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#accueil froid
kurws · 2 years
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This is happening. This is happening. This is happening. Soon!
Kurws + Zdrój = love!
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joubliemapromesse · 2 years
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> ZAD KOKAR (Strasbourg): Lorsqu'il n'est pas en train de travailler sur ses bandes-dessinées, Zad Kokar développe depuis plusieurs années (en solo ou accompagné par les Combi Beyaz) un univers musical spécifique et extra-terrestre. Sorte de mélange cathartique du minimalisme de Devo, de l'étrangeté des Residents, et de beats hip-hop 80’s. Le tout sous l'influence des dissonances et de la nervosité no-wave. Ses concerts sont définis par une grande énergie dansante, forte, et libératrice qui remonte le moral ! Il a déjà sorti plusieurs vidéos, cassettes et disque vinyles dont le dernier « Mold Grows » a été masterisé par le punk weirdo Geza X. Voici quelques captations live ainsi que des clips : https://www.youtube.com/watch?v=qAJIQsIOYgU https://www.youtube.com/watch?v=gVZ1pjX1fCU https://www.youtube.com/watch?v=SHllqb4E-tM https://www.youtube.com/watch?v=qKl_i8Ej7x4 Vous trouverez ici des liens pour écouter sa musique : https://petite-nature.bandcamp.com/ / HOUSE OF DIAMONDS (Strasbourg): La House of diamonds n'est pas un collectif de joaillerie. C'est un collectif de drag artists de Strasbourg. Et pourtant, des diamants, il y en aura mais ils seront dans vos yeux (attention ça pique). Vous allez en voir des clowns, des fées, des aliens et autres créatures. C'est 100% faux mais c'est plus vrai que nature. Pour vous iels chanteront, danseront, se déshabilleront. Pour vous certes, mais contre le cisteme ! Pour vous oui, mais sans le patriarcat ! Pour vous ok, mais au-delà des normes ! Pour donner une idée du drag qu’on fait, on a par exemple fait deux shows en vidéo pendant le confinement : https://www.youtube.com/watch?v=yDmUJ31FYvE https://www.youtube.com/watch?v=L0OvtnXPLME Ces vidéos sont assez à part de ce que nous faisons en général. En effet, durant les crises sanitaires nous voulions continuer à faire perdurer notre lien avec le public malgré les restrictions gouvernementales, néanmoins nos shows prennent tout leur sens et leur substance dans le lien avec le public. Afin de vous faire une idée de nos performances avec un public, voici des captations faites en live cette fois-ci :https://www.instagram.com/reel/CfI8XOQDBXz/... https://www.instagram.com/tv/CX3R8VahMf3/... / FEARLESS ALFREDO (Strasbourg): Mixs éclectiques de ses morceaux préférés pour danser. De l'électronique plus ou moins expérimentale, des boîtes à rythmes vénères ou mignonnes, des synthés tantôt sombres et tantôt rigolos, des percussions dans tous les sens, de la grosse pop... Tout pourra y passer suivant l'humeur, même du reggaeton queer, attention attention. Pour vous faire une idée des genres qu'elle mixe, en vrac il peut y avoir : electronic, experimental, avant-garde, hip hop, no wave, techno, world, EBM, post-punk, new-wave, dub, synth-pop... Vous pouvez entendre certains de ses sets pour des radios sur son soundcloud (du coup y'a certains sets super calmes ou expérimentaux, mais en live ce sera plutôt dansant ! Parfois weirdo dansant mais dansant pour sûr : https://soundcloud.com/earlesslfredo Et sinon voilà son instagram : https://www.instagram.com/fearless.alfredo PAF 4E Portes 20h30 ACCUEIL FROID NUKE 21 rue Sully, Amiens Événement associatif privé réservé aux adhérents Adhésion possible les soirs de concerts (2E sept/ sept) > http://accueilfroidnuke.blogspot.com/
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selidren · 4 months
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Printemps 1919 - Champs-les-Sims
4/4
Par ailleurs, je tenais à vous entretenir d'une affaire qui me touche énormément ces derniers temps, et j'espère que je trouverai en vous une oreille attentive. Vous seriez presque la seule dans mon entourage.
Je ne sais si Jules vous en avait parlé, mais quand ma chère Marie est morte, elle venait de mettre au monde la petite Jeanne, et laissait également derrière elle (en plus de son fils), deux autres filles : Emma et Anne. Adelphe était alors encore hospitalisé à Compiègne et il était si bouleversé qu'à son retour, il est revenu habiter à la Butte-aux-Chênes. Ses filles résident chez leur tante Jacqueline, la soeur de Marie. Quand à Alexandre, il s'est aménagé un appartement dans le petit théâtre où il vit presque comme un reclus. Cet arrangement m'est apparu naturel pendant un temps, sans compter que dès qu'Adelphe et son fils sont dans la même pièce, le ton monte très rapidement. Récemment, les nouvelles rancunes d'Alexandre envers son père sont que ce dernier ne visite pas assez leurs soeurs. Lui-même est à cet égard un frère modèle, et ses soeurs sont la prunelle de ses yeux. Je n'y ai d'abord pas cru, car Adelphe est parti régulièrement de la maison pour les voir, et ce n'est pas son genre de mentir. Mais Jacqueline a pu certifier à Madame Eugénie que cela fait à ce jour des mois qu'Adelphe n'est plus assidu, qu'il manque de nombreuses visites chez ses filles.
Selon Madame Eugénie, Adelphe ne supporte pas de poser les yeux sur la petite Jeanne. Non pas qu'il lui reproche la mort de sa mère, mais plutôt que la petite ressemble tellement à Marie qu'il en a pleuré à plusieurs reprises. Notre matriarche accueille cette situation avec un fatalisme qui est apparemment une sorte d'habitude chez elle. Elle trouve tout cela regrettable, mais gare à qui oserais critiquer Adelphe !
Je pense très sincèrement qu'elle n'en a pas forcément conscience, mais qu'Adelphe est son préféré parmi ses petits-enfants, et au vu de son histoire, c'est compréhensible. Je comprends également que tout cela ait été très dur pour mon beau-frère, et que les expériences qu'il a vécues suffisent à changer un homme, mais je ne reconnais pas le père affectueux qu'il était, celui qui s'asseyait avec son fils pour l'aider à faire ses calculs, qui lui ébouriffait les cheveux avec affection, et qui regardait chacun de ses enfants comme si ils étaient les merveilles qui illuminent son existence. Je suis d'autant plus affligée que personne ne lui dit quoi que ce soit, et qu'en plus, il ne s'agirait pas de le remettre sur le droit chemin. A ce titre, même si je n'ai pas son caractère impulsif et colérique, je rejoins le point de vue d'Alexandre. Peu importe à quel point c'est difficile, les filles ont besoin de leur père. La petite Jeanne a à peine deux ans, et elle ne le voit presque jamais ! J'ai donc adopté une certaines distance et un ton assez froid quand je m'adresse à mon beau-frère, afin de lui faire connaître ma désapprobation. Constantin ne l'a bien entendu pas compris (il ne voit même pas en quoi la situation est problématique), mais j'ai enfin réussi à lui faire comprendre qu'il s'agit là de mes rapports avec Adelphe et que cela ne le concerne pas. Quand à Adelphe, il s'est montré blessé par mon comportement, ce qui était le but de la manoeuvre, mais il lui reste assez de dignité pour me le reprocher. Son visage se pare toujours d'un air profondément honteux quand je m'adresse à lui, et j'espère qu'ainsi, j'arriverai à le faire revenir à la raison.
