tandis que d'autres profitent du beau temps au parc du centre culturel Ex Carcel.
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Le soir nous jouons au bar El Viaje après quelques morceaux dans la rue pour attirer les passants. La tactique - normalement sans faille - échoue en partie quand le public est attiré en chemin par un autre brassband qui joue un peu plus bas dans la même rue. Le bar se remplit au fil des chansons et la soirée prend une bonne tournure. Après le concert nous sortons devant le bar et profitons des chants d'un groupe de plusieurs personnes qui font un chœur dont la beauté nous fait rester dans le froid, debouts sur les pavés. Certains, frappés de fatigue rentrent se coucher tandis que d'autres font durer la soirée dans les rues toujours animées du centre ville.
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Nous repartons pour Santiago le lendemain matin, pour notre dernière journée avant le départ en avion pour San Pedro de Atacama, au nord du pays. Une fois dans la capitale, plusieurs groupes se forment. Une majorité rentre chez Catalina pour se reposer, certains vont en quête d'accessoires de saxophones divers, ou profitent de la journée pour revoir des amis en stage de césure à Santiago. Le sac vagabond égaré lors du dernier vol retrouva son chemin jusqu'à son propriétaire, juste à temps pour notre départ. Le soir, nous rentrons tous chez Catalina pour une dernière soirée avec barbecue et le fameux piscola (cocktail pisco et coca).
Après quelques heures de sommeil tout le monde est tiré de son lit de force et nous allons à l'aéroport avec presque toutes nos affaires - quelques sous vêtements sortis d'une lessive furent légués à la maman de Catalina. Tout le monde embarque sans gros problème mais parfois dans un état proche du sommeil, certains se réveilleront vraiment seulement dans quelques heures, à l'aéroport de Calama, pour de nouvelles aventures que nous vous raconterons dans un prochain article
Emilie
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revuedepresse30 · 6 years
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Jonathan Wilson : "Gamin, je voulais vivre dans la pochette de Hotel California"
En 1966, Johnny chantait Cheveux longs, idées courtes, et plus de cinquante années plus tard Jonathan Wilson apporte si besoin était la preuve du contraire. Des idées, folles, exubérantes, malicieuses et prodigieuses, le troisième album du très chevelu Californien en regorge. Au point qu'il a fallu plusieurs semaines et des dizaines d'écoutes pour faire le tour de Rare Birds, le successeur des déjà fameux Gentle Spirit (2011) et Fanfare (2013), les frontières transgressées par Wilson échappant désormais à la cartographie du folk étincelant de ses débuts pour s'aventurer dans des zones surnaturelles. Plus qu'un album : Rare Birds est un long voyage en ballon au dessus du rock, du jazz, du prog et de la pop, absent des pesanteurs de chaque genre mais empreint des vertiges de leurs plus belles heures. Celui qui cumule les casquettes de songwriter, de producteur et de guitariste additionnel (il est sur l'actuelle tournée de Roger Waters) est sans doute le musicien le plus complet du moment, et sa collaboration au long cours avec Father John Misty est l'une des plus fertiles des dernières saisons. De passage à Paris pour deux concerts, on l'a rencontré pour faire le point sur une trajectoire démarrée sous le sceau du Grunge, et qui s'est largement émancipée en un quart de siècle.
Tu as sorti ton premier album il y a exactement 25 ans, avec le groupe Muscadine. Tu te souviens de tes ambitions à l’époque ?
Jonathan Wilson : Oui, c’était l’époque où ce rock des années 90 inspiré par le Grunge arrivait à son apogée. Certains groupes pouvaient devenir célèbres du jour au lendemain grâce à une seule chanson et nous étions nombreux à vouloir tenter notre chance. Des groupes comme Third Eye Blind, Candlebox ou Better Than Ezra ont ainsi été catapultés dans la lumière avec un single, et lorsqu’on a 21 ans, comme c’était mon cas à l’époque, on ne rêve finalement que de ça. Même si on jouait du rock à la Nirvana ou Lemonheads, on était déjà influencés par Leonard Cohen ou Roger Waters. Je me rappelle qu’on écoutait beaucoup The Final Cut de Pink Floyd, et cela fait un lien avec mon nouvel album et celui de Roger auquel j’ai participé. Je peux donc dire que mes ambitions de l’époque ont été réalisées.
