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#douleurs au travail
sobillyboy · 2 years
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Mon corps a dit 'hahaha tu souffres parce que t'es en burnout? Regarde si tu souffres pas encore plus avec la GRIIIIIIIPPE !!!!'
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leszackardises · 1 year
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Mal de dos au travail de bureau: Comment se soulager?
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e642 · 28 days
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Paralysée par l'angoisse, je suis incapable de faire autre chose que me réveiller, aller au travail, rentrer, me triturer la peau, attendre d'aller dormir, pas dormir. Le tout agrémenté d'innombrables clopes qui me donnent soit la nausée, soit un coup de barre, soit un dégoût de moi-même. J'aime pas le chemin que prend ma vie depuis assez longtemps pour que ça me soit douloureux d'y penser à chaque fois. Je sais que seul moi peut changer certaines choses mais la peur m'écrase les entrailles. J'ai peur de tout. De la douleur, des études, des repas, du sommeil, des relations sociales, de tout ce qui peut exister. Je me répète. Sans cesse. L'impression de ne plus évoluer me fait mal au cœur. J'enchaîne les petites douleurs psychosomatiques, les maux de tout genre, là pour me réveiller à la base, là pour me faire comprendre qu'il y a bien une chose qui cloche au minimum, mais je préfère attendre que ça passe. C'est juste une consécution. C'est bête d'attendre que ça passe quand on a aucune idée de ce qu'on attend. Ça ne partira jamais si je ne fais rien pour que ça parte. Les vacances sont passées en un clin d'oeil furtif. Je ne crois pas avoir eu le temps de rien. Mais si je l'avais eu, j'aurais rien fait pour autant. Donc j'ai peut-être eu du temps sans le savoir, j'en ai seulement tellement rien fait que ça m'a donné la sensation de ne pas en avoir eu. Ce ne sont que des impasses dans lesquelles je m'engouffre. Visiblement m'exprimer, écrire, réfléchir ne m'aident pas, peut-être que c'est parce que je me cache des choses, peut-être que je ne veux pas voir les choses en face. Je me suis connue tellement plus aventureuse et courageuse. J'ai l'impression d'être tombée mais de ne pas m'être relevée immédiatement me créant cette presque phobie de la prochaine chute. Comme si je pouvais y échapper. Le fait est que je crois qu'on n'échappe à rien dans la vie, on retarde uniquement et après on se plaint que c'est violent. Ça n'aurait pas pu en être autrement. Mon inaction est frustrante. J'attends que tout vienne de l'extérieur, que le monde me rejette pour ne pas avoir à rejeter, que le monde me blesse pour ne pas avoir à blesser, que le monde décide pour ne pas avoir à décider. L'urgence est pourtant précisément dans une prise de position. J'ai aussi peur de regretter ou peur de prendre une énergie monstrueuse à décider pour au final ne pas en voir la nuance, ni le changement, ni rien. Ce sont des excuses. Quand je me regarde j'éprouve une telle répugnance, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. J'aimerais pouvoir mettre un goût de gomme et tout retracer. J'aimerais vraiment.
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wandajetaime · 5 months
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The Alchemy
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♡ Ship: Jason Mendal x Ysaline
♡ résumé : Ysaline se réveille dans le même lit que Jason Mendal...
♡ words: 1283
♡ ps : Bonjour! Avec la sortie d'Amour sucré NewGen, j'ai eu une envie d'écrire quelque chose sur Jason Mendal et... j'en suis plutôt fière de ce one shot ^^ qui continuera peut être ou peut être pas. Il n'y rien d'explicite. Merci de prendre le temps de lire ! <3
♡ ps 2: je l'ai écrit en écoutant Fortnight et The Alchemy de Taylor Swift ^^ beaucoup de mes écrits seront inspirées de ses chansons :D
♡ ps 3: Pas besoin d'avoir joué au jeu pour lire ;)
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Le doux soleil de printemps caressait avec délicatesse le visage d'Ysaline. Elle ouvrit légèrement ses yeux avant de les refermer aussitôt à cause de la lumière vive. La brune se retourna avant de cacher son visage du soleil et de gagner quelques minutes de sommeil en plus.
Néanmoins, elle heurta un mur. Enfin, ce qu'elle pensait qui était un mur n'était autre que le dos d'un homme, torse nu à côté d'elle. Aussitôt elle se souvint.
Pourquoi avait-elle fait ça ? La personne avec qui elle partageait ce lit, n'était autre que Jason Mendal, qu'elle avait rencontré la nuit dernière. Enfin, " rencontré " si l'on peut dire... Jason l'avait invité à dîner dans un restaurant privé d'Amoris.
Ce qui était étrange, c'était les circonstances de leur rencontre. Les deux amants travaillent dans des boîtes concurrentes dans l'événementiel. Ysaline, suite à sa démission dans son ancienne boîte, a déménagé chez sa mère et a posé ses bagages dans cette ville. Bien vite, la jeune femme a retrouvé du travail, avec un entretien téléphonique d'à peine dix minutes. À l'entreprise Devenementiel.
Ysaline s'est très vite accommodé à cette entreprise et ses collègues plus... loufoques qu'elle n'ait jamais eu ! Elle les appréciait énormément.
Elle sentit une pointe de culpabilité lui provoquer une douleur à son cœur à cette pensée, ses yeux ambrés toujours fixés sur le dos nu de Jason, qui semblait dormir à poing fermés.
Que penserait ses collègues en la voyant ainsi ? Dans le lit de leur concurrent ?
