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#image de l'indifférent
sooforme9 · 1 year
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sooforme2 · 4 months
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ivo-oz · 7 months
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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claudehenrion · 1 year
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8 mai 1945 – 8 mai 2023... ( I ) : L'effondrement d'un monde...
  Quelle tristesse ! Quelle horreur ! Au lendemain du feu d'artifice de joie, d'union et de patriotisme des britanniques qui ont étalé la communion entre un peuple et ses dirigeants –ce dont nous avons oublié... jusqu'à la possibilité–  la contemplation morose de ce roitelet (officiellement en exercice, mais déchu dans le cœur de ses sujets… qui lui tournent le dos et le vouent aux gémonies) a été un moment de torture pour tous ceux qui aiment encore la France, ou plutôt le souvenir de ce qu'elle a été --et malgré ce qu'elle est devenue ou, pire encore, ce qu'elle risque de devenir : les Champs-Elysées sont, depuis hier, la plus sinistre avenue du monde.
La joyeuse ''casserolade'' prévue (NDLR : elles sont toutes méritées. Et même si elles déplaisent à celui qui en est le seul responsable, elles sont ''la vie'' –qui n'est pas que silence, policiers, et acceptation résignée de ce qui est intrinsèquement mauvais !)– même si elle était peut-être un peu ''hors sujet'' dans les conditions et la symbolique de cette date, a cédé la place au spectacle terrible d'une ville morte, qui rappelait ce qu'elle était en d'autres ''8 mai'' --en 1943 ou 1944, par exemple, sous la botte humiliante de la Wehrmacht et la férule cruelle des Waffen SS. Une image s'est imposée ou, plutôt, s'est opposée : le Général De Gaulle descendant les Champs dans une foule ivre de bonheur, le 8 mai 1945... Sic transit gloria mundi !
Ce 8 mai 2023, nous avons retrouvé, hélas, à quoi pouvait ressembler ''Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé !''... Devons-nous souhaiter, espérer et désirer de voir aussi, bientôt...''Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle’’, pour évoquer la mémoire du Général De Gaulle ? Le cœur dit ''Oui''... et le plus vite possible, mais la raison dit ''Non, à aucun prix : rien n'est jamais plus inutile, plus néfaste, plus coûteux... qu'une révolution''. Je crains que ''demain'' ne soit donc pas la veille de notre réveil en tant que ce que nous sommes, avons été, et voudrions être. Devant un tel désastre, organisé, fabriqué, artificiel, inutile, masochiste et pervers, le légalisme dit de baisser le front, dans la honte et la souffrance... en espérant que, le moment venu, il restera encore quelques petites choses à sauver de ce qui fut ''notre France''. Les plus anciens s’en souviennent.
En allant plus loin dans cette réflexion... on se dit que, pour en arriver à une telle hostilité et à de tels rejets réciproques, il en a fallu, des mensonges, des horreurs, des bobards par containers entiers, et des déceptions résultant d’effroyables jugements, d'analyses tordues ou de décisions prises à l'opposé de ce qu'il fallait ! On s'en doutait, et certains le disaient tout haut, dans l'indifférence générale et de légers sourires méprisants dans les insupportables ''dîners-en-ville''. Mais voilà : l'immensité de la rupture entre le peuple français et ceux qui auraient dû être ses représentants (qui passent leur temps à lui ''enfiler'' le contraire de ce qu'il veut, de ce qu'il faudrait, et de ce qui serait ''bon pour lui'') nous saute soudain au visage : il devient difficile de faire semblant de ne pas le voir, de disserter sur des sujets sans connexion, ou de continuer à réciter les mêmes mensonges... En fait, personne n'a fait le tour des griefs qui doivent leur être reprochés –et qui n'ont rien à voir avec la litanie des faux problèmes dans lesquels ils rêveraient de nous emberlificoter : Hannah Arendt expliquait que ''les régimes totalitaires prennent le pouvoir sur les peuples en les arrosant d'informations contradictoires jusqu'à ce qu'ils n'aient plus aucun moyen de savoir où est la vérité. Dans tous les régimes de Gauche, sous Hitler, Staline, Mao, Pol Pot, Tito, Hodja (et plus près, la dynastie nord-coréenne des Kim), le citoyen ne savait jamais où il pouvait aller et où il devait ne pas aller...''
Je vous propose donc de consacrer cet éditorial et celui de demain à visiter cette ''omertà land'' que les soi-disant ''élites'' (NB : qui voudraient bien sauver leur pouvoir et leurs prébendes) et une presse subventionnée, corrompue et pourrie par son idéologie ''gauchie'' –qui tente de faire passer pour autant de vérités dites intouchables ce qui est à l'opposé de la pensée majoritaire des français, excédés. La totalité de ces ''bobards par système'', rituellement faux et dits incontournables, que des chroniqueurs trop bien payés présentent comme les seules vérités... n'est ou ne sont qu'autant de mensonges démontrés, avérés, ''certifiés''... Un exemple ? La France a dépensé 400 milliards d'Euros en mesures liberticides, répressives et inutiles ... et elle serait incapable d'en trouver entre 13 et 17 pour les retraites ?
Dans le répertoire de ces mensonges qui, à force d'être répétés, ont acquis pour certains une réputation d'exactitude –totalement imméritée--, j'ai dû procéder à des arbitrages, tant ils sont nombreux et tous azimuts. J'ai gardé la crise du covid,  évidemment, mais aussi tout ce qui a trait à l'immigration (dont nous parlons souvent. Nous n'insisterons donc pas), les ravages (budgétaires et autres) faits par une fausse écologie qui n'est qu'un vrai écologisme, le carnaval de la culpabilité humaine promue dans, à cause de, par les fantasmes du Giec, et cet autre ''scandale du siècle'' qui est le passage au ''tout électrique'' pour les bagnoles et le transport terrestre, le mythe indémontrable d'une ''extrême Droite'' fantasmée par la Gauche, et, last but not least, ce nouveau scandale qu'est le troc de notre eau douce devenue si rare contre du pétrole, qui est sans doute la plus belle –traduire : la plus minable-- démonstration de l'irresponsabilité criminelle de notre caste politique, dont la courte vue annonce et prépare des catastrophes sans nom.
Pour conclure la lamentable commémoration de ce ''8 mai'' qui devait être un jour soit de liesse soit de recueillement –mais pas un nettoyage par le vide-- voici une information qui montre la différence entre de vrais leaders politiques et nos amateurs restés à l'âge ingrat : Madame le Ministre de la Justice de Slovénie, Madame Domenika Švarc Pipan, a annoncé hier que, après l'accord de la Cour Constitutionnelle, son Gouvernement allait rembourser la totalité des amendes indûment perçues à l'occasion des faux délits ''pour avoir enfreint les règles relatives au covid''. Ces politiciens  honnêtes ont droit à toutes les majuscules, car pendant ce temps, la France, seul pays du monde civilisé à se comporter comme un état-voyou, refuse de rembourser les soi-disant ''suspendus'' qui sont, en fait, des ''condamnés par la doxa, sans raison ni procès'').  Mais lorsqu'on se dit que des argousins nous ont volé 135 € pour nous être assis sur le sable d'une plage ou pour être 3 dans une boutique, il y a de quoi haïr les fauteurs de ces abus de pouvoir...
Demain, nous continuerons notre périple dans les asiles qui sont comme une définition de l'Absurdie macronienne dans laquelle nous sommes condamnés à survivre et à subir, sinistrement, sans espoir, en regardant de vieilles photos de nos Champs Elysées tels qu’ils étaient il y a peu... Avant le cauchemar... (a suivre).
H–Cl.
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choses-dingen · 2 years
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« Vestige d’un temps révolu, la conversation est en voie de disparition »
Nous entrons dans une société fantomatique où, même dans les rues, les yeux sont baissés sur l’écran. On n’a jamais autant communiqué, mais jamais aussi peu parlé ensemble, déplore, dans une tribune au « Monde », le sociologue David Le Breton.
Dans le monde contemporain de l'hyperconnexion, les conversations qui sollicitent un face-à-face ou plutôt un visage-à-visage, une écoute, une attention à l'autre, à ses expressions, deviennent rares, de même le tact qui les nourrissait. Souvent, elles sont rompues par des interlocuteurs toujours là physiquement, mais qui disparaissent soudain après l'audition d'une sonnerie de leur portable ou dans le geste addictif de retirer ce dernier de leur poche dans la quête lancinante d'un message quelconque qui rend secondaire la présence bien réelle de leur vis-à-vis. Ils regardent ailleurs et quittent l'interaction, abandonnant là leur interlocuteur qui reste les bras ballants, en se demandant que faire de ce temps d'effacement de la présence, ce moment pénible où on l'a éteint en appuyant sur la touche « pause » de l'existence. L'autre devant soi a ontologiquement moins d'épaisseur que les autres virtuels, susceptibles d'envoyer un message ou de téléphoner. Il fait de la figuration, immédiatement liquidé au moindre soupçon de l'arrivée possible d'un SMS. Même le repas de famille, autrefois haut lieu de transmission et de retrouvailles, tend à disparaître. Chacun arrive à son heure et va chercher à la cuisine les plats achetés tout prêts au supermarché avant de s'abandonner à son écran personnel. Dans nombre de familles, le repas est une assemblée cordiale de zombies qui mangent d'une bouche distraite, peu attentifs au goût des aliments, dans l'indifférence à la proximité des autres, tous absorbés par leur cellulaire ou leurs écrans divers.
