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#filtres d’amour
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RETOUR AFFECTIF MEILLEUR MARABOUT COMPÉTENT DANS CE DOMAINE
RETOUR AFFECTIF MEILLEUR MARABOUT COMPÉTENT DANS CE DOMAINE
RETOUR AFFECTIF MEILLEUR MARABOUT COMPÉTENT DANS CE DOMAINE RETOUR AFFECTIF MEILLEUR MARABOUT COMPÉTENT DANS CE DOMAINE MAÎTRE DJAFA est reconnu parmi les grands maîtres marabouts du monde et doté d’une voyance sérieuse et gratuite. Voyance pure, Astrologie, Numérologie, Analyse des rêves, Spécialisé dans le retour d’amour voyance d’amour sérieuse et des rituels de magie rouge, travaux occultes…
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mediummaraboutdako · 2 years
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Comment faire revenir l’être aimé?
Comment faire revenir l’être aimé?
Comment faire revenir l’être aimé? Comment faire revenir l’être aimé? Après une séparation, et que l’on souhaite mettre en place un plan de reconquête amoureuse. L’erreur habituelle est de ne pas contrôler ses émotions. Pour reconquérir son ex, il est indispensable de prendre du recul pour comprendre la rupture. Puis mettre toutes les chances de son côté. Donner l’impression d’être perdu…
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bourbon-ontherocks · 2 years
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(Précédemment, dans le Coeur a ses Raisons rewatch HPI...)
Et c’est parti pour Tel Maître, Tel Chien, aka l’épisode le plus bourré de sous-texte de ce show, et aussi l’épisode sans lequel je ne serais pas dans ce fandom
Non par contre avant de commencer je suis désolée mais va falloir arrêter avec ce filtre de lumière bleue, là, c’est pénible à la fin, pensez aux giffers, les gens !
Le regard noir de Karadec quand Morgane arrive parce que c’est Gilles qui l’a prévenue est à mourir de rire
C’est moi ou Gilles mate le cul de Morgane quand elle se penche pour regarder sous la voiture ?
“Tu crois qu’il avait un lien avec le grand banditisme ?” “Il était traducteur d’allemand” Toujours se méfier des germanophones, je l’ai toujours dit 🤭
Morgane x Ryan Le Gros Chien Crado est littéralement ma dynamique préférée dans cette épisode 😍😍
“Et sinon vous au fait ça va ?” / “Si vous avez besoin de parler...” Oui bonjour, la légende arthurienne a appelé, elle aimerait récupérer son chevalier blanc, s’il vous plaît... (en vrai je fais la maline mais Karadec qui s’inquiète pour Morgane ça me fait swoon de ouf 🫠)
Ce plan de Karadec avec une moustache... @ficuscircus je ne te remercie pas pour me l’avoir fait remarquer
“Mais vous êtes jamais à court de conneries, vous, c’est fascinant” -> 100% Arthur vibes 😆
Le pire c’est que ce chien a vraiment un faux-air de Ryan Gosling...
Wait, Daphné a une arme de service ? Mais on la voit jamais sur le terrain ! (par contre je kiffe la voir gratouiller le chien pendant qu’elle est au téléphone avec Karadec mdr)
“Il aurait mieux fait de mettre une capote ?” J’vous jure si un jour j’écris une Brosse Adam pregnancy scare fic, ce sera ça le titre
Morgane: “Tu faisais quoi, tu matais ses nichons ?” Gilles (scandalisé): “Bah non !” Gilles en saison 2:
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La comédienne/vendeuse de tacos qui joue son rôle en mode “j’ai toujours rêvé de connaître mon père”, mesdames et messieurs, bienvenue dans les montagnes russes du Sous-Texte (also: RIP Théa 😰)
Germanophone!Karadec, qu’est-ce que je disais, toujours se méfier des gens qui parlent allemand 😅
Céline qui s’inquiète pour Morgane, comment c’est tellement choupi ! Par contre on est d’accord que “Bordélique, casse-couille, envahissante, parfois brillante...” c’est la version Adam Karadec d’une déclaration d’amour, hein ? Hein ? 🥵
“Arrête, toi aussi tu t’es attaché...” “Elle aime trop me faire chier pour s’en aller” -> Je -- les DEUX sont amoureux de Morgane en fait 🙊
“Oh mais non, on avait dit du liquide !” -> Théa my beloved 💕
Vous les sentez ces petits vibes Morgane x Ludo qui reviennent à pas de loup ? Vous le voyez venir ce heartbreak du final ?
M’enfin Ludo c’est de la gnognotte à côté de moi qui réalise qu’on entend LE THÈME DE ROMAIN ARPÉGÉ QUAND RYAN VIENT PLEURER DANS LA CHAMBRE DE MORGANE  😭😭😭 “Il te manque, c’est ça ?” à ce stade c’est même plus du sous-texte, c’est les dialoguistes qui m’enfoncent des clous narratifs dans le crâne à coups de marteau, parce que cette scène c’est Morgane qui processe la mort de Romain et qui se parle à elle-même, je suis à deux doigts de penser qu’en fait ce chien est une manifestation de son deuil qui n’existe que dans sa tête
Ajsjsjajskajsk la tirade de Morgane sur les uniformes (et les soutanes) 😂
Non mais regardez-moi cette tête que fait Adam quand Morgane lui demande de l’emmener en date, il a TELLEMENT envie de dire oui c’est magnifique 🥰
Ce chien qui catalyse le chagrin de Morgane, mais je pourrais en parler pendant des heures, cette scène, c’est la raison pour laquelle j’ai pris la plume pour écrire sur HPI, c’est la genèse de Celtic Legends parce que j’avais besoin d’exorciser, LES DOUBLE SENS DANS LE MONOLOGUE DE MORGANE AAAAHHHHH 😱😱😱
“Romain, il reviendra plus.” Oh, Morgane, ma chérie, comment te dire ? 💔
Le cÂliN 😱😍😭💔😰😍🔥🙊😭😱😭💔😰🔥😍🙊 CHARACTERS HUGGING IS THE SUPERIOR TROPE THIS SCENE WRECKED ME FOREVER (vous l’sentez que je suis au bout de ma vie, là ?)
Il y a quelque chose de très poétique dans le fait de greffer un coeur à la personne qu’on aime, something something giving them a new heart to love you with 🤩
“Il va pas vous manquer ?” / “Si vous le dites...” Adam qui a TOUT compris de la projection qu’a faite Morgane sur le chien mais qui fait semblant de croire à son bullshit, Morgane qui est au bord des larmes quand il s’en va parce qu’elle réalise qu’il a raison, je décède 😰
Oh putain la burial scene, je -- THIS SCENE IS SO IMPORTANT TO ME PERSONALLY 😭❤️😭❤️😭❤️😭❤️
Le speech de Théa est tellement juste, mais comment j’ai envie de trucider les scénaristes qui lui ont fait la saison 2, they had no right!! La performance d’Audrey et Cypriane est putain d‘incroyable, I need to lie down 😱😱😱😱
Bonus : J’attire votre attention sur le fait qu’apparemment, Morgane possède une poule. Comment ça n’a jamais été le prétexte d’une scène d’anthologie à base de Adam x un volatile teubé, ça reste un mystère pour moi...
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toutletemps · 1 year
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Bon je dois bien dire les choses à quelque part et que quelqu’un m’entende sans filtre
J’ai l’impression que tout mon monde s’écroule
Jmen fiche de faire de belles phrases
Je suis en mode survie j’en ai tellement marre
Je partage mes indécisions à tout le monde
Je suis triste devant tout le monde
Ca me rend encore plus confuse
De me montrer vulnérable comme ça
Chu un livre ouvert
Y’a juste qq lignes que je garde pour moi
Et ces quelques lignes me tuent
J’aimerais les partager avec un.e amoureux.se
Au coin du lit
Ne plus jamais me sentir seule
J’attends tellement de l’amour qu’il vienne me sauver
Ptetre on fait toustes ça
J’aime ma solitude aussi
A part quand elle me tord la gorge comme ça
Quand jvais pas bien
J’arrive plus à écouter mon coeur
Je prends du retard de ouf dans mes cours
Je sais même pas si je veux rester et en même temps si je reste pas je perds toute une routine et plein de gens avec qui converser et qui sont pire chou
Je rumine tellement la nuit sur les conversations que j’ai eues pendant la journée
Je tourne tout au jugement
J’aimerais que tout le monde m’aime
J’aimerais que tout le monde soit bienveillant
J’aimerais ne jamais avoir à travailler
J’aimerais réussir à dormir
J’aimerais avoir leur vie
J’adorais la mienne avant
y’a un truc qui a dérapé et ça a fait une boule de neige et j’en peux plus
Je change d’avis toutes les deux sec
Je suis si décentrée
Je fais plus de yoga
J’respire mal
Mais des fois je danse dans ma chambre
Des fois je suis émerveillée quand je vois la neige
Et d’autres chu juste un nuage gris
Qui a pas dormi
Je suis mega malheureuse et ça m’énerve tellement de le dire
Et en même temps j’ai l’impression que j’ai des bébés problèmes et que j’en fais une tonne
Je m’isole toute seule
Je refuse les propositions
Je crée de ouf mon malheur aussi je crois
Je repense à quand j’étais amoureuse
J’aimerais revenir en arrière
Ou je pense à où je serai dans 6 mois
Ça m’apaise un peu de me dire que les choses changeront
Mais là ça fait genre 3 mois que je suis bloquée
Bref j’ai 22 ans j’ai ma vie devant je crois
Mais je suis remplie de peurs limitantes et de regrets et de et si et de comparaisons
Et ça me casse les couilles
Désolé d’être vulgaire
Mais y’a tout qui part en couilles
Et ça me casse les couilles
Et en plus c’est pas trop tard je pourrais régler tout ça j’avais le temps de remettre ça sur pieds mais je savais pas quoi faire je sais pas quoi faire je suis perdue
J’ai plus d’énergie pour réfléchir
Et c’est sûrement une excuse que j’me donne je sais pas
Je veux la montagne mais c’est pas en m’isolant encore plus que je vais trouver la paix je crois
Bref jpp esque qqn peut venir m’aimer et que j’aimerais et ensemble on irait construire des cabanes pis on écrirait des poèmes et on dessinerait et on ferait l’amour pis on irait camper
Jai l’impression de devenir tarrée, ou pire égoïste ou tellement pas digne d’amour
Il a neigé c’est trop beau
J’veux juste faire de la contemplation et de la rêverie toute ma vie esque c possible svp
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lamangasserie · 2 years
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WAAARP !!! WELCOME TO THE GOKINJO WORLD !!
