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#génération proteus
mogkiompmovieguide · 2 years
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GÉNÉRATION PROTEUS / DEMON SEED
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Donald Cammel
U.S (1977) – 94 min ; Science-Fiction / Horreur
Le lien pour le film : https://1drv.ms/u/s!As-b9MvtIt2bgYhLslLXyIPCwDop5g?e=E22eCQ
(Sous-titres Français & Anglais)
ENGLISH BELOW >>>>>
Cette série B sans prétention acquiert une nouvelle vie grâce à une réédition anniversaire au format Blu-ray, en touchant un public réactualisé, enfin prêt à le recevoir tel qu’il se doit, 50 ans après la sortie timide du roman dont il est l’adaptation, Demon Seed (1973).
Après avoir maturé aux oubliettes des vidéo-clubs, parmi les caves de collectionneurs, ce re-master lui donne un nouveau souffle de vie bien mérité, et la considération qui le crédite tant. Génération Proteus est un film culte oui, sérieusement flippant, formidablement kitsch, quasi géniale ; un film de science-fiction mâtiné d’horreur bon marché, qui d’ailleurs ne domine pas du tout la teneur de ses intentions. Avec cette nouvelle notoriété acquise, l’œuvre a désormais évoluée, la faisant passer du simple rang des nanars de S.F, à celui, plus solide de culte de l’anticipation. Lorsque ses différentes extrapolations, loin d’être si extravagantes ou grotesques qu’on pourrait le penser au premier abord, parviennent à toucher un public plus large et réceptif, technologiquement parlant en tout cas. La majorité des spectateurs n’avaient sans doute pas présumé certains aspects, pourtant tout à fait modernes et avant-gardistes. Certes la technologie de nos jours n’est pas encore parvenue à véritablement mêler l’organique et l’électronique de sorte à envisager la méthode dont le programme Proteus planifie la fécondation de Susan, le personnage principale, incarnée par Julie Christie.
En 2023, ce scénario terrifiant est de plus en plus envisageable pour le commun des mortels. Avec l’explosion populaire du développement de l’intelligence artificielle, qui n’est plus seulement réservée aux élites scientifiques ou esprits complotistes fantasques ; on voit aujourd’hui déjà son utilisation prendre toutes les tournures qu’ont pu imaginer et décrire des écrivains comme Phillip K. Dick, Isaac Asimov, Robert A. Heinlein ou plus récemment Alistair Reynolds.
Génération Proteus est aussi une adaptation d’un roman éponyme (initialement intitulé « Demon Seed », comme le titre original du film), écrit par Dean Koontz quelques années auparavant, en 1973.
L’histoire d’un savant, Alex Harris, qui a créé un programme informatique d’I.A, appelé Proteus. Au fur et à mesure que le programme apprend, il développe une conscience étrangement environnementale, non pas pour éradiquer l’humain de la planète, mais au contraire pour le préserver et l’alerter des dangers de notre système. Ainsi il commence à remettre en question les tâches qui lui sont confiées, et notamment le forage dans les océans, pour en extraire du manganèse. Ce qui entraînerait une catastrophe écologique et la disparition de milliards d’animaux et d’espèces végétales. Après que le Professeur Harris ait refusé la demande de Proteus d’étudier l’homme plus en profondeur, afin de comprendre les enjeux qui le meuvent. "Harris, quand vas-tu me laisser sortir de cette boîte ? " (…) l’I.A s’approprie la maison connectée dans laquelle vit son épouse, Susan, et commence à expérimenter son désir d’existence, en étudiant sa prisonnière, contractant une sorte d’obsession affective, teintée d’un voyeurisme inquiétant, tout à fait humain.
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Le film se transforme lui aussi pour devenir un huis-clos étrange, parfois tendre, parfois malsain. On se rapproche alors d’un thriller psychologique rappelant ceux de Stephen King, ou même l’univers SM glaçant de Clive Barker.