Adoration perpétuelle
On comprend, en ce sens, le succès des fast-foods en ce que leur tâche n'est pas de satisfaire le goût, mais la seule nécessité de manger en toute indifférence, puisque ce sont d'abord les yeux qui se nourrissent de l'écran. Les restaurants renvoient la même image d'hommes ou de femmes qui, après de brèves minutes de congratulations mutuelles, disparaissent rapidement derrière leur portable. Ils sont autour de la même table, mais seuls, les yeux captifs de leur écran, dans l'oubli de ce qu'ils mangent et du fait qu'ils sont censés être entre amis ou collègues. La conversation est en voie de disparition, vestige archaïque d'un temps révolu. La communication, en revanche, sature le quotidien et dévore toute l'attention, elle implique la virtualité, la distance, la décorporation, l'efficacité, la rapidité, l'utilité. Elle est dans l'impatience, la vitesse, le réflexe et non la réflexivité. Elle juxtapose les acteurs et elle ressemble le plus souvent au transfert de communiqués. A l'inverse, la conversation sollicite une disponibilité, une attention à l'autre, un échange, une flânerie, une intériorité, la valeur du silence et du visage, l'incertitude du cheminement. Elle est une consécration mutuelle, mais elle exige que le fil invisible qui relie les individus en présence ne se rompe pas.
"LEUR PORTABLE LES POUSSE EN AVANT OU LES MAINTIENT DANS UNE SORTE D'HYPNOSE SANS FIN QUI LES COUPE DE LEUR ENVIRONNEMENT"
Nous entrons en ce sens dans une société fantomatique où, même dans les rues, les yeux sont baissés sur l'écran dans un geste d'adoration perpétuelle, et non plus ouverts sur le monde environnant. La plupart de nos contemporains sont aujourd'hui presque en permanence prosternés devant leur portable qui les pousse en avant ou les maintient dans une sorte d'hypnose sans fin qui les coupe de leur environnement immédiat. Ils parlent seuls, commentant souvent leurs faits et gestes. Ce qu'ils disent importe finalement peu. Le portable est devenu partout autour de nous un cinquième membre, encore plus ou moins détachable avant qu'il ne soit greffé à une main ou à une oreille. On n'a jamais autant communiqué, mais jamais aussi peu parlé ensemble. La parole glisse dans la seule nécessité du rappel de contact, ce que les linguistes nomment la dimension phatique du langage, mais qui est insuffisante en elle-même pour établir la réciprocité et l'échange d'une signification pertinente. Ces innombrables « contacts » au quotidien ressemblent à une relance technique de confirmation de soi. En revanche, fondée sur la continuité de la prise en compte de l'autre, la conversation est en voie de disparition.
Disparition de soi
Ce recours hypnotique au portable ajoute encore à l'hyperindividualisation de nos sociétés, il renforce l'indifférence aux autres autour de soi que l'on heurte parfois sur le trottoir tant l'attention est captive de l'écran. Chacun désormais tend à faire un monde à lui tout seul. La réciprocité du visage-à-visage dans la respiration de l'échange devient une exception. Cette fascination est une déclinaison saisissante de la disparition de soi : ne plus être là dans une attention au monde, mais ailleurs, absorbé en soi. Nous sommes de moins en moins ensemble et de plus en plus les uns à côté des autres, dans l'indifférence ou la rivalité. Plus l'on communique et moins l'on se rencontre, plus l'autre vivant devant soi devient superflu. Avant l'arrivée des techniques modernes de communication, et notamment le téléphone cellulaire ou Internet, les gens se parlaient à la table familiale, au travail lors des pauses, au restaurant, dans les cafés, les transports en commun, sur le chemin du travail ou du domicile. Souvent, aujourd'hui, le téléphone en main, chacun, autour de la table ou en marchant avec les autres, consulte ses mails ou envoie un SMS, en distribuant les miettes de quelques mots de temps en temps comme pour rappeler aux autres qu'ils existent quand même malgré la parenthèse, mais ils pourraient très bien ne pas être là. La connexion prend le pas sur une conversation renvoyée à un anachronisme.
David Le Breton est sociologue et anthropologue, professeur à l'université de Strasbourg. Dernière parution : « Des visages. Une anthropologie» (Métailié poche, édition revue et actualisée, 400 p., 10€)
Dans Le Monde du mardi 3 janvier 2023
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omagazineparis · 8 months
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Quels sont les 20 points faibles d'un manipulateur ?
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Dans le monde complexe des relations humaines, les manipulateurs occupent une place particulière, usant de stratégies sophistiquées pour influencer et contrôler les autres à leur avantage. Cependant, malgré leur apparente maîtrise des interactions sociales, ces individus possèdent des vulnérabilités notables. Identifier ces points faibles est essentiel pour se protéger de leurs influences néfastes et rétablir un équilibre dans les rapports de force. Voici les 20 points faibles d'un manipulateur, révélant les fissures dans leur armure. Le besoin de contrôle Les manipulateurs ont un besoin compulsif de contrôler les situations et les personnes qui les entourent. Cette dépendance au contrôle est à la fois leur force et leur talon d'Achille, car une perte de contrôle peut les rendre particulièrement vulnérables. La peur de l'exposition Leur plus grande crainte est d'être démasqués. La révélation de leur véritable nature et de leurs intentions peut gravement nuire à leur capacité à manipuler. Une estime de soi fragile Derrière leur façade confiante, les manipulateurs cachent souvent une estime de soi basse. Ils dépendent de leur capacité à manipuler pour se sentir valables et compétents. A voir : Les clés pour développer l’intelligence émotionnelle La dépendance aux réactions des autres Ils puisent leur énergie dans la capacité à influencer et à contrôler les réactions d'autrui. L'indifférence ou une réaction inattendue peut les déstabiliser. La difficulté à faire face à l'échec Les manipulateurs peinent à accepter l'échec, car il remet en question leur image de supériorité. L'échec peut provoquer chez eux des réactions disproportionnées. Le manque d'empathie réelle Bien qu'ils puissent feindre l'empathie pour mieux séduire, leur manque d'empathie réelle les rend incapables de comprendre pleinement les autres, créant des failles dans leurs stratégies. https://youtu.be/rLFp59Clgcc?si=LOZFKW3A4GdOo1pd La peur de l'intimité L'intimité véritable exige une vulnérabilité qu'ils ne peuvent ou ne veulent pas se permettre, les isolant et les empêchant de former des relations authentiques. La nécessité de validation externe Leur image de soi est largement construite sur la perception des autres. Sans validation externe, leur confiance peut rapidement s'effondrer. Une patience limitée Les manipulateurs veulent des résultats immédiats. Leur impatience face à des stratégies à long terme peut les pousser à commettre des erreurs. La susceptibilité aux critiques Tout en critiquant librement les autres, les manipulateurs sont extrêmement sensibles aux critiques, qui peuvent les blesser profondément. Le recours excessif au mensonge Leur tendance au mensonge peut devenir un piège lorsque leurs histoires deviennent trop complexes à gérer ou à maintenir cohérentes. La tendance à sous-estimer les autres En sous-estimant l'intelligence et la perspicacité des autres, les manipulateurs peuvent être pris au dépourvu par des réactions qu'ils n'avaient pas anticipées. La difficulté à maintenir des relations stables Leur comportement toxique finit souvent par détériorer les relations, les isolant progressivement de leur entourage. https://youtu.be/IyLKKV9QYOk?si=E44uyzR678urwc-B Le besoin constant de défis L'ennui et la routine sont insupportables pour les manipulateurs, les poussant à chercher constamment de nouveaux terrains de jeu, au risque de se mettre en danger. La gestion médiocre des conflits Face à un véritable conflit, leur tendance à manipuler plutôt qu'à résoudre les problèmes de manière constructive peut aggraver la situation. La peur du rejet Cette peur peut les amener à éviter les situations où ils ne sont pas assurés de contrôler l'issue, limitant ainsi leur champ d'action. L'incapacité à faire preuve de véritable générosité Leur générosité est souvent calculée pour servir leurs intérêts. Une demande de générosité désintéressée peut les mettre mal à l'aise. La dépendance à un public Sans un public pour témoigner de leurs exploits ou de leur influence, leur sentiment de puissance s'effrite. La difficulté à accepter leurs propres faiblesses Reconnaître leurs vulnérabilités les confronte à leur fragilité intérieure, une réalité qu'ils s'efforcent constamment d'ignorer. Le besoin de supériorité Leur désir constant de se sentir supérieurs aux autres les rend prévisibles et, par conséquent, plus faciles à anticiper et à contrer. En comprenant ces points faibles, il est possible de développer des stratégies pour se protéger de l'influence néfaste des manipulateurs et rétablir un équilibre dans les relations. La clé réside dans la capacité à rester ancré dans sa propre réalité et à refuser de jouer selon leurs règles, tout en cultivant une vigilance et une résilience face à leurs tentatives de manipulation. Read the full article
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tournesolaire · 2 years
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Blablabla
21:21 un 25 octobre
Je réécoute toutes ces vieilles musiques de quand j'avais 13 ans, du Fauve, du Noir Désir, ce genre de choses.
C'est étrange de voir comme le temps passe vite, j'arrive toujours pas à croire que j'en suis là.
Je venais ici de base avec l'intention d'écrire, écrire un petit peu parce que ça fait longtemps mais surtout parce que j'en ai terriblement besoin. Écrire même si peut-être que personne ne lira jamais ces mots. Écrire parce qu'il n'y a plus personne pour écouter, plus personne nulle part.
