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#ingénierie robotique
entomoblog · 2 years
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Des insectes-robots sauteurs inspirés de coléoptères
See on Scoop.it - EntomoNews
Quelle innovation biotechnologique ne doit-on pas rater ce mois-ci ? Des coléoptères robotiques capables de stocker et de relâcher une grande quantité d'énergie...
  Posté le 30 janvier 2023
par Romain FOUCHARD
"Les taupins sont des coléoptères un peu particuliers. Au cours de leur évolution, ils ont développé une étonnante capacité à sauter plus de dix fois leur taille… et sans s’aider de leurs pattes ! Dès 2021, une étude parue dans PNAS et menée par une équipe de chercheuses de l’université de l’Illinois (États-Unis) avait éclairé le mécanisme à l’œuvre chez ces insectes. Ils possèdent dans leur thorax, juste derrière leur tête, un outil rappelant une charnière et qui leur sert à sauter. Pour en comprendre le fonctionnement, les scientifiques ont eu recours aux rayons X. Elles ont alors découvert qu’une cheville située sur l’un des côtés de la charnière était reliée à l’autre côté. Quand cette liaison se relâchait brusquement, un « clic » sonore retentissait et la charnière se détendait rapidement, provoquant le saut du coléoptère. L’énergie considérable amassée puis dépensée par un si petit animal promet des fonctions uniques, exploitables par des robots bio-inspirés…
  Des coléoptères-robots encore plus performants que leur inspiration
En ingénierie, répliquer un taupin robotique est loin d’être chose aisée. En effet, le coléoptère peut compter sur un système musculosquelettique capable d’amplifier fortement sa puissance musculaire. Chez un robot, le stockage de l’énergie élastique et l’amplification de la puissance nécessitent habituellement l’emploi de deux actionneurs embarqués différents. Et donc un design d’autant plus complexe, avec de multiples parties à assembler… Pourtant, l’équipe menée par le professeur d’ingénierie et de sciences mécaniques Sameh Tawfick, de l’université de l’Illinois, est parvenue à résoudre ce problème. Dans un article publié en janvier 2023 dans PNAS, les chercheurs décrivent la conception et la réalisation de leur propre robot sauteur, associant le meilleur des domaines du vivant et de la robotique.
  Leur trouvaille repose sur le flambage dynamique en cascade. Autrement dit, un mode de déformation structurelle en présence d’une charge, capable de déclencher une séquence automatique menant au saut en lui-même."
(...)
  [Image] Les insectes-robots sont assez petits pour s’engouffrer dans des espaces réduits, assez puissants pour éviter des obstacles, et aussi rapides que leurs modèles biologiques. Crédits : Michael Vincent, université de l’Illinois.
  Insect-scale jumping robots enabled by a dynamic buckling cascade | PNAS, 23.01.2023 https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2210651120
  [Elateridae / click beetles / taupins]
Bernadette Cassel's insight:
  Précédemment
  Une étude a permis d'analyser comment le taupin sauteur amplifie sa puissance pour effectuer son saut caractéristique - De www.pnas.org - 23 mars 2021, 17:57
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emploimaroc30 · 3 years
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Recrutement Groupe Renault (10 Postes)
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Recrutement Groupe Renault (10 Postes)
Le groupe Renault Maroc leader du marché marocain avec 7 véhicules dans le top 10 des ventes.
Premier constructeur automobile marocain avec ses 2 usines : SOMACA et Renault-Nissan Tanger, qui produisent des véhicules destinés au marché local et à l’explore.
Renault Commerce Maroc dispose du réseau le plus étendu au Maroc.
Ce réseau s’étend à travers tout le Royaume et est composé de : 5 succursales, 17 concessions, 9 antennes, 12 agents, 12 agents directs et 6 agents de services.
Automaticien – Tanger
Poste :
Mission: Garantir la fiabilité des machines et améliorer la maintenance des installations en intégrant les évolutions technologiques du domaine d’automatisme (automate Siemens ‘STEP7’, réseau de terrain ‘Profinet, Profibus…’, variation de vitesse, Interfaces Homme Machine, suivi de production et commande numérique suivant le besoin de l’atelier).
