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#lettre au père
abridurif · 4 months
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Franz Kafka, Lettre au père (1919), publiée en 1952
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quesontmesamisdevenus · 3 months
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Autrefois, j'aurais eu besoin d'encouragement en toutes circonstances. Car j'étais déjà écrasé par la simple existence de ton corps. Il me souvient, par exemple, que nous nous déshabillions souvent ensemble dans une cabine. Moi, maigre, chétif, étroit ; toi, fort, grand, large. Déjà dans la cabine je me trouvais lamentable, et non seulement en face de toi, mais en face du monde entier, car tu étais pour moi la mesure de toutes choses.
Franz Kafka, Lettre au père (1952)
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fidjiefidjie · 5 months
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"Je voudrais t'écrire, je ne sais pas où. Les enfants qui envoient leur lettre au Père Noël marquent sur l'enveloppe Ciel."
Jean-Louis Fournier 🎅🔥
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Lettres du père Nöel
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empiredesimparte · 12 days
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⚜ Le Cabinet Noir | Episode III, N°3 | Belgisim, 15 Thermidor An 230
During the Europesim summit, Napoleon V tried to create a dialogue between the leaders of the Empire of Pierreland (Emperor David) and the Union of Iona (Queen Viviana II). This initiative proved to be of little avail.
Collaboration with @funkyllama and @officalroyalsofpierreland
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Durant le sommet d'Europesim, Napoléon V tente de créer un dialogue entre les dirigeants de l'empire de Pierreland (l'empereur David) et de l'Union d'Iona (la reine Viviana II). Cette initiative ne s'avère que peu fructueuse : les tensions sont désormais fortes entre les pays européensims.
(Napoléon) Ce ne sera pas agréable, mais il va falloir que vous trouviez un terrain d'entente
(David) Je suis d'accord. Nous sommes tous des adultes responsables ici, et... pour être franc, certaines vérités ne devront pas quitter cette pièce, pas encore
(Eloise) Je ne crois pas que mes enfants soient un sujet d'État pertinent qui relève de la politique européennesim, du moins avant la majorité. N'est-ce pas David ? De parent à parent (Napoléon) S'il vous plaît...
(David) Quand j'ai reçu votre lettre... Je craignais que mon fils ne soit pas assez mâture pour assumer sa paternité. J'ai consulté Katalina, qui n'est pas d'accord et veut que Louis soit partie intégrante de la vie de Lenerd. À cause de ce désaccord, j'ai demandé à mes deux fils aînés et conseillers d'État... (Eloise) Vous considérez que votre petit-fils est une affaire d'état ? Comme ces deux-là qui ne sont pas vos fils ? Pardon ?!
(David) Ils sont mes fils. Felipe par le sang et Edmund par la loi. Et oui, mon petit-fils est devenu une affaire d'État ! Le père n'a pas été informé du fait que vous soyez enceinte ! (Eloise) Comme s'il ne savait pas compter jusqu'à 9...
(Napoléon) David, Lenerd devrait être reconnu par votre empire... Sinon mon filleul va...
(David) Nom de Dieu, j'essaye d'admettre mes fautes-
(Napoléon) S'il vous plaît, du calme. Repoussons ce rendez-vous...
(Eloise) Je n'ai pas besoin ni ne veut de son argent. Ni même du soutien, à moins que Louis en soit l'instigateur
(David) Eloise, je vous prie de bien vouloir croire que tout le soutien et l'argent que je vous ferai parvenir sera une attention de Louis
(Eloise) Le même Louis que vous maintenez dans l'ignorance ? Non, merci. (David) Pour le moment. Je ne pense pas que Louis devrait-
(Eloise) Vous, vous vous, VOUS. Il s'agit de mon bébé. De son bébé. Pourquoi pensez-vous que vous pouvez l'éloigner de son fils ?
(David) Le garçon n'a que 19 ans. Il ne peut pas gérer ça !
(Eloise) À 19 ans j'aurais assumé les conséquences de mes putains d'actions
(David) Donne-nous 10 ans, à Katalina et moi. Il sera alors élevé comme un prince de Pierreland avec tous les droits qu'ils lui reviennent et je le reconnaîtrai comme mon petit fils. Je dirai au public la vérité
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urwendii · 15 days
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This was supposed to be posted for @silmarillionepistolary but life got in the way.
Note: French, some sort of prose.
Pairing: Maedhros x Fingon
Son père ayant péri, Maitimo écrit une lettre finale à Findekáno avant de partir rencontrer Melkor.
Pardonne moi mon amour,
Pardonne moi Finno de devoir t'écrire lorsque le monde n’est qu’obscurité, lorsque nos épées suintant encore du sang de nos péchés ne sont à peine rangées. 
Pardonne moi Finno pour n'avoir pas su être grand et dans notre folie envolée dans ce vent si rugissant, ne me viens maintenant que le goût amer des regrets. 
Pardonne moi Finno pour ne pas lutter, ne pas pleurer, ne pas crier. L'éloquence des mots qui furent un jour mon arme s'est évaporée comme une simple flamme sur laquelle on souffle avant de se coucher. 
Pardonne moi mon amour car si il y a dorénavant des cendres sous mes ongles, dans mes yeux; celles dans mon cœur tapissent déjà une triste destinée presque achevée. 
Pardonne moi mon amour, car je dois m'en aller au plus loin dans cette obscurité, et je la redoute, je la maudit, elle qui m'aura bientôt trahie. Il est l’heure à présent où lorsque je me lèverai, roi de quelques heures, couronné de larmes et de colère, je marcherai alors, la tête levée. 