C'est étrange la vie. C'est tellement cyclique. J'ai l'impression de toujours revivre les mêmes histoires en boucle. Et actuellement, je suis dans la mauvaise histoire.
C'est une histoire triste, les pages sont tachées de larmes et tourner les feuilles fait le bruit de sanglots étouffés.
Je sais pas trop quoi faire. Je sais pas si je devrais réprimer tout ça ou me laisser ressentir cet amas gargantuesque de chaos. Mais quoi qu'il en soit ça fait mal, ça fait vraiment vraiment mal.
La solitude fait mal, l'indifférence fait mal, le reflet dans le miroir fait mal, le quotidien est un enfer.
Je me sens prisonnière, j'ai mal et j'ai peur.
J'aimerais commencer une thérapie mais j'ai peur, je sais pas comment faire, vers qui me diriger. J'ai peur que ça finisse comme les fois d'avant .
Mais j'ai aussi vraiment peur de faire des bêtises. Parce que tout est de plus en plus tentant. Il y a de nouveau cette petite voix dans ma tête qui me chuchote que finalement, même si le feu s'éteignait, qu'est ce que ça changerait ? Quelques fois j'arrive à reprendre le dessus
Mais quelques fois
Je reste juste la
Paralysée
A contempler cette idée.
Je pensais pas que ça serait si compliqué. Je pensais pas réagir à retardement. Je pensais pas voir tout ça. Je pensais pas que ça serait si douloureux de voir des images qui s'ancrent dans la tête et te font perdre la raison. Je pensais pas
Que ça se passerait comme ça.
Je pensais pas que toi et moi ça se terminerait comme ça.
Et ça fait tellement mal putain de merde.
Je pensais pas qu'un jour
J'oserais même plus te regarder avec d'autres gens
Je pensais pas qu'un jour
Je me retrouverais dans cette situation
Et je suis coincée
Et j'ai l'impression
Que le seul échappatoire
C'est cette petite boîte jaunâtre
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zaragozajj · 2 years
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youtube
Texte Bernard Verschueren
Montage , voix off Zaragoza Juan José
Images, vidéos Pixabay et autres reportages Youtube
Musique libre de droits Sappheiros - Embrace
L'amour au temps du Corona... L'amour est mort
Les cœurs meurtris de remords .Un long chemin prometteur qui s'achève dans l'aigreur .Un rêve de famille effondré ,échoué sur les rives d'ambitions opposées .La contradiction érigée en affirmation de soi .L'escalade conflictuelle devenue loi .Une présence mutuellement bénéfique transformée en relation toxique .On m'avait dit « rapport de force , je n'en ai pas vu l'amorce.
Trop de différences et d'arrogance Pour finalement sombrer dans l'indifférence .Le respect bafoué Et les orgueils blessés .Blessures d'incompréhension .Qui conduisent à la déraison .Et enferment dans des habitudes. Qui creusent le fossé des solitudes .Timides tentatives de conciliation Mais rarement en interaction. Jouer à se faire peur .Jusqu'à sombrer dans la douleur De la double peine à la haine D 'abandon à la trahison Déverser toute cette amertume Dans la grande lagune Repartir sur le chemin Le cœur plus serein Admettre ce qui est passé Et arriver d oublier Penser d'abord à se reconstruire Pour ensuite recommencer à se nourrir Et veiller sur ces doux enfants Si beaux, si innocents Eux aussi blessés Par ces folies d'égos stressés Regarder vers l'avant Sans se laisser happer par les tourments Embrasser son destin calmement Et faire confiance au firmament Accepter. Renaitre. Exister. Reconnaitre .Apaiser .Rayonner .
Toubab Dialaw, le 26 mars 2020
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emiebritonstudio · 1 year
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OS Detective Conan : ''Pardonne-moi, Ran''
Me voilà à nouveau avec un OS sur l'univers de Détective Conan. Je me suis surtout basé sur le couple Shinichi x Ran. C'est la romance principale de la série et du manga. Eh bien qu'elle soit officielle, elle mérite qu'on écrive dessus, tellement leur situation est complexe.
Voilà donc comment j'imagine leurs retrouvailles, après que Shinichi est retrouvé son corps et a abattu l'organisation des hommes en noir qui l'a fait devenir enfant.
A NOTER QUE L'OS A ÉTÉ ÉCRIT EN 2019. Par conséquent, je n'ai pas pu prendre en compte les élèvements plus récents qui ont été publié par la suite entre 2020 et maintenant.
Bonne lecture,
Émie <3
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- Ran...RAN !!! Ran, réveille-toi.
Le souffle court, mes poumons engorgent plusieurs grandes goulées d'air afin de se ravitailler. Je dépose une main sur mon front encore chaud. Mes doigts tremblent encore aux souvenirs de ces images froides derrière des barreaux de prison. Le son de la voix de Shinichi résonne encore dans ma tête et un goût aigre dans ma bouche la rend toute pâteuse. Mes prunelles glissent autour de moi. Je pris conscience de mon environnement, rassuré de reconnaître ma chambre. Ce n'était qu'un cauchemar. Cependant, celui-ci me paraissait si réel que j'ai encore du mal à m'en remettre.
Je me suis assoupie à mon bureau de travail inconsciemment. Je coule un coup d'œil vers mon réveil. Je lâche un soupir, lasse. Il est l'heure de prendre possession de la cuisine. J'ai plusieurs ventres affamés à nourrir et ils comptent sur moi pour les remplir. Décidé à réaliser ma tâche, je sors de ma chambre. L'appartement est silencieux. Mon père doit toujours se trouver à son bureau à l'étage d'en dessous, s'égosillant devant une course de chevaux qu'il va encore perdre.
Je resserre le nœud de mon tablier autour de ma taille. Je lisse ma chevelure brune du bout des doigts. Je dépose ces derniers sur mon menton en guise de réflexion, perdu dans les étalages de nourriture du réfrigérateur familiale. Je fis la moue, pas décidé sur le menu à réaliser. Comme chaque fois que je bloque sur ce sujet, ma voix se mit à s'élever dans les pièces à vivre.
- CONAN-KUN ! QUE VEUX-TU MANGER CE SOIR ? JE N'ARRIVE PAS À ME DÉCIDER.
Tout en criant, mes pas se mirent à chercher la silhouette enfantine de la personne que je cherche. Mais malgré mes innombrables appels, Conan ne me répond pas. Un rictus se forme sur mon front. Intriguer, je fouille chacune des pièces. Mais je ne le trouve dans aucune d'elles. Je redouble d'efforts en descendant à l'étage du dessous. Après tout, il s'est peut-être procuré un moyen de soutenir mon géniteur dans ses enquêtes.
Cependant, comme je m'y attendais, mon père est à son bureau devant les résultats des courses de chevaux. Le garçonnet n'apparaît nulle part. Les journées d'école sont terminées depuis plusieurs heures. Inquiète de le savoir dehors, je ne sais où, je m'approche de mon paternel pour espérer récolter quelques réponses.
- Otoosan ! As-tu vu Conan aujourd'hui ?
- Pas depuis qu'il est parti à l'école ce matin.
- Il n'est pas rentré ?
- Pas que je sache.
- Où a-t-il bien pu aller ?
- Va savoir. Ce gamin va fourrer son nez partout !
- Tu devrais le chercher avec moi. On ne sait jamais. Il a pu s'attirer des ennuis.
- Je suis sûr que tu te fais du souci pour rien. Il est peut-être allé chez le professeur Agasa pour tester un nouveau jeu.
Je grimace face à l'indifférence de mon géniteur. Cependant, il me donne une idée. Il est vrai que lui et les Détectives-Boys se rendent souvent chez le professeur. Il a pu y aller sans voir le temps passé, et a oublié de me prévenir. Forte de cette idée, je délaisse mon tablier contre une veste en jean blanc et mes chaussures de ville.
Je trottine sur le chemin qui mène à ma destination. Je le connais encore par cœur. Mon cœur se serre et ma gorge se sèche. Mes pensées s'égarent et comme toujours, il est au centre de celles-ci. Je ne compte plus le nombre incalculable de fois où j'ai été le voir. Je me rappelle encore clairement les premières fois, où petits, nous nous sommes rendus chez son voisin un peu loufoque et solitaire. Cependant, son amitié est précieuse pour lui qui s'est souvent retrouvé seul avec ses parents voyageant aux quatre coins de la planète. Un sentiment de nostalgie s'empare de moi. Cela me parait si loin à présent, comme venant d'une autre dimension, une autre vie.
Shinichi, où es-tu ? Tu me dis toujours qu'il s'agit d'une affaire longue qui demande tout ton temps. Mais moi, dans tout ça ? Suis-je suffisamment importante à tes yeux pour me faire promettre de t'attendre ? Comment peux-tu me demander une pareille promesse si tu refuses de tout me dire ? Me fais-tu réellement confiance ? Je suis ton amie d'enfance après tout.
Un profond soupir franchit mes lèvres malgré moi. Je resserre ma prise autour de la lanière de mon sac à main. Je ne dois pas m'égarer ainsi de mon but. Je dois retrouver Conan. J'accélère ma course. Je distingue le portillon de la moderne propriété du professeur. Je reprends mon souffle avant de franchir l'allée. J'appuie plusieurs fois sur la sonnette, toujours anxieuse de ne pas savoir où a bien pu disparaître cet enfant. Le visage du scientifique se dessine dans l'entrebâillement de la porte. Ce dernier m'adresse un sourire qui sonne faux. Il fait aller sa main contre sa nuque d'un geste gêné. Pourquoi réagit-il ainsi ? Ce n'est que moi, après tout. Je laisse de côté cette étrange impression qui me tord l'estomac afin d'entamer la conversation.
