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#critique rétro
billiemarshk · 1 year
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Traduction de l'anglais vers le français de l'article Crash Bandicoot 4: another 90s video game icon returns du journal The Guardian
Crash Bandicoot 4: Le retour d’une autre icône vidéoludique des années 90
Crash Bandicoot est le dernier en date, parmi d’autres mascottes de la PlayStation, à faire son retour sur nos écrans. Mais ce nouveau jeu vaut-il le détour ?
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Crash Bandicoot 4… est en réalité le huitième opus de la licence. Crédit photo : Activision/Toys for Bob
Crash Bandicoot est de retour après de nombreuses années ! Et je pèse mes mots : le dernier opus en date, Crash Bandicoot 4: It’s About Time, reprend là où Warped s’était arrêté il y a 22 ans, à une époque où c’était à la mode d’avoir un animal anthropomorphe comme héros de jeux vidéo. Ici, pour celles et ceux qui suivent, nous avons en fait le huitième Crash Bandicoot, et le premier bon opus inédit depuis plus d’une décennie ; il redynamise le gameplay du célèbre bandicoot en demeurant fidèle au classique original. Cependant, quelle est la raison du retour de cette mascotte curieusement mal-aimée des années 90 ?
Paul Yan, le superviseur du projet, nous raconte : « La raison pour laquelle Crash revient maintenant, c’est que Vicarious Visions et Beenox ont assuré un travail remarquable sur les remasters [ de la trilogie originale Crash et de Crash Team Racing ]. C’est la preuve même d’un désir ardent de revenir sur le monde de Crash… La trilogie de Naughty Dog est sans aucun doute le clou de la licence, d’un point de vue commercial et critique, alors on s’est dit “partons de là.” »
Coloré, drôle, énergique et créatif, Crash Bandicoot a toujours été un jeu de plateforme diablement dur, mais jamais au point de décourager les joueurs au cours de l’aventure. Si vous voulez mon avis, Warped en particulier avait probablement le meilleur équilibre entre difficulté et récompense que le genre du jeu de plateforme ait jamais connu. Les créateurs de la saga, Naughty Dog, sont passés à autre chose avec des jeux plus modestes tels que Uncharted et The Last of Us. En parallèle, Crash est passé de développeurs en développeurs, et a récemment été confié à Activision et à Toys for Bob.
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Auparavant ces derniers avaient remastérisé un autre classique de la PlayStation, Spyro Reignited Trilogy, retraçant les aventures du petit dragon violet qui ont marqué nombre d’enfants des années 90. Pour Yan, ces deux licences sont les faces opposées de la pièce du rétro-plate-forme. « Dans Spyro, on prend tranquillement son temps en terme d’exploration car il est large, et donc clairsemé… Les jeux Crash sont denses, on ne se prend pas la tête sur les ennemis et les obstacles, ce n’est que de l’action, de l’action et de l’action. Un peu comme un jeu musical si vous voulez, on retrouve là une certaine qualité rythmique. »
Tant d’exemples de cette qualité rythmique se vérifient. Qui se souvient des niveaux avec Polar et Pura, ou la course-poursuite avec un rocher géant dans les premiers Crash, se souvient d’avoir progressé un peu plus à chaque fois et d’avoir appris par cœur quand il faut se faufiler à droite, quand s'écarter à gauche, quand sauter. Dans Crash 4, il faut souvent ralentir le temps pour sauter sur les plateformes, en sachant parfaitement quand revenir au cours normal du temps en esquivant, en se baissant et en plongeant. Les course-poursuites font également leur retour, avec un clin d’œil appuyé à Warped en incluant une course-poursuite avec un dinosaure.
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« L’emphase sur le duo Crash-Coco est accentuée… » Coco dans Crash Bandicoot 4. Crédit Photo : Activision/Toys for Bob
Bien que Crash 4 se raccroche au passé, il introduit également de nouvelles caractéristiques ; jouer des personnages moins connus de la licence comme Tawna, Dingodile, Cortex ou encore Coco, la sœur du célèbre marsupial, ajoute une touche de nouveauté au jeu. Tawna vient littéralement d’une autre dimension, et les niveaux de ces protagonistes se complètent les uns les autres. Yan dit que placer la sœur de Crash sous le feu des projecteurs était délibéré : « Elle n’avait qu’un rôle mineur dans les opus originaux. Cette fois l’emphase sur le duo Crash-Coco, ainsi que sur la narration, est accentuée. Nous voulions valoriser leurs liens et les présenter comme un duo qui combat le crime. »
La remastérisation de la trilogie originale, aussi connue sous le nom N Sane Trilogy, a reçu un bon accueil, quoique cela est davantage dû à la nostalgie qu’à sa qualité. Aussi géniaux ces jeux soient-ils, leur manque de naturel et de praticité les font vieillir plus vite. Mais Crash 4 apporte un vent de fraîcheur à la licence avec des niveaux plus longs, plus riches que leurs prédécesseurs. Tous ceux qui, même dans leur enfance, ont eu un faible pour ce marsupial excentrique feraient bien d'y jeter un œil.
Deuxième traduction faite ! Je suis très contente d'avoir fait mes deux premières trad sur deux licences chères à mon coeur depuis mon enfance. 💜 🧡  Vos avis m'intéressent !
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lesparaversdemillina · 3 months
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Migi & Dali T1 de Nami Sano
Première masse critique manga reçu de Komikku, j'ai apprécié mais trouvé l'emballage excessif. Le dessin rétro de Nami Sano et l'intrigue du manga m'ont intrigué malgré mes réserves. Note : ★★★★.
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flokkyn-s-cellar · 4 months
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22/05/2023
Long time no see.
Beaucoup de choses ce sont passées en 3 semaines, j'ai notamment eu l'occasion de faire tester mon jeu 2 fois. Cela m'a permis d'avancer sur des questions de design pour simplifier la lisibilité et compréhension du jeu qui s'avérait difficile.
Hier j'ai eu un de mes derniers midjury avant le diplôme et cela s'est à mes yeux plutôt bien passé. Voici les assets que j'avais le jour J.
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Mon jury m'a dit que mon design reflétait mieux que les précédents prototypes ce que je souhaitais exprimer. Ce qui est une bonne chose. Mes retours "critiques" ont surtout été accès sur des finitions et aussi sur la manière de présenter mon projet au diplôme.
Les cartes du jeu et la map ont deux traits différents. Les deux premières sont plus vectoriels tandis que la deuxième est plus à main nue, il y avait donc la question de coordiner les deux. Je vais sans doute voir pour vectoriser ma map étant donné que je devais déjà la retoucher pour ajouter une légende.
Epaissir les contours de certaines cartes car à la découpe ça ne rendait pas bien (ce que j'ai fais aujourd'hui et que je savais déjà).
La question de ma typo Silkscreen qui est en bitmap. Il y a eu un débat là-dessus car l'un des deux jury pensait que par rapport à mon lore futur dystopique elle dénotait et l'autre trouvait qu'elle rendait bien avec le design que j'avais fais. Je comprend l'interrogation de la première personne mais de mon point de vue c'est pour donner un aspect rétro-futuristique et pour garder un lien avec la machine qui régit mon jeu. Puisque l'on m'a demandé comparé à ma première version de rendre l'univers plus "chaleureux", je voulais tout de même garder un lien avec le Mnêmokratus.
Sur la notice de jeu, je parle en phase et en tour, ce qui les a confus. On m'a juste dit d'écrire phase partout. L'on m'a aussi conseillé à côté des encadré de phases, d'écrire ce que je disais à l'oral. Par exemple pour la phase 1 je disais que c'était la phase de worldbuilding, alors on m'a dit de juste le mettre directement dessus.
Aussi pour mes papiers plus légers qui sont destinés à être les consommables que l'on customise, on m'a dit de quand même prendre plus épais. Jusqu'à une épaisseur qui ne soit plus froissable quand on la manipule.
Et ave maria je ne suis pas obligé·e de faire une boîte de jeu d'ici le diplôme (j'aurais aimé mais je pense que je suis trop short on time pour faire ça dans les temps).