Pardonne moi Finno même si dans mon cœur résonne encore la poésie de ton corps et moi ivre de tes baisers, lorsque nous étions inconscients et si beaux, mon amour, dans notre gaieté. 
Pardonne moi mon amour, car à quoi peut bien rimer mon existence si séparé de toi, je ne peux que prier que tu aies renoncé. 
Russo.
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lady-de-mon-coeur · 10 months
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Hello! Do you have ml fanfic recommendations? Well written english or French and ft romance? Thank you!
Hey there, lovely anon! If I get your ask right, you wanted romance-focused fic recs, didn’t you? So here you go.
First of all,
french recs
Juste un baiser by @mind3ll
Tout avait commencé par une innocente discussion entre Rose et Mylène, et qui aurait parfaitement pu n'avoir aucune conséquence. Du moins, jusqu'à ce que Chloé s'en mêle. Puis Alix. Puis Alya.
Et que la question de qui avait déjà embrassé quelqu'un se trouve soudain au centre de toutes les conversations.
Le battement d'ailes du Papillon by @miraculous-floconfettis
- Ladybug, viens vite, j'ai trouvé le repère du Papillon !
A l'autre bout du fil, le cœur de Ladybug manqua un battement. Chat Noir avait trouvé la tanière de leur ennemi ! Mais lorsque son coéquipier reprit la parole, les mots qu'il prononça lui glacèrent le sang.
- Viens le plus vite possible au manoir Agreste. Dépêche-toi, je t'en supplie.
A very accurate depiction of Adrien processing his trauma after finding out Hawk Moth’s true identity. Lots of hurt/comfort, fluff and Adrinette being a married couple without even realising it.
Trouve-moi si tu peux and Embrasse-moi si tu peux by @mind3ll
Adrien jubilait.
Il avait enfin l'opportunité de découvrir qui se cachait derrière l'identité de Ladybug.
Et en tout bien tout honneur, histoire de couronner le tout. Tout ça grâce à un petit jeu entre eux, un simple jeu qu'il avait initié sans trop y croire.
Détransformation de choc by Alixe
Un combat qui finit un peu brutalement, une relation qui peine à se mettre en place, un père qui s'en mêle... La vie de héros n'est pas toujours facile.
Doux chantage by Jade DeTour
Un soir, Chat Noir découvre le secret de l'identité de Ladybug ainsi que l'identité de celui qu'elle aime. Il demande trois rendez-vous en échange de son silence. Ladynoir, Marichat et Adrinette avec un peu de Ladrien.
Éclosion by ElinaLT
Marinette reçoit une fleur et une lettre, d'un mystérieux 'admirateur secret' comme l'appelle Alya. Elles cherchent désespérément de qui il pourrait s'agir... la découverte s'annonce pleine de surprises.
I never get tired of recommending this fic. It’s just so sweet and heartwarming. Please consider giving it a try, even if you’re not into Marichat.
English
I'll Guess Your Heart, If You Guess Mine by PurpleHeartsOne
When Chat Noir stumbles upon Marinette holding her kwami, Tikki, he finally figures out that his lady, the girl he loves, is none other than his classmate Marinette Dupain-Cheng. Marinette is terrified that he's figured out, and she's not ready to know who he really is, since she's a firm believer that their identities should be hidden and is scared of the consequences if their identities are revealed. As a compromise, Chat Noir decides to set up a deal, he'll give Marinette three chances to guess who he really is underneath the mask, and if she doesn't guess right, he won't reveal himself. But Chat Noir has full faith that his lady will be able to guess who he is.
A story about Chat Noir falling in love with who his lady is, and Marinette falling in love with Chat and easing her worries about the identity reveal.
A multi-chapter set in s4. A must-read imo.
It's You by @inner-sakura
She’d gone through this exact moment a million times in her head. Imagined dramatically declaring her love and having him passionately reciprocate. She’d spent hours picturing the way his green eyes would soften and warm as he too declared his undying love for her, before sweeping her off her feet and carrying her off into the sunset. The fantasy always ended this way, the two of them madly in love.
It never ended with Adrien gazing at her blankly, his face smooth and expressionless.
[AU where Marinette succeeds in confessing to Adrien after the events of Frozer, and everything devolves from there.]
Too much angst, hurt and comfort in this two-shot.
Kiss shy by @emsylcatac
Marinette was on a mission. Three weeks into an impromptu reveal, the same three weeks into a relationship with her partner. And yet, they still hadn’t kissed. She didn’t know how much more she could take.
So tonight, she would kiss him. Right on the mouth.
I just love these precious beans.
rumour has it by summerset
When Alya reveals to the class that Marinette kissed Chat Noir, Adrien is very confused. Why would Marinette lie about kissing him? He decides to take matters into his own hands, and make the rumour a reality.
A Timely Reveal by LiquifiedStars
Adrien realised that having kissed Marinette as Chat Noir was now causing him complications with his now Girlfriend. His attempt to reveal himself however is interrupted when a girl suddenly falls through a portal, and she looks curiously like him. Written for the Miraculous Fanworks Discord.
I know I recommended this fic too many times before and I’ll do it again. Just read it.
wax lips to wax lips by @ladyofthenoodle
Adrien has been struggling to make sense of Marinette for a long time now, but today is especially confusing. Between Nino’s panicked hedging and Marinette’s own verbal gymnastics, he feels like he’s been whipped around by Ladybug’s yo-yo and tied up in knots.
Still, he isn’t going to let some confusion get in the way of their friendship.