Activités:
Lors d’un projet industriel, participer :
– au cahier des charges d’une nouvelle installation – à la réception des moyens – à la bonne prise en compte du référentiel MPM – s’assurer auprès du constructeur du bien d’équipement – de la robustesse des solutions mises en oeuvre – de leur maintenabilité (accès, démontabilité, simplicité de réglage,…) – du respect du référenciel technique automatisme et robotique – Elaborer le plan de maintenance préventive des moyens en recherchant son optimisation (pertinence, coût, disponibilité des moyens). – Elaborer les FOS maintenance et supports utilisés par les professionnels sur le terrain concernant le domaine de l’automatisme. – Piloter les analyses à froid pour éradiquer la cause première d’une défaillance, transversaliser les diagnostics optimisés puis capitaliser les meilleures pratiques vers les autres secteurs concernés. – En tant qu’expert technique automatisme, soutenir la maintenance opérationnelle sur les actions de fiabilisation, de préventif, de correctif et d’analyse des pannes intermittentes et des arrêts longs. – Préparer et participer à la formation des professionnels de maintenance sur les nouvelles technologies et matériels nouveaux dans le domaine des automatismes.
Profil recherché :
Formations recommandées: Initiale : Bac + 2 ou Bac + 3 (max) – BTS Maintenance Industrielle (MI) – BTS Electrotechnique – BTS Mécanique et Automatismes Industriels (MAI) – BTS Contrôle industriel et régulation automatique – DUT Génie Industriel et Maintenance (GIM) – DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle (GEII)
Savoir-faire métier : – Respect des standards méthodologiques – Maîtrise des évolutions techniques – Maîtrise des outils et démarches propres à la fonction Maintenance – Maîtrise de l’informatique « métier »
Savoir-faire généraux : – Planification des étapes d’un plan d’action – Construction d’indicateurs de pilotage – Rédaction d’un dossier économique – Capacité d’analyse et de synthèse
La technicité, le professionnalisme et la vigilance sont des qualités indispensables pour occuper le poste d’Automaticien.
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 Chargé d’Affaire Travaux Neufs – Tanger
Poste :
Mission Générale
Par le pilotage du(es) maitre(s) d’œuvre mandaté(s) pour la réalisation d’une intervention, il doit garantir aux Clients internes une livraison des projets qui soit conforme  aux cahiers des charges fixé.
Contexte du poste
Le Chargé d’Affaire Travaux Neufs doit, pour toute intervention ou réalisation sur laquelle il a été mandaté ; s’assurer de la bonne exécution de celle-ci par le maitre d’œuvre :
– Réception des Expressions de besoin en projets immobiliers et travaux neufs des clients internes.
– Traduction des besoins en plans et Cahiers des charges.
– Etablissement des plans des implantations et aménagements tertiaires.
– S’assurer que la prestation est effectuée en totale conformité avec les spécifications préalablement fixées
– Piloter l’exécution à l’aide des outils usuels de suivi d’avancement (main courante, planning, Revue d’Avancement Projet, Réunion de Chantier ….)
– En cas d’imprévus ou de dérive (délai, cout, conformité, …), trouver avec le maitre d’œuvre les solutions internes ou externes pour débloquer la situation, dans le respect des engagements QCD fixés
– S’assurer tout au long de l’exécution que le maitre d’œuvre et ses éventuels sous-traitants respectent les règles de sécurités et les réglementations du travail, et intervenir en cas de besoin
– Suivre l’exécution jusqu’à la levée de toutes les réserves émises lors de la réception, y compris la gestion et les éventuels recours en garantie
– Collecter et regrouper toutes les pièces constituant le dossier technique de l’intervention effectuée.
– Superviser (et/ou effectuer) l’archivage physique et informatique des toutes les documentations à conserver : plans, notes de calcul, DOE (Dossier d’Ouvrage Exécuté) et DUIO (Dossier Ultérieur d’Intervention sur Ouvrage), plans « as built », …
– Mise à jour des dossiers techniques du patrimoine Immobilier.
– Participation aux réceptions des ouvrages.
