Tumgik
#comment faire réagir son ex
e642 · 10 months
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"Il m'a apporté de la légèreté dans certaines périodes dures, il m'a aussi appris à gérer ma colère et réguler mes émotions." Un apport bien maigre par rapport à ce qu'il te fait vivre, développé ?
Passif agressif cette question. Ma foi, j'avais pris le soin de spécifier que ce n'était pas l'objet de la précédente question d'où le fait que je n'ai pas développé mais je peux le faire. En vrac et sous forme de liste voici les raisons de pk mon mec n'est pas entièrement une odieuse personne dénuée de sentiments.
La légèreté: en effet cette année a été ce que l'on pourrait qualifier de virage à 180° supplément trafic dense et verglas. J'ai eu d'importants pb de santé et des grosses décisions à prendre (Cf période des masters). Là où j'ai aimé son côté léger c'est que pendant cette période, je n'avais pas envie de parler de ça, de mes angoisses et mon malaise, je voulais qu'absolument tout le monde me foute la paix avec les questions type "tu vas faire quoi l'année pro ?", "Et ça donne quoi les masters alors ?", "Roh une licence pour rien ?", "T'en as pas marre d'être tjrs malade ?", ect. Lui n'a jamais abordé ces questions car il savait que j'avais juste pas envie d'en parler et ça m'a fait du bien de rester dans une atmosphère safe dans le sens loin de tout ça. Ya des pb dont t'as besoin de parler pour aller mieux et d'autres dont tu veux absolument éviter de ne seulement que laisser une emprunte vocale dans l'univers. Peut-être que c'est aussi qu'il en avait rien à foutre mais peu importe la raison, le fait est que j'ai apprécié ne pas avoir à me justifier.
La tolérance: c'est quelqu'un qui aime pousser les autres dans le retranchement et qui ne connaît pas même ses propres limites pour certaines choses. J'ai appris à me détendre un peu, à rester tranquille avant de le démarrer. Il m'a appris, ou plutôt, il m'a permis de mettre en pratique le fait de réagir à froid et non plus à chaud. Au lieu d'exploser de colère à son égard direct, bien que ça ait été mérité, j'ai appris à exploser de colère de mon côté, me calmer et revenir vers lui avec l'esprit clair. Le meilleur exemple reste le jour où il m'a avoué sa tromperie, avant de l'agresser verbalement et me mettre en situation de difficulté où je serai reprochable, j'ai pris la décision de me calmer et revenir lui demander tranquillement de me raconter.
La confrontation avec moi: ma rupture précédente, il y a quelques années, m'a mise à terre. J'ai réussi à en tirer des leçons et à me sentir reconnaissante même de cet évènement. En effet, sans cette rupture, je n'aurais pas eu certains déclics. La vérité c'est que jusque là, c'était des mantras, je me disais "ok dans ma prochaine relation faut que je fasse ci, que je fasse ça", mais je n'avais jamais eu l'occasion de remettre en pratique. Savoir que la communication est la clef c'est bien, réussir à ne pas se braquer, à aller vers l'autre, à discuter sans frontalement reprocher et se mettre l'autre à dos en est une autre. Je découvre une réelle congruence entre comment je veux réagir et comment je réagis vraiment, c'est signe de travail. Et je dirais que ça l'aide, je lui donne les bons gestes, les bonnes réactions selon mes critères, il en fait ce qu'il veut. Si c'est perdu, ça ne sera jamais pour moi.
La rigueur: je pourrais me comporter comme une merde, aller revoir mon ex, me venger pour la tromperie, être franchement condescendante voire méchante. Pourtant, j'ai décidé d'être carré avec lui jusqu'à la fin pour lui montrer qu'une femme peut avoir une réelle bienveillance à son égard. Que tout n'est pas une question de calcul.
Les traumas: il en a, issu d'une famille éclatée par la tromperie, enfant du milieu jamais calculé et ex particulièrement toxique, il y a des choses à panser. Je ne me mets pas en position de sauveuse, je veux seulement dire que son passé impacte son présent et du coup son futur. La seule chose que je peux faire pour lui c'est être fidèle, lui donner de l'importance et lui faire comprendre que le relationnel, les relations sentimentales ne sont pas une vaste compétition de qui brisera l'autre en premier, de qui insérera ses doigts plein de sel dans les plaies de l'autre en premier. Et je le sens plus ouvert, il fait un travail sur lui. C'est pas avec moi qui sera la meilleure version de lui même mais avec la prochaine, autant essayer de lui redonner une vision claire des choses et une balance correcte. Rien n'est binaire en ce qui concerne les émotions.
Le sexe: il m'a permis d'ouvrir mon regard sur le sexe en se montrant particulièrement safe, non jugeant, et dans le moment. Il fait très bien l'amour, ça me permet de dire qu'il n'est pas profondément teubé non plus. Il sait écouter, enregistrer et appliquer. Bizarrement, je me suis rarement autant régalée qu'avec lui car bien qu'il ait des failles à ce niveau là, il fait preuve d'une étonnante douceur et bienveillance. Je n'ai jamais reçu une remarque reevant de près ou de loin du body shame de sa part, pourtant il y aurait matière (mutilation, peau acnéique, vitiligo dans le dos, ectt). Il a tjrs été très rassurant en ce qui concerne les règles, les poils, le corps. C'est normal oui, mais les normes ont changé, c'est donc rare et donc à souligner.
Les petites attentions: bien qu'il en loupe des évidentes (Cf arriver 20 min en retard à la gare et me laisser croupir sous la flotte), il est capable de faire des petites attentions (m'apporter un redbull, me complimenter, retenir un truc qui m'a plu ect).
Naturel: Il est nature peinture et c'est appréciable, il a désacralisé -sans se rendre compte- le rôle de la meuf qui doit être parfaite, fifille, pudique, qui fait pas caca. Il me permet d'être dans une certaine mesure moi. Il n'y a qu'avec ce mec que j'ai pu aller faire des randos à 3h du mats, aller voir des couchers de soleil, instaurer une baignade par mois, ect. J'ai tjrs été une meuf qui aime bien la nature, les trucs atypiques et lui aussi, donc c'est agréable.
bonus: j'ai un toc qui consiste à m'arracher frénétiquement la peau autour de mes ongles sans même m'en rendre compte ou encore à bouger sans cesse mes jambes même quand je pionce, bah du plus loin que je me souvienne avec lui, il a tjrs pris mes doigts ou mis ses jambes sur les miennes pour que j'arrête et ça signifie bcp pour moi
Je m'arrête là, j'ai pas écrit tout ça pour le protéger, faire changer d'avis ou encore le faire mieux paraître. Juste, je liste ce qu'il fait de bien ou provoque de bien. Il faut dire quand c'est de la merde mais aussi quand c'est bien. Donc à bon entendeur, perso, je prends pas de parti, c'est quelqu'un de bien mais un peu immature
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chifourmi · 1 year
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Donc là au ciné avec une de mes potes d'enfance je vois une très bonne pote avec qui j'ai plus eu de contact depuis super longtemps. Notre amitié s'est arrêtée de manière très cheloue genre ça a juste coupé court donc forcément moi j'étais gênée de la voir parce que je ne savais pas comment réagir. Surtout qu'elle était avec son copain et que son copain c'est mon ex et il a une énorme haine envers moi parce que c'est moi qui l'ai quitté. Genre même une fois qu'il est sorti avec elle, il a gardé de la rancœur envers moi. Y a trop de choses à dire sur cette histoire mais BREF. Tout ça pour dire qu'elle est venue vers moi alors que moi je faisais genre de rien parce que je savais pas quoi faire, je suis la PIRE. Mais c'est pas tout parce qu'on avait un train à prendre et c'était le tout dernier et on avait pas de plan de secours si on le ratait donc j'ai dû écourter la conversation!!!! Et son mec qui faisait tout pour éviter mon regard, c'était trop gênant purée!!!! Le genre d'interaction qui pousse mon anxiété sociale au max. Je lui ai envoyé un message après pour m'excuser mais purée je me sens si mal........
(30/06/2023)
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21h11 : J'ai rencontré un garçon en juillet et vraiment tout se passait à merveille, il embrasse divinement bien et le sexe avec lui c'est wahouuu il reste plus d'une heure à me faire des préliminaires c'est incroyable. En plus il est érudit, on aime les mêmes séries et c'est super intéressant de parler avec lui. Bref, du coup depuis juillet moi j'étais sur mon petit nuage avec lui parce que y'avait vraiment 0 couac, 0 truc louche, 0 anguille sous roche et vraiment entre nous deux ça coulait douce, c'était hyper fluide comme de l'eau de roche. On parlait de comment on imaginait l'avenir combien de gosses on voulait, quel mariage on voulait organiser, bref de grands projets sur la comète vous connaissez la chanson.
Et genre je restais quand même sur mes gardes parce que je me disais bon quand est-ce que la merde arrive. Parce qu'on sait touuuuus que y'a une merde qui déboule de nulle part au bout d'un moment. Bah ça y est la merde est arrivée et je ne sais absolument pas comment réagir à ça.
En gros la semaine dernière on devait se voir et au dernier moment il a annulé car il avait empêchement familial, enfin voilà vous connaissez la traditionnelle "excuse familiale" qu'ils nous sortent tous, et depuis il est super distant et met des années lumières à répondre à mes messages.
Je suis tellement déçue il avait tellement de potentiel mais il n'est en fait qu'un tocard parmi tant d'autre snif snif.
Honnêtement je ne sais pas comment réagir face à cette situation. J'oscille entre littéralement péter les plombs et lui gueuler dessus tout en le bloquant et en l'insultant. Rester patiente et lui laisser le temps de s'expliquer parce que peut-être qu'il a un vrai problème ou que ça ne va pas pour lui en ce moment. Ne plus jamais le calculer et le supprimer sans explication. Lui demander si tout va bien ??? Et dernière option rappeler mon ex parce que j'ai son short nike bleu qu'il aimait beaucoup et faudrait peut-être que je lui rende un jour et je peux lui rendre avec un petit câlin en bonus histoire de me consoler.
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toutmontbeliard-com · 4 months
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Les chenilles processionnaires en Bourgogne-Franche-Comté
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Il existe de nombreuses espèces de chenilles processionnaires en particulier celles du pin (Thaumetopoea pytiocampa) et celles du chêne (Thaumetopoea processionea). Ce sont des insectes de la famille des lépidoptères qui connaissent différentes formes au cours de leur évolution, passant d’une chenille au stade larvaire à un papillon à l'âge adulte. Tout au long de leur développement, elles tissent des nids de soie dans l’arbre colonisé et en sortent la nuit pour en manger les feuilles. À leur dernier stade larvaire, la processionnaire du pin descend le long du tronc pour aller s’enfouir dans le sol et se transformer en chrysalide. La processionnaire du chêne, quant à elle, reste dans son arbre pour ces dernières étapes. Les chenilles processionnaires ont la particularité de vivre en groupe et de se déplacer en file indienne. Elles ont été classées nuisibles par un décret du 25 avril 2022. Où sont installées les chenilles processionnaires ? La première colonise des résineux de la famille des pins (pin sylvestre, pin noir, cèdre de l’Atlas…) et la seconde des feuillus de la famille des chênes (chêne sessile, chêne pédonculé…). En France, les populations de processionnaires du chêne sont natives d’Europe centrale et sont observées particulièrement dans le Grand Est, surtout en milieu forestier, mais également en milieu urbain. Les populations de processionnaires du pin sont une espèce native méditerranéenne dont l’expansion remonte vers le nord. La région Bourgogne-Franche-Comté connaît une colonisation par ces deux espèces de processionnaires. Pourquoi lutter contre les chenilles processionnaires ? Outre les dégâts sur les végétaux (défoliation des arbres), la chenille processionnaire est recouverte de soies urticantes et allergisantes pour l'homme et l'animal. Les poils urticants (ou soies) contiennent une toxine qui peuvent provoquer de fortes réactions et ce, même sans toucher les chenilles (soies très volatiles) : éruption avec démangeaisons, conjonctivites, irritations des voies respiratoires. Les risques sont les plus importants principalement de janvier à avril pour la processionnaire du pin et d’avril à juillet pour la processionnaire du chêne (selon les conditions météorologiques). Selon le rapport de l’Anses de juin 2020, il y a eu environ 1 300 cas symptomatiques d’expositions aux chenilles processionnaires enregistrés par les centres antipoison (CAP) entre 2012 et 2019. Ces chiffres ne concernent que les cas remontés aux CAP : le nombre réel de personnes touchées est donc probablement beaucoup plus important. Les bons gestes santé Pour se protéger : - n’approchez pas et ne touchez pas les chenilles, leur nid ou les arbres porteurs de nid et gardez les enfants éloignés - à proximité d’arbres infestés, évitez de faire sécher le linge et lavez les fruits et légumes cueillis - évitez les zones à risque durant la période de présence des chenilles - en balade dans une forêt de pins (de janvier à mai) ou de chênes (d’avril à juillet), portez des vêtements longs, évitez de vous frotter les yeux et lavez-vous les mains au retour de promenade. Comment réagir en cas d’exposition : - en cas de signes d’urgence vitale (détresse respiratoire, réaction allergique grave…) : appelez le 15 ou le 112 - en cas d’autres symptômes (rougeurs, démangeaisons…) : appelez un centre antipoison ou consultez un médecin - en cas de suspicion d’exposition : prenez une douche et changez de vêtements - si vos animaux sont touchés, consultez un vétérinaire ou appelez un centre antipoison vétérinaire. Que faire lorsque l’on constate la présence de chenilles processionnaires ? Comment lutter et s’en débarrasser ? Si elles se trouvent sur une zone peu fréquentée (ex. forêts), il n’est pas nécessaire d’intervenir. Toutefois, si leur présence représente un risque élevé (ex. cour d’école, aire d’accueil), il faut s’en protéger. Il existe plusieurs méthodes pour gérer les populations de processionnaires. Pour votre santé et sécurité, préférez intervenir avec l’avis et les conseils de professionnels. Pour réduire leur présence, il est possible d’intervenir lors de deux étapes de leur cycle : empêcher les papillons de se reproduire ; empêcher les chenilles de se rendre sur les sites de nymphose (dans les nids pour les chenilles processionnaires du chêne et dans le sol après descente des arbres dans le cas des chenilles processionnaire du pin). Il est nécessaire de poursuivre les actions de lutte sur plusieurs années pour limiter l’expansion de ces insectes. Afin de renforcer la coordination des actions de prévention et de lutte contre les chenilles processionnaires, un Observatoire a été mis en place depuis juin 2021 par le ministère chargé de la Santé, en partenariat avec les ministères chargés de l’agriculture et de l’écologie et le ministère de l’Intérieur, avec un pilotage et une animation par FREDON France. infos > www.chenille-risque.info Read the full article
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nicolasanoto · 7 months
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De l’amer sentiment d’être dépassé
D’habitude, je tente de prendre un peu d’avance sur les sujets qui pointent leur nez. Mon mémoire d’études à l’IUFM traitait du développement durable dans les programmes, mes engagements politiques m’ont amené assez vite à me poser la question de l’urbanisme face au changement climatique et enfin, je me suis systématiquement demandé, dans mon engagement syndical, comment les systèmes éducatifs pouvaient réagir face aux transitions qui changeaient le monde à toute vitesse.
