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#incendies deutsch
stockmarket3334 · 2 years
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İncendie Nantes aujourd'hui | Prairie de mauves Nantes| Incendie loire atlantique
İncendie Nantes aujourd’hui | Prairie de mauves Nantes| Incendie loire atlantique
İncendie Nantes aujourd’hui 10.08.22  Nous avons rassemblé pour vous toutes les réponses à vos questions. Vous pouvez également trouver des déclarations des autorités et des témoins oculaires dans notre article. Nous mettrons également à jour notre article lorsque de nouvelles informations arrivent. İncendie Nantes aujourd’hui 10.08.22  S’il vous plaît ne pas oublier de lire et de commenter…
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vibulebajih · 2 years
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Mosconi gladen one 120.4 dsp bedienungsanleitung brother
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thebusylilbee · 3 years
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Souvenirs des cours de SVT : les arbres transpirent de l'eau, qui s'accumule en nuages dont les pluies arrosent les champs. C'est particulièrement vrai pour l'Amazonie, «poumon» de la planète, nous a-t-on dit, et donc arrosoir géant des pays voisins. Mais «combien paient l'Uruguay, le Paraguay, l'Argentine et le Brésil pour cette contribution, essentielle à leur économie, aux Etats de l'Amazonie qui produisent les pluies ?». La réponse, Pavan Sukhdev la donne avec sa main, en formant un cercle entre son pouce et son index: «Que dalle. Zéro.»
LA «TAXINOMIE VERTE» DE L'UE
Cet ancien cadre de la Deutsche Bank, président du WWF et conseiller spécial des Nations unies sur l'environnement, le répète pourtant à l'envi: tant que l'on n'attribue pas une valeur aux services rendus par la nature, on ne sera pas capables de la protéger. Déterminez combien vous rapporte l'Amazonie en arrosant vos champs, vous comprendrez combien vous perdez en tronçonnant des arbres, et alors vous arrêterez de le faire. Cette valeur a été intégrée par un certain nombre d'économistes de l'environnement dans leurs modèles macroéconomiques sous le nom de «capital naturel».
L'idée a séduit une bonne partie des dirigeants mondiaux : selon une étude conduite en 2020 par les Nations unies, plus de quatre-vingt-neuf pays incluent le capital naturel dans leur politique environnementale. L'évaluation des «services rendus par les écosystèmes» sous-tend quant à elle la «taxonomie verte» que vient de dévoiler l'Union européenne, destinée à verdir les pratiques de la finance. L'économie serait-elle devenue le meilleur allié des écolos ? C'est un peu plus compliqué : depuis quelques années, on distingue, de manière caricaturale, deux camps parmi les économistes. D'un côté, les «économistes de l'environnement», des économistes pur jus qui voient l'écologie façon développement durable à travers le prisme de la finance verte et des marchés. De l'autre, les «économistes écologistes», qui réfutent cette vision instrumentale de la nature, accusent les premiers de rêver à une chimérique croissance verte, et voient dans la notion de capital naturel un «permis de détruire».
Si la vision des économistes de l'environnement s'est imposée au mitan des années 90, c'est que la période était ballottée entre un néolibéralisme qui clamait la toute puissance des marchés, et les premiers Sommets de la Terre, qui étaient - déjà - notre «dernière chance» pour sauver la planète. Les associations environnementalistes se sont alors résolues à «parler la langue de l'ennemi, expose Catherine Aubertin, économiste de l'environnement, et directrice de recherches à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). C'était un outil de lutte : l'imaginaire dominant était économique, il a donc fallu agiter le capital naturel pour montrer que, puisque la valeur de ce capital diminuait, on était en train de détruire la nature». Le concept fait mouche. La convention sur la diversité biologique de 1992 entérine sa généralisation et promeut le développement «d'instruments de marché» pour protéger la biodiversité.
DES INTÉRÊTS DIVERGENTS
Concrètement, un industriel qui voudrait tronçonner des arbres pour construire un entrepôt à Brest pourrait alors investir dans une réserve de biodiversité près de Toulouse une somme d'argent équivalente au capital naturel qu'il a détruit. Ainsi, le capital manufacturier a été converti en capital naturel, mais déplacé de quelques centaines (ou milliers) de kilo- mètres.
Commence alors un long travail pour déterminer le prix à donner à ces services écosystémiques. En 1997, dans un article destiné à faire date, l'économiste Robert Costanza évalue que l'ensemble des services rendus à l'humanité par la nature se chiffrent entre 16 000 et 54000 milliards de dollars. Quelques années plus tard, Pavan Sukhdev pilote un rapport destiné à «rendre visible les valeurs de la nature» : The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB). Il y suggère des pistes pour «concilier les aspects écologiques et économiques»: des taxes pour ceux qui endommagent la nature, des subventions pour ceux qui la préservent, et l'adoption du principe de pollueur-payeur. Dans le même temps, il fonde une entreprise de conseil en comptabilité environnementale destinée aux Etats, GIST Advisory: pour que cette vision soit effective, il s'agit en effet de la transposer en lois. Et c'est là que les choses se corsent.
Car les normes pour calculer le capital naturel s'élaborent dans des institutions internationales qui mêlent dirigeants, associations non gouvernementales, instituts de recherches et grandes entreprises qu'on ne se représente pas toujours en meilleures amies de la nature. Résultat: «Ces choix fondamentaux concernant l'avenir de la Terre sont essentiellement faits par des experts» issus du secteur privé plutôt que par des élus, déplore Hélène Tordjman, maîtresse de conférences en économie à l'université Sorbonne-Paris Nord, qui a récemment publié la Croissance verte contre la nature (La Découverte, 2021). Et la question est d'autant plus épineuse que le sujet réunit des acteurs aux intérêts divergents. Comment s'assurer qu'une entreprise compense effectivement à la hauteur des dommages qu'elle engendre pour l'environnement ? Pour comprendre qui peut tirer profit du capital naturel, «il faut se demander qui cherche à s'emparer de ces instances internationales, et avec quelle intention», poursuit l'économiste.
Pour remonter ce fil, on peut commencer par une émanation du TEEB, le rapport dirigé par Pavan Sukhdev : la plateforme TEEB For Business, devenue la Capitals Coalition. Présente dans 35 pays, elle collabore avec une kyrielle de grandes entreprises parmi lesquelles Coca-Cola, Nestlé ou Lafarge-Holcim pour les encourager à verdir leur activité. Autour de cette Capitals Coalition se réunissent des fondations de recherches privées, certaines des plus importantes associations de défense de l'environnement comme le WWF (dont Pavan Sukhdev est le président), mais aussi des institutions internationales de premier plan, comme la Commission européenne.
Et un certain nombre de ces entreprises adeptes d'un environnementalisme de marché se retrouvent dans le groupe réuni par la Commission européenne pour établir une taxonomie européenne pour la finance durable. Si ces experts ne sont chargés que d'estimer quelles activités peuvent «maintenir ou améliorer la capacité d'un écosystème à fournir des services (comme la production de bois)», peut-on lire dans le rapport qu'ils ont produit, leurs conclusions seront déterminantes pour des pans entiers de l'industrie. Voir son activité jugée «durable» selon les critères de la taxonomie signifie que l'on pourra recevoir des investissements de fonds «verts», incontournables dans les années à venir - l'enjeu est donc de taille. Plusieurs participants à ces groupes, qui tiennent à rester anonymes, déplorent qu'une «bataille féroce» complique l'évaluation objective de certaines activités, puis sa transposition en acte délégué.
Ainsi l'énergie nucléaire et le gaz naturel pourraient-ils bientôt être qualifiés d'«activités à impact neutre» pour l'environnement, car «certaines sources d'énergie qui ne sont pas vertes peuvent être utiles à la transition», faisait récemment valoir l'eurodéputé (et ancien directeur général de WWF France) Pascal Canfin au micro de France Inter. De quoi faire bondir Greenpeace, qui n'a pas attendu de voir la liste dévoilée pour crier au greenwashing.
Harold Levrel, coresponsable de la chaire indépendante Comptabilité écosystémique, qui travaille sur le sujet depuis une vingtaine d'années, tient toutefois à tempérer. «Certes, la notion a été récupérée par la finance. Mais les industriels n'en font rien, car ce n'est pas vraiment rentable. Aucun modèle d'affaires de grandes entreprises n'est centré sur le commerce de capital naturel.» L'impact le plus mesurable du capital naturel serait plutôt une question d'image de marque : il suffirait à une compagnie aérienne de planter quelques arbres pour verdir ses vols à moindres frais.
CHIFFRER LES SERVICES DE POLLINISATION
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les conditions de cette compensation sont à regarder de près : une plantation d'eucalyptus en monoculture n'apporte rien à la biodiversité, et parsème la planète de forêts vulnérables aux maladies et aux incendies. Si ce mécanisme prospère, c'est parce que les arbres sont réduits à certaines de leurs fonctions: produire du bois, et capturer du carbone.
Pour Hélène Tordjman, le capital naturel repose sur une «erreur conceptuelle fondamentale : ce qui est évalué, ce n'est pas la valeur de la nature, mais la valeur de sa contribution au bien-être humain». Suivant cette vision, il suffirait alors de fabriquer des robots pollinisateurs qui accompliraient la même fonction que les abeilles pour les remplacer : le capital manufacturier se substitue ainsi au capital naturel. «L'idée qu'on peut substituer un capital à un autre, qui relève d'un modèle dit de "soutenabilité faible", n'est pas représentative du fonctionnement de la nature», critique Aurore Lalucq, eurodéputée Place publique et coautrice avec Jean Gadrey de Faut-il donner un prix à la nature ? (Les Petits Matins, 2016).
Ce modèle oublie en effet que les relations entre les êtres vivants dans un écosystème sont multiples et pas toujours univoques: un arbre qui puise l'eau d'un ruisseau entre en concurrence avec les animaux qui s'y abreuvent. «Par ailleurs, dans un écosystème, il y a des effets de seuil [un certain niveau de détérioration peut engendrer la destruction, ndlr]. Surtout, ce qui est détruit peut l'être de manière irréversible», poursuit Aurore Lalucq.
Les économistes écologistes aiment d'ailleurs à rappeler quelques exemples d'échecs cuisants du capital naturel. Dans une exploitation de café à Santa Fe, au Costa Rica, une étude avait chiffré les services de pollinisation des abeilles à 60000 dollars annuels: c'était, pour certains, la preuve qu'il était dans l'intérêt des marchés de préserver les abeilles, et que leur attribuer un prix permettait cette conservation. Peu de temps après l'étude, le prix du café a chuté de manière dramatique. Conséquence: l'exploitant a rasé ses caféiers, et a planté des ananas -qui n'ont pas besoin de la pollinisation des abeilles pour faire pousser leurs fruits. En quelques mois, la valeur des abeilles est donc passée de 60 000 dollars à «que dalle. Zéro».
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High Sydney Tower Eye
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Situé dans le centre de Sydney (Central Sydney), dans le quartier de la City (ou Central Business District - CBD), la Sydney Tower, également appelée Centrepoint Tower, AMP Tower, ou encore Westfield Tower, est le plus haut édifice de la ville (309 m avec la flèche). 
Sydney Tower Eye est le nom de la plateforme d’observation située 250 mètres au-dessus des rues de la capitale de la Nouvelle-Galles du Sud (New South Wales).
Photos Nathalie Donadille, mars 2010
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De cette plateforme d’observation, on a un panorama à 360 degrés sur Sydney et ses environs. On peut même apercevoir, par beau temps, les Blue Mountains qui se trouvent à 80 kilomètres au nord-ouest de la ville.