Enfilez votre plus beau casque, montez derrière moi sur la cub et on est partis pour la Yazagaku, dans les années 1990 ! Aujourd’hui on part à la rencontre des personnages du manga Gokinjo, une vie de quartier de Ai Yazawa ! 
Avant de rencontrer les élèves de l’école, jetons un coup d’œil à la brochure. Gokinjo, une vie de quartier est un manga de Ai Yazawa, pré-publié dans le magazine Ribon (Shueisha) entre 1995 et 1997. Chez nous, il a été publié par les éditions Delcourt / Tonkam. Si le manga est difficilement trouvable d’occasion ou neuf actuellement, accrochons-nous, des réimpressions devraient arriver dans les mois à venir ! Gokinjo racontre l’histoire de Mikako, étudiante en stylisme, et de Tsutomu, son voisin de pallier, ami d’enfance et aussi étudiant dans cette même école. Tout va bien entre les deux amis jusqu’au jour où l’amour s’en mêle… 
Il faut savoir qu’au début des années 1990, on observe un véritable boom de la créativité chez les jeunes, malgré le contexte morose dû à l’éclatement de la bulle économique japonaise. Le cœur du quartier historique de la culture jeune, Harajuku, grouille de nouvelles idées. Les lolitas, les skateurs, les nostalgiques des années 1960 et les filles aux looks improbables et ultra colorés se croisent dans ses rues. De nouvelles boutiques font leurs apparitions dont le fameux ACDC Rag Store que l’on aperçois brièvement dans Paradise Kiss par exemple. De nouvelles marques font aussi leur émergence, X-Girl, Baby The Stars Shine Bright, Hysteric Glamour ou encore Betty’s Blue. Le magazine de la jeunesse, Takarajimasha, n’arrive lui-même plus à suivre tant il se passe de nouvelles choses ! En 1989, il lance le magazine CUTiE, qui sera le premier magazine japonais à faire du streetsnap, à photographier les looks de la jeunesse pour les mettre en valeur dans les pages du magazine. S’en suivra le magazine Zipper en 1993 et FRUiTS de 1997 du célèbre Shoichi Aoki. À cette époque, hors des rues d’Harajuku, une nouvelle espèce de jeune fille fait aussi son apparition à Shibuya: la gyaru. Elle exacerbe sa féminité avec des vêtements dévoilant son corps, se maquille à outrance et adopte une attitude sans filtres — désinvolte diraient les adultes. C’est dans ce contexte que Ai Yazawa s’attaque à Gokinjo, une vie de quartier en 1995. Ici, elle signe une véritable lettre d’amour pour la mode de la rue, pour la mode de la jeunesse. En seulement 7 tomes, le manga témoigne avec richesse de l’effervescence créative de son époque.
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Maintenant qu’on a toutes les informations qu’il nous faut, on peut enfin aller à la rencontre des élèves ! WAAARP !!!! Commençons par la classe de stylisme, on devrait y trouver Mikako ainsi que Pî-chan et Risa-sama.
Chiarara, guide touristique du jour à la Yazagaku: Ah ! Bonjour Mikako, les lecteurs, lectrices et moi-même sommes ravis de te rencontrer ! Dans un premier temps, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Mikako: Hmm enchantée ! Je m’appelle Mikako Kôda, je suis étudiante en stylisme à la Yazaguku et mon rêve, c’est d’avoir ma propre marque, que j’ai déjà appelé Happy Berry !! Pour l’instant, je ne vends mes créations que quand Akindo, le club qu’on forme avec mes amis, participe à un flea market. Mon anniversaire c’est le 20 Juin et j’habite avec ma mère qui est mangaka.
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C: Super merci ! Est-ce que tu peux nous parler un petit peu plus de ton style et de tes goûts en matière de mode ? En te voyant, on se demande si tu es une gyaru ou si tu aimes juste les années 1960 !
M: C’est vrai qu’on pourrait croire que je suis une gyaru puisque leur look est assez inspiré des années 1960 mais j’adore ces années-là, tout simplement ! J’adore le côté ultra moderne de cette époque. C’est l’époque où les créateurs osent, ils commencent à utiliser des matières synthétiques par exemple, ce qui permet une liberté différente des tissus naturels. J’adore les robes en jersey de Mary Quant par exemple ! Elles paraissent peut-être dépassées aujourd’hui mais quelle révolution à l’époque !
C: Tu nous en apprends bien des choses ! Mais c’est vrai que tu as souvent une silhouette qui évoque ces années-là… Les boots avec la mini-jupe et un haut proche du corps !
M: These boots are made for walking, n’est-ce pas ! J’aime bien le côté color-block de cette époque. Deux de mes robes que j’ai créées pour Happy Berry font directement écho aux robes Mondrian d’Yves Saint Laurent. Mais j’aime aussi les imprimés un peu foufous de l’époque, les imprimés à fleurs ou géométriques par exemple.
C: Mais tu as tout de même un twist moderne !
M: Oui, j’aime bien avoir le nombril à l’air par exemple ! Bon, ça se faisait déjà mais c’est vraiment à la mode actuellement. J’aime aussi les salopettes et jeans baggy ! D’ailleurs, une tendance que j’adore en ce moment, c’est le look cowboy ! Même Namie Amuro l’a adopté.
C: Oooh, c’est vrai qu’on te voit à plusieurs reprises avec un look dans ce genre. En plus, en feuilletant les magazines, on remarque tout de suite que le chapeau de cowboy est super tendance. Moi aussi j’adore !
M: Oui !! Puis les franges, c’est super mignon aussi !
C: Carrément ! Puis tu as un côté super mignon par rapport aux années 1960.
M: Oui, j’utilise des couleurs beaucoup plus pop, beaucoup plus actuelles. J’aime aussi glisser des petits motifs ici et là sur mes vêtements, un cœur, une étoile, une fraise. D’ailleurs tu as vu, le logo de Happy Berry représente plus ou moins une fraise avec des ailes, trop chou non ?
C: Trop mimi oui ! D’ailleurs ce logo est proche de celui de Vivienne Westwood dans sa structure non… ?
M: Mmmh oui, c’est vrai que j’aime bien Vivienne Westwood mais je crois que je fais des vêtements suffisamment éloignés de son style pour que personne ne se doute de rien !
C: Est-ce que tu as une marque japonaise que tu aimes ?
M: Je peux recommander la marqueMILK ! C’est une marque qui parlera à absolument tout le monde, que vous aimiez le punk, le look de poupée ou plus simplement, comme moi, les vêtements mignons ! La marque a été créée en 1970 par Hitomi Okawa. Une chose étonnante avec cette marque, la créatrice était partout: aux côtés de grands créateurs comme Yohji Yamamoto ou Rei Kawakubo mais on raconte aussi qu’elle aurait aussi introduit Hiroshi Fujiwara, le parrain du streetwear, au monde de la nuit londonien. C’est donc une personnalité incontournable de la mode japonaise dont on ne parle pas assez finalement.
C: Merci pour toutes ces précieuses informations. Une dernière question, est-ce que ton prénom, Mikako et celui de ta sœur, Miwako, ne seraient pas inspiré par les sœurs Ichikawa, actrices et « it-girls » des années 1990 ? Elles s’appelaient aussi Mikako et Miwako.
M: Je ne sais pas vraiment, il faudrait demander à la mangaka. Mais c’est probable ! Miwako Ichikawa est très populaire, on la voit souvent dans les magazines comme CUTiE.
C: On demandera à l’autrice quand ce sera possible, merci de t’être entretenue avec nous !
M: Merci à vous !!
Chiarara: Bonjour Pî-chan, ravis de te rencontrer ! Est-ce que tu peux aussi te présenter en quelques mots ?
Pî-chan: Enchantée ! En réalité, je m’appelle Mai Ôta mais tout le temps me surnomme Pî-chan à cause de ma voix aiguë, tout le monde dit que quand je parle ça fait quelque chose comme « Pi pi pi pi ! »… Sinon, je suis aussi étudiante en stylisme et j’ai là, avec moi, Petit-François, un lapin en peluche ! Dit bonjour Petit-François ! (La peluche reste muette…) Pour les flea market d’Akindo, je fabrique des peluches !
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C: Merci pour ces quelques mots Pî-chan, est-ce que tu peux nous parler de ton style ?
P: Comme vous pouvez le voir, j’adore la mode lolita ! J’adore les froufrous, les gros volumes, les dentelles, les motifs mignons comme par exemple les carreaux vichy, les pois ou encore les cœurs !
C: C’est super tout ça ! Moi aussi j’adore les carreaux vichy ! Est-ce que tu peux nous expliquer rapidement ce qu’est la mode lolita ?
P: C’est une mode qui s’inspire des poupées victoriennes ! L’histoire n’est pas très claire, certains disent que le lolita serait né dans les 1960 et ce serait développé dans les 1980 avec des marques comme Pretty en 1979 (c’est Angelic Pretty maintenant, je crois qu’il y a une boutique à Paris !) ou Baby the Stars Shine Bright en 1988. D’autres disent que ce serait une mode né durant les années 1980 avec des créateurs originaires du Kansai, comme Kazuko Ogawa par exemple. La silhouette typique de la lolita est faite d’une blouse avec par dessus une jumper-skirt, une robe sans manches, avec en dessous un jupon pour donner du volume, et avec des chaussettes et chaussures mignonnes ! Souvent, on accessoirise avec un headdress ou un bonnet !
C: Oooh c’est très intéressant tout ça ! Tout est si mignon, on se croirait vraiment dans un monde de poupée ! Et toi, est-ce que tu as une boutique préféré ? Où est-ce que tu trouves tes vêtements ?
P: Comme je suis étudiante dans la section stylisme, je confectionne beaucoup mes propres vêtements. Mais j’aime beaucoup la marque Heart E aussi ! On ne connaît pas bien le créateur de la marque, on sait juste qu’il aurait aussi étudié entre ces murs ! J’aime beaucoup la simplicité toute mignonne qui se dégage des vêtements ! En plus, je crois qu’ils ont été les premiers, si ce ne sont pas les seuls à faire des vêtements autant pour enfant que pour adulte, c’est trop adorable ! Par exemple, regardez ces deux pages dans le magazine CUTiE (clic et clic) ! C’est trop mignon non ?!
C: Si c’est absolument trop mignon ! J’adore les tons très simples des vêtements, du blanc, du noir, un peu de rose, un peu de bleu et voilà ! Merci Pî-chan pour d’avoir répondu à nos questions, les lecteurs, lectrices et moi-même avons beaucoup appris sur la mode lolita !
