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#campus des jeunes
alexar60 · 1 year
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Un oeil fermé
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Quand Mattéo entra dans la bibliothèque, je me demandais s’il déconnait. Je regardais son air ahuri. Il paraissait complètement perdu comme s’il était choqué.
Il y a une dame dans la cours, dit-il.
Et ? réagis-je.
C’était normal de voir des gens se promener dans la cours. Le campus n’était pas fermé et il n’était que 20h. De plus, en hiver, la nuit tombe toujours tôt. Mattéo m’observait encore  avec un regard perdu. Il ne savait pas comment expliquer. Il cherchait les bons mots. Certainement pour ne pas nous choquer ou, pour qu’on interagisse au plus vite.
Elle a un œil qui pisse le sang et l’autre est fermé. Elle marche dans la cours. Je crois qu’elle a besoin d’aide.
Aussitôt, Sophie, ma collègue se précipita vers la porte d’entrée. Elle regarda à gauche puis à droite. Mais elle ne remarqua pas cette étrange femme. Dès lors, elle rentra en fronçant les sourcils.
Es-tu certain d’avoir bien vu ? questionna-t-elle.
Le jeune homme soupira. Il répondit qu’effectivement, il s’était surement trompé. Toutefois, son visage montrait une certaine inquiétude. Il retourna à sa place mais eut du mal à se remettre à étudier. Les autres étudiants ne s’intéressèrent pas à lui. Ils lisaient, prenaient des notes…Bref, ils préparaient leur examen partiel.
Je restais derrière mon bureau et enregistrais les livres rendus. Puis je les rangeais dans des casiers en fonction de leur classification. En même temps, je m’amusais à connaitre quelle catégorie avait le plus de succès dans la journée. Je me souviens que c’était l’histoire de l’art. Curieux, car il n’y avait pas de section histoire de l’art dans l’université.
Tout-à-coup, un cri retentit dans la salle. Je courus voir de quoi il s’agissait. J’entendais des ‘chuts’ des étudiants les plus proches de la porte. Seulement, tout le monde, c’est-à-dire, la vingtaine d’élèves restèrent muets en découvrant la femme dressée derrière la baie vitrée.
Elle portait un chignon. Sa taille longiligne et tordu déformait son corps. On aurait cru un mannequin fabriqué avec un grand cintre. Elle portait un bouquet de fleurs. Mais surtout, le plus horrible : du sang coulait de son œil gauche, tandis que le droit restait fermé. Le sang se mêlait à sa robe noire, son décolleté brunissait atrocement. Elle ne semblait pas avoir mal. Peut-être était–elle juste droguée ? Pendant que les étudiants la regardaient avec inquiétude, Sophie retourna vers la porte après m’avoir demandé d’aller chercher la trousse à pharmacie, et d’appeler des secours.
Je courus récupérer une boite contenant le minimum médical lorsque j’entendis hurler :
Elle n’a pas d’œil !
En effet, la jeune femme venait d’ouvrir sa paupière droite, dévoilant un trou béant. Les jeunes se sentirent mal, quelques filles hurlèrent. Et soudain, un énorme fracas provint en même temps qu’un hurlement glacial. J’entendais les bruits de verre rebondir sur le carrelage de la grande salle. Je restais dans la pièce utilisée comme salle de repos à me demander quoi faire.
La porte demeurait entre-ouverte. Cependant, je ne pouvais rien voir de ce qui se passait. J’entendais simplement quelques pas résonner dans la bibliothèque. Mais ce qui me choqua fut le silence long, pénible, angoissant. Un silence anormal car ils étaient encore nombreux à étudier dans cette salle. J’avais soudainement froid. Et plus je tendis l’oreille, plus j’entendis une voix douce, une voix de femme triste :
Et un…et deux.
Elle se tut tout en claquant ses talons sur le carrelage, puis elle recommença :
Et un…et deux.
Personne ne réagissait, personne ne parlait. Je n’osais pas signaler ma présence. Il y avait quelque-chose d’horrible dans sa façon de marcher. De même, il y avait de la terreur dans sa façon de parler et de toujours répéter :
Et un…et deux…Et un…et deux…Et un… et deux.
Sans faire de bruit, j’approchai de la porte. Je voulais voir. Je voulais comprendre. Et je l’ai vue. La dame marchait entre les étudiants. Sa figure rayonnait de grâce malgré son atroce blessure à l’œil. Elle gardait toujours le droit fermé. Cependant elle savait où elle avançait, évitant de marcher sur les corps étendus.
Je regardais les étudiants. Ils ne bougeaient plus. Ils ne remuaient pas. Je n’arrivais pas à voir s’ils respiraient, si leur poitrine gonflaient et dégonflaient. La dame se positionna devant une jeune fille. Elle sortit une des fleurs de son bouquet avant de l’enfoncer dans l’œil gauche.
Et un…
Puis, elle se pencha, et à l’aide de ses doigts longs et pointus, elle arracha le second œil en disant :
Et deux…
Elle marcha vers une nouvelle victime. Et elle recommença son manège :
Et un…et deux.
Je ne pouvais rester. Cette chose à l’apparence humaine avait réussi à tuer les étudiants d’un seul cri terrifiant. Je ne me voyais pas intervenir pour la combattre. Je fermais la porte le plus doucement possible afin de l’empêcher de grincer. Malheureusement, il n’y avait pas de fenêtre. Alors, je me cachais bêtement sous la table dans le noir complet. C’était le seul endroit possible. J’espérais qu’elle n’entrerait pas, qu’elle ne remarquerait pas ma présence. Et toujours cette douce voix pourtant horrible :
Et un…et deux…et un…et deux…
Plus j’écoutais, plus je réalisais qu’elle approchait. Je sentais mon cœur battre à cent à l’heure. Je sentais sa présence derrière la porte. Hélas, je ne voyais rien, si ce n’est une silhouette sous la porte, à cause de la lumière du hall. La poignée bougea…la porte s’ouvrit dans un silence absolu. Une lumière apparut rapidement cachée par une longue forme noire. Je me sentais paralysé par sa présence dans la pièce.
Le spectre marcha en claquant ses talons. Il s’arrêta brusquement devant la table. Je restais assis, les jambes recroquevillées pour protéger mon visage. Je ne voulais pas lever la tête. Je fermais les yeux, je retenais ma respiration et attendis. Mon sang se glaçait soudainement. Elle demeurait immobile telle une statue de glace. Puis elle sortit en fermant la porte.
Je restais toute la nuit, sans dormir dans le noir complet, et dans cette position fœtale. J’avais peur de l’entendre revenir ou de la revoir. J’avais peur qu’elle me crève les yeux. Le silence dura jusqu’au matin.
Il y eut d’abord des cris. Puis, il y eut des sirènes. Il y eut des voix, de nombreuses voix. Et la porte s’ouvrit, la lumière s’alluma. Un homme vêtu d’un uniforme de policier me regarda avant de m’adresser la parole. Je n’ai pas répondu à sa question. Je suis resté muet, le visage blême, les yeux remplis de fatigue et de peur. Avec un de ses collègues, il m’aidèrent à me relever. Puis, des pompiers m’ont assisté et installé sur un brancard
J’ai juste eu le temps de voir, les yeux posés sur la table. Tous les yeux arrachés me regardaient, ils me dévisageaient comme s’ils cherchaient à me culpabiliser d’être le seul survivant. Et lorsque je sortis de la bibliothèque j’entendis un policier dire à son collègue :
Il est bon pour l’hôpital psychiatrique. Mais comment et pourquoi a-t-il fait tout ce carnage ?
J'ai mis longtemps avant de fermer l'oeil et d'arrêter de répéter: 'et un...et deux'.
Alex@r60 – août 2023
Histoire très légèrement inspirée d’une légende urbaine coréenne appelé : one two, one two.
Artwork par Josephine Cardin
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harriet-de-g · 7 months
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Encore des rêves indociles de justice handie pour la fin du monde
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[initialement publié dans la revue Multitude 94, Justice handie pour des futurs dévalidés, traduit de l’anglais (Canada) par Emma Bigé et Harriet de G. Texte Original et Image d'illustration de Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha]
Comme tous les textes de ce blog avant lui, il est disponible à la commande à prix libre, pour permettre de soutenir cette activité. Pour cela, il suffit de m’envoyer un message privé en précisant sa commande, le prix qu’on veut payer, son mail & selon le mode d’envoi : une adresse. Vous pouvez aussi le retrouver ci-dessous ou dans sa version imprimable ici (en pleine page) ou ici (en format cahier).
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Tu te rappelles comment, en 2019, on a survécu ? Comment tu as appris que tu avais un cancer, et comment tu as cru que tu allais mourir, soit du cancer, soit de la négligence du chirurgien sur la table d’opération ?
