Tumgik
#corps et logis
kurws · 2 years
Video
youtube
This is happening. This is happening. This is happening. Soon!
Kurws + Zdrój = love!
5 notes · View notes
aurevoirmonty · 11 months
Text
Il y a plus d’un siècle, le 11 novembre 1918, prenait fin l’une des plus épouvantables boucheries de l’histoire européenne qui vit périr plus d’un million de Français et qui mutila, dans leurs corps et dans leurs âmes, des millions d’autres. Toute une génération sacrifiée.
Écoutons l’un des survivants, Louis-Ferdinand Céline, qui, en tant que maréchal des logis du 12ème régiment de cuirassiers, fut l’un des premiers blessés et décorés de la Grande Guerre et en ressortit marqué à vie par l’horreur et la vanité de ce conflit.
Ses écrits ultérieurs raconteront ce cauchemar en dénonçant la mécanique infernale qui, vingt ans plus tard, allait à nouveau embraser le Vieux Continent et jeter les uns contre les autres des peuples frères. Pamphlétaire ? Provocateur ? Violent ? Certes. Mais toujours d’une actualité brûlante.
Et à l’heure où les fauteurs de guerre et les fanatiques de tous bords vilipendent les pacifistes, interdisent tout débat et cherchent encore à nous embarquer dans des guerres qui ne sont pas les nôtres, le plus bel hommage à rendre aux héros de la Grande Guerre, c’est d’écouter ce que ses plus illustres survivants ont voulu nous transmettre.
Vincent Vauclin
19 notes · View notes
linsaad · 2 years
Text
Il est si profond et si triste, le silence des chambres où l’on vit seul. Ce n’est pas seulement un silence autour du corps, mais un silence autour de l’âme, et, quand un meuble craque, on tressaille jusqu’au coeur, car aucun bruit n’est attendu dans ce morne logis.
Bel-Ami de Guy de Maupassant.
8 notes · View notes
coeurencrise · 2 years
Text
Je soumets le temps à sa condition d'abstraction quand je suis avec toi
Et mon corps porte l'odeur de l'essence quand il brûle au-dessus du tien
J'embarque la douceur d'un baiser sur la nuque à peine je ferme la porte
Un orgasme a trouvé la mort dans un soupir et la réalité fait enfin chavirer mon navire
Cependant en ouvrant les rideaux je réalise que le monde vient de renaître
Tu as déployé le ciel en direction de ma toile
J'ai figé le souvenir de ta peau nue sur une étoile
Depuis que mes mains ont trouvé leur logis je ne sais plus jouer de la guitare
Les immuables crescendos de ta voix leur suffisent
Dans le reflet de mes yeux je te lis
Au sein de tes courbes je m'enlise
5 notes · View notes
satinea · 2 years
Text
~ Poètes en RÉSISTANCE ~
Fragment « 128 » des Feuillets d’Hypnos
Le boulanger n’avait pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique que déjà le village était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l’impossibilité de bouger. Deux compagnies de S.S. et un détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. Alors commença l’épreuve.
Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale. Les clés sur les portes. Un vieux, dur d’oreille, qui ne tenait pas compte assez vite de l’ordre, vit les quatre murs et le toit de sa grange voler en morceaux sous l’effet d’une bombe. Depuis quatre heures j’étais éveillé. Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne.
Je changeai rapidement de logis. La maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité, une résistance armée efficace. Je pouvais suivre de la fenêtre, derrière les rideaux jaunis, les allées et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent au village. Cette pensée me rassura. À quelques kilomètres de là, ils suivraient mes consignes et resteraient tapis. Des coups me parvenaient, ponctués d’injures. Les S.S. avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié : « Où est-il ? Conduis-nous », suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une rage insensée s’empara de moi, chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur sueur crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux se tairait encore cinq minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de souhaiter sa mort avant cette échéance. Alors apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les S.S., les paralysant « en toute bonne foi ». Le maçon fut laissé pour mort. Furieuse, la patrouille se fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre.
J’ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice.
René CHAR
« Fragment 128 », René Char, Feuillets d’Hypnos, Paris, Gallimard, 1946.