Mais c’est surtout la vue plongeante sur les innombrables baies entourant Port Jackson* (ou Sydney Harbour) qui est impressionnante !  
* Plus communément appelé Baie de Sydney.
A l’ouest, le regard tombe sur Darling Harbour (au centre) qui s’étend autour de Cockle Bay.
A droite du pont piéton de Pyrmont Bridge, on peut voir deux bâtiments se faisant face de chaque côté du port : au premier plan, le SEA LIFE Sydney Aquarium (ou Sydney Aquarium) et sur la rive opposée, l’Australian National Maritime Museum.   
Derrière Darling Harbour se déploie le quartier de Pyrmont avec à droite, Johnstons Bay, et de l’autre côté, Blackwattle Bay que franchit l’Anzac Bridge pour atteindre Rozelle et sa baie.  
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Vers le nord, on aperçoit bien sûr le Harbour Bridge, et au-delà, Lower North Shore .
Au pied du pont se trouvent, à droite, The Rocks, le quartier historique, et à gauche, Dawes Point, caché par les tours, puis Millers Point en face de Goat Island. Enfin, au bord de la baie, en redescendant, c’est le quartier de Barangaroo avec sur la rive opposée, celui d’East Balmain.
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Au nord-est, le Sydney Opera House apparait entre les buildings de la City, parmi lesquels, le Citygroup Center (243 m de haut) à gauche, et au centre, avec sa structure métallique triangulaire, le Deutsche Bank Place (240 m). 
Dans le fond de Farm Cove, la crique en forme de fer à cheval qui se termine par Mrs Macquaries Point, s’étendent les Royal Botanic Gardens entourés par The Domain*. 
Sur la droite, en lisière des arbres du domaine, on distingue l’Andrew (Boy) Charlton Pool, une piscine publique située sur l’eau en bordure de la baie (suivante) de Woolloomooloo, face à la base navale de la Royal Australian Navy (RAN) de Garden Island dans le quartier de Potts Point.
* The Domain est un immense parc animé l’été par ses festivals et ses concerts. Il a été inauguré en 1816, en même temps que les jardins royaux, par le général Lachlan Macquarie, gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud de 1810 à 1821.
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En contrebas, Saint James Road passe entre Saint James Church, une église anglicane datant de 1824, et Hyde Park North.
Au croisement avec Macquarie Street, on peut voir Hyde Park Barracks. Cette caserne, Patrimoine mondial de l'UNESCO, qui a été construite en 1817 pour loger des détenus, a ensuite abrité des femmes immigrés, avant de devenir un tribunal puis des bureaux gouvernementaux. C’est aujourd’hui un musée dédié à cette histoire.
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Vers l’ouest, le regard se porte d’abord sur le nord de Hyde Park. C’est le plus ancien parc d’Australie (1810), aménagé selon le modèle des espaces verts anglais. Sa célèbre Archibald Fountain a été créée en 1932, au milieu de Birubi Circle, par le sculpteur français François Sicard (1862-1934) dans le style Art Déco. De forme hexagonale, elle mesure 18 mètres de diamètre. 
Elle a été érigée pour commémorer l'alliance entre la France et l’Australie lors de la Première Guerre mondiale selon la volonté et grâce à un legs testamentaire de J.F. (Jules François) Archibald (1856-1919), journaliste et cofondateur de l’hebdomadaire The Bulletin en 1880 et qui a paru jusqu’en 2008.
A gauche, on reconnait Hyde Park Barracks et en face, Saint Mary’s Cathedral*. Derrière celle-ci débute The Domain qui se prolonge jusqu’à Farm Cove.
Au second plan, se trouve le quartier de Woolloomooloo avec son port dans la baie de même nom et le Finger Wharf ou Woolloomooloo Wharf, le plus long quai à pans de bois au monde, terminé en 1815.  
Se succèdent ensuite, les quartiers de Potts Point et d’Elizabeth Bay, puis Darling Point entre Ketlie Bay et celle de Diendagulla, en face de Clark Island. Il y a enfin, Point Piper, Rose Bay et Vaucluse, qui referme Port Jackson. La deuxième ile est Shark Island.
Dans le fond à droite se trouve la célèbre plage de Bondi Beach.
* La cathédrale catholique de Sydney a pour origine l’église Sainte-Marie construite de 1821 à 1833 et élevée au statut de cathédrale en 1835. Mais un incendie l’a détruite en 1865. Le monument actuel de style néo-gothique qui l’a remplacée a été élevé entre 1868 et 1928.
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Si notre objectif s’était tourné vers le sud, on aurait vu le Sydney Cricket Ground et l’Allianz Stadium (ou Sydney Football Stadium) dans lequel se jouent également les matchs de rugby et qui s’appelait à l’origine Aussie Stadium.
Plus loin, on aurait aussi aperçu l’aéroport de Sydney (Sydney Kingsford Smith International Airport). Il porte le nom d’un pilote pionnier de l’aviation, né à Brisbane en 1897, Sir Charles Kingsford Smith. Surnommé Smithy, il a disparu en mer au large de la Birmanie lors d’un vol entre l’Angleterre et l’Australie en 1935.
Commencée au tout début des années 1970, la construction de la Sydney Tower s’est terminée en 1981.
Jusqu’en 2005, la tour, qui est conçue pour résister aux séismes et aux vents violents, a été le plus haut édifice d’Australie. Mais elle a été dépassée depuis par la Q1 Tower de Gold Coast dans l’état voisin du Queensland, haute de 323 mètres. Elle est donc maintenant au troisième rang après la Sky Tower d’Auckland (328m) bien que la plateforme d’observation de cette dernière ne soit qu’à 186 mètres du sol.
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Chacun des 3 ascenseurs met 40 secondes pour atteindre l'étage panoramique.
Précédemment : Signalisation australienne
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Multilingual Vocab Practice
Hotel
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(Happy Friday everyone! Summer is here and we all need a vacation. If you’re going abroad anytime soon, you might need to know how to handle a hotel stay. Hopefully this vocab list will help you with that. Enjoy!
Note: all adjectives are listed in the masculine singular form. I gave both the masculine and feminine form for nouns where I could.)
English | español | français | Deutsch
Nouns
air conditioner | el acondicionador de aire | le climatiseur | die Klimaanlage
alarm clock | el despertador | le réveil | der Wecker
bag | la bolsa | le sac | die Tasche
bar | el bar | le bar | die Bar
bathroom | el baño | la salle de bain | das Bad
bathtub | la bañera | le bain | die Badewanne
bed | la cama | le lit | das Bett
bellhop | el botones | le groom | der Hotelpage
bidet | el bidé | le bidet | das Bidet
blanket | la manta | la couverture | *die Decke
body wash | el gel de baño | le gel douche | das Duschgel
buffet | el buffet | le buffet | das Buffet
butler | el mayordomo | le majordome | der Butler
carpet | la alfombra | le tapis | der Teppich
ceiling | el techo | le plafond | *die Decke
cleaning person | el limpiador/la limpiadora | la personne de nettoyage | der Reiniger/die Reinigerin
complimentary breakfast | el desayuno complementario | le petit déjeuner gratuit | das kostenlose Frühstück
concierge | el conserje | le concierge | der Concierge
conditioner | el acondicionado | l’après-shampooing | die Spülung
curtain | la cortina | le rideau | der Vorhang
door | la puerta | la porte | die Tür
doorman | el portero | le portier | der Portier
double bed | la cama matrimonial | le lit double | das Doppelbett
double room | doble habitación | la chambre double | das Doppelzimmer
drawer | el cajón | le tiroir | die Schublade
dresser | la cómoda | la commode | die Kommode
elevator | el ascensor | l'ascenseur | der Aufzug
fan | el ventilador | le ventilateur | der Ventilator
fire alarm | la alarma de incendio | l'alarme incendie | der Feueralarm 
fire escape | la escalera de incendios | l'escalier de secours | der Notausgang
floor | el piso | le sol | der Boden
front desk | la recepción | la réception | die Rezeption
guest | el huésped (del hotel) | le client/la cliente | der Gast
hallway | el pasillo | le couloir | der Flur
heater | el calentador | le radiateur | die Heizung
hotel | el hotel | l’hôtel | das Hotel
hotel room | la habitación de hotel | la chambre d'hôtel | das Hotelzimmer
jacuzzi | el jacuzzi | le jacuzzi | der Whirlpool
lamp | la lámpara | la lampe | die Lampe
laundry | la lavandería | la blanchisserie | die Wäscherei
light | la luz | la lumière | das Licht
light switch | el interruptor de luz | l’interrupteur | der Lichtschalter
lobby | el lobby del hotel | le hall de l'hôtel | die Lobby
pool | la piscina | la piscine | das Schwimmbad
maid | la criada | l’homme/la femme de chambre | die Magd
manager | el gerente | le directeur/la directrice | der Hotelmanager
mini fridge | el mini refrigerador | le mini frigo | der Minikühlschrank
mini-bar | el minibar | le minibar | die Minibar
mirror | el espejo | le miroir | der Spiegel
outlet | el enchufe | le prise de courant | die Steckdose
pillow | la almohada | l'oreiller | das Kissen
restaurant | el restaurante | le restaurant | das Restaurant
room service | el servicio a la habitación | le service de chambre | der Zimmerservice
shampoo | el champú | le shampoing | das Shampoo
shower | la ducha | la douche | die Dusche
shower curtain | la cortina de baño | le rideau de douche | der Duschvorhang
side table | la mesilla | la table de nuit | der Beistelltisch
single beds | la cama individual | le lit simple | das Einzelbett
single room | la habitación individual | la chambre simple | das Einzelzimmer
sink | el lavabo | l’évier | das Waschbecken
smoke detector | el detector de humo | le détecteur de fumée | der Rauchmelder
soap | el jabón | le savon | die Seife
stairs | la escalera | l'escalier | die Treppe
suitcase | la maleta | la valise | der Koffer
toilet | el inodoro | la toilette | die Toilette
toilet paper | el papel higiénico | le papier toilette | das Toilettenpapier
towel | la toalla | la serviette | das Tuch
vacation | la vacación | les vacances | der Urlaub
view | la vista | la vue | die Aussicht
waiter | el mesero/la mesera | le serveur/la serveuse | der Kellner/die Kellnerin
wall | la pared | le mur | die Wand
wifi | el wifi | le wifi | das Wifi
window | la ventana | la fenêtre | das Fenster
Verbs
to advise | aconsejar | conseiller | beraten
to break | romper | casser | brechen
to bring | traer | apporter | bringen
to call | llamar | appeler | anrufen
to carry | llevar | porter | tragen
to charge (money) | cobrar | facturer | berechnen
to clean | limpiar | nettoyer | reinigento
deliver | entregar | livrer | zustellen
to drive | conducir | conduire | fahren
to eat | comer | manger | essen
to fly | volar | voler | fliegen
to help | ayudar | aider | helfen
to reserve | reservar | réserver | buchen
to sleep | dormir | dormir | schlafen
to stay | quedarse | rester | übernachten
to travel | viajar | voyager | reisen
to vacuum | aspirar | passer l'aspirateur | staubsaugen
to wake up | despertarse | se réveiller | aufwachen
Adjectives
broken | roto | cassé | gebrochen
cheap | barato | pas cher | billig
clean | limpio | proper | sauber
close | cerca | proche | **in der Nähe
comfortable | confortable | confortable | gemütlich
dirty | sucio | sale | schmutzig
empty | vacío | vide | leer
expensive | caro | cher | teuer
far | lejos | loin | weit
free | gratis | gratuit | gratis
friendly | amable | amical | freundlich
full | lleno | plein | voll
helpful | servicial | utile | hilfreich
nice | simpático | gentil | nett
pleasant | agradable | agréable | angenehm
rude | grosero | grossier | unhöflich
stinky | apestoso | puant | stinkend
uncomfortable | incómodo | inconfortable |ungemütlich
unhelpful | inútil | peu serviable | nicht hilfreich
unpleasant | desagradable | désagréable | unangenehm
vacant | vacante | vacant | unbesetzt
Notes:
*Notice that the German word for “the blanket” and the German word for “the ceiling” are the same word!