Contrairement à ce que la scène pourrait laisser croire, il ne s'était rien passé entre les deux tourtereaux. Enfin, hormis des baisers langoureux, rien de plus. Ysaline ne souhaitait pas franchir ce pas, ça rendrait sa trahison trop... réelle pour elle.
Et Jason l'avait compris, sans qu'elle n'ait eu besoin de le verbaliser. Ils avaient un lien particulier où ils semblaient se comprendre par un regard, sans parole.
Après une longue contemplation de ce dos nu, Ysaline se tourna et regarda l'heure du le réveil high tech à sa droite. 8h13.
Elle pourrait s'éclipser discrètement, en laissant un petit post-it... ou rester ici et faire la grasse matinée, c'était Mercredi, elle ne travaillait que d'après-midi. Sa mère était en déplacement en Allemagne et sa sœur chez leur père. Personne ne l'a dérangerait.
L'idée de s'éclipser discrètement lui semblait être une bonne idée, elle se décala doucement du matelas afin de ne pas réveiller Jason. Elle rattrapa ses vêtements éparpillés dans la pièce et les enfila à une vitesse impressionnante. Ysaline remit son pantalon en état et s'arrêta à l'encadrement de la porte.
Pendant quelques secondes, elle ne bougea pas et réfléchit. Elle ne pouvait pas laisser Jason dans ce si grand lit. Elle mordait sa lèvre inférieure de culpabilité, décidément elle ne savait pas s'y prendre.
La brune se rapprocha donc du lit et se glissa par-dessus la couette, s'approchant du jeune homme. Son visage fin et séduisant semblait tellement… apaisé quand il dormait, Ysaline se surprit à apprécier cette moue. Elle passa une douce main dans les cheveux décoiffés de Jason, jouant délicatement avec les mèches grisées.
—  La belle au bois dormant... on se réveille... Roucoula Ysaline, un sourire taquin aux lèvres.
La dite belle au bois dormant, grimaça un peu et ouvrit difficilement les yeux. Jason n'était pas quelqu'un de matinale, et encore moins avec quelqu'un qui partage son lit. Il mit quelque secondes à émerger de son réveil, Jason remarqua enfin Ysaline, qui était quasiment allongée sur lui.
— Bonjour à toi aussi chaton... Croassa Jason en glissant avec tendresse sa main droite dans les mèches rebelle de la femme au dessus de lui. Tu es déjà habillé ? Dit-il en baissant les yeux sur les vêtements d'Ysaline.
— Hmm hmm. Répondit la brune, sans entrer dans les détails. Avec son majeur et son index, Ysaline traça très délicatement les traits de Jason, partant de l'implantation de ses cheveux à la naissance de son oreille gauche, puis glissa avec douceur sur les traits fins de sa mâchoire avant d'arriver à ses lèvres, sans qu'elle ne le contrôle, son pouce passa instinctivement sur les lèvres légèrement rosées de Jason, celui ci l'a regardait avec tendresse.
— Je sais que je ne devrais pas mais... j'ai très envie de t'embrasser. Murmura Ysaline, de façon si discrète que Jason ne l'aurait pas entendu s'il n'y avait pas toute son attention sur elle.
Un sourcil levé, un petit air de défi sur son visage et Jason renchérit.
— Il n'y personne pour te retenir. Pendant qu'il parlait, les mains qui s'était, plus tôt, glissé dans la chevelure de Ysaline, descendirent sur les hanches de la jeune femme, les mains de Jason s'était refermé sur leur prises, tenant fermement la brune.
Ysaline hésita quelques secondes. Ce n'était pas du tout correct ce qu'elle faisait...On ne fricote pas avec l'ennemi... Enfin, dans ce lit, les deux n'étaient plus concurrents... Non ?
Ysaline se positionna correctement, enroula ses bras autour des épaules de Jason, une de ses mains passa derrière la tête de son compagnon et attrapa ses cheveux, elle faisait ça pour ne pas perdre pied, et puis ça ne dérangeait pas du tout Jason.
— Ferme là et embrasse-moi. Répondit Ysaline, ses lèvres frôlant celle de Jason, leurs souffles étaient liés. Elle avait bien senti que le corps de Jason s'était crispé à sa phrase. Il pouvait dire ce qu'il voulait mais il aimait bien quand Ysaline lui donnait des ordres.
Ni une ni deux, Jason suivit les ordres de son amante et l'embrassa. Il avait dû se relever et était désormais assis avec sa bien-aimée sur lui. Pendant une quinzaine de secondes, leurs baisers se contentaient d'être des baisers vifs. Mais Jason n'était pas satisfait, il en voulait plus, il était complètement addict à ses lèvres.
Sans hésitation, Jason attrapa la nuque de la brune et l'allongea rapidement sous lui. Leurs lèvres ne se quittant jamais. Désormais, Ysaline était sous lui. Sa main toujours sur sa hanche, se décala sur le côté de sa cuisse et la souleva doucement.
Jason allait retirer le t-shirt de son amante pour couvrir son ventre de baisers. Mais la poigne d'Ysaline dans les cheveux du brun se fit plus forte, lui disant d'arrêter
— Jason... avertit Ysaline. Jason releva la tête et eut un petit rire nerveux, heureusement qu'elle était là pour le ramener à la raison.
— Désolé...Répondit Jason, avec un petit sourire désolé, en remettant le t-shirt de la femme sous lui. Elle lui était reconnaissante de ne pas tenter plus. Jason se leva et s'allongea juste à côté d'elle. Il la contempla quelques secondes.
