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Les navettes entre le Piémont et la Provence : migrations saisonnières ou installation définitive ? (partie 2)
Le navette tra Piemonte e Provenza: migrazioni stagionali o insediamento permanente? (parte 2)
Je vous propose de poursuivre l’étude des familles présentes à Bormes les Mimosas lors du recensement de 1926 dont un ou plusieurs membres sont originaires de Valloriate.
La famille 5 est typique d’un groupe de travailleurs venus pour la saison d’hiver. Ce groupe est constitué de quatre hommes, tous originaires de Valloriate. Ils demeurent dans le quartier du Pin et travaillent pour divers patrons en qualité de journaliers. Le plus âgé se nomme Giovanni BRUNETTO. Il est né le 13 février 1876 à Valloriate et il est marié depuis le 8 septembre 1907 à Maria BRUNO. Il a emmené avec lui son fils Antoine, né en le 17 octobre 1908 à Valloriate.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 15
Vivent également avec eux, deux cousins qui sont frères, Benedetto BRUNETTO né le 20 juin 1898 et Matteo BRUNETTO né le 11 décembre 1896, tous deux originaires de Valloriate. Leurs parents avaient vécu quelques années à La Londe. Leur père, Giacomo Antonio BRUNETTO, était mineur. Leur mère, Catarina SPADIA, y avait mis au monde ses deux premiers enfants : Michel et Victoria nés respectivement le 23 février 1890 et le 15 mars 1892. Ce fils aîné, Michel, a par ailleurs pratiquement toujours vécu à Hyères avec son épouse Françoise BRUNO et leurs trois fils. Benedetto BRUNETTO n’a fait que de brefs séjours en France. Il s’était marié à Francesca BERNARDI, en 1920. Il est décédé le 23 avril 1978 à Valloriate. Quant à son frère Matteo, je n’ai trouvé aucun renseignement complémentaire.
Grâce aux recherches de Roselyne BRUNETTO mises en ligne sur Geneanet, j’ai su que peu de temps après le recensement de 1926, Giovanni BRUNETTO avait été porté disparu. Son fils Antoine en fait part dans son dossier de naturalisation établi en 1927. Antoine y mentionne également que tout ou partie de la famille a résidé à La Londe du 21 décembre 1923 au 30 novembre 1924. Il faut préciser que sa mère, Maria BRUNO est née à La Londe le 6 mars 1887.
Giovanni a été retrouvé mort dans la gare PLM de Nice le 24 mars 1930. La commune de Valloriate a reçu la notification de son décès le 20 décembre 1930. Dans l’acte, il est mentionné que Giovanni demeurait au Muy et que son épouse a déclaré le décès à la mairie de Nice.
notification du décès de Giovanni Brunetto dans les registres d'état-civil de Valloriate (antenati.cultura.gov.it)
Antoine a obtenu la nationalité française en 1928 et a fait son service militaire en France. Au recensement de 1931, il vit avec sa mère et ses cinq frères et sœurs aux Arcs(83) où ils sont cultivateurs. Il se marie dans cette commune, en 1933, avec Elisabeth COLOMBERO, jeune-fille de dix-sept ans, originaire de Saluzzo.
publication légale de l'achat du café-restaurant dans le "Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire" du 19 décembre 1937 (https://www.retronews.fr/)
publication légale de la vente du café-restaurant dans le "Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire" du 7 août 1938 (https://www.retronews.fr/)
En 1937, on le retrouve à Saint-Etienne. Avec son consentement, son épouse y achète un café-restaurant-garnis le 1° décembre 1937 qui est revendu presque aussitôt, le 19 juillet 1938. Antoine est décédé le 29 novembre 1940, à Draguignan(83) d’une maladie des poumons. Il avait trente-deux ans et vivait séparé de son épouse et de son fils.
La famille 6 est également constituée d’un groupe de six hommes. Ils sont venus travailler chez Francis SABRAN et sont logés au quartier du château-roi.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 18
Dans ce groupe, on trouve, tout d’abord, Michel BERGIA qui est né le 22 octobre 1869 à Valloriate. C’est un habitué car il est déjà présent à Bormes au recensement de 1921. On peut supposer qu’il vient chaque hiver accompagné de membres de sa famille ou d’amis. Michel BERGIA est resté célibataire et il est décédé, à Valloriate, le 30 mars 1937.
Jean MATTIO est né le 30 juillet 1879 à Valloriate, il était déjà présent à Bormes au recensement de 1921 mais aussi en 1911. Il est décédé célibataire le 12 décembre 1927, à Valloriate.
Michel BUSSONE est né le 21 décembre 1902 à Valloriate, il est de nouveau présent à Bormes lors du recensement de 1931. Il décède à Hyères le 27 juillet 1934, probablement à l’hôpital car il est dit domicilié au château de Brégançon, à Bormes. Il était également célibataire.
notification du décès de Michele Bussone dans les registres d'état-civil de Valloriate (antenati.cultura.gov.it)
Je n’ai aucune information sur Jean PERONA né en 1866 à Roccasparvera. Jean BERIA, né à Savone, quant à lui, n’est pas piémontais.
Le dernier du groupe est Antoine BRUNETTO est né le 13 novembre 1871 à Demonte. Il y est décédé le 12 juillet 1926, soit peu de temps après son retour de Bormes. Il était célibataire.
La famille 7 comprend un couple originaire de Valloriate et leur fille. Jean MONACO est né le 11 février 1878 et Marianne BRUNETTO le 1° mai 1883. Au recensement de 1911, Jean fait partie d’un groupe de dix-huit hommes vivant au quartier de Léoube et travaillant chez GERARD, au domaine viticole de Léoube tandis que Marianne est employée comme domestique à Hyères. Ils ne se fréquentaient sans doute pas encore car ils se sont mariés à Valloriate le 1° mai 1920, à quarante-deux ans et trente-sept ans.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 18
On les retrouve ensemble à Bormes, lors des recensements de 1926 et de 1931. Ils ont eu une fille unique, Joséphine Marguerite née le 25 août 1922 à Bormes.
Je ne sais rien de la vie de Marguerite si ce n’est un entrefilet dans le journal « La Croix du Littoral » du 10 septembre 1922 nous faisant part de son baptême. Elle est décédée à Hyères, le 20 décembre 2004.