J'ai conscience que cette situation vous parait bien complexe. Figurez vous par exemple que j'ai songé à plusieurs reprises à écrire une lettre à Alexandre pour lui faire savoir que j'étais d'accord avec lui, mais j'ai finalement renoncé, de crainte que Madame Eugénie n'en entende parler. Je ne tiens pas à ce qu'elle me mène la vie dure au nom de ce qu'elle considère comme un tabou. C'est sans doute à ce moment que j'ai définitivement fait le deuil de l'idée que je serai un jour maîtresse en ma propre maison.
Avec l'assurance de toute mon affection,
Albertine Le Bris
Eugénie « Oh comme elle a grandit ! C’est incroyable ! Bonjour Jeanne, reconnais-tu ton arrière-grand-mère ? »
Jacqueline « Cela fait plaisir de vous voir Madame Le Bris. »
Eugénie « De même Jacqueline, vous ne savez pas à quel point je vous suis reconnaissante de vous occuper des petites. Je ne suis plus de première jeunesse et Albertine est dans la période caporal de la maternité. »
Jacqueline « La période cap… ? »
Eugénie « Oui, vous savez. Ce moment où une mère doit régler les conflits entre un groupe d’adolescents geignards et les mettre au pas comme un sergent chef. Comme tu es mignonne Jeanne ! Tu m’appelleras Grand-Mère, ce sera plus simple. »
Eugénie « Quelle adorable petite. Elle ressemble tant à sa Maman... »
Jacqueline « C’est vrai… C’est parfois difficile de la regarder sans voir Marie dans ses yeux. »
Eugénie « Vous savez Jacqueline, si notre petite Jeanne ressemble tant à votre sœur, c’est de famille ! J’ai pleuré tant de fois en voyant le visage de sa mère dans celui d’Adelphe, tant celui-ci ressemble à ma Lazarine. »
Jacqueline « Adelphe oui… Dites-moi Madame Le Bris, quand Adelphe a t-il prévu de venir voir ses filles ? Je sais que ses relations avec Alexandre sont… quelques peu tendues, mais Anne et Emma n’ont pas vu leur Papa depuis longtemps, et elles le réclament. »
Jeanne « Papa ? »
Eugénie « Je ne comprends pas. N’est-il pas venu vous voir la semaine dernière ? »
Jacqueline « Pour être honnête avec vous Madame Le Bris, cela fait presque un mois que je ne l’ai pas vu. »
Eugénie « Un mois ? Mais c’est bien trop longtemps ! Il a du être pris par les affaires du domaine, je ne vois que cela. Adelphe a toujours été un père exemplaire, et je suis bien placée pour le savoir, c’est moi qui l’ai élevé ! »
Jacqueline « Ecoutez. Avant le décès de Marie, j’étais de votre avis. Mais cet événement l’a profondément changé. Lui plus que tous les autres voit Marie en Jeanne, et à chaque visite, c’est comme si il tentait de toutes ses forces de ne pas la regarder. Il n’a pas levé les yeux sur sa fille de deux ans depuis une éternité Madame ! Il vous a toujours écoutée, je vous en prie... »
Eugénie « Je pense que vous me prêtez un pouvoir que je n’ai sans doute pas. Je… je ne savais pas la situation si grave. Mais cette petite n’a déjà pas connu sa mère, elle a besoin de son Papa. Je ferai ce que je peux. »
Jeanne « Papa ? »
Eugénie « Oui, ma petite chérie. Ta Grand-Mère va te ramener ton Papa... »
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Quelques trucs bien. Décembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Commencer à formuler des vœux 
Organiser un pré réveillon de nouvel an avec mon fils. Se régaler tout simplement 
Prendre soin de moi pour me sentir plus jolie et plus puissante 
Passer du temps avec mon petit M. à jouer, lui raconter des histoires, le nourrir et l’endormir 
Regarder un dessin animé à la télé. Retour de l’enfance 
Passer chaleureusement le réveillon de Noël à trois. Parler littérature et cinéma en dégustant un bon repas et du champagne. Cadeau de la vie 
Préparer le retour de maman à la maison, soupes, lessives et présence pour soins
Inviter une amie qui sera seule pour le réveillon de Noël. Lui laisser le choix de la solitude 
Finir de cacheter les enveloppes de Noël. Cette année offrir des mots en cadeaux 
Compter les jours avant le printemps et le retour de la lumière 
Pleurer, souvent et beaucoup, croyant vider la goutte d’eau qui fait déborder le vase 
Plus ou moins, tout m’est égal 
Aller voir la mer, apaisant le vague à l’âme 
Répondre positivement à une invitation. Pour une fois, le mois prochain en espérant que ça ira ce jour là 
Recevoir une boîte de chocolats de la part de stagiaire (adorable et enthousiaste) quand mes jeunes patients me répondent à longueur de journée dès que j’ai une demande : « qu’est-ce que tu me donnes en échange ? ». Gratitude, disais-je ? 
Compter les jours avant Noël et surtout les vacances
Rougir devant le pharmacien qui m’a accueillie en disant à la cantonade : « je vais me faire la dame », s’est peut-être rendu compte de sa maladresse, balbutie et oublie de me rendre mon ordonnance. Sourire intérieurement 
Rentrer le soir à la maison pleine de l’odeur des biscuits tout chauds et des épices : anis étoilé, cannelle, muscade et gingembre. Magie de Noël préparée par mes deux enfants pendant que mon petit M. somnole à la sieste 
Me réchauffer au soleil d’hiver sur la terrasse avec maman. Avoir moins froid dedans dehors. Sentir le chat chercher la caresse de l’une et l’autre 
Sentir que mon petit M. tête ma joue. Premier baiser 
Réconforter une collègue qui se culpabilise de ne pas en faire assez. Trouver les mots alors que je suis moi-même épuisée d’en faire trop 
Me réjouir de constater que maman a installé la crèche cette année. Preuve que l’amour familial la porte : pour son père qui a sculpté cette crèche il y a 80 ans, pour ses enfants sur 3 générations maintenant, qui se rassemblent autour chaque Noël 
Écouter les confidences de ma fille parlant de sa meilleure amie. Conseiller la posture d’amitié silencieuse : accueil et écoute
Apprécier chaque soir que mon fils me prépare mon café après le repas, et avec un petit chocolat en cette saison 
Être invitée pour des soirées chez ma fille et chez ma meilleure amie. Décommander l’une et l’autre pour me reposer 
Constater que mon petit M. fait des progrès de motricité. L’encourager avec amour 
Savoir que ma nièce s’est rabibochée avec son amie. Faire confiance à la vie et au cœur 
M’accorder un week-end de repos sans sortir de la maison. Commencer à écrire des poèmes acrostiches à offrir pour Noël à mes proches 
Retrouver ma sœur dans un embrassement et les larmes aux yeux, sous les commentaires dénigrant mon émotion 
Faire le projet d’un week-end entre filles avec visites de musée et d’expo. Vivement l’année prochaine ! 