— Je peux t'embrasser ? Demanda Jason sa main droite caressant la joue d'Ysaline qui accepta d'un geste de la tête. Elle aimait qu'il lui demande son autorisation.
Après une longue séance de baisers humide, Jason allait renchérir pour un nouveau baiser quand une Ysaline essoufflée et rouge bloqua les lèvres de Jason avec sa main, il était presque 9h00 elle devait d'abord rentrer chez elle se changer et prendre une bonne douche.
— T'es mignon Jason mais je vais devoir y aller. Dit Ysaline un petit sourire aux lèvres. Jason fronça un peu les sourcils, il aurait voulu rester toute la matinée dans ce lit avec elle.
—  Un dernier ? Demanda Jason en enlevant la main de la brune. Elle soupira, il avait le comportement d'un enfant de huit ans. Mais Ysaline lui posa un baiser vif sur ses lèvres avant de se lever. Elle caressa doucement les cheveux de Jason avant de s'en aller.
— Passe une bonne journée. Rit Ysaline en voyant la moue de Jason, puis elle s'en allait enfin.
Quand la porte d'entrée claqua, Jason tomba dans son grand lit vide qui sera froid dans quelques minutes. Il soupira. Elle lui manquait déjà.
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selidren · 3 months
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Eté 1921 - Champs-les-Sims
TW : Propos colonialistes et racistes
Cher Jules,
J'ai été ravi d'apprendre que vous êtes rentré saint et sauf chez vous après ce qui vous est arrivé. Il est difficile de comprendre comment un si beau pays a pu s'enfoncer à ce point dans la barbarie qu'on assassine des gens en pleine rue. Pour ma part, j'ai toujours trouvé que le consulat anglais en Egypte faisait un travail formidable en nous permettant d'accéder aux merveilles de leur passé. Cela dit, en discutant avec ma fille Cléopâtre, j'ai fini par réaliser que l'on peut comprendre le droit des peuples à vouloir disposer d'eux-mêmes, comme le dit Monsieur Wilson. J'en reste quand même à déplorer l'entrave que toutes ces histoires font à la science et à la poursuite du savoir.
Il me tarde que je puisse retourner en Egypte. J'ai constitué un dossier fort solides pour des fouilles non loin de la nécropole thébaine où tout le monde se rue depuis toujours. Cette vallée a été fouillée de fonds en comble, au fur et à mesure du temps qui passe, l'expectative d'une découverte majeure est de plus en plus fantaisiste. Albertine n'est pas de mon avis, s'évertuant à me rappeler que la liste d'Abydos contient de nombreux noms dont nous n'avons pas excavé la tombe. Nous verrons bien. Je suis en tous cas déçu d'apprendre que vous ne retournerez pas en Egypte, car nous ne pourrons dès lors plus nous y croiser, même si je comprend les raisons de votre choix. Moi-même, si je comprend le confort que peut apporter la vie domestique en famille, il faudrait sans doute que l'on me coupe les jambes et bien encore, je doute que cela freine on enthousiasme. Je vous annonce d'ailleurs que mon bras se porte bien mieux : je n'ai presque plus de douleurs et ait recouvré une certaine mobilité, si bien que je puis taper à la machine avec mon bout de bras, même si le manque des doigts reste un problème en soi.
Par ailleurs, il semble que donner à l'un de mes enfants un prénom d'égyptologue renommé ait enfin porté ses fruits. Mon fils Jean-François, qui vient d'avoir dix ans me semble t-il, commence également à s'intéresser aux ruines anciennes et contemple avec passion les photographies que fit Albertine lors de notre dernier voyage ensemble, lors duquel ⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛⬛.
J'espère que mon prochain courrier à votre adresse partira de Louxor. Je ne désespère que de convaincre Adelphe de nous accompagner, le climat fera un grand bien à son attitude morose.
Avec toute mon estime,
Professeur Constantin Le Bris
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Encore quelques heures, pour dire adieu à 2024. À une année bien remplie d'émotions de peine, de joies, d'amour. Ce soir, la solitude pour certains. Le travail pour d'autres. La fête pour vous peut-être. Alors, petit message a tout ceux qui se donnent pour sauver des vies. À ceux qui aident à améliorer nos vies. À ceux qui sont présents pour soulager et accompagner. Merci pour être là. Merci à mes amis/es pour cette année. On se croise quelques instants sur un écran, au téléphone autour d'un verre l'amitié des mots, le partage, écrire sa douleur ou son bonheur. Mais ne jamais se rencontrer,qu'il est dommage de ne pas voir votre image. Mais qu'il est tendre ce moment de partage. Amitié virtuelle, je t'écris,a la recherche d'un moment de douceur celui de te lire, bien a vous
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littlefrenchsims · 6 months
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Cela fait un petit moment que je n'ai rien écris..
Le stress de la vie s'est apaisé . La routine est installé, Robyn a maintenant 9 mois , sa cinquième dents est en train de sortir et la sixième ne va pas tarder. Elle est très énergique, elle aime danser , crier . Les nuits sont bonne , la majorité du temps elle dort toute la nuit .
Pour Maribel , elle grandit à une grande vitesse . En ce moment elle ne veut plus aller à l'école, sans doute une phase, elle veut rester à la maison pour jouer. Elle dort bien, elle a également eu une phase moins sage , toujours à chercher le conflit, ne pas écouter, ne pas obéir mais c'est fini.