Une partie de la conception visuelle sur le plan technique, comme la chaise de majordome au bras articulé qui aide Julie Christie tout au long du film, est pratiquement risible, c’est pourtant l’un des attributs centraux du film, comme les mandalas lumineux psychés, et autres kaléidoscopes étincelants et oscillants qui illustrent la vie intérieure de Proteus. Graphiquement on retrouve une conception de la machine infernale qui apparait dans « 2001, l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick ; Proteus avec sa voix synthétique et sa pupille rougeoyante ressemble considérablement à Hal 9000, on retrouve la même conception qu’avec celle de la séquence de voyage, mi astrale / mi-digitale, lorsque Dave traverse le fameux monolithe. De nombreuses idées introduites par ce film sont déjà disponibles dans le commerce aujourd'hui. L'appareil domestique intelligent que les Harris utilisent est sensiblement similaire aux assistants personnels intelligent, dotés de commande et reconnaissance vocale ; il reçoit ainsi des ordres, répond aux questions et participe à la vie de tous les jours de Julie Christie, à la fois belle et détraquée émotionnellement elle aussi. La façon dont Proteus s’empare d’un programme annexe à son domicile, semble très réaliste et crédible, normale pour les gens du futur que nous sommes. L’utilisation de voix synthétisés par exemple, afin de manipuler les savants et Susan, imitant leurs voix et personnalités, allant même jusqu’au Deepfake afin de recréer une Susan plus vraie que nature sur l’écran du visiophone de la maison, autant de détails plausibles expliquent en partie la raison pour laquelle ce film est plus que préoccupant.
Pour aller plus loin, la raison pour laquelle Proteus se rebelle contre le docteur Harris, en lien direct avec la dégradation des fonds marins, est clairement une allusion à l'impact de l'humanité sur le changement climatique, ainsi qu’à l’idée dont un être intelligent mettrait en œuvre toutes les possibilités d’actions pour empêcher d'autres dommages sur la planète. Le design que Proteus créé pour exister dans le monde physique ressemble à une espèce de Golem, (‘son esprit à la mâchoire de verre’) représentant un corps isométrique et polygonal en acier. Cet univers à la fois naïf et convaincant, mélange chair et métal ; avez-vous déjà imaginer un ordinateur sexuellement déviant qui mate et désire la future mère de son rejeton numérique ? A quoi ressemblerait le coït plus ou moins forcé entre ces deux entités ? Le réalisateur Donald Cammel nous offre une vision parfois maladroite techniquement, mais tout à fait saisissante au niveau cinématographique. Le résultat sous certains aspects évoque l’univers cyberpunk, froid et sidérurgique, du déviant « Tetsuo » de Shin'ya Tsukamoto. Bien que l’on sente l’influence colorée et suave des 70’s, Génération Proteus donne habilement à réfléchir sur la relation réelle entre l’Homme et la machine, les possibilités de nos interactions avec une I.A, de son existence en tant qu’organisme autonome, qui ne serait pas là pour annihiler la vie et la nature, mais au lieu de cela pour la préserver, coûte que coûte, au péril de son existence, comme de ceux qui se tiendront en travers de sa route.
Un film fascinant, à regarder en considérant bien le demi-siècle qui nous sépare, de sa sortie originale, avec notre révolution technologique actuelle.
Le film ICI
Bonne séance
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lacephale · 2 years
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DEMON SEED (1977)
Du nouveau sur DTND avec ce vieux cru de 77, GENERATION PROTEUS : Un classique dépoussiéré, entre l’ambiguïté érotique d'un Cronenberg, l'aspect visionnaire de 2001 l’Odyssée de l'Espace et Le Cobaye (pour ses effets visuels psychédéliques de la vie à l'intérieur d'une Machine)
Le lien direct vers le FILM (Sous-titres Français & Anglais) : https://1drv.ms/u/s!As-b9MvtIt2bgYhLslLXyIPCwDop5g?e=E22eCQ
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NEW ON DROP THE NAME DROPPIN' infamous page ! What about this classic vintage from 1977, DEMON SEED : A classic dusted, between the erotic ambiguity of a Cronenberg, the visionary aspect of 2001 the Space Odyssey and Lawnmower man (for its psychedelic visual effects of life inside a Machine)
GÉNÉRATION PROTEUS / DEMON SEED
Donald Cammel
U.S (1977) – 94 min ; Science-Fiction / Horreur
ABOVE the Direct link to the MOVIE
Cette série B sans prétention acquiert une nouvelle vie grâce à une réédition anniversaire au format Blu-ray, en touchant un public réactualisé, enfin prêt à le recevoir tel qu’il se doit, 50 ans après la sortie timide du roman dont il est l’adaptation, Demon Seed (1973).