Tu te souviens comment, en 2018, c’était l’année où un groupe de personnes handicapées avait construit un réseau de distribution de masques pendant les incendies de forêt en Californie, distribuant près de 80’000 masques en un mois ? Tu te souviens de la première fois où tu as entendu les termes « pic de pollution de l’air à grande échelle », et comment ce n’était pas la dernière ? Tu te souviens de la première fois où tu as vu une section « justice handie » à la bibliothèque municipale, avec les visages d’Audre Lorde et de Leroy Moore côte à côte sur l’étagère créée par Dustin Gibson ? Tu te souviens quand la loi sur les revenus annuels garantis est passée, et quand le revenu minimum a été augmenté et quand les personnes sous protection sociale avons enfin pu garder nos revenus ? Tu te souviens des réparations obtenues après les abus médicaux ? Tu te souviens du jour où le dernier centre d’internement de force pour jeunes autistes a fermé, et où on s’est retrouvées pour des cérémonies de deuil et de célébration ? Tu te souviens du jour où on a commencé à faire des réserves de masques, d’eau et d’essence avant d’emménager dans la ferme, tenue par des crip racisées, où nous vivons maintenant ? Tu te souviens quand nous avons construit notre premier monument aux mort·es pour célébrer celleux que nous avions perdu‧es, Carrie Ann Lucas, Steve, et toustes les autres ?
Au printemps 2019, Alice Wong du Disability Visibility Project [projet de visibilité handie] m’a demandé d’écrire une suite à mon article de 2017, « Cripper l’apocalypse : rêves indociles pour une justice handie » pour son anthologie Disability Visibility. J’ai dit oui. Et puis, j’ai eu du mal à l’écrire. Il est difficile de rêver quand on est terrifié·e, et c’est et c’était des temps terrifiants. La répétition incessante des traumatismes des trois dernières années, des horreurs du trumpisme qui sont souvent pires que ce que l’on pouvait imaginer, et qui ne cessent de s’empiler les unes sur les autres, m’ont mis·e, moi et tant d’autres de mes proches, dans une sorte d’état perpétuel d’immobilité du type « chevreuil pris dans les phares d’une voiture ». Des camps de concentration aux durcissements des conditions d’accès à la nationalité, de l’ascension de Brett Kavanaugh à la Cour suprême à l’interdiction d’entrée aux ressortisssant·es de pays musulmans, aux feux de forêt dans tous les coins du monde et à la glace qui fond aux deux pôles : on dirait qu’il est plus facile d’apprendre à lire le monde dans un livre que d’essayer de répondre à ses urgences en temps réel.
L’année dernière, au cours de la tournée pour mon livre Care Work: Dreaming Disability Justice [le travail de prendre soin : rêver la justice handie], je me suis souvent retrouvé·e à porter (à l’occasion des conversations publiques et sur les campus) le T-shirt conçu par la militante queer handie Latinx Annie Elainey Segarra où il est écrit que LE FUTUR EST ACCESSIBLE. Je fais ce truc régulièrement pendant mes interventions, où je demande au public de fermer les yeux un instant, de plonger au dedans, et d’imaginer le futur. En tant que personnes actives dans le mouvement pour la justice handie, nous savons que l’accès n’est que le premier pas sur la voie d’un futur handi libéré : c’est la rampe qui nous permet d’accéder à la porte où le futur pourra être façonné, mais ce n’est pas le futur comme tel. Mais quand je demande : « okay, à quoi êtes-vous arrivé·es ? », on entend le son des grillons. Tout le monde reste bloqué. Au mieux, iels arrivent à imaginer un futur où iels ne mourront pas dans des camps de concentration.
Mais en tant que personnes handies, nous savons que l’un des plus beaux dons que nous recevons, ce sont nos rêves Fols, malades, handis et Sourds, ces rêves que nous rêvons au-delà de ce que nous sommes autorisé·es à rêver. Et non, je ne parle pas de la « pornographie inspirationnelle », cet imaginaire validiste des rêves handis qui voudrait que « nous ne laissions pas le handicap nous arrêter », qui s’imagine que nous voulons marcher, voir ou être « normales » à tout prix. Être une super-estropiée ou une inspiration, mais jamais un être humain.
Je parle des petites, énormes façons quotidiennes dont nous rêvons de révolutions crips, de la façon que j’ai de me regarder dans le miroir, cheveux en désordre et mon vieux jogging et mes douleurs le cinquième jour d’une poussée majeure, et de dire : vous savez quoi, je ne vais pas me détester aujourd’hui. Et nos rêves de révolutions crips sont aussi dans nos manières de créer des refuges pour handicapées, des réseaux de parrainage pour handicapées, des façons d’aimer, de se battre et de s’organiser pour les handicapées que même les valides les plus talentueux·ses ne pourraient imaginer en un million d’années.
Et malgré toutes les manières dont nous sommes en enfer, nous sommes toujours en train de rêver. Alors que je vais à trois réunions du réseau de soutien par semaine pour des amies confrontées au cancer, à une chirurgie rénale et à des besoins continus en matière de handicap psy. Au moment où je prends, enfin, une profonde inspiration et demande l’aide dont j’ai le plus besoin à mes amies, et que je suis capable de le faire grâce au travail collectif effectué pour rendre l’acceptation de ce soutien sûr et possible. Alors que je commence à devenir l’artiste handicapéE d’âge moyen que j’avais peur de devenir, alors que j’arrête de prendre autant l’avion et que j’apprends à écrire et à parler et à partager mon travail sans voyager dans le Nebraska ou le Maine, dans une communauté d’autres écrivain‧es et artistes handicapé‧es qui ont trouvé une manière crip de produire et de vivre d’excellentes vies d’artistes handicapé·es.
Nous rêvons de brillantes réponses handies à la violence du changement climatique. Mask Oakland distribue 80 000 masques gratuits lors de l’urgence aérienne à grande échelle des incendies de forêt de l’automne 2018 en Californie. #PowerToBreathe, un réseau de douze organisations de justice pour les personnes handicapées, s’unit lors de l’incendie de Kincade de 2019 pour créer un réseau de « centres de survie » accessibles avec des générateurs et des purificateurs d’air pour et par les personnes handicapées qui s’organisent pour survivre aux coupures de courant potentiellement mortelles de de la compagnie électrique PG&E. Nous créons un espace culturel public de justice pour les personnes handicapées racisées, alors que Dustin Gibson, activiste noir basé à Pittsburgh, construit une collection dédiée à la justice handie dans une bibliothèque de quartier.
Quand UnitedHealthcare assassine la militante et avocate handiqueer latinx fèm grosse Carrie Ann Lucas en refusant de lui rembourser un antibiotique à 2000$, nos peurs, nos deuils et nos rages conduisent le Health Justice Commons à établir la toute première ligne d’assistance téléphonique contre les abus médicaux. Les travailleureuses du sexe handicapé·es, les migrant·es handicapé·es, les prisonnier·s handicapé‧es, les personnes handicapées qui sont en invalidité ou utilisent Medicaid se sont auto-organisé·es pour survivre face à Trump – et sont la raison pour laquelle Medicaid et l’ACA ont tenu bon tandis la règle de la « charge publique » de Trump n’a pas été adoptée1.
De nouveaux collectifs de justice handie se multiplient partout, du Disability Justice Network of Ontario à Detroit Disability Power et à Fat Rose. Mon adelphe, læ militant·e queer coréen·ne Stacey Milbern, a acheté et rendu accessible sa maison à East Oakland – le Disability Justice Culture Club – avec les 30’000$ qu’elle reçoit, tous les mois, en petits montant de vingt dollars envoyés des quatre coins de la planète par la communauté handie. Et deux cent personnes handies, grosses et vieilles brandissent des pancartes qui disent irremplaçable et #PersonneN’estJetable aux manifestations de Crips and Fatties Close the Camps [Les estropié·es et les gros·ses ferment les camps] en face des bureaux de la police aux frontière de San Francisco – un aperçu d’un mois de manifestations quotidiennes en août 2019 contre les camps de concentration formés par les services d’immigration aux ordres de Trump, manifestations menées par des personnes grosses et handicapées qui créent des liens entre d’un côté, nos expériences de l’enfermement dans les institutions psy, les maisons de retraites et les hospices, et de l’autre celles des immigrant·es (y compris les immigrant·es handicapé·es) qui sont enfermé·es.
J’écris tout cela pour me rappeler et pour nous rappeler. Même et surtout quand nous sommes terrifiées au point d’être immobilisées, nous continuons à rêver collectivement des futurs de justice handie et à les rendre possibles.
Se souvenir du passé pour rêver le futur : nous nous sommes toujours trouvé·es les un·es les autres
« Tu connais, toi, ce genre de personne handicapée qui veut juste être là pour les autres personnes handicapées, qui ne demande aucune reconnaissance, qui veut juste faire ce qu’il faut ? », me dit mon ami Lenny au téléphone. Bien sûr, je connais. Je ne lui dis pas, mais il a justement toujours été ce genre de personne pour moi.