Pour Batman et moi , ça va également, les soucis de la vie sont terminé. Nous sommes plus sereins , des petites disputes pour des broutilles comme tous les couples. Mais nous profitons un maximum l'un de l'autre. Le printemps arrivent , nous avons hâte d'être dans le jardins et de faire des balades ensemble et avec les enfants aussi .
Nous parlons mariage également, un petit mariage , pas de fleuritures , pas de salle énorme, juste de l'amour sincère et simple .
Pour moi , ça va , je ne travail pas en ce moment malheureusement . Douleurs au genou , j'ai consulté les médecins et un chirurgien, j'ai plusieurs médicament à prendre mais si tout ce passe bien dans un mois c'est fini et je n'aurais pas besoin d'une opération. La douleur a été vraiment difficile à supporter , marcher , monter les escaliers , porter le bébé, conduire à l'école, tout ça été vraiment compliquer . Mais niveau morale aussi, j'ai mal vécu le fait d'être réduite, de me sentir comme un poids pour ma famille, pour mon chéri. J'ai garder ça en moi , j'avais honte de tout ça. Mais je soigne mon genou, ça va passer et je pourrais de nouveau promener marcher faire du vélo, vivre .
Notre maison est toujours emplie d'amour et c'est tout ce qui compte pour nous .
June
letter from June
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icariebzh · 5 months
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 "En ces temps-là j'avais vingt ans et j'étais fou. J'avais perdu un pays mais j'avais gagné un rêve. Et si j'avais ce rêve le reste était sans importance. Travailler ou prier ou étudier à l'aube auprès des chiens romantiques. Et le rêve vivait dans le vide de mon esprit. Une chambre en bois, dans la pénombre, dans l'un des poumons du tropique. Et parfois je retournais en moi et je rendais visite au rêve : statue qui s'éternise en des pensées liquides, un ver blanc qui se tord dans l'amour. Un amour le mors aux dents. Un rêve dans un autre rêve. Et le cauchemar me disait : tu grandiras. Tu t'éloigneras des images de la douleur et du labyrinthe et tu oublieras. Mais en ce temps-là grandir aurait été un crime. Je suis ici, ai-je dit, avec les chiens romantiques et c'est ici que je vais rester."
Roberto Bolaño
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ivo-oz · 7 months
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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putainsoumise · 1 year
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LA PUTAIN SOUMISE DANS UN BAR A PUTES A PIGALE
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LA PUTAIN SOUMISE DANS UN BAR A PUTES A PIGALE
Pour la première fois ma Maîtresse a décidé de vérifier mes capacités en public... en m'emmenant dans un bar à putes à pigale
Apres m'avoir administré plusieurs lavements Elle m'a fait porter ses dessous préférés style wetlook noirs... bas à coutures... guépière porte jarretelles... des escarpins à hauts talons... une perruque cheveux longs blonde... un colier de cuir... cage pour le sexe
Pour partir je suis habillé en tenue civile masculine rien que de plus classique jeans chemise veste sur mes dessous de pute
Arrivés sur place nous traversons la salle du bar devant une faune hétéroclite d'hommes et de femmes qui nous regardent traverser la salle du bar pour nous diriger vers une pièce dérobée.
A peine entrés dans la pièce ma Maitresse me demande de retirer mes fringues "civiles" puis me fait enfiler les escarpins... la perruque... et me maquille de façon très hard et outrageusement provoquante... Une fois apprêtée elle attache une laisse au collier et m'entraine dans la salle... je suis à la fois émoustillée et inquiète de ce qu'il risque de m'arriver... surtout habillée comme je le suis... ma tenue ne prêtant pas à équivoque
Nous passons le long des tables devant tout le monde ce qui permet aux clients de me palper... me pétrir... ou de me claquer les fesses au passage. Après cette déambulation Elle me fait m'assoir sur les cuisses au bar sur un haut tabouret le cul dépassant largement pour être facilement accessible. Si quelques personnes avaient un doute sur les velléités, ces dernières tombent rapidement pour laisser place au désir de me baiser. Assise au bar, les jambes décroisées pour dévoiler mes bas couture, une bouche bien rouge pour attirer les queues Elle me claque les fesses et demande à l'assistance si quelqu'un serait intéresse pour s'occuper de moi....
Aussitôt un male se présente... me claque plusieurs fois les fesses, il enfile rapidement un préservatif puis commence a se frotter sur ma raie pour bander et sans autre préparation me pénètre brutalement avec des vas et viens profonds... le tabouret ne va pas résister longtemps si cela continue comme ca
Ma Maitresse décide de me faire descendre de mon perchoir afin d'être plus disponible et ouverte. Une fois descendue du tabouret Elle me promène en laisse dans le bar. Devant le comptoir et m'ordonne de mettre les mains sur la tête et d'écarter les jambes pour que l'on puisse admirer mes cuisses gainées des bas noirs. Une cordelette me lie les couilles sur laquelle Elle tire pour que tout le monde m'entende gémir.
Autour de nous commence à se former un petit attroupement. Une femme qui était assise à une table s'avance, se place derrière moi, me presse les seins et commence à me travailler les tétons... Elle les pince sévèrement et les étirent me provoquant une douleur difficilement supportable. Elle repasse devant moi le slape les seins puis enfile un gant latex et doigte ma chate anale vigoureusement en m'insultant de tous les noms correspondant à ma tenue. Ma Maitresse lui tend le lien qui enserrent mon sexe et mes couilles La femme tire fermement par petits coups qui m'arrachent des plaintes. Elle lui conseille de tirer plus fermement mais pour éviter la douleur je me rapproche de la femme. Ma Maitresse m'immobilise pour que la femme puisse satisfaire ses désirs de douleur par la tension de la corde. Tous dans le bar les clients sont unanimes et me considèrent maintenant comme une bonne pute à baiser.