Et bien c’est raté, j’ai été dépassé par cette énième mutation technologique qu’est l’intelligence artificielle.
Dépassé, et c'est bien dommage car les nouvelles tâches assurées par l’intelligence artificielle recoupent souvent celles pour lesquelles mon savoir-faire était un peu reconnu. Je me sens un peu comme un fabricant d’appareils photos argentiques (voir ce vieil article sur le risque de kodakisation de l’éducation nationale en passant). Mes lacunes scientifiques sont sans doute pour quelque chose dans ce retard. Et comme d’habitude, c’est l’émergence d’un sujet dans ma todolist hebdomadaire qui m’a obligé à réagir, un peu tard vous me direz. Une formation à préparer dans un cadre bénévole, de futures réunions qui vont toucher le sujet dans mon cadre professionnel, une participation marquante à un webinaire sur « l’IA générative au service de votre ligne éditoriale »…et me voici obligé de m’intéresser au sujet qui va me toucher directement.
Evidemment, je le fais à ma manière. Demander à chatGPT quelles vont être les répercussions de l’arrivée de l’IA dans le domaine éducatif, sujet de mon article, est intéressant, a pris très exactement deux secondes à la machine, mais chatGPT n’a pas mes arrière-pensées, ne sait pas ce que je veux faire du sujet, ce qui m’arrange et ce qui ne m’arrange pas, dans les informations qu’il me dévoile. Je commence donc par croiser rapidement quelques sources. Evidemment, chatGPT fait cela bien plus rapidement, mais quelle perte de connaissances induites par la sérendipidité dans ce cas !
Il s’agissait d’abord de comprendre ce qu’est l’intelligence artificielle. Pour cela, j’ai marché de la station Plaisance à la station Boucicaut, et retour, en écoutant les excellents podcasts de l’université Paris Dauphine, « ex machina », consacrée aux enjeux de l’intelligence artificielle. Je signale notamment les épisodes consacrés à l’histoire de l’informatique, qui remettent en cause le terme même d’intelligence artificielle, ou encore le numéro sur l’enjeu écologique dans la mutation numérique quand les fermes de données, les câbles sous-marins et une simple recherche google ont un impact écologique surprenant. Passionnant. Je n’ai pas tout compris aux tapis de neurones, à l’optimisation, mais assez pour faire illusion.
Je me suis rendu ensuite au fascinant café de l’entrepôt, station Pernety, où une immense verrière me distrait quelquefois de la météo plombante. En faisant défiler la dernière lettre de l’UNESCO consacrée aux dangers de l’IA, en parcourant le rapport de l’Internationale de l’éducation sur les ed-techs, organisation qui me permet régulièrement d’assister à ses comités exécutifs, ou encore en relisant la règlementation européenne datant du 2 février 2024 sur le sujet, j’ai un petit aperçu sur ce sujet de l’intelligence artificielle adapté à l’éducation qui m’a tant frappé dans le discours de Gabriel Attal du 5 décembre 2023 consacré à la présentation des mesures du « choc des savoirs ». Je n’aime pas les surprises en éducation.
Je suis entré dans le sujet par son histoire, évidemment, retrouvant les maintes et maintes occasions, depuis les années 1950, où les médias ont clamé que, ça y est, les machines allaient remplacer les enseignants.
La télévision, les ordinateurs, et maintenant l'IA. Je perçois, avec ma casquette de syndicaliste de l’éducation, quelques sujets sur lesquels il serait intéressant de fixer son attention dans les prochains mois :
La nécessité absolue d’une réglementation de l’IA « by design » dès la conception, pour qu’elle intègre l’enjeu éducatif, pour que les contenus générés IA soit clairement annoncés, pour que les enjeux éthiques soient clairement établis (un état américain s’est servi de l’IA pour nettoyer les bibliothèques des contenus « interdits »). Un sujet revient souvent par exemple avec les préjugés de genre,  voire au-delà, que peut avoir l’IA quand elle fonctionne avec une masse de contenus empreints de ces préjugés. L’UNESCO posait aussi la question des conséquences d’une invasion de « fake news » sur le web, qui pourrait déborder sur les réponses de l’IA.
L’intérêt de débattre de l’utilité pédagogique de l’IA dans le cadre d’un débat plus vaste sur les finalités de l’éducation. Si l’intelligence artificielle peut être un outil particulièrement efficace d’accompagnement éducatif individuel pour aider un élève à faire un exercice où on repère et pallie ses difficultés, pour aider à créer des exercices ou des évaluations…ce n’est pas ça l’éducation ! Dans la construction de l’esprit critique, de la citoyenneté, de compétences sociales ou encore du développement de l’enfant, d’autres choses se jouent dans la relation prof/élève, dans les interactions sociales et dans le lieu scolaire.
Plus techniquement, avant d’être appliquées massivement à la chose scolaire, certains aspects méritent d’être gérés en amont : protection des données, transparence des algorithmes, formation des personnels, inclusion…sans compter une réflexion sur des technologies conçues pour accompagner les métiers de l’éducation et non pour les remplacer. Avec donc l’enjeu majeur de la défense de l’autonomie professionnelle des enseignant·es, déjà questionné par le débat sur les « données probantes », sur les neurosciences et sur l’envie de certains gouvernements, suivez mon regard, d’imposer des méthodes pédagogiques jugées plus efficaces.
Un enjeu économique est aussi posé par l’UNESCO : si les systèmes éducatifs devenaient dépendants des grands groupes technologiques qui vendraient leurs services, cela conduirait à un risque de privatisation des moyens alloués à l’éducation. Ce risque nécessite évidemment que la puissance publique traite le sujet. L’union Européenne a mis 6 ans, de 2018 à 2024, pour établir un cadre législatif à ce sujet, avec un règlement qui vient à peine d’être édicté et qui obligera les contenus générés par l’IA à afficher clairement leur provenance.
En bref, le sujet est passionnant, il va de pair avec le foisonnement des données, avec l’automatisation du travail, avec la mutation numérique de l’accès au savoir. Mais comme toujours, ses enjeux économiques, politiques et écologiques en font un sujet essentiel pour la démocratie. Sans que cet enjeu n’émerge réellement dans le débat politique, pour l’instant.
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Mélanie Da Cruz lâche une vraie bombe sur un joueur du PSG !
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Mélanie Da Cruz est sur toutes les lèvres cette semaine. Entre son départ surprise de l'émission phare "Les Marseillais VS Le reste du monde 5" et les rumeurs persistantes sur sa vie amoureuse, la jeune femme est au cœur de l'actualité people. Décryptage. Un départ inattendu de "Les Marseillais VS Le reste du monde 5" La nouvelle a fait l'effet d'une bombe parmi les fans de l'émission : Mélanie Da Cruz quitte "Les Marseillais VS Le reste du monde 5". Si les raisons de ce départ restent encore floues, une chose est sûre, elle ne laisse personne indifférent. Les spéculations vont bon train, mais Mélanie, fidèle à elle-même, garde le mystère entier. Des rumeurs de relation avec un joueur du PSG La vie sentimentale de Mélanie Da Cruz est souvent scrutée, analysée, voire critiquée. Elle est pour sa séparation difficile avec Anthony Martial et serait en couple avec un néo-Parisien. Récemment, une rumeur persistante a circulé, prétendant que la starlette serait entretenue par un joueur du Paris Saint-Germain. Une accusation qui n'a pas manqué de faire réagir la principale intéressée. Lire aussi : - Portrait d'Ines Rau, la nouvelle copine de Kylian Mbappé ? Mélanie Da Cruz prend la parole sur Snapchat Face à ces allégations, Mélanie n'a pas tardé à monter au créneau. Sur Snapchat, elle a vivement réagi, démentant se faire entretenir par un footballeur. Elle a également profité de cette tribune pour mettre les choses au clair concernant son ex, Anthony Martial. Si leur histoire a fait couler beaucoup d'encre, notamment lorsque Martial aurait repris la voiture qu'il lui avait offerte, Mélanie semble vouloir tourner la page. Une idylle avec une star du foot ? La rumeur d'une relation avec une star du football a enflammé la toile. Tout le monde voulait savoir : qui est cet illustre inconnu qui ferait battre le cœur de Mélanie ? La jeune femme, loin de se laisser abattre par ces spéculations, a décidé de mettre fin au suspense. Elle a révélé le nom de la star du foot mentionnée, affirmant haut et fort ne pas le connaître. Une déclaration qui a de quoi surprendre, mais qui montre une fois de plus que Mélanie Da Cruz sait comment gérer les rumeurs et les controverses. Voir aussi : - Cheh : La femme d'Achraf Hakimi sort bredouille du divorce Mélanie Da Cruz, une femme de caractère Au-delà des rumeurs et des spéculations, une chose est certaine : Mélanie Da Cruz est une femme de caractère qui sait se défendre. Qu'il s'agisse de sa carrière à la télévision ou de sa vie personnelle, elle ne laisse personne dicter sa conduite. Et si certains la critiquent, elle continue d'avancer, fidèle à elle-même, prouvant que rien ne peut l'arrêter. Avec toutes ces péripéties, Mélanie Da Cruz confirme qu'elle est bien plus qu'une simple figure de la télé-réalité. Elle est une femme forte, indépendante, qui sait comment gérer les aléas de la célébrité. ________ Retrouvez toute l'actu foot sur notre page Facebook et sur notre page Twitter ! Read the full article
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rizwans · 4 years
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Juifs, juif, judéïté et judaïsme dans le monde rpgique francophone.
tw: nazisme, racisme, antisémitisme, islamophobie Coucou ! Aujourd’hui, parlons d’un sujet qui peut paraître épineux : incarner un personnage J/juif (eh oui, ça commence déjà avec les majuscules et les minuscules mais vous inquiétez pas, c’est assez simple) sur les forums rpg francophones. Voici quelques petites clés de compréhension pour vous aider à y voir plus clair, straight from a Jewish person. Disclaimer : être J/juif, c’est un sujet complexe, aujourd’hui plus que jamais. Je le dis ici, et je le redirai certainement : le bingo du parfait personnage J/juif, ça n’existe pas, tout simplement parce que dans la vraie vie, ça n’existe pas non plus. 
J/juif, kézako?
Merci de poser la question, Jean-Michel, je te sens confus et je te pardonne, parce que ça l’est ! Pour comprendre l’identité juive, il faut d’abord faire la distinction entre Juif (avec une majuscule) et juif (avec une minuscule).  Juif - s’applique d’une part à l’appartenance ethnique et culturelle. Ex: La famille Cohen sont des Juifs ashkénazes. Ils viennent de Pologne et me forcent à manger des pierogi toute la journée ! juif - s’applique à la pratique religieuse du judaïsme. Ex: Simon est juif pratiquant. Il a célébré sa bar-mitzvah et reste traumatisé par sa tante qui a roulé une pelle au DJ.  (Note : à bas les pierogi et vive les tantes pompettes aux bar-mitzvah) Cette distinction est très importante, car elle représente la réalité de millions de personnes aujourd’hui. On peut être Juif sans être juif, c’est-à-dire être ethniquement et culturellement Juif sans mettre le pied dans une synagogue et sans faire sa bar-mitzvah. Certaines personnes qui se convertissent au judaïsme (un sujet sensible et complexe), souvent pour pouvoir se marier et garantir à leurs enfants une reconnaissance, sont donc juives sans être Juives. Mais dis-moi Jamy... Juif ? Ethniquement ? Culturellement ? J’ai peur de faire une boulette (de pierogi). L’identité juive est très complexe et est indissociable des persécutions subies au cours des siècles et des mouvements de migration. J’adorerai pouvoir décortiquer tout ça, mais on n’aurait pas assez d’une vie, alors voici quelques points qui éclairciront les zones d’ombre. Être Juif ethniquement, c’est descendre de Juifs. Dans la tradition, la judéïté (le fait d’être Juif) se transmet par la mère. Si ta mère est Juive, tu es Juif ; les origines de ton père n’ont pas d’importance. Bien sûr, aujourd’hui, il y a de nombreuses discussions philosophiques à ce sujet. Certaines communautés conservatrices ne reconnaissent encore aujourd’hui que l’ascendance matrilinéale et les enfants de femmes converties ne seront pas reconnus comme Juifs, même si élevés dans la culture et religion juives. À l’origine, les Juifs vivaient dans une zone, la Terre d’Isräel, qui correspond aujourd’hui plus ou moins à la Palestine (attention: Terre d’Israël =/= état d’Isra*l). Cette zone a eu de nombreux noms au cours des siècles et est considérée comme sacrée par les trois grandes religions monothéistes : judaïsme, Islam et christianisme. Après les destructions successives du Temple de Jérusalem et de nombreuses guerres, menés notamment par l’empereur romain Titus (eh oui, ça remonte !), les Juifs se sont dispersés aux quatre coins du monde, ce qui a également contribué au mythe des Juifs errants, condamnés à vivre loin de la Terre Promise. Cette dispersion a contribué à la création de nombreuses cultures juives.
Il y a énormément de cultures juives différentes. Les deux groupes les plus connus sont : - les Juifs ashkénazes (coucou, c’est moi !) : les Juifs ashkénazes sont les Juifs d’Europe centrale et de l’Est. Par exemple, la majeure partie de ma famille vient d’Ukraine mais j’ai également des ancêtres polonais. Beaucoup de Juifs ashkénazes ont fui les pogroms et ont émigré soit vers les États-Unis (où leur “ashkénazité” a mué, car oui, l’identité ne reste pas gravée dans la pierre !) soit vers l’Europe occidentale. Gardons en tête que selon les pays où ils se trouvaient, les Juifs ashkénazes ont adopté certains comportements, certaines cultures, etc. Ce n’est pas un “one size fits all”, même s’il existe des éléments communs comme le yiddish par exemple. Enfin, l’histoire des Juifs ashkénazes est malheureusement indissociable de la WW2. Chaque Juif ashkénaze ou presque a une histoire à raconter. Ce n’est pas de l’histoire ancienne et ça a un impact très réel sur des millions de vies. 