Even if things have just gotten really, really confusing.
(it's the statue scene, from Adrien's point of view!)
Seven Seconds by alvares715
Adrien finds a lost video on his phone.
Set in season four.
Episode “Felix” aftermath. Very angsty fic. Another one must-read imo.
Accidentally Not In Love by Lucid
Marinette confesses to Adrien and he rejects her. It takes him less than 24 hours to realize he's made a huge mistake.
Can't Help Falling For You by FelicisMagic18873
Ladybug decides to talk Chat out of his crush for her by making him realize that he might end up not liking who she was behind the mask. It decidedly goes out of hand pretty quickly.
Very sweet one-shot, you can literally feel Chat Noir’s love for Ladybug through the words.
Thank you for your ask, anon! Hope you found something to read. Happy reading!
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alexar60 · 9 months
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Camille
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Mes grands-parents avaient acheté une résidence de vacances du côté de Vannes. Pour la crémaillère, ils avaient invité toute la famille à passer quelques jours. Je devais avoir cinq ans et découvris des cousins que je ne connaissais pas. En fait, il s’agissait surtout des enfants des  cousins de ma mère.
Lorsque nous arrivâmes devant la maison, nous vîmes un terrain immense sur lequel se promenaient de nombreuses personnes. On était plus proche du repas de mariage que d’un simple weekend à la campagne. Avec ma sœur, nous nous retrouvâmes au milieu d’une farandole de personnes que nous ne connaissions pas. J’eus le droit à des surprises, des bonjours d’étonnements, des bisous baveux de vieux adultes, des « mais qu’est-ce qu’il a grandi, il n’était pas plus haut que trois pommes la dernière fois qu’on l’a vu ! ». Bref, je n’étais pas à mon aise. Alors, je m’éloignais et pendant que ma sœur était prise en charge par mes cousines, je regardais les cousins jouer ou discuter. Tous étaient plus vieux que moi d’au moins cinq ans. Comme je me sentis exclu, je visitais ce grand terrain. Il y avait des fleurs alignées en cercle ou en carré, des tulipes, des hortensias, des roses et j’en passe. Il y avait des arbres mais aucune branche ne me permettait de grimper dessus. Je marchai lentement sans savoir quoi faire. Je voyais toujours les adultes discuter et les entendais rire. En fait, j’étais le seul à ne pas être réellement ravi d’être en cet endroit.
Avant de faire demi-tour, je vis une petite fille. En apparence, elle était plus vieille de deux ans, peut-être trois. Ses longs cheveux blonds semblaient briller avec un reflet de soleil. Elle lisait assise au milieu d’un cercle de livres ouverts. Elle me sourit avant de dire bonjour. Dès lors, j’approchais tout en rendant son sourire.
Comment t-appelles-tu ? demanda-t-elle.
Alexandre.
Enchantée, moi c’est Camille. Que fais-tu ici ? Tu n’es pas avec les autres en train de jouer ?
Non.
J’étais timide. Même avec une cousine, je restais timide. J’observais les livres. Ils n’avaient aucune image, ne comportant que des textes. J’approchai la tête pour les regarder de plus près lorsqu’elle demanda :
Sais-tu lire ?
Je hochai négativement de la tête. Dès lors, elle me proposa d’approcher et de jouer à la maitresse d’école. Je m’assis à côté d’elle et l’écoutais attentivement cherchant à comprendre le sens des lettres, les mots qu’elle prononçait. Ce n’était pas un exercice facile car je n’arrivai pas à lire parfaitement les lignes qu’elle montrait du doigt. Toutefois, je réussis à retenir quelques mots.
La matinée se passait à écouter Camille faire sa leçon de lecture. Soudain, un appel annonça le repas du midi. Je me levai immédiatement et rejoignis la famille sans m’occuper de Camille. Je n’entendis pas cette dernière courir avec moi. A l’instar des repas de famille, celui-ci fut long et pénible. Je regardai les plats se suivre, j’attendais le suivant. Je restais à la table des enfants écoutant les grands cousins déblatérer des idioties pour se la péter, et les cousines dont les plus petites  somnolaient à moitié. Après avoir fait tour visuel du groupe, je ne remarquais pas Camille. Je demandai à Carole, ma cousine la plus proche si elle savait où elle se trouvait. Mais, Carole ne put répondre car elle ne la connaissait pas. Cependant, en sortant de table, elle m’aida à chercher Camille, en vain. Elle questionna les adultes.
Camille ? Chérie, on a une Camille parmi nos petits-enfants ? interrogea mon grand-père.
Non, répondit ma grand-mère. Et dans les petits-neveux non plus.
J’expliquai où je l’avais rencontrée. Ma grand-mère caressa mes cheveux recoiffant la raie au passage. Puis, elle expliqua que des enfants du hameau venaient parfois dans le bois car il n’était pas clôturé. Déçu, je passai le reste du weekend à m’ennuyer.
Durant les vacances suivantes, je revis Camille. Elle était au même endroit à lire. Elle n’avait pas changé et portait une couronne de fleurs sur la tête. Elle me reconnut, me sourit et proposa de me faire une leçon de lecture. Je l’écoutai lire un passage des trois mousquetaires d’Alexandre Dumas. Je ne comprenais rien mais restais captivé par sa façon de parler. Je sentais une douceur enivrante m’envahir, je sentais des papillons chatouiller mon ventre. Il faisait beau et j’étais heureux de la revoir, heureux qu’elle ne m’oublie pas. Je montrais mes prouesses en lecture et regrettais de ne pas avoir de crayon pour montrer que je savais aussi écrire.