Ma Maitresse reprend la main en me tirant par le collier. Elle me plaque contre une table, vautrée sur cette dernière... bien cambrée le cul en l'air avec toujours les couilles liées. Elle propose des préservatifs et des gants pour que chacun puisse fouiller mon trou de pute afin que je sente bien les doigts forcer mon orifice de salope. Plusieurs personnes s'y exercent vigoureusement et me dilatent peu à peu. Une main est entrée presque entièrement dans ma chate anale pendant que la femme continue à me tirer sur les couilles. Fermement tenue, des mains me plaquent et m'aplatissent sur la table. Immobilisée et le cul ouvert, me voilà totalement soumise et offerte à la débauche des plus pervers.
Ma Maitresse applique du gel sur mon trou à bites et propose à qui le veut de venir me défoncer la rondelle. Je suis maintenue sur la table afin que je ne puisse pas bouger. Ma Maitresse indique à l'assemblée que chacun n'aura que 3 minutes afin qu'un maximum de personnes puissent s'occuper et abuser de moi. Aussitôt le défile de queues commence à aller et venir au fond de ma chatte pendant que l'on me traite de chienne... de pute... et de salope. Ca glisse plutôt très bien au fond de moi mais je m'angoisse voyant le nombre de prétendants à la baise.
Ma Maitresse propose qu'un des baiseurs s'offre une petite pipe dans ma bouche. Bien sur plusieurs pantalons tombent. Une belle bite se pose sur ma bouche qui s'ouvre pour accueillir ce sexe qui va aller et venir dans ma gorge. Pendant ce temps le défilé des queues qui continue à me dilater et à me baiser sauvagement. Une femme arrive devant moi... relève sa jupe me prend la tête à deux mains et la plaque sur sa chatte pour se faire lécher pendant que des bourrins continuent de me défoncer vigoureusement. Mais la position ne lui convenant pas elle demande à ma Maitresse de m'allonger sur le dos. Ce que je fais immédiatement... La femme monte à genoux sur la table et applique sa chatte sur ma bouche et commence à se frotter... puis elle me demande de la pénétrer avec ma langue pendant que dans le même temps elle me travaille fermement les tétons... ce qui l'excite encore plus et la fait se frotter plus fortement. Pendant ce temps des queues se glissent dans mes mains pour se faire branler... La femme continue à se frotter jusqu'à en jouir. Une fois redescendue de la table... Elle me fourre sa langue dans la bouche en tournant longuement puis se retire y enfourne 3 doigts et me dit que je suis vraiment une bonne chiennasse.
C'est à ce moment la que j'ai vu arriver un black musclé comme pas deux... et avec une queue effrayante qui lui descend jusqu'au genoux... Il me remonte les jambes sur ses épaules puis commence à claquer sa queue sur ma chatte... Je suis effrayé voyant la taille de son sexe qu'il a beaucoup de mal à faire bander... Il la prend à deux mains... présente son gland sur mon trou et force l'entrée... je la sens s'enfoncer en moi de plus en plus... Un vrai serpent qui glisse et me pénètre au plus profond de mon ventre... La douleur est incommensurable... Sans se préoccuper de mes plaintes il s'agrippe à mes hanche et fait de long et profond vas et viens... Je n'ai jamais rien ressenti de pareille une grosseur énorme et qui aille autant en profondeur... avec une douleur et un plaisir jamais ressentis
Quelques temps plus tard deux hommes viennent glisser un mot a ma Maitresse qui répond favorablement à leur demande....
Elle me relève de la table et me traine vers une banquette ou l'un des deux hommes s'est allongé sur le dos. Elle me demande de me mettre à quatre pattes sur lui... A peine ai je pris cette position qu'il m'enfile et commence à me baiser vigoureusement... Après quelques minutes il s'arrête... et quelle ne fut pas ma surprise de sentir une autre présence derrière moi... Une deuxième queue se présente... insiste... force et entre sauvagement dans ma chatte anale.. Je lâche un cri de douleur ce qui fait bien rire l'assistance qui encourage les deux baiseurs a me défoncer encore plus fort
Apres plus d'une heure de ces traitements intensifs ma Maitresse décide de mettre fin à la séance laissant bon nombre de frustrés qui n'ont pas eu le loisir de me prendre. Elle les rassure en leur disant que nous reviendrons prochainement.
Cette expérience aussi troublante qu'intensive se répètera à plusieurs reprises mais l'émotion les fois suivantes était différente et moins intense bien que j'ai aimé et j'aime toujours n'être qu'un objet de plaisir une esclave sexuelle offerte totalement soumise et passive et qui n'a que le seul choix de subir sans jamais rechiner
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auboutdespages · 7 months
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Notre rendez-vous du mois!
Hello mes papivores 2.0, et bienvenue à notre rendez-vous du mois qui s'annonce riche en émotions comme le premier. Aujourd'hui, je vous garde dans le même univers que mon précédent article, mais celui ci est un peu plus je dirais … GLAUQUE! L'écrivaine Louise Mey, auteure engagée au style on ne peut plus percutant, sait nous captiver, nous lecteurs dès les premières pages. Et ce que j'adore par dessus tout avec cette grande dame bourrée de talents c'est le fait que la plupart de ses thèmes repose sur des sujets sensibles et d'actualité, tels que les féminicides, les manipulations psychologiques, les secrets de famille et les injustices sociales.