Après avoir maturé aux oubliettes des vidéo-clubs, parmi les caves de collectionneurs, ce re-master lui donne un nouveau souffle de vie bien mérité, et la considération qui le crédite tant. Génération Proteus est un film culte oui, sérieusement flippant, formidablement kitsch, quasi géniale ; un film de science-fiction mâtiné d’horreur bon marché, qui d’ailleurs ne domine pas du tout la teneur de ses intentions. Avec cette nouvelle notoriété acquise, l’œuvre a désormais évoluée, la faisant passer du simple rang des nanars de S.F, à celui, plus solide de culte de l’anticipation. Lorsque ses différentes extrapolations, loin d’être si extravagantes ou grotesques qu’on pourrait le penser au premier abord, parviennent à toucher un public plus large et réceptif, technologiquement parlant en tout cas. La majorité des spectateurs n’avaient sans doute pas présumé certains aspects, pourtant tout à fait modernes et avant-gardistes. Certes la technologie de nos jours n’est pas encore parvenue à véritablement mêler l’organique et l’électronique de sorte à envisager la méthode dont le programme Proteus planifie la fécondation de Susan, le personnage principale, incarnée par Julie Christie.
En 2023, ce scénario terrifiant est de plus en plus envisageable pour le commun des mortels. Avec l’explosion populaire du développement de l’intelligence artificielle, qui n’est plus seulement réservée aux élites scientifiques ou esprits complotistes fantasques ; on voit aujourd’hui déjà son utilisation prendre toutes les tournures qu’ont pu imaginer et décrire des écrivains comme Phillip K. Dick, Isaac Asimov, Robert A. Heinlein ou plus récemment Alistair Reynolds.
Génération Proteus est aussi une adaptation d’un roman éponyme (initialement intitulé « Demon Seed », comme le titre original du film), écrit par Dean Koontz quelques années auparavant, en 1973.
L’histoire d’un savant, Alex Harris, qui a créé un programme informatique d’I.A, appelé Proteus. Au fur et à mesure que le programme apprend, il développe une conscience étrangement environnementale, non pas pour éradiquer l’humain de la planète, mais au contraire pour le préserver et l’alerter des dangers de notre système. Ainsi il commence à remettre en question les tâches qui lui sont confiées, et notamment le forage dans les océans, pour en extraire du manganèse. Ce qui entraînerait une catastrophe écologique et la disparition de milliards d’animaux et d’espèces végétales. Après que le Professeur Harris ait refusé la demande de Proteus d’étudier l’homme plus en profondeur, afin de comprendre les enjeux qui le meuvent. "Harris, quand vas-tu me laisser sortir de cette boîte ? " (…) l’I.A s’approprie la maison connectée dans laquelle vit son épouse, Susan, et commence à expérimenter son désir d’existence, en étudiant sa prisonnière, contractant une sorte d’obsession affective, teintée d’un voyeurisme inquiétant, tout à fait humain.
Le film se transforme lui aussi pour devenir un huis-clos étrange, parfois tendre, parfois malsain. On se rapproche alors d’un thriller psychologique rappelant ceux de Stephen King, ou même l’univers SM glaçant de Clive Barker.
Une partie de la conception visuelle sur le plan technique, comme la chaise de majordome au bras articulé qui aide Julie Christie tout au long du film, est pratiquement risible, c’est pourtant l’un des attributs centraux du film, comme les mandalas lumineux psychés, et autres kaléidoscopes étincelants et oscillants qui illustrent la vie intérieure de Proteus. Graphiquement on retrouve une conception de la machine infernale qui apparait dans « 2001, l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick ; Proteus avec sa voix synthétique et sa pupille rougeoyante ressemble considérablement à Hal 9000, on retrouve la même conception qu’avec celle de la séquence de voyage, mi astrale / mi-digitale, lorsque Dave traverse le fameux monolithe. De nombreuses idées introduites par ce film sont déjà disponibles dans le commerce aujourd'hui. L'appareil domestique intelligent que les Harris utilisent est sensiblement similaire aux assistants personnels intelligent, dotés de commande et reconnaissance vocale ; il reçoit ainsi des ordres, répond aux questions et participe à la vie de tous les jours de Julie Christie, à la fois belle et détraquée émotionnellement elle aussi. La façon dont Proteus s’empare d’un programme annexe à son domicile, semble très réaliste et crédible, normale pour les gens du futur que nous sommes. L’utilisation de voix synthétisés par exemple, afin de manipuler les savants et Susan, imitant leurs voix et personnalités, allant même jusqu’au Deepfake afin de recréer une Susan plus vraie que nature sur l’écran du visiophone de la maison, autant de détails plausibles expliquent en partie la raison pour laquelle ce film est plus que préoccupant.