**You can say “nah” to mean close, but it is more common to say “in der Nähe” which is somewhat like saying “nearby” or “close by”.
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LES ENNEMIS DES NAZIS : LES COMMUNISTES, LA DÉMOCRATIE ET LES JUIFS
Les Allemands qui adhéraient au régime National-Socialiste -- ou mieux connus comme Nazis -- ont mis sur pied une formation politique dictatorial, en s’inspirant des Chemises Noires italiennes de MUSSOLINI.  Cependant, contrairement aux Italiens, le régime Allemand était fondé et bâti sur une idéologie qui allait teinter tous leurs faits et gestes.  Cette idéologie est le Social-darwinisme qui était, depuis le XIXè siècle, “dans l’air du temps”, comme l’avortement et l’euthanasie le sont pour nous aujourd’hui.  Le social-darwinisme est tout simplement l’affirmation que le plus fort survit et le plus faible meurt.  Cependant, Darwin faisait référence au règne animal ; mais il avait un cousin, Francis GALTON qui lui, a appliqué cela à l’humanité.  Ensuite, dans les décennies qui allaient suivre, différents auteurs, médecins ou autres allaient ajouter leur petite brique à cette infâme et dangereuse pyramide : LAPOUGE, TREITSCHKE, BALFOUR, FISCHER, ou le Comte GOBINEAU pour n’en citer que quelques-uns.  C’est ainsi que pour les Nazis, les gènes déterminent tout pour un individu : voleur, prostituée, pauvres, handicapés, criminels...  on le devient de père en fils, et il faut éradiquer cette faiblesse qui est transmise à l’humanité.  L’extermination est donc la solution.  C’est ainsi que les sbires de HITLER mirent en oeuvre l’holocauste qui exterminera dans des camps les Juifs, certes, mais aussi les homosexuels, les Gypsies, les membres de sectes tels les Témoins de Jéhovah et les Communistes.
Mais pour mener à bien cette tâche, il leur fallait d’abord avoir les coudées franches, sans être entravé par cette “chose” qu’est la démocratie et qui demande beaucoup trop de pourparlers, de négociations, de tractations et en somme, de temps !
Ainsi, en arrivant au pouvoir, HITLER avait déjà décidé de mettre à bas la démocratie, et il n’eut pas de difficulté : les Allemands, par conviction pour la plupart, étaient contre celle-ci, ayant toujours connu un régime autocrate avec le Kaiser, mais qui leur laissait quand même une certaine liberté.  Le régime hitlérien, quant à lui, était extrémiste, et ça, les Allemands ne l’avaient pas vu venir.  Il allait intervenir dans tous les aspects de leur vie quotidienne, et à toute heure du jour ou de la nuit, la SS risquait de défoncer une porte, kidnapper une personne jugée obstacle au régime, et la faire disparaître dans les entrailles d’un camp de concentration -- ou plus tard, pendant la guerre, d’extermination.
Cet article propose au lecteur de voir comment les Nazis se débarrassèrent des Communistes, de la démocratie et en définitive, des Juifs.  Il incite le lecteur à réfléchir au fait que la démocratie est fragile, et qu’il est facile de la détruire petit à petit, sans qu’une population industrialisée, intelligente et moderne ne s’en rende compte avant qu’il ne soit trop tard.  Un pays occidental et avancé n’est pas à l’abri d’un type insignifiant, élu à la tête d’un État important, qui déciderait de se maintenir au pouvoir en discréditant les médias, en usant de propagande, en agitant l’épouvantail du racisme et de la haine pour diviser, et qui se débrouillerait pour se maintenir au pouvoir de façon indéfinie, soit en abolissant les institutions démocratique et ses piliers ou encore en agissant de façon plus hypocrite en truquant les élections.
I- LES COMMUNISTES
1.1- Les précédents
Ce fut l’agitation communiste, débutée à Kiel en 1918, dès avant la fin de la Première Guerre mondiale, qui précipita les autorités militaires et politiques allemande à demander un armistice afin que cessent les hostilités. Une fois celle-ci signée, l’agitation avait gagné toute l’Allemagne, la Prusse et ses provinces où les adeptes de Lénine avaient essayé d’instaurer des Républiques Soviétiques ou « Conseils de Soviets », dont les principaux instigateurs étaient Rosa LUXEMBOURG et Karl LIEBNACHT, et les Forces Armées allemandes, gagnées en partie à cette nouvelle idéologie, perdirent la confiance du gouvernement pourtant Socialiste de EBERT, qui leur préféra des milices populaires, les « Casques d’acier » ou Stahlhelm, pour combattre ces nids d’agitation.  Une véritable guerre civile s’ensuivit; le gouvernement remporta la bataille, et la République de Weimar pu vivre — du moins quelques années.  Plusieurs de ces Casques d’Acier, tels Heinrich HIMMLER et Rudolf HESS, pour ne citer que quelques exemples, deviendront de fervents adeptes du National socialisme ou « Nazisme », parti dirigé par HITLER dès le début des années 20.
Lorsque HITLER faisait ses discours dans les différentes brasseries de Munich, à plusieurs reprises des Communistes l’avaient injurié; lui avaient lancé des bock de bière, des chaises ou tout autre objet qui leur tombaient sous la main.  Le futur dictateur avait donc mis sur pied une première organisation paramilitaire populaire payée pour davantage semer la zizanie lors de ces manifestations de foule et déclencher des bagarres qui servaient bien ses objectifs politiques.  C’est la Sturm Arbeitlung ou « SA » chapeauté par Ernst RÖHM, qui se chargeait de ces basses besognes.  Toutefois, il était évident pour tous, au sein du parti Nazi, que Hitler risquait sa vie dans ce genre d’échauffourée, et c’est la raison pour laquelle, en 1922, une seconde organisation paramilitaire était mise sur pied, celle-ci momentanément dirigée par Josef « Sepp » DIETRICH, puis par Heinrich HIMMLER en 1929 : la Schützstaffeln ou « SS » dont le premier bataillon fut précisément les gardes du corps du dictateur, la Leibstandarte Adolf-Hitler ou « Garde du corps Adolf-Hitler ».
Une fois arrivé au pouvoir, après sa nomination du 30 janvier 1933, HITLER envoya ses sbires — SS et SA — chasser les Communistes partout où ils étaient, perquisitionner leurs bureaux, et même tuer plusieurs d’entre eux.  Les premières chansons du National-socialisme, d’ailleurs, rappellent ces «exploits», dont celle intitulée « Horst Wessel Lied » ou « chanson de Hörst WESSEL »⁠1qui allait devenir l’hymne Nazi par excellence.
Bien sûr, cette « chasse au Communiste » par les Nazis déplaisait fort à ceux-là même qui pourtant, étaient pour la plupart organisé en un parti qui avait été dûment reconnu lors de la République de Weimar, c’est à dire le KPD ou Kommunistische Deutsch Partei (Parti Communiste Allemand) que les Nazis essayaient par tous les moyens d’anéantir.
Cette réprobation gagna non seulement l’intérieur de l’Allemagne, mais elle se manifesta également hors de ses frontières.  Et l’un des fervent Communiste à avoir emmagasiné cette haine pour les Nazis était Hollandais d’origine et se nommait Marinus Van DER LUBBE.  Il avait 25 ans, et allait, bien malgré lui précipiter l’Allemagne dans la dictature et servir de prétexte pour les Nazis de se débarrasser de ce qu’ils considéraient comme des obstacles à leurs desseins : les Communistes, la démocratie et les Juifs.
1.2- L’incendie du Reichstag, 27 février 1933
Marines Van DER LUBBE était d’obédience communiste depuis déjà plusieurs années, et avait appartenu aux Jeunesses Communistes des Pays-Bas.  Trop enthousiaste, et surtout trop plein d’initiative, il s’était attiré les foudres des siens en 1931, puis plus tard lorsqu’il avait essayé de passer frauduleusement la frontière de la Russie cette même année.  Frustré, pauvre, et surtout n’ayant plus rien à perdre, le jeune homme arrive à Berlin le 25 février 1933, et acheta plusieurs petites boîtes d’allume-charbon, avec le dessein d’incendier différents édifices gouvernementaux important de la capitale allemande.  Son premier objectif fut la mairie, mais le feu ne prit pas. Il s’essaya sur l’ancien château de l’empereur mais n’eut guère plus de succès.  Toutefois, le 27 février, il parvint à s’introduire par un soupirail du Reichstag, il y entra, et en fit le tour en prenant bien soin d’allumer différents feux dans différents bureaux, mais son « coup de maître » fut d’allumer le bois sec des vieilles boiseries de la salle du Conseil, ainsi que les rideaux qui se trouvaient derrière la chaire du Président. Rapidement, la pièce s’enflamma, ce qui fit éclater le dôme constitué de verre et d’acier, et cela créa un « effet cheminée » qui cette fois, embrasa tout le bâtiment.  En voulant fuir, Van DER LUBBE se fit attraper et remettre aux mains de la police⁠ [Ian Kershaw, p. 648] .
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Pendant ce temps, les hauts dirigeants Nazis, dont HITLER et GÖRING, étaient invités à dîner chez GOEBBELS, à l’autre bout de la ville. Ernst « Putzi » HÄNFSTANGEL, bailleur de fonds du régime Nazi; quasi créateur de l’image hitlérienne et mentor du Führer aurait dû, lui aussi, se trouver chez GOEBBELS, mais une mauvaise grippe l’avait contraint à garder le lit dans la résidence officielle de GÖRING, qui se situaient en face du Reichstag, et il fut aux premières loges pour apercevoir le feu sortir du dôme, vers 20h, ce soir là.  Aussitôt il téléphona chez GOEBBELS et lança l’alerte. Très rapidement, tous les chefs Nazis se précipitèrent sur la Place du Reichstag, et Hitler se mit à paniquer, fort de son expérience de 1918 et des Conseils des Soviets, convaincu que cet incendie était en fait le point de départ d’un soulèvement général des forces Communistes dans tout Berlin — voire toute l’Allemagne⁠ [KERSHAW, P. 249].  Comme pour de le conforter dans cette analyse pour le moins fausse, des tracts furent retrouvés dans les bâtiments où se trouvaient les quartiers-généraux du KPD et du SPD, demandant à la population de se soulever.  Aussitôt GÖRING réagit le premier lors d’un communiqué de presse, annonçant aux citoyens que l’Allemagne allait bientôt sombrer dans le chaos bolcheviste⁠ [KERSHAW, P. 650].  Il fallait, selon lui, faire usage des armes à feu sans restriction ; la police devait être mise en état d’alerte sans précédent.
Toutefois, Rudolf DIELS, premier chef de la Gestapo⁠ 2, qui avait interrogé Van DER LUBBE, assura HITLER que ce dernier avait agi seul⁠ 3, et que c’était simplement l’oeuvre d’un détraqué (Eminem Verrückten).  Mais HITLER n’en finissait pas de croire à un complot ourdi de longue date visant, de façon ultime, sa destitution, voire son assassinat.  Cela le poussa donc à prendre différentes mesures, par lesquelles il biffa d’un seul coup la démocratie de Weimar, l’existence des Communistes ainsi qu’un durcissement des persécutions des Juifs.  Voyons maintenant ces processus.