© Éditions Gallimard, 1946
5 notes · View notes
charmemma · 3 months
Text
Si d'un côté l'étoffe est le premier contact avec le corps féminin, elle représente en même temps la dernière barrière pour y accéder. La femme «attire et retient» (cf. Besnard-Coursodon 1973); elle est un piège. Le narrateur décrit les robes des femmes en faisant toujours référence au corps, à la taille, à la manière dont la robe et l'étoffe dessinent leur silhouette, jusqu'à transformer la description de l'étoffe en description physique. Voici comment il décrit Mme de Marelle:
Elle portait une robe marron foncé, qui moulait sa taille, ses hanches, sa gorge, ses bras d'une façon provocante et coquette; et Duroy éprouvait un étonnement confus, presque une gêne dont il ne saisissait pas bien la cause, du désaccord de cette élégance soignée et raffinée avec l'insouci visible pour le logis qu'elle habitait. (Maupassant 1975: 95)
Tout ce qui vêtait son corps, tout ce qui touchait intimement et directement sa chair, était délicat et fin, mais ce qui l'entourait ne lui importait plus. (Ibidem)
Nous retrouvons une description semblable au début du roman, lorsque Duroy rencontre pour la première fois un couple de coquettes parisiennes, une brune et une blonde, des reflets du miroir de Mme Forestier et Mme de Marelle. Le désir est évoqué à travers un contraste de couleur entre le noir de la robe et le rouge des lèvres porté par Rachel, sa prostituée préférée qui, sous le charme de Bel-Ami, ne se fait pas payer:
Duroy n'écoutait plus. Une de ces femmes, s'étant accoudée à leur loge, le regardait. C'était une grosse brune à la chair blanchie par la pâte, à l'œil noir, allongé, souligné par le crayon, encadré sous des sourcils énormes et factices. Sa poitrine, trop forte, tendait la soie sombre de sa robe; et ses lèvres peintes, rouges comme une plaie, lui donnaient quelque chose de bestial, d'ardent, d'outré, mais qui allumait le désir cependant.
0 notes
gabrielle1953 · 1 year
Text
voici une lettre écrite par Monsieur Léon Bolle à Madame Cécile Djunga.
Les racistes ne sont pas uniquement ceux que l'on croit ...
" Madame Djunga,
En lisant la presse ce matin, un article m'interpelle : ainsi donc, vous voudriez que l'on réécrive l'histoire de Belgique pour donner à nos chères têtes blondes une image moins édulcorée de leur patrie. Il faut dorénavant leur donner une image sale, abjecte nauséabonde de la colonisation du Congo et de son instigateur, le roi Léopold II. Je vous vois déjà bondir de votre fauteuil et crier au scandale, à l'infamie !!! Comprenons-nous bien ! Loin de moi l'idée de cautionner les meurtres, les tortures, les exactions commises sur le peuple Congolais. C'est intolérable. Mais tout ceci c'est fini, ça s'est arrêté, je suppose ??? ,vers 1960, il y a environ 60 ans, date de l'indépendance du Congo. La majorité des Zaïrois ignore ces faits aujourd'hui.
Mais vous avez l'esprit revanchard, Madame Djunga, et vous crachez volontiers dans la soupe que votre pays d'adoption, peut-être même de naissance, porte à votre bouche quotidiennement ! Le racisme est un fléau qu'il faut combattre férocement tous les jours de notre existence. Nous sommes d'accord ! Mais, croyez-vous que le Zaïre en particulier, et l'Afrique en général, ont attendu l'arrivée des Belges sur leur sol pour découvrir le racisme et l'esclavagisme ? En 1968, je suis allé au Maroc pour la 1ère fois dans la famille d'un petit orphelin que mes parents avaient accueilli après le tremblement de terre d'Agadir, en 1960. Sa maman, veuve, avait une petite ferme, et pour l'aider, 2 esclaves noirs. Pas des ouvriers agricoles comme on l'entend dans notre belle Hesbaye, non, de vrais esclaves noirs, auxquels il était interdit de pénétrer dans le corps de logis des maitres ! Les aïeux de ces pauvres bougres avaient été "importés" d'Afrique Centrale vers le Maghreb quelques siècles auparavant. Quand la France a gagné sa 1ère coupe du monde de football, Liam Thuram a demandé que tous les Blacks (terme employé par Thuram) se resserrent pour prendre une photo. J'aurais été curieux de voir le tollé si Barthez avait pris cette initiative avec les Blancs ! Le racisme est immonde, mais croyez-vous qu'il n'existe qu'en Europe et en Amérique ??? Desproges disait : j'adhèrerai à SOS racisme quand racisme s'écrira avec un S ! Vous comprenez ?