Ce nouvel album, Rare Birds, est une grande fresque de tout ton savoir-faire et de toutes les musiques qui t’inspirent. Tu l’as conçu comme cela ?
Dans un certain sens, c’est exact, mais je me garde bien de reproduire des choses que j’aime, même si elles m’ont marqué profondément. Il est évident en revanche qu’une chanson comme Miriam Montague est une sorte de synthèse de tout ce que j’ai aimé dans la pop anglaise des années 60. J’essaie également de m’approprier les secrets de production de George Martin, tout en évitant le piège du plagiat. Ce disque contient beaucoup de musiques que j’adore dans la pop comme dans le jazz et que l’on ne trouvait pas aussi présentes dans mes albums précédents. L’influence de Alice Coltrane, par exemple, et de beaucoup d’autres.
Tu as dit que cet album était un disque post-dépression. Est-ce la raison pour laquelle il est si exalté et euphorique ?
Sans doute. J’ai pris mon temps pour expérimenter de nouvelles sensations dans ma vie personnelle, après une période assez dure et une séparation qui m’a déboussolé. J’ai voulu vraiment cette fois entrer dans le cœur des chansons et les travailler sur le long terme au lieu de composer rapidement comme c’était le cas précédemment. La musique est une thérapie pour moi, même si composer et produire n’est pas exempt de souffrances. Pas une mauvaise souffrance, mais la souffrance de l’effort, du détail, qui peut par moment rendre un peu fou.
Ton premier album solo était dans une veine folk-rock assez classique. Tu n’étais pas prêt à l’époque pour accomplir tous tes fantasmes musicaux ?
Le style était un peu différent mais la méthode était déjà la même. Je crois qu’on peut y déceler déjà mon style, même si les influences ne sont pas forcément les mêmes qu’aujourd’hui. Ce fut un long processus pour parvenir à faire ce que je fais aujourd’hui, et qui peut déconcerter les gens qui aimaient Gentle Spirit. Le fait d’utiliser des synthétiseurs et de boîtes à rythmes, ce qui est nouveau pour moi, a forcément changé la nature du son. J’en ai aussi composé l’essentiel au piano, et les chansons sont venues en passant des jours et des jours, voire des mois et des mois, assis derrière ce piano.
Tu as collaboré avec beaucoup de tes héros ces dernières années. Laquelle de ces collaborations était la plus réjouissante pour toi ?
Pour être honnête, ce sont surtout les disques que je fais avec mon ami Father John Misty qui me réjouissent le plus. Nous évoluons ensemble, notre façon de faire de la musique et de produire des disques nous appartient totalement, et je suis fier d’avoir aidé Josh à aller au bout de ce qu’il cherchait. Sinon, évidemment, je suis heureux d’avoir pu travailler avec Roger Waters sur son album, et aujourd’hui de l’accompagner sur scène. C’est un phénomène inhabituel pour moi de jouer des chansons sur lesquelles j’ai travaillé devant des dizaines de milliers de gens. C’est une chose très excitante.
Dans les différents studios que tu as construit, à Laurel Canyon puis à Echo Park aujourd’hui, tu as l’impression d’avoir réussi à recréer quelque chose qui n’existe plus dans les studios ordinaires ?
Absolument, et c’est pour cette raison que j’ai construit moi-même ces endroits, parce que je ne trouvais pas ce que je cherchais ailleurs. C’est un véritable calvaire parfois d’entretenir ce genre de studios, à cause de la maintenance du matériel ancien qu’il faut quasiment effectuer quotidiennement. J’ai dû également faire venir une console du studio Pye en Angleterre, un engin de plus de quarante ans qui pèse une tonne, et on a dû s’y mettre à dix pour la rentrer dans la maison. Il faut être un peu psychotique pour s’infliger ça, sachant que la plupart des musiciens utilisent des ordinateurs et s’en sortent très bien comme ça. Mais je ne peux pas me résoudre à ça.
Dès le plus jeune âge, tu étais intéressé autant par le songwriting que par la production ?