C'est exactement dans un thème comme ceux suscités que je me suis plongée récemment. Laissez vous submerger d'émotions (je vous promets très débordantes), dans ce thriller psycho dramatique de Louise Mey: LA DEUXIEME FEMME .
Le PITCH d'abord!
Sandrine a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux enfants magnifiques, une vie paisible. Mais un jour, tout bascule. Son mari, Thomas, lui annonce qu'il a retrouvé son ex-femme, Clara, disparue depuis des années. Sandrine se retrouve alors en proie à un sentiment de jalousie et de peur qui va crescendo. Qui est vraiment Clara ? Que veut-elle ? Sandrine est-elle en danger ?
Mon avis, toujours HUMBLEMENT!
Louise Mey sait d'habitude comment tenir son lecteur en haleine. Dès les premières pages, on est happé par l'intrigue et on a du mal à lâcher le livre. L'auteure distille savamment les indices et les rebondissements, nous menant sur de fausses pistes et nous surprenant jusqu'au dénouement final. Par contre dans ce thriller, j'ai eu beaucoup de mal aux premières pages qui ennuyaient très vite et qui ont bien failli me faire laisser tomber ce livre (heureusement que non!). On nous présente Sandrine, jeune femme ordinaire envahie de complexes (sentiment normal je vous assure!), essayant de vivre sa vie paisiblement. Son univers bascule quand son mari Thomas (attention à tous les "Thomas" de votre entourage après ça!) lui annonce qu'il a retrouvé son ex femme auparavant mystérieusement disparue… Le retour de Clara (personnage très atypique), l'ex-femme de son mari, agit comme un tremblement de terre, ravivant des blessures enfouies et semant le doute et la peur dans son esprit. Le roman explore avec profondeur les sentiments complexes de Sandrine, tiraillée entre la jalousie, la colère et l'espoir de sauver son mariage. Sa confrontation avec Clara est électrique, chaque mot résonnant comme un coup de poignard dans une atmosphère de tension palpable.
La Deuxième Femme n'est pas seulement un thriller psychologique, mais également un récit poignant sur la place des femmes dans la société. Louise Mey met en lumière les injustices et les violences auxquelles elles sont confrontées, soulignant la douleur et la solitude ressenties par celles qui se retrouvent dans l'ombre d'une autre femme. C'est un livre poignant et bouleversant qui ne se résume pas à une simple intrigue policière. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et aux répercussions profondes de nos choix. Un récit qui m'a profondément marquée et qui m'a amenée à réfléchir sur la force et la résilience des femmes face à l'adversité. Ce qui rend ce livre particulier est le partage incroyable de sentiments que l'on peu avoir avec Sandrine: l'insécurité, la peur à chaque fois que son mari rentrait du travail, la douleur des coups qu'elle recevait, l'humiliation servie par Thomas et surtout la RAGE de vaincre et de se sortir de là une fois le déclic eu… La fois de trop! Attention, les violences psychologique et physique peuvent être difficiles à lire pour certains.
J'ai clairement savouré avec amertume (pour être honnête) ce livre et je le recommande à tous les lecteurs qui recherchent un roman intense et poignant, les amateurs de thrillers psychologiques et les personnes sensibles aux questions de société et aux violences faites aux femmes.
Vous pouvez vous procurer cette merveille au Supermarché CARREFOUR à PLAYCE, quartier WARDA à Yaoundé au rayon bibliothèque.
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e642 · 3 months
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C'est une période de battement. L'amorce de tout. Mon compte bancaire est à cheval entre deux mois. La France est à cheval entre deux partis. Mon cœur est à cheval entre amour et haine. L'année est à cheval entre travail et faculté. Je suis à cheval entre ça va et ça va un peu moins. La période n'est objectivement pas la pire et pourtant. Pourtant tout s'essouffle et tout reste à faire. J'ai l'impression qu'il va y avoir un sacré paquet de choses à gérer très bientôt et ça m'épuise rien qu'à cette idée. Je suis devant l'ordinateur à rentrer des données cadastrales au boulot et j'ai envie de pleurer. Je n'ai pas dormi de la nuit sûrement que ça n'aide pas et que mes émotions sont à vif. Hier j'ai vu une amie, et j'ai vu aussi ses passages de vie compliqués via ses cicatrices. À chaque fois que je la vois je ressens trois choses: de la culpabilité de l'avoir peut-être influencée, de l'injustice car moi j'ai été contrainte de cesser, de la jalousie mal placée. C'est pas une chance de pouvoir continuer à se faire du mal et pourtant, des années après, je le vois toujours comme ça. J'ai dû trouver des dérivatifs qui me prennent du temps et qui masque le vrai problème. Je ressens de l'angoisse, beaucoup, rien qu'à l'idée d'exister, de côtoyer des gens, de me heurter à la douleur des autres et à la mienne aussi. Il faut que je maintienne ce faux état d'esprit de projets et de projection sinon je ne vais pas y arriver. Je me persuade que j'ai plein de choses à faire pour éviter de voir en face que ça ne m'intéresse pas. Je redoute toutes les situations, rien ne semble trouver du confort à mes yeux. Il me manque cette partie agréable. Ce pied à terre qui me fait soupirer de soulagement.