- les Juifs séfarades (coucou c’est encore moi !) : ce sont des Juifs originaires d’Espagne qui ont ensuite été chassés par les Rois Catholiques Isabelle et Ferdinand, au XVème siècle. À la suite de cet exil, les Juifs séfarades se sont établis en Afrique du Nord, dans l’Empire Ottoman (fun fact, une légende raconte que le sultan Bayezide II se serait ouvertement moqué de Ferdinand et Isabelle d’avoir ainsi chassé les Juifs, car ils constituaient selon lui “un trésor”). Par exemple, j’ai également des ancêtres grecs, plus précisément de la ville de Thessalonique. Mon oncle a épousé une Juive marocaine : mes cousins sont donc sont mi-ashkénazes, mi-séfarades, mais la famille de ma tante est entièrement séfarade (on s’y perd, je vous jure...) ! Les Juifs séfarades présentent donc, au même titre que les Ashkénazes, une grande variété de cultures au sein de leur groupe. Certains parlent arabe (comme l’une de mes tantes), d’autres ladino (un mélange d’hébreu, d’arabe et d’espagnol), d’autres grec, etc. Évidemment, les Juifs séfarades ont également été touchés par la WW2.
Il existe des diasporas juives partout dans le monde: en Iran, en Inde, en Chine... Chaque diaspora a sa propre culture, sa propre liturgie, ses liens avec les non-Juifs, etc.  Ce que j’explique ici, ce n’est qu’une base simplifiée ! N’hésitez pas à vous perdre dans les recherches : Wikipédia est un bon début, mais il y a aussi ResearchGate, JSTOR, Persée.fr, etc... 
L’antisémitisme (tw: insultes)
“Alors, ton nez est crochu pour mieux sentir l’argent ?” mdr merci Eudes-Jacques, quelle blague fabuleuse. Non, mon nez est cassé parce que je passe mon temps à mettre des coups de tête aux débiles dans ton genre. L’antisémitisme, c’est le racisme spécial anti-J/juif. Ses racines sont toutes aussi pourries et haineuses les unes que les autres et je ne ferai pas le plaisir à ses utilisateurs de les détailler. Les obsessions antisémites sont multiples : on serait tous riches à millions (ah), oeuvrant dans les banques et dans le show-business pour étendre notre domination sur le monde (c’est cela, oui), incapables de loyauté et de patriotisme (affaire Dreyfus, le fameux “séparatisme” qui obsède tant nos gouvernants ne date donc pas d’hier... ), avec des nez crochus et des mains difformes pour mieux voler l’argent des bons chrétiens. Nous serions également tous islamophobes et anti-arabes, et l’extrême-droite, tous comme certains gouvernements (Isra*l, Ar*bie Sao*dite, Ir*n, pour ne pas les nommer) à qui cela profite sont trop heureux d’exploiter cette rhétorique puante. Il est tout aussi raciste et islamophobe de supposer que les musulmans (Arabes ou pas) détestent les J/juifs. 
Enfin, l’antisémitisme tue et fait taire : c’est la peur de porter une étoile de David dans la rue ou en soirée, découvrir que nos cimetières ont été vandalisés, tout simplement passer sous silence son identité pendant des années. C’est se faire agresser dans la rue parce qu’un homme porte une kippa et une femme une perruque. C’est voir des soldats postés devant toutes les synagogues de France et de Navarre, se voir accuser par tous les conspirationnistes du dimanche de comploter sur tout et n’importe quoi. Et enfin, l’antisémitisme, c’est avoir un peu peur de poster ce post parce que... j’ai aucune idée de comment la communauté va réagir. Incarner un personnage J/juif, je fais comment ?  Les différentes conversations qui ont eu lieu ces derniers temps dans le monde du rpg francophone nous permettent de répondre facilement à cette question : pour incarner un personnage Juif, mieux vaut choisir un fc d’origine juive. Mais peut-être que ce n’est pas votre intention et qu’en fait, votre FC a simplement des origines juives et que vous vous demandez comment faire. Dans ce cas, à vous de vous interroger ! Est-ce que la culture juive a une grande importance dans la vie de votre personnage ? Est-ce qu’il mange kasher et fête le shabbat ou pas du tout ? Est-ce que ses parents sont juifs dans le sens religieux du terme ? Ou pas du tout ? Enfin, un Juif peut pratiquer une autre religion que le judaïsme (autre question épineuse). Si votre personnage n’est pas Juif, mais pratique la religion juive pour X raison, il peut être de n’importe quelle origine. À vous d’expliquer son cheminement intérieur qui l’a conduit à se convertir ! Enfin, il est ok d’écrire des personnages qui se questionnent par rapport à leur identité. Je pense que c’est quelque chose d’universel de se questionner sur sa culture, sa religion, son degré de croyance envers cette religion, etc. Nous sommes des humains, pas des saints, et les personnages les plus intéressants sont ceux qui admettent leurs faiblesses, leurs imperfections et leur humanité en général. Mais faisons-le avec respect et ne nous servons pas de ces questionnements pour critiquer une culture ou une religion qui n’est pas la nôtre.  Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Encore une fois, il ne s’agit qu’un mélange de connaissances factuelles et d’expérience personnelle. Je ne suis qu’une voix parmi d’autres et je vous encourage donc à vous renseigner par d’autres biais. Ce n’est qu’une base de départ. Shalom!
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maraboutvoyantjules · 2 years
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Si tu as encore des sentiments pour ton ex après la rupture et que tu ne comptes pas le/la laisser s’éloigner de toi, tu as sûrement déjà pensé à la reconquête amoureuse.
Tu te poses sûrement beaucoup de questions à ce propos. Comment s’y prendre ? Comment mon ex va-t-il/elle réagir ? Pas de panique ! Je suis le grand maître du retour rapide de l'affection pour t’aider à reconquérir ton bien aime(e).
Il est normal de se demander au début comment faire revenir son amour. Après avoir lu cet article, tu auras toutes les chance possible pour reconquérir le cœur de ton bien aime en toute confiance. Ce sera après une clairvoyance que nous invoquerons les Dieux de l'amour vous et moi pour leur attribuer ce qu'il faut la libération cet esprit mise en cellule.
Le plus grand maître suprême des prêtres vaudou de l'Afrique de l'Ouest a votre disposition pour vous faire ramener votre bien aime en quelques jours.
TRAVAIL SÉRIEUX - EFFICACE - RAPIDE ET DISCRET
CONTACT DU MARABOUT AFRICAIN
Téléphone :  +229 67 37 52 82 Whatsapp :  +229 67 37 52 82 Email : [email protected]
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claudehenrion · 3 years
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De quoi Zemmour est-il le nom ?
  Encore un sujet dont j'aurais bien aimé ne pas parler... Alors que c'est encore un vrai non-candidat (et donc.. rien d'intéressant à en dire), le microcosme s'affole, la médiasphère s’exaspère et les dîners-en-ville n'arrivent pas à parler d'autre chose : même le répugnant covid passe au second plan, c'est tout dire ! Eric Zemmour, officiellement absent de la course à l’Elysée, est devenu l’Arlésienne : on ne parle que de lui. Depuis que les nuls l'ont viré de C8 pour le faire taire, il enchaîne émissions à succès, matinales et débats, et il fait les ''unes'', de Challenges à Marianne. De kiosques en affiches collées par son Fan-Club, on ne voit que lui. Mais de là à me faire écrire un ''billet''... il y a ce qui sépare l'envie du devoir !
D'un autre côté, comment ne pas parler de ce sujet hyper-brûlant ? Eric Zemmour affole les chiffres : ceux des ventes –près de 100 000 exemplaires de son dernier bouquin vendus en une courte semaine– et ceux des audiences. Même pas encore candidat à la présidentielle, Eric Zemmour est déjà le roi de l’audimat, comme il l'a démontré jeudi dernier, lors du débat tellement commenté  avec JL. Mélenchon, sur BFMTV. Cet improbable mais excellent non-dialogue ''à deux fois un'', fertile en invectives et en belles envolées de part et d’autre, a réuni, selon les heures, entre 3,8 et 4,2 millions de téléspectateurs (pdm entre 18,7 et 20 %, et d'avantage pour les moins de 50 ans : la politique peut donc intéresser les jeunes). Face à ces chiffres-record pour BFMTV, une contre-performance pour France 2 où, au même instant, Valérie Pécresse, en course pour représenter la droite à la présidentielle, débattait avec Gérald Darmanin. Ces 2 ex-stars ex-confirmées ont à peine réuni 1,05 million de téléspectateurs (un petit 5,1 % de ''pdm''). Sic transit gloria mundi !
Ce succès n’a rien d’étonnant : le ''profil'' de Zemmour secoue la France endormie, anesthésiée par cinq ans d’un macronisme délétère aggravé par le traitement de la pandémie. Il occupe la place… que trop d’hommes politiques lui ont laissée par leur inconsistance, leur silence, leur suivisme aux (mauvaises) idées du moment, et leurs contradictions permanentes. Ceux qui se plaignent de son omniprésence sont bien en peine de lui opposer quoi que ce soit, gens ou idées. Or la politique, tout comme la nature, a horreur du vide. Il y a bien quelques ectoplasmes qui essaient de croire qu’une candidature sur l’ex-espace des Républicains aurait un sens : on pense à un Michel Barnier, à une Valérie Pécresse et à son clone masculin Xavier Bertrand, et même à Eric Ciotti, plus original : tous, perdus dans le brouillard, ne survivent qu’en singeant ''l’éditorialiste-très-controversé'' (alternatives : ''polémiste, conservateur, contesté, populiste, raciste'' --Un juif raciste ! Ah ! les cons !)...
 Que Zemmour soit l'un, l'autre, ou tout à la fois, au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Xavier Bertrand n’a pu que se positionner par rapport à lui, et n’a pu imposer sa personnalité --si tant est qu'il en ait une : il réagit, il nuance, il dit qu'il refuse les ''amalgames du polémiste'' (dont ils parlent tous, sans pouvoir en citer un seul)… pour finir par faire croire qu'il se ralliait à l'idée du risque de guerre civile en France. Quant à Valérie Pécresse, elle n’en finit pas de courir après ce qu'elle croit être ''une droite'' qui n'est que suivisme et fantasmes, tout en faisant croire qu’elle ‘’se méfie de l’Europe et de l’immigration’’... C’est une nouveauté, dans son discours, qui ne réussira pas à faire oublier qu’elle a couru se mettre en avant à la fête de l’Huma mais qu’elle a refusé d’apparaître, hier, à la ‘’Journée des Conservateurs’’. Espérons que les électeurs tireront les conséquences de ce positionnement !
Du côté du Rassemblement national en revanche, les choses sont assez claires, en le devenant de moins en moins. Les interventions médiatiques des membres du Parti se succèdent, et entérinent une utilisation de plus en plus systématique de la langue de bois journalistique et de la vaine recherche d'un équilibrisme idéologique sans substance. La communication de Marine Le Pen durant ces derniers jours a été occupée par la privatisation de l’audiovisuel et la nationalisation des autoroutes ou par la maladie d’Alzheimer. De la ruralité à l'énergie, elle tire dans toutes les directions pour être sûre de cocher toutes les cases, de visiter toutes les niches. Mais sans une ''vision'' (qu'avait son Père), ces questions restent des détails de l’histoire, osé-je dire sans jeu de mots. C'est simple : aux énormes saupoudrages irresponsables à coups de millions et de milliards près, on dirait du Macron ! La campagne présidentielle n’a pas encore vraiment pris son envol, et les gens sensés frémissent d'avance devant les promesses ravageuses qui vont déferler dès qu'elle aura commencé. Pour le moment, elle piétine, cantonnée dans les limites étroites de la médiocrité des candidats déclarés qui ne rêvent que de se construire un ersatz de destinée et de gloriole, sur le dos de la France et des français. Il est temps de reprendre de la hauteur, et Eric Zemmour l’a compris. C’est pour cela sans doute qu’il suscite un tel engouement, provoque un tel rejet (pas des mêmes) et est menacé de mort.  Pour cela et parce qu'il a déjà gagné une bataille, pour le moment : c'est lui et lui seul qui fixe les agendas et qui dit de quoi on va parler (fut-ce pour que ses adversaires de Gauche, étonnés que quelqu'un ose dire leur quatre vérités... après des décennies où on les a laissé dérouler le tapis rouge-sang de leur nullité, de leur prétention et de leurs idées perverses, se déchaînent contre ce perturbateur qui ose dire ''il existe une Droite qui n'est pas ''de Gauche'' !
Quant au microcosme médiatique, il ne sait que réagir stupidement, en contrant avec des chiffres pipés et l'aide d'Hervé Lebras (c'est tout dire !) chaque affirmation de Zemmour, comme ils ont pris la très mauvaise habitude, pendant la crise dite ''du covid'', de raconter n'importe quel bobard en le présentant comme scientifique, puisque contre-signé par des prébendiers dont la crédibilité a disparu depuis longtemps. On peut dire : chapitre ''contre-productivité, difficile de tomber plus bas. Car si on sait depuis Renan que toute grande nation est un mélange de races, on sait aussi que l’unité d’une nation repose sur un ensemble d’éléments mis en commun : une histoire, des mœurs, une culture... et une religion dominante (c'est même la seule définition d'une civilisation !)... et la volonté de les perpétuer.... 
C'est tout ça, dans le fond, qu'on reproche à Zemmour, en parlant d'autres choses hors-sujet (sa manière d'être, ou de dire, ou de taire, etc...). Quand on les pousse dans leurs retranchements, les sophistes fabriquent des ''distinguos'' farfelus entre l’est de l’Europe, où c'est la nation qui aurait créé l’État, et l’ouest de l’Europe, et surtout la France, où c’est l’État qui a fondé la nation : les vingt rois qui ont fait la France, puis la République, ont ''accouché'' d’un peuple de citoyens. Ces raccourcis manichéens mériteraient d’être nuancés, mais ils ne sont pas faux sur le dernier point. C’est précisément là et pour ça que la France se trouve en grand danger.