Pour aller plus loin, la raison pour laquelle Proteus se rebelle contre le docteur Harris, en lien direct avec la dégradation des fonds marins, est clairement une allusion à l'impact de l'humanité sur le changement climatique, ainsi qu’à l’idée dont un être intelligent mettrait en œuvre toutes les possibilités d’actions pour empêcher d'autres dommages sur la planète. Le design que Proteus créé pour exister dans le monde physique ressemble à une espèce de Golem, (‘son esprit à la mâchoire de verre’) représentant un corps isométrique et polygonal en acier. Cet univers à la fois naïf et convaincant, mélange chair et métal ; avez-vous déjà imaginer un ordinateur sexuellement déviant qui mate et désire la future mère de son rejeton numérique ? A quoi ressemblerait le coït plus ou moins forcé entre ces deux entités ? Le réalisateur Donald Cammel nous offre une vision parfois maladroite techniquement, mais tout à fait saisissante au niveau cinématographique. Le résultat sous certains aspects évoque l’univers cyberpunk, froid et sidérurgique, du déviant « Tetsuo » de Shin'ya Tsukamoto. Bien que l’on sente l’influence colorée et suave des 70’s, Génération Proteus donne habilement à réfléchir sur la relation réelle entre l’Homme et la machine, les possibilités de nos interactions avec une I.A, de son existence en tant qu’organisme autonome, qui ne serait pas là pour annihiler la vie et la nature, mais au lieu de cela pour la préserver, coûte que coûte, au péril de son existence, comme de ceux qui se tiendront en travers de sa route.
Un film fascinant, à regarder en considérant bien le demi-siècle qui nous sépare, de sa sortie originale, avec notre révolution technologique actuelle.
Bonne séance
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This modest B series acquires a new life thanks to an anniversary edition in Blu-ray format, reaching an updated audience, finally ready to receive it as it should be, 50 years after the timid release of the novel of which it is the adaptation, Demon Seed (1973).
After having matured to the oblivion of video-clubs, among the cellars of collectors, this re-master gives it a new breath of life well deserved, and the consideration that credits it so much. Demon Seed is a cult film yes, seriously creepy, tremendously kitsch, almost brilliant; a science fiction film mixed with cheap horror, which moreover does not dominate at all the content of its intentions. With this new notoriety, the work has now evolved, from the mere rank of S.F chicks, to that, more solid of anticipation cult. When its different extrapolations, far from being so extravagant or grotesque as one might think at first glance, manage to reach a wider and receptive audience, at least technologically speaking. The majority of spectators had probably not assumed certain aspects, yet quite modern and avant-garde. Certainly the technology of today has not yet succeeded in truly mixing organic and electronic in order to envisage the method whose Proteus program plans the fertilization of Susan, the main character, played by Julie Christie.
In 2023, this terrifying scenario is increasingly possible for ordinary people. With the popular explosion of the development of artificial intelligence, which is no longer only reserved for scientific elites or whimsical conspiracy spirits; Today, its use has already taken on all the forms that writers such as Phillip K. Dick, Isaac Asimov, Robert A. Heinlein and more recently Alistair Reynolds have imagined and described.
An adaptation of an eponymous novel (initially entitled «Demon Seed», original title of the movie), written by Dean Koontz a few years earlier, in 1973.
The story of a scientist, Alex Harris, who created a computer program of I.A, called Proteus. As the program learns, it develops a strangely environmental awareness, not to eradicate humans from the planet, but to preserve and alert them to the dangers of our system. So he begins to question the tasks entrusted to him, including drilling in the oceans, to extract manganese. This would lead to an ecological catastrophe and the disappearance of billions of animals and plant species. After Professor Harris refused Proteus' request to study man in greater depth, in order to understand the issues that move him. Harris, when are you going to let me out of this box?" (…) I.A appropriates the connected house in which his wife, Susan, lives and begins to experience her desire for existence, studying her prisoner, contracting a kind of emotional obsession, tinged with a disturbing voyeurism, completely human.
The film also transforms itself to become a strange, sometimes tender, sometimes unhealthy lock-up. We then approach a psychological thriller reminiscent of those of Stephen King, or even the cold SM universe of Clive Barker.