Pour la suite des événements je me suis fait une to do list:
Retravailler ma map (faire la légende + retoucher en vectoriel) pour la fin de la semaine.
Vendredi de 11h30 à 12h rdv en atelier maquettes pour faire mes pions en plexiglass colorés.
Retravailler les illus de certains de mes assets (un peu trop de détail sur les cartes café et lieu de travail, l'idée est de retirer une illu par carte et d'agrandir toutes les cases).
Faire les cartes bonus, évaluations, le livret avec mon lore et le journal de complétion.
Commander/acheter un sablier d'une minute et retoucher à l'acétone puis le bomber sur les extrémités.
Envoyer en production la map (+ les transglot peut être), pour avoir l'aspect cartonné que je ne peux pas avoir ici. Assez vite d'ailleurs, maximum au cours de la semaine pro. C'est pourquoi j'attaque la map dès demain.
Prendre rdv pour imprimer mes assets avec les imprimantes jets d'encre.
Prendre rdv pour reliure colle froide, j'aimerais que mes assets customisables soient collés ensemble et de pouvoir les arracher pour s'en servir après.
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teumbeleur · 5 months
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Passé les 35 ans, des choses soudainement rentrent dans le Passé, ton inconscient décide de communiquer avec ton conscient et dans ce sens, tu arrives enfin à clore des chapitres qui devaient prendre fin. Certaines peurs aussi s'apaisent. Ta gyneco t'a assainé d'un sain "vous avez le temps, vous pressez pas, si il le faut, en temps voulu, on se fera aidé, mais vaut mieux attendre et le faire avec le bon, plutôt que le premier venu" et soudainement ton besoin de contrôle et ton rétro-planning relationnel installé depuis tes 27 ans environ s'écroule comme un mur de sable et fait place à de grandes bouffées d'air frais et comme si les symboliques ne suffisaient pas, tu croises au hasard de tes journées, sans que jamais ils ne te voient, des couples, des individus connus autrefois qui trimballent poussettes et cernes sous les yeux. Les algorithmes semblent aussi avoir entendu le message, tu croules sous les documents et les posts. C'est la grande révélation, c'est surtout la grande tranquillité. Entre deux choix d'avocats, la voix de Rosalia sur Saoko, semble te lanciner dans les oreilles "c'est la vie que tu veux?".
Un désir certes mais un désir est fugace, combien sont-elles à avoir questionné ce désir?
Personne ne décide de tes journées, de tes soirées, tu ne dois pas prendre de rdv, organiser les vacances pour deux, questionner le ménage quotidien encore moins les repas. Aucune critique sur tes amis, ta famille, pas de frustration parce que ce qui était programmé n'a pas pu être mis en action.
Alors évidemment il a bien des choses qu'il faut apprendre à faire seule, boire le café dans le café, seule, se balader à l'expo seule, envisager les soirées, seule, reporter inlassablement les restos, parce que tous les autres, constamment en duo "on déjà prévu autre chose", puis finir, par la faire seule cette séance de cinéma.
Et admettre avec beaucoup d'amertume par ces expériences, qu'il existe une hiérarchie des priorités amoureuses et que l'amitié et en second, voir troisième position.
Tes amis d'ailleurs, ne le savent pas, mais tu appliqués constamment sur eux tes petites expériences et statistiques sociologiques. Sur toutes tes vraies copines filles, combien sont seules?
1/3
Combien sont-elles dans une galère d'emploi tandis que leur compagnon gagne sa vie?
Combien vivent sous un toit séparés?
Combien ont du mettre entre parenthèse leur carrière pro avec la maternité?
Combien arrivent à mener leur propre vie sociale indépendamment de celles du duo?
Combien on sacrifié leur choix, désir au profit de ceux de l'autre?
Combien? Combien? Combien?
Même à ta petite échelle, sur un si petit échantillon, tous les résultats sont identiques à ceux des grandes statistiques.
Passe les 35 ans, avant même la grande maturité des 40, tu sais déjà, que les statistique tu ne veux pas y statuer.
Un désir, certes, mais un désir est fugace, tu veux absolument, passé les 35 ans, le questionner. Ton besoin d'équité est quasi bourdieusien, tu refuses toute situation qui pourrait rejouer un rapport de domination.
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333mots · 10 months
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lifextime · 1 year
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Creepy Pasta | Suicide Mouse
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"Suicide Mouse" est une creepypasta populaire qui est connue sur l'internet. Elle est classée comme une "lost cartoon" de Mickey Mouse qui, selon la rumeur, aurait poussé au moins une personne à se suicider.
L'histoire commence en prétendant que Leonard Maltin, un célèbre critique de cinéma, découvre un cartoon de Mickey Mouse non répertorié lors de l'examen des archives de Disney pour une future rétrospective. Le cartoon, qui était sur une bobine datée de 1929, était intitulé "Suicide Mouse". Ne voyant aucune mention de ce dessin animé dans aucun autre endroit, Maltin décide de le visionner.
Le dessin animé commence de manière assez innocente avec Mickey Mouse marchant avec une expression d'abattement à travers une ville de style rétro, sans son ni musique, juste le bruit continu de ses pas sur le trottoir. Après environ trois minutes, l'écran devient noir pendant plusieurs secondes avant de revenir à Mickey qui continue sa marche sombre. Cependant, un bourdonnement sourd commence à se faire entendre en arrière-plan.
La vidéo dure ensuite environ 7 minutes avant que le son ne devienne un bruit strident insupportable, combiné à un son de piano joué de manière désordonnée et chaotique. L'arrière-plan de la ville se transforme en un flou de couleurs tourbillonnantes. Mickey Mouse continue sa marche, mais son visage se transforme en un sourire grimaçant effrayant.
Enfin, après plusieurs minutes de ce chaos visuel et sonore, l'écran devient soudainement noir, interrompu par un écran blanc avec du texte russe qui se traduit par "Les visions du suicide apporteront un repos bien mérité."
Selon l'histoire, Maltin a été si dérangé par ce qu'il a vu qu'il a exigé que la bobine soit détruite. Cependant, un employé anonyme a fait une copie avant que cela ne se produise, qui aurait ensuite été divulguée sur Internet.
Lien : Vidéo Suicide Mouse
La creepypasta "Suicide Mouse" est largement reconnue comme une œuvre de fiction pour plusieurs raisons :
Aucune preuve : Il n'existe aucune preuve physique ou documentaire de l'existence de ce dessin animé. Les images de "Suicide Mouse" disponibles sur Internet sont généralement reconnues comme étant créées spécifiquement pour la creepypasta.
Incohérences avec les pratiques de Disney : Disney est réputé pour sa documentation minutieuse de ses œuvres. Il est extrêmement improbable qu'un dessin animé aussi troublant soit créé, et encore moins qu'il ne soit pas documenté ou catalogué.
Incohérences de l'histoire : Leonard Maltin, le critique de cinéma cité dans l'histoire, n'a jamais parlé d'une telle découverte. De plus, la description du contenu du dessin animé (les sons et images perturbants) est en décalage avec les normes de production de l'époque. En 1929, les dessins animés étaient généralement silencieux, et la technologie pour créer les effets sonores et visuels décrits dans la creepypasta n'existait tout simplement pas.
La traduction russe : La présence du texte russe est incohérente, compte tenu de l'époque et du lieu de production présumés du dessin animé. Disney est une société américaine et il est peu probable qu'elle ait inclus du texte russe dans un dessin animé de 1929.
En résumé, bien que "Suicide Mouse" soit une histoire effrayante et captivante, elle est remplie d'incohérences qui démontrent qu'il s'agit plus probablement d'une œuvre de fiction créée pour effrayer ou divertir. Je suis désolée de vous avoir briser vos espérances, et je vous rassure ce n'est que le début de la semaine !
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SAMEDI 15 JUILLET 2023 (Billet 2 / 5)
« MIISION IMPOSSIBLE – DEAD RECKONING – PART ONE » (2h 43min)
Un film de Christpher McQuarrie, avec Tom Cruise, Hayley Atwell, Ving Rhames…
Le nouveau « Mission impossible - Dead Reckoning » est un pur régal
Virtuose, ludique et romantique, ce septième épisode des aventures d’Ethan Hunt s’amuse avec les motifs de la franchise. Avec un Tom Cruise au sommet de son art.