À l’époque à Toronto, nous étions les deux seules maisons avec des rampes d’accès faites-mains du quartier. Avec le triomphe de la gentrification dans les quartiers ouest de Toronto, nous vivions au milieu de gens pauvres et de maisons aux porches à moitié déglingués. Des années avant le mouvement pour la justice handie qu’on connaît aujourd’hui, sa maison était un lieu où les gens pauvres, les personnes multiraciales, queer et handicapées, pouvaient venir traîner, se soutenir, faire de plans et rire ensemble. Pendant des années, il tenait des « dîners du vendredi soir » où n’importe qui pouvait venir manger. Il me disait toujours à quel point il était important pour lui de centrer le travail sur les estropié·es les moins populaires : celleux qui tiraient la gueule, qui étaient en colère, les « difficiles », les tellement cinglé·es que même les autres Fols s’éloignaient en disant que c’était « vraiment trop ». Parce que le validisme nous tue en nous isolant les unes des autres, il voulait que les gens qui ont le moins de communauté puissent se sentir quelque part à la maison.
Quelques semaines avant cet appel, je donnais un atelier sur les « réseaux de soin (care webs) » dans un centre communautaire local tenu par des personnes queer et trans racisées : comment créer des réseaux d’entraide en tant que personnes handicapées, comment bien recevoir et comment bien offrir du soin. La première moitié de l’atelier s’était bien passée ; j’avais beaucoup parlé du travail de soin non-payé que de nombreuses personnes réalisent, de la difficulté qu’il y a à demander du soin quand on est une personne racisée malade et handicapée en raison de toutes les fois où l’on est forcé de faire ce travail gratuitement, et où l’on est puni·es pour en avoir besoin. Toutes ces manières qui ne cessent de nous rappeler que les bonnes filles, et mêmes les enfants queer, sont celles qui restent pour aider. Toutes ces peurs d’être un fardeau.
Mais les choses se sont corsées quand j’ai commencé à demander : « Ok, maintenant, pensez à un besoin que vous avez, et prenez un temps pour réfléchir à ce qu’il faudrait pour que ce besoin soit bien satisfait ! » Les gens ont répété plusieurs fois : « Pardon, est-ce que tu pourrais réexpliquer la question ? » La température dans la salle est descendue de dix degrés. En bonne facilitatrice, j’ai dit : « Hé, je commence à remarquer une tension, est-ce que quelqu’un veut en parler ? » Et c’était bien le cas. Iels m’en voulaient parce qu’iels avaient l’impression que je leur racontais des contes de fée à propos d’une chose qui ne leur arriverait jamais : recevoir de l’attention. Certain·es d’entre elleux dirent qu’iels n’y croyaient pas : les personnes ne recevraient jamais l’attention appropriée. Quand je leur ai demandé de penser à une chose dont iels avaient besoin et sous quelles conditions ce besoin pourrait recevoir le soin adéquat, une personne a répondu, dégoûtée, « Je comprends pas pourquoi je devrais m’embêter à lister ce dont j’ai besoin – y a pas moyen que je reçoive quoi que ce soit sans qu’on abuse de moi. »
Face à ce cercle de gens tristes, traumatisés et en colère, j’ai ressenti beaucoup de choses. Je me sentais salement triste. Je me sentais stupide. Du genre, comment avais-je pu ne pas me rappeler, en préparant l’atelier, que tant de personnes handicapées et malades n’avaient jamais reçue de soin sans être traitées comme de la merde ? Et une partie de moi aussi était incrédule, frustrée et énervée. À l’intérieur, je me disais : Allez, personne ne t’a jamais donné de cigarette quand tu faisais la queue au bureau des bons alimentaires, personne ne t’a jamais apporté de plats à emporter quand tu étais malade ? Si moi j’ai déjà donné à plus pauvre que moi, vous aussi, non, arrêtez l’embrouille !
Mais je comprends. Au cours des quinze dernières années, depuis que l’expression « justice handie » [disability justice] a été inventée par un petit groupe de personnes handicapées intersectionnelles et radicales, nous avons fait tellement de choses : nous nous sommes retrouvé‧es et nous avons changé le monde. Nous avons fait en sorte qu’il y ait un mouvement des personnes handicapées qui ne soit ni blanc, ni masculin, ni cis. Un mouvement handi où l’on a enfin pu commencer à parler non seulement des meurtres policiers de personnes handicapées noires et racisées, mais aussi des olympiades de la désirabilité validiste qui s’imposent à la communauté queer trans racisée. Nous avons créé des communautés handies et des manières profondes de prospérer. Alors évidemment, je peux l’imaginer ! J’ai eu tellement d’exemples de réseaux de soins handis, imparfaits et beaux. J’ai une décennie de discussions archivées et animées de Sick and Disabled Queers (SDQ) sur mon ordinateur, des souvenirs des moments où nous avons collecté des fonds pour offrir à mon ami Dorian une camionnette accessible en fauteuil roulant que nous voulions également être un accès communautaire à du transport à la demande ou quand les gens envoient des pilules à de parfaits inconnus qui en manquaient. Le tout passant sous le radar valide, le tout sans financement extérieur, intégralement payé par nous. Et bien plus que les collectes de fonds et les collectifs de soins : la façon dont nous avons passé du temps ensemble sans essayer de nous « réparer » ; et comment nous sommes allé‧es rendre visite à des amis dans des maisons de retraite, et comment nous avons joué à des jeux de société, créant des amitiés et des socialisations communautaires où le handicap était au centre. On s’est mutuellement sauvé la vie. Et pourtant, si vous n’étiez pas là au bon moment en 2013 sur SDQ, ce monde-là vous est peut-être invisible, parce que vous n’avez pas pu nous retrouver.
En tant que personnes handicapées, nous sommes à la fois hyper visibles et invisibles. Simultanément dévisagé·es et invisibilisé‧es, notre travail et nos vies sont effacées. Je pense qu’une partie de notre plus grand pouvoir réside dans ce qu’un ami appelle « l’obscurité révolutionnaire ». Nous nous organisons d’une manière inconnue des personnes valides, pour passer sous leur radar. On ne rejoint pas le mouvement pour la justice handie en payant une cotisation à une organisation nationale de justice handie. La justice handie existe partout où deux personnes handicapées se rencontrent à une table de cuisine, sur des bouillottes dans leur lit, discutant de nos amours. N’importe qui peut faire partie de la justice handie s’iel s’organise à partir de ses propres cuillères, de son propre corps et de son esprit, et de sa propre perception des besoins de sa communauté.
Les fondations commencent à comprendre que la « justice handie » est le nouveau truc sexy à financer. Même si l’argent pourrait bien nous être utile, on sait ce que ça fait habituellement aux mouvements. Nous savons que le complexe industriel de la charité a une longue et riche histoire histoire d’investir dans des mouvements puis de les déstabiliser et de les déradicaliser. Dressant les groupes les uns contre les autres, donnant souvent de l’argent aux plus blancs et à celleux qui ont la peau la moins foncée, à ceux qui ont le plus de diplômes et payent leurs impôts. L’argent est tellement compliqué, et pas compliqué du tout, mais tentant. Nous nous creusons la tête en essayant de comprendre comment et quel type prendre. Je ne pense pas qu’il y ait une seule bonne réponse, ni que l’argent soit même le plus risqué pour nous – mais la tension que nous pourrions ressentir à mesure que le Justice handie grandit et que les gens qui ne sont pas nous pensent qu’il est important de s’éloigner d’un mouvement bancal entièrement horizontal d’anonymes où n’importe qui peut avoir une idée, n’importe qui peut diriger, ce que nous avons été, vers un endroit où seuls les estropié·es avec les diplômes et les mots qui ont un sens pour celleux pouvoir sont adoubées comme des stars.
Je crois fermement, comme j’y croyais dans mes années de jeunesse à étudier les techniques de guérilla radicale, que notre pouvoir est plus fort lorsque nous employons une diversité de tactiques selon nos propres conditions – des tactiques qui nous renforcent, qui frappent là où l’ennemi est faible ou faillible. Nous faisons de notre mieux lorsque nous nous battons pour gagner selon nos propres conditions de personnes handies. Pas de compromis. Créez quelque chose de handi et de merveilleux.
Quand j’ai peur de tout perdre, je me rappelle qu’avant même de disposer d’un nom pour nous dire, nous arrivions déjà à nous trouver les un·es les autres. Dans la maison de Lenny, sur les porches de nos maisons avec leurs rampes d’accès bricolées. Et dans les maisons de retraite, dans les prisons, dans les hôpitaux psy, et oui, dans les camps. Je sais que aussi terribles que puissent être les circonstances, nous continuerons à nous trouver les un·es les autres. Nous l’avons toujours fait. Nous nous retrouverons, que nous soyons exalté·es comme le dernier parfum à la mode ou ciblé·es pour être éliminé·es, ou les deux.