– Contrôler et valider les dossiers techniques produits par des entités externes
Profil recherché :
De Formation Bac + 2 ou Bac + 3 en Gros Œuvre et Second œuvre, Génie Civil,  Bâtiment Travaux Publique
Compétences métiers :
Chef de Chantier
Connaissance des règles de sécurité
Connaissance des procédures Renault
Utilisation de logiciels de CAO (Conception Assisté par Ordinateur) utilisés dans le
Domaine du multi technique de bâtiment et de DAO (Dessin Assisté par Ordinateur)
Compétences comportementales :
Sens de la négociation
Disponibilité et capacité à travailler ‘sous-pression’
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5 Conseillers Commerciaux – Casablanca
Poste :
Les principales missions du poste du Conseiller Commercial les suivantes:
Véhiculer une image valorisante de la Succursale,
Assurer la couverture commerciale de son secteur,
Prospecter une clientèle « entreprises » sur son secteur,
Assurer la promotion et la vente,
Fidéliser sa clientèle,
Réaliser un suivi du volume et de la rentabilité de ses ventes,
Respecter le règlement intérieur et les procédures en vigueur,
S’impliquer dans la réalisation des objectifs du service,
Déceler les anomalies et les commente à son responsable,
Respecter les règles d’hygiène et de sécurité,
Réaliser les objectifs de Vente et de Revente dans le respect de la stratégie d’entreprise,
Former et animer les clients professionnels sur les produits et les méthodes de vente,
Relayer la stratégie du constructeur sur son secteur,
Déployer les actions commerciales définies,
Gérer les moyens commerciaux attribués dans le cadre des promotions, dans le respect des procédures établies,
Effectuer le reporting dans le respect des procédures établies.
Profil recherché :
Vous êtes titulaire obligatoirement d’un bac+5 en Commerce ou Gestion.
Vous avez une expérience de 3 ans minimum dans la vente acquise dans le secteur automobile idéalement.
Vous avez une bonne connaissance du réseau commercial et vous maitrisez les techniques de vente et de la gestion des moyens commerciaux. L’autonomie, l’organisation, le sens de négociation et l’orientation client sont vos atouts pour réussir les missions de ce poste.
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Pilote Supplier Risk Management Team – Tanger
Poste :
Finalités de la mission :
· Mettre en œuvre la démarche SRMT sur le périmètre Maghreb (MAROC + ALGERIE + Tunisie)
· Sécuriser le capacitaire pour le démarrage des projets Véhicules / Organes
· Sécuriser le capacitaire des fournisseurs en projet et vie série
Missions:
· Contribue à l’amélioration du standard métier au travers des clubs métier (retour expérience)
· En Projet, organiser et être responsable de l’évaluation les risques au travers de la cotation initiale (SUPPLIER RISK  EVALUATION SHEET) et du suivi dynamique en cours du projet, avec les interlocuteurs Maghreb.
· Dans le cadre d’un nouveau projet, organiser les vérifications nécessaires permettant de contrôler les capacités sur l’ensemble du périmètre (des audits logistiques et capacitaires, Gemba visit, taux de clôture des plans d’actions)
· En vie série (shortage / sécurisation / recall campaign) S’assurer que les fournisseurs ont mis en place les capacités définies au travers des ordonnances Capacitaires (caisses véhicules, références), en s’assurant de la cohérence avec la PM.
Profil recherché :
De Formation Bac + 5 en Logistique, Logistique Indurtielle, Organisation de Transports Multimodaux et Internationaux ou Ingénieur Industriel.
Vos qualités relationnelles et votre esprit pratique et d’initiative seront les garants de votre réussite.
Vous êtes Consciencieux (se), méthodique, efficace et réactif (ve), doté(e) d’un sens de confidentialité assez développé.