Quand j’ai découvert les Beatles, j’étais tout jeune et intuitivement j’ai compris que la production était une part fondamentale du processus d’écriture, que les deux étaient interdépendants. Evidemment, les chansons sont fantastiques, mais la production te donne l’impression que tout est possible, que la musique peut ouvrir des champs infinis. Idem avec la musique californienne des années 70 et les disques de Warren Zevon, Jackson Browne ou Fleetwood Mac, où là c’est la finesse du son et la virtuosité des musiciens qui impressionne. J’étais vraiment obsédé par ça depuis mon plus jeune âge, et j’essaie d’accomplir ce rêve aujourd’hui. Cette musique ne doit pas seulement appartenir au passé et à la légende, elle doit pouvoir ce traduire aujourd’hui, dans la production contemporaine.
C’était essentiel pour toi de venir à Los Angeles pour faire de la musique, alors que tu es originaire de Caroline du Nord ?
Los Angeles, c’est chez moi aujourd’hui, je ne pourrais pas vivre ailleurs, en tout cas pour le moment. Je devais quitter cette Amérique du sud qui est celle des fans de Trump. Je ne pourrais plus supporter cet endroit où tu es sans cesse emmerdé par les flics parce que tu as les cheveux longs, où le racisme est décomplexé… Et puis venir à L.A. c’était se rapprocher du mythe de la musique, tenter d’y prendre part. Quand j’étais gamin, la pochette de Hotel California des Eagles me fascinait, elle incarnait un monde dans lequel je souhaitais vivre. Mais je n’ai jamais voulu venir là en pèlerinage, je souhaitais y participer activement, et j’ai eu la chance de réaliser ce fantasme.
Tu viens d’une famille de musiciens, il n’y avait pas d’autre issue pour toi que de devenir musicien à ton tour ?
Je n’ai jamais envisagé de faire autre chose depuis l’âge de six ou sept ans, lorsque je me suis intéressé sérieusement à la musique. Mon père possédait une grosse collection de guitares et d’amplis, il est lui-même un très bon guitariste, et j’ai donc pu me familiariser avec cet instrument très jeune. J’ai reçu une Telecaster en cadeau et rien n’importait plus au monde pour moi que cette guitare. Les autres gars de mon âge étaient passionnés par le sport, les jeux de plein air, les sorties, moi je ne vivais que pour mon instrument.
Ton album commence par un titre baptisé Trafalgar Square, quel rapport entretenais-tu avec l’Angleterre ?
C’était l’autre patrie de la pop, indéniablement, et elle possédait quelque chose d’un peu exotique à mes yeux. L’Angleterre, c’est surtout l’endroit où ont été expérimentées les choses les plus avancées en matière de techniques d’enregistrement, et pour un geek du son comme moi c’était passionnant de découvrir toutes ces innovations en décortiquant les disques. Des groupes comme les Kinks, les Who ou The Crazy World of Arthur Brown ont été très importants pour moi, car j’y percevais une autre manière de faire sonner le rock que ce que j’écoutais de la musique américaine.
Tu as aussi beaucoup écouté du Prog anglais si on en juge par l’influence sur ta musique aujourd’hui…
Oui, mais pas tellement Genesis, Yes ou Gentle Giant. Quand c’est trop Prog, je reste à côté, alors que le mélange entre le folk et un certain Prog Rock, comme ce fut le cas pour les groupes de l’école de Canterbury comme Soft Machine ou Caravan, je m’y retrouve beaucoup plus. Je suis fan de Zappa, mais je n’aime pas pour autant les choses trop démonstratives. Si on entend l’influence du Prog dans Rare Birds, elle est dûe à des gens qui ont digéré cette musique pour en faire autre chose de bien plus intéressant à mes yeux, comme Talk Talk, qui est l’un de mes groupes favoris.
Lors de tes concerts, on a quand même droit à des solos de batterie, plus personne ne fait ça aujourd’hui…
Oui, et d’ailleurs je déteste ça chez les autres (rires). Idem pour les solos de guitares, j’en fais beaucoup mais je n’aime pas ça quand je vais voir un groupe, la plupart du temps je suis embarrassé par le guitariste qui se laisse aller ainsi (rires).
Le grand musicien Laraaji est présent sur Rare Birds, pour le coup c’est réellement un oiseau rare. Comment est-il venu se poser dans ton studio ?