Propagations indociles
Je parle depuis le début de l’indocilité des rêves handis, alors voici quelques rêves handis pour les temps qui viennent :
À mesure que grandissent nos réseaux, les personnes qui les composent, les collectifs et les groupes culturels dans lesquels ils s’organisent, pouvons-nous imaginer des formes de communication entre nous ? Pouvons-nous développer des principes pour nos actions et nos solidarités là où le complexe industriel caritatif et les systèmes de pouvoir essayent de nous mettre en compétition ? Pouvons-nous nous préparer à affronter les luttes de pouvoir et les dégâts qui, inévitablement, en résultent ?
Les personnes handies radicales – en particulier les personnes handies noires, autochtones, racisées, queer et trans – vont continuer à écrire, à créer, à faire de l’art. Quelles structures voulons-nous créer pour construire les unes avec les autres ?
Les réseaux sociaux nous ont donné un outil important pour nous connecter les unes aux autres et en finir avec l’isolation des dernières décennies, mais Facebook, Instagram et la plupart des réseaux sociaux étouffent et censurent secrètement nos paroles au point d’empêcher un certain nombre d’entre nous de publier leurs idées, ou de voir leurs idées relayées. Et si nous créions nos propres réseaux sociaux de communication ?
La vieille garde des luttes pour les droits handis est en colère contre les militant·es pour la justice handie parce que nous avons réussi à convaincre davantage de genxtes à se dire handicapées, parce que nous ne sommes pas racistes et parce que nous ne concentrons pas seulement sur le travail de réforme. Nous nous dédions à la construction de maisons, à la construction d’un million de petits groupes plus bizarres les uns que les autres et d’actions et de projets et de hashtag sur Instagram et de médias et d’histoires et de partages de rampe d’accès et de boîtes à outil prêtes à l’emploi pour des bibliothèques et de projets d’habitats partagés et de pratiques de sexe collectives. Alors que se passerait-il si nous prenions la direction de Centres pour la vie en autonomie ou de programmes en Études Handies ? Et si nous faisions quelque chose de complètement nouveau ? Et si nous créions des Centres pour la vie en interdépendance plutôt qu’en autonomie ?
D’ici vingt-cinq ans, les personnes noires, indigènes et racisées constitueront la majorité des personnes vivant aux États-Unis, et l’une des grandes victoires du mouvement pour la justice handie est d’avoir fait en sorte que moins en moins de jeunes personnes racisées ont peur du handicap – de plus en plus d’entre elleux s’en revendiquent, ou l’intègrent à leurs activismes. Que faire de ce potentiel ?
Poussées à quitter les villes côtières par les forces croisées de l’hypergentrification et de la montée des eaux, quelles nouvelles maisons et communautés handies pourrons-nous construire dans ces banlieues et ces terrains vagues de l’exode ? Quels foyers crip construirons-nous sur les îles que deviendront la Floride dans les zones industrielles désaffectées, dans les réserves autochtones ? Que se passerait-il si nous crippions le Green New Deal ? Que se passerait-il si les infrastructures vertes qu’on nous promet adoptait, dès leur point de départ, les principes de justice handie ?
Nous luttons pour maintenir la sécurité sociale tout en sachant que les structures de soin payant telles qu’elles existent ne payent pas suffisamment les soignant·es, et restent trop souvent difficiles d’accès ; nous faisons éclore des structures de soin collectif mais nous savons que pour nombre d’entre nous, elles ne sont pas accessibles, notamment parce que nous aimerions que ce ne soit pas nos ami·e·s qui nous torchent les fesses, ou parce que nous n’avons pas le capital social/amical qui le permettrait, ou parce que nous savons que prendre soin continuellement épuise. Et nous nous demandons : quels sont nos rêves de réseaux d’entraide collective, d’une société où le soin gratuit, juste, accessible, est un droit humain pour toustes ? Et si nous pouvions créer un système d’entraide et de soin à l’échelle de la société fondé sur les principes de justice handie ? Je pense à quelque chose comme la société des Dépossédés de Ursula K. Le Guin où une lune anarcho-syndicaliste est dotée de logements, de travail et d’entrepôts remplis des biens nécessaires pour toustes. Et si tout le monde avait accès à ce genre de soin ? Et si le droit au soin et à l’accès se trouvait inscrit dans toutes les constitutions ? Et si des Réformes du Soin étaient implantées biorégionalement, en lien avec les autochtones qui vivent dans chaque ville, chaque localité ?
Dans son appel à financer sa maison, Stacey Milbern avait écrit « les rêves de justice handie m’ont portée jusqu’ici, et je continuerai à m’appuyer sur eux. » Il n’est pas exclu que d’ici cinq ou cinquante ans, nous soyons toustes mortes, étouffées par les airs viciés des incendies provoqués par le changement climatique. Mais je sais que nous avons déjà persévéré et survécu face à l’adversité. Et je sais cela aussi :
Nous avons ce que nous avons toujours eu, et davantage encore.
Nous savons vivre nos deuils, prier
persister
trouver la résistance dans les plus petits espaces
nous retrouver les unes autres et créer des foyers
nous allonger au milieu de la rue et, animées par le deuil et par la rage, bloquer la circulation
déployer des trésors d’imagination crip
faire des trucs que tout le monde pense impossibles
inventer des gestes indociles et inattendus, qui passent sous les radars et nous permettent de continuer.
1 NdT : L’Affordable Care Act ou « Loi sur la Protection des Patients et les Soins Abordables », surnommée Obamacare, est une législation de 2010 qui, aux États-Unis, édicte l’interdiction pour les assurances de refuser d’exercer des discriminations du fait de maladies ou handicaps. La règle de la « charge publique » permet, sous l’administration Trump, à un État des États-Unis, de refuser un visa à une personne du fait de son handicap/sa maladie faisant d’elle une « charge » pour la collectivité.
Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha
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ahgaaarssssss · 7 months
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Être étudiant au Cameroun : Entre défis et ambitions
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Le Cameroun, pays d'Afrique centrale au riche patrimoine culturel et à la population jeune et dynamique, offre un paysage éducatif en pleine expansion. L'enseignement supérieur y attire chaque année des milliers d'étudiants, avides de connaissances et d'opportunités. Mais que signifie réellement être étudiant au Cameroun ?
Un parcours semé d'embûches
Dès le premier pas dans l'univers universitaire, l'étudiant camerounais se confronte à de nombreux défis. Les infrastructures, bien que s'améliorant, restent souvent insuffisantes, avec des amphithéâtres surpeuplés, un manque de matériel pédagogique et des bibliothèques aux ressources limitées. La question du financement est également un obstacle majeur. Les frais d'inscription, de logement et de nourriture constituent un fardeau pour beaucoup de familles, contraignant les étudiants à cumuler travail et études.
Un engagement sans faille
Malgré ces difficultés, l'étudiant camerounais se distingue par sa persévérance et son engagement. La soif d'apprendre et de réussir est palpable sur les campus, où les étudiants se mobilisent pour pallier les manques et créer un environnement propice à l'apprentissage. L'entraide et la solidarité sont des valeurs fortes qui animent la communauté estudiantine.
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Un tremplin vers l'avenir
L'université camerounaise, bien qu'imparfaite, offre une multitude d'opportunités aux étudiants. La formation reçue leur permet d'acquérir des compétences et des connaissances dans divers domaines, les préparant ainsi à une carrière professionnelle fructueuse. De plus, l'université est un lieu d'émancipation et d'engagement citoyen, où les étudiants se forgent une vision du monde et s'impliquent dans des actions pour le développement de leur pays.
Un état d'esprit unique
Être étudiant au Cameroun est une expérience unique qui forge le caractère et développe une multitude de compétences. L'adaptation aux défis, la persévérance, l'esprit d'équipe et la créativité sont des qualités que les étudiants camerounais cultivent au quotidien. Cette force de caractère et cette soif d'accomplissement font d'eux des acteurs clés du développement futur du Cameroun.
En conclusion, être étudiant au Cameroun ne se résume pas à suivre des cours et obtenir des diplômes. C'est un parcours semé d'embûches mais aussi d'opportunités, qui permet aux étudiants de se forger un avenir meilleur et de contribuer à l'essor de leur pays.
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jloisse · 2 years
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Yannick F.D., un ivoirien déjà condamné à seulement 30 mois de prison pour avoir vitriolé et tué un homme en août dernier, viole une étudiante de 1ère année en bioingénieur le 28 décembre sur un campus universitaire à Bruxelles.
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bonplanvoyage · 2 years
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Les 6 meilleures randonnées en Corse
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Vous êtes à la recherche des meilleures randonnées en Corse pour vos prochaines vacances ? Bien que de nombreuses personnes pensent que la Corse est l'endroit idéal pour des vacances à la plage, la Corse est en fait un véritable paradis pour les randonneurs. Elle est même traversée par l'un des sentiers de randonnée les plus célèbres au monde : le GR20. Dans cet article, nous allons nous concentrer sur les plus belles randonnées d'une journée que vous pouvez faire en Corse. Ces 6 sentiers de randonnée en Corse sont parfaits pour une journée ou une demi-journée d'aventure !