Consoler ma nièce d’un chagrin d’amitié. La rassurer sur l’issue positive de cette expérience si l’amitié est authentique 
Suppléer l’absence de ma sœur auprès de mes nièces pendant le week-end. Resserrer les liens 
Faire un appel visio avec ma sœur en vacances au Togo. Fondre en larmes ensemble de ne pouvoir partager ce retour en Afrique l’une avec l’autre 
Aller acheter un sapin avec ma meilleure amie. Le décorer de magie pour Noël
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ascle · 4 months
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Aujourd'hui: les sacres!
Oh que oui! Nous allons aborder le très complexe sujet des sacres. Pourquoi? Parce que c'est la première chose que les étrangers tentent de faire et c'est très (trop) souvent ce qui est le plus raté.
Je n'entrerai pas ici dans la nomenclature, il y en a des centaines, mais plutôt dans leur composition et utilisation.
La prononciation
C'est la première erreur que font tous les Français et c'est ce qui horipile le plus les Québécois. Rare sont les sacres qui gardent leur prononciation biblique. C'est ainsi que:
Tabernacle devient tabarnak
Calice devient caliss
Vierge devient viarge
Christ devient Criss
Sacrement devient sacrament
Etc
Apprendre à bien les prononcer est crucial. Parce qu'en voulant vous fondre dans la masse vous ne ferez qu'attirer l'attention sur vous et risquez de voir le Québécois pourtant si accueillant monter aux barricades et crier "Au Bucher!"
Ma suggestion est donc de choisir votre préféré et d'apprendre à le maitriser. Parce qu'une fois qu'on arrive à bien prononcer, on peut l'utiliser à toutes les sauces :)
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Oui, cette phrase fait du sens. N'importe quel Québécois la comprendra très facilement. Le sacre au Québec est décliné de toutes manières:
La ponctuation
Que ce soit une virgule
Premièrement caliss ton char est mal parké.
Ou comme point d'interrogation
En as-tu assez sacrament
Voir même de point final
J'y ai dis d'aller dans sa chambre pis de refléchir esti
Même dans la joie exclamative
On s'en va à Disney tabarnak
Le sacre se faufile au gré de notre verve.
Le verbe
Presque tous les sacres peuvent aussi être conjugés. Pour ajouter une difficulté, la définition de chacun des verbes varie en fonction de l'intention. Le contexte de la phrase devient donc essentiel pour comprendre le verbe.
Par exemple:
"M'a t'en crisser un" signifie "je vais te frapper violemment"
"Je l'ai crissé aux vidanges" signifie "je l'ai jeté à la poubelle"
"Criss-moi la paix" signife "laisse-moi tranquille"
"Il m'a crissé-là" signifie "il m'a laissé tomber"
Ou encore:
"Décâliss!" signifie "va-t-en le plus rapidement possible"
"Mon char est toute décalissé" signifie "ma voiture est bonne pour la casse"
Il faut voir la conjugaison du sacre comme le "schtroumfer" des Schtroumfs!
Le qualitatif:
Il est également possible d'exprimer la qualité de quelque chose par une prose liturgique. Des phrases comme:
Une viarge de belle fille -> une superbe fille
Une criss de grosse montagne -> une très grosse montagne
Un esti de bon vin -> un vin délicieux
L'adverbe:
Pour amplifier un adjectif, rien de mieux que de transformer un sacre en adverbe. Vous verrez donc des:
Il est crissement gros, j'ai crissement faim, il fait calissement chaud...
Le nom:
La boucle ne serait pas complète sans attribuer quelques noms à des sacres!
Mon tabarnak!
Je vais t'en donner un tabarnak.
Le p'tit criss m'a barré l'chemin.
Les expressions:
Certaines expressions sont très importantes dans le langage québécois parce qu'elles sont utilisées régulièrement. Il est donc important de vous familisariser avec les plus importantes et parfois les plus déroutantes.
Criss-moi/câlice-moi patience
Laisse-moi tranquille, fous-moi la paix
J'm'en caliss/criss/tabarnak
J'en ai rien à foutre
Quel calvaire / s't'un calvaire
Quelque chose de difficile
Décrisse!
Dégage!
Câlice/criss ton camp!
Va-t-en!
L'interjection:
Tout est une question de sentiment. Voici le plus bel exemple :D
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En terminant, il est important de noter que plus il y a de sacres qui se succèdent dans une phrase, plus l'intensité augmente. Donc, si un Québécois vous dit "Esti qu'y fait frette à matin", c'est qu'il fait vraiment froid, mais s'il vous dit "Esti criss de caliss de saint ciboire de tabarnak qui fait frette à matin"... vaut peut-être mieux rester au chaud à l'intérieur pcq vous risquez de perdre vos doigts tellement il fait froid.
Si vous désirez pousser un peu plus loin dans l'histoire des sacres au Québec, je vous invite à regarder cette capsule de Laurent Turcot dans "L'histoire nous le dira", qui est super intéressante et bien faite.
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emiesphere · 1 month
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S’il y avait un mot pour représenter San Francisco ce serait mélange. Un mélange qui flirte presque avec contraste parfois.
Cela passe d’abord par la météo. En arrivant j’ai senti cette brise chaude et l’effluve des eucalyptus qui m’ont rappelé le sud. Mais l’après-midi j’ai eu le droit au traitement bourguignon/breton : brouillard, froid et bruine. D’ailleurs il connaissent encore mieux le brouillard que moi car il est là toute l’année. C’est pour ça que la ville est aussi appeler Fog City (traduisez la ville brouillard).
San Francisco c’est également un mélange entre nature et construction. Au bord de l’océan dans une baie avec une vue magnifique, elle accueille des lions de mer qui logent annuellement au port. Et comme beaucoup de grandes villes américaines c’est très, trop construit. En plus de beaucoup construire ici on aime construire grand, gros et souvent moche.
Mais San Francisco c’est surtout un mélange de gens. D’abord culturel : 43,5% de la population est caucasienne, 31% est asiatique, 14% est hispanique souvent immigrée du Mexique et 7,5% est noire. On y trouve le plus gros Chinatown du monde, ce serait d’ailleurs là qu’auraient été inventés les fortune cookies.
C’est ensuite un mélange de mode vie comme seule l’Amérique sait faire. D’un côté ces gens en surpoids (parfois très jeunes) qui ont de la peine à marcher et de l’autre des gens qui font du jogging ou du vélo à n’importe quelle heure de la journée, n’importe où et souvent torse nu même quand il fait froid.