Depuis qu’il a été promu réalisateur de la franchise « Mission impossible » avec « Rogue Nation » en 2015, Christopher McQuarrie a conforté Tom Cruise dans un rôle de plus en plus difficile à tenir : celui du dernier héros d’action du cinéma américain, mais aussi peut-être de « l’archétype du mâle hollywoodien », comme le soulignait la critique de « Libération » à la sortie du film. Il s’agirait d’ailleurs moins d’un rôle que d’une sorte de devoir, ou de mission, pour reprendre le mot-clef de la saga.
Après le succès mondial de « Top Gun - Maverick », Tom Cruise semble encore plus en forme que jamais. L’élévation du niveau de la franchise est perceptible dès la première séquence d’action dans l’aéroport d’Abou Dabi, où les filatures se multiplient de façon habile, entremêlant les fils d’un scénario pourtant toujours aussi sommaire (la quête d’une demi-clef permettant le contrôle absolu de l’humanité !), mais faisant de cet entrelacs une quasi figure de style. À son meilleur, la mise en scène de McQuarrie accouche d’une comédie d’espionnage dont le charme repose en grande partie sur le personnage de Grace et sur l’actrice qui l’incarne : Hayley Atwell, qui allie décontraction totale et sens impeccable du rythme. Sa longue marche dans les terminaux de l’aéroport, escortée par Hunt et scrutée à travers plusieurs caméras de contrôle, sert ainsi de fil conducteur à l’ensemble du film : une histoire d’amour cachée sous les traits de l’alliance professionnelle (Grace fait équipe avec Hunt).
Deux grandes séquences d’action se détachent. La première, située à Rome, consiste en une course-poursuite d’une bonne vingtaine de minutes. En comprimant Hunt et Grace dans une petite Fiat jaune rétro digne d’un film de Jacques Tati, puis en l’opposant à une voiture-tank au moteur surpuissant, McQuarrie joue sur des différences d’échelle, de vitesse et de son. La scène, qui ressemble presque à une promenade romantique contrariée par divers obstacles, est soutenue par une idée simple : le lien entre Hunt et Grace, compliqué par une paire de menottes, ne facilite pas la conduite ; les positions de conducteur et de passager ne cessent de s’inverser au fil des chocs et des rebondissements, comme si le film avait pris acte du fait que Hunt n’est plus ici le seul pilote. Souvent pris de vitesse par Grace ou surpris par sa finesse et sa capacité à se sortir de situations inextricables, il trouve en elle une acolyte de choc – et la franchise le grand personnage féminin qui lui a toujours manqué.
La seconde grande séquence d’action est celle de l’accident de train clôturant le film. Construite sur une longue série de destructions (les wagons d’un train de luxe volent en éclats les uns après les autres), elle se démarque autant par son suspense que par son usage du décor : en remontant les voitures du train les unes après les autres, Hunt et Grace traversent un chaos d’assiettes, de couverts, de tables, de fauteuils qui rappelle beaucoup la partie de Titanic où Jack remonte avec Rose les compartiments inondés du paquebot. La séquence, pensée littéralement comme une attraction foraine (chaque wagon accueille de nouvelles secousses et de nouveaux obstacles), s’apparente elle-même à un train suspendu au bord du vide et tient sur le fil de sa propre virtuosité technique. « Dead Reckoning » confirme l’embellie de « Maverick » : jamais à court d’idées, le film renoue avec ce que la forme du blockbuster estival peut avoir de plus exaltant, de plus généreux et de plus beau. On a presque envie de se lever pour applaudir.
(Source : « critikat.com »)
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JM est allé le voir seul (vous vous en seriez douté…), dans la plus belle et plus grande salle du cinéma Beaugrenelle (celle où l’on peut commander l’inclinaison des sièges, moyennant un supplément même pour ceux qui ont un Pass Pathé), mercredi après-midi, premier horaire de l’après-midi du premier jour de sa sortie en salle.
Des spectateurs de tous âges et des deux sexes (JM n’est pas allé plus avant dans ses identifications…), mais beaucoup de jeunes et peu d’ados.
Qu’ajouter à la critique ci-dessus ? Pas grand-chose. C’est un film d’action, les gens viennent pour ça et, le film étant réussi, comment ne pas en être satisfait.
Un seul petit bémol, il y a juste un tout petit peu trop d’invraisemblances dans le scénario. Qu’il y en ait, on peut s’en moquer mais, à un moment, le vase peut déborder. Pas (trop) grave… l’essentiel, vous l’aurez compris, n’est pas là.
Si ses souvenirs sont bons, JM avait donné ❤️❤️❤️❤️❤️ au « Mission Impossible 5 », il l’avait même vu 2 fois (une fois seul et une fois avec son neveu Alexandre). Pour la première partie de cet « ultime » opus (c’est ce que les producteurs disent), après avoir longuement hésité, il lui attribue ❤️❤️❤️❤️ sur 5. Il aurait même retiré encore quelques dixièmes de cœur mais les personnages féminins sont trop top, surtout l’héroïne principale, et la scène finale dans le train est littéralement HALLUCINANTE !
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findasongblog · 1 year
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Find A Song about female emancipation
Sainte-Croix - NPNM
NPNM = ni pute, ni mère = neither whore nor mother
Fidèle à son univers ‘’rétro-future’’ Sainte-Croix s’allie à la jeune chanteuse Kat Dion pour un voyage dans les années 80 teinté de‘’vocalchop’’ et de texture électronique. Inspirée de mouvement féministe comme‘’ Ni putes, ni soumises’’ la chanson s’attaque à ce cliché tenace qui cantonne la femme dans une vision manichéen; la mère ou la putain, la sainte ou la pécheresse. Ce même cliché qui limite la femme et l’empêche de s’émanciper, subissant la critique sociale, le jugement et parfois même la violence. La chanson est soutenue par un vidéoclip réalisé par Lany-Jade, qui met l'artiste interprète Kat Dion au premier plan. L'esthétique de ce vidéoclip est minimaliste afin de mettre en valeur le message d'émancipation de la femme que celui-ci dégage. Des vêtements rouges et une colorisation intense sont les accessoires de prédilection pour provoquer l'oeil du téléspectateur. Le rouge est également la couleur de la sexualité; ce qui entre en contradiction avec le côté minimaliste du décor, qui celui- ci s'attache au côté puritain ;mère au foyer.
Added to FAS Spotify playlist indie pop.
via Musosoup
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spiritgamer26 · 1 year
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Convergence: A League of Legends Story
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Au cœur de la ville tentaculaire de Zaun, incarnez Ekko, jeune inventeur d'une machine à remonter le temps qui doit s'unir avec ses amis pour protéger la ville. Confronté aux dangers et à certaines révélations, Ekko prend peu à peu conscience qu'il ne peut faire confiance à personne, pas même à lui-même. https://youtu.be/o7TNSmaa3EY
Ekko fait mouche !
Dans une tournure digne d'un film à suspense, CONVERGENCE : A League of Legends Story s'élance tel une flèche qui fend l'air, séparant son prédécesseur en deux et captivant la cible avec une précision redoutable. Sortis à seulement quelques semaines d'intervalle, les développeurs de ce nouveau titre semblent avoir pris en compte les critiques constructives de l'ouvrage précédent afin d'offrir aux fans de League of Legends, ainsi qu'aux amoureux d'Arcane, une expérience inoubliable et véritablement revigorante. Grâce à Riot Forge, le label de Riot Games dédié à la création de spin-offs développés par des équipes externes, l'univers de League of Legends s'élargit et Double Stallion Games a su frapper fort. Ils nous livrent ici un jeu solide, doté d'une progression claire et d'une histoire à la fois simple et intrigante, portée par un protagoniste d'une charismatique envoûtante : Ekko. Le voyageur temporel de LoL sera votre fidèle compagnon dans les hauteurs embrumées et les dédales puants de Zaun, cette cité souterraine qui vit dans l'ombre de Piltover. Ensemble, vous devrez déjouer un complot impliquant les mystérieux cristaux qui alimentent également l'intrigue d'Arcane. Pour les amateurs de jeux vidéos, c'est un véritable coup de maître. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est pas qu'une simple affaire de chiffres et de graphismes étourdissants. CONVERGENCE est une invitation à plonger dans les entrailles de Zaun, où chaque pas vous transporte dans un monde sombre et fascinant. Les développeurs ont su capturer l'essence de League of Legends et la combiner habilement avec l'atmosphère captivante d'Arcane, donnant naissance à une expérience immersive qui laissera une empreinte indélébile. Alors, préparez-vous à vous perdre dans les méandres du temps en compagnie d'Ekko, et à déjouer un complot qui pourrait bien secouer les fondations de l'univers de League of Legends. Avec CONVERGENCE, l'histoire de ce monde légendaire prend une nouvelle dimension, et vous serez au cœur de l'action. Préparez-vous à des retournements de situation palpitants et à des rencontres inoubliables, car Ekko est prêt à marquer les esprits et à s'imposer comme un héros légendaire... et à vous faire passer un sacré bon moment !