Depuis une quarantaine d’années, la communauté de citoyens se désagrège au profit (?) d'une ''société des individus'' qui ne veulent connaître et reconnaître que leurs droits, et aucun devoir. Ils ne voient l’État que comme un distributeur de services et de lois pour satisfaire leurs moindres caprices d'individus sans racines et sans histoire, qui se rêvent ''citoyens du monde'' détachés de tout ancrage national. Ils ne connaissent ni territoire ni peuple, ils se côtoient sans se fondre dans un ensemble unifié et cohérent, et ils ont le culot d'appeler ''république'' une juxtaposition d'individus qui n’a rien à voir avec la République des citoyens. C’est dans ce vide abyssal que sont venues se loger des diasporas islamiques de plus en plus nombreuses, liées par les notions archaïques de famille, de clan, de religion, et qui importent ces archaïsmes au sein d’une postmodernité aveugle qui veut ne voir en eux que des individus isolés. Les plus habiles représentants de ces diasporas ont bien compris l’usage qu’ils pouvaient faire de notre libéralisme pour dynamiter les restes de l’État-nation et de la République, s’émanciper de feu-leur tutelle, et imposer dans des enclaves devenues étrangères sur notre sol, la ‘’Charia’a’’.
''Zemmour'', en fin de compte, pourrait n’être que le nom d'une manière de voir et de prévoir le futur qui ne tient aucun compte des mensonges mille fois répétés, ressassés jusqu'à nous rendre aveugles, sourds... et même muets (de lassitude) devant une menace démographique et civilisationnelle qui est assez probable pour qu'on ne passe pas à côté d'elle sans la voir, et sur qui devrait concentrer toute notre attention... même si --ce que j'admets volontiers-- le pire n'est jamais la seule issue (les myopes-par-système appellent cette métonymie synecdotique : ''un amalgame'', ce qu'elle n'est pas.). On en reparle bientôt : on n’y échappera pas ! 
H-Cl.
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anaisbahadi · 4 years
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Loin des yeux, loin du cœur
" Laura, tu vas le regretter", voilà les derniers mots qu'elle entendit  avant de sombrer dans une profonde torpeur. Elle se réveilla dans un espace d'une clarté qui devenait presque effrayante, un peu désorientée, elle vu David et se rappela de tout jusqu'au moindre détail et elle comprit alors où elle se trouvait; elle se trouvait dans un hôpital. Effrayée, elle recula mais se rendit compte qu'elle ne pouvait pratiquement  plus bouger, et là, David commença à s'expliquer :
" écoute, tu as fait une mauvaise chute en essayant de repeindre la fenêtre...."
" Non je me souviens de tout, tout ce que tu m'as fait subir ; je n'ai jamais repeint une fenêtre et ce n'est certainement pas aujourd'hui ; pourquoi tant de violences chez toi, tu ne m'avais jamais  frappée, ni insultée, alors que t'est-il arrivé ? "
Mais alors que s'est-il passé lors de  cette fameuse soirée, Laura raconte-t-elle la vérité, David,  son mari l'avait - il vraiment  frappé, ou est-ce juste une  pure folie ?
Revenons donc 1 jour en arrière :
- Bonjour chérie, bien dormi ? -Oui, mon cœur. Je suis enfin prête pour défendre mon premier client de la  journée, ce boulot me rend folle. - Tu devrais faire une pause(il rit) -( elle sourit) Tu sais très bien que c'est mon client habituel, Steve. -Justement - Tu sais quoi, je crois que je vais y aller. Je suis pressée, et puis sinon je vais arriver en retard. -Ne rentre pas trop tard et ne t'approche surtout pas trop de ton client - Non mais j'hallucine ce n'est pas tes affaires et je n'oserais pas, tu sais très bien que je t'aime? - Là n'est pas le sujet  et ne me parle pas sur ce ton ! - Je suis désolée, je vais y aller. Mais malgré cela, elle y repensa ; cela faisait des jours et elle n'arrivait toujours  pas à se sortir, son client, Steve de la tête. Il était beau, séduisant et ne la laissée  pas si  indifférente mais elle savait que jamais elle ne ferait un faux pas, à cause de David. Elle ne supporterait pas de le faire souffrir, pas après ce qu'il avait  fait pour elle. C'est grâce à lui qu'elle est devenue la femme qu'elle souhaitait. Et puis Steve est un client qui risque des poursuites judiciaires, son job est de le défendre et rien d'autre.Enfin elle arriva au bureau et salua tout le personnel, puis alla retrouver Steve , ils parlèrent de leurs affaires, le plus professionnellement possible  :
- Bonjour(en rougissant) -Heyy, comment vas-tu ? - Bien, il faut sérieusement qu'on parle de ce que tu as fait, non mais franchement dealer en plein centre-ville, maintenant tu as un procès. Mais bon, je  ferai tout, pour te sortir de là... - Ha oui ? C'est sur, si tu gagnes mon affaire, tu gagneras aussi ton argent. Et si je devais perdre, si le tribunal me condamnait, me regarderais-tu, comme tu me vois maintenant ?Non,tu ne me verrais que comme un pauvre dealer paumé qui à réussi à se faire prendre par manque de précautions. Et là, elle comprit ce que Steve pensait d'elle, comment il la voyait, elle se sentit profondément vexée et troublée par cette déclaration, elle voulait qu'il sache ce qu'elle pensait de lui, mais regrettera son geste par la suite . - Écoute, sache que tu es mon client, je dois te défendre mais sache aussi que je t'apprécie, et tu comptes beaucoup pour moi . Steve n'eut même pas le temps de réagir que David arriva et entra dans une torpeur noir en commença à faire une crise de jalousie et bientôt, tous ça dérapa : -Comment oses tu !? Me tromper  avec Ce Criminel, Cet Imposteur, j'ai tout entendu, tu n'es qu'une sale trainée qui ne peut même pas se contenter d'un seul homme.Maintenant on rentre, et tout-de-suite ! -Non je ne rentre pas, je suis sur mon lieu de travail et Steve est juste un client, je ne couche pas avec, c'est un homme bien malgré ses erreurs ! - Tu me parles sur un autre ton! Je suis ton mari, tu me dois de me respecter, tu me trompes avec depuis des semaines, tu ne parles plus que de lui à la maison, à croire qu'il est plus important que notre couple! Donc maintenant tu rentres avec moi sinon...Tu sais ce qui va arriver! - D'accord mon amour, je suis désolée Steve mais on se revoit lundi et on la gagnera cette affaire, je te le promet. Malgré cette crise, Laura ne s'attendait certainement pas à cette réaction de la part de son mari. Mais ce qui  allait se passer, dépassait toutes ses craintes, ses peurs  et sa vie de femme allait maintenant  basculer. Une fois rentré chez eux, David commença à perdre son calme et pour la première fois de sa vie; Laura eut peur de se qui pouvait arriver.
-David...Tu es sur que sa va ? Tu ne devrais pas juger si oui ou non, je dois  laisser mon client, je suis son  avocate, c'est mon rôle de le défendre, je ne vois pas pourquoi, tu as fait cette crise de jalousie, sur mon lieu de travail, en plus! -Comment est-ce possible, ma femme me trompe avec un pauvre dealer et je ne dois rien dire, je dois tous encaisser sans même m'exprimer, tu n'est vraiment qu'une sale traînée. - Je ne t'ai jamais... - Stop ne nie pas, tu n'es plus rien pour moi, tu restes qu'une pute que ne peut même pas ce contenter d'un seul homme. Je n'eus même pas le temps de rétorquer que David, mon mari se retrouva sur moi, je ne pu me débattre, il est trop fort, trop puissant pour m’échapper. Je ne le reconnaissais plus, toute cette rage, cette colère et même ce désarroi. Et je compris ce qu'il allait faire, il ne pouvez plus contenir toute cette douleur et il me frapper, j'étais en larmes. Continu, je hurlais mais personne ne m'entendais, personne ne viendrai me sauver. Je criais, me débattais, David ne voulait pas m'entendre. Il me pris la tête en me tirant mes cheveux et me la claqua sur le mur de la cuisine, il m'insultai, me crachait à la figure sans que je puisse réussir à me défendre et au loin je l'entendis : -"Laura, tu vas le regretter"
Ceci est la dernière phrase qu'elle perçut avant de perdre connaissance. Elle se réveilla dans une clarté qui en devenait presque effrayante, elle fut un instant désorientée et reconnu David et elle sut, elle se trouvait dans un hôpital. Elle voulut s’éloigner, elle avait peur mais se rendit bientôt compte qu'elle ne pouvait pratiquement ne plus bouger, elle souffrait trop, David commença donc à s'expliquer : -Écoute, tu as fait une mauvaise chute en essayant de repeindre la fenêtre... - Non je me souviens de tout, tout ce que tu m'as fait subir ; je n'ai jamais repeint une fenêtre et ce n'est certainement pas aujourd'hui ; pourquoi tant de violences chez toi, tu ne m'avais jamais  frappée ni insultée, alors que t'est-il arrivé ? " - David(paniqué) : Je ne vois pas de quoi tu parles, je crois que les médicaments te montent trop à la tête, tu as tout simplement rêvé.. -Non je sais que tu mens je le vois dans tes yeux, j'ai peut-être du mal à bougeait mais je ne suis pas encore aveugle. -Que ce soit bien clair, tu ne racontera cela à personne, de toute façon, personne ne te croira. Je suis sur que tu t'es évanoui uniquement pour ne pas assumer.. -David, nous deux, c'est finit, tu m'a frappé, insulté, maltraité et si je me serai pas évanoui, tu aurai continué , et tu ne regrette rien, pour des accusations sans preuves, tu n'a même pas chercher à m'écouter, et je ne tolère aucune violence, surtout quand je dois en subir les conséquences.Et quand  je pense que tu voulais me faire croire que j'étais tombée en repeignant une fenêtre alors que je n'est jamais peins de ma vie, je trouve cela inadmissible et que tu es fais croire cela à tous la monde. Je vais donc porté plainte contre toi, pour violences conjugales, et tu es sur de faire un allé simple pour la prison alors je t'interdis de m'approcher. Ait pitié d'une femme presque immobile par ta faute.
David commença à transpirer de plus en plus, et même à paniquer, Laura serai t'elle capable d'aller jusqu’à la justice, pour condamné l'homme qu'elle à épousé ?
- Tu ne ferai jamais ça, personne ne te croira, tu n'as pas de preuves et aucun témoin à vu ou écouté notre discussion alors autant dire que tu ne pourras jamais me quitter, tu es à moi et si tu ne veux pas, saches que où que tu sois je serai là. -Et c'est la que tu te trompe, tu iras en justice pour tout le mal que tu as fais, j'ai des preuves : un enregistrement de notre conversation, un témoin, et deux autre femmes qui ont été victimes de tes violence qui acceptent de porter plainte, d'ailleurs c'est ce qu'on va faire. Sache que je ne serai jamais à toi, je ne t'appartiens pas, comme aucune autre femme.Tu mérite d'aller en prison et je ferai tout mon possible pour que tu y reste. -NONN, jamais - Comme on dit, "loin des yeux,loin du cœur"
Et là, tout s’arrêta, les policiers arrivèrent car l'infirmière leur avait transmis l'enregistrement, David fut arrêté, condamné et Laura put refaire sa vie, sans jamais craindre le retour de son ex époux .
Anais
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vrai rituel efficace et sérieux pour récupérer son ex  00229 68-28-84-74
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Entreprendre un retour d’affection soulève de nombreuses questions. Nous tenterons ici de vous expliquer comment fonctionne un retour d’affection. Voici les grands principes et les réponses aux questions les plus courantes.
Les avantages du rituel sacré
Agir comme par magie via le monde des rêves.Aussi curieux que cela puisse paraître, la reconquête de l’ex passe par le songe, le rêve. En fait, souvenez-vous. Qu’avez-vous ressenti lors de votre premier sentiment pour votre ex ? Nous l’appellerons ici le « frisson amoureux ». Un sentiment où votre cœur s’emballe. Un état, où en fait, vous ne faisiez que penser à votre nouveau partenaire. Vous y pensiez ! Et à bien y regarder, un synonyme de « penser » est « songer ». Ne dit-on pas « As-tu songé à faire quelque chose » pour évoquer le fait d’y penser ? De même, ne dit-on pas que quelqu’un « est dans ses songes » pour signifier qu’il est profondément dans ses pensées.Le couple n’échappe pas à cette sémantique.
Au début d’une relation, les amoureux se font « rêver ». Quand l’un des partenaires est absent, l’autre songe à lui, autrement dit, pense à lui. Ainsi, pour faire durer un couple, l’une des clés est de maintenir, entretenir cette sensation. Et regardons un instant où vous êtes aujourd’hui. Ne trouvez-vous pas que justement, au fur et à mesure que votre relation s’étiolait, l’un de vous deux a, d’une manière certaine, « oublié » de continuer à faire rêver l’autre ?
Réactiver les souvenirs de votre ex
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Car à ce moment, la personne concernée par le protocole se trouve dans un état de moindre résistance. Le médium, de part ses capacités, peut alors, d’une manière imagée, lui « souffler à l’oreille » tout le bien que l’on peut avoir de vous-même. En conséquence, le rituel amène votre ex , dans ses rêves, à développer de nouveaux sentiments positifs à votre égard.De même, le retour d’affection permet la réconciliation en évitant le ressentiment et de fomenter de la vengeance. Car hélas, trop souvent, lors d’une rupture, l’ex partenaire exprime sa déception en cultivant une rancœur. Et hélas, il n’est pas rare que cet état de pensée tourne au désir de se venger ou d’aboutir à ce que l’autre le regrette amèrement.
Le Retour d’Affection est une pratique morale
Est-il éthique de procéder à un retour d’affection ? Il y a bien sûr des personnes qui critiquent la pratique du retour d’affection, disant qu’elle est contestable, qu’il s’agit d’une manipulation.Très clairement, le retour d’affection n’est en aucun cas une manipulation. Il s’agit d’un encouragement, d’une incitation.Personne ne peut faire un procès sur le fait d’inciter un être à aimer. N’est-ce pas plutôt charitable ?