P: Au plaisir !
Chiarara: Bonjour Risa-sama… Nous sommes ravies et intimidées de te rencontrer… Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Risa-sama: Pourquoi est-ce que vous seriez intimidées par un personnage fictif ?! Et vous pouvez lâcher le suffixe et me tutoyer comme les deux autres !! Bref, je m’appelle Risa Kanzaki, je suis aussi étudiante en stylisme, comme Mikako et Pî-chan.
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C: Merci Risa pour ces quelques mots… Ce sont les apparences qui peuvent être intimidantes… On voit tout de suite que toi, ton truc, c’est le punk ! Est-ce que tu peux un peu de nous parler de ta relation avec le punk ?
R: Bien sûr ! Le punk a tout de suite très vite marché au Japon et a réussi à traverser les années. Je crois que la créatrice de notre manga, Gokinjo, adore l’esthétique punk donc il fallait bien un personnage punk ! Si vous avez lu d’autres mangas d’elle, vous verrez qu’elle est véritablement obsédée par l’icône de la mode punk, Vivienne Westwood ! 
C: J’ai cru comprendre qu’il y avait une histoire d’amour entre le Japon et Vivienne Westwood ?
R: Oui ! En 1989, soit 7 ans après que Vivienne Westwood ait commencé à défiler à Paris de manière plus sérieuse, Hisako Nakagawa, qui était mannequin pour la marque, a organisé un défilé à Tokyo en l’honneur de la créatrice. Elle a rassemblé 2000 pièces de la période punk de la créatrice grâce à des fans ! 160 looks ont étaient sélectionnés et ont pu défiler ! C’est dire si on aime Vivienne Westwood ici. Apparemment, Vivienne elle-même était surprise de constater qu’elle avait autant de fans collectionneurs et collectionneuses !
C: Ah c’est vraiment impressionnant ! 2000 pièces de la période punk ! Et tu peux nous dire quel est l’élément essentiel du look punk ? 
R: Le punk est avant tout un état d’esprit mais pour te répondre, je dirai que ce sont les chaines ! Ou bien ce sont les fringues déchirées ? Ou alors les épingles à nourrice ? Ou alors c’est le blouson en cuir… ? Oh je ne suis pas très sûre, tant que l’esprit est là, le reste suit !
C: Merci pour toutes ces informations sur la culture punk au Japon ! Une dernière question, est-ce que tu as une boutique punk à nous recommander sur Tokyo ?
R: Il faut absolument faire un tour chez Jim’s Inn, c’est une friperie spécialisée dans le blouson en cuir. C’est un vrai pilier du milieu !
C: Merci Risa et bonne journée !
R: Bonne journée !
On a eu là trois profils très différents, tout le monde suit ? Ce sont beaucoup d’informations en peu de temps mais c’est vraiment passionnant ! Maintenant passons à la classe de Tsutomu, il est avec Yusuke, Jirô et Ayumi en cours. 
Chiarara: Ooooh un singe, trop mignon !! Bonjour Tsutomu, nous sommes toutes contentes de te rencontrer ! Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi ?
Tsutomu: Comment ça les lectrices me prennent aussi pour un singe ?! Je suis Tsutomu Yamaguchi, je suis le voisin de Mikako, on a grandi ensemble. Je suis étudiant ici et je fabrique toute sorte d’objets. Mon anniversaire est le 22 Juin et j’habite avec mes parents et le chat Kuro. Et je suis tout aussi ravi de vous rencontrer !
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C: Ah donc ton anniversaire est deux jours après celui de Mikako ! Comme c’est drôle ! Est-ce tu pourrais nous parler un peu de ton univers créatif ?
T: Bien sûr. Donc moi j’adore faire toute sorte d’objet, de la déco, des bijoux, tout. Mais je ne sais pas exactement ce que je veux faire plus tard. Pourquoi pas la photographie ? J’aime bien les choses un peu décalées et rétro je crois.
C: En relisant Gokinjo, je me suis aperçue que tu me faisais penser au musicien Towa Tei. Je sais pas trop pourquoi les pochettes de ses albums Future Listening! et Sound Museum me sont venu en tête…
T: Ah oui Towa Tei ! Tu as dû faire le rapprochement avec les lunettes ! Il en porte en plastiques à montants assez épais et j’aime bien ce style aussi. Towa Tei adore les années 1960, ça s’entend dans sa musique. Il fait ce qu’on appelle du Shibuya-kei, un genre de pop japonaise qui mélange les yéyés français et la bossa nova entre autre, le tout avec une touche d’électro. Moi aussi j’aime les années 1960.
C: Oui, ça se voit dans tes tenues. Tu portes souvent des ensemble avec une chemise avec des cols presque pelle à tarte, beaucoup de carreaux et surtout, tu as très très souvent une casquette gavroche !
T: Hmm oui c’est vrai et je rêve d’avoir un intérieur qui rappelle le design des années 1960 ! Mais parfois, j’aime aussi m’habiller de manière plus moderne. Il m’arrive de troquer la casquette gavroche pour la visière en plastique !
C: En somme, tu es très similaire à Mikako qui elle oscille aussi entre rétro et moderne !
T: On a pas grandi ensemble pour rien !
C: Tout à fait ! Merci pour ces quelques précisions sur ton style Tsutomu, c’était très intéressant.
T: Merci à vous !
Chiarara: Bonjour Yusuke ! Nous sommes ravis de te rencontrer ! Est-ce que tu pourrais te présenter rapidement ?
Yusuke: Je croyais que j’étais le personnage principal, pourquoi je passe après ce singe ?! Bon sinon je suis Yusuke Tashiro, j’étudie le design et si vous voulez, je peux vous ramener avec ma cub à la fin de votre truc.
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C: Merci pour ces quelques mots ! Merci de proposer pour la cub mais nous sommes venus avec la mienne. Est-ce que tu pourrais nous parler un peu de ton style ?
Y: Mon style ? Bin je sais pas trop, j’aime surtout être super à l’aise.
C: D’accord… Je trouve que tu as un look de skateur un peu. Tu as les cheveux longs, tu portes que des chapeaux de skateur genre beanie, snapback ou bob. Tu portes aussi souvent des t-shirts avec par dessus une chemise ouverte à motifs, des jeans baggy et des sneakers.
Y: Ah oui t’as peut-être bien raison. C’est vrai que je traîne pas mal à Ura-Hara et je m’habille chez Beams ou Nowhere.
C: Il va falloir nous expliquer Ura-Hara et Nowhere là. Beams, on connaît c’est le grand concept store qui s’est fait connaître avec l’import de marques américaines et qui a fait jusqu’à aujourd’hui un milliard de collaboration avec tout et n’importe quoi.
Y: Oui voilà, Beams c’est à peu près ça. Ura-Hara ça fait référence aux petites rues d’Harajuku, c’est quelques rues bien concentrées mais très cool. Les gens là-bas aiment la culture hip-hop, la culture skate, bref la culture de la rue. Et Nowhere, c’est la boutique créée en 1993 par Nigo et Jun Takahashi dit Jonio. Respectivement, ce sont les créateurs deBAPE / A Bathing Ape et de Undercover. Étrangement, j’ai pas l’air proche de Risa en terme de style et pourtant, à Ura-Hara, on aime aussi la culture punk, faut voir la tête des créations de Jonio pour sa marque Undercover !
C: Ah d’accord, c’est très intéressant tout ça, je ne savais pas que Nigo avait commencé comme ça ! Son parcours force le respect. Ce mélange des cultures au sein d’Ura-Hara est aussi super intéressant, c’est un peu à l’image des membres d’Akindo ! D’ailleurs, qu’est-ce que tu fais au sein d’Akindo ?
Y: Exactement, c’est à notre image ! Sinon moi j’aime bien le design mais je fais pas mal de peinture en ce moment. Lors du dernier flea market je faisais des portraits pour nos clients.
C: Super cool ! Merci pour toutes ces précieuses informations. Décidément, on en apprend beaucoup aujourd’hui.
Y: Merci et au plaisir de vous revoir !
Chiarara: Bonjour Jirô, comment vas-tu ? On ne parle pas beaucoup de toi dans ce manga… Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Jirô: Ça va merci, même si j’ai pas de pognon. Enfin des gens qui s’inquiètent de mon sort… Je suis Jirô Nishino et je fais du jeu-vidéo. J’espère gagner ma croûte avec ça à l’avenir.
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C: Nous, on croit fortement en toi en tout cas ! Est-ce que tu pourrais nous parler un peu de ton style ?
J: Bin je sais pô trop mais j’aime bien les années 1950 en matière de fringues.
C: C’est vrai que tu as des airs de musicien de rockabilly. Avec des chemises bicolores noire et blanche, les derby pareils, bicolores. Puis tu portes pas mal de costumes à carreaux aussi.
J: Ah oui maintenant que tu le dis, c’est vrai. 
C: Puis tu as aussi pas mal d’accessoires qui renvoient au rockabilly ! Tu as les lunettes de soleil, des bijoux argentés — enfin j’imagine qu’ils sont argentés ! — et surtout, la cravate texane !
J: C’est bien vrai ! D’ailleurs pour la couverture sur laquelle je suis, la couverture du tome 6, j’ai mis ma plus belle cravate.
C: Et pour compléter le tout… l’immanquable coiffure !!
J: On dirait une crête de coq n’est-ce pas ?
C: Oui mais on dirait surtout une banane poussée à l’extrême, comme les coiffures des roller-zoku, les gangs de motards du parc Yoyogi. Est-ce que tu peux nous donner une adresse pour qu’on puisse se fringuer comme toi ?
J: Bien sûr, il faut aller chez Cream Soda, c’est une marque japonaise fondée en 1976 par Masayuki Yamazaki. Ce mec, c’est la référence rock’n’roll dans le coin ! Avant de fonder sa marque, il tenait déjà deux bars dans cette ambiance. On le voit plus beaucoup maintenant mais il reste un pilier. Mais bon, moi je trouve tout en friperie vu que je suis fauché.
C: Rien de tel que la friperie pour un look rétro ! Merci beaucoup pour toutes ces informations, ça nous a permis d’en apprendre plus sur toi !
J: Merci à vous.
Dans cette classe de garçons, il nous reste Ayumi ! Puis on ira faire un coucou à Mariko-sempai qui étudie le design d’intérieur. 
Chiarara: Bonjour Ayumi ! Est-ce que tu pourrais nous parler de toi rapidement pour commencer ?