« La Croix du Littoral » du 10 septembre 1922, source Gallica (https://gallica.bnf.fr/)
La famille 8 se compose du couple: Michele BRUNO et Anna BRUNO nés respectivement le 7 décembre 1870 et le 18 décembre 1876 à Valloriate. Ils vivent dans le quartier du château-roi et travaillent tous deux pour Francis SABRAN. A la naissance de leur fille Maria, à Valloriate, le 16 février 1897, le grand-père maternel a fait la déclaration à la mairie car le père était « absent en raison d’un séjour en France d’environ quatre mois ».
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 18
En 1911, le couple vit à Bormes, dans le quartier de Brégançon, avec une fille prénommée Mariette et née en 1901 à Valloriate (en fait, il s’agit de Maria née en 1897) et travaille comme journalier chez Francis SABRAN. Au recensement de 1921 tout comme en 1926, le couple vit seul au quartier du château-roi.
Au recensement de 1931, le couple vit chez leur fille Marie qui a épousé, le 18 décembre 1920, Pierre FERRERO, un italien de Donato, dans la province de Biella. Ils ont deux enfants : Albert né le 30 septembre 1921 et Noëlie née le 25 décembre 1923.
Michel est décédé peu de temps après le recensement, le 9 avril 1931 et Anna est morte le 18 avril 1934, tous les deux à Bormes.
La famille FERRERO a obtenu la nationalité française le 9 mai 1928.
Le domaine de Brégançon (cadastre de 1825) source Archives Départementales du Var
Il est temps de parler de Francis SABRAN qui est certainement l’un des plus gros employeurs de Bormes, en 1926. Il avait reçu de son oncle Hermann, mort sans descendance, le domaine de Brégançon, en 1914. Ce domaine de 1030 hectares qui comprend 75 hectares de vignes, 2000 oliviers, des figuiers et autres arbres fruitiers avait été acheté en 1816 par son arrière-grand-père Simon SABRAN. Francis avait épousé, en 1895, Marguerite GERARD dont les parents sont les propriétaires du château Léoube, également à Bormes. Leur fille unique, Marguerite avait épousé, en 1916, Georges TEZENAS qui a obtenu, en 1955, la classification « cru classé » pour le domaine de Brégançon.
Dans le quartier du château-roi la famille 9 se compose d’Antoine BERGIA et de son épouse, Anna FOSSATI, nés tous les deux à Valloriate, plus précisément les 28 juillet 1867 et 17 juin 1873. Antoine est contremaître agricole chez Francis SABRAN et Anna est femme de basse-cour comme nous le précise le recensement de 1926.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 19
Dès le recensement de 1896, je trouve la présence d’Antoine BERGIA dans le quartier de Brégançon à Bormes. Antoine a épousé Anna le 15 août 1897 à Valloriate. Ils semblent ne pas avoir eu d’enfants.
Ce couple travaillait à l’année au domaine de Brégançon. Lorsqu’Antoine est décédé, le 30 août 1928, il a eu droit à une rubrique nécrologique dans le journal catholique « La Croix du Littoral » du 30 septembre 1928 où il est qualifié de « vieux et fidèle serviteur du domaine de Brégançon ». Son épouse, Anne FOSSATI a continué à travailler pour Francis SABRAN car elle est encore présente à Bormes lors du recensement de 1931. Elle est morte à Valloriate le 11 juin 1943.
« La Croix du Littoral » du 30 septembre 1928, source Gallica (https://gallica.bnf.fr/)
Beaucoup de frères d’Antoine BERGIA ont travaillé au domaine de Brégançon :
Michel venait chaque hiver, nous l’avons déjà rencontré dans la famille 6.
Jean, né le 26 février 1872, était absent à la naissance de son premier enfant, Giovanni, le 20 avril 1899. Le grand-père maternel de l’enfant, Giovanni RE a indiqué, dans la déclaration de naissance à la mairie de Valloriate, que le père était en France pour six mois. A la naissance du second enfant, Antonio né le 5 octobre 1903, la famille de Jean BERGIA vivait à Bormes. Elle y était même déjà un peu plus tôt car le petit Giovanni y est décédé le 12 octobre 1902. A la naissance d’un second Giovanni, le 16 juin 1909, le couple était rentré définitivement à Valloriate. Maria RE, l’épouse de Jean est décédée prématurément le 14 juillet 1922 à Valloriate.
Joseph, le quatrième frère BERGIA est né le 21 avril 1878 à Valloriate. Lorsque son épouse Marianna BRUNO a mis au monde leur premier enfant, Catterina, le 23 juin 1906, il était parti travailler en France pour sept mois. Le 1° septembre 1908, leur deuxième fille, Joséphine naissait à Bormes. En 1911, Joseph et sa famille étaient toujours à Bormes mais ils n’y sont plus dès le recensement de 1921. Joseph décède le 6 août 1945 à Trans en Provence(83).
Pierre né le 5 août 1881 à Valloriate est présent à Bormes au recensement de 1921 où il vit avec son frère Michel dans le quartier du château-roi avec trois autres célibataires dont Jean MATTIO, déjà cité dans la famille 6. Pierre est décédé à l’hôpital d’Hyères, le 9 février 1923.
Ces cinq familles nous montrent qu’elles peuvent être constituées d’un groupe de quelques hommes, célibataires ou mariés venus travailler pour des durées variant de quatre à sept mois ou de familles avec femme et enfants qui cherchent à s’installer temporairement ou même définitivement en France.
Si vous reconnaissez des membres de votre famille, si vous souhaitez que leur photo soit publiée, si vous avez des informations à me communiquer, n’hésitez-pas à me contacter : dupiemontalaprovencemail.com
Propongo di proseguire lo studio delle famiglie presenti a Bormes les Mimosas durante il censimento del 1926, di cui uno o più membri erano originari di Valloriate.