Il est plus profitable d’étudier un sujet que de le critiquer En y regardant bien, les personnes qui tiennent ce discours sont des individus très méfiants, qui paniquent face à quelque chose qui leur échappe. Elles trahissent ainsi la faiblesse de leurs sentiments.Ces personnes traduisent aussi leur propre malaise à l’idée de pouvoir être elles-mêmes sous l’influence de ce type de démarche !On a donc surtout envie de dire à ces détracteurs : au lieu de critiquer, étudiez sincèrement le sujet !Personne n’est victime d’un retour d’affection !De plus le rituel de retour d’affection ne se pratique que si le médium est sûr que les deux personnes soient compatibles. Tout médium sérieux pratique avant d’intervenir une étude de compatibilité.Si vous aussi, vous faites face à ce genre de détracteurs, soyez vigilants.
En effet, parmi ces détracteurs, il y en a que cela arrange bien de considérer le retour d’affection comme une pratique immorale et mensongère.
Ainsi, sans préceptes moraux, cela leur permet d’être des prédateurs. Certains n’ont ni foi ni loi pour l’amour, ni vis à vis des sentiments et abusent de tout, des forts comme des faibles.
On pourrait demander à ces détracteurs : « Qu’est-ce que cela te coûterait de m’aimer ? Tu as l’air de bien te défendre. Que crains tu ? D’être manipulé ? »
Mais regardons bien : au final, ces détracteurs ne sont-ils pas plus manipulés par leurs patrons, par leurs faiblesses, pas internet, par la publicité, par des gens plus forts que eux ? Par des gens qu’ils admirent et qui arrivent à leur faire faire ce qu’ils veulent.
Bien sûr, personne n’a envie de se rendre compte qu’il se fait manipuler.
Il est alors normal de réagir. Néanmoins, réagir ne signifie pas devenir un paranoïaque permanent. Là aussi, une part de maturité s’impose.
Nos multiples témoignages sont aussi le gage du sérieux de notre approche. Consultez les pour vous rassurer !
Le Retour d’Affection favorise votre Charisme Amoureux
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Un retour d’affection, c’est aussi vous donnez une deuxième chance de faire une bonne première impression.
Ceci n’est pas une affirmation Gratuite.
Pensez au phénomène suivant : la première et la plus forte impression que nous subissons est celle de la lumière. La plus vive émotion est celle de la vue. Le premier contact entre les hommes et les femmes est celui du regard.
Le Charisme est un ETAT, mais qui vous échappe lorsque vous êtes dans tous vos états quand le chagrin vous gagne.
Le Charisme Amoureux en vérité, c’est se lever en pensant à quelqu’un, se coucher en pensant à ce même quelqu’un et y repenser dans la journée dès qu’une embellie se présente…
On aimerait que ce moment dure vitam aeternam.
Comment fonctionne le charisme ? Charisme trouve son origine dans le grec « Karisma », qui peut se traduire par « Charité », « Don ».
Mais au delà, des mots, force est de reconnaître que le charisme est bien plus que tout ça.
Il existe une intelligence invisible, intouchable, inodore, et pourtant très réelle qui habite et soutient toutes formes, c’est justement le Charisme.
Ainsi, le Charisme dans le couple se manifeste comme Vertu amoureuse envers l’autre, indulgence, bonté pour ses travers et imperfections. Et plus généralement, Bienveillance et amour envers tous.
Immatérielles, ces expressions du charisme voyagent dans l’air, se ressentent. Ne qualifions-nous une personne de « charismatique » sans réellement pouvoir expliquer sa différence. On parle de ce qu’elle « dégage ».
On constate que nul ne remet en cause les expressions du charisme, alors que pourtant personne n’a jamais pu les voir, les saisir à plein mains.
Lorsque l’on tente d’analyser ce phénomène quotidien et apparemment banal, on est sidéré.
Car, sur le plan rationnel, c’est inconcevable.
L’explication que nous en donnons ici est que, pour croire réellement en ce principe et pour le voir se manifester, il faut avoir une perspective du monde physique beaucoup plus globale que nous ne pourrions jamais imaginer.
Nous devons apprendre à nous défaire de notre vision étriquée des choses et savoir :
Apprendre à toucher le corps, le cœur et l’esprit, User du Charisme Personnel pour …, faire passer le courant ! le feeling, Plaire plutôt que séduire ! Voilà comment se défini le charisme. Plaire pour répondre à un besoin. Séduire, c’est remplir Son besoin ! Maîtriser les mécanismes du comportement et la composante comportementale dans toutes vos actions quotidiennes. Dans le cadre de tout travail d’évolution spirituelle, le charisme doit se convenir en une composante de votre être.
Comment devenir plus charismatique ? Au départ et en premier lieu, il faut déjà supprimer le principal obstacle qui est en vous et qui est le Stress et la Fatigue.
En effet, leurs effets sont dévastateurs sur votre charisme.
Vous manquez de confiance en vous et rien n’arrive par cette fatigue. Vous n’osez pas. Et sans réaction, vous risquez d’attendre ainsi toute votre vie cette énergie qui vous manque. Il vous faut néanmoins savoir que toute maladie contient le pouvoir inhérent de la surmonter.
Ensuite, comment résoudre cette difficile équation ?Aller au-delà de la cause et de l’effet purs en vous mettant au diapason de votre dimension humaine invisible.
En effet, la plupart des difficultés personnelles, dont on se plaint, résulte de la méthode qu’on emploie pour les résoudre.Aussi, tout travail spirituel vise à déterminer les causes et une fois cela réalisé, appliquer le remède.Imaginez les avantages que vous obtiendrez d’une santé morale et physique recouvrées !Mais se reprendre en charge soi-même, ce n’est pas seulement essayer un nouveau mode de santé, « pour voir ».Cela exige d’avoir la volonté d’être mieux, de remettre en question et de détruire, en gros et en détail, toutes les pensées qui engendrent en nous le sentiment paralysant d’être malheureux.
La véritable magie du charisme C’est ainsi que certains dégagent cette force incroyable, indéfinissable, impalpable que nous traduisons parfois par Charisme.Reconnaissons-le, ce n’est pas un travail simple. Mais il en vaut la peine.Car, comme toujours, se détourner de l’inconnu contient sa propre récompense.D’un côté, puissante est la peur de l’inconnu et tant que l’on reste dans un domaine familier, on la tient en échec. Mais en même temps, c’est au détriment de son accomplissement personnel.Voyez donc toute la magie du Charisme !Au delà d’une simple impression impalpable, le charisme nous propose d’être le véhicule de notre réussite : par l’abandon du sentiment d’être malheureux, l’analyse des causes de nos maux, il nous procure santé et accomplissement.
Un retour d’affection efficace, administré par Othniel, est l’une des voies pour s’ouvrir à votre potentiel amoureux.
RETOUR AFFECTIF IMMÉDIAT-RECONQUÉRIR SON EX-RETOUR DE L’ÊTRE AIME
Aimer est une chose merveilleuse et on donnerait tout pour aimer et être aimé. Pour garder l’être aimé on serait également prêt à tout. Voilà pourquoi lorsqu’on le perd, nous cherchons tous les moyens pour le reconquérir. L’un des moyens que nous avons en notre possession est la magie de l’amour. Elle nous donne au travers de différentes astuces et rituels la solution pour trouver l’amour et mieux encore : pour le récupérer.
Vous souhaitez récupérer votre ex? Vous souhaitez reconquérir un amour perdu? Vous souhaitez séduire une personne qui vous plaît? Vous souhaitez rencontrer une personne qui vous rendra heureux/se? Vous souhaitez en finir avec la tristesse et la solitude affective? Récupérer son ex définitivement,
Pour arriver à trouver et reconquérir l’amour la magie rouge vous donne la solution pour satisfaire à toutes vos envies. Il vous est donc possible d’effectuer des rituels pour : rituel magie pour récupérer son ex • Récupérer un amour perdu • Protéger votre couple • Faire à ce que la fidélité règne dans votre couple • Pour être plus performant sur le plan sexuel • Etc.
Tout ceci est possible à la puissance et le professionnalisme du grand voyant marabout reconnu.
Il faut noter que les rituels de magie rouge sont sans dangers et que vous pouvez les réaliser vous-même. À l’aide de fiches pratiques vous apprendrez comment faire pour réaliser efficacement ces rituels. Comme rituel magie pour récupérer son ex vous pouvez réaliser celui qui implique des pétales de roses, des bougies blanches et jaunes et un verre de thé à la menthe avec également du miel. Pour ce rituel vous serez amenés à disposer les bougies triangle puis disposer les pétales autour du triangle. Ensuite vous allumerez les bougies. Vous réciterez une incantation demandant à attirer l’amour (en général ou une personne en particulier).Une fois l’incantation fini vous boirez le thé puis éteindrez les bougies en commençant par la blanche.
Il peut, malheureusement, arriver que vous perdiez l’amour de votre vie et que cela vous brise en vous laissant sans espoir. La magie rouge vous permet de le reconquérir où qu’il soit. Pour avoir un résultat qui répond à vos attentes vous devez non seulement bien réaliser le rituel, mais aussi croire en ce que vous faites. La foi que vous avez dans la magie et dans la rituelle magie pour récupérer son ex que vous êtes en train de faire est des éléments qui renforcent un rituel. Il ne faudrait pas également oublier la force des ingrédients que vous utilisez pour la réalisation de vos rituels. Réaliser un rituel de reconquête d’amour est délicat, c’est pourquoi je vous propose mon aide sur la page suivante : Reconquérir un amour. Avec les fiches que je mets à votre disposition, je vous permets de réaliser en toute sécurité et avec un maximum de conseil des rituels efficaces dans ce domaine sensible.
Récupérer son ex: rituel magie pour récupérer son ex
Utilisez les mêmes outils que moi : Reconquérir son amour immédiatement. Faire revenir son ex magie marocaine, faire revenir son ex avec bougie blanche, rituel avec photo pour récupérer son ex, prière pour faire revenir son ex, faire revenir son ex avec photo, faire revenir son ex magie avis, magie blanche pour faire revenir l’être aimé, faire revenir l’être aimé par la pensée.
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harritudur · 5 years
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fanfic post saison 1, sur le développement de la relation entre Adrienne de Lenverpré et Célestin Hennion en seize moments.
titre : Seize Fois
3 395 mots, tout en français
pg-14 : quelques moments un peu ‘graphiques’, mais rien de très méchant. vous et moi avons vu ou lu bien pire.
personne pour me relire *désolée pour les fautes*
vous pouvez aussi lire la fic sur ao3
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11 mai 1897
“Comment vous sentez-vous Madame de Lenverpré ?”
Elle grimaça. Il était inutile qu'elle soit ici, entre les mains d’un médecin vérifiant son pouls ou le réflexe de ses pupilles, le tout sous le regard de Monsieur Célestin Hennion.
“Je vais bien ! Je dois aller chercher ma fille.”
“Une fois que le médecin aura fini,” le chef de la Sûreté Générale répondit calmement, ses mains liées devant lui. “Et une fois que vous vous serez changée.”
L'odeur d'huile demeurait sur ses vêtements ainsi que dans ses cheveux, poisseux et collant. Les paupières de la jeune femme se fermèrent, et les dernières heures revinrent à sa mémoire : le craquement de l'allumette, le sourire sombre de Marc-Antoine, les suppliques pour qu'il ne l'immole pas, la peur viscérale de plus jamais revoir sa fille. Un frisson la traversa.
“Madame de Lenverpré ?”
Elle rouvrit les yeux. “Je vais bien !”
-
10 décembre 1897
Un millier de scénarii défila dans son crâne, aucun d’entre eux plaisant, et Adrienne décida en un quart-de-seconde de quitter sa calèche. Camille était sur le point de sortir de son école privée, tenue exclusivement par des sœurs, et même si la voiture de sa mère serait vide, la fillette attendrait son retour à l’intérieur.
La femme rousse s’avança vers l’homme en costume noir et le panache de fumée le suivant.
“Monsieur Hennion ?!”
L’homme se figea, peu habitué à être interpellé en pleine rue, et se retourna lentement.
“Madame de Lenverpré.”
“Que faites-vous ici ?”
“Bonjour à vous aussi.”
“Bonjour. Que faites-vous ici ?”
“Une… simple promenade.”
“Devant l’école de ma fille ?!”
“Oh ?,” il mit sa cigarette entre ses lèvres et inspira. “Vraiment ?”
“Oui, vraiment. Et vous le savez. A moins que vous ayez des enfants scolarisés ici ?”
“Non.”
“Une amante alors ?”
Il sourit en pensant au personnel de l’école, exclusivement composé de sœurs. “Ici ?”
“Monsieur Hennion, que se passe-t-il ? Des mois après ce qui s’est passé, vous êtes ici. Il se passe quelque chose !”
Sa mâchoire se resserra un instant. “Ça ne vous regarde pas.”
“Tout ce qui touche de près ou de loin Camille me concerne. Et voir le chef de la Sûreté Générale, qui plus est, en charge du dossier de mon traite de mari, roder autour de l’école de ma fille ne me rassure absolument pas !”
Célestin se rapprocha et Adrienne ne recula pas.
“Un conseil ?”
Elle hocha la tête, ses cheveux roux suivant le mouvement.
“Ne mettez pas votre fille à l'école demain.”
-
25 janvier 1898
Son index et majeur saisirent la cigarette prise entre ses lèvres, et Célestin souffla.
“Je vais faire comme si je n'avais pas entendu ce que vous venez de dire.”
Adrienne eut un sourire fermé et elle posa ses mains autour du godet de vin devant elle. “Pourquoi ça ?”
“Parce que je suis un représentant de la loi. Je n'ai donc rien entendu.”
Les coudes sur une table mal nettoyée du Boucan, elle se pencha en avant et murmura : “Alors je vais vous le répéter. Le seul moyen pour moi de retrouver la paix est que je le tue de mes mains. Et je sais très bien que c'est ce que vous voulez également.”
Lentement, ses sourcils gris se froncèrent. “Madame de Lenverpré…”
“Non,” coupa-t-elle. “Ne m'appelez plus comme ça.”
L'air assuré qu'elle affichait il y avait de cela quelques secondes disparue en un instant et Célestin voulait platement s'excuser, même s’il ignorait pourquoi. Elle recula dans sa chaise.
“C'est juste— ce nom, c'est le sien. Pas le mien. Et, je ne veux plus rien avoir à faire avec lui,” soupira-t-elle avant de relever la tête, un voile de tristesse dans ses grands yeux opales. “Le divorce n'est pas encore prononcé, mais… s'il vous plaît, ne m'appelez plus comme ça.”