- Excusez-moi Agasa-San. Je suis à la recherche de Conan. Serait-il venu ici par hasard ?
- Oh non, pas à ma connaissance.
- C'est étrange. Il n'est pas rentré à la maison. Et l'école doit être finie depuis plusieurs heures.
- Il n'y est pas venu aujourd'hui.
Surprise par cette intervention, je me tourne vers les trois enfants qui sont cachés derrière le professeur. Celui-ci se voit contraint d'ouvrir en grand sa porte. Je reconnus les habituels membres du groupe des Détective-Boys. J'adresse un sourire chaleureux aux amis de Conan tout en m'accroupissant à leur hauteur. Je fais abstraction du sentiment de stress qui émane d'Agasa pour me concentrer sur les informations que ces élèves de primaire veulent bien me communiquer.
- Comment ça ? Conan n'a pas été à l'école aujourd'hui ?
- Oui, c'est vrai. Il a été absent à l'appel de ce matin et cet après-midi, aussi. Complète Mitsuhiko.
- Nous sommes venus ici pour essayer de le voir, mais le professeur nous a dit qu'il a peut-être déménagé. Tu t'en rends compte ? Rouspète Genta.
- Quoi ? Déménager ?
- Enfin, il aurait rejoint sa famille à l'étranger. Sans même nous dire au revoir.
Touché par les larmes d'Ayumi, je lui tends les bras afin qu'elle s'y réfugie. Je lance un regard désapprobateur à notre aînée qui détourne ses prunelles vers l'extérieur et glisse sur la maison d'à côté. Je fronce les sourcils. Que peut-il bien y voir ? La maison des Kudo est déserte depuis l'absence prolongée de Shinichi. Enfin, à ma connaissance, car j'ai l'intime conviction que des choses me sont cachées volontairement. Je maintiens ces questions pour moi, davantage soucieuse du bien-être de ces enfants. Je dépose une main sur leurs épaules en arborant une expression réconfortante.
- Je suis sûr que Conan va réapparaître.
- Tu en es sûr ?
- Oui, vous avez ma parole. Maintenant, rentrez chez vous. Vos parents vont s'inquiéter.
- D'accord. Tu nous appelles dès que tu le retrouves, hein ?
- C'est promis.
Rassurer, le trio reprend leurs affaires avant de quitter la propriété. J'attends qu'ils disparaissent au coin de la rue pour me concentrer sur le scientifique d'une quarantaine d'années. Je prends appui de mes poings sur mes hanches et grimace sous la colère.
- Comment avez-vous pu leur dire ça ?
- Et bien, c'est-à-dire...
- Y a-t-il une chose dont vous êtes au courant et dont vous refusez de me parler ? Le questionnais-je en le coupant dans son élan.
- Désolé, Mouri-san. Mais ce n'est pas à moi de vous dire tout ça.
- De quoi parlez-vous ?
- Je vous demande juste de l'écouter jusqu'au bout lorsqu'il vous dira toute la vérité sur cette affaire.
- Quoi ? De qui parlez-vous ? Quelle affaire, Agasa-san ?
D'innombrables questions s'agitent dans mon petit cerveau. Cependant, aucune ne trouve de réponse. Le professeur est resté évasif et il a claqué la porte avant même que je ne puisse l'interroger un peu plus. Je grogne devant cette issue qui s'est refermée sous mes yeux. Ma conviction s'accroît. Comme si toutes les personnes autour de moi sont au courant de quelque chose que j'ignore. C'est un sentiment extrêmement désagréable.
Je traîne les pieds en faisant machine arrière. Je ne suis pas plus avancé. Je claque le portillon derrière moi, restant un instant immobile. Mes prunelles scrutent le trottoir. Puis, elles coulent autour de moi jusqu'à s'incruster sur la demeure d'à côté, située à ma droite. Je me tourne complètement vers elle. Quelque chose me dérange autour de cette propriété, autrement que les souvenirs qu'elle peut renfermer.
Mes paupières papillonnent. Elles s'éveillent comme après un mauvais rêve. J'ai tellement imaginé son retour que j'ai cru l'avoir encore inventé. Pourtant, deux véhicules se sont fièrement garés devant l'entrée. Je frissonne en détaillant l'un d'eux. Il s'agit de la voiture de la mère de mon ami d'enfance. Je me tends, rien que de me rappeler comment la conduite de cette femme peut être violente et abrupte. Je déglutis aux souvenirs de ce voyage à New York. Cette même excursion où j'ai réalisé mes sentiments pour lui.
Mon cœur s'accélère machinalement. Que peut bien faire sa mère ici ? Cela, veut-il dire qu'il serait rentré ? Mon regard reste fixé sur l'entrée. La tentation est trop irrésistible. Même si un risque de déception plane au-dessus de moi, je ne peux pas rester ici les bras pendants. Je dois savoir s'il est là. Il me doit bien ça. Mes battements s'alourdissent au rythme de mes pas. Timidement, je m'aventure dans l'allée de cette grande maison.
Je ferme un instant les yeux et je pris une grande respiration. J'y puise le courage nécessaire pour frapper à la porte. Cependant, je me ravise au dernier moment. La porte est déjà entrouverte. Des voix féminines me parviennent. Le bois grince sous mes doigts qui agrandissent l'ouverture. En m'entendant arriver, trois visages se tournent dans ma direction. J'avance de quelques pas vers elles, encore sous le choc.
Je m'arrête soudainement, prenant le temps de les dévisager. Je reconnus sans hésiter la mère de Shinichi qui m'adresse un sourire chaleureux. Ainsi que mon ancienne professeur d'anglais, Jodie-sensei. En sachant qu'elle est aussi une membre du FBI, je m'inquiète de sa présence ici. Dans quoi ce passionné des énigmes, c'est encore fourrer ? Toutefois, je maintiens cette question pour moi-même afin de prendre le temps d'adresser un regard à la troisième présence. Celle-ci ressemble, trait pour trait, à Ai-chan. Si bien que je la prenne pour sa sœur ou sa mère, voir même la fillette en plus âgée.
Je secoue ma tête afin de remettre mes idées en place. Je divague. Elle ne peut pas être Haibara. Bien que je réalise qu'elle n'était pas présente chez le professeur quelques minutes plus tôt. Je me concentre à nouveau sur mes trois interlocutrices. La mère de mon ami d'enfance fait un léger pas vers moi sans quitter son habituel sourire enjoué. Cependant, au font de moi, je perçois que quelque chose cloche.
- Oh Ran-chan ! Quelle bonne surprise ! Si tu viens pour le ménage, je dois te dire que ça ne sera plus nécessaire que tu t'en charges.
- Que faites-vous ici ?
- Pardon ?
- Je vous croyais aux États-Unis, tout comme Jodie-sensei d'ailleurs. Et quel est le lien avec cette femme, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Ai-chan ?
Mon débit de paroles est anormalement élevé, preuve de mon anxiété. Je les fixe toutes, tour à tour, sans parvenir à obtenir le moindre indice dans leurs faits et gestes. Je grimace en refermant mes bras contre ma poitrine. Une nouvelle fois, c'est Yukiko qui ose me répondre. Elle s'humecte nerveusement les lèvres en cherchant ses mots.
- Désolé Ran-Chan. Mais ce n'est pas à nous de tout t'expliquer.
Je hausse un sourcil, lasse qu'on me dise encore la même chose. Pourquoi ne veulent-ils pas me fournir des réponses ? Y a-t-il quelque chose dont on me tient volontairement à l'écart ? Je ressasse les derniers événements en entendant à peine les pas qui s'approchent dans mon dos. Les sons s'arrêtent, mais pas le fil incessant de mes pensées angoissantes.
- Expliquez quoi, okaasan ?
En percevant cet éclat de voix, mon sang ne fait qu'un tour. Mon ouïe bourdonne, faisant frissonner ma colonne vertébrale. Pendant si longtemps, c'est la seule chose que je percevais de lui, l'unique preuve qu'il était encore en vie. Mon corps se raidit. Je ne parviens plus à effectuer le moindre mouvement. Je suis comme pétrifier. Mon esprit affiche son visage et je ferme temporairement les yeux. Shinichi est là, à quelques mètres dans mon dos. Je perçois le son du froissement de ses vêtements en déposant un sac sur le sol. Je devine qu'il vient de prendre conscience de ma présence.
Le poids du regard du trio féminin se décuple. Elles nous fixent et nous examinent tour à tour. Puis, d'un pas commun, elles regagnent la sortie. Seule la mère de Shinichi s'accorde le temps de ralentir à ma hauteur. Elle se penche à mon oreille et murmure ses quelques mots.
- Bonne chance. Et prête-lui une oreille attentive, surtout.
Je fronce les sourcils sans saisir le sens de ses paroles. Comment pourrais-je le faire ? J'ai déjà des difficultés à comprendre ce qu'il se passe. Tout ce dont j'ai la certitude, c'est que mon ami d'enfance réapparaît après plus d'un an d'absence, comme s'il revient d'un simple voyage. Cependant, je ne le perçois pas comme ça. Plutôt qu'une oreille attentive, j'ai l'envie irrésistible d'abattre mon poing sur son joli minois. Après tout, c'est tout ce qu'il mérite après m'avoir abandonné, à nager entre les doutes, les secrets et l'indifférence.