Je suis un fan absolu de sa musique depuis des années, aussi je l’ai contacté en 2013 pour qu’il fasse nos premières parties car je voulais qu’un maximum de gens puissent avoir accès à ce génie. C’est comme ça que nous nous sommes rencontrés et sommes devenus amis. Il a débarqué dans mon studio alors que je démarrais tout juste l’album, et cette chanson est d’ailleurs la première que j’ai enregistrée. La présence de Laraaji a sans doute donné la couleur du disque, avec ce côté mystique et rêveur à la fois que je cherchais à créer. Il a contribué à ouvrir une porte dans laquelle je me suis engouffré.
Rare Birds est publié chez Bella Union/Pias
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Les plateaux musicaux de l’été métropolitain
Aller écouter la musique de l’ile intense qu’ils aiment tant, c’est le cadeau que nous proposaient nos amis de Chartres, lors de nos dernières vacances, pour une belle soirée d’été.
Bien installés à la terrasse d’un restaurant de la place Marceau, nous écoutons attentivement les premières notes égrenées par les musiciens invités par la collectivité ce soir là . Premier hic, sans doute plus inspirés par ce qui avait dans nos assiettes, nous ne reconnaissons pas les premiers titres , tout comme le public qui reste aussi glacial que le vent qui souffle. 
On trépigne enfin lorsque les musiciens entament un air bien connu des Réunionnais :  » la rosée tombée  » . Nous tapons dans les mains reprenant même les paroles avec enthousiasme en espérant faire bouger le public . Maigre résultat, à peine deux ou trois couples de non initiés qui s’essaient aux déhanchements chaloupés des belles créoles. 
Le public a du mal à adhérer, c’est alors qu’à notre table, l’un de nous lance   » s’il faisait ti fleur fanée « . Saisissant l’appel du pied je me glisse à travers le public jusqu’à la scène et lance au  » chef  » : oté largue in coup  » ti fleur fanée don « .
Oh là là, je venais de commettre un crime de lèse majesté! le chef en question se retourne dédaigneusement vers moi et me lance : c’est koué ce merde là , mi chante pas çà moin. . . . . .Allé , allé , allé à ou;
Un refus auquel, je ne m’y attendais pas , mais avivé encore plus par la violence des propos.
Mes amis ayant suivi la scène de loin, n’avaient eu que les images mais pas le son. Mais quand je leur ai rapporté la teneur des propos de l’artiste, ils n’en revenaient pas , eux qui viennent régulièrement dans notre ile depuis une trentaine d’années. Eux qui, comme moi, ont tant vibré en écoutant jouer et chanter  » ti fleur fanée  » ont essuyé un affront incompréhensible. la fin du spectacle approchait, et nous avons eu droit à quelques rythmes antillais semble t’il.
La Réunion est alors revenue à l’honneur grâce à un compatriote guitariste établi depuis longtemps à Chartres, et avec en prime la reconnaissance du public. Une commerçante du centre ville me glissait à l’oreille : ce monsieur est bien , nous avons déjà fait appel à ses services.
Dans nos têtes, à mes amis et moi, résonneront encore longtemps ces mots : « ti fleur fanée , dis à moin toujours koué c’est l’amour » A toi le chef nous disons Honte sur toi groNé LaTaille « Je fleurirai partout où je serai portée » n’est elle pas la devise de notre île ».
www.zinfos974.com
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Apprendre la guitare avec ce cours " Meilleur album guitare : notre sélection pour les guitaristes amateurs " de MyMusicTeacher.fr
Lorsque l'on est un amateur de guitare, en consommer devient primordiale ! Ecouter, s'inspirer, s’émouvoir devient essentiel pour s'améliorer. Chez MyMusicTeacher, on vous a préparé un petit classement de meilleur album guitare. Des œuvres 100% instrumentales et qui pourraient apporter un réel plus à votre conception de l'instrument.