Regardez un peu dans votre assiette, Madame Djunga. Croyez-vous que les Mobutu, Kabila, Amin Dada, Bokassa, Kadhafi, Ali, Nkurunziza, et j'en passe, valent mieux que Léopold II ? Et eux, bien callée dans votre fauteuil bruxellois, vous les avez regardés sans rien dire. Le génocide Hutu-Tutsi, le massacre des militaires belges, etc, etc ... ne sont pas des crimes racistes, selon vous ?
La différence entre Léopold II et ces sinistres personnages, c'est que notre roi a apporté prospérité et richesse à votre pays et à des centaines de familles Belges et Congolaises, pour certaines de façon peu honorable, j'en conviens, pour d'autres, grâce à leur ingéniosité et à leur travail. Au début du XXème siècle, Léopold cédait le territoire Congolais à la Belgique. En 1960, le Congo obtenait son indépendance et devenait le Zaïre. Les méchants colonisateurs y ont laissé des routes, le chemin de fer, des écoles, des hôpitaux, des palais de justice, des usines, des mines. Quelques années après leur départ, tout était réduit en poussière. Et ces tyrans destructeurs ont permis l'enrichissement honteux de leur coterie et de quelques membres de leur famille. La fortune de Mobutu n'a rien à envier à celle de Léopold II !!! Mais au lieu de réclamer des excuses, demandez-vous pourquoi votre pays, dont le sous-sol, anomalie géologique, est le plus riche de la planète (or, diamant, platine, cuivre, cobalt, uranium ...) a une population parmi les plus pauvres du monde. Mais, Madame Djunga, continuer à exiger excuses et réparations à des générations de Belges dont les plus anciennes connaissent un peu l'Histoire, et les plus récentes ignorent que le Zaïre s'appelait autrefois Congo, ça c'est provoquer la haine et entretenir le racisme. On peut être responsable de ce que font nos enfants, pas de ce que
nos arrières-arrières grands-parents ont fait, il me semble !!!
Aujourd'hui, il faudrait déboulonner les statues de Léopold II en Belgique, celles de Christophe Colomb aux USA, celles de Colbert en France ? Et quoi encore ??? Occupez-vous de votre Histoire et laissez-nous continuer à étudier la nôtre. A première vue, vous avez trouvé, en la personne de Madame Désir, une oreille attentive. Je crois qu'elle compte même réécrire les manuels d'Histoire. Ah, la politique et sa chasse aux voix !!!
Une requête, Madame Djunga, foutez-nous la paix et continuez à essayer de faire rire !
Léon Bolle."
0 notes
Text
Le clergé normand à la peine et à l’honneur…
Nos prêtres se distinguent. Notre vicaire, l’abbé Nourry a été grièvement blessé en essayant de relever le corps d’un soldat. Il a été cité à l’ordre de la division. L’abbé Hulin, déjà décoré de la croix de guerre, vient d’être cité à nouveau en se portant au secours de son commandant, grièvement blessé, sous un violent feu d’artillerie.
Terminons par cette citation de la Dépêche de Cherbourg : Sur une route de Pont-l’abbé, un soldat, rencontrant récemment un groupe de séminaristes de Coigny, eut la sotte et malencontreuse idée de les interpeller et de les traiter d’embusqués. L’un de ceux-ci s’avance alors, soulève son manteau, laisse apparaître sa médaille militaire et sa croix de guerre, montre au soldat tout ébahi sa main artificielle. C’est M. l’abbé Lérée, maréchal des logis d’artillerie, réformé pour blessures de guerre. L’insulteur ne put se tenir alors de faire le salut militaire et de tourner les talons sans plus rien dire…
1 note · View note
lalignedujour · 1 year
Text
Occitanie, début XIXème siècle.