Le pouvoir du temps et de la plate-forme rétro
Préparez-vous à revivre les sensations classiques des jeux de plateforme 2D avec CONVERGENCEs. Ce jeu vous offrira toutes les compétences emblématiques : saut, double saut, dash, marche sur les murs, railgrind et walljump. Mais ce qui le rend vraiment unique et nostalgique, c'est sa capacité à remonter le temps à volonté, que ce soit pendant les combats ou les phases de plate-forme. Cette fonctionnalité nous a instantanément transportés dans l'époque de Prince of Persia and the Sands of Time, nous rappelant à quel point les jeux vidéo peuvent devenir moins frustrants lorsqu'on peut simplement réessayer sans repartir du dernier point de contrôle. Les charges temporelles dont vous disposez sont limitées, mais ne vous inquiétez pas, vous pourrez facilement les recharger en explorant les cartes du jeu. L'exploration est particulièrement gratifiante, car elle ne punit presque jamais le joueur. Il y a quelques rares moments où vous devrez utiliser une compétence spécifique pour progresser dans une section particulière, à la manière de Hollow Knight. Par exemple, vous devrez maîtriser le double saut ou la marche sur les murs pour déverrouiller certaines parties de la carte, jusqu'à ce que vous obteniez ces compétences en récompense de votre progression dans l'histoire. Bien que cela puisse être un peu frustrant au début, on comprend rapidement ce choix stylistique, qui permet de mélanger une narration linéaire avec un design quasi open-world. CONVERGENCE réussit donc le pari d'allier le pouvoir du temps à une plate-forme rétro. Préparez-vous à des sauts dans le passé et à des cascades temporelles, tout en explorant un monde où les compétences déverrouillent des horizons nouveaux. Ce jeu vous fera sourire de nostalgie tout en vous offrant une expérience de jeu moderne et divertissante. Alors, sortez vos manettes et préparez-vous à faire un bond dans le passé tout en créant votre propre avenir dans l'univers de League of Legends !
Le maître du temps déchaîne ses capacités
Le combat, en plus de l'exploration, est l'activité qui occupera la majeure partie de votre temps dans ce jeu. Il est facile à apprendre mais devient de plus en plus varié au fil de la campagne. L'épée imposante d'Ekko reste son arme principale tout au long de l'aventure, mais les véritables changements viennent des capacités temporelles qui peuvent toutes être utilisées pour infliger des dégâts aux ennemis de différentes manières. Par exemple, sa capacité de téléportation peut se transformer en une attaque capable de briser les boucliers ennemis. Le pouvoir de déplacer de gros objets grâce au Zero Engine (l'appareil qui permet à Ekko de voyager dans le temps) se transforme quant à lui en un répulseur qui repousse les adversaires. En plus de ces compétences de base, vous pouvez acquérir de nouvelles techniques en échange de la monnaie du jeu, que vous obtenez en brisant des objets disséminés dans les niveaux. Nous vous recommandons d'apprendre rapidement la parade, car elle est indispensable pour assommer certains des ennemis les plus redoutables que vous rencontrerez à partir du troisième niveau. Pour ajouter une couche de personnalisation supplémentaire, Ekko peut créer des gadgets qui offrent des modificateurs passifs, améliorant ainsi ses compétences. Chaque gadget occupe un certain nombre d'emplacements en fonction de son efficacité, mais en triomphant des boss, Ekko peut augmenter le nombre d'emplacements disponibles. Ces puissants ennemis sont pour la plupart bien conçus, même si l'un d'entre eux se répète pratiquement à l'identique trois fois, mais avec des costumes différents. Quant aux affrontements contre les autres champions de League of Legends en tant qu'ennemis finaux, ils sont tout simplement incroyables. Nous ne vous gâcherons pas la surprise, mais deux champions emblématiques de Zaun et Piltover vous feront transpirer à travers des batailles épiques en plusieurs étapes, chacune avec ses propres attaques dévastatrices. Préparez-vous à manier l'épée et à manipuler le temps avec Ekko dans des combats palpitants qui mettront vos réflexes à l'épreuve. Améliorez vos compétences, collectez des gadgets uniques et affrontez des adversaires redoutables pour devenir le héros que Zaun et Piltover méritent. CONVERGENCE vous promet des affrontements épiques et mémorables qui vous laisseront sans voix. Que le pouvoir du temps vous guide vers la victoire !
Un style artistique qui fait mouche !
L'un des aspects qui nous a le plus enchantés dans CONVERGENCE : A League of Legends Story est sans aucun doute sa direction artistique. Le style à mi-chemin entre le dessin animé et la bande dessinée, à la fois dans les décors et les cinématiques, s'accorde parfaitement avec l'ambiance légère qui règne dans ce jeu vidéo. Le doublage est également très bien réalisé et restitue parfaitement les personnalités exagérées des méchants et des protagonistes. La conception des niveaux s'intègre parfaitement à l'évolution des nouvelles capacités débloquées, avec une brève introduction expliquant chaque nouveau mécanisme avant de le mélanger à l'exploration et aux combats. Toutefois, la partie visuellement la plus satisfaisante est sans aucun doute les arrière-plans des sections de plate-forme. Les artistes de Double Stallion se sont surpassés et ont réussi à recréer avec brio, dans leur propre style, cette ambiance décadente mais richement décorée que nous connaissons grâce à Arcane, pour Zaun et Piltover. En ce qui concerne la progression, nous avons apprécié le choix de concevoir les différentes sections de la carte comme des niveaux presque linéaires qui, une fois la mission terminée, peuvent être revisitées pour tenter d'obtenir les nombreux objets de collection du jeu. Il n'est pas nécessaire de revenir en arrière et de refaire les niveaux déjà terminés pour l'histoire, mais cela reste à la discrétion du joueur. Les objets de collection sont variés et peuvent être obtenus de deux manières principales : soit en relevant des mini-défis de plateforme avec un coffre à la clé, soit en explorant des sections spécifiques de la carte qui comportent soit un défi d'exploration relativement difficile pour traquer un robot, soit un combat acharné contre 3 ou 4 groupes d'ennemis à la suite. Le seul défaut évident de ce jeu réside dans le manque de variété des ennemis qui, à l'exception de quelques unités d'élite, ne changent pas beaucoup tout au long de l'aventure. Le problème est que, malgré le changement de faction ennemie, la plupart des ennemis de base restent les mêmes, avec une palette de couleurs légèrement différente et un peu plus de santé. C'est un peu dommage, mais cela n'entrave en rien le plaisir des mécaniques de jeu et de l'esthétique magnifique des environnements. Dans l'ensemble, CONVERGENCE : A League of Legends Story séduit par son style artistique captivant, ses décors somptueux et son doublage de qualité. Explorez des niveaux linéaires avec la possibilité de revenir pour collecter des trésors, affrontez des défis de plateforme et des combats intenses, et profitez de l'ambiance décadente de Zaun et Piltover. Malgré le manque de variété des ennemis, ce jeu saura vous charmer avec ses mécaniques solides et ses magnifiques environnements. Alors, préparez-vous à vous plonger dans l'univers de League of Legends d'une manière unique et palpitante avec CONVERGENCE ! Read the full article
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sublimationleblog · 2 years
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La guerre est finie, que la battle commence !