Meilleur album guitare : des artistes virtuoses
Les albums que nous allons vous présenter dans les prochaines lignes comportent uniquement des pistes instrumentales. Il existe des centaines d'albums ayant eu une énorme influence sur les courants musicaux et sur la pratique de la guitare. Nous ne parlerons pas de ces albums ici, mais, au contraire, d'albums à part. Des chefs d’œuvres isolés qui cette fois peuvent former le guitariste dans son idée même de l'instrument.   [caption id="attachment_6165" align="aligncenter" width="960"]
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Lorsque l'on aime la guitare, on ne lésine pas sur son écoute.[/caption]  
Notre TOP 7 des meilleurs albums guitare :
  7. Virtuoso - Joe Pass
On commence avec un très grand nom de la guitare classique jazz : Joe Pass. De son véritable nom Joseph Antony Jacobi Passalaqua, il a la particularité d'avoir développé un jeu de guitare proche de celui d'un pianiste. Notamment le style de Art Tatum. Son oeuvre la plus connue reste l'album Virtuoso. Une composition qui traduit bien le style en fingerpicking soft marqué d'alternances d'accords et arpèges complexes.   [embed]https://youtu.be/XyCZuTeDC3I[/embed]  
6. Rodrigo y Gabriela (artiste eponyme)
Rodrigo Y Gabriela est un duo de guitariste venant du Mexique et s'étant fait connaitre mondialement depuis l'Irlande. Fruit d'une symbiose parfaite de leurs façon de jouer, l'album eponyme Rodrigo y Gabriela reflète les racines flamenco teinté de metal du groupe. Un album qui reprend de nombreuses chansons célèbres en fingerpicking dans un style très percussif (ex : stairway to heaven). La fougue du groupe est extrêmement inspirante et on vous conseille vivement de les voir en live.   [embed]https://youtu.be/KV2ixprDrK8[/embed]  
5. Jeff Beck's Guitar Shop - Jeff Beck
  Guitariste d'une inventivité incroyable, Jeff Beck a fait un incroyable cadeau au monde de la guitare avec son 5ème album : Jeff Beck's Guitar Shop. Sorti en 1989, l'album est arrivé au rang 49 du US Billboard 200. Après un passage remarqué dans le domaine du jazz fusion, Beck s’attelle à un rock instrumentale plus virulent. Si vous êtes amateur de groove et d'une guitare typé, on ne peut que vous envoyer écouter cet album du 5ème meilleur guitariste de tous les temps.   [embed]https://youtu.be/22pRpEkNqdQ[/embed]  
4. Surfin with the Alien - Satriani   Véritable Guitar Hero au même titre que son compère Steve Vai, Joe Satriani est le technicien suprême du solo guitare. Il a grandement contribuer à populariser des techniques extrêmes comme le tapping et le shred. Son meilleur album guitare : Surfin with the Alien. Un CD plein de brio qui a été sacré disque de platine aux Etats Unis. Des mélodies pleine de précision de d'innovation que tout guitariste doit avoir entendu au moins une fois dans sa vie.   [embed]https://youtu.be/SlqLUawIkOc[/embed]  
3. La guitare à Dadi - Marcel Dadi
  Le guitariste français de notre classement, c'est Marcel Dadi. Véritable pionnier du fingerpicking en France, Dadi était aussi un personnage sympathique, d'une profonde empathie. Un guitariste tout d'abord fan de Chet Atkins, qui a fini par faire de sa passion son style de prédilection. Son premier album : La guitare à Dadi fut une véritable révélation en France, l'album s'est hissé, contre toute attente, en tête des ventes. Pédagogue, Dadi a rédigé lui même les partitions de ses morceaux, qu'il diffuse avec son album. Il a été l'auteur de nombreux manuscrit dédié à l'enseignement de ses morceaux ou du fingerpicking. En somme, La guitare à Dadi est un album touchant, virtuose, et d'une maîtrise inédite.   [embed]https://youtu.be/RQyGB7Hx7MQ[/embed]  
2. Django Reinhardt - The Best Of Django Reinhardt
  Originaire d'Alsace mais née dans une roulotte en Belgique, Django Reinhardt est un guitariste de jazz mythique. Débutant la musique avec le violon puis le banjo, il devient fasciné par les instruments à cordes. Son apprentissage devient visuel et auditif et il s'adonne longuement à imiter les musiciens itinérants passant par son campement. Victime d'un incendie, Django est gravement brûlé à la main gauche et perd l'usage de deux de ses doigts. Après une longue et tumultueuse ré-éducation, il va se mettre à la guitare où il développera une technique unique. Son album " Best Of " rassemble ses œuvres les plus connues : allant de Minor Swing, à Nuages, etc.. Un medley de ses œuvres formatrices, faisant office de véritable base pour la musique jazz.   [embed]https://youtu.be/rKQ3ghkXzh0[/embed]  