Andréa, Cristòl, Octavi, Pierre, Paula se tenaient là. Figés après la foudre. Ils restèrent une seconde, peut-être une minute, choqués par ce grondement soudain et cet éclat irréel.
Seule la fidèle Gentiane s’agitait, hennissant, se cabrant encore. Le calme revint vite, et le ciel s’éclaircit. Au moment où les oiseaux se remirent à chanter, Andréa, Cristòl, Pierre, Paula se regardèrent, se considérèrent, s’étonnant à la fois de leurs présences mutuelles, et de ce moment surréaliste vécu ensemble. “Oh !” - Pierre fût le premier à dire un mot. “Oh l'Octavi ! Tu vas ?” Tous posèrent un regard frisonnant sur Octavi, inanimé au sol.
Quand la foudre s’abattit sur le grand arbre en haut de la colline, elle se cabra, chassant Octavi de son échine. Celui-ci se brisa le dos contre son cuffat cerclé de métal. Il n’aura pas souffert. Et le puits du vieil Alphonse sera resté à l’abandon.
Pierre tentait de maîtriser Gentiane. Andréa, Cristòl et Paula se tenaient là, à présent, à une demi-canne du corps de Octavi. Réunis par le sort, penchés sur le puisatier ; comme, le lendemain, au-dessus de son cercueil.
On ne remet pas en cause la promesse faite à la luna rounda.
Une lune plus tard, Andréa brodait son trousseau de lin. Serrant contre sa poitrine la perle héritée de son arrière grand-mère, elle se dit : “si je termine avant la nouvelle lune, Cristòl me donnera notre premier enfant dès la saison prochaine”. Elle eut terminé de broder tout le linge avant la nouvelle lune. Avant les récoltes, elle eût déjà épousé Cristòl. Neuf lunes plus tard, Andréa donna naissance à leur premier enfant. Le premier d’une longue lignée qui remplaça peu à peu les générations précédentes à la ferme.
*
2023 : Andrée est décédée depuis déjà trois ans. Ses héritières ont enfin décidé de vendre la maison familiale. Sa fille, ses deux petites-filles se réunissent pour y trier les affaires entassées dans le grenier, la grange, le hangar, et la maison. Elles ont pris deux semaines de vacances. Assez pour trier, et passer du temps ensemble. Ah ! Il y a aussi l’arrière petite-fille d'Andrée. Elle ne l’aura pas connue, mais lui aura inspiré son prénom : Adeline.
Nathalie, Audrey, Claire… et Adeline se retrouvent dans la vieille maison familiale. Andrée vivait seule ici. Dire que les générations précédentes vivaient à trois, quatre, cinq, dix. La salle de bain et la chambre supplémentaire n’étaient pas encore là. Le séjour était deux fois plus petit et servait presqu’uniquement de cuisine. Il n’y avait qu’une chambre pour tout le monde. Aujourd’hui, Adeline dort avec sa mère dans la chambre de l’extension. Audrey dort dans la petite chambre, celle avec les beaux meubles, bien entretenus, aux tiroirs pleins de draps lourds brodés. Nathalie dort dans le salon : c’est elle qui est levée en premier, et se couche en dernier.
Du ménage, il n’y en a presque pas - Andrée disait que la terre et la poussière à l’intérieur noircissaient la guérison, ou quelque-chose du genre, alors bien tenir sa maison, c’était son hygiène de vie. C’était sa fierté. Jusqu’au bout, elle aura eu un côté fée du logis. Mais quand même, si peu de poussière en trois ans, c’est fou. Tout sent bon les odorantes. Les meubles semblent avoir été cirés à la fin de la saison dernière.
Elles ont été harcelées par les agents immobiliers dès l’enterrement. Une petite ferme à rénover dans ce secteur, c’est très recherché. Les maisons se construisent de plus en plus près, de plus en plus serrées. Les haies de ronces disparaîssent au profit des lauriers palmes. La ferme familiale ressemble à présent à ces petites maisons de New-York coincées entre des buildings d’acier. Des maisons anachroniques, obstinées, qui forcent le respect. Elles ne voulaient pas vendre, pas tout de suite, alors elles ont attendu. Et puis, enfin, les projets de chacune ne pointant pas dans cette direction, elles se sont résolues à la vendre. C’est déjà un miracle que ça ait pu rester dans la famille si longtemps.