J'entends à peine la porte d'entrée se refermer. Je le réalise notamment par la soudaine baisse de luminosité dans ce hall d'entrée. Mes poings se serrent un peu plus sous l'ébullition de tous mes ressentiments. Je suis devenue une véritable bombe à retardement, et même si je lui donne le dos, il est assez perspicace pour le deviner. En tout cas, c'est ce que j'espère. Car s'il y a bien une chose qu'il n'a jamais réussi à comprendre ou analyser, ce sont les sentiments que je lui porte.
- Ran.
Son appel ressemble davantage à un murmure brisant le silence qui était devenu roi. Je me mords la lèvre inférieure. Ma gorge est nouée. Je ne parviens pas à sortir le moindre son de ma bouche. Il effectue un pas mal assuré vers moi. Ce fut le déclencheur de tout tel une goutte d'eau qui fait déborder un vase. Je ferme fortement mes paupières, laissant s'écouler quelques perles salées accrochées à mes cils.
Je me retourne vivement vers lui, guider par mon instinct. Mes poings s'activent, brassant de l'air, jusqu'à parvenir à lui. Ils s'abattent sur lui, tapant sur ce qu'il me semble être son torse. Mes doigts tremblants se resserrent dans mes paumes. Mes coups sont de plus en plus forts. Pourtant, je ne perçois aucune réaction de sa part. Se laisse-t-il faire volontairement ? Où me serais-je trompé de cible ? Peu importe. J'ai ouvert les vannes sans que personne ne puisse plus rien pour m'arrêter. J'évacue le trop-plein d'émotion que ce maniaque des enquêtes lui-même ne peut pas soupçonner.
De légers cris franchissent mes lèvres, sifflant à travers mes dents. Je veux lui faire comprendre la grandeur de ce vide dans mon cœur qu'il a laissé en partant. Puis, je m'essouffle. Tout doucement, mes coups se font de moins en moins fort. Ils sont espacés par mes sanglots. J'entrouvre les yeux fixant le pull qui me fait face. Je l'empoigne, l'inondant rapidement de mes larmes. J'y camoufle mon visage. La haine laisse place au désespoir, les blessures de l'absence et l'incompréhension. Pourquoi ? pourquoi me fait-il tout ça ?
- Chut... Tout va bien, Ran. Je te promets que tout est fini maintenant.
- Non.Soupirais-je à demi-mot.
- Quoi ?
Je me retire de quelques pas afin de pouvoir finalement voir ses prunelles d'un bleu perçant. Cependant, je secoue la tête pour ne pas me laisser ensorcelée. Je préserve les poings serrés devant moi, prête à nouveau à en découdre au moindre mot ou geste qui trahirait un nouveau départ. Je ne le laisserai pas partir, pas cette fois.
- Tu ne peux pas me dire ça et faire comme si rien ne s'était passé.
- Oui, je sais. Je te dois des réponses. Je te dois bien ça, après tout.Soupire-t-il, le regard baissé vers le sol.
- Oui.
Je le fixe, coulant mes prunelles autour de lui comme pour l'examiner. Il garde les siennes baissées vers le sol et il dépose une main contre sa nuque. Serait-il mal à l'aise ? Je fronce les sourcils. Non, il ne peut pas l'être. Shinichi a toujours su faire preuve d'une entière confiance en lui et d'un charisme incontestable lorsqu'il fait part de ses déductions à la fin d'une enquête. Je ne peux pas croire qu'il perde un soupçon d'assurance en ma présence. Après tout, ce n'est que moi, Ran Mouri, son amie d'enfance et camarade de classe.
- Lorsque tu m'as vu disparaître à la fin de cette journée au parc d'attractions, j'ai vu ses hommes en noir agir bizarrement. Et j'ai voulu les suivre pour savoir ce qu'ils mijotent. Mais...
- Que s'est-il passé ? Je questionne pour l'encourager à poursuivre.
- Je n'ai pas voulu t'inquiéter. Et puis j'ai eu un contre temps qui m'a causé pas mal d'ennui. Grimace-t-il.
- Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
- Je ne pouvais pas. Si tu avais tout compris, tu aurais été aussi leur cible. Ils auraient pu te tuer et je n'aurais pas pu le supporter.
- Parce qu'être loin de toi, tu penses que ce n'était pas plus douloureux ?
- En réalité, j'ai toujours été là.
Je lève un sourcil, le dévisageant comme s'il venait de me poser une énigme. À quoi fait-il allusion ? Son demi-sourire s'efface face au malentendu qui se forme dans mon esprit. Ses iris fuient les miennes. Pourtant, il va bien devoir affronter la conversation qui va suivre.
- S'il te plaît, ne te mets pas en colère.
- SHINICHI ! SI TU NE ME DIS PAS TOUT DE SUITE CE QU'IL SE PASSE, JE VAIS AVOIR UNE BONNE RAISON DE TE FAIRE MA MEILLEURE PRISE DE KARATÉ !
Le concerner fait quelques pas en arrière comme pour fuir ma folie furieuse. Cependant, je rétablis mon calme. Je lui prête une oreille attentive, croisant à nouveau les bras sous ma poitrine. Il grimace. Puis, soupire comme lasser par la situation. Le lycéen-détective ose affronter mon regard, y plongeant comme pour y puiser le courage de m'avouer la vérité.
- Conan et moi sommes la même personne.
- Qu... Quoi ? Je bafouille.
- Je sais que tu l'as suspecté à plusieurs reprises. Et même si j'ai tout fait pour que tu arrêtes de le faire, tu avais raison. Car j'étais Conan Edogawa.
Mes paupières papillonnent. Je n'arrive pas à éclaircir mes idées après que cette intervention soit montée dans mon cerveau. Ma bouche s'ouvre et se ferme sans parvenir à sortir un mot. Ma lucidité est compromise alors que d'autres questions se bousculent. Mon visage passe par toutes sortes d'expressions et sentiments. Shinichi s'empresse de poursuivre ses explications.
- Les personnes que j'ai suivies appartiennent à une organisation secrète. Ils m'ont changé en enfant à l'aide d'un poison. Quand tu m'as découvert chez le professeur Agasa, j'ai imaginé rapidement un prénom et un nom de famille avec des noms d'auteurs de roman policier. Et puis, à l'aide d'un nœud de papillon qui me permet de changer de voix, et ma montre qui cache des flèches anesthésiantes, je pouvais résoudre les enquêtes à la place de ton père. De fil en aiguille, j'ai réussi à récolter plusieurs informations qui m'ont permis de remonter jusqu'à la tête de l'organisation qui m'a fait devenir enfant.
- Pourquoi ?
- ''Pourquoi'' quoi ?
- Pourquoi ne pas m'avoir mise dans le secret ?
Mes prunelles sont au bord des larmes. Mon cœur s'est naturellement resserré sur lui-même. Je n'arrive pas à croire qu'il a pu me cacher autant de choses. J'en viens à me demander si je le connais réellement. Je détourne un instant le regard. La déception m'envahit. Qui suis-je réellement pour lui ? Ne suis-je qu'une petite fille insignifiante, incapable de le comprendre ?
Je reste de profil et je l'entends déglutir. Aurait-il de la peine pour moi ? De la pitié ? Si c'est cela, je préfère tirer un trait, passer mon tour. Je ne veux pas qu'il me prenne pour une petite chose fragile dont il peut se servir à sa guise.
- Tu ne me fais pas confiance ?
- Bien sûr que si. Bien plus qu'à n'importe qui d'autre.
- ALORS, EXPLIQUE-MOI POURQUOI ? POURQUOI NE M'AS-TU RIEN DIT ? POURQUOI AS-TU FAIT QUE ME MENTIR TOUT CE TEMPS ALORS QUE TU SAVAIS QUE JE SOUFFRAIS.
Mes hurlements s'estompent par manque d'air. J'en pris une longue bouffée comme pour calmer mes nerfs à fleur de peau. Je réalise seulement que dans mon discours, je me suis précipité en face de lui, à quelques centimètres de son visage. Mes iris réalisent notre soudain rapprochement et je me recule de quelques pas. Puis, j'affronte à nouveau ses prunelles avec sérieux et détermination.
- Je suis plus forte que tu ne le crois.
- Je le sais. Je l'ai appris à mes dépens. Tout comme le mal que je te faisais.
J'ai un mouvement de recul. Ses propos me font réaliser tout ce dont il a été témoin sous l'apparence de Conan. Tout ce que je lui ai confié, mes chagrins, mes doutes. Et il peinait à me rassurer afin de recoller les morceaux de mon cœur brisé. Mes joues s'empourprent subitement. Je saisis désormais qu'il est au courant pour les sentiments que je lui porte. Cependant, il n'a peut-être pas réalisé leur intensité.
- Chaque fois que je t'ai vu pleurer à cause de moi, j'avais envie de disparaître vraiment. J'ai la sensation de ne pas mériter toute l'amitié et... l'amour que tu me donnes. Soupire-t-il, il poursuit en affrontant mon regard.Et puis à chacune des actions de l'organisation, je me rappelais pourquoi c'est important que je tienne bon. Je ne voulais pas te mettre en danger. C'était vraiment des personnes sans cœur qui n'aurait éprouvé aucun scrupule à te tuer.
- Mais je m'en fiche d'être mise en danger. Pas si c'est pour être à tes côtés. J'ai l'impression de pouvoir tout affronter si tu es près de moi.
Un léger silence s'installe entre nous. Mon cœur se gonfle face à son sourire. Il effectue quelques pas vers moi et cette fois-ci, je ne l'empêche pas d'approcher. Ses doigts effleurent et caressent ma joue. Je ferme un instant les paupières pour profiter de ce geste tendre.