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Quelques trucs bien. Juin 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
Entendre un rossignol chanter à la nuit tombée 
Essayer une robe toute en soie pour le mariage civil de ma fille. Apprécier la douceur et arrêter mon choix  
Partir un week-end en bateau et en pseudo colonie de vacances avec les collègues. Fêter le départ en retraite du doc mais regretter déjà son absence future
Faire le premier bain de mer. Manger des fruits de mer 
Partir une journée en Italie, sur la Riviera dei fiori. Apprécier la Dolce vita 
Recevoir un paquet dans ma boîte aux lettres. Me réjouir comme d’un cadeau. Reconnaître une amitié en découvrant deux livres à lire 
Prendre conscience parfois que le boulot est vraiment difficile : urgence, violence et négligence 
Consoler une collègue de travail qui craque et éclate en sanglots. La prendre dans mes bras et ne rien dire puisque trop c’est trop 
Préparer mon sac pour le séjour aux îles ce week-end. Me sentir adolescente, prévoir bouteille d’alcool et cigarettes 
Acheter un nouveau maillot de bain. Une pièce. Penser que cela sied à mon âge. Me trouver quand même sexy 
Attendre la naissance du bébé, au jour le jour. Attendre, être patiente et avoir hâte ! 
Subir encore un orage de grêle à la mi-juin. Il n’y a plus de saison ! Apercevoir les premières lucioles. Sentir venir l’été 
Découvrir un délicieux salon de thé dans le village, qui fait aussi bouquiniste, pour accueillir les moments précieux comme une rencontre avec mon amie Béa 
Retrouver ma cousine et retourner 10 jours en adolescence. Retrouver les secrets et les confidences, sans regrets et avec confiance
Parler avec ma cousine de mon hyper-sensibilité enfin acceptée et du chemin parcouru jusqu’à maintenant 
Regarder avec ma cousine de vieilles photos de famille : mon père enfant, mes oncles et tantes, mes grands-parents paternels, mes arrière-grands parents aussi. Des générations, jeunes alors, aujourd’hui disparues et qui vivent encore en nous. Montrer et raconter les images en noir et blanc à mon fils
Recevoir l’annonce du départ à la maternité pour ma fille. Pleurer de joie et sentir les flots d’émotions déborder par les yeux sans discontinuer pendant les 23 heures du travail
Être rassurée d’entendre ma fille au téléphone, elle-même apaisée de la douleur par la péridurale. L’écouter parler d’amour intense et immense pour son conjoint et cette nouvelle famille qui arrive avec son bébé. Pleurer encore d’amour pour l’enfant qu’elle était et la maman qu’elle devient
Boire une bouteille de Prosecco avec ma soeur et ma cousine en attendant la naissance du bébé. M’endormir dans l’ivresse et la fatigue
Me réveiller toutes les 2 heures en guettant un message. Recevoir la première photo de ma fille et mon petit-fils peau à peau
Guetter encore des nouvelles de ma fille. Attendre vainement dans l’angoisse que la délivrance se soit bien passée. Pleurer encore au téléphone quand nous pouvons enfin nous parler 
Tenir enfin ce bébé nouveau-né dans mes bras. Pleurer et m’émerveiller devant la perfection de son anatomie et le naturel des réactions des jeunes parents 
Recevoir la visite de ma fille avec son conjoint et leur bébé nourrisson. Le présenter à la famille, et pleurer encore partageant l’émotion de ma mère, devenue arrière-grand-mère et de ma nièce, hyper-sensible elle aussi
Sentir la fin d’année scolaire se précipiter. Fêter les départs des collègues de travail. Trouver les mots pour rendre hommage 
Dire au revoir et à l’année prochaine pour l’Atelier d’écriture 
Penser à de nouveaux projets et de nouvelles médiations de travail 
Attendre avec impatience les vacances d’été 
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selidren · 5 months
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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jeanchrisosme · 11 months
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Rappelle-toi, tu as le droit de ressentir cela de temps en temps ! Tu as le droit de fermer la porte de la salle de bain et de pleurer devant ton miroir au sujet des petites choses, des choses qui te contrarient et que personne ne soupçonne. Tu as le droit de n’avoir aucune idée de la raison pour laquelle tu pleures, de ne pas savoir ce qui t'a énervé. Quand tu as l’impression d’être sur le point de craquer, tu as le droit de pleurer pour des choses qui se sont passées il y a des années, des décennies, des choses que tu aurais dû laisser dans ton passé maintenant. Et tant pis. Tu as le droit de ne pas savoir comment résoudre tes problèmes, d’avoir l’impression que la douleur ne disparaîtra jamais. Tu as le droit de n’avoir personne à qui écrire ce qui ne va pas, personne pour comprendre ce que tu traverses. Tu as le droit d’être gêné par la façon dont tu agis, de te sentir idiot de t'inquiéter autant pour quelque chose que quelqu’un d’autre aurait déjà oublié. Tu as le droit de faire éclater ta musique ou de faire couler le robinet, pour que personne n’entende tes sanglots. Oui le droit de vouloir t'essuyer les yeux et de t'éclabousser d’eau avant de quitter la pièce, si tu ne veux pas que quelqu’un se rende compte que tu as pleuré. Tu as le droit de dire aux autres que tu vas bien quand ils te le demandent, parce que tu veux paraître fort ! Mais tu sais, ce n’est pas grave si quelqu’un te surprend dans la douleur, si quelqu’un te voit à un moment où tu es le plus vulnérable. Tu as le droit de laisser exprimer tes sentiments au lieu de les refouler à l’intérieur jusqu’à ce que tu exploses… Tu as le droit d’avoir des douleurs derrière tes yeux, d’avoir un terrible mal de crâne à cause de toutes les larmes que tu as versées. Oui le droit d’être affecté par tes pensées, de ne faire qu’un avec ton corps ! Rappelle-toi, tu n'es pas stupide de pleurer pour quelqu’un, un travail ou même une émission de télé. Tes sentiments sont valables. Tu as le droit d’avoir des émotions ! À l’heure actuelle, il se peut que tu n'en aies pas l’impression, mais ce sera le cas : Tout se passera bien. Tu as le droit de tout, et surtout d’être humain.