Enfin ce qui m’a frappé, et là je parlerais plus de contraste que de mélange, c’est la différence de situation entre ceux qui vivent dans des maisons colorées en bord de mer ou de parc comme les Painted Ladies (maisons emblématiques de SF) et ceux qui vivent dans la rue dans des états physiques et mentaux déplorables. On peut en voir presque partout dans la ville mais c’est surtout dans le centre ville à Union Square qu’ils sont le plus nombreux. Leur présence révèle une montée des prix de l’immobilier drastique liée aux développement des GAFA dans la Silicon Valley, faisant de SF la ville la plus chère des États-Unis en terme de loyer. De plus les programmes sociaux pour venir en aides aux SDF sont quasiment inexistants.
San Francisco compte beaucoup de quartiers plaisants ou du moins intéressants comme Haight Street, Fisherman’s Wharf ou China Town mais le contraste avec le Union Square est violent. Les trois quarts des enseignes ont plié boutique, et devant les squelettes de magasins vides se retrouvent beaucoup de sans abris, la plupart vivent enfermés dans leur monde et c’est sans doute mieux.
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notrebellefrance · 3 months
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Calanques de Sormiou - Marseille
Pour y accéder, il faut traverser le quartier des Baumettes (le mot “baumettes” signifie petites grottes en provençal), pour atteindre la route étroite et sinueuse dans la colline, qui part à l’assaut du col éponyme. Arrivé au col, un sentier de randonnée permet de descendre à la calanque (environ 45 mn de marche) … et un panorama magnifique s’offre à vous.
Dans l’échancrure lointaine des collines brille la mer, d’un bleu azur qui se fond avec l’horizon. Le calcaire blanc du massif est taché du vert de la garrigue et des pins, c’est une véritable palette de trois couleurs. Presque cachée, la petite route descend en zigzaguant. Attention à la montée d’autres voitures, car il y a peu d’espace pour permettre de se croiser !
Après une longue descente, vous apercevrez enfin la calanque. Un parking payant vous y attend si vous venez en voiture. Celui-ci est une survivance de la propriété privée qui appartenait à la comtesse Marie de Buret dite Marie de Sormiou à la fin du XIXème siècle, femme de lettres qui participa aux travaux du Félibrige.
Longue de 60 mètres, constituée de galets et de sable, c’est l’une des rares grandes plages des calanques. Elle accueille un public varié, familial comme sportif. Elle diffère ainsi des autres criques et petites anses que les Marseillais appellent “plagettes”. Les eaux cristallines des calanques sont généralement plus froides que celles des grandes plages de sables que l’on trouve dans la ville : la fraicheur est souvent due à une source d’eau douce souterraine qui s’y jette.
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greffier-perdu · 5 months
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(Au-delà, il y a le chemin)
Il y a la neige, les lignes de crête, la perdition.
Au-delà, il y a le risque, la douleur, l’abandon,
Au-delà, il y a la tristesse, cette grande doline,
Il y a les pierrailles infinies, ce trou qu’on ne peut combler.
Au-delà, il y avait des chants d’oiseaux, un beau matin brumeux, le soleil de l’espoir,
Sa brûlure.
Il y avait des traces, il y avait des signes, pour qu’on ne se perde pas.
On se perd toujours.
Mais on ne le sait pas. C’est invisible. C’est dans un coin sous un tas de branchages.
J’avais mis mes souliers, bleus et neufs ;
Heureuse de les porter.
Ils se sont mouillés vite, je les aimais quand même.
À mon père, j’avais dit au revoir.
En chemin, j’étais allée,
Derrière moi, la neige s’effaçait.
J’ai vu les saules fleurir
J’ai vu des chemins effondrés
J’ai vu des falaises d’or
J’ai vu les chiens hurler
J’ai vu l’ombre des sureaux
J’ai vu les traces sur le mur
J’ai vu la forêt couverte de mousses
J’ai vu cette longue ligne droite
J’ai vu mes pleurs sur mes joues
J’ai vu ces fleurs sur la falaise
J’ai vu la carte tomber au sol
J’ai vu la fontaine du chêne
J’ai vu la morsure du froid
J’ai vu le vent de la nuit sans étoiles
J’ai vu un abri, une étape, un accueil sans merci
J’ai vu cette route qui s’en allait sans moi
Puis j’ai cessé de voir.
De tout ça, j’ai le souvenir.
Au-delà, il y a le chemin.
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gai2024 · 7 months
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Un été inoubliable
La beauté de la saison la plus chaude de l'année est incomparable, et cet été-là... oh, cet été était définitivement inoubliable. Tout a commencé avec l'anticipation des mois qui se terminaient, des valises faites et des rêves se réalisant sous le ciel bleu immaculé et le soleil qui reflétait la lueur dorée dans le cœur des aventuriers.
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Le voyage a commencé avec un kaléidoscope de paysages qui passait à travers la vitre de la vieille voiture qui, malgré ses bruits et ses caprices mécaniques, était la capsule temporelle qui nous transportait dans un univers parallèle où les soucis quotidiens n'existaient tout simplement pas. Les chansons jouées étaient la bande originale d'un film d'été, où chaque chanson mélodieuse portait en elle la promesse de moments éternels.
La destinée? Un petit village côtier accueillant, dont les plages étaient des franges de pure magie baignées par l'océan. Chaque grain de sable, chaque coquillage sur le rivage, chaque vague déferlant avec une force délicate sur la plage était une invitation à recommencer, à inspirer quelque chose de nouveau. C'était comme si le temps avait son propre rythme, une sorte de cadence paisible qui apaisait l'âme.
Et c’est là, dans la douceur des après-midi langoureux et des nuits étoilées, que les amitiés se sont renforcées. Les rires partagés à l'ombre des cocotiers, les jeux et défis improvisés que seul le détachement des routines permet, les saveurs tropicales qui se marient parfaitement avec la brise marine... Tout a contribué à construire la tapisserie d'expériences que l'on en viendrait à appeler " le meilleur été de notre vie."
L'amour donnait également un air de grâce, d'une manière aussi naturelle qu'un coucher de soleil qui teinte le ciel d'une palette incroyablement vibrante. Les amours estivales sont faites de différentes matières, tissées avec la lumière dorée du soleil et la liberté du vent qui ne connaît pas de frontières. Et même si toutes ne durent pas au-delà de la saison, leur saveur est ravivée à chaque vague qui embrasse la plage dans un éternel retour.
Il y a eu aussi des moments d'introspection : les promenades solitaires le long de la plage à l'aube, quand le soleil répète ses premiers accords à l'horizon et que la brise porte encore la fraîcheur de la nuit qui s'en va. Dans ces moments-là, des conversations silencieuses avec soi-même étaient possibles et la mer devenait la meilleure auditrice des confidences et des rêves.