Je passais l’après-midi avec Camille, oubliant ma famille, mes parents qui partageaient leur temps avec mes grands-parents. J’oubliais ma sœur qui préférait jouer à la poupée sur la terrasse. Quand ma mère m’appela pour le goûter, je proposai à Camille de venir. Elle refusa préférant se nourrir de connaissances. Je partis lui promettant de revenir avec un morceau de chocolat dans du pain. A mon retour, Camille et ses livres avaient disparu.
Toutefois, elle était présente le lendemain puis le surlendemain. Nous jouions à lire et à écrire car cette fois-ci, j’avais pris du papier. Elle lisait énormément et j’écoutais. Parfois, elle me faisait lire corrigeant quelques mots ou la ponctuation. Elle avait pris une pièce de théâtre. Je ne comprenais rien mais c’était drôle de lire chacun son tour. On se donnait des personnages. Parfois, elle prenait une grosse voix pour parler à la place d’un homme. Le soir, je repartais rejoindre la famille.
Par la suite, je la questionnai sur ses parents, où elle habitait exactement. Elle restait évasive me signalant que sa demeure était complètement noire et humide. Son père était ingénieur. Quant à sa mère, elle ne travaillait pas. Pourtant, elle aurait dû être médecin.
Il y eu une nuit étrange. Je dormais dans la même chambre que ma sœur. Nous avions chacun notre lit. Je fus réveillé par un son bizarre. Je compris qu’il s’agissait du grincement de la porte, à cause d’un courant d’air. Le drap de mon lit se leva et ma sœur  s’allongea à côté de moi. Cela arrivait qu’elle fasse des cauchemars. Alors, elle préférait me rejoindre plutôt que de rester seule dans son lit. Enfin, je crus que c’était ma sœur parce que cette nuit, je reconnus le visage de Camille. Elle parla doucement.
Ça ne te dérange pas que je dorme avec toi ? J’ai froid et j’ai peur. Il fait tout noir.
Je laissai mon amie se blottir contre moi. Son corps, ses mains étaient gelées. Je ne l’interrogeais pas sur sa présence dans la maison. Nous dormîmes. Au matin, elle avait disparu. Je me levai seul. Ma sœur était déjà debout. Je descendis à la cuisine et demandai si quelqu’un avait vu Camille partir. On me dévisagea. Mes parents pensèrent que j’avais une copine invisible. Je compris que j’avais rêvé.
Durant l’après-midi, lorsque je revis Camille, toujours au même endroit, je parlais de ce rêve. Elle sourit et baissa la tête. Elle choisit un livre : Alice au pays des merveilles. Dès lors, je restai obnubilé par cette histoire fantastique. J’écoutais la petite fille lire avec passion. Et pour la première fois, je comprenais l’humour dans un récit.
Camille n’était pas là pendant les vacances suivantes. J’avais sept ans. Je passais souvent dans le bois au fond du jardin en espérant la voir, mais je ne voyais que de l’herbe et des arbres. De temps en temps, je m’asseyais ou m’endormais en attendant son retour. Elle n’est jamais revenue. Les années passèrent sans que je n’oublie la petite fille rencontrée au fond du jardin de mes grands-parents. Ce même jardin rétrécissait en vieillissant. Le bois ne semblait pas si grand. Mais le regard de l’adolescent n’est pas celui de l’enfant.  De temps en temps, je retournais dans cette petite forêt à me souvenir que j’y avais vécu de très beaux moments. J’imaginai un livre oublié posé sur l’herbe par Camille. Cependant, il n’en fut rien.
Cela faisait vingt ans que je n’avais plus entendu parler de Camille. J’écoutais un documentaire télé sur des enquêtes non résolus. Quelle fut ma surprise que de voir le portrait de Camille entre celui de ses parents. Sa famille était portée disparue dix ans avant notre rencontre. Aussitôt, je suivais l’affaire avec attention. La famille de Camille passait des vacances dans le même hameau où se trouvait la maison secondaire de mes grands-parents. Il y avait bien quelques suspects, seulement personne n’avoua quoi que ce soit. Après une nuit de réflexion à  chercher à comprendre pourquoi je l’avais rencontrée, pourquoi je lui avais parlé et pourquoi, elle n’avait pas changé, c‘était surtout ce lieu noir, humide et froid qui m’intriguait. J’appelai dès le matin mon grand-père. Nous discutâmes de cette affaire.
Au fait Papy, tu as déjà pensé à faire sonder le jardin ?
Pourquoi faire ? répondit-il avec une voix étonnée.
C’est presqu’une ferme. Et je me disais qu’il devait peut-être y avoir un puits caché ou quelque-chose comme ça. Une cave ?
 Tu sais que ça pourrait être une bonne idée. Un puits m’aiderait pour arroser les fleurs.
Deux mois plus tard, ma mère appela. Elle m’annonça qu’on avait trouvé des corps dans un puits fermé chez ses parents. La maison faisait la une des journaux télé. Effectivement, je reconnus la maison. De nombreux gendarmes encerclaient la demeure. Néanmoins, on pouvait remarquer un groupe de personnes en combinaison blanche en train de marcher vers un trou entre les arbres. Et le lieu du trou était la position exacte où Camille lisait.
Quelque-jours plus tard, je passais voir mes grands-parents. Ils racontèrent la découverte du puits et celle de Camille et de ses parents. Mon patriarche gardait le journal qui expliquait les causes de la mort. Ils avaient été exécutés d’une balle en pleine tête. L’enquête aboutit que c’était en pleine nuit et qu’ils dormaient au moment des faits.