II – LA FIN DE LA DÉMOCRATIE 
“C’est un signe de Dieu, Herr vice Chancelier!  Si ce feu est l’oeuvre de communistes, il faut écraser cette peste meurtrière d’une poigne de fer!” Hurla HITLER à von PAPEN, sitôt arrivé sur les lieux, vers 22h30, le soir de l’incendie, tandis que les pompiers s’affairaient à sauver les murs extérieurs du Parlement⁠ [KERSHAW, p. 651].  Aussitôt, le Chancelier donna des ordres pour que soient perquisitionnés les quartiers-généraux du parti social-démocrate (SPD) et des Communistes (KPD).  Des tracts y furent retrouvés, appelant la population à se soulever contre ce gouvernement qui persécutait la gauche sans vergogne ⁠[KERSHAW, P. 651].  Les bâtiments furent barricadés, et ceux qui s’y trouvaient, arrêtés et emprisonnés. Plus tard, en mars, le tout premier camp de concentration, Dachau, situé à proximité de Munich, ouvrit et les dizaines de milliers de Communistes arrêtés y furent transférés.La toute première mesure que prit HITLER, le soir même de l’incendie, fut de se rendre chez HINDENBURG, qui était toujours le Président du Reich, au Ministère Prussien de l’Intérieur et lui faire signer un décret d’urgence lui permettant d’arrêter séance tenante toute personne soupçonnée d’appartenir aux « ennemis de l’État », c’est à dire, bien sûr, les Communistes, mais également les Juifs et autres obstacles qui se présentaient sur le chemin de Hitler vers la dictature ⁠[KERSHAW, P. 651].
La seconde étape — et non la moindre — fut de demander au Ministre de l’Intérieur du Reich d’adopter un projet de décret intitulé Pour La protection du peuple et de l’État qui étendait les mesures d’urgence adoptées la veille au soir par la Prusse, au reste des provinces allemandes⁠ [KERSHAW, P. 652].  Ce décret permettait d’une part à HITLER de gouverner aussi les provinces, et pour ce faire, il mit sur pied un système par lequel les Gauleiters⁠[KERSHAW, P. 666-667] ou « chefs de province » seraient responsable chacun d’une province, et devraient se rapporter uniquement à GOEBBELS, qui devenait par le fait même leur chef, ainsi que le Gauleiters de la région berlinoise. Ainsi Hitler fit-il ce que plusieurs avant lui — même BISMARCK — n’avaient pas réussi à faire, c’est à dire unifier l’Allemagne pour la première fois de son histoire, et surtout en acquérir le contrôle total et complet du pays.  Ce décret ne donnait pas le pouvoir à la Reichswehr, c’est à dire aux Forces Armées — ce qui aurait limité les pouvoirs de Hitler — mais au Ministère de l’Intérieur du Reich.  De surcroît, ce décret suspendait⁠4 les libertés individuelles, les libertés d’association ; la liberté de presse ; le caractère privé des conversations téléphoniques et postales.  Quiconque pouvait désormais être emprisonné sans explications, accusations ; sans que sa peine d’emprisonnement (ou de camp de concentration dans les pires cas) ne soit limitée dans le temps ou même déterminée par un tribunal ou un juge. L’État, pour « sa protection » pouvait infliger des peines de mort sans procès et tout cela, bien sûr, sans l’aide ou le concours d’un avocat⁠ [KERSHAW, P. 652-653].
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette mesure fut bien acceptée par la population générale, qui applaudissait à l’initiative de leur chancelier. Nul encore ne se doutait qu’il allait se retrouver bientôt citoyen dans un pays où la dictature allait devenir une réalité oppressante et dure.  Mais il restait une dernière étape pour se débarrasser officiellement de la démocratie : le 23 mars, à l’Opéra Kroll où se tenait désormais les séances du Reichstag, HITLER proposa sa Loi d’habilitation à laquelle il tenait depuis 1932⁠ 5.  
Cette Loi lui permettrait désormais de gouverner par décret, c’est à dire de ne plus être obligé de convoquer le Parlement et d’y faire approuver sa législation et ses décisions⁠ [KERSHAW, P. 661-665].  Avec la Loi sur la Protection du Peuple et de l’État, il s’agissait du dernier clou sur le cercueil de la démocratie.  Weimar était officiellement morte. 
 Il serait néanmoins intéressant de voir brièvement le processus par lequel la Loi d’habilitation fut adoptée, car elle représente l’injure ultime à la démocratie : le 23 mars 1933, les SS, SA et Casques d’Acier furent tous conviés au bâtiment désormais appelé « Reichstag », c’est à dire l’Opéra Kroll, et on leur ordonna de garder toutes les issues.  Les 81 députés Communistes avaient depuis quelques semaines, été tous arrêtés et emprisonnés — les plus avisés d’entre eux avaient fui le pays — et cela garantissait la majorité à HITLER.  Mais pour ce type de Loi, la majorité des deux-tiers était essentielle, et FRICK avait assuré HITLER qu’il suffisait de 378 voix et non plus 432 pour atteindre cette majorité, et pour ce faire, GÖRING suggéra alors de faire expulser les sociaux-démocrates (SPD).  Les Conservateurs, quant à eux, n’y virent aucune objection, même quand ils surent que les Nazis avaient l’intention de manipuler la procédure pour arriver à leurs fins⁠ [KERSHAW, P. 665].  C’est ainsi que la fonction de Président, toujours détenue par HINDENBURG, devint pratiquement une farce, voire une mascotte, et HITLER avait presque entre les mains un pouvoir absolu.  De façon effective, il le détenait.  Cependant, il restait encore au vieil héros de la Première Guerre mondiale de disparaître — ce qui arriva le 2 août 1934.  HINDENBURG fut enterré avec les honneurs, et dès le lendemain, HITLER devint le Führer, c’est à dire l’impitoyable Chef Nazi que le monde allait connaître.  La démocratie allemande était morte.  Elle devrait attendre plus de 50 ans avant de renaître de ses cendres.  Il est époustouflant de voir à quelle vitesse, et surtout comment elle a pu être démolie dans un grand pays occidental industrialisé, à la fine pointe de la technologie, de la médecine, des arts et des sciences; un pays hautement civilisé et qui aurait sans nul doute pris la place qu’occupent de nos jours les États-Unis — et plus récemment la Chine — comme géant international et excellant dans tout, si seulement Adolf HITLER n’avait pas réussi à s’en rendre maître pendant 12 ans. L’ampleur de la chose n’est pas apparu tout de suite aux citoyens germaniques, étant donné qu’il aura fallu aux Nazis toute une pléiade de petites étapes pour faire d’une démocratie une impitoyable dictature, et quand ils le réalisèrent, il était déjà trop tard.  Cela doit nous rappeler que la démocratie, quoique nous la croyions acquise, ne doit jamais être perdue de vue, et surtout, nous devons être conscients que des pays comme le Canada ou les États-Unis ne sont pas à l’abris d’un nouveau HITLER qui grâce à celle-ci pourra toujours arriver au pouvoir, mais par la suite utiliser cette dernière pour la piétiner, comme le dictateur allemand l’a fait avec l’aide de la Loi d’habilitation.  Aux États-Unis comme au Canada, il existe dans la Constitution — qui garantit pourtant la démocratie — des clauses d’exception qu’un Premier Ministre ou un Président peut toujours utiliser pour exiger du Parlement, de la Chambre des Représentants ou celle des Députés que lui soit permis de gouverner en renvoyant ces derniers qui alors n’ont plus leur mot à dire sur les actes du chef d’État concerné, qui peut alors se transformer en dictateur et en tyran, et cela, en toute légalité.  D’ailleurs, aux États-Unis, le Président Donald TRUMP a des propensions de dictateur, et jusqu’à maintenant son cheminement rappelle étrangement celui de HITLER : tout d’abord, discréditer les médias en enfonçant dans la tête du peuple que ceux-ci abusent de leur confiance et publient des “fausses nouvelles”.  Ainsi, le Président est en mesure de passer sans obstacle son message de propagande : ce sont les étrangers (autres races) qui sont des criminels et abusent des bontés de la nation.  Les tensions ainsi obtenues isoles les groupes sociaux et entretiennent la haine dont a besoin le dictateur pour parvenir à ses fins politiques.  Ensuite, petit à petit gruger la Constitution en nommant à des postes clés (procureur général, juges de la Cour suprême, responsable des communications, chefs d’État-Major) des gens qui le suivent aveuglément et sont prêts à tout pour lui.  Ces gens servirons par la suite a opiner lorsque le Président passera des décrets qui autrement n’auraient jamais été acceptés : renvoi des étrangers hors du pays, criminalisation de l’avortement, emprisonnement d’enfants étrangers, etc.  Et tout comme à l’époque HITLER s’est acoquiné avec d’autres dictateurs (MUSSOLINI, ANTONESCU, FRANCO) TRUMP en fait autant : Kim JONG UN, XI JINPING, POUTINE et apprend d’eux comment amener une démocratie effective en une démocratie de façade, comme en Russie où des élections se tiennent aux 4 ans, mais sont truquées pour assurer à POUTINE une réélection garantie avec au-dessus de 98% des voies (ce qui est statistiquement impossible dans de véritables élections).  Certes, un Président Américain ne peut se présenter pour un troisième mandat, et ce depuis le vingt-deuxième amendement de la Constitution qui a eu lieu au Congrès le 22 mars 1947 et fut ratifié en 1951.  Beaucoup de Présidents ont essayé de faire disparaître cette clause (TRUMAN, CLINTON, REAGAN) mais n’y sont pas parvenus.  Nous pensons que TRUMP sera sans aucun doute celui qui abolira cette clause et s’installera à la Maison Blanche pour plusieurs mandats, probablement réélu dans des élections manipulées.
 C’est ce qui s’est passé en Allemagne, et même si ce dernier exemple nous semble lointain tant dans les circonstances et dans le temps, c’est ce qui peut également se passer dans tout pays occidental démocratique.  Nous ne devons jamais baisser la garde, et surtout tout faire pour que ces Lois d’exception ne soient jamais utilisées à mauvais escient, sous prétexte de « terrorisme » — un argument qu’avait également utilisé HITLER. L’Histoire ne cesse de nous donner des leçons ; à nous de les retenir et d’encourager les générations futures à ne pas les oublier...  Le désintérêt de la culture général pour les jeunes générations est probablement la plus grande menace qui pèse sur la liberté de chacun d’entre nous.
III -  LA PERSÉCUTION DES JUIFS 
Une fois les Communistes mis hors d’état de nuire, les Nazis détournèrent alors leur attention sur les Juifs, ces autres « ennemis de l’État » qui « menaçaient la survie du Reich ».  En mars 1933, un décret de HITLER ordonna aux plus grands industriels, tels Porscheet Krupp à renvoyer tout employé, homme d’affaire ou membre de la direction qui fut Juif⁠ [KERSHAW, P. 640-641].  Le 1er mai 1933, un boycotte général des magasins Juifs fut promulgué, et quiconque persistait à s’y aventurer pouvait subir les foudres des jeunes SA qui ne demandaient qu’à se battre.  L’exemple de ce directeur de théâtre, qui le 12 mars 1933 fut poursuivi par des membres de cette formation paramilitaire, déshabillé, puis roué de coups de matraques et de bâton, qui finit par se suicider peu après l’attaque, est éloquent ⁠[KERSHAW, P. 669-670].
