#didier boy de la tour

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Swatch Headquarters, Biel Shigeru Ban 2019 Didier Boy de la Tour

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Chaumont Viaduct, France. Lighting design, Jean-François Touchard – Photographed by Didier Boy de la Tour

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«Pourquoi brûlent-ils des écoles ?» par Laurence de Cock

Les plus empathiques parlent d’autodestruction. Les jeunes se saboteraient eux-mêmes. Mais dans la droite la plus extrême et dans certains médias d’information continue, on profite de ces actes, cette « violence aveugle », pour tourner en boucle sur la sauvagerie des jeunes, ces « nuisibles », comme les qualifient les syndicats UNSA-Police et Alliance réunis dans un infâme et séditieux communiqué. On fustige leur absence de scrupules et on voit bien là la preuve du caractère apolitique de leur colère. Ils n’attendaient que ça, disent-ils, piller et mettre le feu.

Les écoles, lieux d’injustice sociale

Mais pourquoi brûlent-ils des écoles ? La question ne se pose pas pour la première fois. En novembre 2005, cela avait déjà interpelé car 255 établissements scolaires avaient été touchés. Pour Laurent Ott, éducateur et pédagogue social, dans les quartiers populaires, depuis longtemps, les écoles incarnent le lieu de l’injustice sociale, et beaucoup d’adolescents n’en gardent pas un si bon souvenir que cela. Présentées comme les lieux de « promesse républicaine » aussi bien par l’institution que par les enseignants, les jeunes ne peuvent que percevoir le décalage entre ces beaux discours et leur réalité. Dans les quartiers populaires, l’école produit beaucoup plus de relégation que d’intégration.

Les sociologues Didier Chabanet et Xavier Weppe notent à leur tour que « la rage [des émeutiers] porte contre le quartier lui-même, elle n’a rien à négocier ». Ils confirment la révolte des jeunes contre des institutions publiques qu’ils méprisent en retour et miroir du mépris qu’elles leur ont fait subir. L’école n’est pas une cible collatérale, elle est au cœur des institutions ciblées comme mensongère. Lors d’entretiens en 2016 et 2017, les jeunes critiquent les enseignants « blancs », qui n’habitent jamais le quartier, qui ne les respectent pas, ne les félicitent jamais. Le ressentiment est lourd. Les bibliothèques, elles, ne seraient fréquentées que par à peine 10% des habitants en moyenne. Les deux sociologues notent alors l’échec patent d’une politique de la ville qui n’a jamais réfléchi aux modalités d’association des habitantes et habitants aux choix de transformations de leur quartier. Dès lors, toutes les institutions publiques apparaissent comme des excroissances qui au pire les écrasent ou rejettent, au mieux ne les concernent pas. L’école ne fait pas forcément exception.

Nos lycées brûlent 

S’en tenir à ces explications ne suffit peut-être pas pour comprendre la place particulière occupée par les établissements scolaires dans cette démonstration de colère. Dans les années 1970, on assiste à une multiplication d’incendies criminels, par des élèves, touchant des écoles, collèges et lycées. C’est à l’occasion de l’incendie du collège Pailleron le 8 février 1973 que les médias commencent à interroger cela comme un phénomène de société. Pour les seuls mois de janvier et février, le journal Paris-Match en dénombre onze dans tout le pays …

Comme pour Pailleron, ce sont des incendies ou départs de feux faits par des élèves qui veulent se venger de situations ou propos humiliants. À Pailleron, le jeune Patrick 14 ans avait dit à la police qu’il ne voulait pas aller dans la classe surnommée « des déchets ». À Bobigny, ce sont les classes dites « pratiques » d’un CES qui brûlent, cinq baraquements en bois : « Mon prof nous a raconté que les autres profs lui disent sans arrêt : « tu as du courage de rester avec ces tarés » raconte un élève, ajoutant : « les portes n’ont même pas de poignées, elles nous restent dans les mains. Par moment il n’y a pas de carreaux, les extincteurs ils viennent les remettre pour l’enquête pour faire bien devant les inspecteurs, c’est parce qu’un mec a voulu mettre le feu ».

Deux ans plus tard, en 1975, on compte encore une quarantaine d’incendies criminels. Les conditions matérielles sont avancées comme principales causes à deux niveaux : d’abord parce que les constructions sont hautement inflammables et que tout départ de feu peut être fatal, comme à Pailleron ; ensuite parce que les établissements scolaires qui sont incendiés sont pour la plupart délabrés et renforcent le sentiment de honte des élèves qui y sont scolarisés.

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All images courtesy of TASCHEN

Mount Fuji World Heritage Center (2017), Fujinomiya, Shizuoka, Japan. Photo by Hiroyuki Hirai.

Haesley Hamlet (2020), Gyeonggi, South Korea. Photo by texture on texture

Japan Pavilion (2000), Expo 2000, Hanover, Germany. Photo by Hiroyuki Hirai

Nomadic Museum, Pier 54, New York, United States (2005); Santa Monica, California, United States (2006); Tokyo, Japan (2007). Photo by Michael Moran

Simose (2023), Otake, Hiroshima, Japan. Photo © TASCHEN

Centre Pompidou-Metz (2010), Metz, France. Photo by Didier Boy de la Tour

Cardboard Cathedral (2013), Christchurch, New Zealand. Photo by Steven Goodenough

Kur Park Nagayu (2019), Oita, Japan. Photo by Hiroyuki Hirai

Swatch/Omega Campus (2019), Biel/Bienne, Switzerland. Photo courtesy of Swatch

La Seine Musicale (2017), Île Seguin, Boulogne-Billancourt, France. Photo by Didier Boy de la Tour

# COLOSSAL # TASCHEN # Hiroyuki Hirai # Haesley Hamlet # Michael Moran # Didier Boy # Steven Goodenough # Swatch # artist photographie # fotos art # xpuigc

[laresearchette]

Friday, June 16, 2023 Canadian TV Listings (Times Eastern)

WHERE CAN I FIND THOSE PREMIERES?: LOVELY LITTLE FARM (Apple TV +)

WHAT IS NOT PREMIERING IN CANADA TONIGHT? OUTLANDER (Premiering on June 18 on W Network at 9:00pm) HOFFMAN FAMILY GOLD (Premiering on June 19 on Discovery Canada at 9:00pm)

NEW TO AMAZON PRIME CANADA/CBC GEM/CRAVE TV/DISNEY + STAR/NETFLIX CANADA:

AMAZON PRIME CANADA GUY RITCHIE’S THE COVENANT THE GRAND TOUR (Season 5)

CBC GEM ALTER BOYS THE AWAKENERS EVER DEADLY HOT CAKES ICE KING MARIE ANTOINETTE

CRAVE TV AUSTIN POWERS IN GOLDMEMBER AUSTIN POWERS: INTERNATIONAL MAN OF MYSTERY BILLIONAIRES MURDERS (Season 1, Episodes 1-2) BROS THE DARJEELING LIMITED FANTASTIC MR. FOX FATHER OF THE BRIDE GAIA HAPPY GILMORE INDEPENDENCE DAY THE INHABITANT MOONRISE KINGDOM MY GIRL (1991) PACIFIC RIM RESERVOIR DOGS THE ROYAL TENENBAUMS THREE BILLBOARDS OUTSIDE EBBING MISSOURI

DISNEY + STAR CHEVALIER STAN LEE

NETFLIX CANADA BLACK CLOVER: SWORD OF THE WIZARD KING EXTRACTION 2

2023 US OPEN (TSN4) 9:40am: Second Round - Part I (TSN4) 1:00pm: Second Round - Part II (TSN4/TSN5) 8:00pm: Second Round - Part III

MLB BASEBALL (SN1) 7:00pm: Yankees vs. Red Sox (SN) 8:00pm: Jays vs. Rangers (SN Now) 9:30pm: Rays vs. Padres (SN1/SN Now) 10:00pm: Giants vs. Dodgers

VILLENEUVE PIRONI: RACING'S UNTOLD TRAGEDY (Crave) 7:20pm: The story of Canadian Formula 1 legend Gilles Villeneuve and French star Didier Pironi, two fearless Ferrari Formula 1 drivers, forever torn apart by a historic and hugely controversial moment in time.