1. America par John Fahey
  Connu aux origines sous le nom de Blind Thomas, John Fahley est un des premiers guitaristes à jouer des solos sur des guitare acoustiques à cordes métalliques. Ses influences sont très nombreuses : musique indienne, brésilienne, classique et folk américain. Extrêmement connu aux Etats Unis, il reste assez discret en France. C'est aussi pour ça que nous avons voulu placer son album phare : America, en top de notre liste de meilleur album guitare. Ses racines cosmopolite resulte d'un sursaut d'inventivité. Le blues et le folk se mêle sur des plans de sweep pinking et des riffs fusion. Une ode à la diversité qui nous montre qu'un guitariste peut très bien se représenter sois même dans sa musique.   [embed]https://youtu.be/-OwkmoFU3iE[/embed]
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rollingstonemag · 5 years
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Jimmy Page et Fender s'associent pour recréer une de ses guitares mythiques
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Quatre répliques des célèbres Telecaster « Mirror » et « Dragon » de Jimmy Page seront mises en vente un peu plus tard dans l’année
Le guitariste des légendaires Led Zeppelin, Jimmy Page, n’en finit plus de célébrer la mémoire de son illustre groupe : dans le cadre du cinquantenaire de Led Zeppelin I, il s’associe avec Fender pour recréer quatre répliques de ses Fender Telecaster « Mirror » et « Dragon », utilisées notamment pour l’enregistrement de l’album, mais surtout célèbres pour leur look custom très particulier. Pour rappel, la Telecaster originale utilisée par le maître date de 1959 – une véritable pièce de collection.
Les deux premières itérations seront vendues d’ici mars prochain sur le Fender Custom Shop à un prix annoncé comme étant à la hauteur de la légende – les deux autres modèles, fabriqués à la chaîne et proposés à des prix plus abordables, seront disponibles entre le printemps et l’été 2019.
Dans une vidéo promotionnelle, Jimmy Page revient sur l’histoire un peu spéciale de ces guitares (qui n’était en fait qu’une) : reçue en guise de cadeau de la part de Jeff Beck en 1966, à l’époque où les deux musiciens collaboraient au sein des Yardbirds, la Fender Telecaster ’59 originale fut customisée une première fois l’année suivante, en 1967, lorsque Jimmy Page y ajouta huit petits miroirs circulaires (donnant naissance à la fameuse « Mirror ») – quelques mois plus tard seulement, il les retira pour la repeindre – la « Dragon » était née. C’est de cette guitare qu’il joue sur l’album live Yardbirds ’68.
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« Cet instrument porte avec lui son histoire – d’abord avec Jeff, qui me la donna avec tant de bienveillance, a déclaré Jimmy Page. C’était un vrai geste d’affection, qui m’a suivi des Yardbirds jusqu’à son utilisation dans le premier album de Led Zeppelin… elle me suit jusqu’à aujourd’hui. Nous l’avons restaurée afin qu’elle retrouve sa beauté d’antan, et sommes parvenus à la cloner, en quelque sorte. »
Les premières pièces vendues via le Fender Custom Shop coûteront la bagatelle de 25 000 dollars l’unité (un peu plus de 22 000 euros), les 50 exemplaires étant vendus accompagnés de leur certificat d’authenticité. Côté modèles de série, la « Mirror » sera vendue 2 499,99 dollars (2 200 euros environ), et la « Jimmy Page Telecaster » 1 399,99 dollars (1 235 euros environ).
« Jimmy nous a invités chez lui à Londres pour qu’on discute des specs de la guitare, raconte Paul Waller, un des ingénieurs en chef du Fender Custom Shop. Un an plus tard, la guitare revient à la vie dans nos ateliers. Elle a évolué en même temps que la carrière de Jimmy. Quand il crée la Dragon, Led Zeppelin fait ses premiers pas. C’était un moment charnière pour la musique à guitare. »
Utilisée entre son passage chez les Yardbirds et l’enregistrement de Led Zeppelin I, la Telecaster ’59 originale de Jimmy Page fut dans un premier temps dégradée : en rentrant de tournée en 1969, il découvre qu’un ami a complètement modifié le corps, en repeignant par-dessus le motif de dragon. Des changements qui changèrent l’instrument en profondeur, jusqu’à son son, ne rendant plus que le manche utilisable – manche auquel il était tellement attaché qu’il le fit installé sur une autre Tele. Le corps original, quant à lui, fut restauré quelques temps plus tard.
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