Ayumi: Bonjour tout le monde ! Je suis Ayumi Oikawa. J’étudie les arts visuels avec les garçons. Je fais aussi partie d’Akindo, c’est grâce à un hangar qui n’étais plus utilisé par ma famille que nous avons pu monter notre atelier !
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C: Super merci, on est ravies de te rencontrer ! Est-ce que tu peux nous parler un peu de ton style ?
A: Comme Tashiro-kun, je vais faire mon shopping chez Beams. Il a fallu attendre 1995 il me semble pour qu’ils vendent des vêtements pour fille.
C: Donc tu traînes toi aussi à Ura-Hara ?
A: Oui un peu. J’aime bien aussi les marques X-Girl et Milkfed.
C: Tu peux nous en dire plus sur ces deux marques ?
A: Bien sûr ! X-Girl est la marque petite-sœur de X-LARGE. Elle a été fondée par un duo un peu surprenant, par Kim Gordon de Sonic Youth et Daisy Von Furth, une styliste. Mais tu connais X-LARGE ?
C: Pas vraiment…
A: C’est une marque plutôt orientée pour les skateurs. Mike D des Beastie Boys a participé à l’élaboration de la marque ! Bon après il a pas fait grand-chose puisqu’il était occupé à ses activités de musiciens mais il est toujours actionnaire de la marque par contre. C’est dans cette ambiance que X-Girl est né, en 1993. Ça a tout de suite pris au Japon et la marque reste super populaire encore aujourd’hui !
C: Ah d’accord. Effectivement, il y a des parallèles à faire avec l’univers de Yusuke. Et Milkfed ?
A: Milkfed, c’est un peu le même genre que X-Girl. Milked a été fondé par Sofia Coppola, avant qu’elle entame sa carrière de réalisatrice, avec son amie Stephanie Hayman. On dit aussi que Kim Gordon était une nouvelle fois de la partie ! Et comme pour X-Girl, ça a tout de suite pris au Japon !
C: Super, merci pour la petite histoire. Et qu’est-ce qui te plaît dans ces deux marques ?
A: J’adore le côté simple des vêtements. Les coupes sont droites, les imprimés mignons et simples, la palette de couleurs est plutôt naturelle et douce. C’est très décontracté. J’aime bien aussi les bobs.
C: Merci, c’était très intéressant ! 
A: Merci à vous !
Dirigeons-nous vers la salle de design d’intérieur pour finir ! On va rencontrer Mariko-sempai.
Chiarara: Bonjour Mariko-sempai ! On vient te voir en dernier car on a décidé de garder le meilleur pour la fin ! Est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ?
Mariko-sempai: Quelle bonne excuse ! Je suis Mariko Nakasu et j’étudie le design d’intérieur à la Yazagaku mais je ne suis pas sûre de vouloir continuer…
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C: Tu finiras par trouver ta voix, ne t’inquiètes pas ! Est-ce que tu pourrais nous parler un peu de ton style ?
M: Merci. Avec plaisir !! Je ne sais pas si vous avez remarqué mais j’adore Chanel !! J’ai une véritable obsession pour cette marque ! J’ai plusieurs paires de boucles d’oreilles, des sacs et cetera. J’adore aussi leur look avec le tailleur très court, en tweed et avec des chaînes ! C’est vraiment trop trop canon !!
C: Tu es donc une véritable Chanel girl ! Est-ce que tu peux nous expliquer ton surnom, Nice Body-ko ?
M: Je ne sais pas pourquoi la mangaka m’a affublé d’un surnom aussi pénible à expliquer mais je vais tenter… Le « Nice Body » c’est évidemment parce-que j’ai un corps de rêve, le « ko » c’est pour tous les prénoms japonais féminins qui se terminent par « ko » dont Mariko. De plus « Nice », si on le prononce avec un bon accent japonais, a une sonorité proche de mon nom de famille qui est Nakasu.
C: Ça parait en effet compliqué… Je pensais aussi que la partie « Body-ko » pouvait être une référence à la tendance Bodicon, de l’anglais body-conscious, des années 1980, où les jeunes femmes portaient des robes courtes et moulantes. Un peu à l’image de certaines de tes tenues.
M: Hmmm, c’est une piste intéressante mais il faudrait demander à l’autrice de confirmer.
C: Merci de nous avoir accordé du temps et d’avoir répondu aux questions ! Ce fut un plaisir.
M: Également, merci à vous !
Nos entretiens avec les élèves de Yazaguku se terminent ici ! Mais ne soufflez pas trop vite, j’ai secrètement demandé à chacun d’entre eux de recommander une musique afin de faire une playlist Gokinjo, voilà les réponses que j’ai eu:
Mikako recommande… He.Ro.I.Ne de Rumi Shishido
Pî-chan recommande… Ano Tokei no Shita de de Chara
Risa-sama recommande… GLAMOUR PUNKS de JUDY AND MARY
Tsutomu recommande… Groove Is in the Heart de Deee-Lite
Yusuke recommande… Tokyo Bronx des Tinnie Punx
Jirô recommande… Rock This Town des Stray Cats
Ayumi recommande… Megane Goshi no Sora des DREAMS COME TRUE
Mariko-sempai recommande… Chase the Chance de Namie Amuro
Comme je disais au début de cette visite, Gokinjo, une vie de quartier est un manga qui porte avec beaucoup de richesse la mode de son époque. À travers les différents personnages, Ai Yazawa dépeint les différentes tribus qui composent la jeunesse des années 1990. Qu’elle soit une jeunesse simple en apparence comme Ayumi ou aux identités très marquées comme Pî-chan ou Risa. J’espère que cette longue excursion à la Yazaguku vous a plu et que, tout comme moi, vous avez beaucoup appris aux côtés de ses élèves ! Si oui, n’hésitez pas à partager cet article autour de vous, à me faire vos retours et à me dire si vous souhaiteriez explorer un style encore plus en profondeur, car il reste tant de choses à explorer dans les univers de chacun des personnages ! Quant à moi, votre dévouée guide touristique à la Yazagaku, vous pouvez toujours me retrouver sur Twitter ! Des bisous.
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omagazineparis · 1 month
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3 portraits de méchants-attachants du grand écran
L’anti-héros par excellence, ces méchants joués sur grand écran n’en sont pas moins séduisants. Sont-ils aussi méchants qu’ils prétendent l’être ? Pourquoi nous fascinent-ils autant ? Comme pour les bad boys dans la vraie vie, côté ciné, on préfère les méchants, et de loin ! Petite, je me suis longtemps rangée du côté du gentil héros. Celui qui remporte haut la main la bataille contre le mal. Néanmoins, je dois l’avouer, les choses se sont gâtées en grandissant. J’ai commencé à vouer une certaine fascination pour le grand méchant décrit dans le récit cinématographique. Effet miroir sur notre part la plus sombre ou lassé du côté bien-pensant et lisse du super héros traditionnel ? Focus sur trois portraits de méchants du grand écran qui ont marqué l’histoire du cinéma ! Miranda Priestly, Le Diable s’habille en Prada Rédactrice en chef du magazine Runaway, Miranda Priestly est la caricature qu’on aime se faire de la cheffe impitoyable à la tête d’une rédaction de mode. Double personnifié de la prêtresse de la mode Anna Wintour (Vogue US), sa mère meurt pendant son accouchement. Quant à son père, il jongle entre plusieurs boulots pour clore les fins de mois difficiles. Embauchée chez Runaway France, elle monte les échelons un à un pour enfin, être transférée chez Runaways Us. Après avoir réussi à redorer l’image du magazine, elle devient “la référence mode” dans le monde entier. “Plus vous montez, plus vous êtes seul” Enfance chaotique et vie personnelle restreinte, on devine que c’est son enfance qui la forge. Débordante d’ambition, rester dans la pauvreté n’était pas une option envisageable. Elle se crée alors un personnage, celui de Miranda Priestly. Femme autoritaire, pointilleuse et visionnaire, elle ira même jusqu’à parfaire un nouvel accent snob et changer de prénom (anciennement Miriam Princhek). Inaccessible, ses employés n’osent l’approcher. Tous acquiescent à son passage et exécutent comme de parfaits petits soldats. Les deux scènes finales du film nous révèlent une Miranda humaine. En effet, celle-ci parvient à avouer à Andrea Sachs, son assistante, qu’elle se voit en elle, preuve de considération & respect. Miranda l’aperçoit ensuite, alors qu’elle est en taxi, esquisse un sourire que son assistante ne voit pas. Humaine mais enfermée dans le rôle qu’elle a choisi d’endosser, on ressent presque un peu de peine pour ce personnage au cœur de pierre. Lord Voldemort, Harry Potter Effrayée de lui petite, la scène du combat final entre lui et Harry Potter restera gravée à tout jamais dans ma mémoire... Fils d’une sorcière et d’un moldu (sans pouvoirs magiques), lorsque le père apprend que sa femme lui a administré un filtre d’amour, il se sépare de celle-ci. Sa mère, elle, meurt en donnant naissance à son fils. Plus tard, il effraie ses camarades en les traumatisant. Repéré par Dumbledore, c’est un élève brillant et sérieux de la maison Serpentard. Perdu dans sa quête identitaire, lorsqu’il apprend que son père n’est qu’un simple moldu, il en devient fou. C’est alors que la descente aux enfers commence. Tom Jedusor devient alors Lord Voldemort : “Celui dont on n’ose prononcer le nom”. En déni flagrant de sa propre identité, il n’acceptera jamais les origines moldus de son père. Il finira même par le tuer. En réponse à son problème identitaire, il créera un groupe de personnes au “sang pur”... “Sans amour, la fête est moins folle” Conçu sans amour, sa transition vers le mal est loin d’être étonnante. Et si sa mère avait survécu à l’accouchement et lui avait donné tout l’amour qu’une mère donne à son fils ? Et si son père ne l’avait pas abandonné ? La mort de sa mère à sa naissance a déclenché en lui une obsession maladive pour l’immortalité. Ce n’est pas pour rien qu’il conserve une partie de son âme dans des Horcruxes. On ne peut donc que développer une belle dose d’empathie à l’égard de ce personnage qui n’a jamais eu la chance d'être aimé... C’est d’ailleurs ce manque d’amour qui marquera la seule différence notable entre lui et Harry Potter. La sorcière Karaba, Kirikou et la sorcière Dans Kirikou et la sorcière, Kirikou a pour mission de sauver le village du sortilège lancé par Karaba La sorcière, pour se venger d’un groupe d’hommes qui lui aurait enfoncé une épine empoisonnée dans le dos. Cette épine lui confère des pouvoirs magiques qu’elle utilise pour asservir tous les hommes du village, pour vengeance. Majestueuse et puissante, Karaba vit recluse dans une case rouge avec ses fétiches. Allégorie du viol, ici l’épine représente le mal fait aux femmes. La douleur comme pour symboliser la souffrance qui ne disparaît jamais vraiment. C’est le grand-père de Kirikou, vieux sage, qui lui expliquera la raison de la haine que porte la sorcière. Elle n’est donc pas la méchante que l’on pourrait croire, mais bel et bien la victime. On peut imaginer qu’elle ait été répudiée du village pour avoir eu le courage d’en parler... Blessures durant l’enfance, traumatismes, frustrations ...Personne ne devient méchant sans raison. Comme un aimant, c’est la psychologie complexe de ces personnages qui nous attire. Alors, toujours des méchants à vos yeux ? Read the full article
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patern29 · 1 year
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Quelles sont les pièces de rechange pour moteur, indispensables à bord du bateau ?