MICHIF COUNTRY (APTN) 8:30pm: Métis musician and cultural ambassador Andrina Turenne hunts with local Métis hunting guide Charles Langelier; although Andrina has hunted moose and deer, this is her first time personally harvesting a deer.

CFL FOOTBALL (TSN/TSN3) 9:00pm: Ti-Cats vs. Blue Bombers

CROSS COUNTRY CAKE OFF (CTV) 9:00pm: After telling their story through cake, four cake connoisseurs are selected as the crème de la crème to bake in the "Cross Country Cake Off" kitchen; they're challenged to let their cake talents shine with an "After Dark" themed creation.

TEMPTATION ISLAND (CTV Life) 9:00pm (SEASON PREMIERE): Four new couples test their relationships with fresh twists and turns in the season premiere.

THE JANE MYSTERIES: INHERITANCE LOST (W Network) 9:00pm: Singer Jane Da Silva inherits a nonprofit detective agency that helps people who aren't able to help themselves. With guidance from her aunt and a detective, Jane takes on the case of a mother's untimely death years earlier.

GAIA (Crave) 9:00pm: A park ranger takes shelter with two survivalists after an attack by mysterious creatures in a primordial forest.

THE BIG D (CTV Life) 10:00pm: Six recently divorced couples reunite in Costa Rica to search for love again.

CRIME BEAT (Global) 10:00pm: Senior crime reporters provide updates on a few stories they previously covered; they share several significant developments -- including a major decision made by the Supreme Court of Canada that's impacted multiple murder cases across the country.

THE INHABITANT (Crave) 10:40pm: A series of supernatural events reveals a dark truth behind a tormented teenager.

[notrebellefrance]

Avignon, rue Carreterie, clocher de l’église St Augustin Le clocher de l’église des Grands Augustins, surmonté d’un très ancien campanile en fer forgé, est resté légèrement penché à la suite du tremblement de terre du 11 juin 1909.Coirateria, Curateria dit l’acte de 1371 en vertu duquel on transféra dans cette rue et sur la place des Carmes le marché aux cuirs qui se tenait auparavant dans la rue des Fourbisseurs et aux alentours de l’église de Notre-Dame-La-Principale. On ignore les motifs qui le firent transférer dans la suite à la rue de la Bonneterie, où nous le trouvons établi dès le XVe siècle.

En tête de la rue de la Carreterie étaient, au nord l’hôpital des Pèlerins fondé sur la fin du XIVe siècle, et au midi le couvent des Ermites Augustins fondé en 1261.

Tour Saint-Jean - Avignon Jean-Perrin Parpaille, dit Perrinet d’Avignon, chevalier de l’Ordre du Pape, a été soupçonné de vouloir livrer la ville d’Avignon aux Calvinistes. Il fut alors arrêté à Bourg-St-Andéol à son retour de Lyon, où il était allé vendre l’argenterie des églises d’Orange. Il avait rejoint en 1561 le parti protestant et en devient l’un des chefs dans le Valentinois. Conduit à Avignon, déclaré hérétique, il fut alors décapité le 15 août 1562. Sa maison fut rasée et on en fit « la Place Pie », ainsi nommée en hommage au pape Pie IV, alors régnant.Sur ce terrain fut édifiée une halle couverte et des baraquements en bois pour loger les bêtes apportant les provisions au marché. On enterra jean-Perrin Parpaille dans l’église de Saint-Pierre d’Avignon, où l’on voit encore le mausolée familial : le rétable de Perrinet.La livrée (avec la Tour), construite au XVIème siècle se situait sur la partie nord de l’actuelle place Pie et format une séparation avec le quartier juif. Elle fut occupée par plusieurs cardinaux dont Pierre Corsini, cardinal de Florence.La Tour, dite de Saint-Jean-le-Vieux (portant le nom du pape Pie V) est le seul vestige restant de cette Livrée qui fut démolie à la fin du XIXème siècle sur une décision de la municipalité. La tour avait été restaurée en 1860 et on lui ajouta une horloge.

Église Saint-Didier - Avignon Située au centre de la ville, elle a pris la place d’une vieille église que la tradition hagiographique faisait remonter au VIIe siècle avec Agricol d’Avignon comme fondateur . Ce fut le cardinal Bertrand de Deaux qui, dans son testament, imposa à ses héritiers de faire construire sur sa succession une église. Cette clause fut avalisée par Innocent VI le 22 novembre 1355. Il a déjà réalisé l’abside de la chapelle Notre-Dame-des-Miracles à partir de 1326, travaillé sur la collégiale de Villeneuve-lès-Avignon en 1333. Il a élevé la tour de Trouillas au Palais des Papes en 1339. En 1340, il supervise l’élévation de murailles du cloître du Palais-Vieux. Il est actif jusqu’en 13663.

L’église a été construite en trois ans et quatre mois et consacrée le 20 septembre 1359. En l’état, cet édifice est considéré comme le plus caractéristique du gothique avignonnais

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Shigeru Ban

(via shigeru-ban-architects-philippe-zinniker-didier-boy-de-la-tour-the-swatch-and-omega-campus.jpg (800×533))

[forayoff]