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“War And Peace (The Battle)” est le titre de la nouvelle mixtape éclectique publiée sous le label #SublimationIsWar. Comme le nom le laisse deviner, il s’agit d’une “DJ Battle”. Mais qui est l’adversaire du jour, ou du soir (c’est selon), de l'Homme Aux Mille Pseudos ? Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, attachez vos ceintures, l’inénarrable Serge Coosemans, une vieille connaissance de la maison Sublimation, est le second DJ selector à relever le gant de notre concept de co-création en mode compétitif.
Yeti Popstar avait inauguré cette série en apportant ses idées et son univers arty particulier à l’opus "Tits, Ass And Pussy". Cette mixtape créative, canaille et sexy, est parue en septembre 2022 et a reçu quelques très bons échos dans l'underground musical. Nous avions formé un duo de deejays de bars rock et soirées alternatives, par intermittences, entre 2008 et 2012. Yeti se produisait comme DJ en parallèle de ses activités musicales dans Velvet Underwear, puis Ascii Witchcraft. Notre duo d’entertainers nocturnes s’appuyait sur une certaine complémentarité de styles et une réelle complicité derrière les platines (et au-delà).
Ce feeling est demeuré intact malgré un break de dix ans. C’est heureux car confronter et faire s'agencer des pièces musicales originales autour d'un thème prédéfini (avec des contraintes) est un exercice plus complexe qu'il n'y parait. D’autant que le concept nous impose d’agir et de décider avec une certaine urgence… Il ne faut pas que rebondir sur ce que l’autre vient de jouer, et réussir des enchaînements harmonieux, le but est aussi, et avant tout, de sélectionner d’excellents morceaux de musique. Les meilleures plages disponibles dans le contexte donné, ou les plus inattendues. La clé est là.
La programmation originale de ce mix avait attiré l'attention du pourtant très sévère critique Serge Coosemans. "Je n'aurais jamais cru un jour découvrir de la musique qui me foute totalement sur le cul via Sublimation", déclarait-il alors sur Twitter, tout en relayant un titre de"rétro-house complètement salace et pétée" de The Soft Pink Truth (sélectionné par Yeti). On connaît beaucoup d'artistes belges qui auraient payé cher pour une telle recommandation signée Serge Coosemans dans ses années de terrifiant rock-critic pour Rif-Raf, ou Voxer.
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Serge Coosemans, parlons-en. Nos réconciliations au terme de longues années de disputes publiques, par blogs interposés (“cyberviolence réciproque”), avaient été scellées officiellement durant l'été 2022. Nous avions enregistré en juillet un podcast interview pour la série #SublimationIsBack : "Harcèlement sonore", suivi d'un second (tiré de la même session), "Ses excuses (dans mon c..)"; les deux formant le diptyque "Guerres et Paix". Durant nos années conflictuelles, DJ Kwak (Strictly Niceness), jouant les médiateurs, avait suggéré publiquement de régler nos différends dans une DJ Battle à Bruxelles. Il se proposait comme organisateur… L’idée faisait sens, Serge étant alors lui-même DJ dans les soirées de la scène indépendante sous l’alias Agent Palmer. L’amertume était trop grande, le projet ne se concrétisa pas. Pas plus d'ailleurs que - pour l’anecdote - celui d’inviter conjointement Florence Hainaut et Marcel Sel dans leur podcast Focus Brolcast. C’est un petit marrant, ce DJ Kwak…
Nous ne sommes plus en 2012 ou 2013 (les “années folles” de l’Internet belge) mais en mars 2023, une époque où proposer une DJ Battle à Serge Coosemans sous la bannière #SublimationIsWar n’a plus rien d’incongru. Qu’il l’accepte ne l’est pas davantage. Le teasing s'arrête ici, l’annonce du casting suffit.
Voici venu le moment de vérité : Serge Coosemans confronte sa science des musiques alternatives, ses sélections et ses enchainements à ceux du concept #SublimationIsWar. Avec grand renfort de samples, d'effets et de surprises, comme de coutume sur les mixtapes de cette série. Aussi des messages personnels et quelques piques, y compris entre nous. Le Mocker est un adversaires de poids, sa compétence au moment d'identifer "le" bon track à jouer étant largement reconnue. L'homme est aussi un passionné talentueux avec qui batailler de la sorte est surtout la garantie d'un moment fun. En vous souhaitant une écoute divertissante et au moins aussi agréable que le fut sa réalisation.
La guerre est finie, que la battle commence !
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beatlesonline-blog · 2 years
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Je t'offre quoi ma gueule ? Anita qui m'accueille ainsi... toujours on peut dire, à bras ouverts... en son rade des anciennes Halles. À ne pas en croire l'endroit... rétro... folklo, comme ils disent ! Tout à fait le tapis d'avant-guerre... les photos d'artistes au mur. Mes metteurs en scène de cinoche, ils veulent pas me croire quand je leur décris... que ça existe encore. Ils ont peur que sur leur pelloche ça fasse pittoresque. Le pittoresque, auprès des critiques, c'est le péché mortel, la tare irrémédiable ! (Alphonse Boudard, Les enfants de chœur, 1982).
Treignac, Corrèze.
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michelgrimard-blog · 3 years
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Maintenant, c'est DADADIDIERDODU qui nous fait la leçon!
Vous êtes dans le champs de dire Dadidodudu, car vos symboles d'halloween ne correspondent pas aux clichés.
Ah bon!
Au nombre de fois que j'ai écrit sur Duchamp, c'est des choses qui arrivent!
Alors il mérite sa tribune au top du blog avec ce titre...
Titre: Boouu!
Animation et adaptation MG
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Trame sonore ici!
https://www.soundclick.com/music/songInfo.cfm?songID=14328809
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Note pas rapport
En lisant des FB venant de mes miniatures, ya parfois des choses qui inspirent plus que juste une curiosité.
Y avait ''Le futur vous lit'' ... ça c'est touchant!
Mais si c'est ce futur mortel...y vous lit aussi tsé! :-)
Y a aussi ''L'imperfection est l'expression de la liberté''
Pas faux!
Mais au naturel rien peut être parfait selon moi car c'est la cause de la dynamique cosmique qui cherche son ''manque''.
Dans ''Spectral'' deuxième mouvement, la raison d'être du solo de guitare est qu'il a été garroché alors corriger ça,(cues à déplacer sur le temps fort de la mesure, clarifier passages trop denses, autre jeu de cymbales etc.) , c'est enlever le pourquoi il est comme ça.
Expression sauvage de civilisé!
Même principe aussi pour ''Other vibes''.
L'exécution donne pas le temps pour se demander ce que on va faire.
C'est pas de nous entrain de penser à ça, car on constate seulement les faits.
Trop de hasards si c'est de l'épilepsie chanceuse!
Alors on se dit que ce doit être un genre de dicté d'impulsions qui déclenche le geste on et off des notes, car c'est la logique biologique.
Le ''ça vient du coeur'' c'est pas la mécanique de l'action car le coeur bat plus vite ou moins vite mais fait pas des arabesques de variations de pulsions.
Le signal au muscle qui active l'articulation. C'est mon imagerie logique.
La source peut être autre.
La mémoire des cellules ou qu'on a capté une fréquence avec notre tête de radio et c'est elle qui prend les ''commandes''.
L'apparence de la volonté consciente du geste, est parfois accompagnée d'un flou avec le subconscient qui entre en jeu.
Subconscient qui entretient des liens inconnus de nous-même.
La publicité et le marketing savent ça.
De la propagande sous un autre nom.
Si tu dis, peu importe quoi, sur toute les tribunes, ça va devenir une vérité pour tout ceux à qui cette stratégie fait fondre l'esprit critique.
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L'argument de la ''recette'', c'est bon juste quand y en a une et mes orchestrations ont volontairement pas rapport les unes par rapport aux autres.
Mon savoir est dans les moyens et pas dans l'ambiance musicale ainsi obtenue. Sous l'angle de l'étiquette de style.