La famiglia 5 è un tipico esempio di gruppo di lavoratori venuti per la stagione invernale. Questo gruppo è composto da quattro uomini, tutti originari di Valloriate. Vivono nel distretto di Pin e lavorano come braccianti giornalieri per vari datori di lavoro. Il più anziano si chiama Giovanni BRUNETTO. Nato il 13 febbraio 1876 a Valloriate, è sposato dall'8 settembre 1907 con Maria BRUNO. Portò con sé il figlio Antonio, nato il 17 ottobre 1908 a Valloriate.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 15
Con loro vivono anche due cugini fratelli, Benedetto BRUNETTO nato il 20 giugno 1898 e Matteo BRUNETTO nato l'11 dicembre 1896, entrambi di Valloriate. I loro genitori vivevano a La Londe da diversi anni. Il padre, Giacomo Antonio BRUNETTO, era minorenne. La loro madre, Catarina SPADIA, diede alla luce lì i suoi primi due figli: Michel e Victoria, nati rispettivamente il 23 febbraio 1890 e il 15 marzo 1892. Anche il figlio maggiore, Michel, viveva quasi sempre a Hyères con la moglie Françoise BRUNO e i loro tre figli. Benedetto BRUNETTO fece solo brevi soggiorni in Francia. Sposò Francesca BERNARDI nel 1920. Morì il 23 aprile 1978 a Valloriate. Per quanto riguarda il fratello Matteo, non ho trovato ulteriori informazioni.
Grazie alla ricerca di Roselyne BRUNETTO pubblicata online su Geneanet, ho scoperto che poco dopo il censimento del 1926, Giovanni BRUNETTO era stato segnalato come scomparso. Suo figlio Antoine lo menziona nel suo fascicolo di naturalizzazione, redatto nel 1927. Antonio menziona anche che tutta o parte della famiglia risiedette a La Londe dal 21 dicembre 1923 al 30 novembre 1924. È importante notare che sua madre, Maria BRUNO, nacque a La Londe il 6 marzo 1887.
Giovanni fu trovato morto nella stazione PLM di Nizza il 24 marzo 1930. Il comune di Valloriate ricevette la notifica del suo decesso il 20 dicembre 1930. Il documento attesta che Giovanni risiedeva a Le Muy e che la moglie ne aveva denunciato il decesso al comune di Nizza.
notifica del decesso di Giovanni Brunetto nei registri di stato civile di Valloriate (antenati.cultura.gov.it)
Antoine ottenne la cittadinanza francese nel 1928 e prestò il servizio militare in Francia. Nel censimento del 1931 viveva con la madre e cinque fratelli e sorelle a Les Arcs (83) dove erano agricoltori.
Nel 1933 sposò in questa cittadina Elisabeth COLOMBERO, una ragazza diciassettenne di Saluzzo.
pubblicazione legale dell'acquisto del caffè-ristorante nel "Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire" del 19 dicembre 1937 (https://www.retronews.fr/)
pubblicazione legale della vendita del caffè-ristorante nel "Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire" del 7 agosto 1938 (https://www.retronews.fr/)
Nel 1937 venne ritrovato a Saint-Etienne. Con il suo consenso, la moglie acquistò lì un caffè-ristorante il 1° dicembre 1937, che fu venduto quasi subito, il 19 luglio 1938. Antoine morì il 29 novembre 1940 a Draguignan (83) per una malattia polmonare. Aveva trentadue anni e viveva separato dalla moglie e dal figlio.
Anche la Famiglia 6 è composta da un gruppo di sei uomini. Sono venuti a lavorare per Francis SABRAN e sono ospitati nel quartiere château-roi.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 18
In questo gruppo troviamo innanzitutto Michele BERGIA, nato il 22 ottobre 1869 a Valloriate. È un frequentatore abituale perché era già presente a Bormes nel censimento del 1921. Possiamo supporre che arrivi ogni inverno accompagnato dai suoi familiari o amici. Michele BERGIA rimase celibe e morì a Valloriate il 30 marzo 1937.
Giovanni MATTIO nacque il 30 luglio 1879 a Valloriate. Era già presente a Bormes nel censimento del 1921 e anche in quello del 1911. Morì celibe il 12 dicembre 1927 a Valloriate.
Michele BUSSONE è nato il 21 dicembre 1902 a Valloriate ed è nuovamente presente a Bormes nel censimento del 1931. Morì a Hyères il 27 luglio 1934, probabilmente in ospedale poiché si dice che abbia vissuto al castello di Brégançon, a Bormes. Anche lui era single.
notifica del decesso di Giovanni Brunetto nei registri di stato civile di Valloriate (antenati.cultura.gov.it)
Non ho informazioni su Giovanni PERONA nato nel 1866 a Roccasparvera. Giovanni BERIA, nato a Savona, dal canto suo non è piemontese.
L'ultimo del gruppo è Antonio BRUNETTO, nato il 13 novembre 1871 a Demonte. Morì lì il 12 luglio 1926, poco dopo il suo ritorno da Bormes. Era single.
La famiglia 7 è composta da una coppia di Valloriate e dalla loro figlia. Giovanni MONACO nacque l'11 febbraio 1878 e Marianna BRUNETTO il 1° maggio 1883. Nel censimento del 1911, Giovanni faceva parte di un gruppo di diciotto uomini che vivevano nel comune di Léoube e lavoravano per GERARD, nella tenuta vinicola di Léoube, mentre Marianna era impiegata come domestica a Hyères. Probabilmente non si vedevano ancora perché si sposarono a Valloriate il 1° maggio 1920, all'età di quarantadue e trentasette anni. Furono trovati insieme a Bormes durante i censimenti del 1926 e del 1931. Ebbero un'unica figlia, Joséphine Marguerite, nata il 25 agosto 1922 a Bormes.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 18
Non so nulla della vita di Marguerite, a parte un breve articolo sul giornale "La Croix du Littoral" del 10 settembre 1922, che ci parla del suo battesimo. Morì a Hyères il 20 dicembre 2004.
"La Croix du Littoral" del 10 settembre 1922 (https://gallica.bnf.fr/)
La famiglia 8 è composta dai coniugi: Michele BRUNO e Anna BRUNO nati rispettivamente il 7 dicembre 1870 e il 18 dicembre 1876 a Valloriate. Vivono nel quartiere château-roi e lavorano entrambi per Francis SABRAN. Quando il 16 febbraio 1897 nacque a Valloriate la figlia Maria, il nonno materno presentò la dichiarazione al municipio perché il padre era "assente per un soggiorno in Francia di circa quattro mesi".