Elles passent du temps ensemble, se remémorent l’histoire familiale, à force de photos, et de trésors exhumés sur le terrain : un vieux portail sorti des ronces et, sous le pommier, un pneu-balançoire sort de terre. Trois ans après. Trois ans après la mort d'Andrée, elles font enfin le deuil de leurs racines. Avec elle, c’est aussi l’attachement au territoire qui s’en va. Alors, elles passent au village, pour y ancrer des souvenirs, ça leur servira peut-être plus tard : au bourg, il y a des soirées occitanes. Ce sont des néo-ruraux, parisiens repentis, qui les organisent. Deux anciens y parlent Occitan, y racontent des histoires d’antan, évoquent Andrée et sa famille, avec émotion. Ces histoires sont invraisemblables, ne se transmettent qu’à l’oral. Ceux deux anciens sont vraiment très anciens. Ils sont les seuls à parler encore Occitan ici. La langue partira avec eux. Et peut-être aussi l’imaginaire.
Sur le chemin du retour, la luna rounda éclaire la nuit. Mais elle ne se reflète pas dans l’eau de la bona font - depuis plusieurs années, celle-ci est à sec à la saison chaude. Adeline observe la nuit depuis son siège-auto. Dans l’encadrement de sa fenêtre, les  scintillent pour elle. Ses paupières sont lourdes. Elle sert contre elle un pendentif trouvé dans un vieux carton, plus tôt dans la journée. Elle a tout de suite été attirée par l’objet, a joué avec toute la soirée et finit par s’endormir en le serrant. Au bout de ce pendentif, une perle. La perle.
0 notes
Text
À si plonger réellement, sans rester dans une sorte de surface idéalisée.
Tout ce qui ressors de la terre noire c'est la honte et la culpabilité. Pourquoi? D'où ça sort ? Quelles sont les raisons ?
Tout ce qui n'a pas pu être évacué à été transféré dans le premier corps vivant à pouvoir accueillir. Le mien.
Tout ce qui n'a pas été vécu justement à rebondi dans un espace blanc sans fins. La lumière.
Alors la lumière s'est vue colorée, estampillée de petits résidus substanciels. Elle a cru après cela que ces motifs deviendraient son identité sa façon d'être unique au monde. Alors la lumière s'est transformée en matière. Des lors, elle ne pouvait plus se mouvoir dans le monde. Elle ne pouvait plus toucher les gens comme lorsqu'elle n'était que vide.
Aujourd'hui j'ai eu besoin de fées du logi, d'agents détachants pour redevenir ce vide de paix.
Absorber des choses puis croire qu'elle nous appartiennent ou même qu'elles nous donnent une sorte de substance visible dans le monde ; quel jeu (je) amusant. Pendant un instant se croire réel, tracer sa marque dans l'histoire.
Enfin se rapeller que tout passe à travers.
Il est temps de sortir le pendule ? Bon en même temps si je suis déjà en paix y'a rien à savoir, mais bon ça peut être cool pour la connexion.
0 notes
kurws · 2 years
Photo
Tumblr media
Kurws on tour with great Zdrój comrades! Be here, very soon:
26.10 (wed) Leipzig (DE) @ Spxlxnkx 27.10 (thu) Tilburg (NL) @ Kafee 't Buitenbeentje (Murf/Murw_SATELIET) 28.10 (fri) Amsterdam (NL) @ OCCII 29.10 (sat) Louvain la Neuve (BE) @ ASBL Corps et Logis 30.10 (sun) Merksplas (BE) @ Chapeau 31.10 (mon) Utrecht (NL) @ Vechtclub XL (Podiumdorst) w/ Caspar Milquetoast 01.11 (tue) Rotterdam (NL) @ WORM w/ Hey Karen 02.11 (wed) Amiens (FR) @ Accueil Froid 03.11 (thu) Strasbourg (FR) @ Diamant d’Or w/ Zad Kokar 04.11 (fri) Tübingen (DE) @ secret show 05.11 (sat) Pilsen (CZ) @ Anděl music bar Plzeň w/ Lonely Shredder and the Heavy Smokers Trasa dofinansowana przez Instytut Adama Mickiewicza w ramach programu "Kultura polska na świecie".