Suivre le rythme, c'est une chose et la décision de ce que ça va donner, s'en est une autre.
Tu rencontres un type avec un instrument Africain bizarre, bois ou os et cordes et franges, tu vas chercher du sampling de sons sur le web, puis tu fais un titre comme ''Africa effect''.
Et non, je veux faire une compo ''Houga Chaka'' alors il me faut ceci celà. La notion d'apprentissage est exclue car je n ai aucun savoir significatif sur ce genre de thème.
J'ai capté cette fréquence.
La fréquence de ''radio tout ce qui est''!
Sans pauses publicitaires.
C'est moins superficiel que la partisannerie de l'appropriation culturelle car j'ignore de quelle nature sera prochaine captation.
La différence entre un réflexe de questions d'ingénierie, est que au lieu de me demander comment faire ça, me demande comment je l'ai fait!
Rétro-ingénierie!
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Anecdote mood vodou! Je lis des sujets variés, pis y a cette remarque d'un observateur qui demande à une femme haïtienne, ce qu'elle faisait à parler à un arbre? Elle répond ... je passe un message à mon mari mais si j'avais un téléphone, j'aurais juste à y téléphoner!
Ici on va demander à cette femme de l'anecdote de se s'identifier!
Mais ça fait un bon punch dans un récit de blog.
Par contre dans la synthèse d'une oeuvre, le arrangé avec le gars des vues pour moi est un exercice aussi intéressant que le garroché du gars des vues!
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La ''mode'', néo classique figurative street art.
Y a du super et vais pas faire yark quand il y a une démonstration de savoir faire, qui demeure une valeur reconnue par la majorité, mais ça me donne souvent un ton renaissance de ce qu'y est acquis depuis des siècles et un scan du ""réel'' avec retouche logiciel, donne la même chose sinon mieux car le medium génère un autre système de formes.
Donc un témoignage teinté de l'époque ''2021'' dans la forme et non un du passé avec ce que ça donne comme valeurs associées dans la société.
Un peu comme changer le skin sur le même concept de base!
Chicanes de bondieuseries exclusives et endoctrinement pour manipulations.
Du maquillage!
Et comme j'écris ailleurs, les valeurs associées à un art dominant auront des répercutions à tout les nivaux de la société.
Exemple: ''Sexe and drug and rock roll'' ou ''Peace and love''.
De plus l'art était majoritairement publique avant l'arrivé massive du chevalet. Juste que les commanditaires étaient ceux du pouvoir ecclésiastique du temps.
Comme si l'art a eu besoin d'être plus ''discret'' en étant commandité par des intérêts privés pour prendre ses distances des bondieuseries.
Une indépendance nécessaire que je me dis pour en arriver à un titre comme :
Du spirituel dans l'art de Kadinsky.
Dans la géométrie, il y a une perfection typique issue de l'esprit humain, soit celle inventée et mes peintures en direct, c'est du gros trash libérateur!
D'ailleurs c'est un des arguments de Lovecraft pour qualifier de ce qui l'est pas ... humain!
Géométrie non euclidienne.
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Woke
J'ose penser que je ne suis pas un ''exemple'' de cette pointe de flèche!
De mon côté, mes efforts de nuances devraient m'exclure, de par ma volonté, de ce genre de LFO (low frequency oscillator!)
Car avec mes textes, y vont être pognés pour penser en même temps...
...ah oui lui y a raison et que c'est in astie d'astie!
Quantiques pour lire mes textes!
Alternatif aussi possible!
En alternant criss de....avec oui oui c'est ça!
La compréhension est pas dans le même sens que l'explication!
Si c'est leur perception.
Comme le courant!
Dans ce temps là on fait de savants calculs avec une balance pis des plus et des moins pour s'extirper de la partisannerie.
Par contre comme j'en glissais un mot ailleurs, ça indique une direction, soit un genre de nécessité éthique.
Mais le scrupule névrotique pis la diffamation banalisée, pour moi c'est 2 faces de la même médaille.
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Dans ma série des tags que on me colle sans mon consentement pour exprimer son point de vue...
Ya
Grimes Adhésif!
Ya
Platon Hightech!
M'a vous dire une affaire!
Personne à part Richard (FB) pis Martin son frère et Alex dans une autre proportion, a eu connaissance de ce genre de préoccupations, non plus!
Même moi avant des écrire tant qu'à y être!
En y réfléchissant longuement, me suis dit comme ça que si j'écrivais rien ben...
Y aurait rien d'écrit fait que...
La volonté du geste d'écrire a généré la suite par action-réaction puis il y a eu le truc des thumbnails qui ''parlent'' avec mes premiers visiteurs (avril et mai aprox) mais j'en savais pas plus que vous sur le développement.
En fait, 2 manifestations du genre dans une vie!
Après compilation!
Une pour la ligne directrice pis cette deuxième avec une méthode de création.
Et le concept de un personnage par style, c'est une précision de ce qui était déjà amorcé avec un nouvel alias par site web inscrit.
Donc déjà sur les rails!
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Pour l'aspect philosophie, il y a des sources identifiables quand même!
Descartes, Sartre, Nietzsche un peu et surtout Bertrand Russell qui s'amuse à relativiser notre réel.
Ça tombe bien car je m'intéresse au surréalisme!
Pour Platon?
J'y ai rien compris!
L'écart du style d'écriture avec notre époque, me rebutait!
Un peu comme l'Opera qui me fait saigner des oreilles! Me dis, ben si tu veux gueuler ben au moins chante comme Lisa Gerrard!
Vais être moins perdu dans mes repères!
Si je focus mes propos sur l'universalité des ondes, y ajouter des paroles qui polarisent, c'est comme briser cette universalité.
Continuez vos jongleries de mots pareil mais moi j'écris sur les ondes!
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Dans le sens que la ligne de basse a pas besoin de l'intellect associé aux mots d'une culture pour agir sur la pensée de l'autre.
Ma compo HG Fortune par exemple.
Ou que le rouge a pas besoin des mots pour agir sur la pensée de l'autre.
Fait longtemps que les fruits ont compris ça!
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L'asiatique qui a remporté le concours Chopin.
Comme symbole en récupération politique, c'est pas banal!
Mais non, ce n'est pas Elvis Wong!
Il a capté et joue la fréquence Chopin qui même si originaire de Pologne, a pas besoin du langage des mots.
..................
Je vois souvent ''Nirvana'' ici.
Connais pas vraiment leur musique.
Pas sur ma fréquence.
Je capte Chopin FM, Électro créatif FM, Hendrix FM...
Dans les faits, c'est ça sur un fond sonore ''drone'' d'un loop de 7 min en continu depuis 5 ans disons!
Entre cette attitude et s'intéresser aux loops, il peut y avoir un lien!
C'est un genre de mantra mais aussi, c'est utile pour atténuer les erreurs en impro, faire ressortir des accents ou comme départ soit un fond gris!
La mélodie était dans la brume.
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Mais je ne capte pas Grunge FM!
Design de récepteur probablement.
Pourtant c'est de ma génération, c'était la locomotive du bar en dessous de celui dont j'y ai exposé des tableaux et fait des ''live''.
Le négatif assumé y était représenté par NIN.
MG
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poesiecritique · 4 years
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une planète porno autour de laquelle ne gravite pas le satellite de l’amande
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Les hommes salmonelles sur la planète porno avec son titre commence mal, est-ce que ça sera encore une histoire de gars, des gars et du porno ?, est-ce que vraiment j’ai besoin, envie de ça ?, besoin de ces phallus dressés de la couverture ?- il y a bien une chatte, discrète, à la base d’une bite, et puis une petite autre, la quatrième dit heureusement quelque chose de plus ambigu, plus végétal - mais garde et quatrième, dans ses découpes et couleurs tendres, d’Icinori, très belle cependant.
Les hommes salmonelles sur la planète porno a peut-être son pendant lesbien dans Le satellite de l’amande, de Françoise d’Eaubonne. Ça fait bien trop longtemps que j’ai lu le second pour proposer une lecture comparative sérieuse. Dire cependant que ces deux livres datent de la même époque : Le satellite de l’amande a été publié en 1975 par les éditions des femmes et  Les hommes salmonelles sur la planète porno (sous le titre Poruno wakusei no sarumonera ningen) a été publié en 1977 dans la revue All Yomimono - autant dire au temps où la science-fiction était foisonnante et vectrice de réflexions sociales.