- Mais tu n'as pu à t'inquiéter. Toute cette histoire est derrière nous. Nous avons réussi à détruire cette organisation et trouver un antidote à ce poison !
- Nous ?
- Jodie-sensei, et d'autres membres du FBI m'ont beaucoup aidé dans mon enquête. Et aussi Haibara.
- Alors c'est bien elle que j'ai vue tout à l'heure ?
- Oui. Elle faisait partie de l'organisation et elle est responsable de la création de ce poison. Mais après qu'ils aient tué sa sœur aînée, elle les a trahis. Elle a été également changée en enfant pour échapper à leur vigilance. Ses connaissances scientifiques ont aidé le professeur Agasa à trouver l'antidote.
Mon cœur se serre à nouveau. Mon corps tremble malgré son toucher. Tant de personnes ont été mises dans le secret. Cependant, on m'en a toujours tenu éloigné. Je fus prise de soubresaut à cause de nouvelle larme qui menace d'inonder mon visage. Ses doigts glissent sous mon menton pour me forcer à plonger dans ses prunelles.
- Je t'avais promis de revenir et bien que ça m'a pris du temps, je suis là. Et je ferai tout pour qu'on ne soit plus jamais séparé.
- Non.
- Non ?
- Je ne veux pas que tu fasses une autre promesse en l'air de ce genre. Mon cœur ne pourrait pas le supporter.
- Moi non plus.
Mes prunelles glissent sur son visage comme pour imprimer chacun de ses traits dans mon esprit. L'une de mes mains s'agrippe autour de son poignet qui maintient mon regard dans le sien. Il la fait glisser derrière mon oreille puis le long de ma nuque. Je ne romps pas notre échange visuel. Il déglutit, la gorge sèche à cause de l'émotion.
- Tu es bien trop importante pour moi.
- Vraiment ?
- Oui. Tu es la seule et unique que j'aime, du plus profond de mon cœur.
Les battements de mon cœur s'accélèrent comme s'il vient de faire les montagnes russes. Ma gorge s'assèche à mon tour. Shinichi m'avoue ses sentiments pour moi. Je reste tétaniser, sous le choc par une telle révélation. Je ne suis plus capable d'effectuer le moindre mouvement. Il m'adresse un sourire timide qui me fait fondre davantage.
- Si seulement tu pouvais me pardonner, Ran.
- Bien sûr.
- C'est vrai ?
- Je suis incapable de t'en vouloir bien longtemps. Tu le sais bien.
Je lui adresse un fin sourire, faisant agrandir le sien. Ses prunelles s'illuminent. Puis, il prit soudainement mes lèvres en otages. J'écarquille les yeux en comprenant ce qu'il se passe. Mes membres s'activent à nouveau. Mes doigts glissent dans ses cheveux, trouvant refuge dans sa nuque. Ses mains se posent sur mes hanches, m'attirant un peu plus à lui.
Je profite de ce baiser partagé en fermant finalement les yeux. Je soupire d'aise. J'ai l'impression d'avoir guetté ce moment toute ma vie. Mon bas-ventre s'électrise en un millier de papillons. Sa langue effleure mes lèvres que j'entrouvre afin de lui en donner l'accès. Mon cœur se gonfle d'une douce chaleur réparatrice. Je serai prête à subir un millier de fois la colère de cette organisation pour pouvoir sentir encore et encore ses lèvres sur les miennes. Maintenant que je peux l'appeler « mon petit-ami », je ne suis pas prête à le laisser s'envoler. Ho non, plus jamais.
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https://m.youtube.com/watch?v=RfPjC2Fbd3w
Le sexe et la "culture"
Que l'invite sexuelle directe ne marche pas est la preuve que le sexe n'est jamais seulement du sexe, cela ne concerne pas seulement le corps, qu'il y ait du désir présuppose qu’un complément fantasmatique minimal, c’est à dire narratif, aura été requis.
Contrairement aux propos lénifiants des revues à prétention "scientifique" («faire l’amour fait du bien», etc.) qui croient pouvoir neutraliser le réel traumatique de la rencontre sexuelle en la présentant comme hygiénique (et conforter l’injonction à la jouissance du Discours Capitaliste...), le sexe n'a rien à voir avec l'harmonie, et encore moins avec la "culture" ramenée à une tentative de résoudre les conflits que la sexe introduit, le sexe divise le sujet, le pousse hors de lui-même, le sexe restant en-soi l’ennemi radical de toute idée d’harmonie et même de culture.
Qu’il n'y ait "pas de rapport sexuel", cela veut dire que tu n'es jamais seul(e) avec ton partenaire, tu as besoin du fantasme pour soutenir sa présence, seul le scénario fantasmatique te permet de supporter le vide inhérent au désir qui est toujours désir de l'Autre.
Le fantasme est une histoire que le sujet se raconte par devers lui pour passer outre ce vide angoissant au cœur du désir de l'Autre (l'impasse absolue de ce désir), grâce à une mise en scène où la jouissance dont nous sommes constitutivement privés se retrouverait toute concentrée dans l'Autre...
Si le fantasme n'est pas au rendez-vous, c'est l'horreur, l'autre en tant que désirable se désintègre, le contraire du désir n'est pas l'indifférence mais le dégoût.
"Et l'étreinte, l'étreinte confuse d'où la jouissance prend sa cause, sa cause dernière, qui est formelle, n'est-elle pas de l'ordre de la grammaire qui la commande?" (Lacan – Encore)
La sexualité est le domaine où nous nous approchons au plus près de l'intimité d'un autre être humain.
Dans la mesure où nous nous exposons totalement à lui ou à elle, Lacan considère le plaisir sexuel comme réel: c'est à dire de l'ordre d'une expérience traumatique (en raison de son intensité à couper le souffle), et cependant cette expérience reste teintée d'impossible, dans la mesure où nous sommes à jamais incapables de l’intégrer au registre symbolique du sens, voilà pourquoi «il n’y a pas de rapport sexuel», sous-entendu «formulable dans la structure», s’il n’y a pas de rapport sexuel, c’est que ça ne peut pas se "rapporter", autrement dit s’écrire...
Grâce à une remarquable économie d'écriture - et au jeu sublime des actrices ! - il y a dans le film Persona d'Ingmar Bergman un passage (Alma's confessions) qui, sans la moindre image de sexe, démontre quelque chose de si vrai sur le sexe, son pouvoir de fascination, son caractère profondément dérangeant, que cela en fait probablement la scène la plus érotique de l'histoire du cinéma, toute de grammaire et en syntaxe.
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sooforme9 · 1 year
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sooforme2 · 2 months
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maxyne13 · 4 years
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Le trouble de la personnalité antisociale
Le trouble de la personnalité antisociale est un terme américain de psychiatrie désignant un trouble de santé mentale influençant principalement le comportement social de la personne atteinte. La signification actuelle du terme se rapporte aux personnes qui ne sont pas capables (ou qui sont seulement partiellement capables) de ressentir de l'empathie, qui ont du mal à se mettre à la place des autres ou à se rendre compte des conséquences de leurs actions dû à leur comportement impulsif irresponsable, leur narcissisme et dû à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales, des émotions, des droits d'autrui et à une tendance à la dominance sociale.
Le trouble de la personnalité antisociale est reconnu comme une divergence entre le comportement et les normes sociales. Les caractéristiques typiques du trouble de la personnalité antisociale sont:
-Incapacité ou manque de volonté à se mettre à la place des autres et à éprouver de l'empathie (empathie authentique)
-Incapacité à prendre la responsabilité de ses actes, clair rejet et non-respect de l'ensemble des obligations, règles et normes sociales
-Incapacité à maintenir une relation à long terme tout en ayant aucun problème à en entamer de nouvelles
-Faible tolérance à la frustration, inclinaison à des comportements violents et agressifs
-Incapacité à ressentir de la culpabilité
-Incapacité à apprendre des expériences sociales
Les études citent une irritabilité ou une impulsivité continuelle, se développant pendant ou après l'enfance.
La psychopathie et la sociopathie sont considérées comme deux manifestations différentes du trouble de la personnalité antisociale. La différence entre psychopathie et sociopathie peut s'expliquer par l'origine du trouble. La sociopathie s'explique par l'environnement social alors que la psychopathie s'explique par un mélange de facteurs psychologiques, biologiques, génétiques et environnementaux.
Les psychopathes naissent avec une malformation cérébrale ainsi que des caractéristiques psychologiques particulières comme l'impulsivité ou l'absence de peur, qui les conduisent à chercher le risque et les rendent incapables d'intégrer les normes sociales, la psychopathie à une multitude d'anomalies morphologiques, telles que la réduction du volume de l'amygdale, la réduction des volumes de matière grise dans le sillon temporal supérieur, une augmentation du volume du striatum, la réduction de l'intégrité du fascicule unciné qui relie le système limbique et le cortex préfrontal ventromédian. Le trouble s'explique par une combinaison de facteurs psychologiques, biologiques, génétiques et environnementaux. Par opposition, les sociopathes ont un tempérament plus réglé, leur trouble de la personnalité tient davantage à un environnement social défavorable; les sociopathes ont souvent eu un père alcoolique et violent physiquement, une jeune mère dépressive et ont grandit dans une grande famille dans un contexte de négligence et de pauvreté. Ces deux troubles de la personnalité résultent d'une interaction de facteurs génétiques et de facteurs environnementaux, mais la psychopathie tient surtout à des facteurs héréditaires, tandis que la sociopathie tient surtout à des facteurs environnementaux.