Plus beaux sentiers de randonnée en Corse
Randonnée côtière de Bonifacio jusqu'au phare
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Le phare de Bonifacio offre un superbe point de vue - Distance de randonnée : 8km - Élévation : 140m - Type d'itinéraire : Aller-retour - Durée : 2,5 heures - Niveau : Facile. - Meilleur moment de la journée : faites cette randonnée le soir pour admirer le coucher de soleil sur Bonifacio. - Saison : avril à fin septembre Cette étonnante randonnée côtière en Corse qui débute à Bonifacio. Elle est également connue sous le nom de Sentier de Campu Rumanilu andamp ; Pertusatu. Ici, vous pouvez admirer les vues les plus incroyables pour un tout petit effort. Le début du sentier de randonnée est visible depuis le bastion de Bonifacio et de là, vous pouvez le voir se courber au sommet des falaises. Il y a un tas de sentiers de randonnée près de Bonifacio mais celui-ci offre certainement les vues les plus spectaculaires sur les falaises et la ville elle-même. Cette randonnée est idéale à faire avec de jeunes enfants.Il n'y a pas de pentes raides ou de parties dangereuses sur ce sentier de randonnée près de Bonifacio. Vous devez juste faire attention pendant les jours très venteux . Marcher jusqu'aux Cascades de Purcaraccia
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Faites une pause fraicheur dans les bassins des cascades de Purcaracci - Distance de randonnée : 4,8 km - Élévation : 354m - Type d'itinéraire : Aller-retour - Durée : 2,5 heures - Niveau : Difficile - Meilleur moment de la journée : commencez votre randonnée tôt le matin - Saison : avril à fin septembre La randonnée des Cascades de Purcaraccia est l'un des plus beaux sentiers de randonnée de Corse mais ce n'est pas le plus facile. Le sentier n'est pas du tout balisé et il est très facile de manquer une bifurcation au bout. Pour suivre le sentier, munissez-vous d'une application de randonnée comme Viso Rando ou AllTrails. Le sentier commence à peu près sur le bord de la route, dans le virage en épingle à cheveux qui suit le Col de Larone. Il y a une toute petite sortie où vous pouvez garer votre voiture mais assurez-vous d'arriver tôt car il n'y a de la place que pour 3 voitures. Sinon, vous pourrez garer votre voiture au parking Bocca di Larone qui se trouve à seulement 2 minutes de marche du début du sentier de randonnée. La première partie du sentier de randonnée Cascades de Purcaraccia traverse une petite forêt et offre des vues incroyables sur les Aiguilles de Bavella. Le sentier s'enfonce après dans une gorge où vous devrez grimper sur des rochers et traverser la rivière à un moment donné, alors gardez un œil sur votre application afin d'éviter de vous retrouver dans un cul-de-sac. Ces désagréments valent toutefois le coup d'être laissés de côté. La destination finale vaut vraiment la peine. Les cascades de Purcaraccia sont tout simplement sublimes et vous pouvez même vous y baigner pendant les mois d'été. Randonnée de Capo Rosso - Le plus beau sentier de randonnée d'un jour en Corse
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Le sentier de randonnée de Capo Rosso est un des plus beaux de l'île de beauté. - Distance de randonnée : 6,9 km - Élévation : 457m - Type d'itinéraire : Boucle - Durée : 3 heures - Niveau : Modéré - Meilleur moment de la journée : le meilleur moment serait de commencer votre randonnée en fin de soirée pour pouvoir admirer le coucher de soleil depuis la tour génoise. - Saison : avril à fin septembre Le sentier de Capo Rosso constitue l'une des plus belles randonnées de Corse . La région autour des Calanques de Piana est absolument merveilleuse pour faire de la randonnée et l'un des plus beaux endroits à visiter dans toute la Corse. Le sentier de randonnée Capo Rosso commence près de Piana, une petite commune qui fait partie du select club des plus beaux villages de France. La quasi-totalité du sentier de randonnée est exposée, alors assurez-vous d'apporter de la crème solaire et beaucoup d'eau avec vous ! La randonnée passe par la tour génoise de Turghiu, l'une des plus hautes tours de la côte corse, dont le sommet offre une vue imprenable sur le golfe de Porto, le golfe de Sagone et la réserve de Scandola. La randonnée du Capo Rosso est très bien balisée. Le chemin est facile à suivre, seuls les derniers mètres de montée comportent un peu d'escalade mais il suffit de s'orienter vers la tour génoise et c'est parti ! À un moment donné, le sentier se divise en deux sections, l'une n'étant pas plus difficile que l'autre. Le sentier le plus long vous emmène simplement le long des falaises et offre quelques points de vue différents ! Randonnée de la Source des Roches Bleues et des Calanques de Piana
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Le randonnée de la Source des Roches Bleues et des Calanques de Piana offre des panoramas exceptionnels. - Distance de randonnée : 4,3 km - Élévation : 343m - Type d'itinéraire : Boucle - Durée : 2 heures - Niveau : Facile - Meilleur moment de la journée : partez tôt le matin afin de voir le spectacle du soleil qui éclaire les formations rocheuses rouges. - Saison : avril à fin septembre Une autre randonnée amusante en Corse qui commence près de Piana est le sentier de randonnée Source des Roches Bleues et Calanchi di Piana. Cette randonnée vous emmène à travers la forêt et offre des vues imprenables sur les environs. A un moment donné, vous vous retrouvez sur la route au milieu de la Calanque de Piana et bien qu'il existe un autre sentier de randonnée, j'ai préféré marcher le long de la route pour admirer toutes ces formations rocheuses et prendre des tonnes de photos ! L'itinéraire traverse le ruisseau du Dardo et offre une vue magnifique sur les Calanques de Piana. La randonnée Girolata via le Sentier du Facteur
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La réserve naturelle de Scandola est un site naturel classé au patrimoine mondial. - Distance de randonnée : 9,7 km - Élévation : 555m - Type d'itinéraire : Boucle - Durée : 3,5 heures - Niveau : Facile. - Meilleur moment de la journée : le matin - Saison : avril à fin septembre La randonnée Girolata via Sentier du Facteur est l'une des meilleures randonnées de Corse et une randonnée qui doit absolument figurer sur votre liste ! La petite ville de Girolata est un véritable joyau caché et l'une des plus belles villes de Corse. On ne peut y accéder que de deux façons : à pied ou en bateau. La randonnée commence au Col du Croix où vous pouvez garer votre voiture et la première partie descend simplement à travers une forêt jusqu'à la Plage de Tuara, une belle plage où vous ne trouverez pas beaucoup d'autres personnes. Ensuite, le sentier se divise et vous pouvez choisir de marcher le Sentier du Facteur (ma recommandation personnelle) ou de suivre une partie du sentier Mare et Monti. Le Sentier du Facteur est appelé ainsi car le facteur local avait l'habitude de le parcourir tous les jours pour distribuer le courrier aux habitants de la petite ville de Girolata. Randonnée dans les gorges de Spelunca près d'Ota
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Le village d'Ota et les gorges de Spelunca constituent une belle randonnée à faire en famille. - Distance de randonnée : 3,1 km - Élévation : 115m - Type d'itinéraire : Aller-retour - Durée : 3,5 heures - Niveau : Facile - Meilleur moment de la journée : le matin - Saison : avril à fin septembre Les gorges de Spelunca sont l'un des plus beaux endroits de toute la Corse et il y a plusieurs options de randonnée ici ! Vous pouvez choisir de faire une randonnée depuis Ota jusqu'à la belle ville d'Evisa ou vous pouvez choisir de marcher vers le pont Zaglia, un magnifique pont en pierre classé Monument historique.
Conseils essentiels pour la randonnée en Corse
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sporcafaccenda · 2 years
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Hippy
Petit format de bandes dessinées publié sous le label Idées-Images, une filiale des Editions de Poche. J'ignore le nombre de numéros édités mais, il y eut deux séries de cinq titres au minimum. La première série date de 1968. La deuxième série est de 1969. Les couvertures sont souvent superbes. Le directeur de la publication était Georges Bielec.
Hippy présente surtout une bande dessinée mettant en scène une bande de jeunes, passionnés de moto et de pop music, dont le leader (qui rappelle physiquement Vito des Anges de l'Enfer) est aussi le fils du Chef de la Police. Série de récits criminels, de société et de passions d'origine italienne. Intitulée "Teddy Bob", elle fut créée (dès 1964)et écrite par Pier Carpi, rapidement assisté par Michele Gazzari. Elle eut de nombreux dessinateurs.
Les Editions de Poche ont aussi édité "Campus Girl" (en 1971, directeur de la publication: Max Canal), reprenant les mêmes personnages. En outre, avant de paraître dans "Hippy", ceux-ci sévissaient déjà dans les séries "Teddy Boy" et "Lucky" - toujours aux Editions de Poche. Nous verrons ça un autre jour.