Elle avait raison. Célestin voulait le tuer de ses mains.
“Comment dois-je vous appeler ?”
“Juste Adrienne.”
-
2 février 1898
Si un mot devait décrire Célestin Hennion, ce serait ‘méticuleux’. Du moins au travail.
Veste et manteau noirs impeccablement repassés sur une chemise blanche immaculée. Barbe fournie mais parfaitement coupée. Et son bureau ? Toujours ordonné, jamais dérangé. Ou bien s’il l'était, le responsable de ce fouillis ne pouvait être que son adjoint Martin Dorman. Célestin aimait l'organisation.
Alors quand Adrienne entra pour la première fois dans son appartement parisien, elle fut surprise par le désordre qui y régnait. Rien de déraisonnable. Néanmoins étonnant. Des livres posés sur la table basse du salon, une veste jetée négligemment sur le fauteuil près de la fenêtre, les cousins du sofa tous dépareillés et mélangés, une tasse vide de café sans dessous-de-tasse sur son bureau, un oiseau (un perroquet du Gabon reconnu-t-elle) volant en toute liberté dans le logement…
Troublant. Mais charmant. Parce qu'il y avait une âme dans ces petites pièces en enfilade. Elle, habituée aux grandes demeures luxueuses pleines d'harmonie, de beauté ou d'objets dispendieux, ne savait que trop bien que cela ne suffisait pas à créer le confort et la chaleur d'un foyer.
Adrienne s'assit sur le fauteuil pour observer l'officier qui lui tournait le dos. Il préparait deux tasses de thé, ses manches remontées jusqu'aux coudes, et ne bougea pas quand son perroquet se posa sur son épaule. Elle sourit doucement.
Charmant.
-
18 février 1898
“…félicitations ?” hésita Célestin, incertain de la réaction à avoir. Après une dernière lecture du document, il lui rendit et Adrienne le rangea dans sa pochette.
“Je ne sais pas si je dois l'encadrer ou le brûler,” plaisanta-t-elle, son intonation un parfait équilibre d'ironie et d'optimiste. “Après tout, j'espérais cette officialisation de divorce depuis des mois. Et enfin, le jour tant attendu arrive, et je ne sais pas… comment réagir.”
Adrienne s'arrêta net, obligeant l'officier à faire de même. Célestin l'avait accompagnée au tribunal et, après plus de trois heures assis dans le bureau d'un juge, une marche le long de la Seine s'était imposait à eux.
“Je propose un verre,” il suggéra, “soit pour oublier, soit pour célébrer. Vous décidez. J'invite.”
“Pourquoi pas ?” répondit-elle, un timide sourire sur ses lèvres. “Je connais une brasserie agréable non loin de la Tour Eiffel.”
A son tour, Célestin devint soudainement immobile, un air critique, presque indisposé sur son visage.
“Que vous arrive-t-il ?”
“Près de dix ans,” marmonna-t-il, son regard fixant à l'horizon la structure de métal, “et je ne suis toujours pas habitué à cette verrue défigurant Paris.”
Adrienne rit.
-
5 mars 1898
Des doigts s'enroulèrent autour de son poignet pour la stopper.
“Attendez—”
Elle se retourna pour trouver deux yeux azur la fixant, et Adrienne n'aimait pas ce qu'elle y lisait. De l'inquiétude. Oui —cette idée semblait folle et dangereuse —vraiment ! Mais après avoir pisté durant des semaines la moindre trace de son ex-époux, un indice tangible : une réception, à Genève, organisé par la veuve du frère de Marc-Antoine pour célébré le retour d'un ‘grand ami’. Adrienne devait s'y rendre, par tous les moyens. Ils décidèrent donc de partir tous les deux en Suisse.
Célestin se rapprocha d'elle, sa main toujours prise sur son poignet.
“Vous ne pouvez pas vous rendre dans ce nid de serpents sans quelque chose pour vous protéger.”
Un sourire passa sur les lèvres de la jeune femme. Elle savait qu'il aurait préféré dire ‘sans quelqu'un pour vous protéger’ et immédiatement après, aurait offert ses services.
“Je déteste les armes à feux.”
“Je sais.”
Ses doigts relâchèrent enfin son poignet, et Adrienne regretta la chaleur de sa peau contre la sienne. L'officier sortit de sa poche une dague et la tendit vers elle. Hésitante, Adrienne prit la lame. Petite, légère, tranchante. Son fourreau en argent massif la faisait ressembler à une longue pince à cheveux, pratique pour dissimuler dans une pochette.
“N'hésitez pas à vous en servir en cas de besoin,” murmura-t-il d'une voix fébrile, tentée d'autre chose. “Promettez-le moi.”
Elle serra son poing autour de la dague. “Je vous le promet Célestin.”
-
22 mars 1898
Une légère saveur de thé noir et de tabac. Mais cela ne la dérangeait pas.
Ses lèvres étaient plus douces qu’elle ne les imaginait : agréables, et conciliantes, et passionnées -juste comme l’était l’homme tout entier- et Adrienne en voulait encore. Elle glissa ses mains dans ses cheveux argentés, avant de les placer à l’arrière de son cou pour plus de contact, pour lui dire sans parole qu’elle en désirait davantage.
Les doigts de Célestin avaient trouvé leurs places autour de sa taille fine, et Adrienne pouvait les sentir commencer à monter le long de son dos, pour finalement se perdent dans ses mèches rousses.
Un soupir.
Elle pencha la tête.
Le baiser s’intensifia.
Et bien trop tôt, leurs lèvres se séparèrent.
-
5 avril 1898
“Monsieur Hennion, vous avez déjà tirer sur quelqu'un ?”
“Camille !”
Il se figea de longues secondes, observant la mère et la fille, sa fourchette de petit pois immobile à quelques centimètres de sa bouche. La moue boudeuse de Camille amusa terriblement Célestin, tout comme le ton (faussement) horrifié de sa mère —car il se souvenait qu'il y avait moins d’un mois, Adrienne lui avait posé exactement la même question.
“Je suis désolée pour ça.”
“Ce n'est rien,” il sourit, et mit enfin ses petits pois dans la bouche.
“Excusez-la Célestin,” continua-t-elle avant de lancer un regard noir à la fillette. Vainement, Adrienne tenta d'être furieuse —une vraie demoiselle du monde doit savoir se tenir durant un repas avec un invité. Mais l’œil réjoui de Camille pouvait lui faire tout oublier. Et l'idée de savoir que pour poser une telle question sa fille n'éprouvait aucune peur ou gène à l'égard de Célestin, ravissait Adrienne.
-
19 avril 1898
Ses doigts glissèrent le long de son dos jusqu'à ses hanches, qu'il saisit pour accompagner leurs mouvements de va-et-vient. La peau d'Adrienne était un ciel, une galaxie, étincelante de sueur et constellée de taches de rousseur que Célestin voulait embrasser les unes après les autres.
Elle plaça ses mains de chaque côté de sa tête argentée et se pencha sur lui pour saisir ses lèvres, sa poitrine pressée contre son torse. Une cascade de cheveux roux les isola du reste du monde un instant.
Doucement, Célestin repoussa sa longue chevelure sur une épaule et déposa un baiser juste au creux de son cou. Elle frissonna, une fois de plus.
“N'arrêtez pas,” murmura-t-elle à son oreille. Un nouveau gémissement. “…n'arrêtez pas.”
Il n'arrêta pas.
-
2 mai 1898
Un carnage. Les rares officiers de la Sûreté avec un passé militaire comparaient la scène de crime à l’après bataille de Dogba. Célestin bénissait son habitude d’avoir toujours une cigarette entre ses dents. Vu l’état des corps, l’odeur devait être insupportable.
Des photos fut prises, et les victimes identifiées : les cinq ‘Apaches’ engagés un an auparavant par Monsieur De Lenverpré. Du travail de spécialiste. Des anarchistes ou des concurrents auraient fait exploser leur baraque, fait partir en fumée les preuves et les corps. Mais là, les cinq avaient péri d’une simple balle dans la tête. Pas de preuve. Pas de témoin. Un professionnel —probablement ancien soldat.
Marc-Antoine faisait le ménage.
“Je ne vous quitterai pas d’une semelle,” dit Célestin, son regard azur sur Adrienne, observant la moindre réaction durant sa lecture du rapport de police.
Elle déglutit et leva les yeux du dossier. “C’est moi qu’il veut.”
L’homme posa sa main sur la sienne au-dessus de la table. “Vous avez toujours le couteau que je vous ai donné ?”
“A chaque instant.”
“Bien.”
-
15 mai 1898
Célestin ne l'entendit pas approcher. Il sentit son parfum avant toutes choses, puis deux bras s'enroulèrent autour de sa taille par derrière. Dans son dos, juste entre ses deux omoplates, Adrienne posa sa joue et ils restèrent ainsi en silence, de longues secondes.
Il remplit une tasse de thé noir, puis une deuxième, et s'apprêtait à couper de la brioche quand il perçu une changement. Les doigts d'Adrienne s'étaient crispés légèrement, renforçant son étreinte autour de lui, et son corps, pressé contre son dos, se raidit.
“Qu’y at-t-il ?”
Célestin sentit un souffle sur sa nuque.
“… je porte malheur aux hommes.”
Une pause.
“Je -Hugues a été tué par ma faute. Je l'ai entraîné dans mes problèmes. Et -et puis Marc-Antoine. Il était fascinant, séduisant, prévenant au début. Vous auriez dû voir la cour qu'il m'a faite.” Sa voix s'étrangla un instant. “Et juste après m'avoir épousée, il changea du tout au tout…”
Les bras d’Adrienne se serrèrent à nouveaux autour de lui avant de doucement se détendre et commencer à s’éloigner.
“Et vous Célestin… je ne veux p—”
Il plaça ses mains sur les siennes pour la stopper, de peur qu’elle ne disparaisse, qu’elle ne soit plus là quand il se sera retourné. Célestin fit volte-face.
“Vous n’êtes responsable de rien de tout ça Adrienne.” Sa voix était calme, sure, apaisante. “Et je vous l’assure : rien ne va m’arriver. Rien.”
Il posa ses deux mains sur son visage et leurs yeux se mêlèrent. Adrienne le contempla, perplexe. Comment pouvait-il le savoir ?
-
6 juin 1898
“À quoi pensiez-vous ?!”, demanda Adrienne les deux mains sur ses hanches, tournant en rond comme une lionne en cage. “Deviez-vous vraiment y participer ?!”
Célestin leva son regard vers elle. L’impatience qu'il y vit l'aurait peut-être fait rire, mais une douleur dans les côtes le tiraillait toujours, et son bras gauche en écharpe ne permettait pas d'esclandres. Il se leva sans mouvement brusque (Adrienne fit un pas vers lui mais s'arrêta aussitôt, trop irritée pour montrer son affection) et ouvrit la fenêtre de son appartement. Il alluma une cigarette.
“Je devais, oui.”
Une réponse courte. Certaine. Sans appel. Elle ne fulmina que davantage.
“C'est insensé ! Cette bombe aurait pu vous—” tuer mais le mot resta coincé dans sa gorge. “ Je sais que cette affaire vous tient à cœur ! Et que cette nouvelle Ligue des Droits est importante mais—”
“Je suis un représentant de la loi Adrienne,” il dit avec hargne, non dirigée contre elle mais contre le reste du monde. “Il est de mon devoir de défendre et faire respecter la justice !”
“La justice ?!” Ses yeux roulèrent avec mépris. “Laquelle ? Celle qui vous avait jeté en prison sans preuve ? Ou bien celle qui était à la botte de mon mari ?!”
“Celle en laquelle je crois !”
“Et moi ?” Adrienne s'avança vers Célestin, les bras croisés sur sa poitrine par peur que si ils ne l'étaient pas, elle les serrerait autour de lui. “Croyez-vous-en moi ? Ou en nous ? Vous vous exposez pour la justice, mais qu'en est-il du reste ?!”
“Bon sang Adrienne, je donnerai ma vie pour toi ou ta fille !”
Il se figea, et vit l’étonnement dans le regard opale le fixant. Célestin ne l’avait jamais tutoyé. Non pas parce qu’il ne le voulait pas –par ses origines modestes, le ‘tu’ était évident pour lui et il aurait été facile de l’utiliser à chaque nouvelle journée passée en sa compagnie– mais parce qu’il attendait qu’elle commence. Et après leur premier baiser ou leur première nuit, Adrienne avait persisté avec le ‘vous’. Peut-être par peur ? Alors il fit de même.
“Excusez-moi.”
“Non, ne vous—”, elle s’avança jusqu’à lui, presque maladroitement, et mit sa main valide entre les deux siennes.  “Ne t’excuse pas.”
-
30 juin 1898
Elle aurait aimé le voir se faire attraper, aurait aimé voir son expression vaincue et sombre quand la Sûreté le prit et le mit aux fers. Mais la dernière chose dont elle se rappelait, c’était d’avoir enfoncé la lame de son couteau dans les côtes de Marc-Antoine alors qu’il la plaquait au sol, ses mains cruelles autour de sa gorge (“Tu m’as manqué mon amour,” souffla-t-il — Adrienne aurait pu vomir à ses mots).
Juste un coup sec dans son flanc, mais suffisant pour lui faire lâcher prise.
Il tressaillit, et s’enfuit grossièrement par la porte de son hôtel. Avec une telle blessure, son échappée ne fut pas bien longue.
Quelques minutes plus tard, Célestin la retrouva dans une autre chambre, entourée d’uniformes et de Martin déjà en train de prendre sa déposition. Il le remercia et s’assit aux côtés d’Adrienne.
“Ça va…,” haleta-t-elle, ses paupières se fermant lentement, “je… j’ai connu pire,”
Célestin aperçut les bleus naissants autour de sa gorge. Sa mâchoire se serra.
-
13 juillet 1898
Adrienne était restée dans le bureau de Célestin, assise dans son fauteuil de responsable de la Sûreté Générale. De dos aux fenêtres ouvertes qui donnaient sur la cour centrale, elle ne vit rien mais entendit tout, était témoin de tout. Des éclats de voix, une foule impatiente, des cris, des applaudissements -puis un silence de mort, un frémissement, le sifflement d'une chute, et le bruit sourd d'une lame tranchant des chairs vives.
Ses ongles s'enfoncèrent dans les accoudoirs matelassés de cuir.
Marc-Antoine n'était plus.