Un comportement de recherche du risque et d'usage de drogues peut aussi être un moyen d'échapper à un vide émotionnel intérieur. La rage dont font preuve certains sociopathes, de même que l'anxiété associée à certaines formes de trouble de personnalité antisociale, peuvent être vues comme la limite de la capacité à ressentir des émotions.
La recherche sur le sujet a montré que les individus ayant un réel trouble de la personnalité antisociale sont indifférents à la possibilité de leur propre douleur physique ou d'une quelconque peine, et ne montrent aucun signe de crainte lorsqu'ils sont menacés de souffrance. De plus, lorsque les personnes atteintes du trouble de la personnalité antisociale sont exposées à la souffrance des gens, des images de tortures, de viols ou de meurtres, ils ont une réponse cognitive plutôt qu'émotionnelle.
Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR), un manuel très utilisé pour le diagnostic de divers troubles du comportement et maladies mentales, pour définir le trouble de la personnalité antisociale chez une personne, elle doit présenter trois ou plus des signes suivants :
1. Incapacité à se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l'indique la répétition de comportements passibles d'arrestation;
2. Tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l'utilisation de pseudonymes ou des escroqueries ;
3. Impulsivité ou incapacité à prévenir ;
4. Irritabilité et agressivité, indiquée par la répétition de bagarres ou d'agressions ;
5. Mépris inconsidéré pour sa sécurité et celle d'autrui ;
6. Irresponsabilité persistante, indiquée par l'incapacité répétée d'assumer un emploi stable ou d'honorer des obligations financières ;
7. Absence de regrets, indiquée par le fait d'être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui.
Plusieurs conditions coexistent communément avec le trouble de la personnalité antisociale. Elles incluent troubles anxieux, états dépressifs, troubles des habitudes et des impulsions, troubles liés à une substance, troubles de somatisation, troubles de la personnalité borderline, troubles de la personnalité histrionique, troubles narcissiques et trouble de la personnalité sadique.
Lorsqu'elles sont combinées à l'alcoolisme, les individus peuvent montrer des déficits fonctionnels frontaux lors de tests neurologiques plus grands que ceux associés à chaque condition.
Bien que le trouble ne puisse être diagnostiqué formellement avant l'âge adulte, il existe trois signes précurseurs du trouble, connus sous le nom de triade Macdonald, qui peuvent être détectés chez certains enfants. Ces signes sont des périodes inhabituellement longues d'énurésie, la cruauté envers les animaux, et la pyromanie. Il est impossible de savoir quelle proportion d'enfants montrant ces signes développent plus tard le trouble de la personnalité antisociale, mais ces signes sont souvent trouvés dans le passé des adultes diagnostiqués.
Une enquête nationale utilisant les critères du DSM-III-R a montré que 5,8 % des hommes et 1,2 % des femmes risquaient de développer le trouble à n'importe quel moment de leur vie. Dans les établissements pénitentiaires, le pourcentage est estimé à un maximum de 75 %. Il est estimé qu'environ 1 % de la population générale serait atteinte de psychopathie.
Malgré les termes similaires, les psychopathes sont rarement psychotiques. De plus, contrairement à la croyance populaire, les psychopathes ne sont pas tous violents ou malveillants, bien qu'ayant recours à la manipulation pour obtenir ce qu'ils désirent.
Les tueurs en série diagnostiqués avec le trouble de personnalité antisociale, ont souvent été victimes d'intimidations lorsqu'ils étaient enfants et leur haine envers la société était due au rejet social.
Le trouble de la personnalité antisociale est souvent décrite comme incurable. Les études ont démontré qu'il y a peu de preuves d'un remède ou d'un traitement efficace. Il n'existe pas de médicament pouvant susciter l'empathie. De plus, il a été suggéré que les psychopathes qui suivent la thérapie par la parole traditionnellement préconisée pourraient devenir plus habiles à manipuler les autres et plus susceptibles de commettre des crimes.
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claudehenrion · 4 years
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Qu'est-ce qui est “essentiel” ?
 La manière pitoyable avec laquelle le gouvernement français a résolu par l'absurde la mini-crise dite de “la jauge à 30 personnes par église ou par cathédrale” est révélatrice du mépris qu'éprouvent nos dirigeants pour le catholicisme, et de leur ignorance du “phénomène religieux”. Allez vous étonner, ensuite, qu'ils nous accablent de contre-vérités dangereuses lorsqu'ils parlent de ce qu'ils croient être “l'islam”… et qui n'est qu'un autre des “prêts-à-penser” qu'ils répètent… sans rien en savoir. Les catholiques ont été les cocus d'une farce “à qui perd… perd’’ où ne sont dits ’‘besoins essentiels” que ceux de la survie biologique. Mais qu'on se rassure : la justice immanente finit toujours par “remettre les pendules à l'heure”.
  Les attitudes d'un gouvernement qui a eu besoin d'être sévèrement recadré par le Conseil d'Etat pour daigner entendre les cris de désespoir de nos rues en colère démontrent, une fois de plus, que le pouvoir macronien ne tient aucun compte de la mobilisation des français, surtout s'ils ont le malheur (?) d'être catholiques, ces génies ayant simplement oublié que, en 2017, Macron avait été élu grâce aux  votes de 62% des catholiques pratiquants. Le mépris affiché par Matignon et l'indifférence de l'Elysée sont tellement outranciers et insultants qu'ils appellent la question : “Les cathos et le vote Macron : combien de temps encore ?”. Alors que la “relaxe” riquiqui annoncée pour le 15 décembre se ratatine en une nouvelle démonstration de la nocivité du “et en même temps”, un premier bilan s'impose.
  L’Etat a franchi un nouveau pas dans son offensive contre les catholiques, avec le discours pathétique, si faussement compassionnel et si ridiculement infantilisant d'Emmanuel Macron annonçant le retour des messes “à partir du 28 novembre mais… sous réserve que soit respectée une jauge de trente participants par office”… ce qui ne veut dire qu’une chose : “pas de messe” pour 99,98 % des pratiquants ! Détail pathétique :il a osé le même genre de “foutage de gueule” pour les stations de sports d'hiver : on les ouvre, mais en les privant de leur raison d'être. Soit il est idiot (ce que je ne peux pas me résigner à croire, par orgueil de français), soit il prend ces français, tous autant que nous sommes, pour des cons. 
  Il n'a même pas eu un mot de sympathie pour les croyants qui entraient en Avent, ni pour la messe de Noël, qui est un “non-sujet” pour lui  : il est bien connu, depuis plus de 2000 ans, que la commémoration de la naissance du Christ n'a rien à voir avec les “Saturnales de fin d'année”.  La preuve ? On voit très rarement un père Noël escalader la façade des églises : il n'a pas besoin de la Messe pour transpirer, suer, et blatérer les 3 mêmes phrases, d'une voix faussement enjouée… cqfd ! D'où la piètre estime dans laquelle nos “cuistres au pouvoir” tiennent ces assemblées de vieilles bigotes réactionnaires en Céline et de vieux messieurs en loden Burberry’s.
  Une phrase méprisante a scellé le court terme des catholiques, de la manière la moins “classe” qui soit (qui attendait de la classe du ‘‘rugbyman’’ de Matignon ?). Le président de la République a réussi le tour de force de faire sortir de leurs gonds nos prélats qui s’étaient jusque là fait un devoir de respecter à la virgule la nouvelle “constitution civile du clergé” imposée par l’Etat macronien. Mais tout de même, dès l’allocution finie, des gens dits “bien informés” (dont Mgr de Moulins-Beaufort) nous rassuraient, par des rumeurs et des bruits de couloir : cette stupide jauge de 30 personnes était un “malentendu”, et des discussions allaient ramener le bon sens et proposer un protocole plus réaliste. “D’ici jeudi”, précisaient-ils même.
  Les chrétiens ne l'ont pas cru, et ils ont eu raison : ce gouvernement n'est pas prêt à écouter les catholiques, ni à faire preuve d'intelligence, d'empathie, de bon sens et de respect à leur égard, alors qu'il ne leur reconnaît aucune existence autre que celle d'une minorité déclinante. L’Eglise n’est, pour nos progressistes de salon, qu'un grain de sable dans leur modernisme stérile. Jean Castex est donc venu, accompagné de la cohorte inutile mais devenue rituelle de ministres destinés à endormir les téléspectateurs, confirmer le maintien de la limite intenable de trente personnes, sans la moindre empathie (ne parlons pas de “politesse”, c'est une matière qui ne fait pas partie du cursus de l'ENA). Après cet énorme camouflet, venant après tant de semaines où la hiérarchie catholique a caressé les autorités dans le sens du poil, il n’y a décidément rien à attendre de ce gouvernement. Et d'ailleurs il est dangereux… pas que pour les cathos !
  La Conférence des évêques de France a donc enfin pris “en marche” le train lancé par quelques communautés et de courageux prélats isolés, et a choisi d’adopter un champ lexical plus ferme. Les plus galonnés de nos Pasteurs ont enfin découvert le mépris proche de l'hostilité de ceux qui nous gouvernent et pour qui la France n’a rien de chrétien, ni dans son identité ni dans son histoire, et que les cathos n’ont aucune empreinte, ni sociale, ni politique. Mais il a fallu que la base de l’Eglise militante se mobilise et manifeste dans toute la France, et instaure un rapport de force qui est le seul langage qui ait une toute petite chance d’être entendu.