Si je commence à plutôt bien connaître Françoise d’Eaubonne, sa vie son œuvre, explorées  en discontinu depuis presque dix ans maintenant, Yasutaka Tsutsui m’est inconnu. Sa page wikipédia est laudative, j’en retiens qu’”il est fortement influencé par Darwin et les Marx Brothers.” C’est une double entrée efficace pour interpréter Les hommes salmonelles sur la planète porno : l’humour grinçant, gagesque, pantalonnadesque et caricaturiste  imprègne le décor, c’est-à-dire l’écosystème que l’auteur invente et cet écosystème est analysé par des outils trempés dans une certaine compréhension du darwinisisme et du structuralisme, c’est comme une pâte qu’il manipule en sachant déjà le résultat qu’il veut obtenir, soit détricoter l’idée d’un évolutionnisme, au profit d’une lenteur, d’un érotisme, d’une nature abondante et généreuse, où l’épanouissement et l’accomplissement du désir sexuel n’est néanmoins pas corrélée à une surpopulation - sans même qu’il n’y ait de prédateurs.
Accompagnant les trois protagonistes principaux, tous masculins, nous découvrons en même temps qu’eux les mécanismes d’auto-régulation et de rétro-contrôle par lesquels l’écosystème de la planète Porno conserve son équilibre. Leur déplacement, de leur base au village des Nunudes est quant à lui motivé par une femme - une femme enceinte qu’il faut faire avorter (jamais ne lui ai donné voix*) car mise enceinte par une plante, l’engrosse-veuve, qui active chez celles ayant déjà eu une relation sexuelle (pas d’hymen déchiré notifié ici - mais le vocabulaire reste le même : les femmes qui ne sont plus vierges** - peut-être une question de traduction ?) l’engrosse-veuve qui active la parthogenèse ?, ou dont les spores créent une fusion du matériel génétique de la femme qui la cueille et du plus proche être vivant ?
Depuis l’engrosse-veuve, il y a tout un décor : le soleil-néné, le mont-qui-geint, toute une faune : le rouge-gland (un rouge gorge en forme de bite), les méduses-culs-en-l’air (qui ressemblent à des vagins flottant) les tatami-popotames et des crocro-pile-à-l’heure, des sanguinolentes (des algues qui ressemblent à tout ce qui n’est pas liquides de nos règles) et des algues farfouilleuses (qui rentrent dans tous les orifices et font jouir fort), des lapins-aux-oreilles-en-grappe et des vaches-accordéons, des myosotristes, des iratellations (des végéteaux qui donnent envie de se frotter contre qqch ou qqn-e, généralement sur les arbres les plus proches) et des touche-pipettes (qui s’enroulent autour des corps et des sexes pour obtenir les protéines des corps jouissants), des cigales stridulantes (qui poussent des cris de femmes en train de jouir) et des tarentueles-nourrices, des souvenirs-oubliés,....
Dans cet univers où l’écosexualité semble être la norme, où tout semble pouvoir mener au plaisir, être mené par le plaisir, le plaisir reste cependant majoritairement résumé au coït - à la pénétration, à la jouissance masculine, quand celle-ci est confondu avec l’éjaculation - même si les gars, dans Les hommes salmonelles sur la planète porno se font déjà enculer, même si c’est encore entre viol et le plaisir violent, ça existe, ça devient un possible. L’échappatoire la plus significative me semble être, avec joie truculente et grincement de dents, la remise en question de la performance à laquelle se contraindre pour correspondre à une normalité de sa sexualité (”combien de fois baisez vous par jour ? par semaine ? par mois ? oh! c’est beaucoup ! oh ! c’est trop !”) : ici être asexuel devient possible, avec résorption hypotrophique des organes masculins (ou féminins), un devenir asexuel asexué - pas encore agenre : celui qui vit cette expérience conserve son caractère belliqueux ici associé au masculin, au scientifique.
Mais la sexualité des femmes humaine est quasiment inexistantes. C’est peut-être ici l’écueil : comment un homme, dans les années 70, sans toute la déconstruction qui miette par miette commence à apparaître chez les hommes contemporains, peut-il parler d’érotisme sans mettre les pieds dans le plat des oppressions systémiques & invisibilisées ? La seule femme vraiment incarnée, celle enceinte, est supposée, alors même que presque toutes les relations interespèces reposent sur le plaisir, ne pas pouvoir vouloir se masturber avec un rouge-gland - trop dégradant - et est donc supposée préférée se faire violer par le héros.
Dans Le satellite de l’amande, ce sont des exploratrices, seulement des femmes, des elles, à la Wittig, Guerillères, qui explorent ce satellite. Satellite, déport, débord, pas au centre. L’amande, la planète, le sexe de la femme est au centre, et tout autour gravite son corps, le corps d’une femme, que les exploratrices iront explorant. Et c’est bien le corps qui est exploré, arpenté, caressé, pas le sexe qui est farfouillé, la terre creusée comme il est dit dans les livres religieux que le corps de la femme est comme la terre fertile qui accueille et se soumet à qui ensème, point. Le corps ici, le satellite déborde parfois, vit, pour sûr, mais est lisse comme la peau, autant d’aspérité et de poils qui deviennent arbres. Pas la truculence rigolarde d’une jungle  tsutsuienne, mais pas non plus cette sexualité masculine, éjaculant et pénétrant (données comme caractéristiques assignées et non naturelles) à tout crin, fatiguant. Ce qui intéresse d’Eaubonne, c’est une autre sexualité que celle qui dure encore aujourd’hui - ces rapports sont loin d’être évacués au sein des couples encore sous le poids écrasant du chapiteau tombé du fronton et des colonnes du temps ruiné de l’hétérosexualité.  
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Les autochtones, les Nunudes, quelque soit leur sexe, leur genre ont une sexualité qui aurait été qualifiable, dans les années 70, de libre, libérée - avec cette scène où le quetard humains, stigmatisé par ses congénères, devient le héros, capable, chez les Nunudes, d’accepter sans apriori les avances des toutes les femmes Nunudes qui viennent à lui. Cependant, je ne peux pas, ici, m’empêcher de penser à la perception anthropologique de la sexualité des “peuples primitifs”, cette fascination, qu’elle soit celle de Malinowski ou de Mead, construite par opposition à leurs propres sociétés d’origine (respectivement anglaise rigoriste et américaine puritaine). A la sexualité que les colons projetaient sur les corps qu’ils racisaient, à cette sexualité qui est toujours projetée sur ces corps à coup de panthère et de geisha. Si Tusutsui est japonais, je ne sais pas dans quelle mesure il échappe à ce regard-là, qu’il s’agisse de mécanismes complexes d’intériorisation de la racialisation, ou de la désidentification relative ici à la différence de genre. Car, si je ne peux pas m’empêcher de penser à la perception anthropologique, il m’est impossible de mettre en sourdine les paroles des femmes ayant participé à des mouvements révolutionnaires, et qui ont été assignées à coucher avec les hommes pour prouver leur engagement, leur rejet de la pensée petite-bourgeoise - des militantes française l’ont décrit, Lorde explique un phénomène similaire lors des combats pour les droits civils dans Sister Outsider. Comment ces questions là traversent la pensée, l’écriture érotisée de Tsutsui ?, comment son réseau d’influence prend pied ou non dans d’autres géographies ? Rappeler, peut-être, en guise d’amorce de réponse, que les Marx Brothers et Darwin ne sont pas japonais. Et qu’une équipe scientifique à précéder nos protagonistes en Nunudie. Que la télépathie permet aux Nunudes de savoir à quel point leur sexualité n’est pas acceptée par les humain-es. Et que si elle l’est, par une militante, elle l’est à des fins politiques, c’est-à-dire que la pure sexualité des Nunudes deviendrait instrumentalisée. Qu’est-ce que cette pure sexualité ? Une sexualité qui ne répond pas à des instances de pouvoir ? ; une sexualité dont les corps ne sont plus les produits d’une biopolitique ? Je parle ici avec les mots de Foucault, Butler, Preciado : le village Nunude est-il une pornotopie réussie ? Qui sont les Nunudes ? 