Alors que le mois d'août touchait à sa fin, la nostalgie commençait déjà à projeter son ombre, mais c'était une ombre douce, car chaque souvenir était déjà enregistré dans des couleurs vives, prêtes à être consultées lorsque le froid des autres saisons soufflerait à travers les feuilles mortes du futur. jours. .
Cet été inoubliable nous a appris à vivre, à aimer, à être libres. Il a montré que le bonheur est fait d'instants et que la beauté de la vie réside souvent dans la simplicité : une baignade dans la mer, un sourire partagé, la chaleur du soleil sur la peau.
Lorsque les sacs ont été refaits et que la vieille voiture nous a ramenés à la maison, nous avons compris que quelque chose en nous avait changé. Nous étions chargés non seulement de souvenirs, mais aussi d'une expérience qui nous avait transformés. Ainsi, chaque été porterait ensuite un peu de cette magie, une flamme éternelle qui nous réchaufferait avec le souvenir de jours d'un été absolument inoubliable.
Suivre sur Instagram: @mylife.usa2024
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deescontinuity · 8 months
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J'ai vraiment eu une journée de merde, déjà mon train était en retard, il pleuvait à mort, mon accueil de crèche a été annulée, et j'ai dû faire du service public toute la journée, avec juste ma pause du midi, puis genre 10min entre les deux créneaux de l'aprèm pour me refaire un café. J'étais vraiment vener, genre je comprends qu'il y ai du manque de personnel, que d'autres collègues aient des choses urgentes à faire, mais c'est usant, surtout qu'il fait super froid en ce moment, et je suis crevé, heureusement demain je vais quitter plus tôt l'aprèm, juste je dois faire des courses, et le soir un de mes meilleurs amis vient pour écouter starmania 79, j'ai juste hâte qu'il soit là et qu'il me gratte les cheveux et que enfin je sois apaisé
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kurws · 2 years
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Kurws on tour with great Zdrój comrades! Be here, very soon:
26.10 (wed) Leipzig (DE) @ Spxlxnkx 27.10 (thu) Tilburg (NL) @ Kafee 't Buitenbeentje (Murf/Murw_SATELIET) 28.10 (fri) Amsterdam (NL) @ OCCII 29.10 (sat) Louvain la Neuve (BE) @ ASBL Corps et Logis 30.10 (sun) Merksplas (BE) @ Chapeau 31.10 (mon) Utrecht (NL) @ Vechtclub XL (Podiumdorst) w/ Caspar Milquetoast 01.11 (tue) Rotterdam (NL) @ WORM w/ Hey Karen 02.11 (wed) Amiens (FR) @ Accueil Froid 03.11 (thu) Strasbourg (FR) @ Diamant d’Or w/ Zad Kokar 04.11 (fri) Tübingen (DE) @ secret show 05.11 (sat) Pilsen (CZ) @ Anděl music bar Plzeň w/ Lonely Shredder and the Heavy Smokers Trasa dofinansowana przez Instytut Adama Mickiewicza w ramach programu "Kultura polska na świecie".
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joubliemapromesse · 8 months
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nnjzz · 11 months
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TERRINE + BÂTON XXL + KÄPPAR + CARBON SINK
SAMEDI 28 OCTOBRE
Le Non_Jazz
TERRINE BÂTON XXL KÄPPAR CARBON SINK à LE GÉNÉRATEUR 16, rue Charles Frérot 94250 Gentilly
20:00 portes
20:30 ACTION !
Accès facile : multitude d'options  :  Bus 57 arrêt Verdun-Hugo M° Place d'Italie + Bus 57 Tram T3a arrêt : Poterne des Peupliers ( + ~8 minutes à pied ensuite )  RER B Gentilly En tête d'affiche : deux activistes très impliqués de la " scène amiénoise " et que normalement, " on-ne-présente-plus ", Claire et Roman sont tous les deux ex-HEADWAR, forment le duo ME DONNER, organisent / sonorisent les concerts à l'Accueil Froid ou à la Briquetterie et ne cessent quasiment jamais de tourner avec leurs divers projets et avatars : leur duo ME DONNER, leurs solos respectifs ou autres collaborations multiples avec d'autres allumés du Non_Jazz.
TERRINE
aka Claire Gapenne : joue ou joua aussi avec / dedans : HEADWAR, ME DONNER, JAZZOUX, COUSTEAU TWINS... "Passionnée de danse, d'art et de performance elle se produit dans la scène expérimentale depuis 2012 notamment dans le groupe rock industriel Headwar avec qui elle découvre d’autres façons d’aborder la musique. Au sein de l’Accueil Froid, elle développe de nouveaux projets et organise de nombreux concerts programmés. A partir de 2013 elle monte son projet solo Terrine avec lequel elle tourne et développe une musique spontanée et immédiate. Entre no wave et musique improvisée, c’est à partir de 2014 qu'elle forme avec Romain Simon Me Donner, avec lequel ils expérimentent une musique répétitive, transe, aux sonorités industrielles mais aussi électronique où l'improvisation jazz n'est jamais loin."
( Third Type Tapes ) 
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BÂTON XXL un des nombreux projets du très actif et très talentueux Romain"Je-ne-tiens-pas-en-place" Simon, ( aka La Banane de Hakim aka Carte Noire … ) vu et entendu au sein des feus HEADWAR mais aussi dedans / avec les non feus ME DONNER, LA RACE, sans oublier ses featurings ponctuels avec SISTER IODINE ou MoE, par exemple. Batterie désossée - électroniques - transe dionysiaque et disloquée - gros groove tribal qui bat FORT - - - -
" Un tom basse et une caisse claire pour jouer debout, des effets aux pieds reliés à un banjo plaqué contre un ampli guitare, les motifs rythmiques sont maintenus, les cordes sont en vibration. Et la voix de célébrer, module, invente, comme pour mieux saisir un équilibre dans les dynamiques." ( Instants Ch. )
" Romain Simon est l’une des figures de proue de la scène underground amiénoise, menant de front de multiples activités musicales et le maintien hyperactif de l’incontournable Accueil Froid Nuke. Ancien et actuel membre du groupe d’art-noise Headwar, des hurleurs de doom enragés La Race et du duo de fêtards post-apocalyptiques Me Donner, le solo Bâton XXL de Romain est une incarnation totale de son énergie débridée, exprimée à travers une batterie modifiée, des voix fizzées, des triggers électroniques et de méchantes baguettes de fesses. Un flux percussif dans lequel on peut se noyer en état d’ébriété et qui peut donner lieu à des rituels de danse dérangés." ( texte trouvé sur les internets ... .. ) https://www.youtube.com/watch?v=GCdBJmM7Vrw
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KÄPPAR est la rencontre au sommet entre Nico Mazet, batteur / trifouilleur d'électronique chez SISTER IODINE, CÜNTRE ( ou BUG, son projet solo ) et Philippe Thiphaine le lead-guitar-hero de haute précision chez HELIOGABALE surtout ( mais aussi et vu et connu avec / dedans BUSINESS WITH THE CLOUD, THIS SIDE OF JORDAN,  THE CROONER OF DOOM... ). Ensemble, ils envoient du bois mais des textures aussi.