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En navigation, la panne moteur arrive toujours au plus mauvais moment. Pour faire face aux pannes les plus fréquentes, vous devez avoir des pièces de rechange, à bord du bateau. Alors, voyons ensemble ce que doit comporter notre caisse de dépannage moteur. L’idée de cet article m’est venue suite à un petit incident, il y a deux semaines. Je quitte mon mouillage pour un petit après-midi de navigation. Mais alors que je pousse le moteur pour quitter ma bouée, un bruite strident se fait entendre de la cale moteur. Je ralentis et relance le moteur, mais rien n’y fait. Je prends alors la décision de revenir à ma bouée. En enlevant la descente, je m’aperçois que la courroie de distribution est complètement détendue, voire, on peut le dire, HS. Conséquence : après-midi tombée à l’eau.
L’importance des pièces de rechange pour le moteur
Mais c’est le soir, chez moi, que je me rends compte de ma plus grosse erreur. C’est en échangeant, sur le web, pour avoir une confirmation de mon diagnostique, que je me fait reprendre, de façon très pertinente, par un autre plaisancier : « Mais, tu n’as pas une courroie de rechange à bord de ton voilier ??? » Oui, je dois l’avouer. A bord de mon bateau, se trouve une caisse à outils, de l’accastillage de remplacement, de la graisse et d’autres choses mais….rien pour le moteur ( je n’ai pas une grande passion pour cette bête). Et pourtant, des problèmes de moteur, j’en ai déjà eut. Le moteur qui s’arrête suite à une fuite d’air, un moteur qui ne démarre pas. Bref, cet engin ne m’inspire que peu de confiance. Mais il faut apprendre, et je me suis enfin décidé à regarder de plus près mon bon vieux Yanmar et et a lui donner un plus d'amour, qui, je l’espère, il me rendra. Et ces preuves d’amour passent donc, par des pièces de rechange et d’entretien pour en prendre soin plus régulièrement et…. S’assurer moins de souci, lors d’une croisière.
Les pièces de rechanges du moteur
L’objectif de ces pièces de rechange est de faire face aux soucis les plus fréquents. L’idée est de ne pas se retrouver bloqué dans une marina, lors d’une croisière, voire en pleine mer, un dimanche après-midi, alors que le vent est aux abonnés absents. Pour avoir les bonnes pièces de rechange moteur, je me suis tourné vers la littérature, le mécano d’un chantier et un pêcheur-plaisancier voisin. Mais dans tous les cas, référez vous, aussi, aux manuels constructeur Yanmar, Volvo, Vetus et autres ( oui, oui, ça existe;)). Il en ressort que les pièces les plus importantes, pour les petites réparations de votre moteur sont les suivantes : - Courroie d’alternateur, simple à changer - Courroie de pompe à eau, simple à changer - Rouet de pompe à eau - Cartouche de filtre à huile - Cartouche de filtre à Gasoil - Des tuyaux et raccords, en cas de fuite - Des colliers de serrage - Boulons et écrous - Un bidon de huile moteur - Outillage moteur
Le petit équipement d’entretien moteur
Mais si avoir des pièces de rechange est important, le meilleur moyen d’éviter les soucis de moteur, est de les anticiper. Pour cela rien de tel qu’un bon entretien du moteur annuel ( à faire vous-même ou avec un mécano). Mais au-delà de cet entretien, jeter un regard et prendre soin de son moteur, plus régulièrement, permet de se familiariser avec lui, avec son fonctionnement. Je sais de quoi je parle, je suis en plein dedans. Pour cela, il est préconisé de s’équiper des éléments suivants : - Des chiffons - Un nettoyant moteur - Une bombe dégrippant - De la graisse marine - Des feuille filtres pour éponger le fond de cale Et voilà, logiquement, avec tout cela, vous avez de quoi faire face aux petits soucis. Et de votre côté, qu’auriez-vous rajouté ? Read the full article
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xavierbordesus · 1 year
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Songerie de l’arbre seul XXVI
Songerie de l’arbre seul XXVI . À force de silence, le plomb de l’enfance au creuset du temps s’est liquéfié en brûlants reflets dorés . Alors que filtre la matière à travers le papier blanc ces reflets sédimentent en auréoles d’amours  . fleurs de rhétorique,  madrigaux d’encre sur du buvard ou noeuds d’hystérésis dans la limaille de fer . magnétisée à distance par l’aimant caché sous le carré…
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avsjourney · 1 year
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SÉANCE #6 - Présentation de soi réelle, ou presque
Les réseaux sociaux se veulent être une plateforme qui favorise l’expression de soi par le partage de photos, de vidéos ou de textes ayant pour but de montrer certains aspects de notre vie quotidienne. Mais est-ce que cette version que nous mettons de l’avant sur ces médias sont fidèles à la réalité? Ou y a-t-il une part de manipulation de celle-ci afin de la rendre plus attrayante aux yeux des inconnus?
Ce texte qui aborde le besoin de reconnaissance en se basant sur les idées de Jean-Jacques Rousseau m’a amenée à réfléchir sur le concept d’amour-propre et sur la manière dont celui-ci s’applique à notre utilisation des réseaux sociaux. Cette notion du philosophe se présente comme la prise de conscience à l’adolescence de la manière dont nous sommes perçus, du regard des autres, du désir de plaire et de la comparaison avec autrui (Burelle, 2021, paragr. 3).
Et c’est exactement à cette période, l’adolescence, où nous sommes le plus vulnérable à ces jugements extérieurs et où nous rejoignons typiquement les réseaux sociaux. Dès lors, nous sommes exposés à des contenus où les individus utilisent des stratégies afin de présenter une image de soi flatteuse et attrayante par l’utilisation de filtres, de Photoshop et de mise en scène. Inévitablement, nous internalisons cette tendance à présenter une certaine image en ligne et nous y conformons, malgré toute notre volonté à conserver notre authenticité : « [n]ous nous y donnons en représentation, fût-elle la plus sincère possible, face à un public dont nous espérons l’approbation » (Durelle, 2021, paragr. 6).
Je ne souhaite toutefois pas diaboliser les réseaux sociaux et la manière dont nous nous présentons sur ceux-ci. Il y a évidemment une composante de l'image de soi sur les réseaux sociaux qui ne peut pas refléter la réalité, puisqu'il ne s'agit justement pas de la réalité : il s'agit de publications sans contexte. De plus, au cours des dernières années, une tendance à se détourner de ces pratiques de représentations de soi irréalistes s’est manifestée avec l’apparition des influenceurs plus authentiques ou de « positivité du corps ». Des influenceurs, qui, en montrant l’envers de leurs publications, la réalité de celles-ci, en laissant de côté les filtres et les mises en scène, font réaliser aux utilisateurs des réseaux sociaux à quel point les contenus peuvent être truqués et qu’il est ainsi irréaliste de se comparer à ceux-ci.
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Références
Burelle, M. (2021, 23 octobre). La quête de reconnaissance et les réseaux sociaux. Le Devoir. https://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo-histoire/642297/devoir-de-philo-la-quete-de-reconnaissance-et-les-reseaux-sociaux
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dixvinsblog · 2 years
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Qu’entendez-vous par là ? Jean Paul Clair
Qu’entendez-vous par là ? Jean Paul Clair
L’actif courageux démontre une volonté de fer pour une volonté de faire. La route de Thouars n’est pas facile à localiser, Pour aller à Thouars c’est aléatoire. Le philtre d’amour est un aphrodisiaque, le filtre d’amour un préservatif. Le consommateur hausse le ton quand le poissonnier hausse le thon. Dans le monde du rugby l’enfant du pays est à l’honneur car il est talonneur. Sur les…
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Retour affectif rapide efficace définitif
Retour affectif rapide efficace définitif
Retour affectif rapide efficace définitif-comment récupérer son mari ou sa femme-Comment trouver un vrai marabout-envoûtement amoureux-envoûtement amour sérieux-expert marabout du retour d’affection-faire revenir son ex-faire revenir son ex mari en 72 heures Retour affectif rapide efficace définitif Le Retour Affectif rapide efficace est une rituel qui est fait lorsque une personne perçoit par…
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christophe76460 · 2 years
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Qui dis-tu que je Suis ?
Dieu, une unité composée
« Tu crois qu’il y a un seul Dieu, et tu fais bien. »
Jacques 2 v.19
Comprendre la Trinité pour comprendre le Saint-Esprit
Pour comprendre et aimer le Saint-Esprit, il faut d’abord comprendre qui est Dieu.
Mais qui pourrait se targuer de pouvoir expliquer Dieu ? Comment, dans notre monde contemporain, avec nos mots à nous, peut-on au minimum se figurer qui est Dieu ? Quiconque voudrait essayer, ne pourrait jamais se prétendre plus sage que ces exégètes qui, des siècles durant, ont tant écrit sur le sujet.
Tenter d’expliquer c’est simplifier. Simplifier c’est raccourcir. Raccourcir c’est caricaturer. Notre tentative de cette semaine est donc nécessairement un risque immense, une imprécision en soi. Conscients de cette incapacité naturelle, humiliés de devoir toutefois se hasarder à décrire ce qui nous dépasse, parcourons ce plan qui, je l’espère, pourra nous permettre de mieux comprendre –par les filtres de notre culture moderne– qui est ce Dieu d’amour qui tient tant à nous.