Mais tout cela n’était encore qu’un début, car bien pire attendait le peuple Juif pourtant établi en Allemagne depuis la nuit des temps.  À moyen terme, la promulgation des Lois de Nuremberg (1935) et la Kristallnachtou « Nuit de Cristal » (1938) était pour leur donner un sérieux avertissement pour l’avenir, où ils finiraient par être physiquement exterminés. Six millions d’entre eux finirent violemment leur vie dans le processus de ce qui a été appelé la Shoah ou Holocauste. Le chemin d’Auschwitz débuta donc dès 1933.  Voyons d’un peu plus près ce processus.
3.1- Les Lois de Nuremberg, septembre 1935
3.1.1- L’Antisémitisme en Allemagne
Les Juifs ayant été les « déicides », le Haut clergé chrétien leur en tint rigueur et ne cessa de médire ces derniers.  À titre d’exemple — probablement le plus fameux — le Pape dira que les Juifs avaient empoisonné les puits pour expliquer la grande Peste de 1347 [WEINDLING, P.48].  Au cours des siècles qui suivirent, les Juifs d’Europe furent victimes de plusieurs pogroms de tout acabit, et ils furent toujours considérés comme citoyens de seconde zone — du moins jusqu’au XIXè siècle où la plupart des pays en firent des citoyens à part entière et levèrent les mesures contre ces dernier[7].   Mais l’antisémitisme, tout comme les crises économiques, semble cyclique, et il renaîtra en Allemagne à la fin du XIXè siècle.  Le siècle suivant, quoique plus civilisé que l’époque médiévale, verra culminer cette judéophobie jusqu’au point de devenir un génocide industrialisé et de grande ampleur.
3.1.2- Brève histoire de l’antisémitisme allemand
Comme nous l’avons précédemment vu, le XIXè siècle voit se parachever la révolution industrielle, qui provoqua l’exode rural et favorisa dans les villes, vu le surpeuplement et les conditions difficiles, des maux sociaux — tels la prostitution, le jeu, l’alcoolisme, la pauvreté, le crime etc — et médecins et généticiens argumenteront que ce que devient un individu est profondément ancré dans ses gènes, et croiront qu’ainsi, l’environnement dans lequel baigne cet individu n’a aucun effet sur son comportement — ce que nous savons bien sûr être faux de nos jours. Ces gènes déficients devaient être éradiqués pour empêcher leur transmission à la génération suivante sans quoi l’humanité entrerait dans une phase de dégénérescence fatale qui la conduirait à sa perte. Mais il n’y avait pas que les crimes ou le fait d’être pauvre qui rendait un individu dégénéré : il y avait également la Race. Effectivement, les thèses de GOBINEAU, LAPOUGE et HAECKEL affirment d’une part que le métissage est l’origine de la dégénérescence humaine[PICHOT, P. 311] et plus un peuple était pâle, et plus il était de « race supérieure[8] ».  
Nous sommes donc en droit de nous demander comment cela se fait-il que les Juifs, des Blancs, se soient retrouvés être la cible des eugénistes et comment se retrouvèrent-ils au coeur du plus grand génocide de l’humanité sous des prétextes de « pureté des gènes » ? Tout d’abord, l’antisémitisme biologique n’est pas issu de la hiérarchisation des races dont nous venons de parler.  Comme nous l’avons énoncé ci-haut, il se fonde sur l’antisémitisme traditionnel (les Juifs déicides) puis s’aggrava dans le contexte du marasme économique suite à la Crise économique de 1929; de politique instable des années 20,  et enfin, dans le malstrom social des années qui suivirent la défaite allemande de la guerre 14-18 et de la République de Weimar. 
À une époque où les jeunes Allemands apprenaient que la Nation était moins une entité politique qu’une entité collective de sang, de langue et de race[9], il était normal que les étrangers fussent regardés comme intrus et vilipendés en public.  Ainsi, lorsque des étudiants Juifs des pays de l’Est[MASSIN, préface dans WEINDLING, p.9]débarquèrent en masse pour étudier dans les facultés de médecine allemandes, il n’en fallut pas plus pour que les idées sociales-darwiniennes déjà fortement incrustées dans les mentalités ne se saisissent de cet antisémitisme pour faire du Juif un être dégénéré[PICHOT, P. 394-395]].Ces thèses furent publiées dans des revues spécialisées, des colloques, des Sociétés philanthropiques, des conférences, si bien qu’elles entrèrent dans «l’aire du temps » et le quidam Allemand commun y croyait dur comme fer.  
Ne manquait plus qu’un gouvernement pour faire du social-darwinisme la pierre angulaire de son pouvoir, et ce dernier se hissa au pouvoir le 30 janvier 1933, et il devint une « biocratie » pour reprendre les termes de Weindling[WEINDLING, P.45], qui allait s’appuyer presque entièrement sur l’expertise des médecins pour tenter de « purifier » la nation de tous les « dégénérés » en les exterminant : les Juifs allaient devenir numériquement les plus grandes victimes du carnage que HITLER et ses médecins allaient entreprendre.  Mais dans les débuts du régime, il n’était pas encore question d’élimination physique des Juifs.  Le but, au départ, était simplement de leur enlever toute possibilité d’influence et tout moyen de jouer un rôle de premier plan dans la Nation germanique, et sur un plan eugéniste, on voulait qu’il leur soit impossible de « corrompre » les gènes des « bons Allemands » à naître en interdisant les mariages mixtes, et cela voulait dire empêcher un(e) Allemand(e) « aryen(ne) » d’épouser un(e) Juif ou juive.  À partir de 1935, Hitler et les siens commencent à mettre des mesures en place, et pour débuter ce dessein, sa toute première action en la matière fut de promulguer les célèbres Lois de Nuremberg.  Voyons comment cela s’est fait.
3.1.3- Le contexte antisémite en Allemagne - 1933-1935
Tout d’abord, il faut savoir que dans les années vingt, l’extrême droite en Allemagne, peu importe le parti, faisait ses choux gras de l’antisémitisme.  Le parti National Socialiste des Travailleurs Allemands n’y échappait pas.  Ainsi, lorsque Anton DREXLER, chef et fondateur du Parti céda sa place à Adolf HITLER, en 1920, quatre articles de son programme en 25 points concerne les Juifs : 
« (…) 4) Seul peut être citoyen un frère de race; seul est un frère de race celui qui est de sangAllemand sans considération de confession.  Aucun Juif ne peut donc être un frèrede race.5) Qui n’est pas citoyen ne peut vivre en Allemagne que comme hôte et doit être soumis à la réglementation sur les étrangers. 6) Le droit de décider de la direction et des Lois de l’État ne peut appartenir qu’à des Citoyens. Nous demandons donc que toutes les fonctions officielles (…) aussi bienDans le Reich que dans les Länder et les communes soient exercées uniquement parDes citoyens. Toute nouvelle entrée de non-Allemands est interdite.  Nous demandonsDonc que tous les non allemands entrés en Allemagne depuis le 2 août 1914 soit Forcés de quitter immédiatement le Reich allemand (…) »[HILBERG, vol 1 p.35].[10] 
Au printemps de l’année 1935, cela faisait déjà un peu plus de deux ans que Hitler était au pouvoir. Une nouvelle vague de violences antisémites avaient eu lieu partout au pays entre mai et septembre : en Franconie, le Gauleiters Julius STREICHER se fit rapporter des incidents par ses subordonnés dont le suicide de Juifs pris à partie par les SA.  À Berlin, dans un cinéma où l’on présentait un film antisémite, des Juifs dans la salle protestèrent et eurent droit à la matraque une fois sortis de l’établissement[KERSHAW, P. 791-792].  Le chef de police, Herr LEVETZOW, que les Nazis trouvaient trop coulant, fut renvoyé par GOEBBELS, Gauleiters de la capital et ministre de la Propagande, et fut remplacé par un ancien chef de la SA, Wolf Heinrich Graf VON HELDORFF un antisémite convaincu qui une fois au pouvoir, fit fermer tous les magasins dont les propriétaires étaient Juifs dans la Kürfurtendammstrasse[11].   Dans les rues, des pancartes antisémites étaient apparues un peu partout, dont l’une des plus célèbre reprenait les paroles d’un journaliste tout aussi célèbre, Heinrich von TREITSCHKE«Juden sind unser Unglück » ou en Français « Les Juifs sont notre malheur! ».  Des journaux, tels Der Stürmerde Streicher, Der Angriffde GOEBBELS excitaient également l’antisémitisme de part et d’autres[KERSHAW, p. 796-797].  Le 1er mai 1933, un boycotte d’ampleur national des magasins Juifs avait été organisé, ce qui donna lieu à d’autres violences, ainsi qu’à du pillage et du vandalisme.À titre de protestations, les dockers de New-York arrachèrent le drapeau rouge Nazi frappé de la Croix gammée installé sur les mats du Liner à vapeur Bremen, ce qui déclencha un incident diplomatique entre l’Allemagne et les États-Unis : HITLER ne se priva point pour attribuer la chose à ses ennemis de prédilection, c’est à dire le judéo-bolchevisme[KERSHAW, P. 806-807].  Suite à tous ces incidents, des Juifs avaient cru plus prudent de quitter l’Allemagne, tandis qu’ils le pouvaient encore, mais étant donné que pour les Jeux Olympiques de 1936 le Reich allemand avait momentanément cessé ses brimades judéophobes pour une question d’image internationale, certains Juifs avaient cru bon revenir en Allemagne, leur pays natal depuis souvent plusieurs générations, convaincus que le pire était derrière eux.  Mais ils se trompaient[KERSHAW, P. 794].
IV- LES LOIS DE NUREMBERG SEPTEMBRE 1935
4.1- Une législation pour calmer les esprits 
Partout au pays, des violences s’étaient déchaînées, et HITLER et son parti n’étaient pas étrangers à cela, puisque dans ses discours, entre 1919 et 1932, celui qui était devenu le Führer avait toujours encouragé ses fidèles à casser du Juif.  Cependant, une fois celui-ci devenu chef d’État, ces excès de violences ne l’arrangeaient plus.  Il y avait désormais des impératifs de relations internationales qui étaient apparues sur l’échiquier du dictateur, et il ne pouvait en faire fi — probablement à son plus grand regret.  Il fallait donc régler le problème, c’est à dire empêcher le simple citoyen de s’en prendre à son homologue juif.  Cependant, il ne faut pas rêver : HITLER ne faisait pas cela par pure bonté d’âme : comme on vient de le mentionner, il y avait des impératifs d’ordre internationaux, mais également d’ordre économiques. 