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Leader Ingénierie – Tanger
Poste :
-Assurer un développement produit/process ou une industrialisation conforme aux règles métiers et au cahier des charges adapté à son périmètre, dans le respect de la règlementation, de l’obligation légale de Sécurité Générale du Produit et du Système de Conception Renault, et proposer des optimisations
-Assurer la robustesse de la conception produit/process
-Apporter le support technique aux concepteurs, préparateurs, CAMI, logisticiens, analystes qualité… dans la réalisation de leurs activités
-Produire ou accompagner  les concepteurs dans la réalisation des livrables et remonter les points durs pour alimenter le pilotage des risques
-Proposer les solutions techniques possibles pour arbitrage
Spécificités simulation numérique :
-Piloter une partie des activités de la simulation nécessaire au développement du projet dans le respect des contraintes QCD et TEI
-Capitaliser le savoir-faire numérique dans le développement produit/process
-Assure la coordination nécessaire au sein de son groupe de concepteurs en analysant les résultats, en identifiant les points durs et en proposant des solutions pour faire converger les définitions techniques en vue d’assurer la convergence Prestations
Profil recherché :
D’une formation bac+5 ou diplome d’ingénieur mecanique/Plastique, vous justifiez d’au moins 5 ans d’expérience, dans le secteur industriel,
Disposant d’une réelle capacité d’adaptation, de travail en quipe, rigueur et organisation n’hésiter pas à nous communiquer votre candidature rapidement.
Cliquez ici pour postuler
Roboticien – Tanger
Poste :
Mission :
Garantir la fiabilité des machines et améliorer la maintenance des installations en intégrant les évolutions technologiques du domaine d’automatisme (automate, réseau de terrain, variation de
vitesse, système de commande robotique, Interfaces Homme Machine, suivi de production et commande numérique).
Activités:
– Lors d’un projet industriel, participer :
– au cahier des charges d’une nouvelle installation,
– à la réception des moyens
– à la bonne prise en compte du référentiel MPM
– s’assurer auprès du constructeur du bien d’équipement
– de la robustesse des solutions mises en œuvre,
– de leur maintenabilité (accès, démontrabilité, simplicité de réglage,…)
– du respect du référentiel technique automatisme et robotique
– Elaborer le plan de maintenance préventive des moyens en recherchant son optimisation
(Pertinence, coût, disponibilité des moyens).
– Elaborer les FOS maintenance et supports utilisés par les professionnels sur le terrain concernant le domaine de l’automatisme.
– Piloter les analyses à froid pour éradiquer la cause première d’une défaillance, transversaliser les diagnostics optimisés puis capitaliser les meilleures pratiques vers les autres secteurs concernés.
– En tant qu’expert technique automatisme, soutenir la maintenance opérationnelle sur les actions de fiabilisation, de préventif, de correctif et d’analyse des pannes intermittentes et des arrêts longs.
– Préparer et participer à la formation des professionnels de maintenance sur les nouvelles technologies et matériels nouveaux dans le domaine des automatismes.
Critères de mesure de performance dans le poste:
– Taux de fiabilité de son secteur ou sur sa spécialité technique
– Optimisation des coûts de maintenance
– Pertinence de l’analyse et des solutions proposées
– Mise à jour des nomenclatures et dossiers techniques
– Nombre et qualité des situations formatives
Savoir-faire développés dans le poste :
Savoir-faire métier :
Maitrise des robots ABB, KUKA et FANUK
– Respect des standards méthodologiques
– Maîtrise des évolutions techniques
– Maîtrise des outils et démarches propres à la fonction Maintenance
– Maîtrise de l’informatique « métier »
– Maitrise des savoir-faire dans les domaines de l’automate, du réseau de terrain, de la variation de vitesse, du système de commande robotique, des Interfaces Homme Machine, du suivi de production
et de la commande numérique suivant les besoins de l’atelier.
Savoir-faire généraux :
– Planification des étapes d’un plan d’action
– Construction d’indicateurs de pilotage
– Rédaction d’un dossier économique
– Capacité d’analyse et de synthèse
Savoir-faire relationnels et managériaux :
– Animation d’un groupe de travail
– Argumenter et convaincre
– Piloter des démarches transverses
– Animer une formation
– Assurer les relations avec les constructeurs
– Savoir gérer des situations d’urgence
Profil recherché :
De formation BAC + 2 ou BAC + 3
– BTS Maintenance Industrielle (MI)
– BTS Electrotechnique
– BTS Mécanique et Automatismes Industriels (MAI)
– BTS Contrôle industriel et régulation automatique
– DUT Génie Industriel et Maintenance (GIM)
– DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle (GEII)
Continue : Formation AFPA TEA
Autres dimensions:
– Rigoureux et méthodique
– Qualités relationnelles développées
– Bonne gestion des situations imprévues
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g2uels2 · 4 years
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L’intelligence artificielle
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Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ?