Tant d’erreurs et d’aberrations ont été prêchées ou écrites par des mésinterprétations de qui est Dieu. L’islam par exemple, apparu en 610 de notre ère, est né d’une réaction épidermique et scandalisée du jeune Mahomet aux terribles distorsions théologiques qu’il avait entendues dans un couvent par des moines1. A l’époque, pour justifier le culte marial, il se disait que Dieu avait une mère. Si Dieu est un, alpha et oméga, omniscient et omniprésent, par qui peut-il être précédé ? Son thème de prédilection était donc sans équivoque : Dieu est un.
Dieu est UN. La Bible pourtant est sans ambiguïté : il n’y a qu’un seul Dieu2.
Un chrétien est monothéiste, comme l’affirme formellement notre texte du jour : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, et tu fais bien. » Jacques 2 v.19.
Pourquoi donc dit-on : « Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit » ?
Pour bien comprendre, il nous faut revenir à la langue hébraïque utilisée dans la Genèse où Dieu est appelé :
- Ehad dans sa forme simple comme (El, Elah), Éternel (YHWH, Yahvé3) ou encore Seigneur (Adon, Adonaï4) ;
- Iahid, dans sa forme composée comme Dieu Tout-Puissant (El Schaddaï) ou Dieu d’Éternité (El Olam5).
1° Le chiffre UN
Dieu c’est LA divinité (deity en anglais). Si Dieu est UN, Il doit avoir des qualités en commun avec ce nombre. Or, l’UN absolu n’existe pas. UN, en science, c’est une synthèse de forces. L’Hébreu l’exprime de deux façons :
- Iahid, qui exprime une unité absolue, et
- Ehad, qui suggère une unité composée, comme au chapitre un de la Genèse : « Vaihi erev vaihi hoker, iom ehad » qui se traduit par : « il y eut un soir et il y eut un matin, premier jour ». C’est l’unité composée de : un soir + un matin, mais un seul jour.
Dans cette même logique, la profession de foi juive : « Écoute Israël, l’Éternel ton Dieu est un… » aurait pu être traduite littéralement « Écoute Israël, l’Éternel tes Dieux… » puisqu’on utilise Eloheinu, un pluriel, qui renvoie à la notion d’unité composée. L’unité –et aussi l’unicité de Dieu, tout comme l’est le chiffre 1– est donc une vérité logique et non chronologique.
En outre, le chiffre 1 est extraordinaire puisqu’il est :
- Multipliable, se distingue de tous les autres chiffres car le multipliant indéfiniment par lui-même, le résultat reste toujours 1.
- Est divisible.
- Le seul chiffre dont la racine carrée est égale à lui-même.
Ce chiffre 1 est à l’image structurelle de Dieu : non pas unité absolue mais unité composée. Nous croyons en un seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit.
2° Le triangle équilatéral
La Bible évoque aussi notre Dieu trois fois saint, une expression qui renvoie à Son extrême sainteté mais aussi à Sa trinité (ou tri-unité). Ainsi la divinité est faite de trois essences que d’aucuns dans l’histoire ont préféré nommer « trois personnes », d’où une certaine confusion.
Pour le décrire de manière simple (donc par définition réductrice et imparfaite) les grecs avaient l’habitude de dessiner un triangle équilatéral.
On pourrait donc émettre l’hypothèse raisonnable que la divinité serait consubstantiellement :
- Dieu le Père : l’âme de la divinité.
- Dieu le Fils : le corps (le verbe) de la divinité.
- Dieu le Saint-Esprit : la conscience (la sensibilité) de la divinité.
Au fil de ce plan, nous reviendrons sur leurs attributs. En attendant, rassure-toi, notre Dieu, ce n’est pas trois vieillards sur des trônes qui discutent entre eux pour savoir s’ils vont te bénir ou pas aujourd’hui !
Elohim est LE Tout-Puissant !
Que tu pries le Père, Jésus ou le Saint-Esprit, ou les trois tour-à-tour, ne Le vexera pas !6
Prière : « Oh Seigneur, apprends-moi à mieux Te connaître pour mieux te ressembler, apprends-moi à Te connaître par l’intelligence spirituelle que Tu m’as donnée et non pas seulement par mon intelligence émotionnelle ou intellectuelle qui me sont plus naturelles. Je m’ouvre à Ton Esprit-Saint pour qu’Il m’enseigne toutes choses 7, amen. »
Références :
1 Le plus fameux des moines catholiques que Mohamed ait rencontré était Bahira, un ermite.
2 Exode 20 v.3 : « Tu n‘auras pas d’autres dieux… »
3 Genèse 2 v. S21. Éternel (YHWH, Yahvé)
4 Genèse 15 v.2. Seigneur (Adon, Adonaï)
5 Genèse 21 v.33. Dieu d’éternité (El Olam)
6 Jean 14 v.9 : « Celui qui m’a vu a vu le Père. »
7 Jean 14 v.26 : « Le Saint-Esprit (...) vous enseignera toutes choses »
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tournevole · 2 years
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GETHSEMANI
OU
LA MORT DE JULIA
Je fus dès la mamelle un homme de douleur ; Mon cœur, au lieu de sang, ne roule que des larmes ; Ou plutôt de ces pleurs Dieu m’a ravi les charmes, Il a pétrifié les larmes dans mon cœur. L’amertume est mon miel, la tristesse est ma joie ; Un instinct fraternel m’attache à tout cercueil ; Nul chemin ne m’arrête, à moins que je n’y voie
Quelque ruine ou quelque deuil !
Si je vois des champs verts qu’un ciel pur entretienne, De doux vallons s’ouvrant pour embrasser la mer, Je passe, et je me dis avec un rire amer : Place pour le bonheur, hélas ! et non la mienne ! Mon esprit n’a d’écho qu’où l’on entend gémir ; Partout où l’on pleura mon âme a sa patrie : Une terre de cendre et de larmes pétrie
Est le lit où j’aime à dormir.
Demandez-vous pourquoi ? Je ne pourrais le dire : De cet abîme amer je remûrais les flots, Ma bouche pour parler n’aurait que des sanglots. Mais déchirez ce cœur, si vous voulez y lire ! La mort dans chaque fibre a plongé le couteau ; Ses battements ne sont que lentes agonies, Il n’est plein que de morts comme des gémonies ;
Toute mon âme est un tombeau !
Or, quand je fus aux bords où le Christ voulut naître, Je ne demandai pas les lieux sanctifiés Où les pauvres jetaient les palmes sous ses piés, Où le Verbe à sa voix se faisait reconnaître, Où l’Hosanna courait sur ses pas triomphants, Où sa main, qu’arrosaient les pleurs des saintes femmes, Essuyant de son front la sueur et les flammes,
Caressait les petits enfants :
Conduisez-moi, mon père, à la place où l’on pleure, À ce jardin funèbre où l’Homme de salut, Abandonné du Père et des hommes, voulut Suer le sang et l’eau qu’on sue avant qu’on meure !
Laissez-moi seul, allez ; j’y veux sentir aussi Ce qu’il tient de douleur dans une heure infinie : Homme de désespoir, mon culte est l’agonie ;
Mon autel à moi, c’est ici !
Il est, au pied poudreux du jardin des Olives, Sous l’ombre des remparts d’où s’écroula Sion, Un lieu d’où le soleil écarte tout rayon, Où le Cédron tari filtre entre ses deux rives : Josaphat en sépulcre y creuse ses coteaux ; Au lieu d’herbe, la terre y germe des ruines, Et des vieux troncs minés les traînantes racines
Fendent les pierres des tombeaux.
Là, s’ouvre entre deux rocs la grotte ténébreuse Où l’Homme de douleur vint savourer la mort, Quand, réveillant trois fois l’amitié qui s’endort, Il dit à ses amis : « Veillez ; l’heure est affreuse ! » La lèvre, en frémissant, croit encore étancher Sur le pavé sanglant les gouttes du calice, Et la moite sueur du fatal sacrifice
Sue encore aux flancs du rocher.
Le front dans mes deux mains, je m’assis sur la pierre, Pensant à ce qu’avait pensé ce front divin, Et repassant en moi, de leur source à leur fin, Ces larmes dont le cours a creusé ma carrière. Je repris mes fardeaux et je les soulevai ; Je comptai mes douleurs, mort à mort, vie à vie ; Puis dans un songe enfin mon âme fut ravie.
Quel rêve, grand Dieu, je rêvai !
J’avais laissé non loin, sous l’aile maternelle, Ma fille, mon enfant, mon souci, mon trésor. Son front à chaque été s’accomplissait encor ; Mais son âme avait l’âge où le ciel les rappelle : Son image de l’œil ne pouvait s’effacer, Partout à son rayon sa trace était suivie, Et, sans se retourner pour me porter envie,
Nul père ne la vit passer.
C’était le seul débris de ma longue tempête, Seul fruit de tant de fleurs, seul vestige d’amour, Une larme au départ, un baiser au retour, Pour mes foyers errants une éternelle fête ; C’était sur ma fenêtre un rayon de soleil, Un oiseau gazouillant qui buvait sur ma bouche, Un souffle harmonieux la nuit près de ma couche,
Une caresse à mon réveil !
C’était plus : de ma mère, hélas ! c’était l’image ; Son regard par ses yeux semblait me revenir, Par elle mon passé renaissait avenir, Mon bonheur n’avait fait que changer de visage ; Sa voix était l’écho de dix ans de bonheur, Son pas dans la maison remplissait l’air de charmes, Son regard dans mes yeux faisait monter les larmes,
Son sourire éclairait mon cœur.
Son front se nuançait à ma moindre pensée, Toujours son bel œil bleu réfléchissait le mien ; Je voyais mes soucis teindre et mouiller le sien, Comme dans une eau claire une ombre est retracée,
Mais tout ce qui montait de son cœur était doux, Et sa lèvre jamais n’avait un pli sévère Qu’en joignant ses deux mains dans les mains de sa mère,
Pour prier Dieu sur ses genoux !
Je rêvais qu’en ces lieux je l’avais amenée, Et que je la tenais belle sur mon genou, L’un de mes bras portant ses pieds, l’autre son cou ; Ma tête sur son front tendrement inclinée. Ce front, se renversant sur le bras paternel, Secouait l’air bruni de ses tresses soyeuses ; Ses dents blanches brillaient sous ses lèvres rieuses,
Qu’entr’ouvrait leur rire éternel.
Pour me darder son cœur et pour puiser mon âme, Toujours vers moi, toujours ses regards se levaient, Et dans le doux rayon dont mes yeux la couvraient, Dieu seul peut mesurer ce qu’il brillait de flamme. Mes lèvres ne savaient d’amour où se poser ; Elle les appelait comme un enfant qui joue, Et les faisait flotter de sa bouche à sa joue,
Qu’elle dérobait au baiser !