CARBON SINK " projet électro-acoustique, fondé par Gaël Angelis et Magali Sanheira, qui marque leur intérêt commun pour des systèmes d’amplification et des systèmes électromécaniques “auto-génératifs“, permettant d’activer des objets et matériaux par frottements, percussions ou vibrations.
L’Instrumentation est protéiforme. Chaque dispositif combine divers objets : poutre IPN, percussions et systèmes de feedback, scanner, charbon et field recordings, ou encore synthétiseur et divers petits moteurs et objets…
Ces associations de formes et d’objets permettent d’improviser autour d’une idée, d’une histoire, et de construire un environnement musical immersif, “concret” et organique, récit imaginaire sur une nature en péril. " 
Fly - Jo L'Indien
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completementalest · 1 year
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Kazakhstan, chaud devant
Une petite heure de vol depuis Tbilissi et nous voilà arrivés à Aktau au Kazakhstan, sur le bord de la mer Caspienne. On aurait préféré traverser l’Azerbaïdjan à vélo puis la Caspienne en ferry mais le pays n’a pas encore ouvert ses frontières terrestres depuis la douce époque du Covid donc on s’adapte. On arrive avec un peu de retard dans le petit aéroport d’Aktau, autour d’une heure du matin. Le temps de remonter les vélos et pédaler dans la nuit noire la trentaine de kilomètres qui sépare l’aéroport du centre ville, on sonne à la porte de notre hôte vers cinq heures du matin (!). Bakhtiyar nous accueille sans broncher, nous présente le chat et nous montre où s’installer avant de retourner se coucher. On s’écroule sur le sol du salon et on sombre dans un sommeil-coma jusqu’à midi, à peine perturbés par les coups de truffe du chat sur nos visages. A notre réveil, on fait la connaissance du timide Bakhtiyar qui parle couramment le français et de sa douce sœur Aigerim.
Après une deuxième (vraie) nuit de repos, on prend la route vers l’est. On sent qu’on a changé de monde, on est bel et bien arrivés en Asie ! Les paysages sont désertiques et l’atmosphère étouffante de chaleur, rien à voir avec la Géorgie. Le temps de faire les courses, on commence à pédaler à la mi-journée (la bonne idée) sous 40 °C avec un vent de face tout sec qui nous donne l’impression d’avoir un sèche cheveux géant dirigé sur nous… On ne peut pas se contenter d’une étape courte car on est tributaires des points d’eau qui sont épars sur cette route : c’est 87 km ou rien ! Ce soir-là, c’est la première fois qu’on utilise de l’essence (plutôt que du gaz) pour notre réchaud et ça ne se passe pas comme prévu. On a beau avoir regardé des tutos, on n’arrive pas à passer la phase du préchauffage donc on finit par abandonner et se rabattre sur un menu pain + cacahuètes + haricots froids (régal). Le lendemain, on arrive rincés chez Baurzhan à Zhanaozhen, ville qui dépend en très grande partie de l’extraction de pétrole. Il vit dans un appartement en centre ville mais nous accueille dans sa maison en construction en bordure de ville. On a un canapé lit, une salle de bain et une cuisine à disposition : le luxe ! Il est cycliste lui aussi et connaît très bien la région, on a donc la chance de profiter de ses précieux conseils. On prévoit de traverser des zones désertiques où les ravitaillements sont rares ou absents, d’où l’importance d’être bien préparés. On se requinque en passant la journée et la soirée avec Baurzhan, sa femme Marzhan et leurs adorables enfants avant de repartir au petit matin vers le désert.
Sur les 280 kilomètres à venir, les seuls points où on pourra trouver de l’eau sont deux mosquées (de leurs petits noms Shopen Ata et Beket Ata) isolées au milieu de la steppe. Ce sont des lieux de pèlerinage pour les musulmans qui viennent parfois de loin pour prier dans ces lieux saints. Concrètement ça ressemble à un ensemble de salles de prières, d’ablution et de repas construit près des très anciennes mosquées creusées dans la roche (niveau date on est entre 1700 et 1800). Sur place, chacun ramène de quoi manger pour le partager avec les autres pèlerins, certains font la sieste ou passent la nuit, c’est très convivial. Personne ne s’étonne outre-mesure de notre présence, on nous accueille avec simplicité et naturel. Entre les deux mosquées, on fait un détour pour aller voir les impressionnantes formations rocheuses de Bozhira et leurs dégradés blancs et ocres. Ce qui nous inquiète le plus, c’est la portion de désert qui sépare la deuxième mosquée de la route principale, soit 100 km de piste en terre dans la steppe, sans aucune construction. Par peur de la chaleur, on se lève à 4h du matin et on commence à pédaler dans le noir avec nos vélos bien alourdis par les litres d’eau qu’on emporte avec nous. Hormis deux véhicules sur les dix premiers kilomètres, on ne croisera que des chameaux (ou dromadaires ou ne sait plus), des gangs de chevaux en liberté, des gros lézards et des araignées (très flippantes les araignées). La ligne d’horizon est courbe comme si on était en pleine mer, c’est dire l’isolement. Heureusement pour nous, le ciel reste couvert jusqu’à 13h, heure à laquelle on rejoint le bitume de la route principale.
Une fois de retour sur le saint asphalte, on n’est toujours pas au bout de nos peines car il nous reste à parcourir 180 km de ligne droite sous une chaleur écrasante (et bien sûr toujours le vent de face) avant d’arriver à Beyneu. On bénéficie encore de la solidarité des locaux qui s’arrêtent volontiers pour nous donner de l’eau ou des sodas (tout don liquide est vivement apprécié dans ce contexte). On arrive enfin à la ville, heureux, épuisés et tous secs. De là, on décide de prendre un train de nuit le soir même jusqu’à Nukus en Ouzbékistan pour éviter 500 km de désert supplémentaire. Sur le quai de la gare, on fait connaissance d’autres voyageurs, en vélo ou en sac à dos.
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Le bel accueil à Aktau.
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Ninja le chat qui ne respecte pas le sommeil des gens.
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Et une boite de viande de chameau offerte !
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Voiture volante.
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Avec la famille de Baurzhan.
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La pompe à pétrole.
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Famille de chameaux.
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L’angoisse.
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Toujours tout droit.
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Si vous restez assis à cette table, on vous portera de la nourriture sans discontinuer.
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Lumières du matin.
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Gang de chevaux.
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C’est Elsa sur l’horizon.
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Bienvenue sur la lune.
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4 m² d’ombre pour 5h de pause.
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Par ici l’aventure.
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Piste de qualité (en réalité c’est fort bosselé).
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Vue imprenable sur le caillou.
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20 litres d’autonomie en eau.
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On ne s’en lasse pas.
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Blanc sur blanc (tiens un virage !).
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Autour de Beket Ata.
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Départ matinal (5h05).
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C’est par où ?
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Pique nique dans le désert.
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Simon est très demandé pour les photos.
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La fatigue et le coca.