Jour 7. Les rescapées de Champanges. Cher journal, Après avoir marqué dès la 5ème minute de jeu, l’équipe de France a bien mal entamé sa deuxième mi-temps. Coup de tonnerre à la 73ème! Chapuisat Junior déborde sur le côté droit, pénètre dans la surface, centre pour Schlager qui reprend du tibia au point de pénalty. Les Suisses reviennent dans la partie. Ils marquent alors par deux fois, toujours de la même manière. La défense française semble mortifiée. Peut être un excès de confiance chez les bleus? Toujours est-il que Didier Deschamps décide de rentrer sur le terrain pour prêter main forte à son équipe; il arrive à casser les deux jambes de Cydi Lauper, le jeune meneur de jeu des Young Boys de Berne; ce qui est bien, mais insuffisant. La situation semble mal engagée. les Suisses, en infériorité numérique, sont toujours à 72% de possession de balle. La France contre attaque néanmoins par l’intermédiaire de Govou. Giroud reprend à bout portant, un centre tir de Bergougnoux, et marque dans un trou de souris, à la surprise générale, son premier but depuis 14 ans en équipe de France. 3-2 et l’on joue la 81ème minutes de ce barrage pour le mondial au Quatar, pour le moment l’EDF est toujours éliminée, c’est un véritable coup de semonce ici, les Suisses repartent à l’attaque et…Boerrrrrrsscccchchchchchchchcshchschshchshchs. Il est 5h35, lorsqu’un bruit de dégorgement brutal me tire de ce cauchemar sans nom. Ça vient d’en bas, je me rends alors à la fenêtre, avec précaution. À travers les persiennes, je ne distingue rien d’autre qu’un jeune gars vomissant tous les deux mètres dans les rues mortes du centre ville d’Evian. Je me dis que notre homme n’a pas bu que de l’eau; cette pensée me colle un frisson de honte dans le petit matin moite. Comme je n’arrive pas à me rendormir je songe à Champanges et au concert que nous avons livré sur la pelouse à côté du terrain de Football. J’en garde un souvenir ému. Nous sommes passés par différents stades et d’états d’âmes car les dieux auraient très bien pu nous tomber sur la tête. Nous devions jouer, de base, dans la salle des fêtes de la commune, un endroit visiblement taillé pour le Rock’n’Roll, avec son carrelage marron et blanc, son lambris érotique. On sentait tout de même que la fête de trop avait eu lieu il y a longtemps. Chantal, qui nous accueillait, se souvint soudain que le dernier concert datait du jour de l’éclipse en 1985: le groupe Scorpions était venu. Un énorme orage était également arrivé de Genève ce jour là. La foudre s’abattit à côté de la salle, en plein sur l’Eglise, la détruisant à 90%. les musiciens avaient quitté la scène en panique, sans entonner leur célèbre tube « Still loving you ». Depuis la commune avait retapé l’église, dans un style reggae dance hall gothique mais avait fermé la salle, par superstition. Nous décidâmes à l’unanimité de jouer dehors, le temps s’y prêtait. Après avoir eu l’accord de Monsieur le Maire, Mif testa le système avec Kendrick Lamar, The weekend, 50 cents, etc… Les basses puissantes emportèrent Lulu dans une danse improvisée dans le style teuffeur du Neubourg. On se mettait ienb. Dans le ciel, quelques nuages de formes boursoufflées s’accumulaient sournoisement, menaçant cette joie simple. Je pensais à cette chanson de la Maison Tellier; le Volcan : « dansez petit bout de chair, dansez au bord du cratère » comme une métaphore du temps présent. Un jeune homme nommé Ambroise se présenta à nous, avec une belle guitare acoustique Framus de couleur rouge; la guitare d’ ELVIS PRESLEY, celle de 1964. Il y avait encore à l’intérieur de la caisse, un sandwich au beurre de cacahuète ce qui lui donnait un timbre si particulier*. Je proposais alors à notre nouvel ami de préparer un rappel inédit de deux chansons. Mon choix se fixa sur « l’indélicate » et sur une reprise, que nous choisirions le moment venu, selon l’humeur et le mood de la soirée. En 5 minutes, notre set fut rodé, Ambroise était à son aise. A la fin des balances, Titi et Lulu se mirent en quête du dîner, nous avions entendu parler d’un food truck, caché quelque part dans le village, les frites y étaient préparées, comme chez les chtis, à la graisse de boeuf. Une marée humaine de 35 personnes s’installa devant nous vers 20h30. Le vent s’était levé et au loin, déjà, le tonnerre commençait un tour de chant flippant. Une ambiance de festival s’installait, dès le 4ème morceau, les gens commençaient à se lever pour aller danser. Plus loin, un autre groupe de personne, des vip, se trémoussait sur le perron de la salle. C’était Chantal qui menait cette joyeuse troupe. Plus loin encore d’autres personnes observaient les évènements avec beaucoup plus de recul; une main faisant office de visière, ils les vivaient telle une mise en abîme, d’une seconde main, avec un regard global et divin. Le concert allait bon train, les gens se levèrent encore et encore, quelque chose se passait, dépassant l’entendement. Certains tapaient du pied et grattaient le sol avec leurs espadrilles, comme peuvent le faire les chevaux quand ils sentent le danger. Je ne peux résister à te narrer l’histoire de Duchesse, cette jument qui refusa de traverser le viaduc de Barentin, le 8 juin 1790, quelques minutes plus tard le pont s’écroula dans un énorme fracas dans la vallée de Fresquienne. Tu l’as deviné, le temps se gâtait. Un énorme vortex s’ouvrait à jardin, les éclairs s’enchainaient comme dans le film, « chausseur d’ouragan ». Nous aurions dû filmer cette scène, les enceintes se soulevaient, les chaises s’envolèrent. Le final "d’elle voudrait" ressemblait à un clip de Coldplay. Sans trucages. Dès la fin du morceau, je pris la décision de réunir la foule, afin de former un genre de mêlée, afin de rester encré au sol, afin de survivre et donner un ultime rappel avec Ambroise. Après s’être glissés au sol, nous fîmes nos deux morceaux avec rage et désespoir, sous la colère de Jupiter, Ambroise enchaînait les solos dans le style delta blues. Malgré le danger, la mêlée pliait mais ne rompit pas, nous ne faisions qu’un avec notre public, unis à jamais face à la colère d’Éole. Pendant ce temps, Titi, Lulu et Mif s’activaient à plier le matériel. Je les rejoignais dans la tourmente après avoir organisé un sauvetage improvisé de l’assemblée terrorisée. Chacun devait ramper jusqu’à son bungalow en s’agrippant par les pieds, les plus fort devaient aider ceux en difficulté. Ainsi nous passâmes à côté d’une catastrophe certaine. Cependant, dans ce tohu-bohu gigantesque, la directrice et la journaliste du Dauphiné libéré, restèrent avec nous, cette dernière nous suivait dans nos allées et venues alors que nous tentions de charger le matériel dans le camion. Elle tenait absolument à nous prendre en photo, à travers les pleins phrases, tel des lièvres face à leur destin. il était 22h30 et le vent subitement s’arrêta. Un genou à terre, je répondais aux questions que m’avait préparées la journaliste téméraire. J’ai dû dire quelques âneries du style, "quand je panique, je joue de la basse électrique". La dame secoua la tête et rangea son petit calepin. je la remerciais tout en sautant dans le camion en marche, Mif me rattrapa au vol et m’enleva dans le même temps mon pantalon récalcitrant**. Nous avons ainsi quitté Champanges pour rejoindre Evian et l’hôtel de France. Le climat était encore électrique mais la tension redescendait. Titi paya sa tournée. Mif et Lui se mirent à chanter une vieille pub cheloue des années 80. La vie reprenait son cours. Je t’embrasse depuis les sommets d’Onnion là où la lutte continue. Foray #estour #CCAS #unitproduction *C’était la marotte du King, en cas de fringale lors de ses galas interminables. **voir posts précédents.

[manieresdedire]

David Ernest Ailier … Vous vous souvenez ? - II/III

Crédit photo : Marie-Nathalie Marouillier

... suite

Mais commençons par replacer le contexte dans l’entour et le texte dans l’encadrement.

David Ernest Ailier était un drôle qui en a vu de toutes les couleurs, sous toutes les latitudes et compagnies. Je ne vous apprends rien.

Ce qu’il a fait et défait, tient parfois à une rencontre au bon endroit, au bon moment.

C’est ainsi que, en 1920, il fit la connaissance d’Adam De Reygiran, baron de son état, accessoirement libricoleur fantasque et foliophage extravagant.

La première fois, c’est durant l’été 1920. Caniculaire. Fin juin, peu de temps avant son départ pour Berlin. Un jour, le 10 peut-être, DEA rase les murs, toujours à l’ombre de son ombre, promenant son chien dans les allées obombrantes du Jardin de l’Évêché, à Castres. Il est intrigué par un jeune type assis sur le bord du bassin d’ornement et qui, les pieds dans l’eau, tapote la surface en beuglant la célèbre "Catari" de Cardillo (note de l’éditeur : écouter le “billet audio” à proximité).

Ailier s’approche et lui demande si ça va, De Reygiran lui répond que tout est OK, qu’il est heureux qu’un inconnu s’inquiète de sa santé, qu’il fait décidemment très très chaud … Qu’il boirait bien une bière très très fraîche chez Fortanié, le caviste de la rue d’Empare.

Monsieur l’accompagnerait-il ? Ailier, bien sûr, accepta et c’est ainsi que commença leur histoire commune après les présentations d’usage et lorsque le chien d’Ailier eut fini de jouer avec une des chaussures du baron.

Adam De Reygiran était le fils d’un prospère délaineur mazamétain qui le tannait depuis qu’il était en âge de raison : "Délainez ! Délainez ! Vous ne pourrez plus vous en passer ! ».