4.2 - Les torts causés à l’économie par l’antisémitisme 
Le 20 août 1935 une conférence interministérielle eut lieu au bureau du directeur de la Reichsbank, SACHSCHT où étaient présents les ministres des finances; de l’éducation; de la justice; le ministre d’État Bavarois qui représentait le parti, et autres plénipotentiaires du régime.  Le directeur de la banque du Reich prévenait l’assemblée que si les violences contre les Juifs se poursuivaient, il ne pourrait assurer son rôle de pivot dans l’économie du réarmement que HITLER avait poursuivi sitôt arrivé au pouvoir[12].  Le boycotte instigué par STREICHER avait fait en sorte que des biens non juifs avaient été détruits, et des pays étrangers avaient décrété des sanctions économiques à l’Allemagne en protestation.  Le licenciement de Juifs, sous les instances du parti, avait provoqué d’importantes pertes financières, comme par exemple en Égypte où un agent juif des assurances Allienz avait dû démissionner suite à des pressions politiques, en amenant avec lui tous ses clients.  Embauché dans une société britannique, c’est au final cette dernière qui profita grassement de l’antisémite allemand[HILBERG, P. 40].  L’interdiction faite aux Juifs d’accéder aux bains publics valut au gouvernement des protestations lors de la Foire Internationale prévue peu après.  Des firmes allemandes, tel Bosch perdirent de gros contrats à l’étranger.  Et les exemples étaient encore légion.  WAGNER, représentant du parti Nazi, affirma à SCHASCHT  regretter les actions sauvages, mais que celles-ci ne cesseraient qu’une fois que le parti aurait légiféré sur le sujet.  Ainsi, seulement les citoyens ne poseraient plus de gestes regrettables, puisque soutenus par l’État[HILBERG, P. 41].  Tous les participants à cette réunion se mirent d’accord pour conclure que seule la certitude qu’apporterait une Loi viendrait à bout des incertitudes qui plombaient l’économie.
4.3 - Un rattrapage politique
Le 8 août, HITLER fit un discours radiodiffusé et interdit purement et simplement toute action individuelle posée contre les Juifs.  Rudolf HESS, numéro deux du régime, fit un rapport, et le distribua dans tous les organes du parti dont il était directeur.  Les Conservateurs voulaient des mesures implacables contre les Juifs, et ils ne comprenaient pas que soudain, HITLER interdise ce qu’il avait passé des années à encourager.  Le dictateur était pris entre l’arbre et l’écorce[KERSHAW, P. 797-798].   Chez les activistes du parti, un rapport de la Gestapo résumait ainsi le sentiment qui prévalait chez les fanatiques Nationaux-socialistes : 
C’est à nous, la base, de mettre en branle la solution au problème juif et ainsi d’obliger les gouvernements à suivre! »[KERSHAW, P. 794-795]  
Effectivement, de part et d’autres, on avait le sentiment que malgré les belles promesses, HITLER et les siens n’avaient rien fait pour extirper les Juifs de la société allemande, malgré les promesses qu’il avait fait au cours des années, et rien n’avait été fait pour éliminer leur influence.  La Gestapo, débordée, exigeait des mesures discriminatoires afin de savoir clairement à quoi s’en tenir.  De son propre chef, elle interdit aux Juifs d’arborer le drapeau Nazi à croix gammée, et quiconque passait outre se retrouvait en camps de concentration ou dans ses geôles de Berlin[KERSHAW, P. 795].  HITLER commençait à sentir l’urgence, pressé de toutes parts.
4.4 - Une question eugénique et biologique
Comme on l’a mentionné ci-haut, le régime nazi était un régime dont l’idéologie « mère » était le social-darwinisme, et avec lui, l’eugénisme[13].  Les Juifs par amalgame étant considérés comme « le nec plus ultra » des gènes dégénérés par HITLER et les siens, l’inquiétude était donc d’ordre biologique : il fallait avant tout les empêcher de procréer.C’est dans cet esprit que le chef de l’Association des Médecins Nationaux-socialistes ou  National Socialistische Deutsch Ärtz Bund ou NSDÄB, le docteur Gerhardt WAGNER ne cessait de prôner l’interdiction des mariages entre Aryens et Juifs[KERSHAW, P. 799]depuis 1933.  En septembre 1934, il avait fait un discours devant ses membres qui participaient au Congrès de Nuremberg, et il avait exigé de FRICK un châtiment plus lourd pour toute tentative de contact sexuel entre Allemand et Juifs. Il en avait appelé à une Loi pour protéger le sang allemand afin d’empêcher “l’abâtardissement du peuple allemand[KERSHAW, P. 799]”.  C’est à ce prix seulement, disait-il, qu’il serait possible de défendre la pureté de la Race et d’empêcher les Juifs de polluer et empoisonner le sang allemand[KERSHAW, P. 800].  Le docteur WAGNER et autres nationaux-socialistes suggérèrent un châtiment plus lourd — jusque’ à la peine de mort, pour certains — pour quiconque de Juif tenterait un contact sexuel avec un « pur Allemand ». Début août suivant, GOEBBELS annonça que les mariages mixtes allaient être interdits par la Loi.  Cependant, ce fut plus facile à dire qu’à faire : qu’est-ce qu’un juif ?  Telle était la question sur laquelle les juristes du Reich bloquaient : était-ce quelqu’un dont les deux grands-parents étaient Juifs[14]?  Était-ce selon le sang qui coulait dans les veines d’un individu ?  Ainsi, un Juif qui aurait du sang juif mais qui se serait converti serait-il toujours un juif ?  En désespoir de cause, les avocats s’en tinrent-ils à la confession pour affirmer qu’un individu était Juif.  Sur papier, cela faisait très bien, mais dans les faits, on peut facilement imaginer des descendants « d’Aryens » purs qui se seraient convertis au judaïsme qui se retrouvaient dès lors considérés comme des Juifs de Race! Totalement absurde[KERSHAW, P. 810-811]!  Néanmoins, nous pouvons constater que l’idée d’une législation, même un an avant la promulgation des fameuses Lois de Nuremberg, commençait à faire son chemin. Et elle n’allait pas s’arrêter là.
4.5 - Les Lois de Nuremberg 
HITLER reçut le procès-verbal de la réunion qui se tint chez le directeur de la Banque du Reich, ainsi que le rapport que le secrétaire d’État aux Affaires Étrangères en avait fait : 
“Il est ressorti des discussions que le programme général du parti à l’égard des Juifs était largement respecté mais que les méthodes employés étaient critiquables. Il convient d’arrêter par des mesures légales l’expansion débridée des activités antisémites dans tous les domaines de la vie possibles et inimaginables de la part d’organisations ou de particuliers irresponsables (…) Les juifs doivent être assujettis à une législation spéciale dans certaines sphères (…) essentiellement économiques; à part cela ils doivent  conserver leur liberté de mouvement.  (…) La question juive faisait obstacle à l’accomplissement de leurs devoirs politiques. (…) le parti a justifié la nécessité d’une action radicale contre les Juifs par des considérations politico-émotionnelles (…)”[KERSHAW, P. 801]
Cela fut soumis à HITLER le 9 septembre 1935, et le lendemain, il devait se rendre au Congrès de Nuremberg qui, comme à tous les ans, se tenait dans la première semaine de septembre.  Il n’était alors pas dans son intention de promulguer les Lois discriminatoires, mais comme la pression lui parvenait de toutes part et de tous un chacun, il se rendit aux désirs des siens[KERSHAW, P. 802-803].  De plus, cela lui fournit une excellente occasion de propagande. Ainsi, mandata-t-il le docteur Lösener, le 14 septembre, pour se rendre dans la ville des Maîtres chanteurs, accompagné de son second, Franz Albrecht MÉDICUS, pour légiférer contre les unions entre Aryens et non-aryens.  La préparation des Lois fut chaotiques selon les termes de l’historien Ian KERSHAW puisque les premières versions étaient jugées par Hitler trop clémentes; les secondes trop dures.  Ne perdons pas de vue que le Führer devait alors tenir compte de l’opinion internationale afin de ne pas voir l’Allemagne frappée de sanctions économiques — d’autant plus que les Jeux Olympiques étaient programmés pour l’année suivante. En définitive, HITLER retint la version la plus clémente, puis une autre encore plus clémente…  qui ne servit qu’à donner à la presse internationale, mais dont il n’avait aucune intentions de mettre en pratique.  Le 15 septembre, la législation était définie, et le chef Nazi en fit un discours du haut de son estrade du palais des Congrès de Nuremberg[KERSHAW, P. 806-807].  Il appela cette législation Loi sur la protection du sang allemand et de l'honneur allemand. Cette législation était constituée de 7 articles :
1)  Interdiction de mariage entre Juifs et citoyens du Reich; si de tels mariages avaient été célébrés, ils étaient à partir de cette date déclarés nuls, même si ils avaient été faits à l’étranger
2) Les relations sexuelles entre Juifs et Aryens étaient interdites3) Il était interdit pour un Juif d’employer un Allemand âgé de moins de 45 ans comme employé de maison.  Un Juif ne peut arborer le drapeau Nazi ou Allemand, mais étaient autorisés à porter les « couleurs juives » (!!!)
4) Le droit de porter les « couleurs juives » était garanti par l’État
5) Établissement des peines si les 4 premiers articles étaient enfreints
6) Établissement des mesures pouvant être prises par les autorités pour faire respecter la législation
7) La loi entrait en vigueur dès le moment de sa promulgation, soit le 15 septembre 1935.
En conclusion, il faut bien garder à l’esprit que ce n’étaient pas tous les Allemands qui étaient antisémites, et selon certaines enquêtes faites après la guerre, l’antisémitisme virulent était surtout la chose des membres du Parti Nazi ou de ses organisations connexes (SS, SA, BDM, NSDÄB, etc).  Les gens ordinaires ne respectaient pas nécessairement les jours de boycotte des magasins juifs — sauf bien sûr lorsqu’un SA fanatique se tenait devant la porte prêt à tirer ou frapper quiconque passerait la porte dans un sens comme dans l’autre — et même lorsque les médecins se virent retirés le droit de traiter des Allemands, en 1938, la plupart de leurs patients leur restèrent fidèles jusqu’à ce que ceux-ci soient déportés dans les camps de la mort à partir de 1942.  Cette législation est certes la mesure la moins dangereuse qui fut prise par les Nazis contre les Juifs, mais il ne faut pas la regarder en vertu de son risque mais plutôt en vertu du fait que ce fut la première mesure prise contre le peuple d’Israël, dans un plan beaucoup plus vaste qui à cette étape se contentait de retourner la Loi contre eux.  Les Lois de Nuremberg ne furent qu’un point de départ dans une entreprise de destruction, pour reprendre les termes du sociologue et historien Raul HILBERG, sommité dans le champ historiographique de l’holocauste.  L’expropriation fut la seconde étape, et comme celle des Lois de Nuremberg, elle fut exécutée par des fonctionnaires Allemands qui travaillaient presque à la chaîne pour marginaliser une large partie de leurs concitoyens, ce qui les empêchait chacun de voir l’ampleur de la chose, comme le dira Adolf EICHMANN, chef du Bureau IV-B-4 de la Gestapo, c’est à dire « Affaires Juives », lors de son procès à Jérusalem en 1960.  Après l’expropriation, ce fut la concentration — dans les différents Ghettos pendant la guerre — et enfin, l’ultime étape, vint l’extermination physique pure et simple.  Encore ici, le travail fut fait à la chaîne, tout comme l’industrialisation, qui n’avait alors pas tout à fait 150 ans, avait montré à le faire. Responsabilité diluée même pour les bourreaux; six millions de personnes et plus tuée de façon industrielle avec le concours des médecins qui furent les piliers de l’holocauste puisque présent d’un bout à l’autre du processus, alors que par leur serment ils auraient dû soigner plutôt que tuer.Les Lois de Nuremberg n’étaient qu’un début.  Et c’est véritablement en cela qu’elles furent monstrueuses.
