#fragment103

[johnotaku1977]

Fragment #103 - Les États-Unis, ou l’art du mensonge bodybuildé

Salut à toi, Tumblr.

Poutine l’a dit : l’Amérique est le pays des grands mensonges.

L’Iran les appelait le Grand Satan.

Mais bizarrement, c’est encore eux qui dominent l’Occident.

Hollywood, c’est leur ministère de la vérité.

On t’y vend du rêve sous anabolisants :

Les gentils américains qui sauvent le monde,

La NASA qui t’envoie des drapeaux sur la lune,

Les super-héros bodybuildés,

Les super-nanas refaites à la seringue.

Une overdose de fiction en guise de vérité.

Un fantasme délirant de toute-puissance.

Du soft power déguisé en grand récit moral.

Mais c’est pas de la vérité, c’est du marketing.

Le rêve américain ?

C’est de la junk food en guise d’avenir.

Des frites grasses, du coca tiède,

Des obèses en jogging Nike dans des Walmart sans âme.

Des mômes shootés au sucre et aux antidépresseurs.

Le Fentanyl comme horizon,

Et des flingues à chaque coin de rue.

Tu veux faire tes courses ?

Prépare ton gilet pare-balles.

Le samedi, à 11h du matin,

Un gamin peut se faire trouer pour un paquet de chips.

Mais bon,

Le méchant, c’est Trump.

Pas Obama, avec ses 100% guerre.

Pas les G.I. qui violaient nos grand-mères en 44.

Pas le dollar qui affame les peuples et asservit les États.

C’est quoi, la logique ?

La logique d’un empire.

Un empire sans histoire.

Sans racines.

Sans art.

Sans cuisine.

Sans beauté.

Un empire de béton et de soda.

De pop-corn et de plastique.

Un empire de pub,

De mensonges avec du gel dans les cheveux.

Alors ouais,

T’aimais porter des Nike.

Tu rêvais de bosser pour la NASA.

Mais aujourd’hui, faut te réveiller.

Ce monde-là, c’est du vent.

Un rêve sous stéroïdes.

Un trip mégalo qui s’effondre.

Parce que dans le fond, dans le viscéral,

Y’a rien.

Rien qu’un vide à combler avec des séries.

Et des influenceurs de merde.

Reviens sur Terre.

Bois tes coups.

Sois le petit prolétaire qu’on te demande d’être.

Le petit esclave du marché mondialisé.

Et surtout :

Arrête de te branler sur le rêve américain.