Adam refusait obstinément et depuis toujours, cette épuisante et nauséabonde succession en lui répétant chaque fois qu’il en avait l’occasion : "Déguerpir ! Déguerpir ! Père !". Ce qu’il fit, en effet, en déménageant à la cloche de bois de la demeure et de l’entreprise familiale peu après son 17ème anniversaire. Outre le scandale local que cette rébellion occasionna, s’ensuivit une période incertaine et difficile qui le vit exercer de nombreuses activités, connaître les affres de l’impécuniosité et tirer le Diable par la queue sans grand résultat.

De cette période, Adam De Reygiran garda toujours, plus ou moins, une forte dose de secret et de mystère.

Toujours est-il que, lorsque ses géniteurs passèrent conjointement après avoir loupé un vilain virage vers le col du Poussarou et bousillé la Delahaye Type 32 qui leur avait coûté bonbon, il revint fissa au bercail, empocha sa part et, depuis des lustres vivant et se nourrissant de poésie, langues et phrases, mots, ponctuations et dictionnaires, philosophies et carabistouilles, il ouvrit une petite librairie à tout lire dans une vieille rue peu passante de la sous-préfecture. Ailier en était une sorte de pilier, il y avait ses habitudes, son fauteuil, ses rayons, ses anecdotes, ses souvenirs et, quand il lui en manquait, De Reygiran et lui les fabriquaient sur l’heure.

De Reygiran pointait, parfois, au cénacle des libraires mais il était atteint de la même affection que DEA. Il avait la bougeotte ! Était-ce à cause de son destin d’orphelin précoce ? Il avait une sainte horreur de tout ce qui était à moteur, excepté le chemin de fer, et ne se déplaçait qu’à bicyclette. Il alla sur cette selle jusqu’au Maroc, pays qu’il affectionnait particulièrement depuis qu’il avait vu de tous ses yeux écarquillés des aquarelles et études en carnets que Delacroix avait ramené de ses voyages en Afrique du Nord.

De Tétouan, il envoya plusieurs babillardes à Ailier dans lesquelles il lui narrait sa traversée du pays au guidon de sa "tonitruante" bicyclette dont il était plus que fier et dont il ne cessait de décrire les caractéristiques et les avantages dans les moindres détails :

- Tête de fourche en acier chromé

- Pédalier à cuvettes fixes et réglage par cônes

- Pédales à scies

- Frein unique sur jante arrière (insuffisance technique qui lui valut quelques déboires !)

- Selle en cuir "Idéale type record 80", bricolée à ressorts

- Klaxon en cuivre et poire d'air, récupéré sur le cadavre de la Delahaye familiale

- Lampe type "Luxor" au carbure acétylène

- Pneumatiques "Michelin" (of course !) 24 x 1.75 à tringle rigide et chambre à air …

Entre deux pérégrinations empruntant "La Voie cyclique" le baron et Ailier lisaient et faisaient lire tout ce qui pouvait bousculer les neurones, secouer les synapses, rajeunir l’encéphale tout en stimulant l’appétit et la soif de vivre en attendant l’heure du définitif départ.

C’est dire si les deux zigues prenaient du plaisir à houspiller les farauds, les faquins, les sérieux et les foutriquets, à jouer des tours aux appliqués, aux solennels, aux tristes. De Rabelais aux  pré-situationnistes en passant par Dada et les surréalistes (je vous en ai conté quelques affaires), rien ne leur échappait pourvu que souffle le grand vent de la liberté et s’ouvre "Le champ du grand travail".

Le conservateur du Musée David Ernest Ailier, de qui je tiens la très grande partie de ces informations, m’a assuré que leurs œuvres épistolaires doivent atteindre un nombre respectable et digne d’un beau volume de la Pléiade.

Reste à les trouver, à les déchiffrer et à les classer …

De celles qui nous sont parvenues, souvent dans de rocambolesques conditions que je vous relaterai, peut-être, un jour, quelques-unes peuvent être classées au rayon de la zoologie expérimentale, de l’anthropozoologie voire de la mythologie animaginaire.

Didier Viala (le conservateur), a choisi de les regrouper sous le titre générique du :

« Bestiaire Tarnais Oublié », de David Ernest Ailier. Ce bestiaire, qui par ailleurs dépasse, semble-t-il, les limites départementales et auquel Adam De Reygiran aurait pu participer (c’est une hypothèse de travail actuellement en cours de vérification), fait l’objet de recherches importantes, périlleuses, délicates et subtiles.

Avec son autorisation, je vous donne à lire un extrait d’une première fiche et lance un appel à toutes personnes ayant ou ayant eu soit en sa possession, soit connaissance d’un ou plusieurs éléments complets ou partiels de ce bestiaire, afin qu’elles prennent contact, par l’intermédiaire de ce blog, soit avec M. Viala, soit avec votre serviteur.

Aucune récompense de quelque nature que ce soit n’est, à ce jour, prévue ni envisagée.

Gérard Maynadié & Didier Viala

à suivre...

Lectures et écoute additionnelles :

- La Voie cyclique de Gérard Bastide, éditions Le Pas d’Oiseau 2011

- Le champ du grand travail de Kenneth White, éditions Didier Devillez 2002

- Catari de Salvatore Cardillo chanté par Tony Poncet, éditions Riccordi 1958

[laponctuelle]

Les enfants

Les enfants sont vraiment mignons.

Alors là je vous entends déjà remettre en question notre objectivité : « pas tous les enfants quand même », « on voit que vous n’en avez pas à la maison », « le mien est un vrai petit monstre », etc.

D’accord, il faudra donc préciser : les enfants de grandes et moyennes sections de l’école maternelle de Boissy-le-Bois sont vraiment tous mignons. (Notre ami Didier Cousin ferait l’une de ses blagues préférées, il dirait « sauf un », mais cela ferait paniquer les parents, on recevrait des lettres de menaces, et on tient absolument à rester en bon terme avec ces derniers.)

Donc :  les enfants de moyennes et grandes sections  de l’école maternelle de Boissy-le-Bois sont vraiment tous mignons.

Il faut dire déjà qu’ils sont très bien entourés : par Marie, l’ASEM dont on vous a déjà parlé, la championne de gym et par Johanna, une maîtresse comme on rêverait tou.te.s d’en avoir. Et puis il y a aussi Le Loup, un petit loup hyper gentil et très sage. On le réveille le matin en début de classe, il est tout emmitouflé dans son lit remplit de laine. Il est heureux de voir tout le monde, et s’habille toujours de la même couleur selon le jour de la semaine : jeudi c’est bleu. On est un peu déçu.e.s qu’il n’y ait pas école le mercredi, parce que le mercredi est rose, et on est sûr.e.s que ça lui irait très bien le rose.

Avant que tout ça commence, une petite fille a eu la mission d’indiquer la nouvelle date au tableau. Elle change le mardi pour le mercredi, on la félicite à voix basse, c’est malin de faire glisser ainsi les jours l’un après l’autre. Mais Johanna intervient auprès de celle-ci pour lui rappeler que le mercredi c’était hier, qu’il faut sauter une date quand on passe une journée à la maison. Aurore et moi rougissons discrètement de s’être fait avoir aussi.