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                                     NOTES DE FIN DE DOCUMENT : 
1) Hörst WESSEL était un chef SA qui est mort lors d’une bataille contre les communistes le 23 février 1930. (réf: Jean-Luc Leleu, La Waffen SS, tome 1
2) C’est Reinhardt Heydrich, de sinistre mémoire, qui allait le remplacer quelques années plus tard.  Heydrich incorpora la Gestapo au Services de Sécurité, chapeauté par la SS, et son supérieur direct allait être Himmler lui-même. Heydrich allait se démarquer dans sa chasse aux Nazis (il serait même celui qui a lancé officiellement la Solution finalequi conduisit 6 millions de Juifs aux fours crématoires); il mit sur pied les Einszatsgruppen ou selon l’historien Raul Hilberg « les Groupes mobiles de tuerie » qui allaient sillonner l’Est et tuer les Juifs dans d’immenses fosses communes dont la plus célèbre demeure Babi-Yar, en 1942. Protecteur de Bohème-Moravie, Heydrich allait également s’attaquer aux Résistants, mais quelques uns d’entre eux, soutenus par Londres, allaient le tuer dans un attentat qui manqua d’échouer, en juin 1942.
3)  Cette question, encore de nos jours, constitue l’une des querelle les plus actives parmi les historiens universitaire.  La thèse la plus couramment défendu est celle qui affirme que ce serait les Nazis eux-mêmes qui auraient mis le feu au Reichstag afin de se donner une bonne raison pour suspendre les libertés et droits civiques; toutefois, depuis le début des années 2000, plusieurs historiens — dont Kershaw et Broszat — affirment qu’un tel complot n’a jamais existé que dans la tête de certains de leurs confrères et ils affirment dans leurs monographies respectives que c’est bel et bien Van der Lubbe qui a mis le feu au Reichstag.  Lors du procès de Nuremberg, Hermann Göring (qui a pourtant admis l’existence de certains complots Nazis tel celui qui fut le prétexte au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, « l’incident de Gleiwitz » alors que des membres de la SS se déguisèrent en Polonais pour attaquer une radio allemande afin de faire croire que des membres de l’armée polonaise avaient attaqué des Allemands sans provocation)  a nié être impliqué — lui-même ou des membres de son parti — dans l’incendie du Reichstag.  Il n’avait donc aucune raison de mentir.  Cela nous incite à nous ranger du côté de la thèse de Kershaw et Broszats , à savoir que les Nazis ne sont en rien impliqués dans cet incident qui néanmoins, les a bien servis.
4) Le mot « suspendre » employé par les Nazis ici reflète l’hypocrisie du régime car en fait, c’était purement et simplement une abolition en bonne et due forme, car ce décret ne fut levé qu’avec la fin de la guerre et du régime Nazi, en 1945.
5) Il s’agit d’une Lot des Pleins pouvoirs, ou en Allemand la Gesetz zur Behebung der Not von Volk und Reich vom 24. März 1933.
6) De nos jours nous savons que la Peste se transmet à l’Homme par les rats qui en sont les vecteurs.  Cependant, au Moyen-âge, l’épidémiologie n’existait pas encore et il faudra attendre Louis Pasteur au XIX è siècle pour débuter une base de connaissances sur le sujet.
7) Pour une histoire plus détaillée, voir Saul Friländer, Histoire de l’antisémitisme publié en 2 volumes dans la « collection point Histoire ».
8) Haeckel disait que les Méditerranéens (il entendait par là la Race Blanche) étaient constitués de 4 races : 1) les Indo-germain (ce qui incluait les Anglo-saxons, c’est à dire les peuples les plus avancés de l’industrialisation) 2) les Sémites (les Juifs et les Maures) — on voit donc ici que de prime abord, les Juifs n’étaient pas considérés par les eugénistes comme inférieurs — 3) les Caucasiens, 4) les Basques. (Réf: A. Pichot, op.cit, p. 394)
9) Ce qui fut le point de départ de la fameuse « Weltanchauung », c’est à dire la « conception du monde » selon laquelle l’Allemagne, en tant que nation supérieure avait le devoir de coloniser le reste du monde.  C’est cette même conception du monde qui fut le ciment idéologique qui contribua à lancer les Allemands dans la Première Guerre mondiale avec enthousiasme et joie, et à garantir à l’État Major qu’il était dans son bon droit. Guillaume II s’en servit pour harasser les foules.
10) L’anecdote a de quoi susciter le sourire de notre lecteur : Hitler, en 1920, n’était pas citoyen allemand puisqu’il était Autrichien de naissance.  Il faisait donc techniquement parti des « étrangers » dont son programme parlait.  Il ne sera fait citoyen Allemand qu’une fois la guerre débutée. Les autorités allemandes auraient donc pu théoriquement le jeter dehors.  Lors de son service militaire dans un régiment Bavarois, le Régiment de List, l’Autriche le rechercha pour désertion, mais des cafouillages de l’administration empêcha ces derniers de mettre la main sur lui.  Il fut simplement dénaturalisé en  (il perdit donc sa citoyenneté autrichienne) guise de sanction.  Si seulement les fonctionnaires de l’Autriche auraient fait leur travail correctement, on ne peut s’empêcher de songer qu’ils auraient sauvé plus de 60 millions de personnes!  L’Histoire parfois ne tient qu’à très peu de choses…
11) Équivalent pour Berlin des Champs-Élysées en France.
12)  Notons au passage que c’est faux de prétendre que ce furent les Nazis qui débutèrent l’armement du Reich — en totale illégalité des clauses du Traité de Versailles, rappelons-le — puisque le gouvernement de la République de Weimar prit l’initiative dans ce domaine dix ans plus tôt.
13) Rappelons que le social-darwinisme ne devient eugénisme seulement lorsqu’il y a législation de la part d’un gouvernement afin de promulguer des Lois en accord avec le social-darwinisme.  Ces Lois peuvent être positives — c’est à dire lorsqu’on encourage la propagation des « bons gènes » : allocation pour ceux qui ont le plus d’enfants; etc. — ou négatives — par exemple, empêcher le mariage de deux personnes que l’on juge être « de mauvais gènes » etc.( Cf: A. Pichot, op.cit)
14) Un mythe tenace affirme que Hitler aurait eu une grand-mère juive.  Les historiens ont pu déterminer que cela est peu probable, et la rumeur tient du fait que du côté paternel, le grand-père de Hitler, Nepomuk Hiedler aurait eu Aloïs, le père du Führer, avec une femme inconnue qui aurait été la servante de Nepomuk, Maria Schiklgrüber.  Lorsque le père de Hitler naquit, Nepomuk disparut de sa vie pendant plus de 40 ans, avant de revenir et de reconnaître officiellement la paternité d’Aloïs, et avait entre temps changé son nom de Hiedler pour Hitler (en allemand, la prononciation est la même puisque les voyelles devant une consonne ne se prononce pas). Voir Ian Kershaw Hitler 1889-1936 pour plus de détails à ce sujet et un arbre généalogique plus complet.
                                                      BIBLIOGRAPHIE : 
1) PICHOT, André., La société pure de Darwin à Hitler
2) HILBERG, Raul., La destruction des Juifs d’Europe, vol 1.
3) KERSHAW, Ian, Hitler - 1889-1936 Némésis, Vol 1.
4) WEINDLING, Paul., L’hygiène de la Race : Hygiène raciale et eugénisme médical en Allemagne 1870-1933, 
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citationsdumonde · 6 years
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Chronologie générale de la vie d’Adolf Hitler (1889-1945)
-20 avril 1889: Naissance à Braunau am Inn, petite ville autrichienne, à la frontière allemande, d’Adolf, fils d’Aloïs et de Klara Hitler.
-1895: Adolf à la Volksschule (école primaire) de Fischlam.
-1898-1898: Hitler entre à l’école des Bénédictins de Lambach.
-1899: Aloïs Hitler s’établit à Leonding, village proche de Linz.
-Septembre 1900: Le jeune Adolf entre à la Realschule de Linz.
-1903: Mort d’Aloïs, devenu en fin de carrière douanier-chef.
-Mai 1906: Premier voyage d’Adolf à Vienne.
-1907: Il arrête ses études sans avoir obtenu le baccalauréat (Abitur). Il se rend à Vienne pour se présenter à la section peinture de l’Académie des Beaux-Arts; échec. Echec aussi en architecture, faute de baccalauréat. En décembre, mort de Klara, sa mère.
-De février 1908 à mai 1913: Il est à Vienne où il fréquente les milieux occultistes et antisémites. Il vit chichement de ses tableaux et aquarelles.
-De mai 1913 à août 1914: Il séjourne à Munich où il retrouve les mêmes milieux.
-3 août 1914: L’Allemagne déclare la guerre à la France.
-16 août 1914: Il s’engage dans l’armée bavaroise.
-9 novembre 1914: Il est nommé caporal.
-2 décembre 1914: Il reçoit la croix de fer de 2e classe.
-Octobre 1916: Il est atteint à la cuisse par un obus au cours de la bataille de la Somme, évacué dans un train sanitaire, soigné dans un hôpital militaire de la banlieue de Berlin.
-1er mars 1917: Réincorporé dans le 16e Régiment d’Infanterie bavaroise.
-14 octobre 1918: Gazé devant le village de Werwick, il est aveugle. Evacué en Poméranie, à l’hôpital de Pasewalk.
-3 novembre 1918: Emeutes à Kiel (dans la flotte de guerre).
-7 novembre 1918: Emeutes à Hanovre.
-8 novembre 1918: Emeutes à Cologne et à Munich (proclamation de l’indépendance bavaroise); le mouvement révolutionnaire gagne toute l’Allemagne; formation de “Conseils d’Ouvriers et de Soldats” (soviets).
-9 novembre 1918: Abdication de Guillaume II; proclamation de la République allemande.
-11 novembre 1918: Armistice entre Allemands et Alliés (Erzberger et Foch) signé à Rethondes.
-Fin novembre 1918: Hitler quitte Pasewalk pour Munich.
-2 janvier 1919: En Allemagne, grève générale organisée par les Spartakistes (communistes); mouvement écrasé par l’Etat-Major (Groener) avec l’accord des sociaux-démocrates.
-11 au 15 janvier 1919: La semaine sanglante, assassinat de Karl Liebknecht et de Rosa Luxembourg, leaders spartakistes.
-28 juin 1919: Signature du traité de Versailles avec l’Allemagne; celle-ci non associée aux débats.
-11 août 1919: Signature de la constitution de Weimar; République libérale et parlementaire: Président de la République élu pour sept ans: Ebert, social-démocrate; le chancelier (nommé par le Président); le Reichsrat (représentation des Lander), le Reichstag (assemblée élue pour quatre ans à la proportionnelle et au suffrage universel).
-12 septembre 1919: Hitler rencontre Drexler, fondateur du Deutsche Arbeiterpartei, Parti ouvrier allemand.
-1920: Résistance de l’Allemagne au traité de Versailles, formation de corps-francs; flotte de guerre allemande à Scapa-Flow. Le nouveau régime menacé par les extrêmes.
-Mars 1920: Putsch de Kapp (extrême-droite) qui échoue devant la grève générale; les soulèvements ouvriers (Ruhr) sont matés. Echec du gouvernement social-démocrate.
-7 août 1920: Fondation du N.S.D.A.P, Nationalsozialis-tische Deutsche Arbeiterpartei.
-1921: L’Allemagne rejette le chiffre des répartitions fixé à Spa.
-Mars 1921: Sanctions: les troupes françaises occupent les ports du Rhin. Hitler reçoit les pleins pouvoirs au sein du parti.
-29 juillet 1921: A l’instigation de Rudolf Hess, Hitler est proclamé Fuhrer (et non président) du N.S.D.A.P. Son service d’ordre Stosstruppe devient Sturm Abteilung (Section d’Assaut sigle S.A.) garde prétorienne sous les ordres de Rohm.
-Janvier 1923: Occupation de la Ruhr par les troupes françaises et belges.