5 notes · View notes
christophe76460 · 1 year
Text
Tumblr media
Vos enfants ne sont pas vos enfants,
Ils sont les fils et les filles de la Vie qui se désire.
Ils viennent par vous, mais ne sont pas de vous.
Ils sont avec vous mais n’appartiennent qu’à eux-mêmes.
Donnez-leur votre amour mais pas votre pensée
Car ils ont leur propre pensée.
Offrez un logis à leur corps, mais pas à leur âme,
Car leur âme loge dans la maison de demain
Que vous ne pouvez pas visiter, pas même en rêve.
Vous pouvez vous efforcer de leur ressembler,
Mais ne cherchez pas à ce qu’ils vous ressemblent,
Car la vie ne va pas à reculons, ni ne s’attarde sur hier.
Vous êtes les arcs d’où vos enfants,
Telles des flèches vivantes, sont propulsées.
L’Archer voit la cible sur le chemin de l’infini,
Et vous courbe de toute Sa puissance
Pour que Ses flèches volent vite et loin.
Que votre courbure aux mains de l’Archer se fasse dans la joie,
Car s’Il aime la flèche qui s’envole,
Sachez qu’Il aime aussi l’arc qui est stable.
Khalil Gibran
0 notes
suis-nous · 2 years
Link
0 notes
Photo
Tumblr media
Derrière cette façade classique se cache une des plus importantes maison romane d'Europe. Construite en 1136 (XIIe), elle se compose d'un volume avec deux grandes salles superposées et d'un haut corps de logis à trois étages au fond. Monument historique depuis 2001, scientifiquement datée et analysée avec certitude, cette demeure exceptionnelle est la deuxième maison citadine la plus ancienne de France. Dommage que les restaurations successives aient fait de cette maison une demeure classique comme en voit partout. Sans la plaque apposée sur sa façade, on passerait devant sans la remarquer. Je n'ai pas trouvé où se situe la première plus vieille maison citadine de France. Sur la toile on lit un peu partout que celle-ci est la première et qu'elle a été construite en 1091, ce qui n'est pas tout à fait la même chose que ce qui est écrit sur la plaque de la maison. Qui a tort et qui a raison ? Bref, XIe ou XIIe siècle, c'est quand même une vieille maison ! :) Cluny, Saône-et-Loire. 
7 notes · View notes
satinea · 3 years
Text
Fragment « 128 » des Feuillets d’Hypnos
Le boulanger n’avait pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique que déjà le village était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l’impossibilité de bouger. Deux compagnies de S.S. et un détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. Alors commença l’épreuve.
Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale. Les clés sur les portes. Un vieux, dur d’oreille, qui ne tenait pas compte assez vite de l’ordre, vit les quatre murs et le toit de sa grange voler en morceaux sous l’effet d’une bombe. Depuis quatre heures j’étais éveillé. Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne.
Je changeai rapidement de logis. La maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité, une résistance armée efficace. Je pouvais suivre de la fenêtre, derrière les rideaux jaunis, les allées et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent au village. Cette pensée me rassura. À quelques kilomètres de là, ils suivraient mes consignes et resteraient tapis. Des coups me parvenaient, ponctués d’injures. Les S.S. avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié : « Où est-il ? Conduis-nous », suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une rage insensée s’empara de moi, chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur sueur crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux se tairait encore cinq minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de souhaiter sa mort avant cette échéance. Alors apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les S.S., les paralysant « en toute bonne foi ». Le maçon fut laissé pour mort. Furieuse, la patrouille se fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre.
J’ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice.
René Char, « Fragment 128 », in René Char, Feuillets d’Hypnos, Paris, Gallimard, 1946.
© Éditions Gallimard, 1946
16 notes · View notes
p-ads · 2 years
Text
El cañon de Colca
Samedi 6 août 2022
2h50, le réveil sonne, il est l'heure de se préparer pour ma toute première excursion. Direction le canyon de Colca.