Donc, on a changé Le Loup, il s’est assis tranquillement pour nous observer, et il est temps de séparer le groupe en deux pour que nous puissions travailler en petit comité. On parle d’abord un peu de ce qu’on entend à la radio et Aurore sort son Zoom H4n Pro sur lequel un petit loup sans œil permet de protéger les micros du vent, il s’entendra très bien avec Le Loup. On fait ensuite écouter aux onze élèves le tout début de l’émission Les pieds sur terre intitulée « Enfants des villes, enfants des champs » (c’est super et c’est par ici). Et puis on leur demande de réagir à ce qu’ils et elles ont entendu. Ici tout le monde ne vit pas à la campagne, il ne faut pas se tromper, certain.e.s vivent à Bachivillers, et vu le bruit des travaux et des motos, on ne peut pas dire que c’est la campagne, les champs autour et les animaux de ferme sont un piège. La campagne semble un concept flou quand on y vit, autant la mer on voit ce que c’est mais la campagne…

Ensuite on pose des questions très compliqués : « ça sent quoi dans ta maison ? », « c’est quoi le goût de ta maison ? », « on entend quoi dans ta maison ? », « c’est quoi ta pièce préférée ? ». Cette dernière question nous vaut un « la pièce de deux euros » qui nous indique que décidément on est mauvais.e.s en consignes ! Un tour de prénom et on en a terminé avec le premier groupe.

Battement de 45 minutes pendant lequel on a : appelé Alex du comité des fêtes pour connaître l’avancée des possibilités techniques de la soirée du 28, appelé et vu Céline pour imprimer des nouveaux flyers parce qu’on rencontre beaucoup de monde et qu’ils partent vite, pris rendez-vous par téléphone avec Nadège le soir-même, déposé des tracts à la gym, pris le soleil sur le banc des adultes judicieusement placé dans la cour de récréation, inventé un mensonge autour du cerf arc-en-ciel de mon sac qui ferait naître une licorne à l’autre bout du monde à chaque fois qu’on le touche, enregistré les jeux d’enfants autour des cailloux,…

On recommence le protocole avec le deuxième groupe en n’oubliant pas cette fois Le Loup de la classe qui avait raté le premier enregistrement. Puis on retourne dans la classe très calme pleine d’enfants studieux.ses. Avant de se quitter on fait le bilan (non la maîtresse ne viendra pas chercher tout le monde pour venir à la fête, il va falloir en parler aux parents, et oui c’est sûr que ta maman même sans GPS trouvera la maison : en face de la mairie d’Hardi avec des volets bleus il n’y a que nous), et on écoute encore deux comptines, dont notre préférée :

« Dans la forêt un grand cerf / Regardait par la fenêtre... »

[merzbow-derek]

POST-SCRIPTUM 952

AGITATION FRITE 3

Agitation Frite 1 et 2, Témoignages de l’underground français sont donc réédités par Lenka lente. Un troisième volume est sur le point de sortir, fait d’interviews pour moitié, mais aussi de textes cette fois, dont un TOP 602 commenté des meilleures productions en la matière. On en trouvera ici des extraits, régulièrement. Par exemple, DIDIER BALDUCCI (DUM DUM BOYS, à qui il est demandé de commenter quelques disques de son choix).

LES CORONADOS, Rien (dont je n’ai besoin)

« Too Much Class For The Neighborood » : ce titre de gloire des Dogs aurait également convenu aux Coronados. À une époque – les eighties – fertile pour le rock français, où des groupes néo-sixties pullulaient dans chaque ville de province – chemises à pois, Rickenbacker, boots immaculées, musique désespérément scolaire et son tristement plat –, eux seuls (ou presque) ressortaient du lot – par leur style parfait, leurs reprises pointues (Alex Chilton, Kevin Ayers ou Captain Beefheart plutôt que « Dirty Water »), leurs chansons sauvages et poétiques, leur morgue parisienne assumée. Deux EP brutaux, deux albums élégants, et puis plus rien – une trajectoire parfaite !

WARUM JOE, Dans le blizzard

Trop souvent oublié, négligé, ou, au mieux, considéré comme un sous-Métal Urbain (dont il reprenait effectivement la formule guitares saturées / boîte à rythmes / bruits de synthés), Warum Joe possédait pourtant une griffe et un charme propres : un délicieux parfum de série B, plus banlieusard que parisien, plus prolo que glamour, plus MJC de Chevigny-sur-Marne que Palace. Ils n’ont même pas eu besoin de céder aux sirènes de la reformation opportuniste afin de profiter du revival new wave français comme d’autres, car ils n’ont jamais arrêté et ont toujours gardé cette authenticité et cette candeur des groupes qui ne sont pas dupes. De vrais dilettantes, au sens propre (et noble) du terme !

LES OLIVENSTEINS, Les Olivensteins

Une poignée de titres à peine a suffi à leur gloire (locale), quelques textes surtout, voire même quelques titres seulement (qui possédait leur 45 tours à l’époque ?) tels « Fier de ne rien faire » ou « Euthanasie ». Dans un milieu – le punk – qui ne brillait pas spécialement par son humour et sa dérision, ils réussissaient à être provocateurs sans être lourds, drôles sans tomber dans la gaudriole (le péché originel du rock français), le tout avec la musique et l’attitude allant avec, tranchante et détachée.

LES PLAYBOYS, Playboys

S’il est un groupe qui ne risque pas d’être condamné pour déviationnisme par les ayatollahs du rock garage (espèce en voie de disparition, mais pas totalement éteinte), c’est bien..., ..., ...

[architectnews]

Ghana Embassy Paris Building Renewal

Ghana Embassy Paris Building Renewal, Villa Saïd France, Parisian Renovation Interior Photos, French Architecture

Ghana Embassy Paris Building Redevelopment

16 February 2022

Réhabiliatation of the Ghana Embassy, Paris, France

Design: Serero Architectes

Location: 8 Villa Saïd, 75116 Paris, France

Refurbishment of an historic 16th arrondissement property

Photos © Didier Boy de la Tour

Ghana Embassy Paris Building Renewal News

REHABILITATION OF THE GHANA EMBASSY IN PARIS

The project for the Embassy of Ghana in Paris by Serero Architectes is based on a double paradox : creating transparency on an interior garden while preserving strict confidentiality of the workspaces, and digging the entire basement of this mansion in order to clear a large parking lot under the building. Transparency and confidentiality, heritage preservation and resumption of foundations are the themes that have strongly marked the project.

BUILDING IN HERITAGE CONTEXT

At the heart of a private villa in Paris 16th arrondissement, which notably housed the XIXth century writer Anatole France, Villa Saïd is a unique place of calm and greenery, where mansions and lush villas are juxtaposed. How to carry out, in this context, heavy structural re covery work under this landmark mansion for the creation of a large underground car park?

The 600 m2 building spreads over 3 levels, was dilapidated, and needed to be upgraded to disabled (PMR) standards and security control. With more than 300m3 of soil evacuated, the buildings were suspended on 4 steel poles and new foundations were created under the existing foundations.

The project is located in the ABF zone (Archi tectes des Bâtiments de France) of Paris regulating plan. The Serero Architects team was chosen for its ability to work on a landmark building and its ability to manage a complex construction site on a heritage site

STRUCTURAL REINFORCEMENT

The courtyard building, damaged by an underground rainwater gullying, had to be reinforced and stabilized by a reinforcement of structure. Following the study of our structural engineers, our companions dug under the wall to be consolidated, to a depth of 2.50m and a width of 3m, hung steels beams by chemical sealing to the existing wall and made a formwork for a new concrete beam. The operation was repeated, alternating concrete passes every 6 meters.

CREATION OF AN UNDERGROUND PARKING

This structural change was also necessary for the creation of an underground car park, making it possible to solve parking shortages in this narrow private street, with the creation of 12 parking places for diplomatic vehicles, and access control.

PUBLIC ACCESSIBILITY

Work to bring accessibility standards to the building was also carried out, with the creation of an access ramp at the main entrance, the creation of an elevator over the entire height of the building, doors widening, and the removal of all steps and thresholds at courtyard level.

ENERGETIC PERFORMANCE

In order to achieve a building objective of very low energy consumption, several elements have been put in place: Efficient insulation of the facades (interior and exterior, according to the classification of facades), and of the building’s attic, a reversible heat-pump with adjustable AC unit by office, double flow ventilation and centralized energy management systems.