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#Hippy #Campus Girl #Idees-Images #Editions de Poche #Edi-Europ #fumetti
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tricycle-jaune · 1 year
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y'a des jeunes vraiment, je travaille en BU, une toute potite minuscule BU de 15 places assises, et parmi les personnes assises, t'as un groupe de trois filles qui déjà quand elles ont débarqué ont fait un bruit de ouf genre "bjr on est là remarquez-nous", et à peine dix min plus tard, j'viens les voir parce que faut pas déconner l'espace est pas à elles puis y'a d'autres gens (dont moi la bibliothécaire clichée reloue qui supporte plus le bruit) et je leur dit doucement et gentiment (c'est vrai en plus) que "s'il vous, merci de chuchoter parce que ça résonne bcp ici et on entend tout ce que vous dites" (notre bu est en sous-sol, y'a bcp d'écho, oui on est reléguée à la cave) et vlà-t-il pas que l'une des étudiantes me demande dans la foulée "ma copine peut pas assister au cours à distance parce qu'elle a un problème de connexion, ça dérange si je mets le son tout doucement ??" ptdrrr j'ai répondu dans un tac au tac de la mort "oui." mais allô quoi, genre la bu est pas à elles en fait, ok l'étudiante se rendait sûrement pas compte que même un tout p'tit peu de son, bah ça va déranger les gens ??? et le fait de devoir préciser ça à une jeune adulte (ok elle sort sûrement du lycée but still, c'est l'âge où faut apprendre à vivre i guess) que le son d'un homme qui va parler pendant 2h d'histoire politique européenne bah oui, ça va déranger, 'fin j'sais pas c'est genre du BON SENS ??? ou c'est moi qui suis folle ?? 'fin bref, la nana j'ai vu dans son visage la déception en mode "ah, bah on va aller ailleurs alors" mais meuf be my guest pour trouver un autre espace où taffer dans ce campus archi-bourré, bah résultat : elles sont restées MDR et on les entend même pas respirer, comme quoi des fois, ça paye de bouger son cul (et j'espère que l'autre étudiante a pu régler son problème de connexion tho, j'veux pas être responsable de l'échec scolaire d'une nana qui a rien demandé non plus)
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celiacallois · 1 year
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"Apprendre à hacker": l'engouement des jeunes pour la plate-forme Root Me attire aussi l'attention des écoles
Article de Romane Pellen Le Monde Campus 08 avril 2023 DA Gilles Le Nozahic
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shinyou88 · 2 years
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"Les musées s'associent à des artistes musicaux pour attirer les jeunes visiteurs. De J Balvin à RM de BTS, les musées font venir de grands noms de la scène musicale comme ambassadeurs"
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"Innover est devenu une stratégie clé pour les gérants de musées qui souhaitent attirer de nouveaux publics, alors que l'âge moyen des visiteurs ne cesse d'augmenter. Pour séduire les jeunes fans de culture, ils font venir de grands noms de la scène musicale comme ambassadeurs.
Surfer sur le "namjooning":
Le Los Angeles County Museum of Art (LACMA), a demandé à RM, l'un des membres de BTS, de participer à l'audioguide de son exposition sur l'art sud-coréen "The Space Between: The Modern in Korean Art".
Il présente une dizaine d'œuvres qu'il a sélectionnées parmi les 130 exposées, en anglais et en coréen (sa langue maternelle). Le choix de RM de promouvoir la nouvelle exposition LACMA est particulièrement pertinent compte tenu de sa grande popularité sur Internet.
En septembre, il avait présenté "The Space Between: The Modern in Korean Art" sur Instagram, une publication qui a recueilli plus de 6,4 millions de like.
Depuis plusieurs années, RM se fait un nom en tant que collectionneur et mécène de la culture. Une passion pour les arts qu'il partage avec ses millions de fans sur les réseaux sociaux.
L'attrait du musicien pour la culture incite ses jeunes fans à s'aventurer dans des établissements où ils ne sont peut-être jamais entrés, les supposant désuets et/ou étouffants. Autrefois considérés comme démodés ou réservés à une élite, les musées deviennent "cool".
Ce phénomène a même un nom: "namjooning" qui fait référence à ces inspirations qui poussent certains fans et adeptes des réseaux sociaux de RM, de son vrai nom Kim Namjoon, à participer aux loisirs de leur idole, notamment les expositions d'art.
Le terme est devenu si populaire que le musée des arts et des sciences de l'université de Santo Tomas aux Philippines le mentionne dans le nom de sa nouvelle exposition interactive, "UST Goes Namjooning: Capturing Moments on Campus".
Source: https://www.forbesindia.com/article/lifes/museums-are-teaming-up-with-musical-artists-to-attract-younger-visitors/81317/1
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magicalstrawbi · 7 days
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𝐋͟𝐄͟𝐒͟ 𝐂͟𝐀͟𝐌͟𝐏͟𝐔͟𝐒͟ 𝐃͟𝐑͟𝐈͟𝐕͟𝐄͟𝐑͟𝐒 ;
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les campus drivers sont avant tout une bande de meilleurs amis. tous en master dans des disciplines différentes, c'est une volonté de vouloir arrondir leurs fins de mois qui les mène à créer cette application. tout part d'une soirée autour d'un verre, quand lois et romeo, ivres, proposent l'idée de créer une application qui sert à ramener les étudiants et de faire payer les courses. si au début ça se maintient sur le territoire de l'université, ils élargissent bien vite leur périmètre dans la ville entière. lois et romeo sont avant tout les têtes de l'organisation, gérant les plannings de chacun. à bord de leurs voitures de collection, les campus drivers se font bien vite leur réputation au sein de l'université. lewis est avant tout celui qui gère les plus longs trajets, les gros bras, celui qui veille à la sécurité de ses passagers. adam gère la trésorerie, qui répartie les comptes à chaque fin de mois. si au début ils ne sont que quatre, la bande est rejoint en premier lieu par jubee. mécanicienne dans l'âme, la jeune femme se retrouve bien vite à court de logement, c'est après avoir réparé la voiture de romeo, que ce dernier propose l'idée de la colocation avec lois, ce qui ne les ravie pas forcément au début. julian est le dernier à arriver, s'inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de sa jumelle, il la rejoint à séoul, entrant à l'université avec une année de retard. la surprise est qu'il est en réalité le meilleur ami d'enfance de lois, qui n'avait aucune idée de ce qui unissait les jumeaux jusqu'à maintenant.
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ʕっ•ᴥ•ʔっ
lois ne voit le jour que deux ans après son grand frère - leo - et pourtant, il a à peine quelques jours et il ressent déjà la différence qui est faite dans cette famille. la vérité c'est que le jeune homme n'était aucunement souhaité, une erreur comme on dit, une erreur qui a du être accepté par cette famille des plus conservatrice. d'après leurs parents, chaque grossesse doit être assumée. et même si il n'est là que malgré lui, ses parents ne prennent même pas la peine de lui apporter un quart de l'attention ou de l'amour qu'ils peuvent donner à leo. c'est donc effacé, livré à lui même, que le garçon entame les premières années de sa vie. et au final il s'y fait, parce qu'il sait que ses parents ne sont pas regardants sur ses notes, qu'ils ne le disputent pas quand il fait des bêtises plus grosses que lui, il fait un peu sa vie et ça l'arrange énormément. mais visiblement, l'univers a une drôle de façon de se foutre de sa gueule. lois n'est âgé que de dix-sept ans, s'apprêtant à passer ses derniers examens quand il apprend la mauvaise nouvelle. son frère qui vouait une obsession malsaine envers les motos, se tue dans un accident de la route. même si ils ne sont pas proches, même si ils n'entretiennent pas des relations normales de petit et grand frère, c'est tout son monde qui s'écroule. leo n'était peut-être pas le grand frère idéal, mais ces rares fois où il le défendait, ces fois où il devenait juste le grand frère aimant et doux que lois attendait, il y croyait. et puisqu'il est malheureusement le dernier enfant, ses parents se souviennent subitement de son existence. terminé les sorties jusqu'à pas d'heure, les conneries, les mauvaises notes, il ne comprend pas ce changement d'attitude, mais visiblement ses parents font transfert sur lui, jusqu'à l'étouffer et le fliquer au moindre de ses faits et gestes. c'est la goutte de trop pour le garçon qui ne supporte plus tout ça et qui décide, après ses examens, de quitter la maison pour aller s'installer dans la capitale et intégrer l'université de séoul. lois c'est le stéréotype même du mec qui veut vivre sa vie sans attache. toujours aux soirées, quasiment jamais en cours - sauf pour les td obligatoires - qui enchaîne les conquêtes sans les rappeler le lendemain. c'est à une soirée qu'il fait la rencontre de romeo, quand sur le parking, ils s'échangent des compliments sur leurs voitures de collection. se forme une réelle amitié, puis dans le lot vient adam et lewis qui sont meilleurs amis depuis l'enfance, et ce petit groupe de quatre se font bien vite une renommée dans l'université, avec leurs voitures qu'ils chouchoutent et leur application ; les campus drivers.