J’accompagnais ensuite mes grands-parents vers le puits.  Nous regardâmes pendant un long silence ce trou ouvert. L’atmosphère était remplie à la fois d’émotion et de libération. Un vent frôla mon visage. Je levai les yeux et crus apercevoir la silhouette d’une petite fille qui s’effaçait doucement.
C’était juste bouché par une dalle en béton et recouvert d’un tapis de verdure, annonça papy. Le puits ne contient plus d’eau.
C’est grâce à ça que les ouvriers ont vu les ossements, ajouta mamy.
Mon grand-père me regarda avec son air perplexe. Il posa sa main sur mon épaule puis hocha la tête en souriant.
Je me souviens que c’était à cet endroit que tu jouais tout seul quand vous veniez. Tu prenais toujours du papier et des crayons et tu jouais ici…Elle s’appelait comment déjà ton amie imaginaire ? Camille ?
Je répondis d’un geste de la tête.
Comme la petite qui était dans le trou, murmura-t-il.
Il ne posa pas d’autres questions. Nous rentrâmes et je passais la nuit chez eux.
Lorsque ma première fille est née, nous l’avons appelée Camille par hommage. Et elle a adoré apprendre à lire.
Alex@r60 – août 2023
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dures-annees · 6 months
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Au travail.
Lorsqu’un père de famille estime que l’instruction a assez duré, il retire son fils de l’école et en fait un être utile. Le jeune homme apprend un métier sous la férule d’un maître, parfois à peine plus âgé que lui, qu’il doit écouter attentivement et dont il doit suivre les préceptes à la lettre. Il est du devoir du maître de battre l’apprenti négligent. Un apprenti aurait peu d’estime pour un maître qui ne le bat pas.
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microcosme11 · 7 months
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Letter to 13-year-old Hortense
Quartier général, Milan, 22 prairial an IV [10 juin 1796]
J’ai reçu votre aimable lettre au milieu des horreurs de la guerre. Il n’est rien de plus charmant que ce qui me rappelle le souvenir d’aimables enfants que j’aime pour eux et parce qu’ils appartiennent à la personne du monde qui m’intéresse le plus.
Vous êtes une méchante et très méchante. Vous voulez me mettre en contradiction. Sachez donc, aimable Hortense, que lorsque l’on dit du mal des hommes l’on s’expose.
Lorsque l’on dit du mal des femmes, l’on excepte celles dont les charmes et la douce influence a captivé notre cœur et absorbé tous nos sentiments… Et puis, vous le savez bien, votre maman est incomparable sur la terre, personne ne joint à son inaltérable douceur ce je-ne-sais-quoi qu’elle inspire à tout ce qui l’entoure. Si quelque chose pouvait ajouter au bonheur que j’ai de lui appartenir, c’est les doux devoirs qu’il m’impose à votre égard. J’aurai pour vous les sentiments de père et vous aimerai comme votre meilleur ami… Mais je suis fâché contre vous, contre votre bonne maman, elle m’avait promis de venir me voir et elle ne vient pas. Le temps est long loin de ce que l’on aime. Jugez du plaisir que j’aurais réhaussé à vous voir, à discuter avec vous et à vous conter des histoires terribles. Une petite part dans votre souvenir. Un baiser à Eugène à qui je dois écrire. Croyez-moi pour la vie.
Vôtre
Bonaparte
P.S. Vous devez avoir reçu la petite boite de parfums. Je vous rapporterai cent belles choses.
---
Headquarters, Milan, 22 prairial year IV [June 10, 1796]
I received your kind letter amidst the horrors of war. There is nothing more charming than that which reminds me of lovely children whom I love for themselves and because they belong to the person in the world who interests me the most.
You are bad, very bad. You want to contradict me. Please know, kind Hortense, that when we speak ill of men we expose ourselves.
When we say bad things about women, we except those whose charms and gentle influence have captivated our hearts and absorbed all our feelings… And then, you know well, your mother is incomparable on earth, no one joins unalterable sweetness with the je ne sais quoi that she inspires in everything around her. If anything could add to the happiness I have in belonging to her, it is the sweet duties she imposes on me towards you. I would have the feelings of a father for you and would love you as your best friend… But I am angry with you, with your good mother; she promised to come to see me and she is not coming. It’s a long time away from those we love. Judge the pleasure I would have had seeing you, talking with you and telling you terrible stories. A small part in your memory. A kiss to Eugène to whom I should write. Trust me for life.
Your
Bonaparte
P.S. You should have received the small box of perfumes. I will bring you a hundred beautiful things.
napoleonica
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selidren · 27 days
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Printemps 1918 - Champs-les-Sims
2/10
Je ne souhaite pas revenir sur mon expérience de la guerre. Je me suis tout de même ouvert de votre remarque sur les allemands à Albertine, mais nous avons été interrompus par Marc-Antoine, l'aîné de mes fils, qui a fait valoir son point de vue d'une façon bien bruyante, arguant que ce sont les hommes de peu qu'on a envoyé sur le front, et que les vrais responsables de la boucherie ne sont que des bourgeois bien abrités derrière les lignes. Pardonnez mon fils, ce n'est encore qu'un enfant et il s'est mis à lire Marx ces derniers temps. Je n'y connais pas grand chose, mais je me demande si c'est une lecture bien pertinente pour un garçon de douze ans. Albertine ne cesse pourtant de me dire combien Marc-Antoine est intelligent, et si je me fie à mon propre intellect à son âge, cela semble peut-être plus compréhensible. Quand à vos douleurs, ce n'est pas mon sujet de conversation préféré, mais sachez que j'ai les mêmes dans le bras, et qu'il est des jours et des nuits où elles ne laissent pas en paix.