To respect historical facades, the building insulation was made from the inside, the joinery was replaced, the mansard-roof is completely redesigned to ensure its waterproofing and insulating performance.

SEPARATE OFFICE PLATFORMS

The building’s internal organization is completely redesigned to offer better reception conditions to the public and for diplomatic work. A set of glass walls and sandblasted glazing has been deployed in the project for an architecture of transparency and confidentiality. The reception lobby is redesigned, to improve the flow management of people and to create a new meeting and video conference space.

The organization of offices is also rethought to meet new workspaces (flexibility of teams, collaborative work, high-performance acoustic treatment, tea room and cafeteria on all floors.)

A TURNKEY PROJECT

At the request of the client based outside of France, the Serero Architects team took on the role of general contractor (GC) to deliver a turnkey project. The commitment of the architectural team made it possible to guarantee the construction deadline and the project’s budget in a particularly complex context (limited access by private road, diplomatic residents, the Covid 19 crisis). Daily monitoring of the project and delivery logistics and material supply coordination by the architects was greeted by the client.

Ghana Embassy Paris Building Renewal, France – Building Information

Address: 8 Villa Saïd, 75116 Paris, France Client: Ghana Embassy Project management, Lead architect, furnishing assignment, interior design, structural and environnemental studies: Serero Architectes Acoustics: Pasquini Program: Construction of the Climat Planète research center consisting of research laboratories, a virtualization room, data center and auditorium Surface area: 600 m² (2,000 sq ft) Calendar: 2019 – 2022

Companies:

Structure : ALTI Roofing : LIEBALLE COUVERTURE Facade : PEINTINEX Painting : PLURIBATIMENT Elevator : OTIS Road and utilities : SATP Landscape : EN VERT

Photo credits © Didier Boy de la Tour

Serero Architectes

Ghana Embassy Paris Building Renewal images / information received 160222

Location: 8 Villa Saïd, 75116 Paris, France, western Europe

New Paris Architecture

Contemporary Paris Architecture

Paris Architecture Design – chronological list

Architecture Tours in Paris – Parisian city walks by e-architect

Architecture News Paris

Paris architect office contact details

Parisian Buildings

Œuvre des Jeunes Filles Aveugles de Saint-Paul, Denfert Rochereau, Paris, district 14 Design: Atelier Zündel Cristea architecture photo © Sergio Grazia Œuvre des Jeunes Filles Aveugles de Saint-Paul

Sun Dial Apartment Architects: Manuelle Gautrand Interiors photo courtesy of architects office Sun Dial Apartment Paris Interior

La Contemporaine, Nanterre, west of Paris Architects: Bruno Gaudin Architectes photo © Takuji Shimmura La Contemporaine, Nanterre Building

Paris Architecture

Comments / photos for the Ghana Embassy Paris Building Renewal designed by noa* network of architecture page welcome

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[designdailynet]

Mont de Marsan Mediatheque⠀ Designer: archi5⠀ Photo Credits: Didier Boy de la Tour, Gaston F. Bergeret⠀ Location: France, Mont-de-Marsan⠀ The Media Library is a strong cultural symbol for the Marsan urban area. ⠀ ⠀ #DesignDaily #architecture #design⠀ https://www.designdaily.net/project/mont-de-marsan-mediatheque/ — view on Instagram https://scontent-iad3-1.cdninstagram.com/v/t51.2885-15/252509750_315811609988489_7600125188932622056_n.jpg?_nc_cat=103&ccb=1-5&_nc_sid=8ae9d6&_nc_ohc=INSDLKgmeGQAX_nTaz-&_nc_ht=scontent-iad3-1.cdninstagram.com&edm=ANo9K5cEAAAA&oh=aa6e6c18d1e9256ff8e1c44903768af7&oe=618AE383

[ericmie]

ADIEU PAPA

Difficile de résumer la vie et l'histoire de Patrick Font. Il a tellement fait de choses : chansons, sketchs, pièces de théâtre, chroniques pour la radio... Tellement fait de métiers : comédien pour le cinéma ("Le roi des Cons" et "Paulette") et le théâtre, instituteur (à l'école publique puis dans ses propres écoles), chansonnier, animateur, formateur (c'est lui qui a lancé Jean-Jacques Péroni, l'un des auteurs actuel de Laurent Gerra), concepteur d'émissions de télé (notamment pour l'émission Le Luron du Dimanche de et avec Thierry Le Luron) et nègre-parolier (toujours pour Le Luron et pour d'autres comiques qui le pillent allègrement...).Il a même fait de la prison... c'est dire...

Mais Patrick Font a surtout inventé un style, un ton nouveau pour le café-théâtre et la chanson. Et ce, en même temps que Coluche et bien avant Renaud. Un ton mordant, provocateur, libertaire, proche de l¹esprit d' "Hara-Kiri" des années soixante mais sur la scène. Il a, par ce biais, influencé pas mal d’humoristes comme Christophe Alévèque, Didier Porte, Laurent Violet ou des chanteurs et des groupes comme les Wriggles, Lobo & Mie, Les Épis Noirs, Les Malpolis et Nicolas Bacchus. Tout en étant très dur avec ses contemporains, il est, aussi, l'auteur de plus d'une centaine de chansons tendres et poétiques proches en qualité d'un Brassens, d'une Anne Sylvestre ou d'un Félix Leclerc. Mais commençons par le début:

On peut dire que tout est grâce à sa maman. Puisqu'elle lui offre pour ses seize ans sa première guitare d'occasion. Le lendemain, il avait déjà écrit sa première chanson "L'Age bête" qui annonçait la couleur : "Si moi c'est l'âge bête, Bah, vous c'est l'âge con..."

Il passait ses journées d'ado à écouter ses maîtres en matière de chanson : Brassens (le détonateur de sa vocation), Roger Riffard, Guy Béart, Anne Sylvestre, Patachou, Marie-José Neuville, Pierre Destailles (le chansonnier auteur de "Tout ça parce qu'au bois d'Chaville qu'il reprendra plus tard) bref tous les bons auteurs des cabarets rive-gauche des années 50. Puis il essayait d'en faire autant sur sa guitare. Il remporta même un premier prix dans un concours opposant des chanteurs amateurs et organisé par la lessive OMO. Les radios crochets étant à la mode à la fin des années 50, il tentait sa chance à chaque fois. Sur l'un de ses plateaux il fit la connaissance de Jean Bertola (chanteur connu et reconnu à cette époque et grand ami de Brassens) qui l'encouragea sur cette voie en lui donnant quelques ficelles du métier. Mais comme il faut bien vivre et que la chanson ne nourrit pas encore son homme, Font devient instituteur en 1961. C'est une profession qu'il aime et qu'il défendra au cours de toute sa carrière. C'est en tant qu'instituteur qu¹il enregistra ses premiers disques : des chansons écrites pour les enfants et interprétées par lui et sa classe sur le label Déva. Mais c'est en juillet 1966 qu'il fit véritablement ses débuts de chansonnier en étant embauché au Caveau de la République pour trois chansons et 20 francs par soirée. C'est dans ce cabaret, véritable antre des chansonniers, qu'il fera son apprentissage de la scène et qu'il créera son style unique "toujours vulgaire, jamais grossier !...". Et cela tout en poursuivant parallèlement sa carrière d'instit' jusqu'en Février 1968, année où il traite un inspecteur de l'Éducation Nationale de "vieux con !".

Pendant les événements, Font court d'un cabaret à l'autre répandre ses bonnes paroles (Théâtre de Dix-Heures, L¹Échelle de Jacob, l'École Buissonnière, Chez ma cousine, le Caveau de la Bolée...). Il y rencontre Minou Drouet avec qui il chantera, se mariera puis divorcera. Il y rencontre, aussi, l'imitateur de droite Thierry Le Luron avec qui il se lia d'amitié et dont il deviendra le parolier attitré avant de céder sa place à Bernard Mabille à la fin des années 70.