Un poids qu'elle ignorait porter, disparu de sa poitrine, et elle se mit à respirer mieux. Un air plus frais. Plus pur. Des larmes inattendues se mirent à couler.
Après de longues minutes, la porte du bureau s'ouvrit. Célestin s'avança sans un mot. Doucement, ses mains se posèrent sur ses joues humides.
“Adrienne…”
Elle respirait.
Adrienne l'enlaça alors, ses bras autour de sa nuque, et blottit son visage juste dans le creux de son cou. Elle sentit Célestin l'étreindre avec force. Elle respirait.
“Je vais bien,” murmura-t-elle, “Tout va bien.”
-
28 juillet 1898
Ça lui avait manqué. Non pas qu'il subsistait une blessure béante mais, de temps à autres, Célestin regrettait toutes ses années manquées sans son fils, sans Victor. Il avait veillé sur lui, de loin, même exilé dans les colonies. Des lettres, de l'argent, des photos, une vague présence… mais l'absence. Toujours l'absence.
Une chance manquée, parce qu’il aimait les gosses, il était adroit avec les eux, voire doué –une sorte de talent naturel– et il admirait cette franchise chez les enfants que les adultes délaissaient avec les années.
Alors oui, Célestin Hennion glorifiait l’honnêteté, mais des exceptions pouvaient exister, et se laisser battre délibérément au jeu de Dames par une gamine en était une.
“Gagné !” sourit Camille, sa dame entre les doigt après l'avoir fait sauter par-dessus le dernier pion de l’officier. “Il faudrait faire une revanche non ?”
Une grimace faussement exagérée. “Je pense malheureusement être plus un joueur d’échecs…”
“On peut faire un partie d’échecs alors ?”
“Il est tard Camille,” dit une voix familière aux deux joueurs. “Et nous déjeunons chez ta tante demain ma chérie.”
Adrienne entra dans la pièce et rejoignit sa fille, contrariée à l’idée de devoir déjà se coucher. La jeune demoiselle se leva néanmoins et embrassa sur la joue sa mère qui lui souhaita bonne nuit.
“Bonne nuit maman,” elle répéta, et se retourna sur son récent adversaire. “Bonne nuit Monsieur Hennion.”
“Bonne nuit et—,” Célestin s’arrêta juste un instant, ses yeux cherchant ceux d’Adrienne, souriants, avant de revenir sur la fillette. “Tu peux m’appeler Célestin.”
-
5 août 1898
Les rideaux de sa chambre étaient tirés et les fenêtres, ouvertes, pour laisser entrer la lumière de la lune et une légère brise d’été.
Ces nuits étaient nouvelles —un euphémisme pour ne pas dire que ni lui ni elle n'en avaient connu de telles auparavant. Des heures sans réelle but, juste leurs mains et leurs bouches mémorisant le corps de l'autre. Presque de façon paresseuse.
Plus rien n'importait pour Adrienne quand des doigts habiles explorés la moindre de ses courbes, et le monde extérieur et toute son agitation disparaissaient.
“S’il te plaît—” elle l’appela, l'attira vers elle pour prendre sa bouche et se cambra quand Célestin la recouvrit de tout son poids.
“Tu es si belle…,” répéta sa voix rauque encore et encore, une litanie lente au rythme de son va-et-vient entre ses hanches, “…si belle.”. La délicatesse de sa main sur sa joue était un contraste saisissant avec l’assurance de chacun de ses coups reins, et Adrienne lança sa tête en arrière dans son oreiller, offrant sa gorge moite à sa langue.
Ils restèrent allongés, épuisés et satisfaits, leurs membres nus mêlés. L’oreille posée sur son torse, elle entendait subtilement le cœur de Célestin reprendre une cadence normale, tandis que les doigts de son amant glissaient paisiblement dans sa chevelure rousse.
Durant de telles moments, Adrienne se prenait à imaginer finalement un avenir qu'elle était empressée de vivre.
~fin~
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sammyjomcl · 5 years
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Histoire Post épisode 11 (1ere partie)
Voilà ma version de comment ça aurait pu se passer. Première partie du point de vue de Su' et la seconde du point de vue de Nath. Débute à la fin de l'épisode 11.
Je me réveille et constate que mes yeux refusent de s'ouvrir. Je ne sais pas quelle heure il est mais j'ai l'impression d'avoir peu dormi. Je suis entourée d'une douce chaleur et je me force à ouvrir les yeux pour vérifier qu'il est bien là. Un peu de lumière s'engouffre dans la chambre et me permet de confirmer que je n'ai pas rêvé. Nathaniel est bien là, dans mon lit, en train de dormir. Je me mords la lèvre pour ne pas pousser un petit cri d'excitation comme une ado à un concert de son idole. J'ai passé tant de temps sans ses bras autour de moi que je ne pensais plus les retrouver un jour. Mais me voilà... Je ne suis pas sûre qu'il soit très sain pour mon cœur de faire des bonds au réveil mais comment l'en empêcher? Surtout après les mots échangés cette nuit...
Je me défais de son étreinte doucement et me lève du lit. Il n'a pas bougé. Je vais le laisser dormir encore un peu... Je remarque une notification sur mon téléphone. Chani m'a envoyé un message il y a dix minutes pour me dire qu'elle prenait le petit dej à la cafète. Hum... Elle tombe toujours à pic! Je lui réponds en lui demandant si elle peut me ramener un petit déjeuner pour deux et elle me répond rapidement qu'elle s'en charge. Parfait! Cela me laisse quelques minutes pour aller dans la salle de bain.
Quelques instants plus tard, j'émerge de la salle de bain et Nathaniel dort encore. D'ailleurs il a l'air bien crevé. Je ne sais pas quel est son rythme de vie mais ça me préoccupe. Je vais attendre Chani dans le couloir. Je sors sur la pointe des pieds et arrive sur le palier au moment où mon amie arrive les bras chargés. Elle me sourit.
-Service d'étage!
Elle me tend un grand sac et je la regarde avec les yeux ronds. Un paquet de mini viennoiseries, du thé, du café, des petits pains et de la confiture...
-J'espère que c'est assez! Tu n'es pas seule, n'est-ce pas?
Elle se retient visiblement de jubiler sur place.
-Chani, c'est largement assez! Et non en effet je ne suis pas seule... D'ailleurs je dois te dire... Merci de m'avoir fait sortir hier soir. Rien ne s'est passé comme prévu mais... Au moins ça m'a fait bougé et ma situation reste compliquée mais ça avance. Et si tu te demandes, ce n'est pas Castiel qui est avec moi.
Elle lève les sourcils, surprise.
-Oh... J'aurais juré que...
-Oui je suis allée chez lui mais je ne voulais pas qu'il se passe quoi que ce soit et quand je suis revenue ici... On m'attendait...
Je ne peux pas lui en dire plus... je peux pas lui sortir "Ne t'en fais pas hein j'ai passé une partie de la nuit avec mon ex avec qui j'ai une relation compliquée depuis mon retour et en plus il est mêlé à des trafiquants de drogue. Tout va bien!". Et Chani, égale à elle-même, ne demande rien de plus.
-Tu as l'air d'avoir trouvé quelques réponses à tes questions en tout cas je suis contente.
-Euh... Je ne sais pas trop en fait mais... Je vais prendre les choses comme elles viennent pour essayer d'y voir plus clair. Et ce qui est sûr c'est que tu es une fille extra et que je ne te le dis pas assez. Je ne sais pas comment tu as eu la force de me supporter depuis tant de temps. Il faudra que tu me laisses te gâter en retour un de ces jours.
Elle me fait un grand sourire et un clin d’œil bien que rougissante avant de s'éclipser dans sa chambre.
Il ne me reste plus qu'à retrouver mon beau blond...
Je passe la porte de ma chambre et constate que Nath est réveillé, assis dans mon lit. Il lève ses yeux embués de sommeil vers moi.
-Bonjour... J'ai eu peur en ne te voyant pas près de moi. J'ai cru que tu t'étais enfuie.
Je sais qu'il plaisante mais quelque part, je suis convaincue qu'il y a du vrai dans cette phrase. Nath a été abandonné par tant de monde, moi y compris.
-Il fallait bien que j'aille prendre de quoi faire un bon petit déjeuner! 
Je sors le contenu de mon sac de provisions pour l'arranger sur mon bureau alors que Nathaniel me regarde, surpris. Il rigole doucement.
-Je ne m'attendais pas à ça. Tu as eu le temps d'aller à la cafète prendre tout ça?
-Non, j'ai juste une super amie dans le coin!
Nous nous installons à mon bureau pour manger et j'en profite pour lui parler de Chani. 
-Cette fille est une perle!
-A t'entendre tu passes plus de temps avec elle qu'avec Alexy et Rosalya.
-Hum... En ce moment c'est compliqué.
Il secoue légèrement la tête.
-Ou alors tu as le don pour t'entourer de gens compliqués.
-J'imagine que tu as raison. J'aurais préféré autre chose comme don mais j'assume.
-En tout cas c'était un super petit déjeuner et...
-Et?
-Je suis content d'être là avec toi.
Heureusement que j'ai fini mon latte sinon je me serais étouffée avec. Son regard se pose sur un coin de mon bureau et il fronce les sourcils. Sa main attrape des papiers qui dépassent d'une pochette... Il écarquille les yeux en voyant les photos.
-Sweet Amoris...
-Ma mère m'a envoyé un carton avec des souvenirs, il y avait pas mal de photos dedans.
Il les regarde comme s'il redécouvrait ces moments de notre passé. Il s'arrête sur une photo de lui et moi au bal de fin d'année. Un petit sourire s'installe sur ses lèvres mais ses yeux affichent un air un peu triste.
-J'ai l'impression que c'était il y a si longtemps. Quelle tête j'avais...
-Hein? T'es super beau sur cette photo! J'étais trop fière que tu sois mon cavalier!
-Tu ne t'es jamais débarrassée de tout ça...
-C'est dur de jeter des beaux souvenirs.
Je détourne les yeux de peur de me mettre à pleurer. J'étais tellement heureuse à cette époque. Je me suis demandée un nombre incalculable de fois pourquoi tout a changé. 
Il pose délicatement les photos sur mon bureau et je le sens confus. Le petit déjeuner est fini et je ne sais pas s'il va rester longtemps mais je dois lui parler de cette nuit...
-Nath... Il faut que je te dise... Hier soir je suis justement sortie avec Chani car cette jeune fille admirable voulait me remonter le moral que j'avais perdu depuis un bon moment.
Il baissa les yeux et acquiesça légèrement. 
-Je me suis retrouvée à une soirée privée du groupe de Castiel.
Là je dois dire que j'ai envie de rire. Juste le faire de prononcer ce prénom suffit à le faire réagir même très subtilement. En tout cas j'ai toute son attention.
-Castiel m'a proposé de partir de là et en chemin il m'a invitée à prendre un thé chez lui. J'ai accepté. On a passé deux heures à boire du thé et écouter de la musique. C'était cool.
Hum... Je vois le corps de Nathaniel se crisper petit à petit. Mais je dois continuer.
-Au bout d'un moment il m'a proposé de passer la nuit chez lui. J'ai refusé et je suis rentrée. C'est là que je t'ai trouvé devant ma porte.
Un de ses pieds tape nerveusement le sol et ses poings sont serrés. J'avais pas besoin de lui donner du café pour le réveiller, cette petite histoire suffisait largement. Une minute de silence s'ensuit et il finit par exploser.
-Putain! Comme si c'était une surprise! Il a toujours été après toi! Je vais...
-Nath, il n'a rien fait de mal tu sais, il m'a juste fait une proposition.
Il ferme les yeux et respire profondément.
-J'ai voulu t'en parler pour que tu réalises que je commence à voir ce que je veux et ce que je ne veux pas. Je n'avais pas envie de passer la nuit avec lui. Et je suis soulagée de t'avoir trouvé devant ma porte. Et toi, tu sais ce que tu veux? 
-Oui.
Aucune hésitation, ça change... Son téléphone sonne à ce moment-là. Il soupire.
-Je dois partir. Il... il faut absolument qu'on parle plus tard.
-Je suis d'accord. Faut qu'on parle très vite. Je ne veux plus passer des jours à me morfondre.
Il me prend dans ses bras et enfouit son visage dans mon cou. Je me laisse aller à savourer cette étreinte. Il murmure à mon oreille.
-J'ai des choses à faire et il faut que je passe chez moi nourrir Blanche sinon elle va bouder. Mais on se revoit dès que possible.
Ses lèvres s'attardent dans mon cou et remontent jusqu'à ma joue. Et un instant plus tard il n'était plus là.
Je vais aller travailler jusqu'en milieu d'après-midi si j'en crois un message reçu par ma patronne. Et ensuite... je vais avoir besoin de m'isoler un peu pour me détendre.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
-Promis Ambre je t'appelle dans quelques jours.
Je raccroche enfin. Ma jumelle est toujours inquiète pour moi alors qu'elle devrait penser à elle et sa carrière remplie de difficultés. Je me mets un rappel pour l'appeler dans 2 jours afin qu'elle soit rassurée que je vais bien. Même si au fond je n'en mène pas large.
Mes pensées se redirigent automatiquement vers Su'. Je l'ai quittée ce matin après un bout de nuit qui m'a fait un bien fou et j'ai déjà envie de la retrouver. Je suis pire qu'un ado en manque. Je sais que tant que l'on ne parlera pas, on continuera à avoir des malentendus et... bon sang, elle aurait pu passer la nuit avec Castiel! J'aurais pu la perdre pour cet abruti! Je peux pas continuer à laisser tout m'échapper comme ça, je dois reprendre le contrôle de ma vie et maintenant. Et casser la gueule de ce type. Je sais qu'elle aurait pu bien faire ce qu'elle voulait de sa nuit après tout mais... Je vais devoir me retenir de ne pas le défigurer si je le croise.
Au lieu de tourner en rond dans mon appart, je décide de retourner la voir immédiatement. Je regarde l'heure... 16h... Je crois qu'elle travaillait dans l'après-midi... Où qu'elle soit, je dois la trouver.
Une bonne demi heure plus tard, me voilà devant sa porte. L'impression de déjà vu me nargue mais qu'importe. Je toque à sa porte mais elle ne répond pas. Je prends mon téléphone et... pas de réseau? Je tente de faire fonctionner mon appareil mais rien à faire, les messages ne passent pas. Une étudiante blonde habillée en noir va vers sa chambre, me voit et ralentit. Si j'en crois la description que j'ai eue ce matin par Su', il s'agit de son amie Chani. Peut-être qu'elle sait...