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ʕっ•ᴥ•ʔっ bio en cours.
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ʕっ•ᴥ•ʔっ bio en cours.
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ʕっ•ᴥ•ʔっ bio en cours.
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ʕっ•ᴥ•ʔっ deux jumeaux qui voient le jour en 1999, des parents divorcés, c'est éloignés que jubee et julian passent les premières années de leur adolescence. ils avaient tout pour être heureux, des parents aimants - du moins les premières années - pas beaucoup de moyens mais énormément d'amour. jusqu'à ce que leur mère décide de quitter leur père, de partir avec son nouveau collègue de boulot. c'est un déchirement pour jubee qui voit son équilibre être perturbé, qui a peur d'être séparée de son frère. et elle n'y échappera pas, parce qu'après le procès qui signe le divorce de ses parents, ils en viennent à un même constat : un enfant chez un parent. julian est contraint d'aller vivre chez leur mère, qui part s'installer en dehors de séoul, et jubee et contrainte d'aller vivre chez leur père. si les jumeaux jusqu'à maintenant étaient très fusionnels, la blonde devra bien vite prendre son courage à deux mains et se débrouiller par elle même. ce qui lui permet de garder un semblant de santé mentale, c'est la mécanique et purée qu'elle est douée dans ce domaine. loin d'être coquette, n'hésitant pas à se salir ni à s'affirmer pour se faire respecter, jubee suit bien vite les traces de son père qui tient un des garages de la ville. en dehors de ses études, elle travaille tous les week-end dans le garage de son père, jusqu'à signe un petit contrat qui lui permet de mettre de l'argent de côté, jusqu'à ce qu'elle ne termine ses études, dans l'espoir de quitter la ville une bonne fois pour toutes. mais ses ambitions et son quotidien changent bien vite, quand elle est approchée par les campus drivers. elle était seulement censée s'occuper de la voiture de romeo, remettre sa jante en place et s'assurer que ses cuirs étaient en bon état, mais après une discussion, puis deux, après avoir malencontreusement échappé qu'elle cherchait un appartement pour prendre son indépendance, ce dernier lui donne le contact de lois. lois cet éternel solitaire qui ne veut voir personne chez lui. bien sûr que ça ne se passe pas comme prévu, que les deux amis se tiennent la bourre un long moment, mais les deux étudiants doivent tout de même se rendre à l'évidence. ils peuvent s'entraider ; jubee offre ses services aux campus drivers, ne leur faisant pas payer les réparations qu'elle peut effectuer, et en échange, elle récupère la chambre d'ami de lois. force est de constater que la jeune femme est douée dans les voitures, qu'elle conduit plutôt bien et qu'elle a un fort caractère, ne se laissant aucunement marcher sur les pieds. c'est après de longues semaines de colocation, que les garçons l'approchent une nouvelle fois, lui proposant cette fois-ci de rejoindre le groupe des campus drivers et de devenir officiellement la première conductrice.
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ʕっ•ᴥ•ʔっ si jubee se fait bien vite à cette séparation, ce n'est pas le cas de julian qui enrage un peu plus à chaque jour qui passe. il ne supporte pas bien la séparation avec sa jumelle, ne supporte pas non plus son nouveau cadre de vie. contrairement à sa soeur qui est contrainte de vivre dans un quotidien des plus précaires, julian doit se faire à une nouvelle famille aisée. il a la haine contre leur mère, lui en veut énormément d'avoir quitté leur père, en veut également à ce nouveau beau père qui montre son argent à qui veut bien le voir. autant dire qu'il rigole ouvertement face à tout ce semblant de richesse. il en a rien à faire des cadeaux qu'on peut lui faire, pour acheter son amour, pour acheter sa gentillesse, pour ce que ça peut bien lui foutre à ce stade. c'est au lycée qu'il commence à enchaîner les conneries. pas assidu pour un sou, pas aimable, il cherche toujours à provoquer ses camarades ou les professeurs, quitte à se retrouver dans quasiment toutes les bagarres. jusqu'à ce que sa mère en ait marre, se tirant les cheveux par rapport au comportement de son fils. seul le chantage fonctionne, c'est comme ça qu'il arrive à négocier sa première moto, et putain qu'il a l'impression de revivre quand il roule dans les rues de la ville. c'est d'ailleurs comme ça qu'il fait la connaissance des courses illégales de moto. julian se fait petit à petit sa place et se fait même un nom dans ce domaine là, commençant à se faire de l'argent sur le dos des courses qu'il gagne. c'est d'ailleurs avec cet argent qu'il met de côté chaque mois, qu'il parvient à claquer la porte de la maison une bonne fois pour toutes, sans se retourner, pour aller retrouver jubee à séoul. quelle fut sa surprise de voir que le colocataire de sa soeur n'était que lois, un de ses meilleurs potes du lycée. au départ pas très emballé à l'idée de voir jubee dans le même appartement que lois - parce que sa réputation le suit - il doit bien avouer que vu le caractère de sa soeur, il n'a pas de soucis à se faire. bien qu'il n'ait pas de voiture, se déplaçant toujours à moto, les campus drivers voient un intérêt à l'idée de le faire rentrer dans le groupe, et d'optimiser leur application. même si de base ils ne font les courses qu'en voiture et que lois n'est pas un grand fan des motos, ils rajoutent cette option pour faire des courses privées, et avec son franc parlé ainsi que sa belle gueule, julian séduit bien vite les étudiants de l'université. mais si le garçon veut voir sa place être gardée auprès des conducteurs, c'est à une seule condition : arrêter les courses illégales pour ne pas entacher leur réputation qu'ils se sont acharnés à chouchouter.
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sexoblogue · 22 days
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[Medscape] Asphyxie érotique : une pratique en hausse aux conséquences graves
La Dre Rachel Rubin et la Pre Debby Herbenick discutent de l’augmentation inquiétante de l’asphyxie érotique chez les jeunes. Cette pratique, qui touche 64 % des jeunes femmes sur les campus, présente des risques de santé importants (AVC, migraines, etc.). Les médecins sont appelés à aborder le sujet avec leurs patients.
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mangacultes80 · 25 days
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Angel Beats
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Infos Séries : Dans le monde de l'au-delà existe un lieu, un immense campus, où sont envoyés les adolescents après leur décès. C'est là que se réveille Yuzuru Otonashi après son trépas, mais il n'a pas vraiment le temps de comprendre ce qui lui arrive qu'il est subitement pris dans un feu croisé entre les membres de la Shinda Sekai Sensen (SSS) et Tenshi. Plus tard, Yuri Nakamura, leader du SSS, lui explique que le groupe se rebelle contre le dieu qui leur a imposé une vie vide de sens. C'est pourquoi Tenshi est leur ennemie jurée. Mais Yuzuru, qui n'a aucun souvenir de sa vie sur Terre, a l'intuition que la jeune fille n'est pas une envoyée de Dieu.
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Si vous Désirez encore plus de Wallpapers je vous conseiller de aller Visiter le Blog La Malle Au Manga-culte et bien d'autre section serons ajoutée tous le long de cette été avant la Rentrée…
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À propos de moi
Je suis Mathis PERRON, étudiant en deuxième année à Lyon Ynov Campus, où je me consacre à la 3D et à l'animation. Depuis toujours, je suis passionné par le monde du divertissement digital, un univers riche en créativité et en innovation.
Depuis mon plus jeune âge, je suis captivé par les possibilités infinies qu'offre le numérique pour raconter des histoires, créer des mondes imaginaires, et susciter des émotions. Cette passion m'a naturellement conduit à explorer les multiples facettes de la 3D et de l'animation, des domaines qui me permettent de donner vie à mes idées
La modélisation 3D est pour moi bien plus qu'une compétence technique ; c'est un moyen d'expression artistique. Elle me permet de donner forme à des concepts, de transformer des idées en expériences visuelles immersives. Mon parcours à Ynov m'a permis d'affiner mon sens artistique tout en développant des compétences techniques solides.
Je suis déterminé à poursuivre cette voie pour devenir un créateur polyvalent capable de contribuer à l'industrie du divertissement avec des œuvres qui marquent les esprits. N'hésitez pas à me contacter pour échanger sur notre passion commune pour la 3D et l'animation.
Contact
Mathis PERRON
Téléphone : 06 82 62 13 37 Email : [email protected] LinkedIn : www.linkedin.com/in/mathis-perron-9a24132a6 Artstation : https://perron_mathis.artstation.com/
Je suis toujours ouvert aux opportunités de collaboration ou de nouvelles propositions d'emploi. N'hésitez pas à me contacter pour discuter de projets passionnants dans le domaine de la 3D et de l'animation !