Je suis cependant catastrophé d'apprendre pour le mariage de votre fille. Ce garnement ne mérite pas les biens de ses pères et j'ose espérer que jamais un homme ne traitera mes filles de cette façon. Les scandales m'ennuient. Et pour votre épouse, ne vous en faites pas, elle finira par saisir l'importance de votre tâche et vous laissera en paix avec ses états d'âme. Il est malheureux qu'elle n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que vous, comme cela vous auriez au moins pu lui proposer de vous accompagner. Vous pourrez toujours lui dire pour la rassurer qu'elle n'a pas les difficultés de mon Albertine : mon épouse déteste partir loin des enfants, mais notre passion commune pour l'Egypte est si grande que le choix n'est pas aisé pour elle.
Sur ce, je retournes à mes exercices de graphie. Me voici revenu à l'école élémentaire à tracer des séries de majuscules à la plume. J'imagine qu'en désespoir de cause, je pourrai toujours engager un secrétaire bien que l'idée me répugne : jamais il n'aura dans ses écrits le niveau d'exigences auquel je m'astreins.
Votre cousin, Pr. Constantin Le Bris
P.S : Mes condoléances pour le décès de votre neveu Thomas. Je ne l'ai pas bien connu, mais mon neveu Alexandre m'a assuré que c'était un jeune homme fort aimable.
P.S 2. Albertine vous fait savoir qu'elle se fera grand plaisir d'écrire à votre épouse.
Transcription :
Adelphe « Ah Tintin, tu as déjà fini de manger ? »
Constantin « Exact. Je m’y suis mis en avance, je suis toujours d’une horrible maladresse avec mes couverts et je ne voulais pas contrarier Grand-Mère. »
Adelphe « Tu aurais pu attendre Madame Legens. Elle aurait au moins réchauffé ton repas. »
Constantin « Je ne suis plus un enfant, Adelphe. J’en ai bien plus qu’assez de dépendre des autres pour n’importe quelle tâche futile. »
Adelphe « Fort bien. En attendant, te voilà à manger froid. »
Constantin « Et toi alors ? Tu ne manges pas avec les autres ? »
Adelphe « J’ai une réunion tôt à la distillerie. Les gars veulent créer un syndicat, et ils souhaitent une heure de concertation avec la « délégation patronale ». J’imagine que c’est moi. Ah, et je sais allumer le poêle accessoirement. »
Constantin « Bon à savoir. Tu me montreras comment faire à l’occasion. J’ai encore du travail, des lettres en retard, donc je vais monter. A moins que tu veuilles que je te tiennes compagnie. »
Adelphe « Pas besoin. Je vais finir rapidement. Ah et Tintin, tu as encore mal à ton bras ? »
Constantin « Non, pas spécialement. »
Adelphe « Ne me mens pas, je t’ai entendu grogner toute la nuit depuis ma chambre. »
Constantin « Ce n’était rien, vraiment. Tu dors donc si mal ? Encore tes cauchemars ? »
Adelphe « Non, une simple petite insomnie passagère. »
Constantin « Menteur, tu as les yeux rouges et des cernes ! »
Adelphe « Bon… je pense qu’on devrai arrêter de se mentir Tintin. »
Constantin « Tu as raison, nous ne sommes pas assez doués pour cela et en plus cela ne nous rassure ni l’un ni l’autre. »
Adelphe « Il faut croire qu’on s’est tout les deux bien abîmés ces dernières années. »
Constantin « Sans doute… Ah et j’y pense ! Ne laisse pas Marc-Antoine discuter avec les ouvriers. Je n’ai rien contre le socialisme, contrairement à mon père, mais il est en train d’en faire une obsession ! »
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ameretat · 9 months
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Bonjour à tous,
J’ai hérité d’une partie de la bibliothèque de mon arrière grand-père ! Grand germanophile et passionné d’Histoire. Il avait pour habitude d’offrir un de ses livres à chaque arrière petit-enfant pour Noël. Alors, pour perpétuer cette tradition à ma façon, voilà les livres que je ne lirai pas et que je peux vous donner s’il y en a qui vous intéresse !
Vous pouvez m’envoyer un message privé. N’hésitez pas à partager ce post et à en parler autour de vous ✨
Ps : quand il n’y en a plus, il y en a encore !
Je donne également :
Lettres et Propos sur l'Art, Nicolas Poussin
La tentation de l'Occident, André Malraux
Le Ciel et l'Arcadie, Maurice Denis
Face au drapeau, Jules Verne
Les vieux souvenirs, Prince de Joinville
Vielles Maisons - Vieux papiers, G. Lenotre
Le mystère français, Emmanuel Todd et Hervé Le Bras
Discours sur l'Histoire universelle, Bossuet
l'Histoire du sentiment religieux en France + La poésie pure, Henri Bremond
Histoire de France + Histoire de deux peuples, Jacques Bainville
Histoire contemporaine : philosophie mathématiques
Le XVIIème siècle, Lagarde et Michard
Récits du temps Mérovingien, Augustin Thierry
Histoire d'Allemagne, Charles Bonnefon
L'Allemagne, Edmond Vermeil
L'Allemand, Jacque Rivières
Français et Allemands, Louis Reynaud
La guerre sous les mers, Edmond Dellage
Précis de droit maritime, Georges Ripert
Chronique des Pasquiers, Georges Duhamel
Les coulisse de l'Histoire, Octave Homberg
Splendeurs et misère de M. de Chateaubriand
Des livres sur Charles de Gaulle ainsi que sur sa femme, des oeuvres d'André Maurois, Emmanuel Mounier, et Katherine Mansfield. Une grande collection de l'oeuvre de Jules Romain. Certains volumes de la collection Semaines sociales de France, ainsi que de l'A.E.S.