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Chameau en carton.
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Ils sont passés par ici.
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whatlandremembers · 2 years
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Kilrea - Région Ouest
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L'ouest est certainement la région qui abrite le plus de microclimats, permettants une grande variété de paysages. Protégée de part et d'autre par la chaîne de Karnora au nord ainsi que par les montagnes d'Iskar au sud, ces remparts naturels offrent une protection particulièrement profitable à ses habitants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle a été choisi pour accueillir Eredhel, capitale du royaume. Globalement, l'ouest est une région rude mais accueillante, les hivers sont glaçants et les étés brûlants, mais contrairement à l'Est, le paysage est verdoyant. Les chaines de montagnes qui jalonnent la région permettent la chasse, les habitants n'ont donc que rarement faim. Les bucherons sont légions ici, ils servent à gérer les forets afin de pouvoir les maitriser et permettre une certaine agriculture. L'Ouest accueille Cill'Mohr, plus grande ville humaine après Eredhel. 
01. Lieux Importants
LA CHAÎNE DE KARNORA ◇ (Flan Ouest) La chaîne de Karnora est une cordillère de montagnes très hautes, séparant les terres de Kilrea et les terres d'Evesham. Un chemin assez difficile d'accès permet de rejoindre les deux régions mais la plupart du temps, les voyageurs préfèrent contourner la chaîne pour plus de sécurité, quitte à voyager quelques jours en plus. Le flan Ouest est réputé pour être bien plus sauvage que le flan Est et les pentes sont plus abruptes. Le climat y est également plus froid et les flans sont clairsemés de grands glaciers millénaires, donnant naissance à la rivière de Beror, qui finit par se jeter dans le lac de Peltas, non loin d'Eredhel. A cause des conditions climatiques assez difficiles, il n'existe que très peu de lieux de vie dans ces montagnes, mais il n'est pas rare de découvrir quelque grottes abritant des trésors insoupçonnés... 
LA FORÊT DE SILEZA ◇ A l'entrée de la région de Kilrea se trouve une immense forêt faite de pins sombres et touffus. Été comme hiver, Sileza reste d'un vert émeraude. Elle était auparavant bien plus clairsemée, puisque des bucherons royaux étaient payés pour rendre la forêt moins dangereuse. Lorsque Reanna était au sommet de sa gloire, une route royale gardée et pavée parcourait la foret. Mais des décennies plus tard, la forêt n'est plus qu'un coupe gorge. On dit qu'un groupe de brigands y siège en toute impunité, volant, pillant les malheureux qui s'aventurent sur cette route. Ils habitent à ce qu'on raconte au milieu de la forêt dans des cabanes cachées par les frondaisons. 
LES LANDES D'ARDLOS ◇ Tout au nord de Kilrea, au bord de la l'océan se trouvent les landes d'Ardlos. Tantôt plates, tantôt vallonnées, les landes sont parsemées de de petits buissons, d'arbrisseaux, de bruyères et de nombreuses autres plantes de littoral. En effet, des courants d'airs marins se propagent depuis l'océan, parfois doux et parfois forts. Il n'y existe que deux petits villages, les habitants de ces derniers vivants principalement de pêche et d'élevage. 
LES PLAINES DE CARHAL ◇ Les plaines de Carhal sont certainement les plus accueillantes et les plus calmes que l'on puisse trouver à Valarya. Territoire plutôt vallonné, ces dernières sont est surnommées "la région aux mille vallons". Ces terres plaisantes sont verdoyantes, remplies de cultures et parsemées de nombreux petits villages, tout au long de la route qui mène à Eredhel. Le climat des plaines est tempéré maritime à l'ouest et de plus en plus froid et sec lorsqu'on se dirige à l'ouest, vers les montagnes. Il s'agit ici des lieux où les changement saisonniers de température sont en général plus prononcés que dans d'autres régions. Les précipitations sont plutôt modérées tout le long de l'année et il arrive qu'il puisse parfois neiger durant des passages occasionnels de l'air polaire, provenant des montagnes. 
LES MONTAGNES D'ISKAR ◇ Les Montagnes d'Iskar se situent au sud des terres de Kilrea et tout comme la Chaîne de Karnora, ces dernières bénéficient d'un climat extrêmement froid, surtout lors des nuits d'hiver où le vent glacial se fait meurtrier. Sauvages, ces montagnes sont assez difficiles d'accès, surtout lorsque l'on avance toujours plus au sud, mais abritent une faune variée, ce qui explique l'emplacement de petits villages de chasseurs et de la ville de Cill'Mohr. C'est par ailleurs dans ces montagnes que se trouve la source du plus grand lac de tout Valarya : le Lac Aszell. 
LA FORÊT DE KILLMORE ◇ La forêt de Killmore n'a rien de particulier, si ce n'est qu'elle abrite de nombreux petits villages d'hommes ainsi que leur deuxième plus grande ville après Eredhel : Cill'Mohr. Ces derniers vivent majoritairement de chasse, de pêche et d’élevage. De temps à autres, quelques problèmes interviennent avec des créatures et animaux dangereux, des problèmes que les habitants réussissent à régler par eux-mêmes, assez facilement. La vie en ces lieux est assez dure, la technologie n'est pas très avancée et c'est pourquoi les personnes vivants ici apprennent à se battre dès leur plus jeune âge. 
02. Villes Importantes
EREDHEL ◇ C'est au nord ouest de la région de Kilrea et durant le troisième âge, peu après la victoire de la Grande Alliance, qu'a été construite la cité Eredhel... (pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter l'annexe sur Eredhel).
CILL'MOHR ◇ Après Eredhel, Cill'Mohr est la secondé cité qui abrite le plus d'Humains. On la surnomme "la cité des nomades" bien que ses habitants se soient définitivement installés et depuis longtemps. La ville se situe au sud de Kilrea, sur le flanc des montagnes d'Iskar, non loin des rives du lac d'Aszell. Sa richesse est entièrement basée sur le commerce du bois car plus de la moitié de sa population est bucheronne. Son architecture est bien loin des technologies de la capitale, la plupart des bâtiments sont en bois ce qui donne un aspect à la ville un côté rustique. 
03. Spécialités & Commerces
En dehors d'Eredhel qui est le point névralgique du commerce à Valarya et qui possède donc toutes les ressources du royaume, l'Ouest reste une région dont les spécialités sont essentiellement tournées vers la culture, l'élevage, la chasse et la pêche. De ce fait, la plupart des denrées alimentaires de Valarya sont produites à Kilrea. Voici donc une liste non-exhaustive des principales ressources de la région :  minerai de fer et de bronze, bois, céréales, bétail, bière, pêche, fourrure et cuir.    