Le bus de voyage nous prend à la plaza de Cayma, et c'est parti pour 3 heures de route. Nous nous arrêtons dans deux petits villages typiques du Pérou. Dans l'un deux y régnait un petit marché aux couleurs du pays.
Tumblr media
Avant d'arriver au point culminant, le bus consacra un dernier arrêt au mirador Cruz del Cóndor. Nous avons eu le privilège d'observer le vol des condors au dessus du canyon. C'était un moment impressionnant et splendide. Les oiseaux géants nous offraient de majestueux spectacles au dessus de notre tête, se laissant porter par les courants thermiques.
Nous reprenons la route avec la tête et l'appareil photo remplis de belles images. Nous arrivons enfin au départ du trek, au mirador de San Miguel. Nous rangeons les pulls et les manteaux et sortons les bobs et les lunettes de soleil. La fraicheur du matin a laissé place aux rayons du soleil qui nous ont réchauffé durant toute notre balade.
9h, nous sommes à 3000 mètres d'altitudes, nous commençons à descendre le canyon. Nous plongeons dans des paysages à perte de vue.
Tumblr media Tumblr media
12h, nous arrivons enfin à la rivière de Colca. Elle se situe au fond du canyon. Nous nous posons quelques minutes pour nous ravitailler et profiter encore du décor qui nous entoure. En face nous pouvons percevoir le chemin que nous venons d'emprunter.
Tumblr media
Puis nous reprenons notre chemin, cette fois-ci nous entamons la montée du canyon. Les panoramas sont une nouvelle fois époustouflants. Nous traversons un petit village. Deux péruviens d'un certain âge, nous ont gentiment laissé accéder à leur point d'eau. C'est la première fois, ici au Pérou, que je bois de l'eau tirée d'un robinet sans avoir besoin de la bouillir avant de la boire. Après avoir assouvi notre soif et papoter avec les deux habitants du village, nous continuons notre route. Il est 15h30, nous devons presser le pas, si nous voulons arriver à notre logis avant la nuit.
Tumblr media Tumblr media
A 17h, nous sommes à 2100 mètres d'altitudes. Nous apercevons enfin l'oasis du canyon. Une magnifique verdure alimentée par la rivière de Colca. C'est ici que nous passons la nuit.
Le maté, la bière, la piscine, les jeux de cartes, les étoiles, la lune et la douceur de la nuit nous accompagnent tout au long de la soirée.
21h, après avoir mangé au restaurant de notre havre de paix, nous nous réfugions dans les bras de morphée. Un repos bien mérité.
5h du matin, les quatre réveils de la chambre sonnent. Nous nous préparons pour la deuxième et dernière journée.
5h52, nous sortons les frontales et prenons le chemin, laissant derrière nous l'eldorado. Nous avons l'honneur d'assister au 'El Almanecer' : le lever de l'âme.
Tumblr media
La montée est ardue. La principale difficulté à gérer, est la respiration. Mon corps ressentant la montée en altitude, j'ai dû me concentrer davantage sur ma respiration. Un bon exercice pour écouter son corps et ses besoins.
Après 1h30 de marches, ayant avalé seulement 3 morceaux de pommes, mon organisme me fait vite comprendre qu'il a à nouveau besoin de sucre pour continuer. Alors ni une, ni deux, nous sortons "la chartreuse" et le sucre: un véritable remède. Le moteur était relancé et j'ai pu finir l'excursion en toute tranquillité.
Tumblr media
9h07, nous arrivons au point culminant à 3 187 mètres d'altitudes. Après l'effort, le réconfort, le "keke" alias le quatre quart a été dévoré en quelques minutes.
Nous profitons encore du paysage qui nous a accompagné tout au long de notre périple. Puis nous repartons direction le bus.
Tumblr media
Lors de notre retour, nous nous arrêtons au bassin d'eau chaude pour 1h de détente bien méritée. Nous continuons notre trajet direction Chibay pour y déjeuner. Nous nous installons dans un marché couvert typique péruvien et dégustons une délicieuse truite grillée accompagnée de son riz et tout cela cuit devant nos yeux.
Tumblr media
Puis nous reprenons le bus direction Arequipa, avec quelques arrêts pour observer les volcans de la région ou encore les alpacas et les lamas.
3 notes · View notes