Et si vous parlez allemand, il y a toute une collection de livres allemands !
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sous-le-saule · 9 months
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Je suis en vie
Dans les fictions, les flics disent toujours que les 48 premières heures après une disparition sont cruciales. Cela faisait 50 heures que j’avais signalé la disparition d’Alice.
Je restais là, planté devant le lavabo, avec l’eau chaude qui coulait depuis je ne savais combien de temps, incapable d’une tâche aussi simple que me débarbouiller le visage.
Une partie de moi, lointaine, s’étonnait de ne pas être en état d’arrestation. La femme et, 15 ans plus tard, la fille ? Qui pouvait croire une coïncidence pareille ?
Mais, au fond, cela importait peu. Je voulais juste savoir si Alice était encore en vie. Sa mère aurait-elle eu ce légendaire instinct maternel qui lui aurait fait dire : « Elle est en vie, je le sens » ? Moi, je ne sentais rien, et j’en avais honte.
Je ne savais qu’une chose : Alice ne m’aurait pas fait ça.
La police pensait le contraire, évidemment. Une ado avec des problèmes à l’école, une dispute récente avec son père, et aucun indice ne laissant supposer un enlèvement ? Ca sentait la fugue à plein nez. Ils m’avaient demandé si des affaires manquaient dans sa chambre, et j’avais avoué, mortifié, que j’étais incapable de leur répondre. Son sac à dos, oui, mais ça ne voulait rien dire. Comment pouvais-je savoir s’il manquait de l’argent ou quelques vêtements dans cette chambre d’adolescente en désordre permanent et dans lequel j’avais gentiment été prié de ne plus mettre les pieds depuis ses treize ans (« mon intimité, papa, tu comprends ? »).
Ils m’avaient posé des questions pleines de suspicion sur notre relation mais je ne savais pas si c’était le traitement normal réservé au père ou si c’était à cause de la disparition de sa mère.
Elle aussi, sans une trace. Pour autant que je sache, elle était à la maison avec Alice. Quand j’étais rentré du travail, la petite pleurait dans son berceau, seule. Le désordre qui régnait dans la maison depuis sa naissance n’était pas pire que d’habitude. La porte était verrouillée. Aucune valise ne manquait, le passeport de Joanne était toujours là, et il n’y avait de mot nulle part.
Je l’avais cherchée. Pendant des années, je l’avais cherchée. Dans les hôpitaux, chez les membres de sa famille et tous les amis que je lui connaissais, dans la ville et puis dans d’autres, collant des affichettes avec sa photo, sur internet… J’avais longtemps été suspecté. Le mari, évidemment. La thèse du suicide avait fini par prévaloir. Dépression post-partum. Elle s’était probablement jetée dans le fleuve. On retrouverait le corps un jour, ou pas. Mais dans le regard de certains, je voyais bien que le doute subsistait.
Et voilà que je refaisais exactement les mêmes recherches, les mêmes démarches, et je ne comprenais pas comment il était possible que ça m’arrive une fois de plus, ni comment j’allais surmonter l’épuisement sans nom qui me gagnait.
Je me mis à pleurer, devant ce fichu robinet que je ne parvenais même pas à fermer. A pleurer comme un gosse, avec la morve et les gros sanglots qui déchirent la poitrine. Parce qu’Alice devait être morte. Parce qu’elle ne m’aurait pas infligé ce doute en sachant par quoi j’étais passé avec sa mère. Elle n’était pas cruelle. On s’entendait bien. Même si on avait nos désaccords. Principalement sur le fait qu’Alice continuait les recherches alors que je trouvais qu’elle, qu’on, devait aller de l’avant maintenant. C’était ça, notre dispute. La dernière fois qu’on s’était parlé.
Je poussai un cri animal et frappai du poing sur le lavabo. Ca ne pouvait pas être les derniers mots que ma fille avait entendus de ma bouche. Je relevai la tête, prêt à fracasser le miroir embué quand quelque chose arrêta net mon geste.
Il y avait une lettre écrite dans la buée. Un J. Puis un E, à l’envers. Des lettres maladroites s’ajoutèrent laborieusement, comme si les écrire demandait un effort considérable. Longtemps, je restai figé face au miroir, partagé entre la certitude que j’avais fini par perdre l’esprit et la crainte que le moindre mouvement ne fasse disparaitre le message.
« Je suis en vie »
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Lettre au père Nöel pour ne pas être déçu écrivez à l'émir du Qatar
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empiredesimparte · 11 months
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Hortense: What's the matter, Louis? Aren't you getting ready for the evening? Napoléon V: I still have a few files to read and sign. I've received a letter from King Alexander of Scotland Hortense: Is there a problem?
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Napoléon V: No, no, it's just that everything has gone so fast since Papa died… It's as if I were living another life. Hortense: I understand you. I feel that way too
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Hortense : Why did you ask me to come? For the letter? Napoléon V : Yes. I want to be frank with you: Oliver's father would like to discuss a formal engagement between you and Oliver.
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Napoléon V: I have nothing against it, naturally. But it can't happen now, you know that, don't you?