C’est peut-être là que réside le tour de force de Tsutsui, la raison pour laquelle j’ai envie d’écrire cette poésie critique. Elle fait, d’une certaine manière, écho à une pensée esquissée par  Scholastique Mukasonga dans Notre-Dame-du-Nil  : est-ce que les grands singes n’auraient-ils pas dédaignés l’évolution voyant la méchanceté croître dans le cœur des humain-es ? Tsutsi, lui, brode, depuis le darwinisme - lequel, il faut le rappeler, n’est pas, dans sa première version, une théorie de l’évolution (cad d’une supériorité) mais d’une adaptabilité au milieu. Ainsi, s’il y a adaptabilité, l’homme n’est plus situé au sommet, il peut être tout aussi bien le produit d’une dégénérescence ; tout comme son environnement - c’est l’équilibre de l’écosystème qui compte. Dès lors, comment fonctionne l’équilibre de la planète Porno ? Quelle est son histoire ? Et celle-ci va remettre en perspective la notre, celle humaine, de façon sémillante. 
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panelun · 4 years
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Pour le storyteller Saturday/Sunday ^^Depuis combien de temps travailles-tu sur ton roman et comment t'es venue l'idée d'un tel univers, notamment l'alliance début du 20ème siècle (si je me souviens bien) et des énergies renouvelables ?
Merci pour tes deux questions. Ça risque d’être un peu long ^^
Le projet est très vieux. J’avais déjà créé mes personnages principaux en 2009 même s’ils s’intégraient à une histoire totalement différente. Initialement, c’était un récit plus futuriste, dans lequel l’humanité colonisait un monde parallèle. La technologique était donc très présente. Mais à ce stade, je n’envisageais même pas d’écrire cette histoire car elle n’avait aucun fil conducteur. Je m’orientais plutôt vers une série de nouvelles et ce n’était pas du tout un projet prioritaire. 
Du lycée au début de mes années de fac, j'écrivais surtout de la littérature générale. Il a fallu que je termine un roman en 2012 pour me rendre compte que je n’aimais pas écrire des récits “réalistes”. Je cherchais à retrouver ma patte et j’ai raconté à une amie une série de synopsis pour avoir un avis extérieur. Celui qui lui a plu, Histoires de fugitifs, est celui que j'ai finalement écrit pendant un an puis corrigé, amélioré et saboté de 2012 à 2020.  
Pour ce qui est du XXème siècle, je suis toujours à cheval entre la fantasy et la sf dans mes histoires. Je n’aime pas le style littéraire de la science-fiction, mais la critique sociale et politique de ces romans me passionne. À l’inverse, j’adore l'écriture ampoulé de la fantasy mais que je trouve le propos souvent trop creux. J’essaie de mélanger les deux et je trouve que le XXème siècle est un siècle d’entre deux. 
Le thème de ma saga porte sur l’acceptation du changement, la passation d’un héritage, d’une génération à une autre. Je voulais une société qui soit tiraillée entre son attrait du passé et son besoin de progrès. À titre d’exemple, le gouvernement se partage le pouvoir entre une monarchie parlementaire et une bio-démocratie : une régence politique déjà dépassée et une autre qui n’existe pas encore. Le conflit des générations, le progrès, les découvertes du passé ou du futur sont au centre de l’intrigue. Les protagonistes et les antagonistes confrontent régulièrement leur point de vue sur le sujet. Certains s’accrochent au passé, d’autres veulent l’enterrer à tout prix, et tous ont une idée propre du sens qu’ils veulent donner à leur vie et de ce que devra être le monde qu’ils laisseront aux générations futures. 
 J’ai choisi le XXème siècle pour des raisons très personnelles. J’aime sa littérature, les vieilles voitures, les avions, l’Art Nouveau, les villages de campagnes, la démocratisation de l’instruction, le rejet progressif de la religion, les progrès sociaux… La fin du XXème siècle a également donné naissance à un certain nombre d’oeuvres de pop-culture dont l’esthétique m’inspire (Moebius, les débuts de Miyazaki sur Nausicäa, l’esthétique des jeux vidéos rétro…)  
Et puis surtout, j’ai personnellement vu la fin du XXème siècle et ce faisant, d’un millénaire. Ça a une certaine valeur symbolique pour moi. Je voulais rendre ça dans mon roman, puisque c’est son thème. 
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sonmelier · 2 years
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BROADCAST
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Le label Warp vient de sortir de ses tiroirs quelques raretés discographiques du groupe Broadcast. L'occasion idéale de revenir sur l'oeuvre de ces laborantins sonores originaires de Birmingham, dramatiquement fauchés en 2011 par la mort soudaine de leur chanteuse et compositrice Trish Keenan (à 42 ans). Ce billet inaugure par ailleurs une longue série consacrée aux 200 projets musicaux les plus essentiels des années 2000-2020.
Chaque année, à la même date, James Cargill publie sur internet un morceau inédit de son défunt groupe. Un cadeau pour des fans toujours fervents, mais surtout un hommage émouvant à sa partenaire tragiquement disparue : la date en question (le 28 septembre) n'est autre que l'anniversaire de Trish Keenan, et les chansons diffusées à cette occasion portent des titres tels que "Where Are You ?" ou "Distant Call".
Comme si le dialogue se poursuivait dans l'au-delà entre deux artistes qui se sont d'ailleurs largement nourris de références ésotériques, voire paranormales (séries fantastiques anglaises des années 70s, films d'horreurs tchécoslovaques, Edgar Allan Poe, Alice au pays des merveilles ...). On rappellera incidemment l'affiliation du groupe au mouvement hantologique, consistant à intégrer des éléments d'une époque révolue dans une œuvre actuelle - fournissant ainsi des voix d'expression aux spectres du passé. Plus particulièrement explicitée sur son ultime album de 2009 (en collaboration avec The Focus Group), cette esthétique particulière s'inscrivait le plus naturellement du monde dans le prolongement du rétro futurisme des débuts.
Les premiers singles du groupe sont sortis à la fin des années 90 sur le label Duophonic, fondé par Stereolab. Bon nombre de critiques musicaux associeront du reste les univers esthétiques respectifs de ces deux sommités d’un psychédélisme aux sonorités « space age ». Dans ce registre, les influences majeures de Broadcast sont plus particulièrement les groupes sixties de pop expérimentale White Noise et The United States of America.
Mais c’est surtout de Warp que Broadcast restera indissociable. A l’époque de son arrivée sur le mythique label de Sheffield (à la fin des années 90), ce dernier était essentiellement reconnu pour son fantastique catalogue IDM (Intelligent Dance Music) - au sommet duquel trônait la “sainte trinité”  Aphex Twin, Autechre et Boards of Canada. Les nouveaux venus se firent alors une place de choix dans ce temple sacré de la musique électronique, y apportant quelque chose de différent et qui sera très vite adoubé par les afficionados warpiens.
Elégamment dissonante, aventureusement réconfortante, la musique de Broadcast est tout autant un refuge qu’une expédition. 
Discographie sélective
Les trois premiers albums studio du groupe sont autant de chefs d’œuvre, qu’il est affectivement impossible de départager (dont acte).
The Noise Made by People (2000)
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Haha Sounds (2003)
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Tender Buttons (2005)
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La discographie de Broadcast comporte deux autres albums officiels : une bande originale sortie en 2013 (le dispensable Berberian Sound Studio) mais surtout une fascinante collaboration avec The Focus Group (album de l’année pour la revue The Wire) :
Broadcast and The Focus Group Investigate Witch Cults of the Radio Age (2009)
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Enfin, le panorama discographique ne serait pas complet sans les trois merveilleuses compilations qui suivent (collection de singles et d’EPs pour les deux premières, assemblage de sessions live antérieures à Tender Buttons pour la dernière - archive sortie cette année) :
Work and Non Work (1997)
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The Future Crayon (2006)  
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Maida Vale Sessions (2022)
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