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mister-snake · 1 month
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En ce moment même, il n'est même pas aux soins palliatifs mais plutôt aux soins intensifs. Son cœur fonctionnait à 50% à son arrivée à l'hôpital précédent. Ils l'ont transféré dans un autre hôpital mieux équipé pour le prendre en charge. Maintenant son cœur est à 15%. Ils devaient remplacer deux valves dans son cœur. Ils l'ont opéré pour une seule afin d'éviter que ce soit trop exigeant pour son corps. Après l'opération, il y a eu une hémorragie interne et ils ont dû le réouvrir pour s'en occuper. Aussi son rein a lâché alors il a eu besoin de dialyse. Son corps est également en manque de calcium. Ses jambes sont gonflées après son opération pour ses genoux qu'il a dû faire il y a quelques semaines puisque ses os étaient directement en contact depuis des années. Il souffrait atrocement au début, alors ils ont dû le droguer à fond pour atténuer sa douleur. Maintenant il est à peine conscient et a à peine assez de force pour bouger. Il a réussi à ouvrir les yeux une fois et à serrer la main de sa femme lorsqu'elle était à ses côtés une autre fois. Il a perdu tellement de poids. Il est livide et branché à des tonnes de fils, la salle est remplie de machines. L'infirmière est obligée de vérifier son état toutes les 5 minutes. Il ne veut même pas qu'on le sache. Encore moins qu'on vienne le voir. Je ne sais pas s'il a honte de son état ou s'il cherche à nous protéger. Mais je l'aime et j'aimerais qu'il sache qu'on pense à lui si fort.
C'est un bon gars, le genre d'homme qui a un peu de difficulté à montrer ses émotions, mais qui te montre de toutes les façons possibles que t'es important pour lui à travers ses actions et toutes ses petites attentions. C'était un pompier avant qu'il prenne sa "retraite" en devenant déneigeur. Je crois qu'il n'a jamais pu arrêter de travailler, de se garder occupé, d'offrir ses services aux gens parce que c'est ce qui donnait un sens à ses yeux. Il faisait pousser tous les fruits et légumes imaginables dans son jardin, il trouvait toujours des choses à réparer, il avait toujours deux à trois chiens et chats dont il prenait soin par lui-même. Quand j'étais petite, même s'il était toujours occupé par son travail, il trouvait le temps de me faire faire des tours de tracteur, de m'emmener skier au cimetière l'hiver, de jouer aux legos avec moi. À chaque fois que j'allais là-bas, il achetait tous les aliments que j'adore et à chaque matin, il se levait vers 4 heures du matin pour sa journée de travail ou par habitude. Et je me souviens qu'à chaque fois que je restais dormir là-bas, je me levais tôt aussi pour être avec lui le matin. Dès que j'entendais des pas ou que je percevais une lumière tamisée, je m'extirpais hors du sommeil. À chaque fois, il me préparait deux toasts aux raisins beurrées, recouvertes de sirop et coupées en quatre avec un verre de lait. On déjeunait ensemble, puis avant de partir travailler, il préparait du café filtre pour qu'il soit prêt pour sa femme lorsqu'elle se réveillerait. J'adorais la façon dont il fredonnait constamment une mélodie. Tous ses habits étaient de la même couleur, un bleu foncé, et je ne l'ai jamais vu porter quoi que ce soit d'autre en 21 ans. À mes yeux, tout de lui était caractéristique de lui seul, c'était mon grand-père même si je l'ai toujours appelé par son prénom étant donné que toute la famille le faisait. L'année passée, dans une lettre pour Noël, je lui ai écrit que j'adorais passer du temps avec lui, je l'ai appelé grand-papa et je lui ai écrit que je l'aime. C'est des mots que je n'ai jamais vraiment pu lui dire à voix haute, mais j'aurais tellement aimé que ce soit suffisamment naturel pour en être capable. J'ai plus tard appris qu'il a relu ma lettre plusieurs fois et qu'il a tellement été touché qu'il a versé des larmes. Je suis si heureuse d'avoir pu lui communiquer cela avant qu'il se retrouve dans son état actuel. Il ne mérite tellement pas tout ce qu'il a dû traverser. La première femme qu'il a mariée est morte d'un cancer. Son fils est mort aussi lorsque j'étais jeune. Et à chaque année, il dépose une douzaine de fleurs sur les tombes de sa mère, sa première femme et son fils. Leurs fleurs préférées, des roses pour sa femme et des fleurs jeunes pour son fils. Les gens qu'il aime gardent une place dans son cœur, dans sa vie et c'est important pour lui, il continue de penser à eux, de les aimer. C'est quelqu'un de fidèle à ses principes, c'est quelqu'un de bien et je l'aime si fort. J'espère qu'il va s'en sortir ou alors qu'il ne souffrira pas trop et partira en paix. J'espère qu'il sait que je l'aime et que je pense à lui.
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