Isachakan - Région Sud
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Dans les terres du sud, il fait toujours chaud, une chaleur fatigante et très humide. A l'est se trouve la jungle de Laschaa, dont le climat tropical fait pousser les plantes à une vitesse incroyable : les arbres y sont aussi hauts que certaines bâtisses d'Eredhel. En son coeur se trouve la ville abandonnée de Min Bhradain, dont le temple en ruine est réinvesti tous les ans par les clans changeformes. Un peu plus à l'ouest, la forêt laisse place aux plaines arides de Firden, où passe la route principale du royaume avant d'atteindre le port d'Alkmaar, dans la Baie d'Edessa. De là partent tous les jours de nombreux navires, qui rejoignent essentiellement l'archipel de Guacazu. Si les paysages forment un véritable paradis sur terre, ce regroupement d'îles est toutefois le terrain favoris des contrebandiers et des pirates.  
01. Lieux Importants
LA JUNGLE DE LASCHAA ◇ Entre enfer vert et jardin d’Eden, partout à Isachakan, l’air chaud est chargé d'humidité. A l'est de la région, la jungle de Laschaa s’étend à perte de vue : les immenses arbres qui y poussent sont vieux de plusieurs siècles et considérés comme des gardiens qui s’élancent vers le ciel. De nombreux sentiers aux abords de la forêt, permettent aux individus de profiter du véritable bijou de ces régions qu’est la canopée. Toutefois, lorsque l'on s'enfonce un peu plus dans la jungle, la végétation se fait plus dense et laisse peu passer la lumière. Les paysages alternent entre marais peu praticables et fourrée entremêlées de lianes. La faune est omniprésente, et il n’est pas rare d’entendre le coassement des grenouilles se mêler aux rugissements des léopards et aux cris de singes hurleurs. Le fleuve Harduin, serpente au cœur de cette jungle luxuriante, rendant l'accès au cœur de la forêt uniquement praticable en barque et prend sa source à des kilomètres plus au nord, dans la chaîne de montagnes de Karnora où l’on peut retrouver d’immenses cascades qui jaillissent directement de la roche. 
LES PLAINES DE FIRDEN ◇ Les plaines de Firden sont caractérisées par des paysages vallonnés et surtout isolés. Ici, la verdure laisse place à une végétation jaunie par la sècheresse, empêchant tout arbre d'y pousser. C'est au milieu de l'immensité de ces plaines qu'a été tracée la principale route du royaume reliant ainsi le centre du continent au port d'Alkmaar et à partir de laquelle il est possible d'apercevoir au loin les sommets enneigés des montagnes d'Iskar tant la vue y est dégagé. Si il n'existe pratiquement aucun village en ces terres, il est toutefois possible d'y faire de malheureuses rencontres avec quelques bandits de grands chemins, qui n'hésitent pas à détrousser les voyageurs les plus imprudents. 
L'ARCHIPEL DE GUACAZU ◇ Plus à l'ouest, lorsque l'on se rapproche de la côte, c’est un tout autre décors qui se dévoile. La Baie d'Edessa propose ainsi des plages de sable blanc, bordées de lagons turquoises qui semblent s’étendre jusqu’à l’horizon. Lors des beaux jours, il est presque possible d'apercevoir au loin l'Archipel de Guacazu, véritable paradis terrestre. Ce dernier est composé de 3 îles principales : 
◇ Meantrea. Particulièrement plate, c'est l'île la plus paradisiaque de toutes et la plus facile d'accès. Ici, il n'y a que du sable, des forêts de palmiers et des lagons. C'est par ailleurs sur cette île que se trouve le village de Borera, principal pied à terre des marins et pirates. 
◇ Ortrea. Cette île est la plus difficile d'accès. C'est un ancien volcan qui s'est effondré sur lui-même, créant des reliefs particulièrement abruptes. Depuis lors, la nature a repris le dessus et l'on y trouve de sublimes forêts tropicales. Ortrea est aujourd'hui certainement le meilleur endroit pour cacher de la marchandise ou pour disparaître durant quelques temps. 
◇ Manach'. Cette dernière île n'en est réalité pas vraiment une : c'est un volcan sorti des profondeurs de l'océan, particulièrement actif. Très peu de personnes osent accoster, par peur de se retrouver pris au piège par une éruption. 
On peut également apercevoir quelques îlots coraliens au nord-ouest de l'archipel, témoins de la richesse des fonds marins alentours. 
02. Villes Importantes
MIN BHRADAIN ◇ Perchée sur un mont rocailleux, au cœur de l'atmosphère humide de la jungle de Laschaa, s'élève Min Bhradain, ville abandonnée, ruines d'un temps jadis. Plus personne n'y habite, seule la faune de la jungle en fait ses quartiers à l'année. Belle et grande, elle s'élançait d'un pic rocheux au dessus des traitres marais de la jungle. Splendeur passée, les anciens bâtiments sont réinvestis à chaque équinoxe par les tribus changeformes. 
ALKMAAR ◇ Il s'agit ici de la ville la plus importante du territoire d'Isachakan, bien que son architecture ne soit pas des plus impressionnantes. Erigée dans la superbe la baie d'Edessa, Alkmaar fait surtout office de ville dortoir pour les voyageurs et commerçants faisant des allers/retours entre l'archipel de Guacazu et le continent. Particulièrement grouillante de monde, tous les peuples se mélangent ici et la vie y est assez paisible, pour peut que l'on ne s'acoquine pas avec les brigands et pirates du coin : l'Armée Valaryenne est omniprésente dans les rues et tente depuis maintes années de démanteler le marché noir d'Alkmaar. 
BORERA ◇  Située sur l'île de Meantrea, Borera est une petite ville disposée en trois quartiers principaux remontant jusqu'aux falaises plus loin, parallèles les uns aux autres. Les rues sont étroites, étouffantes et non pavées, le sol n'est en réalité qu'un mélange de sable et de terre. Les bâtiments s'étalent sur deux à trois étages, le rez-de-chaussée faisant généralement office de taverne, de marché ou de bordel, et les étages d'appartement. La ville est régie par de riches commerçants, servant très souvent de couverture aux pirates contre la Marine Valaryenne, en échange d'une part assez conséquente de chacun de leur butin. 
03. Spécialités & Commerces
Malgré ses différents climats parfois difficiles à vivre, Isachakan possède de nombreuses ressources, qui participent activement à l'économie du royaume et au développement d'Eredhel. Voici donc une liste non-exhaustive des principales ressources de la région : café, cacao, fruits, sucre, rhum, pêche, chanvre, épices et bétail.     
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Berlin accueille Charles III en grande pompe, après l’annulation de son voyage à Paris, l’Allemagne est devenue le premier pays étranger visité par le souverain. La capitale le reçoit avec les honneurs. La femme du président allemand, Elke Büdenbender, la reine consort Camilla, Charles III et le président allemand Frank-Walter Steinmeier devant la porte de Brandenburg, le 29 mars 2023 à Berlin. Il vient d'abord chez nous ! se réjouissent les Berlinois qui ont été nombreux à attendre pendant des heures dans le froid l'arrivée du roi Charles III devant la porte de Brandebourg, première étape de cette visite d'État de trois jours. Un lieu hautement symbolique puisque l'ambassade de France et celle de Grande-Bretagne se font face sur la place adjacente à la porte
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