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 18
Nel 1911 la coppia viveva a Bormes, nel comune di Brégançon, con una figlia di nome Mariette, nata nel 1901 a Valloriate (in realtà si chiamava Maria, nata nel 1897) e lavorava come bracciante presso Francis SABRAN. Nel censimento del 1921, come nel 1926, la coppia viveva da sola nel quartiere château-roi.
Nel censimento del 1931 la coppia viveva con la figlia Marie, che il 18 dicembre 1920 aveva sposato Pierre FERRERO, un italiano di Donato, in provincia di Biella. Ebbero due figli: Albert, nato il 30 settembre 1921, e Noëlie, nata il 25 dicembre 1923.
Michele morì poco dopo il censimento, il 9 aprile 1931, e Anna morì il 18 aprile 1934, entrambi a Bormes.
La famiglia FERRERO ottenne la cittadinanza francese il 9 maggio 1928.
Tenuta di Brégançon (catasto 1825) fonte: Archivi dipartimentali del Varo
È tempo di parlare di Francis SABRAN, che nel 1926 fu certamente uno dei maggiori datori di lavoro di Bormes. Nel 1914 aveva ricevuto la tenuta di Brégançon dallo zio Hermann, morto senza lasciare discendenti. Questa tenuta di 1030 ettari, che comprende 75 ettari di vigne, 2000 ulivi, fichi e altri alberi da frutto, era stata acquistata nel 1816 dal suo bisnonno Simon SABRAN. Nel 1895, Francis sposò Marguerite GERARD, i cui genitori erano proprietari del castello Léoube, anch'esso a Bormes. La loro unica figlia, Marguerite, sposò nel 1916 Georges TEZENAS, che ottenne la classificazione “cru classé” per la tenuta di Brégançon nel 1955.
Nel borgo di château-roi, la famiglia 9 è composta da Antonio BERGIA e da sua moglie Anna FOSSATI, entrambi nati a Valloriate, più precisamente il 28 luglio 1867 e il 17 giugno 1873. Antonio è caposquadra agricolo presso Francis SABRAN e Anna è una contadina, come risulta dal censimento del 1926.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 19
Dal censimento del 1896, rilevo la presenza di Antonio BERGIA nel comune di Brégançon a Bormes. Antonio sposò Anna il 15 agosto 1897 a Valloriate. Sembra che non abbiano avuto figli.
Questa coppia lavorava tutto l'anno nella tenuta di Brégançon. Quando Antonio morì, il 30 agosto 1928, il giornale cattolico "La Croix du Littoral" del 30 settembre 1928 gli dedicò un necrologio, descrivendolo come "un vecchio e fedele servitore della tenuta di Brégançon". Sua moglie, Anna FOSSATI, continuò a lavorare per Francis SABRAN perché era ancora presente a Bormes durante il censimento del 1931. Morì a Valloriate l'11 giugno 1943.
"La Croix du Littoral" del 30 settembre 1928 (https://gallica.bnf.fr/)
Molti dei fratelli di Antonio BERGIA lavoravano nella tenuta di Brégançon:
Michele veniva ogni inverno, lo avevamo già incontrato nella famiglia 6.
Giovanni, nato il 26 febbraio 1872, era assente alla nascita del suo primo figlio, Giovanni, il 20 aprile 1899. Il nonno materno del bambino, Giovanni RE, indicò, nella dichiarazione di nascita presso il municipio di Valloriate, che il padre si trovava in Francia da sei mesi. Quando nacque il secondo figlio, Antonio, il 5 ottobre 1903, la famiglia di Giovanni BERGIA viveva a Bormes. Lei era lì anche un po' prima, perché il piccolo Giovanni morì lì il 12 ottobre 1902. Quando il 16 giugno 1909 nacque un secondo Giovanni, la coppia tornò definitivamente a Valloriate. Maria RE, moglie di Giovanni, morì prematuramente il 14 luglio 1922 a Valloriate.
Giuseppe, il quarto fratello BERGIA, nacque il 21 aprile 1878 a Valloriate. Quando sua moglie Marianna BRUNO diede alla luce la loro prima figlia, Catterina, il 23 giugno 1906, lui era partito per la Francia per lavorare per sette mesi. Il 1° settembre 1908 nacque a Bormes la loro seconda figlia, Joséphine. Nel 1911 Giuseppe e la sua famiglia si trovavano ancora a Bormes, ma dopo il censimento del 1921 non vi si trovavano più. Giuseppe morì il 6 agosto 1945 a Trans en Provence (83).
Pietro, nato il 5 agosto 1881 a Valloriate, è presente a Bormes nel censimento del 1921 dove vive con il fratello Michele nel quartiere Château-Roi con altri tre scapoli tra cui Giovanni MATTIO, già menzionato nella famiglia 6. Pietro muore all'ospedale di Hyères il 9 febbraio 1923.
Queste cinque famiglie ci mostrano che possono essere composte da un gruppo di pochi uomini, single o sposati, venuti a lavorare per periodi che variano dai quattro ai sette mesi, oppure da famiglie con mogli e figli che cercano di stabilirsi temporaneamente o addirittura permanentemente in Francia.
Se riconoscete membri della vostra famiglia, se desiderate che la loro foto venga pubblicata, se avete informazioni da condividere con me, non esitate a contattarmi: dupiemontalaprovencemail.com
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Jorge Fossati deja la Selección Peruana tras acuerdo de desvinculación con la FPF
La Federación Peruana de Fútbol (FPF) y Jorge Fossati llegaron a un acuerdo económico para finalizar el vínculo contractual que los unía, poniendo fin a menos de tres meses de relación laboral desde su presentación oficial el 27 de diciembre de 2023.
El estratega uruguayo de 72 años había asumido el mando de la selección peruana tras la salida de Juan Reynoso, quien solo logró sumar dos puntos en seis fechas de las Clasificatorias, y su gestión al frente del equipo nacional abarcó apenas nueve encuentros oficiales.
Durante su breve período como director técnico de la ‘blanquirroja’, Fossati consiguió resultados mixtos en las eliminatorias mundialistas, donde logró una victoria ante Uruguay y empates frente a Colombia y Chile, además de sufrir tres derrotas que complicaron el panorama clasificatorio.