Et je disais à Dieu, dans ce cœur qu’elle enivre : « Mon Dieu ! tant que ces yeux luiront autour de moi, Je n’aurai que des chants et des grâces pour toi : Dans cette vie en fleurs c’est assez de revivre. Va, donne-lui ma part de tes dons les plus doux, Effeuille sous mes pas ses jours en espérance, Prépare-lui sa couche, entr’ouvre-lui d’avance
Les bras enchaînés d’un époux ! »
Et, tout en m’enivrant de joie et de prière, Mes regards et mon cœur ne s’apercevaient pas Que ce front devenait plus pesant sur mon bras, Que ses pieds me glaçaient les mains, comme la pierre. « Julia ! Julia ! d’où vient que tu pâlis ? Pourquoi ce front mouillé, cette couleur qui change ? Parle-moi, souris-moi ! Pas de ces jeux, mon ange !
Rouvre-moi ces yeux où je lis ! »
Mais le bleu du trépas cernait sa lèvre rose, Le sourire y mourait à peine commencé, Son souffle raccourci devenait plus pressé, Comme les battements d’une aile qui se pose. L’oreille sur son cœur, j’attendais ses élans ; Et quand le dernier souffle eut enlevé son âme, Mon cœur mourut en moi comme un fruit que la femme
Porte mort et froid dans ses flancs !
Et sur mes bras roidis portant plus que ma vie, Tel qu’un homme qui marche après le coup mortel, Je me levai debout, je marchai vers l’autel, Et j’étendis l’enfant sur la pierre attiédie, Et ma lèvre à ses yeux fermés vint se coller ; Et ce front déjà marbre était tout tiède encore, Comme la place au nid d’où l’oiseau d’une aurore
Vient à peine de s’envoler !
Et je sentis ainsi, dans une heure éternelle, Passer des mers d’angoisse et des siècles d’horreur, Et la douleur combla la place où fut mon cœur ; Et je dis à mon Dieu : « Mon Dieu, je n’avais qu’elle !
Tous mes amours s’étaient noyés dans cet amour ; Elle avait remplacé ceux que la mort retranche ; C’était l’unique fruit demeuré sur la branche
Après les vents d’un mauvais jour.
» C’était le seul anneau de ma chaîne brisée, Le seul coin pur et bleu dans tout mon horizon ; Pour que son nom sonnât plus doux dans la maison, D’un nom mélodieux nous l’avions baptisée. C’était mon univers, mon mouvement, mon bruit, La voix qui m’enchantait dans toutes mes demeures, Le charme ou le souci de mes yeux, de mes heures ;
Mon matin, mon soir et ma nuit ;
» Le miroir où mon cœur s’aimait dans son image, Le plus pur de mes jours sur ce front arrêté, Un rayon permanent de ma félicité, Tous tes dons rassemblés, Seigneur, sur un visage ; Doux fardeau qu’à mon cou sa mère suspendait, Yeux où brillaient mes yeux, âme à mon sein ravie, Voix où vibrait ma voix, vie où vivait ma vie,
Ciel vivant qui me regardait.
» Eh bien ! prends, assouvis, implacable justice, D’agonie et de mort ce besoin immortel ; Moi-même je l’étends sur ton funèbre autel. Si je l’ai tout vidé, brise enfin mon calice ! Ma fille, mon enfant, mon souffle ! la voilà ! La voilà ! J’ai coupé seulement ces deux tresses Dont elle m’enchaînait hier dans ses caresses,
Et je n’ai gardé que cela ! »
Un sanglot m’étouffa, je m’éveillai. La pierre Suintait sous mon corps d’une sueur de sang ; Ma main froide glaçait mon front en y passant ; L’horreur avait gelé deux pleurs sous ma paupière. Je m’enfuis : l’aigle au nid est moins prompt à courir. Des sanglots étouffés sortaient de ma demeure L’amour seul suspendait pour moi sa dernière heure :
Elle m’attendait pour mourir !
Maintenant tout est mort dans ma maison aride, Deux yeux toujours pleurant sont toujours devant moi ; Je vais sans savoir où, j’attends sans savoir quoi ; Mes bras s’ouvrent à rien, et se ferment à vide. Tous mes jours et mes nuits sont de même couleur ; La prière en mon sein avec l’espoir est morte. Mais c’est Dieu qui t’écrase, ô mon âme ! Sois forte,
Baise sa main sous la douleur !
Alphonse de Lamartine
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plexussolaire · 3 years
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Little Kafka
Kafka écrivit une lettre à son père, où il décrit l’éducation très dure et les mauvais traitements, surtout psychologiques, dont il a fait les frais. Elle resta célèbre pour son drame : rétablissant la vérité de sa vie, et donnant lumière à la vraie souffrance du petit enfant sans défense qu’il était, cette lettre ne trouva jamais destinataire. Sa mère l’avait interceptée, en plein déni, terrifiée par les retombées sur sa propre vie, et le père mourut sans connaître ses torts. Kafka fils n’a jamais pu remettre le monde à l’endroit, rendre la culpabilité à celui qui avait causé le mal. Il deviendra cet artiste de la faim : désespéré d’amour, abandonné dans sa plus tendre chair.
Un père violent a le pouvoir de donner et de reprendre la vie : l’âme est anéantit tandis que le corps essaye encore, sans succès. Quand un père hurle de manière arbitraire et vous humilie, en vous faisant croire que lui comprend la marche de la vie et l’affronte avec assurance, et que vous en êtes et en serez toujours incapable, le monde devient soudain kafkaien. C’est un monde où rien n’est dit, où les autres savent et ne vous expliquent pas, où les autres abusent de vos faiblesses et vous laissent plus seuls sur terre, un monde où l’on invente les barrières d’une chambre pour espérer dénicher la chimérique sécurité. Ses règles sont écrites sur un document invisible très haut dans le ciel auquel vous n’aurez jamais accès, et ses amendements sont tellement imprévisibles que vous faites forcément des erreurs qui vous sont fatales. Le filtre de Kafka, c’est notre monde, mais sur lequel un enfant terrorisé, forcément condamné, porte son regard effaré.
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maria03648763 · 3 years
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What happened here
Assis dans le foyer, Célia, Hortense et Eliott discutaient joyeusement. Enfin surtout Célia et Eliott, car Hortense, qui venait de les rejoindre, arborait une face contrariée et semblait triste. Silencieuse, elle se contentait de feuilleter distraitement un magazine sans vraiment prêter attention aux articles et de jeter des coups d'œil à la dérobée à Eliott. Son manège finit par être remarqué par Célia qui demanda en posant son livre et en venant s’asseoir à côté d’elle : 
Qu’est-ce que t’as ? 
Rien, rien du tout, répondit aussitôt la jeune femme. 
Menteuse, lança en souriant Eliott. 
Ça se voit trop qu’il y a quelque chose qui te dérange, crache le morceau, reprit Célia. C’est à cause de Medhi ?
Hortense secoua la tête en signe de dénégation et déclara :
C’est juste que je viens de rentrer dans l’institut, et j’ai vu quelque chose qui m’a chiffonné. 
Quoi ? Demanda Célia en se penchant vers son amie. 
Hortense resta silencieuse quelques instants puis se tourna vers Eliott et souffla : 
J’ai vu Greg avec un autre homme devant l’institut. 
Les réactions suivant cette déclaration furent diamétralement différentes : tandis que Célia écarquillait les yeux en criant “quoi ?!”, faisant se retourner une partie des élèves présents vers elle, Eliott resta immobile, sans rien dire, sortant même un livre de cuisine pour commencer à réviser une recette. 
C’est tout l’effet que ça te fait ? Demanda Célia en se tournant vers le jeune homme, remarquant enfin qu’il était resté de marbre. On parle de ton mec qui est en train de parler avec un autre gars devant l’institut. 
Et alors ? Ce n’est pas parce qu’il est gay qu’il va lui sauter dessus. Si ? Demanda-t-il en plongeant son regard dans celui de Célia. 
Non, reconnut Célia du bout des lèvres, mais avoue que c’est bizarre.
Bah non, dit Eliott d’un ton détaché. Greg peut parler avec qui il veut.
Il resta silencieux quelques instants puis reprit en se tournant vers Hortense : 
Tu te fais des films Hortense. Greg ne me trompe pas. 
Comment tu peux en être aussi sûr? Demanda Hortense en haussant les sourcils. 
Parce que je lui fais confiance et qu’il m’aime. 
Hortense et Célia échangèrent un regard à moitié exaspéré avant qu’Hortense reprenne : 
Tu veux que je te rappelles quel crétin il était au début de l’année ? 
Comment tu dis, était, répondit Eliott d’un ton sans appel. 
Les deux jeunes femmes émirent un cri d’exaspération devant le flegme de leur ami et Célia insista : 
Tu n’es pas inquiet ? Pas du tout ? 
Non Célia, je ne suis pas du tout inquiet. Je le répète, je fais confiance à Greg. 
Se rendant compte que ses deux amies ne lâcheraient pas le morceau s’il ne feignait pas un minimum de curiosité, qu’elles pourraient ensuite interpréter comme une légère inquiétude, il demanda en fermant son livre: 
Bon, il ressemble à quoi cet homme ? 
Blond, à peu près de la même taille que Greg… mais on dirait qu’il est plus âgé que nous. 
Ils étaient proches ? 
Non, ils discutaient à environ un mètre l’un de l’autre. Mais ça ne veut rien dire ! S’exclama la jeune femme en regardant ses amis. 
Greg a eu des gestes ambigus ? Poursuivit Eliott. Il l’a pris dans ses bras, l’a touché ?
Hortense fouilla quelques instants dans sa mémoire avant de répondre en secouant la tête : 
Non. Ils étaient juste... en train de discuter.
Alors qu’il allait poser une nouvelle question, son téléphone vibra et le jeune homme le prit, pianota rapidement une réponse puis le posa à côté de lui, un petit sourire aux coins des lèvres. Hortense demanda : 
Qu’est-ce qui se passe ? 
Rien, je pense juste que tu vas bientôt avoir la réponse à ta question. 
Hortense et Célia échangèrent un regard étonné tandis qu’Eliott se replongeait dans son livre de cuisine, réprimant une envie de rire. Quelques instants plus tard, la porte du foyer s’ouvrit et une voix qu’ils connaissaient bien dit :
Ils sont là.