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Hortense: Louis… Napoléon V: I'm sorry, you know that. I'm doing this for you too. I wouldn't want my next ceremonies to overshadow yours. And that would be too costly for the Crown
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Hortense: That's not the point, Louis Napoléon V (annoyed): I'm going to say yes to the King, but you'll have to wait until it's official. That's the way it is. I'm not against you
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Hortense: I don't care if the event is overshadowed by your coronation, all I want is to be with Oliver. Everyone knows it now, it's stupid to…
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Napoléon V (angry): You haven't behaved well enough lately, I don't want to risk any more shameful magazine headlines over trifles. You promised me at Compiègne to…
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Hortense : That's not fair, Louis! Uncle Henri told me everything that happened in Cannes, and on the yacht with Charlotte. Don't talk to me about behaviour after that! Charlotte isn't… Napoléon V : That's enough! That's enough of that! We'll talk about it another time, leave me alone!
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⚜ Le Cabinet Noir | Yacht impérial l'Aigle, 9 Prairial An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Hortense : Qu'y a-t-il Louis ? Tu ne t'apprêtes pas pour la soirée ? Napoléon V : J'ai encore quelques dossiers à lire et signer. J'ai reçu une lettre du roi Alexander d'Ecosse Hortense : Il y a un problème ?
Napoléon V : Non, non, seulement tout va si vite depuis la mort de Papa... C'est comme si je vivais une autre vie Hortense : Je te comprends. Moi aussi je ressens ça
Hortense : Pourquoi m'as-tu fait venir ? Pour la lettre ? Napoléon V : Oui. Je veux être franc avec toi : le père d'Oliver aimerait discuter de fiançailles officielles, entre toi et Oliver
Napoléon V : Je n'ai rien contre, naturellement. Mais ça ne peut pas se passer maintenant, tu le sais bien, n'est-ce pas ?
Hortense : Louis... Napoléon V : Je suis désolé, tu le sais. Je le fais aussi pour vous. Je ne voudrais pas que mes prochaines cérémonies éclipsent les tiennes. Et cela serait trop coûteux pour la Couronne
Hortense : Ce n'est pas la question, Louis Napoléon V (agacé) : Je vais répondre positivement au roi, seulement, il vous faudra attendre d'officialiser. C'est ainsi. Je ne suis pas contre vous
Hortense : Je me fiche que l'événement soit "éclipsé" par ton couronnement, tout ce que je veux c'est être avec Oliver. Tout le monde le sait maintenant, c'est idiot de...
Napoléon V (fâché) : Tu ne t'es pas assez bien comportée ces derniers temps, je ne veux pas risquer de nouvelles unes de magazines honteuses pour des broutilles. Tu m'as promis à Compiègne de...
Hortense : C'est injuste Louis ! Oncle Henri m'a raconté tout ce qui s'est passé à Cannes, et sur le yacht, avec Charlotte. Ne viens pas me parler de comportements après ça ! Charlotte n'est pas...
Napoléon V : Ca suffit! Ca suffit! Nous en reparlerons à un autre moment, laisse-moi tranquille!
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urwendii · 14 days
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Apparently some of you really enjoyed my french Epistolary prompt from Maedhros, ❤️ so here's Fingon's
Pairing: implied Maedhros x Fingon
Findekáno, durant la traversée de l'Helcaraxë écrit une lettre à Maitimo pour y déverser ses sentiments.
Russo, Mai, Nelyo, 
Tu vois, je ne sais même pas comment t'adresser cette lettre. D'ailleurs je ne devrais même pas.
Car tu vois Russo, je ne sais plus, je ne comprend plus. Au-dessus de moi il y a les étoiles et l'obscurité qui grandit toujours autour de nous, et de moi. Et dans mon cœur. 
Et j'en ai tellement peur. Qu'avons nous laissé derrière nous pour ainsi vagabonder à la limite de la haine et de la souffrance. La glace m'entoure jours et nuits, infiltrée comme une pensée elle s'éparpille dans mes veines tel un serpent avide de mordre à quelconque faiblesse entrapercue. 
Je ne peux lutter contre l'étrange stupeur qui saisit mes jambes lorsque le blizzard nous rattrape dans ses griffes, et ne peut lutter contre cette rancœur qui fait battre mon cœur contre toute attente, contre toute logique. Car la morsure de la glace n'aura raison de ma détermination. 
Plus haute que les flammes lointaines qui ont englouti l'espoir d'un retour de l'homme que j'eus aimé —  un soir si beau sous mes doigts et qui mut par (éphémère ?) amour m'avait avoué ses sentiments —  je me dois dorénavant d'avancer encore et toujours vers ce bout de terre qui comme une illusion onirique semble ne jamais vouloir arriver. 
Et que trouverais-je là- bas? Toi, remplis de la certitude de notre soumission à la folie dictatoriale de ton père? Hautain dans ta propre existence? Aveugle dans ta propre omission?
Ne vois-tu pas Russo qu'il était trop tard pour revenir auprès de nos mères ? Que par ton amour tu m'as condamné et couronné sur l'autel de ceux abandonnés mais jamais délivrés. Toi mon amour si loin, si distant, je ne peux que haïr cette désinvolture, cette farce à laquelle nous sommes tous deux liés. 
Car mon amour, je ne saurais capituler tant que ton cœur se jouera geôlier du mien. 
Alors attends moi. Je viens me libérer de toi, de notre amour, je le laisserai fondre comme de la glace sur un feu, le laisserai évaporer celui que je fut, Findekáno, ton Finno et enfin seulement j'oserai croire alors en une paix retrouvée. 
Finno. 
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