Arrive enfin l'année 1970, année importante dans la vie de Font, celle de sa rencontre avec Philippe Val. C'est le Coup de foudre artistique. Val, en 70, c'est un gros pull en laine troué, une moustache à la Brassens, des cheveux longs mal coiffés et des chansons pessimistes et destructrices qu'il crache à la gueule du public avec une rage non dissimulée. Dès le début de leur rencontre ils ont envie de monter un spectacle ensemble. C'est ainsi qu'en Janvier 1973, au Théâtre de Dix-Heures, aura lieu la première du duo "Font & Val". Le public est coupé en deux : les anarcho-gauchistes abonnés à vie à "Charlie Hebdo" sont heureux, tous les autres sont radicalement contre. Mais la machine est lancée et personne ne peut l’arrêter, ni la presse critique ni la profession choquée. En cette même année 1973, Patrick Font montre sa bonne tête de rigolo à lunettes tous les dimanches à la télé dans Le Luron du Dimanche, sorte de "Petit rapporteur" avant l'heure. Line Renaud, invitée de l'émission, le remarque et l'apprécie. Elle aime surtout le Poète et lui offre la possibilité d'enregistrer son premier vrai disque dans les studios de son mari, Loulou Gasté. Le disque reçu le prix de l'Académie Charles Cros mais fut un échec commercial. Avec Val, il créait une troupe de café-théâtre et écrit quelques pièces qui deviendront des références dans le genre : "En ce temps-là les Gens mouraient" en 1973 et "Sainte-Jeanne du Larzac" en 1974. En Novembre 1974, après avoir squatté à La Pizza du Marais, la troupe s'installe au Vrai Chic Parisien, café-théâtre fondé par Coluche. Dans ce lieu mythique, se jouera "La Démocratie est avancée" troisième pièce de la troupe. En 1977 débutent les premières tournées Font & Val en province et sort leur premier disque : "L'autogestion". Grâce au soutien du Charlie Hebdo de l’époque et de quelques animateurs de France Inter (Bouteiller & José Artur), ils remportent un beau succès. Ensuite tout s'accélère, les spectacles comme les disques. Font & Val deviennent de plus en plus célèbres.

En mai 1977, il ouvre sa première école du spectacle dans un chalet en Haute-Savoie. C'est l'aventure de « La compagnie du Chalet » avec ses spectacles, son journal et ses disques. L'occasion pour Font de faire chanter ses chansons plus tendres par de jeunes gens talentueux et de les faire découvrir à un public surpris par tant de poésie. Entre 77 et 86, Font & Val vivent leurs heures de gloire. Il n'y a pas un festival de la chanson où on ne les voit pas, pas une année sans la sortie d'un nouveau disque et d’un nouveau spectacle. Charlie Hebdo leur consacre même une double page entièrement dessinée par l'ami Cabu, qui signera également la plupart de leurs pochettes de disques et affiches. En 1986, Font sort son cinquième disque solo "Patrick Font, 19 Chansons". Album qui deviendra vite culte auprès des amateurs de la bonne chanson française abonnés à "Paroles & Musiques" puis "Chorus". Entre 1986 et 1991, Font & Val vivent, comme la plupart des chanteurs des années 70, une petite période dans le creux de la vague. Leurs albums "Votez Sensuel" (unique disque de Font & Val entièrement réalisé dans un studio avec une face Val et une face Font) et "Bientôt l'Europe" se vendent peu.

En 1991, Laurent Ruquier et Jean-François Remonté recherchent des chroniqueurs pour animer une émission radiophonique et satirique de deux heures, en direct et en public, qui aura lieu tous les dimanches sur France Inter dès septembre. Ruquier, étant un grand fan du gugusse frisé à lunettes, fait appel à Patrick Font et c’est le début de l'aventure de "Rien à Cirer" qui va durer 5 ans et qui va relancer sa carrière et celle du duo. Il va choquer des centaines d'auditeurs et recevra des tas de lettres d'insultes à cause de petites formules du genre : "Jean Luc Lahaye, quand on entend ce qu¹il chante, on comprend les parents." ou "Sachant que la pine à de Gaulle mesurait 18cm en érection, pouvait-il traverser la Manche sans le secours de la marine anglaise ?". Mais si Font énerve les plus puritains d’entre nous, il sera, en partie, responsable du grand succès de l'émission. De son côté, et après avoir été l'un des piliers de "La Grosse Bertha", Philippe Val relance l'hebdomadaire "Charlie Hebdo" et en devient le rédacteur en chef. Un rôle qui va lui prendre plein de temps et permettre à Font d'en avoir plus pour ses projets personnels et d'ouvrir une deuxième école dans ses montagnes : L'Ecole Marie Pantalon. Font créait également un deuxième duo avec son grand ami Daniel Gros qui est, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, un formidable comédien et un auteur subtil (Titres des spectacles de Font & Gros : "Walter et John" et "Actu Massacre"). Font refera un petit tour à la télé toujours pour "Rien à Cirer"... mais on le coupera souvent au montage et ça ne marchera pas.

Le Vendredi 16 Août 1996, je lis dans mon journal régional qui est "L'Est Républicain" : « Font a été arrêté, mis en examen et écroué sur plaintes de plusieurs familles pour des affaires de mœurs à l'encontre de filles mineures. L'animateur a admis avoir noué des relations avec des jeunes filles mineures, faits qui correspondent à deux chefs de mise en examen retenus à son encontre (attentats à la pudeur et attouchements sur mineures de moins de 15 ans par personne ayant autorité) mais a catégoriquement nié toute autre accusation. » Pendant ce temps, Val expliquait à la presse « je sais très peu de choses sur lui ». Il fera 4 ans de prison. Par la suite, il fera une thérapie. Le monstre qui vivait en lui, et qu'il a, malheureusement, laissé faire, dans un déni total de son humanité, était une partie qui lui avait été inoculée dans sa propre histoire d'enfant. Il ne s'est jamais victimisé.

A sa libération, il aura du mal à s’en remettre et ce n’est que timidement qu’il retournera sur scène. Heureusement pour lui, des potes humoristes du temps de « Rien à Cirer » mais aussi une toute nouvelle génération de chansonniers et d’humoristes, dont il est le père inspirateur, le poussent à remonter sur scène et a recréer des nouveaux sketchs, chansons et spectacles. D’abords au théâtre du Lucernaire puis au café-théâtre « Le Grenier » où il retrouve le chansonnier Thierry Rocher (l’ancien éditeur de ses deux derniers livres avant sa détention) avec qui il va fonder un nouveau duo qui se fera embaucher par le théâtre des chansonniers « Les deux ânes » à partir de 2007. C’est aussi à cette période qu’il commencera à écrire tout un répertoire de chansons pour la pétulante Évelyne Gallet.

En décembre 2005, il fonde « Les Auteurs Réunis », une association regroupant ses compagnons de scène. Les Auteurs Réunis sont à l'origine de l'hebdomadaire satirique « Le Coq des Bruyères » sur internet.  En 2010, avec Martial Paoli et Anthony Casanova, il sort un disque enregistré en public : « Si tu n'as rien à dire chante-le à la télé ! » dont la pochette est signé par le dessinateur Babouse.  

En 2015 il sortira un très émouvant dernier disque numérique, qui sera comme son chant du cygne, arrangé er dirigé de main de maître par le jeune chanteur Lucas Rocher : « L’Épouvantail et l'Hirondelle » (éd. Bacchanales Prod).

Le 06 Avril 2018, Font meurt à l’hôpital de Chambéry. Une ancienne élève de son école, devenue sa grande amie puis sa seule famille, l’a secondé, avec force et vigueur, pendant ses derniers mois de vie. C’est Priscilla. Et je pense fort à elle aujourd’hui et à tous ceux qui ont aimé cet éternel cancre et poète.