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yespat49 · 2 months
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Marseille : une jeune femme violée par un occupant illégal dans une résidence des quartiers nord squattée depuis plusieurs années par un grand nombre de clandestins
Une jeune femme a été séquestrée toute une nuit par l’agresseur dans un des logements du Campus, une ancienne résidence étudiante des quartiers nord de Marseille squattée par un très grand nombre de sans-papiers depuis plusieurs années. «Un agent de sécurité a été déployé le soir et nous avons installé des caméras, mais elles ont été dégradées. Rien ne bouge», se désespère un propriétaire joint…
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birchington-on-sea · 2 months
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16 juillet 2024
Dernier jour en terre anglaise 🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 Ce matin j'ai visité le musée Turner, il s'agit d'un tout petit musée d'art contemporain avec 3 salles d'exposition. Celle du moment est sur Edward Clark, un peintre américain qui faisait les ellipses colorés avec un balais. Ça n'était pas l'expo du siècle selon mes goûts, mais je suis contente d'y être allée. Apparemment ils ont déjà exposé du Banksy dans cette galerie, dommage que je ne suis pas tombée à ce moment là !
Je me suis aussi posée un peu sur la plage pour remplir des documents pour le groupe pour lequel je travaille et j'ai enfin rejoint les élèves pour le repas.
Cet après-midi les jeunes ont été au bowling puis ont eu un peu de temps libre, durant lequel Helena et moi sommes allées dans un charmant petit magasin de livres de seconde main.
Quand les jeunes sont rentrés chez eux, nous sommes allées boire une dernière bière au pub. Nous avons toutes les deux beaucoup apprécié le séjour. Les jeunes étaient très faciles et gentils, l'équipe anglaise était vraiment agréable même si je ne comprenais pas tout, et Helena et moi nous sommes très bien entendues. Je suis aussi très bien tombée concernant ma famille d'accueil, Vicky était très gentille et drôle. Comme elle a une vie bien chargée avec sa fille, elle m'a laissé beaucoup de temps libre ce qui était parfait. Elle ne m'a jamais fait d'histoire comme Kate avec Helena car je serai rentrée après 18:00 !! Le seul inconvénient était que je devais quitter la maison à partir de 8:30 même si je ne travaillais pas, car elle partait et je n'avais pas de clé. Mais il s'est avéré que j'ai toujours trouvé des choses à faire le matin donc ça n'a pas du tout été un problème pour moi.
Ce soir en rentrant j'ai été faire des courses de friandises à essayer avec Adrien. Dans le magasin j'ai été assez surprise par des pâtes à tartes déjà faites, prêtes à garnir, et les pâtes en conserve! J'en avais déjà vu aux Usa mais je n'ai jamais goûté. Je regrette de ne pas avec pu essayer d'avantage de choses au niveau alimentaire, mais c'était aussi très confortable d'avoir un repas tout prêt midi et soir, un énorme luxe quand on est adulte ! Et puis Vicky à beaucoup varié ses plats, en me faisant souvent des salades et des légumes avec saumon, œufs et thon. Je pense que les quelques rares excès (bières, fritures, milkshake, chocolat chaud) ont été largement compensés par les 12km en moyenne que je faisais au quotidien 👍
Ainsi je suis très satisfaite de ce séjour et je pense avoir énormément progressé en compréhension de l'anglais britannique (qui m'a longtemps semblé être du chinois face à l'anglais américain). J'ai aussi trouvé très intéressante la formule "immersion en famille d'accueil" car j'ai pu vraiment voir les différences culturelles du quotidien. Et moi qui n' aime pas vraiment la solitude, j'ai trouvé ça très agréable d'avoir Vicky et Helena avec qui parler, contrairement à Canterbury où j'étais vraiment seule en permanence sur le campus. La séparation avec bébé à été difficile, mais je le savais entre de bonnes mains et j'ai pu l'appeler tous les soirs en visio pour vérifier qu'il avait encore ses deux jambes et ses deux bras 😂 Il ne semble pas du tout avoir souffert de mon absence donc c'est très positif. Il n'aurait cependant pas fallu un jour de plus de mon côté, car ma famille et ma vie en France me manque déjà, j'aurais eu le mal du pays. Une semaine c'est parfait 👍
Maintenant petit dodo, sans mon Tripod qui m'a laissé tombé pour la nuit. Demain debout à 5:30 pour un départ à 6:30 !
So long Margate 👋🌊
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toutmontbeliard-com · 3 months
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Conseil municipal de Montbéliard du lundi 8 juillet 2024
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Conseil municipal de Montbéliard ce lundi 8 juillet 2024 à 18h00, salle du Conseil de Pays de Montbéliard Agglomération, avenue des Alliés à Montbéliard. L’ordre du jour est : Mme Marie-Noëlle BIGUINET 1- Participation de la Ville de Montbéliard au capital de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) FCSM Mme Marie-Noëlle BIGUINET 2- Chauffage urbain de la Petite-Hollande et des Portes du Jura – Délégation de Service Public – Intégration d’un bien de retour – Avenant n°1 Mme Marie-Noëlle BIGUINET 3- Cession parcelle AV 212 – 4 rue Louis Jeanperrin – Monsieur EDEM Mme Marie-Noëlle BIGUINET 4- Dénomination des rues de l’ancien site de l’hôpital Mme Marie-Noëlle BIGUINET 5- Exposition du 80ème anniversaire de la Libération – Contrat de prêt avec l’Office national des combattants et des victimes de guerre Mme Marie-Noëlle BIGUINET 6- Château Montbéliard Wurtemberg – Phase 2 – Délégation de maîtrise d’ouvrage - Mandat 2 – Territoire 25 Mme Marie-Noëlle BIGUINET 7- Château Montbéliard Wurtemberg – Phase 2 – Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) Mme Marie-Noëlle BIGUINET 8- Château Montbéliard Wurtemberg – Phase 2 – Mission Ordonnancement, Pilotage, Coordination (OPC) M. Alexandre GAUTHIER 9- Ecole primaire Victor Hugo – Demande de subvention M. Philippe DUVERNOY 10- Raccordement du système de vidéo-protection installé sur le Campus Universitaire par Pays de Montbéliard Agglomération au CSU de la Ville de Montbéliard – Renouvellement du marché M. Philippe DUVERNOY 11- Coordination Police Nationale / Police Municipale – Renouvellement de la convention M. Philippe TISSOT 12- Médiathèque – Coupon avantage bibliothèque – Convention avec le Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté et le Centre Régional d’Information Jeunesse de Franche-Comté (CRIJ) M. Philippe TISSOT 13- Médiathèque – Archives – Musées – Partenariat et convention avec France Travail M. Philippe TISSOT 14- Musées de Montbéliard – Etablissement d’une convention de prêt avec l’Université de Franche-Comté M. Philippe TISSOT 15- Musées de Montbéliard – Spécimens naturalisés – Radiation de l’inventaire et destruction par incinération des spécimens infectés M. Philippe TISSOT 16- Archives privées fonds MATTERN - Convention de don M. Philippe TISSOT 17- 16ème Nocturne Etudiante – Convention de partenariat entre Pays de Montbéliard Agglomération, la Ville de Montbéliard, le « 19, Centre Régional d’Art Contemporain », le Pavillon des Sciences, l’Université de Franche-Comté, l’Université de Technologie Belfort-Montbéliard, le Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS) de Bourgogne Franche-Comté et les associations étudiantes « AE UTBM » et « GACO Sphère Alpha » Mme Léopoldine ROUDET 18- Mise en place d’un Règlement Intérieur applicable à la Marelle Mme Léopoldine ROUDET 19- Prestations offertes aux bénéficiaires de la Carte Avantages Jeunes 2024 / 2025 M. Christophe FROPPIER 20- SEDIA – Création d’une filiale - FIMODIA M. Christophe FROPPIER 21- Projet de dynamisation du centre-ville – Fonds d’aide à la requalification des enseignes et façades commerciales – Versement des subventions M. Christophe FROPPIER 22- Ravalements de façades d’immeubles – Versement d’une subvention M. Eddie STAMPONE 23- Décision Modificative n°1 – Budget Principal M. Eddie STAMPONE 24- Contentieux époux HOFFNER – Signature d’un protocole d’accord transactionnel M. Eddie STAMPONE 25- Personnel communal – Actualisation du tableau des emplois M. Gilles MAILLARD 26- Enfouissement de réseaux – Avenue Joffre – Tranche 1 – Convention de mandat de maîtrise d’ouvrage - Programme SYDED 2024 M. Gilles MAILLARD 27- Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) des infrastructures routières communales de la Ville de Montbéliard – 4ème échéance – Bilan de la consultation du public – Approbation par le Conseil Municipal M. Gilles MAILLARD 28- Programme d’éclairage public 2024 – Subvention SYDED M. Gilles MAILLARD 29- Sinistres causés par des tiers sur des éléments du domaine public – Réparation amiable – Protocoles d’accord transactionnels Questions diverses. Read the full article
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