La situación actual de la selección peruana en las Clasificatorias es crítica, ya que se ubica en el último lugar de la tabla con 7 unidades, mientras que la distancia con el puesto de repechaje es de seis puntos, teniendo como próximos rivales a Bolivia y Venezuela en marzo.
Las negociaciones para resolver el contrato de Fossati se iniciaron antes de Navidad y se extendieron hasta hoy, como lo había anticipado su representante Pablo Bentancur, quien manifestó: «Esperamos que la FPF actúe de forma profesional y llegar a un acuerdo rápidamente».
La selección peruana se encuentra nuevamente en la búsqueda de un director técnico, mientras el tiempo apremia de cara a los próximos compromisos oficiales que podrían definir las posibilidades de clasificación al Mundial 2026.
Deportes
via https://pachamamaradio.org/jorge-fossati-deja-la-seleccion-peruana-tras-acuerdo-de-desvinculacion-con-la-fpf/
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Fossati x Al Manara
recherches en cours
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PRIMA PAGINA Gazzetta Dello Sport di Oggi lunedì, 02 settembre 2024
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Fu allora che vidi molti militari tedeschi della “Divisione Alpina” intenti a circondare gli edifici dello stabilimento
Genova: Via Balbi Due sono le motivazioni di fondo della tragica rappresaglia nazifascista del 16 giugno 1944 con la deportazione di quasi 1500 operai della Siac, della San Giorgio, del Cantiere Ansaldo e della Piaggio [a Genova].La prima riguarda un’esigenza ineludibile dell’occupante di disporre di manodopera da inviare nelle proprie fabbriche in Germania. Nonostante le lusinghe, l’affluenza…

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Fu allora che vidi molti militari tedeschi della “Divisione Alpina” intenti a circondare gli edifici dello stabilimento
Genova: Via Balbi Due sono le motivazioni di fondo della tragica rappresaglia nazifascista del 16 giugno 1944 con la deportazione di quasi 1500 operai della Siac, della San Giorgio, del Cantiere Ansaldo e della Piaggio [a Genova].La prima riguarda un’esigenza ineludibile dell’occupante di disporre di manodopera da inviare nelle proprie fabbriche in Germania. Nonostante le lusinghe, l’affluenza…

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Dicono che c’è un tempo per seminare
e uno più lungo per aspettare
io dico che c’era un tempo sognato
che bisognava sognare.
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The Tanaro in Masio, Photo by Vittore Fossati, 2018
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Gaspare Fossati: Ricardo Corazón de León comunga en Santa Sofía (1849)
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Les navettes entre le Piémont et la Provence : migrations saisonnières ou installation définitive ? (partie 1)
Le navette tra Piemonte e Provenza: migrazioni stagionali o insediamento permanente? (parte 1)
En faisant des recherches sur Filae, j’ai découvert tout à fait par hasard que les arrière-grands-parents italiens de mon mari vivaient à Bormes les Mimosas(83) en 1931. Et pourtant, ils sont retournés en Italie puisque Giacomo BUSSONE, né le 6 novembre 1868 à Valloriate, est décédé le 2 mai 1943 à Demonte tandis que son épouse Anna GIRODENGO qui a vu le jour le 3 mai 1885 à Valloriate est morte le 14 juillet 1979 à Hyères(83). N’ayant plus de famille proche en Italie, elle était tout simplement venue rejoindre ses filles en France.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1931, page 25
Sont-ils venus en famille, à Bormes, seulement pour une saison ou durant plusieurs années de suite ? La réponse est sans doute que la famille BUSSONE venait depuis plusieurs hivers car l’aînée des filles, Marguerite s’est mariée à Bormes avec Georges SAMPAUT, le 22 juin 1929. Tandis que sa sœur cadette, Maria épousait, deux semaines plus tard, le 6 juillet 1929, Domenico GOLETTO mais … à Valloriate.
Après avoir cherché en vain leur présence à Bormes dans les recensements de 1926 et de 1936, je me suis fixée l’objectif d’étudier les déplacements de treize familles présentes à Bormes les Mimosas en 1926 dont la majorité des membres était originaire de Valloriate, dans la province de Cuneo.
La famille 1 est celle de Jacques BUSSONE, né le 7 mars 1899 à La Londe(83). Ses parents Stefano BUSSONE et Giovanna FOSSATI s’étaient mariés le 3 octobre 1893 à Valloriate. Ils ne sont pas restés bien longtemps à La Londe car leurs enfants suivants nés en 1901 et 1903 ont vu le jour à Valloriate.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 7
En 1926, à Bormes, dans le foyer de Jacques BUSSONE au quartier du Bazard, on trouve son épouse, Angèle SOYER, originaire du département de la Somme qu’il a épousé le 29 janvier 1924 à La Londe. Elle avait une petite fille, Alphonsine MOREL, âgée de cinq ans, née également dans la Somme. Etienne BUSSONE, le père vit également chez eux au moment du recensement. Jacques et Etienne exercent la profession de bûcheron.
Lors du recensement de 1931, Jacques BUSSONE et sa famille ne sont plus à Bormes mais à La Môle(83). Jacques est devenu journalier chez Louis CADOU. On apprend aussi que Jacques et Angèle ont eu un fils, Michel, né le 19 septembre 1929 à Saint-Tropez(83).
Le Journal Officiel du 28 avril 1940, nous informe que Jacques BUSSONE a obtenu la nationalité française à partir du 16 avril 1940 ainsi que son épouse qui l’avait perdue en épousant un Italien. A cette époque, Jacques BUSSONE est berger à Méounes-les-Montrieux(83).
Le 14 avril 1964, le Procureur de la République de Toulon(83) a rectifié l’acte de naissance de Jacques qui avait été enregistré sous le nom de BESSONE et non BUSSONE, de même qu’il s’est marié sous le nom de BESSONE alors qu’il était connu de son vrai nom BUSSONE.
Malgré ce changement, il est mort sous le nom de BESSONE le 29 mai 1977 à Toulon. Son épouse était décédée le 24 décembre 1975 à Solliès-Pont(83). Son père Etienne est mort le 30 mai 1935 à Valloriate et sa mère Jeanne FOSSATI, le 25 août 1944 à Hyères.