Hortense, Célia et Eliott relevèrent la tête en reconnaissant la voix de Greg et le virent s’avancer vers eux aux côtés d’un homme blond. Devant l’air stupéfait d’Hortense, Eliott demanda, un sourire malicieux naissant sur ses lèvres :
Ce ne serait pas lui que tu as vu avec Greg par hasard ?
Hortense hocha machinalement la tête tandis qu’elle regardait Eliott se lever pour embrasser Greg et lui demander avec sollicitude en posant une main sur son épaule :
Ça s’est bien passé ?
Greg hocha la tête puis se tourna vers l’homme qui l’accompagnait pour faire les présentations :
Eliott, Lilian. Lilian, Eliott.
Le fameux Eliott, dit Lilian en souriant et en serrant la main d’Eliott. J’avais hâte de te rencontrer. Greg m’a dit tout ce que tu avais fait pour lui.
Je pouvais pas faire autrement, répliqua Eliott, posant un regard rempli d’amour sur Greg.
Greg et Lilian sourirent face à cette réponse tandis qu’Hortense et Célia, complètement larguées, observaient la scène sans comprendre en échangeant des regards intrigués. Ce fut finalement Célia qui prit la parole, se levant pour s’approcher du groupe :
Comment vous vous connaissez ?
Vous allez faire un plan à trois ? Demanda Hortense en se levant elle aussi, spontanée et sans filtre, fidèle à elle-même.
Lilian, Greg et Eliott échangèrent un regard interloqué avant d’exploser de rire, des larmes perlant même à leurs yeux. Pendant plusieurs minutes, les trois hommes furent incapables de parler, amusés de la remarque d’Hortense qui se situait si loin de la vérité tandis que Célia, de son côté, ne pouvait s’empêcher de secouer la tête face à la question de son amie, désespérée par ce manque de filtre.
Non Hortense, dit Eliott en tentant péniblement d’arrêter de rire. Pas de plan à trois.
Surtout que je suis hétéro, répliqua Lilian, un air d’amusement toujours ancré sur son visage. Et que j’ai une petite amie.  
Ah, fit Hortense, presque déçue de voir son hypothèse se révéler fausse. Comment vous vous connaissez alors ? Demanda-t-elle d’un ton inquisiteur.
C’est un autre enfant battu, dit alors Greg en reprenant un air sérieux. J’ai décidé d’aller parler de ce qui s’est passé avec ma mère il y a quelques jours, et je suis tombé sur Lilian.
Tu vois Hortense, tu paniquais pour rien, dit Eliott.
La jeune femme secoua la tête et demanda :
Pourquoi tu ne nous l’a pas dit ? Au lieu de me laisser envisager le pire tout de suite ?
Parce que ça ne concerne que Greg. C’est à lui de décider à qui et si il veut en parler. 
Se tournant vers les deux hommes, il expliqua :
Elle vous a vu devant l’institut tout-à-l’heure et en a tiré des conclusions hâtives.
Elle a cru que je te trompais avec lui ? Demanda Greg.
Exactement oui.
Elle est folle, souffla Greg en secouant la tête. Comment est-ce que je pourrais faire ça ?
Comment oui, je suis tellement formidable, déclara Eliott, taquin.
Tellement oui, murmura Greg en embrassant doucement Eliott.
Vous êtes mignons tous les deux… et visiblement très amoureux, déclara Lilian en souriant.
Greg et Eliott ne répondirent pas, se contentant d’échanger un regard tendre avant de reporter leur attention sur leurs trois interlocuteurs.
Et pour les présentations, Lilian, voici Célia et Hortense, mes deux meilleurs amies, déclara Eliott en montrant ses deux amies.
Lilian fit la bise aux deux filles et dit en regardant Hortense :
C’est rafraîchissant ce manque de filtre. Même si ça doit parfois te mettre dans des situations gênantes. Non ?
Un peu, répondit Hortense, un brin mal à l’aise.
On ne les compte plus, dit Célia, donnant un coup de coude à la jeune femme pour la taquiner.
Celle-ci reprit après avoir esquissé un petit sourire :
Désolée d’avoir tout de suite imaginé le pire, dit-elle en regardant successivement Greg et Lilian, c’était nul.
Tu t’inquiétais juste pour ton ami, c’est pas dramatique, répondit Lilian.
Mais merci pour la confiance que tu places en moi Hortense, ça fait plaisir, déclara Greg.
La jeune femme baissa les yeux, se mettant à culpabiliser et releva la tête en entendant Greg dire tout en posant une main sur son épaule :
Je te charrie t’inquiètes.
C’est pas drôle, maugréa Hortense, je m’en veux maintenant.
Moi je te pardonne ce moment de doute passager, je comprends ta réaction, répondit Greg.
Hortense sourit légèrement en hochant la tête avant de proposer :
Et si on allait dehors pour profiter de ce beau soleil et discuter ensemble ?
Cette proposition fut accueillie favorablement par le petit groupe qui sortit du foyer pour s’installer sur l’herbe. Les jeunes gens discutèrent à bâtons rompus pendant plusieurs heures comme s’ils se connaissaient depuis toujours et quand Lilian dut partir et eux aller en cours, ils convinrent de se revoir tous ensemble rapidement.
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omagazineparis · 1 month
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3 portraits de méchants-attachants du grand écran
L’anti-héros par excellence, ces méchants joués sur grand écran n’en sont pas moins séduisants. Sont-ils aussi méchants qu’ils prétendent l’être ? Pourquoi nous fascinent-ils autant ? Comme pour les bad boys dans la vraie vie, côté ciné, on préfère les méchants, et de loin ! Petite, je me suis longtemps rangée du côté du gentil héros. Celui qui remporte haut la main la bataille contre le mal. Néanmoins, je dois l’avouer, les choses se sont gâtées en grandissant. J’ai commencé à vouer une certaine fascination pour le grand méchant décrit dans le récit cinématographique. Effet miroir sur notre part la plus sombre ou lassé du côté bien-pensant et lisse du super héros traditionnel ? Focus sur trois portraits de méchants du grand écran qui ont marqué l’histoire du cinéma ! Miranda Priestly, Le Diable s’habille en Prada Rédactrice en chef du magazine Runaway, Miranda Priestly est la caricature qu’on aime se faire de la cheffe impitoyable à la tête d’une rédaction de mode. Double personnifié de la prêtresse de la mode Anna Wintour (Vogue US), sa mère meurt pendant son accouchement. Quant à son père, il jongle entre plusieurs boulots pour clore les fins de mois difficiles. Embauchée chez Runaway France, elle monte les échelons un à un pour enfin, être transférée chez Runaways Us. Après avoir réussi à redorer l’image du magazine, elle devient “la référence mode” dans le monde entier. “Plus vous montez, plus vous êtes seul” Enfance chaotique et vie personnelle restreinte, on devine que c’est son enfance qui la forge. Débordante d’ambition, rester dans la pauvreté n’était pas une option envisageable. Elle se crée alors un personnage, celui de Miranda Priestly. Femme autoritaire, pointilleuse et visionnaire, elle ira même jusqu’à parfaire un nouvel accent snob et changer de prénom (anciennement Miriam Princhek). Inaccessible, ses employés n’osent l’approcher. Tous acquiescent à son passage et exécutent comme de parfaits petits soldats. Les deux scènes finales du film nous révèlent une Miranda humaine. En effet, celle-ci parvient à avouer à Andrea Sachs, son assistante, qu’elle se voit en elle, preuve de considération & respect. Miranda l’aperçoit ensuite, alors qu’elle est en taxi, esquisse un sourire que son assistante ne voit pas. Humaine mais enfermée dans le rôle qu’elle a choisi d’endosser, on ressent presque un peu de peine pour ce personnage au cœur de pierre. Lord Voldemort, Harry Potter Effrayée de lui petite, la scène du combat final entre lui et Harry Potter restera gravée à tout jamais dans ma mémoire... Fils d’une sorcière et d’un moldu (sans pouvoirs magiques), lorsque le père apprend que sa femme lui a administré un filtre d’amour, il se sépare de celle-ci. Sa mère, elle, meurt en donnant naissance à son fils. Plus tard, il effraie ses camarades en les traumatisant. Repéré par Dumbledore, c’est un élève brillant et sérieux de la maison Serpentard. Perdu dans sa quête identitaire, lorsqu’il apprend que son père n’est qu’un simple moldu, il en devient fou. C’est alors que la descente aux enfers commence. Tom Jedusor devient alors Lord Voldemort : “Celui dont on n’ose prononcer le nom”. En déni flagrant de sa propre identité, il n’acceptera jamais les origines moldus de son père. Il finira même par le tuer. En réponse à son problème identitaire, il créera un groupe de personnes au “sang pur”... “Sans amour, la fête est moins folle” Conçu sans amour, sa transition vers le mal est loin d’être étonnante. Et si sa mère avait survécu à l’accouchement et lui avait donné tout l’amour qu’une mère donne à son fils ? Et si son père ne l’avait pas abandonné ? La mort de sa mère à sa naissance a déclenché en lui une obsession maladive pour l’immortalité. Ce n’est pas pour rien qu’il conserve une partie de son âme dans des Horcruxes. On ne peut donc que développer une belle dose d’empathie à l’égard de ce personnage qui n’a jamais eu la chance d'être aimé... C’est d’ailleurs ce manque d’amour qui marquera la seule différence notable entre lui et Harry Potter. La sorcière Karaba, Kirikou et la sorcière Dans Kirikou et la sorcière, Kirikou a pour mission de sauver le village du sortilège lancé par Karaba La sorcière, pour se venger d’un groupe d’hommes qui lui aurait enfoncé une épine empoisonnée dans le dos. Cette épine lui confère des pouvoirs magiques qu’elle utilise pour asservir tous les hommes du village, pour vengeance. Majestueuse et puissante, Karaba vit recluse dans une case rouge avec ses fétiches. Allégorie du viol, ici l’épine représente le mal fait aux femmes. La douleur comme pour symboliser la souffrance qui ne disparaît jamais vraiment. C’est le grand-père de Kirikou, vieux sage, qui lui expliquera la raison de la haine que porte la sorcière. Elle n’est donc pas la méchante que l’on pourrait croire, mais bel et bien la victime. On peut imaginer qu’elle ait été répudiée du village pour avoir eu le courage d’en parler... Blessures durant l’enfance, traumatismes, frustrations ...Personne ne devient méchant sans raison. Comme un aimant, c’est la psychologie complexe de ces personnages qui nous attire. Alors, toujours des méchants à vos yeux ? Read the full article
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