-8 novembre 1923: Dans la soirée, Hitler et ses partisans envahissent le Burgerbraukeller brasserie de Munich où von Kahr, chef du gouvernement de Bavière, favorable à l’autonomie du pays et à la dynastie des Wittelsbach, tient une réunion. Ils l’obligent à accepter la nomination d’un nouveau gouvernement dont Hitler serait le chancelier. Dans la nuit, von Kahr reprend la situation en main.
-9 novembre 1923: Au matin, la police et l’armée bavaroises tirent sur les nazis, 14 morts. Hitler et Ludendorff (général d’une armée qui devait marcher sur Berlin) sont arrêtés. Hitler et Hess sont emprisonnés à Landsberg.
-Décembre 1924: Hitler quitte la prison de Landsberg.
-1925: Hindenburg président du Reich.
-1928: 12 députés nationaux-socialistes entrent au Reichstag.
-Janvier 1929: Himmler promu chef des SS.
-Octobre 1929: Hitler rencontre Eva Braun.
-Septembre 1930: 107 nationaux-socialistes sont élus.
-Février 1932: Hitler se hâte de solliciter la nationalité allemande pour pouvoir se présenter aux élections présidentielles. Il n’obtient que 36.8% des voix. C’est Hindenburg qui est réélu.
-30 janvier 1933: Hitler est nommé chancelier du Reich.
-1er février 1933: Dissolution du Reichstag.
-27 février 1933: Incendie du Reichstag.
-20 mars 1933: Le premier camp de concentration est ouvert par Himmler à Dachau.
-23 mars 1933: L’Acte d’Habilitation donne à Hitler les pleins pouvoirs.
-31 mars 1933: Il dissout tous les Landtage, assemblées locales des Lander.
-Avril 1933: Goering crée la Gestapo.
-2 mai 1933: Dissolution des syndicats. Durant tout le mois: premiers autodafés de livres.
-Juin et juillet 1933: Disparaissent le parti social-démocrate, le parti national-allemand et les partis catholiques.
-20 juillet 1933: Ratification du concordat avec le Saint-Siège.
-21 septembre 1933: Création de l’Union de secours des pasteurs protestants.
-27 septembre 1933: Ludwig Muller est nommé Evêque du Reich des Chrétiens allemands, protestants, pronazis.
-29 au 31 mai 1934: Synode de Barmen de l’Eglise confessante protestante, hostile aux nazis.
-29 au 30 juin 1934: Nuit des longs Couteaux, au cours de laquelle sont massacrés la plupart des dirigeants SA.
-2 août 1934: Mort de Hindenburg. Hitler “Fuhrer et chancelier du Reich”.
-19 août 1934: Un plébiscite confirme Hitler avec 89.9% des voix.
-20 octobre 1934: Le Synode confessionnel de Dahlem proclame l’état d’urgence pour l’Eglise protestante.
-2 janvier 1935: L’amiral Canaris prend la direction du contre-esprionnage militaire (Abwehr).
-16 mars 1935: Création à Cologne du service catholique de défense contre la nouvelle idéologie.
-15 septembre 1935: Lois de Nuremberg enlevant aux juifs la citoyenneté allemande et la totalité de leurs droits civiques.
-7 mars 1936: Remilitarisation de la Rhénanie.
-Mai 1936: Le pasteur Niemôller adresse à Hitler un mémorandum pour protester contre le néo-paganisme et l’antisémitisme.
-17 juin 1936: Heinrich Himmler devient chef de la police allemande.
-1er au 18 août 1936: Jeux Olympiques de Berlin.
-25 octobre 1936: Création de l’Axe Rome-Berlin.
-25 novembre 1936: Pacte antikomintern entre l’Allemagne et le Japon.
-28 avril 1937: Procès à Berlin des catholiques résistants.
-1er juillet 1937: Arrestation du pasteur Martin Niemôller.
-16 juillet 1937: Création du camp de concentration de Buchenwald.
-18 février 1938: Hitler convoque à Berchtesgaden Kurt von Schuschnigg, chancelier d’Autriche, et lui lance un ultimatum. Schuschnigg résiste et décide un plébiscite pour une Autriche libre et allemande, indépendante et sociale, unie et chrétienne. Allemande ne signifie pas rattachée au Reich, mais germanophone.
-12 mars 1938: Hitler, qui ne veut pas de ce référendum, ordonne à ses troupes de franchir la frontière.
-13 mars 1938: Hitler proclame l’annexion de l’Autriche.
-Eté 1938: L’opposition civile et militaire prépare un plan pour renverser Hitler.
-18 août 1938: Le général Ludwig Beck démissionne de son poste de chef d’état-major à cause du plan de Hitler contre la Tchécoslovaquie.
-29 septembre 1938: Accords de Munich. Le territoire des Sudètes est cédé à l’Allemagne.
-9 au 10 novembre 1938: Nuit de Cristal, gigantesque pogrom: une centaine de juifs sont assassinés, synagogues incendiées, cimetières profanés, magasins et maisons saccagées.
-15 mars 1939: Liquidation du reste de la Tchécoslovaquie.
-21 mai 1939: Signature à Berlin du Pacte d’acier entre l’Allemagne et l’Italie.
-Eté 1939: Des groupes de résistants civils et militaires projettent de renverser Hitler pour empêcher la guerre.
-23 août 1939: Signature à Moscou du Pacte germano-soviétique.
-1er septembre 1939: Début de la seconde guerre mondiale. Agression contre la Pologne.
-3 septembre 1939: La Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre au Reich.
-27 septembre 1939: Capitulation de Varsovie, fin de la campagne de Pologne.
-Septembre 1939: Himmler réorganise et place sous son autorité la totalité des services de police qui deviennent le R.S.H.A: Reichssicherheitshauptamt.
-9 avril 1940: Attaque contre le Danemark et la Norvège.
-10 mai 1940: Attaque contre la Hollande, la Belgique, le Luxembourg et la France.
-14 juin 1940: Entrée des troupes allemandes à Paris.
-6 avril 1941: Attaque contre la Yougoslavie.
-21 au 22 juin 1941: Hitler envahit l’Union Soviétique (plan Barbarossa).
-Juillet et août 1941: Protestation de l’Eglise (Mgr von Galen) contre l’assassinat des aliénés.
-Novembre 1941: L’avance allemande est stoppée devant Moscou.
-7 décembre 1941: Nacht und Nebel Erlass: Décret Nuit et Brouillard. Tout ennemi du Reich doit être soit exécuté immédiatement, soit déporté en Allemagne où il disparaîtra sans laisser de traces.
-20 janvier 1942: Conférence de Wannsee sur la solution définitive de la question juive. L’ordonnance du 30 avril prescrit l’utilisation du travail des déportés sans limite de temps.
-30 juin 1942: L’Afrika Korps à 100 Km du Caire.
-Août 1942: Début de l’offensive de la 6e armée contre Stalingrad.
-7 et 8 novembre 1942: Débarquement allié en Afrique du Nord.
-Novembre 1942: L’indemnité que la France doit verser à l’Allemagne pour l’entretien des troupes d’occupation passe de 400 à 500 millions par jour. Protestation inutile de Pétain.
-31 janvier 1943: Capitulation de von Paulus à Stalingrad.
-Février 1943: Destruction du réseau de la Rose Blanche.
-5 avril 1943: Arrestation de Hans von Dohnanyi (beau-frère du pasteur Bonhoeffer) et mise à l’écart du général Hans Oster.
-13 mai 1943: Capitulation de l’Afrika Korps.
-10 juillet 1943: Débarquement anglo-américain en Sicile.
-3 au 9 septembre 1943: Débarquement anglo-américain en Italie.
-8 septembre 1943: Capitulation de l’Italie.
-28 novembre au 1er décembre 1943: Conférence des alliés à Téhéran.
-Février 1944: Arrestation des membres du cercle de Kreisau, catholiques, protestants, socialistes, syndicalistes.
-Avril 1944: Reconquête de la Crimée par l’Armée Rouge.
-4 juin 1944: Rome occupée par les troupes alliées.
-6 juin 1944: Début de l’avance des Alliés en Normandie pour créer un second front.
-22 juin 1944: Début de l’offensive soviétique sur l’ensemble du front oriental.
-20 juillet 1944: Attentat à la bombe de Stauffenberg dans la Wolfsschanze; Hitler n’est pas mort. Coup d’Etat réussi à Paris (gestapo et SS emprisonnés) et à Vienne; échec à Berlin. Début des arrestations après l’attentat de Stauffenberg dans la Wolfsschanze de Rastenburg.
-Août 1944: Début des procès devant le Tribunal populaire.
-15 août 1944: Débarquement des Alliés en Provence.
-25 août 1944: Libération de Paris.
-11 septembre 1944: Les troupes américaines atteignent la frontière allemande.
-14 octobre 1944: Hitler ordonne à Rommel de s’empoisonner.
-22 janvier 1945: Les troupes soviétiques sont sur l’Oder.
-4 au 11 février 1945: Conférence de Yalta.
-25 avril 1945: Jonction des troupes américaines et soviétiques près de Torgau, sur l’Elbe.
-30 avril 1945: Suicide de Hitler et d’Eva Braun.
-8 mai 1945: Capitulation sans conditions de l’Allemagne.
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droitaerien · 7 years
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Le 30 septembre 1922 dans le ciel : Coupe Deutsch de la Meurthe, Fernand Lasne sacré
http://feedproxy.google.com/~r/AirJournal/~3/hi4B12ghcaM/2017-09-30-le-30-septembre-1922-dans-le-ciel-coupe-deutsch-de-la-meurthe-fernand-lasne-sacre-5188370.html Histoire de l’aviation – 30 septembre 1922. En ce samedi 30 septembre 1922, c’est l’aviateur de nationalité française Fernand Lasne qui fait l’actualité aéronautique, ce dernier parvenant en ce jour à s’imposer dans la Coupe Deutsch de la Meurthe, étant le plus rapide à couvrir trois fois le circuit de cette épreuve, de Villesauvage (Etampes) à La Marmogne (Gidy), qui compte 100 kilomètres, soit une compétition qui se court sur 300 kilomètres au total donc. Des représentants de trois Nations étaient sur la ligne de départ : pour l’Italie, Francesco Brackpapa pilotant un appareil de type biplan de la firme Fiat, pour l’Angleterre, Herbert aux commandes d’un biplan Bamel-Mars et côté français, outre Fernand Lasne, les aviateurs Joseph Sadi-Lecointe et Jean Casale, respectivement sur un sesquiplan Nieuport-Delage et un Blériot Spad-Herbemont. Ces deux derniers n’ayant guère de chance : un souci à une bougie va provoquer un incendie dans l’aéroplane de Sadi-Lecointe qui va capoter, celui de Casale va avoir un problème à un radiateur : une fuite qui va le pousser à l’abandon. Fernand Lasne, qui va donc finir sur la première marche du podium, volait pour sa part sur un appareil biplan du constructeur Nieuport avec lequel il va parcourir en un temps de 1 heure, 2 minutes et 11 secondes les 300 kilomètres imposés.
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stockmarket3334 · 2 years
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Incendie dans une zone industrielle du Bas-Rhin
Incendie dans une zone industrielle du Bas-Rhin
Incendie dans une zone industrielle du Bas-Rhin L’incendie dans la zone safran de Molsheim “à ce stade” n’a pas causé de pertes de vie et n’a pas distribué de produits dangereux, selon le gouverneur. Mercredi, huit personnes ont été blessées à Bergerac après des explosions dans une neige également classée “seuil élevé” à Seveso. Dans la nuit du jeudi 4 août, un incendie s’est déclaré dans une…
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