Dans la famille 2, qui demeure rue Rompi Cuou (casse-cul en provençal), on trouve Angelo BRUNO, né le 30 mars 1903 à Moiola. Il est bûcheron et vit avec son épouse Maria GIRODENGO, née le 2 avril 1904 à Valloriate mais dont les parents sont venus s’installer, autour des années 1910, à La Londe. Ils vivent avec leur fils Jean BRUNO, né le 28 mars 1925 à Bormes. Cet enfant est vraisemblablement décédé le 27 juillet 1926 à Bormes, donc quelques mois après le recensement qui se déroule toujours à la fin de l’hiver.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 11
Angelo BRUNO est décédé le 30 avril 1944 à Hyères où il était alors cultivateur. Il avait seulement quarante-et-un ans, quant à Maria GIRODENGO elle est morte à l’âge de cent ans, le 15 septembre 2004 à Hyères.
Angelo BRUNO avait une sœur, Maria, qui avait épousé Victorin MAGNETTO de Saint-Savournin, dans les Bouches du Rhône, lui-même descendant d’Italiens de Demonte. Leur petit-fils, Rémi MARCENGO est l’actuel maire de Saint-Savournin.
Le chef de la famille 3 est Jeanne CESANA, née le 12 décembre 1889 à Bormes. Elle demeure dans le quartier du Bessal. Elle est célibataire, sans profession et élève ses neveux Francine CESANA, née le 30 janvier 1908 à Nice(06) et Fernand CESANA, né le 23 juin 1911 à Nice également. Jeanne vit également avec sa mère, Marguerite FERRARIS, née vers 1856 à Valloriate. Francine exerce le métier de sténo-dactylo.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 12
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 13

Giacomo CESANA (1839-1908)
Revenons un peu en arrière. Jeanne CESANA est la fille de Giacomo CESANA qui était cordonnier à Bormes. Il était né vers 1839 à Roccasparvera et il est décédé le 26 janvier 1908 à Bormes. Giacomo a eu six enfants : 3 garçons et 3 filles. La famille a payé un lourd tribut à la France car deux fils sont morts durant la Première Guerre Mondiale : Victor CESANA qui était soldat au 4° bataillon colonial du Maroc a été porté disparu le 30 avril 1915 à Ypres, en Belgique, son frère, Marius CESANA qui était sergent au 203° régiment d’infanterie est décédé quelques jours plus tard, le 12 mai 1915, des suites de ses blessures, à l’hôpital de Verdun. L’un avait vingt-neuf ans, l’autre trente-cinq ans. Le troisième garçon, Esprit CESANA qui a d’abord été maçon, s’est engagé dans les équipes de la flotte à l’âge de vingt ans, le 6 février 1901. Il a été nommé quartier-maître torpilleur de 1° classe le 1° octobre 1904 et a été renvoyé dans ses foyers le 6 février 1906. Il a ensuite occupé un emploi d’ouvrier téléphoniste à Nice pour terminer sa carrière en qualité de conducteur principal de travaux, à la fin de l’année 1934. Il avait épousé, le 8 décembre 1906, à Vallauris, Marie-Louise VERDOUX et le couple aura les deux enfants déjà nommés, Francine et Fernand. Esprit n’a pas été mobilisé pendant la guerre 1914-1918 parce qu’il était employé de l’administration du service de la télégraphie maritime de la 11° région. Il a été nommé chef d’équipe à Moûtiers, en Savoie, le 16 juin 1920 puis chef d’équipe de la 14° région à Chambéry le 30 mars 1928.

La famille CESANA: de gauche à droite: Emile AUDIBERT et son épouse Eulalie AILLAUD, fille de Valentine CESANA et petite-fille de Marguerite FERRARIS, Fernand CESANA, Francine CESANA, Marguerite FERRARIS, Esprit CESANA, Jeanne CESANA tenant dans ses bras Jean AUDIBERT, devant: Renée AILLAUD et Francine AUDIBERT, respectivement petite-fille et arrière-petite-fille de Marguerite FERRARIS.
Les deux enfants dont Jeanne CESANA a la charge sont les enfants de son frère Esprit dont l’épouse est décédée en 1918. Lors du recensement de 1931 de Chambéry, Jeanne vit chez son frère Esprit avec Francine et Fernand. Tandis que le recensement de 1931 de Bormes nous indique que Marguerite FERRARIS est allée vivre chez sa fille Valentine, mariée en 1904, à Bormes, à Fernand AILLAUD.
Il ne faut pas oublier la petite Anastasie CESANA, décédée à l’âge de cinq ans, le 16 février 1894.

Marguerite FERRARIS (1857-1942)
Marguerite FERRARIS est décédée à Bormes le 4 février 1942, tandis que sa fille Jeanne qui est revenue vivre à Bormes après le second mariage d’Esprit est morte le 23 juillet 1985.
Anna FERRARIS, la sœur de Marguerite vivait à La Valette du Var, où elle est décédée le 13 février 1933.
La famille 4 dont le chef est Giovanni BRUNO demeure au quartier du Pin, à Bormes. Giovanni qui est né le 12 janvier 1880 à Valloriate est journalier pour divers employeurs. Il s’est marié le 26 septembre 1907, à Valloriate, avec Lucia MATTIO qui est de quatre ans sa cadette. Ils ont eu une petite fille prénommée Anna, née le 27 mars 1910. En 1926, Anna exerce la profession de bouchonnière, à Bormes.
Archives Départementales du Var: recensement de Bormes les Mimosas de l'année 1926, page 13
Ils n’étaient pas présents à Bormes lors du recensement de 1921, on peut supposer qu’ils sont arrivés entre 1921 et 1926. En 1931, on retrouve toute la famille au Lavandou. Giovanni est devenu fermier et sa femme est journalière par contre leur fille est sans profession.
La famille a obtenu la nationalité française le 13 juillet 1934. Je ne connais pas les dates de décès des parents, mais je sais qu’Anna est décédée le 15 février 2007 à Hyères.