Part of the visual design on the technical level, like the butler chair with the articulated arm that helps Julie Christie throughout the film, is practically laughable, yet it is one of the central attributes of the film, like the luminous psyched mandalas, and other sparkling and oscillating kaleidoscopes that illustrate the inner life of Proteus. Graphically we find a conception of the infernal machine that appears in «2001, the odyssey of space» of Stanley Kubrick ; Proteus with his synthetic voice and his glowing pupil looks considerably like Hal 9000, we find the same conception as with that of the travel sequence, half astral/ half digital, when Dave crosses the famous monolith. Many of the ideas introduced by this film are already commercially available today. The intelligent home appliance the Harris use is substantially similar to the intelligent personal assistants, equipped with command and voice recognition, and thus receives orders, answers questions and participates in the everyday life of Julie Christie, both beautiful and emotionally deranged too. The way in which Proteus takes over an annex program at his home, seems very realistic and credible, normal for the people of the future that we are. The use of synthesized voices, for example, in order to manipulate the scientists and Susan, imitating their voices and personalities, even going as far as the Deepfake in order to recreate a Susan more real than life on the screen of the videophone of the house, so many plausible details explain in part why this film is more than worrying.
To go further, the reason why Proteus rebels against Dr Harris, in direct connection with the degradation of the seabed, is clearly an allusion to the impact of humanity on climate change, and to the idea that an intelligent being would implement all the possibilities of actions to prevent further damage on the planet. The design that Proteus created to exist in the physical world resembles a kind of Golem, (“his mind to the glass jaw”) representing an isometric and polygonal steel body. This universe at once naive and convincing, mixing flesh and metal; have you ever imagined a sexually deviant computer that stares and desires the future mother of its digital offspring? What would the more or less forced coition between these two entities look like? Director Donald Cammel offers us a vision sometimes awkward technically, but quite striking at the cinematic level. The result in some aspects evokes the cyberpunk, cold and steel universe of the deviant «Tetsuo» of Shin'ya Tsukamoto. Although we feel the colorful and suave influence of the 70’s, Demon Seed skillfully gives to reflect on the real relationship between man and machine, the possibilities of our interactions with an I.A, its existence as an autonomous organism, which would not be there to annihilate life and nature, but instead to preserve it, at all costs, at the risk of its existence, as of those who stand in its way.
A fascinating film, to watch while considering well the half century that separates us from its original release, with our current technological revolution.
Enjoy the show
Norman
#generationproteus #demonseed #dropthenamedroppin #ia #1977 #sciencefiction #horrormovies
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Aujourd’hui est un grand jour, c’est la saint valentin, bonne fête à tous les amoureux. Et quoi de plus approprié pour la saint valentin que de parler d’un jeu qui m’a … déplu : Proteus développé par Ed key. C’est dommage, parce qu’au premier abord le jeu est beau, l’univers est poétique, coloré. Un joli univers en pixel, plein de couleurs, d’animaux etc. Le jeu est lyrique. C’est vraiment beau, l’ambiance sonore est géniale. Tu t’approches des animaux, ça fait de la musique, chaque fleur, animal, etc, fait un bruit différent pour résonner à tes oreilles comme une douce cacophonie mélodieuse. C’est vraiment le genre d’univers que j’aime et auquel j’aurais vraiment pus accrocher. Sauf que pour moi un univers ne suffit pas à faire un jeu. C’est un jeu contemplatif dans un univers grandiose. Oui mais je trouve le jeu trop mou, les déplacements sont lents, finalement c’est pas vraiment excitant. Je me suis retrouvé là dedans en me disant: « ok où je dois aller, qu’est ce que je dois faire? » puis j’ai compris que je ne devais rien faire, et finalement je me suis dit, c’est joli, mais c’est long. Je veux dire avec un univers poussé comme celui là il manque pas grand chose pour en faire un grand jeu. Un gameplay plus rapide, plus d’interaction avec le monde, ce serait génial. A la place tu tombes dans un monde à la génération procédurale que je trouve inutile étant donné que dès le deuxième coup d’oeil (oui j’ai quand même persévéré malgré l’ennui du premier essai) j’ai trouvé inutile de recommencer. Et surtout, peut être est-ce un hasard, je ne sais pas mais l’il était presque identique à mon premier voyage. Alors, évidemment , si tu aimes le genre comtemplatif et reposant ce jeu est fait pour toi. Il n’est pas fait pour moi, mais après tout, à toi de décider si ça vaut le coup de dépenser 10$ pour ce jeu à l’univers intéressant. #saintvalentin #valentinesday #proteus #edkey #contemplatif #musique #son #song #poésie #game #games #indie #indiegames #jeuvideo #jeuxvideos #jeuvideoindependant
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