  Ceci explique pourquoi, le vendredi 27 novembre, devant cette nouvelle gifle, les évêques ont déposé un nouveau référé devant le Conseil d’Etat. Un nouveau simulacre de “concertation” (contrainte et forcée) a accouché d'une motion chèvre-chou : on élargit un peu, mais en dessous tout de même de tout ce qui existe dans les autres activités. Et on devrait applaudir ? Nous nous battons, nous espérons, mais il faut voir beaucoup plus loin. L’échéance des présidentielles se rapproche à grands pas, et notre pays, esquinté par cinq années d’une gestion désastreuse aggravée par une pandémie traitée par l’absurde, va se chercher une nouvelle tête.
  Comment vont réagir les catholiques de France face à ce scrutin ? Vont-ils, avec la mémoire de poisson rouge qui caractérise, hélas, beaucoup de Français et les cathos en particulier, oublier les semaines d’humiliation, les dimanches sans messe et sans communion, ce mépris du pouvoir qui accorde au culte moins qu’au commerce et aux églises moins qu’aux superettes ? Pendant le mandat de Macron, scrutin après scrutin, ceux qui se définissent comme ‘’cathos’’ ont soutenu de leur vote le parti gouvernemental…. par légitimisme, par confort et par habitude, ou par attachement à un pseudo “ordre dit républicain” qui ne défend rien et ne protège pas les plus faibles. Vont-ils glisser, une fois de plus, un bulletin “Macron” ou “LREM” dans l’urne ? Pour moi… “I have a dream to-night” : que les électeurs qui ont le souci de mettre en cohérence leur foi avec leur vote ouvrent enfin les yeux et désavouent Emmanuel Macron et tous les vrais nuls qu'il nous a imposés.
  Quelques questions se posent, auxquelles il faudra bien répondre avant 2022 : la messe est-elle moins essentielle que les Sex-Shops ? La vie spirituelle est-elle moins importante que la vie biologique (privée de liberté en plus…) ou que la pizza ou l'aspirine ? Un pouvoir ne devient-il pas tyrannique quand il interdit l’expression de la liberté religieuse ? Ces questions ne sont pas tirées des sujets de philosophie pour ce bac que les mortifères “pédagos” socialistes de la rue de Varenne ont rendu à leur image : absolument nul en tout et partout, et même avant dernier mondial. Elles ont toutes été “sur la table”, depuis le début de ce quinquennat.
  De nombreux catholiques se sont rebellés, protestant (ce qui est le comble, pour un catholique !) et même manifestant sur les parvis et en justice, au grand dam du gouvernement (qui a sorti le gros bâton et a osé menacer de faire “donner ses prétoriens”), mais aussi de la hiérarchie ecclésiastique. Bien sûr, certains évêques comprennent, voire approuvent du bout des lèvres la fureur de ces fidèles. Mais, globalement, l’Église préfère l’allégeance au pouvoir au nom de la santé, comme s'il y avait quelque rapport entre ces 2 abstractions contraires. Nos Monsignori  ont montré là leurs limites, et “c'est pas terrible”. Quant à nous.. . chrétiens, nous pardonnons –c'est dans notre “job-description”– mais nous n'oublierons pas !
H-Cl
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plumedepoete · 5 years
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Série trente ans  Vingt Ans...sous la brume ♣(A)    ♥ Requiem à Montparnasse (B) Vingt-quatre ..  ♣(C) ...A sa Mesure ♣( D) Sous l'éclipse ♣((E) Voici venu ♣(F) Tant de Temps ♣((G) ------(H) 2016 31ans Indicible Manque ♣(I) 2018 Miroir d'une Vie ♣(I) 2019-1 35ans (K) 2019-2     ⇓ Année angevine en partie, parisienne quelques jours par mois du respire descendant à Montparnasse, "Requiem" à souvenirs de Vous ou se l'interdire comme de passer au cimetière observer les noms gravés sur pierre Ce Dix janvier Deux mille sept d'une météo douce pour un janvier passer Vous rendre visite à l'est du cimetière suivant le sentier fut âpre : Ô  tant de tombes d'un observer, soufflaient reproche de les déranger Le temps doux de son ciel clairsemé de nuages déshabillés s'endormant accompagna l'heure à Vous retrouver avant que ne vienne du sonnant l'instant de l'indicible fermeture marquant la fin du périple comme aventure Cimetière de Sartre, Beckett et Beauvoir de Baudelaire, Dreyfus et tant d'autres comme Vous cher Père de l'Amour comme Vous Soeur et Frère et d'autres, l'indifférence est une Dame absente ; - les larmes se taisent où l'âme arpente.. La nuit s'élevant, le Café Bonaparte accueillit le naufragé de la promenade comme un besoin de recouvrer ce parfum parisien, d'un Temps Ô.. guère lointain, si précieux de l'air, de ses images et odeur, rappelant l'existence d'une couleur.... .. Oli©…Requiem à Montparnasse ©(P)- 10/01/07 .... à Francis Jr, mon frère   du livre « …Itinéraire d’un Calvaire" Série Epilogue ⇑
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omagazineparis · 8 months
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Quels sont les 20 points faibles d'un manipulateur ?
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Dans le monde complexe des relations humaines, les manipulateurs occupent une place particulière, usant de stratégies sophistiquées pour influencer et contrôler les autres à leur avantage. Cependant, malgré leur apparente maîtrise des interactions sociales, ces individus possèdent des vulnérabilités notables. Identifier ces points faibles est essentiel pour se protéger de leurs influences néfastes et rétablir un équilibre dans les rapports de force. Voici les 20 points faibles d'un manipulateur, révélant les fissures dans leur armure. Le besoin de contrôle Les manipulateurs ont un besoin compulsif de contrôler les situations et les personnes qui les entourent. Cette dépendance au contrôle est à la fois leur force et leur talon d'Achille, car une perte de contrôle peut les rendre particulièrement vulnérables. La peur de l'exposition Leur plus grande crainte est d'être démasqués. La révélation de leur véritable nature et de leurs intentions peut gravement nuire à leur capacité à manipuler. Une estime de soi fragile Derrière leur façade confiante, les manipulateurs cachent souvent une estime de soi basse. Ils dépendent de leur capacité à manipuler pour se sentir valables et compétents. A voir : Les clés pour développer l’intelligence émotionnelle La dépendance aux réactions des autres Ils puisent leur énergie dans la capacité à influencer et à contrôler les réactions d'autrui. L'indifférence ou une réaction inattendue peut les déstabiliser. La difficulté à faire face à l'échec Les manipulateurs peinent à accepter l'échec, car il remet en question leur image de supériorité. L'échec peut provoquer chez eux des réactions disproportionnées. Le manque d'empathie réelle Bien qu'ils puissent feindre l'empathie pour mieux séduire, leur manque d'empathie réelle les rend incapables de comprendre pleinement les autres, créant des failles dans leurs stratégies. https://youtu.be/rLFp59Clgcc?si=LOZFKW3A4GdOo1pd La peur de l'intimité L'intimité véritable exige une vulnérabilité qu'ils ne peuvent ou ne veulent pas se permettre, les isolant et les empêchant de former des relations authentiques. La nécessité de validation externe Leur image de soi est largement construite sur la perception des autres. Sans validation externe, leur confiance peut rapidement s'effondrer. Une patience limitée Les manipulateurs veulent des résultats immédiats. Leur impatience face à des stratégies à long terme peut les pousser à commettre des erreurs. La susceptibilité aux critiques Tout en critiquant librement les autres, les manipulateurs sont extrêmement sensibles aux critiques, qui peuvent les blesser profondément. Le recours excessif au mensonge Leur tendance au mensonge peut devenir un piège lorsque leurs histoires deviennent trop complexes à gérer ou à maintenir cohérentes. La tendance à sous-estimer les autres En sous-estimant l'intelligence et la perspicacité des autres, les manipulateurs peuvent être pris au dépourvu par des réactions qu'ils n'avaient pas anticipées. La difficulté à maintenir des relations stables Leur comportement toxique finit souvent par détériorer les relations, les isolant progressivement de leur entourage. https://youtu.be/IyLKKV9QYOk?si=E44uyzR678urwc-B Le besoin constant de défis L'ennui et la routine sont insupportables pour les manipulateurs, les poussant à chercher constamment de nouveaux terrains de jeu, au risque de se mettre en danger. La gestion médiocre des conflits Face à un véritable conflit, leur tendance à manipuler plutôt qu'à résoudre les problèmes de manière constructive peut aggraver la situation. La peur du rejet Cette peur peut les amener à éviter les situations où ils ne sont pas assurés de contrôler l'issue, limitant ainsi leur champ d'action. L'incapacité à faire preuve de véritable générosité Leur générosité est souvent calculée pour servir leurs intérêts. Une demande de générosité désintéressée peut les mettre mal à l'aise. La dépendance à un public Sans un public pour témoigner de leurs exploits ou de leur influence, leur sentiment de puissance s'effrite. La difficulté à accepter leurs propres faiblesses Reconnaître leurs vulnérabilités les confronte à leur fragilité intérieure, une réalité qu'ils s'efforcent constamment d'ignorer. Le besoin de supériorité Leur désir constant de se sentir supérieurs aux autres les rend prévisibles et, par conséquent, plus faciles à anticiper et à contrer. En comprenant ces points faibles, il est possible de développer des stratégies pour se protéger de l'influence néfaste des manipulateurs et rétablir un équilibre dans les relations. La clé réside dans la capacité à rester ancré dans sa propre réalité et à refuser de jouer selon leurs règles, tout en cultivant une vigilance et une résilience face à leurs tentatives de manipulation. Read the full article
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