Ces quatre familles ont choisi de rester définitivement en France. Certaines ont opté pour la nationalité française, d’autres n’ont pas jugé utile de le faire. Certaines n’ont pas hésité à se déplacer dans le département du Var en fonction des opportunités d’emploi. Toutes se sont intégrées facilement dans leur nouvelle patrie.
Un grand merci à Jeanine PESSIONE et à l’association Antenati Piemontesi pour les dépouillements de Valloriate ainsi qu’à Josiane et Frédérique FERRANDIS pour l’envoi de photos de la famille CESANA.
Si vous reconnaissez des membres de votre famille, si vous souhaitez que leur photo soit publiée, si vous avez des informations à me communiquer, n’hésitez-pas à me contacter : dupiemontalaprovencemail.com
Mentre facevo ricerche su Filae, ho scoperto per caso che i bisnonni italiani di mio marito vivevano a Bormes les Mimosas (83) nel 1931. E tuttavia, sono tornati in Italia poiché Giacomo BUSSONE, nato il 6 novembre 1868 a Valloriate, è morto il 2 maggio 1943 a Demonte mentre sua moglie Anna GIRODENGO, nata il 3 maggio 1885 a Valloriate, è morta il 14 luglio 1979 a Hyères(83). Non avendo parenti stretti in Italia, era venuta semplicemente per raggiungere le figlie in Francia.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1931, pagina 25
Sono venuti a Bormes in famiglia solo per una stagione o per diversi anni di seguito? La risposta è probabilmente che la famiglia BUSSONE era venuta per diversi inverni perché la figlia maggiore, Marguerite, sposò Georges SAMPAUT a Bormes il 22 giugno 1929. Mentre la sorella minore, Maria, sposò Domenico GOLETTO due settimane dopo, il 6 luglio 1929, ma ... a Valloriate.
Dopo aver cercato invano la loro presenza a Bormes nei censimenti del 1926 e del 1936, mi sono posto l'obiettivo di studiare gli spostamenti di tredici famiglie presenti a Bormes les Mimosas nel 1926, la maggior parte dei cui membri proveniva da Valloriate, in provincia di Cuneo.
La famiglia 1 è quella di Jacques BUSSONE, nato il 7 marzo 1899 a La Londe (83). I suoi genitori Stefano BUSSONE e Giovanna FOSSATI si sposarono il 3 ottobre 1893 a Valloriate. Non rimasero a lungo a La Londe perché i loro figli successivi, nati nel 1901 e nel 1903, nacquero a Valloriate.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 7
Nel 1926, a Bormes, presso l'abitazione di Jacques BUSSONE, nel quartiere di Bazard, troviamo sua moglie, Angèle SOYER, originaria del dipartimento della Somme, che sposò il 29 gennaio 1924 a La Londe. Ebbe una bambina, Alphonsine MOREL, di cinque anni, nata anch'essa nella Somme. Anche il padre, Etienne BUSSONE, viveva con loro al momento del censimento. Jacques ed Etienne lavorano come boscaioli.
Durante il censimento del 1931, Jacques BUSSONE e la sua famiglia non si trovavano più a Bormes ma a La Môle (83). Jacques divenne bracciante presso Louis CADOU. Apprendiamo anche che Jacques e Angèle ebbero un figlio, Michel, nato il 19 settembre 1929 a Saint-Tropez (83).
La Gazzetta Ufficiale del 28 aprile 1940 ci informa che Jacques BUSSONE ottenne la nazionalità francese il 16 aprile 1940, così come sua moglie, che l'aveva persa sposando un italiano. A quell'epoca, Jacques BUSSONE era pastore a Méounes-les-Montrieux (83).
Il 14 aprile 1964, il Procuratore della Repubblica di Tolone (83) corresse l'atto di nascita di Jacques, che era stato registrato con il nome BESSONE e non BUSSONE, così come si era sposato con il nome BESSONE quando il suo vero nome era BUSSONE.
Nonostante questo cambiamento, morì con il nome di BESSONE il 29 maggio 1977 a Tolone. La moglie morì il 24 dicembre 1975 a Solliès-Pont (83). Suo padre Etienne morì il 30 maggio 1935 a Valloriate e sua madre Jeanne FOSSATI, il 25 agosto 1944 a Hyères .
Nella famiglia 2, che abita in rue Rompi Cuou (in provenzale "rompi-culi"), troviamo Angelo BRUNO, nato il 30 marzo 1903 a Moiola. È boscaiolo e vive con la moglie Maria GIRODENGO, nata il 2 aprile 1904 a Valloriate ma i cui genitori si stabilirono, intorno agli anni '10, a La Londe. Vivono con il figlio Jean BRUNO, nato il 28 marzo 1925 a Bormes. Questo bambino morì probabilmente il 27 luglio 1926 a Bormes, qualche mese dopo il censimento che ha sempre luogo alla fine dell'inverno.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 11
Angelo BRUNO morì il 30 aprile 1944 a Hyères, dove all'epoca era contadino. Lui aveva solo quarantun anni, mentre Maria GIRODENGO morì a cento anni, il 15 settembre 2004 a Hyères.
Angelo BRUNO aveva una sorella, Maria, che sposò Victorin MAGNETTO di Saint-Savournin, nelle Bocche del Rodano, egli stesso discendente di italiani di Demonte. Il loro nipote, Rémi MARCENGO, è l'attuale sindaco di Saint-Savournin.