Je t’aimais « Papa » !...

Adieu « Papa » !...

Eric MIE

[insidemyhead2869]

Mercredi 11 novembre 2020

Aujourd’hui est un jour férié. L’armistice. Ca n’a aucune importance, j’aurais pu ne pas m’en rendre compte, mais j’étais gênée de ne pas le mentionner ici. C’est fait.

Il est 18h, j’avais à rendre une synthèse de mes premières recherches sur mon objet de mémoire. La socio-esthétique. Je n’ai pas grand chose à dire sur le sujet pour le moment, si ce n’est que je dois me confronter à des écrits, des récits, des images, des vidéos qui traitent du cancer. En effet, les socio-esthéticiennes pratiquent leur métier auprès d’un large panel d’individus... j’ai dû m’arrêter d’écrire parce que ma mère descendait les escaliers... elle s’est installée dans le canapé, elle va me demander ce que je fais à taper tout ça... on verra ce que je pourrais bien trouver comme mensonge. Sûrement que j’écris pour mes recherches hihi.

D’ailleurs, petite description de mon environnement, comme d’habitude. Je suis confortablement installée dans le fauteuil près de la cheminée. Le bois crépite, la chaleur vient se poser sur ma joue gauche et le reste de mon corps. La lampe posée sur le guéridon à ma droite est allumée. En face de moi ma mère est installée dans le canapé, à sa place, sur sa tablette. Les pieds posés sur le carré, jambes croisées (oh, décroisez vos jambes... voilà...), l’ordinateur sur les cuisses je tape ces mots. Mitsu est elle aussi confortablement installée à sa place (laquelle ? me direz-vous, et bien le corps sur la partie gauche du canapé, les pattes avant et le haut du corps sur l’oreiller, faisant plus ou moins face à la cuisine. Le livre que j’ai emprunté à la bu avant le confinement (la biographie de Michel Foucault rédigée par Didier Eribon) ainsi que l’enceinte que ma soeur m’avait offerte il y a de ça presque 6ans. J’écoutais du Satie mais là j’ai mis Apocalypse...

Ah !!!! Je sais ce que j’ai à raconter sur ma journée. Aussitôt mon document terminé et envoyé à ma DDM (pas reçu d’accusé de réception d’ailleurs), j’ai entrepris d’imprimer une citation made in myself. Je vous explique : un peu avant midi, en pleine relecture de mon travail avant envoi, mon père a été pris d’une colite oui vous avez bien lu, une coliTe (inflammation du colon). Je l’ai entendu monter les escaliers en soufflant assez fort, un peu comme s’il était essoufflé mais pas exactement. Il est finalement parti aux toilettes, et je vous épargnerai les détails (tout au plus nous dirons qu’il allait mieux après c’est certain). Je me suis rappelée d’une conversation qu’on avait eu la veille, du fait de craquer une allumette après être allé aux toilettes. Comment on dit en anglais ? Scratch a match ? Ah non c’est “Strike a match”... Et bien moi, petit génie, espiègle et taquine n’est-ce pas, j’ai entrepris d’encadrer ce qui serait désormais une citation by me. “When necessary, just strike a match.”. ALORS déjà j’ai GALERE à l’imprimer mais ça !!!... rien de nouveau sous le soleil rhodanien hein ! Bon, mais c’est fait, tout beau, encadré, posé sur la planche au-dessus des wc à l’étage.

Voilà, sinon vraiment pas grand chose à raconter. On a regardé deux épisodes de stranger things avec ma mère, puis j’ai rangé les cartons de Noël (auparavant répartis dans 3 cartons j’ai tout réuni dans un seul grand carton, celui d’une des nouvelles machines à coudre de ma mère).

Je vais y aller, faire un petit tour sur mon île avant de préparer le dîner. Je sais pas quoi faire à manger. Attends je vais demander à ma mère. “Je sais pas... des courgettes ? Ah un gratin de courge, ton père il voulait. Ca te va ?” Et un gratin de courge pour ce soir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! un !!!

[asfeedin]

PSG to be crowned champions as Ligue 1 cancelled, Marseille and Rennes in Champions League

Paris Saint-Germain have been declared Ligue 1 champions after the Professional Football League (LFP) in France confirmed that the 2019-20 Ligue 1 and Ligue 2 seasons have been ended.

– Stream new episodes of ESPN FC Monday-Friday on ESPN+ – Stream every episode of 30 for 30: Soccer Stories on ESPN+ – Where Europe’s top leagues stand on finishing 2019-20 season

The LFP have utilised a performance index based on the number of points taken from matches played, confirming PSG as Ligue 1 champions for a third consecutive year.

LFP president Nathalie Boy de la Tour said: “We have brought an end to the 2019-20 season. PSG win the Ligue 1 title, while Lorient the Ligue 2.”

This is in contrast to the Dutch Eredivisie, which also took the league table as final but did not award the championship to leaders Ajax and cancelled promotion and relegation.

Marseille have also qualified for the group stage of the Champions League, while Rennes will go into the qualification rounds. Lille and Nice will go directly into the Europa League group stage, while Reims will have to go through qualification.

• Euro 2020: Postponed until 2021 • Champions League: Suspended indefinitely • Premier League: Suspended indefinitely • La Liga: Team training to begin in May • Bundesliga: Planned to restart in May • Ligue 1: PSG declared champions • Serie A: Team training can resume May 18 • Copa America: Postponed until 2021 • MLS: Suspended through June 8

However, this could change if the Coupe de la Ligue and Coupe de France finals go ahead as Lyon or Saint-Etienne beating PSG would send them into the Europa League at the expense of one of the Ligue 1 positions.

Seventh-placed Lyon, who were hoping to finish the season with playoffs, said they would possibly appeal against the LFP’s decision to end the season.

“Olympique Lyonnais reserves the right to appeal against this decision and claim for damages,” OL said in a statement.

In terms of relegation, Toulouse were adrift at the bottom and go down after a 17-year run in the top-flight. They will be joined by Amiens, with Nimes surviving by virtue of the cancelled playoff system.

Lorient and Lens will both be returning to the top tier after their promotions were confirmed, but Le Mans will have to wait to see if they join Orleans in dropping out of the second tier as the relegation to Championnat National and promotion from must be decided by a general assembly.

“It’s the victory of a whole club and I feel happy and proud,” Lorient president Loic Fery told local newspaper Ouest France. “After the 2002 French Cup, it’s Lorient’s second title in over 90 years.”

LFP director general Didier Quillot said: “We were genuinely ready to finish the season like the Germans and the Spanish but we respect the government decisions that have been made.”

“Our aim is to start the 2020-21 season in August — the 22nd or 23rd latest. The date will be decided after consultation with the broadcasters [Mediapro]. If matches behind closed doors are authorised, there is the possibility that. domestic cup finals will take place in August.”

“If the domestic cup finals take place, the winners [not PSG] will qualify for Europe. Otherwise, it will be fifth and sixth place from the league.”

“The board validated the end of the championship and the standings. Yes, there will be appeals, but the decisions made are binding.”

Nasser Al-Khelaifi, PSG Chairman and CEO, said: “We would like to dedicate this 2019-2020 Ligue 1 title to healthcare staff and to all the everyday heroes on the front line whose commitment and self-sacrifice over many weeks have earned our deepest admiration.

“We understand, respect and support the decisions taken by the French Government to end the championship. Health, as the government has always said, must be everyone’s priority.”

Source link

Tags: 1, cancelled, Champions, Crowned, French Ligue 1, league, Ligue, Marseille, Paris Saint-Germain, PSG, Rennes, SC Amiens, Stade Rennes, Toulouse

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