-Salut... Excuse-moi de te déranger mais... Tu es bien Chani?
-Oui!
-Moi c'est Nathaniel et...
-Tu cherches Su'?
Ce n'est pas une vraie question, je suis devant la porte de Su' avec un air de chien battu et ce foutu téléphone ne marche pas.
-Oui et je n'arrive pas à la joindre.
-C'est normal, il y a une panne de réseau dans une bonne partie du pays.
-Quoi???
Manquait plus que ça.
-Je ne saurai pas te dire exactement où est Su' mais je l'ai croisée. Elle m'a dit avoir envie de se relaxer au calme dans un endroit qu'elle affectionne.
Mon cerveau s'active pour s'imaginer où elle pourrait bien être. J'ai bien une idée...
-Merci Chani je vais voir si je la trouve...
-Et le petit dej de ce matin, il était bien? J'espère n'avoir rien oublié...
Elle me regarde avec un petit sourire malicieux et je rigole malgré moi.
-C'était parfait. Merci!
-Je te laisse filer, je vois bien que tu ne tiens pas en place et surtout... bon courage!
-Pour quoi?
Elle hausse les épaules.
-C'est juste sorti comme ça. Salut!
Elle rentre dans sa chambre et me voilà dans le couloir désert. Su' ne doit pas s'ennuyer avec une amie comme elle.
Su'... un endroit qu'elle aime et où elle peut se relaxer... C'est vague mais je vais aller au premier endroit auquel j'ai pensé.
Je fonce prendre le bus et après quelques arrêts je me retrouve devant la plage. L'été après le lycée je suis venu ici pas mal de fois avec Su'. Quand il y a eu moins de monde on a pu profiter de moments à deux très agréables et au final un petit bout de plage à une dizaine de minutes de marche était devenu notre sanctuaire. Je suis peut-être un peu stupide de croire qu'elle s'en souvient et qu'elle vient encore ici même seule mais pourquoi pas? Et même si elle n'est pas là, ça ne pourra pas me faire de mal de passer un moment ici.
La plage est déserte vu qu'il fait bien frais. Quelques vagues, des mouettes, des navires au loin... Rien d'autre. Je marche résolument et je dois dire que l'air marin me fait du bien. Le sable garde le souvenir de mes pas et j'en viens à penser que j'aimerais que mes empruntes disparaissent pour qu'on ne me retrouve pas, pour que je puisse retrouver Su' sans aucun danger. Je suis stupide, je sais, je ne crains rien ici. J'ai trop pris l'habitude d'être sur mes gardes mais c'était nécessaire. 
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nightmareiscoming · 5 years
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CADEAUX EMPOISONNÉS ET AUTRES SURPRISES.
Bonjour mes chéris ! C’est la saison des fêtes à Miami et apparemment, il y a parmi vous quelques petits délinquants qui se sont amusés à mettre à sac la ville. On ne leur a donc pas appris que si on ne restait pas sage, le Père Noël ne viendrait pas ? Ou peut-être agissent-ils au nom du Père Fouettard qui sait ? Mais alors pour quels agissements se sont fait punir quelques pauvres habitants innocents ? Creusons du côté de la première victime : Jake. Après avoir réussi à survivre à une tumeur au cerveau, voilà qu’il échappe de justesse à un feu de joie dans son appartement. A croire qu'une bande de lutins farceurs est passée par là pour lui adresser un message ? Comme par exemple, qu’élever un gosse avec cette cruche d'Emily allait être chaud ? Peut-être qui sait, le crime n'empêche pas la métaphore... Même s’il fait bon vivre à Miami, il aurait dû y penser à deux fois avant d’oublier de sortir couvert ! Maintenant il va se retrouver coincé toute sa vie avec la reine de l’égocentrisme et sa mini-elle, qui héritera possiblement de ses défauts et dégénérescences. Deux petites têtes blondes dites-vous, je dirais plutôt deux cauchemars ambulants. Peut-être que ta tumeur reviendra pour mettre fin à tes souffrances avant qu’elles ne te saignent jusqu’au dernier centime, Jake ! Nous prierons tous pour toi, en ces temps de partage. Du côté de notre second victime, Elisha, que pourrons-nous trouver ? Une galerie d’art vandalisée et tous tes espoirs de percer dans le monde de l’art s’envolent ma pauvre petite ! Mais est-ce que tu croyais vraiment avoir du talent pour ça ? Peut-être qu’une personne bien intentionnée a juste voulu t’éviter le désespoir d’un échec cuisant… Bizarrement, ton ex James se trouvait dans le coin, échoué sur une plage tel une âme en peine. Il prétend avoir fait fuir des voyous mais ça pourrait bien être un coup monté ? Le fait que tu veuilles être une femme indépendante n’a-t-il pas été une raison de votre rupture ? Décidément, tu devrais peut-être songer à trouver un moyen plus radical pour le garder loin de toi. Je ne veux pas rallumer un brasier déjà éteint, mais comme par hasard, James, ce pseudo-héros des rues, s’est retrouvé à sauver notre première victime de flammes destructrices… Un peu suspect tout ça, non ? Peut-être que jouer les pères modèles ça en était trop pour lui et qu’il a décidé de pimenter sa vie en se rebellant ? J’espère que nos braves policiers vont faire la lumière sur tout ça en tout cas. C'est terriblement triste de voir un tel désordre dans Miami et tant d'âmes blessées... j'en pleurerais presque. Bref. Finalement, pendant quelques semaines, la ville de Miami a fini par retrouver un peu de calme avant de sombrer de nouveau dans le chaos. Deux victimes ont été les nouvelles cibles de ce gang de criminels : Gabriel et Colton. Gabriel… Gabriel… Tu avais une vie bien paisible avant qu’une tempête n’arrive chez toi. Non je ne parle pas des quelques rafales de vents annoncés par le bulletin météo mais plutôt de ta demi-sœur Abigail. Bizarrement à peine est-elle arrivée que tu te retrouves à être la cible d’une mauvaise blague. Un cochon se fait égorger chez toi, dans ton appartement et ta nouvelle colocataire n’entend rien du tout ? Soit elle prend de super somnifères pour dormir en paix, soit elle te ment. Je me méfierais d’elle… Un conseil, ne la hait pas trop fort car comme on dit « il n’y a qu’un pas entre la haine et l’amour » et je ne suis pas certaine que des rituels de sacrifices de porc avant de faire l’amour ce soit vraiment trop ton genre… Quoi que ce ne serait déjà pas un peu cochon de baiser sa demi-sœur ? Colton, de ton côté ce sont tes enfants qui ont été la cible. Enfin pas directement, heureusement, ou malheureusement, je ne saurais trop le dire. En tout cas, quel message a-t-on bien pu te faire passer en brûlant le visage de tous tes marmots sur les photos ? Peut-être que quelqu’un veut que tu cesses de te reproduire ? Bizarrement cela survient juste après un malencontreux baiser avec ton ex Sky. Celle-là même qui reprochait à son petit-ami de fricoter avec April, voilà qu’elle ne se gêne pas pour t’embrasser ! Sky doit sûrement prôner le « fais ce que je te dis et ne fais pas ce que je fais ! ». Pour en revenir à tes pauvres petits, à ta place, je m'inquièterais un peu... ce serait bien dommage après tout que la prochaine brûlure ne soit pas sur une simple photo mais sur quelque chose de plus... criard. Je dois dire que ces nouveaux rebondissements sont très enthousiasmants pour moi. Mais heureusement, vous n'avez pas forcément besoin d'un gang de criminels pour rendre vos vies intéressantes... Car dans les quartiers à priori tranquilles de Miami, il s'en passent aussi, des choses. Du côté de Dowton-Brickwell, une sympathique petite visite l’hôpital est sur le point de tourner en avortement. En effet, Nathaniel et Alexie ont appris très récemment que leur heureux évènement était un peu plus compliqué que ça, finalement. Comment vont réagir vos proches quand ils vont savoir que vous voulez vous débarrasser d’un bébé avec un potentiel handicap ? Oui je dis potentiel car rien n’est avéré finalement… Oh quel vilain mensonge de vouloir cacher ça en fausse couche ! Mentir ce n’est pas beau les enfants, vous risquez de ne pas avoir de cadeaux cette année ! Et puis... vouloir tuer un enfant, un petit être innocent... mon dieu. D’ailleurs en parlant de mensonge, y en a une qui est bien mystérieuse en ce moment. Kathelyn est-ce que ce mariage ne serait pas un chouïa plus angoissant que tu ne le laisserais penser ? Pourquoi as-tu besoin de trouver un avocat ecclésiastique de toute urgence ? Quelque chose me dit que tu essayes de gagner du temps avec la date du mariage, mais pas que pour les bonnes raisons. Voilà qui n’est pas être très bonne chrétienne que de mentir à son fiancé avant même d’être marié. William tu devrais y réfléchir à deux fois avant de lui passer la bague au doigt, au risque de te retrouver lié à vie à une menteuse qui te cache de lourds secrets. Du côté de Coconut Grove, retrouvons mon couple préféré du moment… Erwan et Chris. Que dire de ces deux cas sociaux, si ce n'est que la situation est de plus en plus ridicule et désespérante, que rien ne s'arrange, que les conneries s'accumulent et que tout le monde commence à se demander : quand est-ce qu'ils finiront par dire stop ? Ca n'a pas l'air d'être d'actualité, étant donné qu'il faudrait peut-être commencer par admettre qu'il y a un problème de santé mentale assez intense. Après tentative de suicide et organisation de viol collectif, ce qu'on peut dire, c'est que c'est un couple plutôt solide qui a l'air de résister à tout et n'importe quoi... car oui, aux dernières nouvelles, il s'agit désormais d'un couple. Merveilleux. Peut-être que le petit cul d'Erwan finira par être la mascotte de la cause LGBTQ à Miami, après tout, il continue à être plutôt célèbre à la sortie des boîtes et sur les trottoirs. Peut-être que je devrais m'arrêter là pour aujourd'hui et vous laisser dans l'imagination de ce qui risque encore d'arriver avant la fin de l'année, car les choses ne vont pas aller en s'améliorant. Croisez les doigts, priez, achetez-vus un 9mm, et surtout, prenez soin de déguster ces quelques nouvelles avant un bon film de Noël et une tasse de chocolat chaud... enfin, je parle pour vous. Moi je suis plutôt pizza et film d’horreur, surtout quand il y a du sang de cochon dans une maison où les visages des enfants se sont fait brûler... Croyez-moi, la douceur de l’hiver ne me rendra pas moins amer mes petits anges et vous aurez très vite de mes nouvelles ! A bientôt, mes amours, N.
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babavigantrom1 · 2 years
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Medium comment faire revenir son ex rapidement. - Voyant comment faire revenir son ex en couple.
Medium comment faire revenir son ex rapidement. – Voyant comment faire revenir son ex en couple.
Comment faire revenir son ex rapidement. – Comment faire revenir son ex en couple. Tu te poses sûrement beaucoup de questions à ce propos. Comment s’y prendre ? Peut-on faire revenir son ex par avec le ROI BABA VIGAN TROM ? Comment mon ex va-t-il / elle réagir ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Pas de panique ! Je suis là pour t’aider à reconquérir ton ex. Il est normal de se demander au…
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antoninrc-blog · 6 years
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Surveillance Camera Man ou sur son ex chaine youtube suprimée : “Surveillantcameraman”, est un homme qui, dans ses vidéos, ne montre que très rarement son visage et ne parle quasiment pas.
Son travail consiste à filmer les gens dans la rue en se concentrant sur un individu à la fois. A chaque fois la même chose, il se dresse devant la personne peut importe si il mange, si il boit, etc. Très vite les individus s’énervent pour la plupart car étant dans l’incompréhension et sentant leur intimité violée, ils ne trouvent aucune autre manière de réagir. A vrai dire, ils deviennent très vite offensif. 
Si cet acte “artistique” peut-être mal interprété par n’importe quel inconnu, Surveillantcameraman tente, tout de même, de faire passer un message.
Les quelques mot que lui lancent ses victime sont pour la plupart du temps “pourquoi” auquel il rétorque “pourquoi pas?” et c’est là tout l’aspect important de son travail. Effectivement, une caméra de surveillance est pour la plupart du temps cachée mais surtout banalisée par les gens. Nous n’avons aucun contrôle sur cette surveillance et nous ne nous posons pas la question de savoir pourquoi nous sommes filmés.
Cependant lorsque que quelqu'un vous filme de manière inattendu en se dressant devant vous, vous vous sentez tout de suite observé, privé d’intimité personnelle alors un sentiment de dérangement se fait sentir. Vous êtes même prêts à appeler la police voir vous défendre physiquement. 
Auriez vous l’idée d’appeler la police car une camera de surveillance vous filme ? 
Camerasurveillantman tente donc de nous faire réfléchir à propos de la surveillance intensive dont nous sommes victimes à travers les milliers caméras de surveillances présentes autant dans la ville que dans les magasins, restaurants, transports. Mais aussi à travers beaucoup d’autres médiums comme les caméras embarqués sur nos téléphones, ordinateurs, équipement des policiers, sur les drones , les google glass, etc, etc ..
Il nous fait réfléchir à la croissance importante du nombre de biais de surveillance présents autour de nous. Mais surtout la facilité qu’a l’être humain à accepter et banaliser cette surveillance sur laquel il n’ a aucun contrôle.  
D’ou ses réels questionnements ; pourquoi et comment les gens peuvent il être aussi indifférents envers cette surveillance constante mais aussi offensif lorsque quelqu’un vous “surveille” de manière frontale avec sa caméra ?
Où se situe la différence et pourquoi ?
Sa manière frontale d’expérimenter cette “surveillance” est très intelligente car elle confronte directement l’individu dans la situation dans laquelle il est tous les jours. Rétorquer “pourquoi pas” au “pourquoi” des gens est aussi très malin car c’est une deuxième tentative de persuasion. Parfois, il explique brièvement  que nous sommes tous filmés constamment et que ça ne devrait pas faire de différence. 
C’est en confrontant les gens qu’il espère leur faire prendre conscience de cette surveillance, et c’est très fort.
P.s il y parfois des problèmes avec le lien de la vidéo,au cas ou vous n’auriez pas la vidéo qui précède mon explication voilà le lien : https://www.youtube.com/watch?v=5lIvZvg4pKg&frags=pl%2Cwn
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