Il capofamiglia 3 è Jeanne CESANA, nata il 12 dicembre 1889 a Bormes. Vive nel distretto di Bessal. È single, disoccupata e cresce i suoi nipoti Francine CESANA, nata il 30 gennaio 1908 a Nizza (06) e Fernand CESANA, nato il 23 giugno 1911, sempre a Nizza. Jeanne vive anche con la madre, Marguerite FERRARIS, nata intorno al 1856 a Valloriate. Francine lavora come stenodattilografa.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 12
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 13

Giacomo CESANA (1839-1908)
Torniamo un po' indietro. Jeanne CESANA è la figlia di Giacomo CESANA, calzolaio a Bormes. Nacque intorno al 1839 a Roccasparvera e morì il 26 gennaio 1908 a Bormes. Giacomo ebbe sei figli: 3 maschi e 3 femmine. La famiglia pagò un prezzo molto alto alla Francia, poiché due dei suoi figli morirono durante la prima guerra mondiale: Victor CESANA, soldato del 4° Battaglione coloniale del Marocco, fu dichiarato disperso il 30 aprile 1915 a Ypres, in Belgio. Suo fratello, Marius CESANA, sergente del 203° reggimento di fanteria, morì pochi giorni dopo, il 12 maggio 1915, all'ospedale di Verdun per le ferite riportate. Uno aveva ventinove anni, l'altro trentacinque. Il terzo ragazzo, Esprit CESANA, che era stato inizialmente un muratore, si unì alle squadre della flotta all'età di vent'anni, il 6 febbraio 1901. Fu nominato quartiermastro torpediniere di prima classe il 1° ottobre 1904 e fu rimandato a casa il 6 febbraio 1906. Lavorò poi come operatore telefonico a Nizza per concludere la sua carriera come supervisore dei lavori senior alla fine del 1934. Sposò Marie-Louise VERDOUX l'8 dicembre 1906 a Vallauris e la coppia ebbe i due figli già chiamati, Francine e Fernand. Esprit non venne mobilitato durante la guerra del 1914-1918 perché era impiegato presso l'amministrazione del servizio telegrafico marittimo dell'XI regione. Il 16 giugno 1920 fu nominato caposquadra a Moûtiers, in Savoia, poi caposquadra della 14a regione a Chambéry il 30 marzo 1928.

La famiglia CESANA: da sinistra a destra: Emile AUDIBERT e sua moglie Eulalie AILLAUD, figlia di Valentine CESANA e nipote di Marguerite FERRARIS, Fernand CESANA, Francine CESANA, Marguerite FERRARIS, Esprit CESANA, Jeanne CESANA tiene in braccio Jean AUDIBERT, davanti: Renée AILLAUD e Francine AUDIBERT, rispettivamente nipote e pronipote di Marguerite FERRARIS.
I due bambini di cui Jeanne CESANA è responsabile sono i figli di suo fratello Esprit, la cui moglie morì nel 1918. Durante il censimento di Chambéry del 1931, Jeanne viveva con suo fratello Esprit, Francine e Fernand. Mentre il censimento di Bormes del 1931 ci dice che Marguerite FERRARIS andò a vivere con la figlia Valentine, sposata nel 1904, a Bormes, con Fernand AILLAUD.
Non dobbiamo dimenticare la piccola Anastasie CESANA, morta all'età di cinque anni, il 16 febbraio 1894.

Margherita FERRARIS (1857-1942)
Marguerite FERRARIS morì a Bormes il 4 febbraio 1942, mentre sua figlia Jeanne, tornata a vivere a Bormes dopo il secondo matrimonio di Esprit, morì il 23 luglio 1985.
Anna FERRARIS, sorella di Marguerite, viveva a La Valette du Var, dove morì il 13 febbraio 1933.
La famiglia 4, guidata da Giovanni BRUNO, vive nel quartiere Pin di Bormes. Giovanni, nato il 12 gennaio 1880 a Valloriate, era bracciante presso diversi datori di lavoro. Sposò Lucia MATTIO, di quattro anni più giovane, il 26 settembre 1907 a Valloriate. Ebbero una bambina di nome Anna, nata il 27 marzo 1910. Nel 1926, Anna lavorò come produttrice di sughero a Bormes.
Archivi dipartimentali del Varo: censimento di Bormes les Mimosas per l'anno 1926, pagina 13
Non erano presenti a Bormes durante il censimento del 1921, possiamo supporre che siano arrivati tra il 1921 e il 1926. Nel 1931, l'intera famiglia è stata trovata a Le Lavandou. Giovanni è diventato contadino e sua moglie è bracciante, ma la loro figlia non ha un lavoro.
La famiglia ottenne la nazionalità francese il 13 luglio 1934. Non conosco le date di morte dei genitori, ma so che Anna morì il 15 febbraio 2007 a Hyères.
Queste quattro famiglie hanno scelto di rimanere permanentemente in Francia. Alcuni hanno optato per la nazionalità francese, altri non l'hanno ritenuta necessaria. Alcuni non esitarono a trasferirsi nel dipartimento del Varo, a seconda delle opportunità di lavoro. Tutti si integrarono facilmente nella loro nuova patria.
Un sentito ringraziamento a Jeanine PESSIONE e all'associazione Antenati Piemontesi per i conti di Valloriate, nonché a Josiane e Frédérique FERRANDIS per aver inviato le foto della famiglia CESANA.
Se riconoscete membri della vostra famiglia, se desiderate che la loro foto venga pubblicata, se avete informazioni da condividere con me, non esitate a contattarmi: dupiemontalaprovencemail.com
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REMINDER: Vote for the ALBUM COVER that is HOTTER, not the hotter artist or the better cover/album
Propaganda for Good-bye Indiana: none
Propaganda for Bryter Layter: "He's got the look"
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PRIMA PAGINA Gazzetta Dello Sport di Oggi lunedì, 26 agosto 2024
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[Avrò l'orgoglio del sangue
tutto fuori dalle vene.]
Sono tre mesi che non piove
Sono tre mesi che non piove
ho sabbia e sale nel letto
peccato e pentimento
ho l'anima falciata
da cui discende la mia razza intera
che ha cuore e pancia di ametista
senza regola di vita
senza luce di luna
oro negli occhi
e soprattutto senza difesa dal dolore.
Vieni a trovarmi ancora
mistero che si muove
avrò riposo per gli occhi
intimo testimone
del mito ridicolo dell'amore
avrò l'orgoglio del sangue
tutto fuori dalle vene
e una maschera nera
livida come un sorriso
di questo cinema leggero.
Amore mio
vieni a cercarmi ancora
vieni a parlarmi ancora
a imprigionarmi ancora
sono tre mesi che non piove.
Vieni con l'acqua generosa
che gonfia il mare più sacro
che fa peccato e redenzione
quanto tempo
quanto tempo ancora
quanta disperazione
e quanti cristi alla deriva
sui sentimenti d'altura
senza approdo e senza nome
ma la tua casa e il tuo nome
potessi essere io amore mio.
Ivano Fossati
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Sammy Oakes @ Nevs Models by Federico Fossati, Nov. 2019
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