L'intelligence artificielle, ou IA est une science qui a pour objectif de donner à des machines des tâches que l'homme réalise grâce à son intelligence.
 Née à la fin des années cinquante, elle a connu une évolution exceptionnelle ces dernières années et continue à se développer en suivant les progrès technologiques et informatiques. Des nos jours, elle joue un rôle essentiel dans la recherche et est omniprésente dans notre vie quotidienne. On remarque que le rêve de créer des machines "intelligentes" se réalise petit à petit avec des films de science-fiction dans lesquels les robots faisaient partie intégrante de la société, ou encore combattaient les humains. Depuis 60 ans, on essaye de créer une intelligence artificielle, en tentant même de faire des êtres autonomes qui nous ressemblent. Mais on ne sait pas ce qui se passerait si les robots réfléchissaient par eux-mêmes. Il est difficile de savoir comment l'IA évoluera dans le futur car c'est une science jeune. Même si elle est entravée par certaines limites, elle pourrait aussi bien être un progrès important pour la science qu'une réelle menace pour les humains.
Aujourd'hui, l'intelligence artificielle est un réel enjeu pour notre société.
L’Histoire de l’IA 
Les premières "intelligences artificielles" et premiers ordinateurs sont apparus durant l'Antiquité : les machines à calculer qui ont par la suite été améliorées tout au long de l'Histoire par des mathématiciens.
Années 1940-1950, plusieurs scientifiques de différents domaines (psychologie, ingénierie, science politique...) ont commencé à débattre de la possibilité de créer un cerveau artificiel.
Certains chercheurs ont pour objectif de créer des systèmes qui auraient le même comportement que des humains. C’est donc une science qui étudie le cerveau de l'humain afin d'en reproduire ses pensées. Des scientifiques recherchent à créer des systèmes qui atteignent un idéal d’intelligence humaine. D’autres assimilent l'IA à des systèmes qui pensent de façon raisonnable/rationnelle. Les scientifiques approfondissent et étudient de plus en plus cette science. Par exemple, la perception de tout ce qui l’entoure en fait partie. C’est ici que la technologie est limitée. Le comportement rationnel reprend l’idée d’une pensée rationnelle de l’intelligence artificielle mais est plus générale car raisonner logiquement peut être une façon d’agir rationnellement. Néanmoins, les scientifiques recherchent ce model de rationalité qui ne peut être atteint en pratique, car la technologie actuelle ne permet pas de réaliser des calculs aussi complexes.
Il y a différents types d’intelligence artificielle comme les IA faibles et les IA fortes ;
-Les intelligences artificielles faibles essayent d’imiter l’intelligence humaine
-Les intelligences artificielles fortes ou « IA ascendantes », apprennent de leurs erreurs 
L’IA générale est capable de faire plusieurs tâches, car elle est connectée à internet, ce qui lui permet d'avoir une quantité de données presque infinie.
L'IA existe sous plusieurs formes dans différents domaines comme la robotique, la médecine, le domaine militaire, les jeux-vidéos, mais elle vise toujours à faciliter la vie des hommes.
Les progrès et limites
Malgré la progression signifiante de l'IA, celle-ci ne peut pas dépasser certaines limites technologiques, qui rendent difficile de reproduire une intelligence proche de l'intelligence humaine qui est complexe.
Les nombreuses craintes liées à l'IA sont basées sur l'idée que les machines pourront, dans un futur proche, remplacer les humains, pouvant créer des pertes d'emploi. Mais en revanche, l'Intelligence artificielle est encore très loin d'être capable d'imiter l'intelligence humaine. Les algorithmes ne peuvent par exemple prendre de décisions que pour des cas simples, et fréquents. Il n'ont pas la capacité de raisonner comme les  humains, et de plus ils ne comprennent de nombreux concepts. La surveillance de l'homme est également indispensable pour corriger l'impact socialement indésirable de certains jugements artificiels, par exemple pour les lois etc.
Les impacts économiques et sociaux
Pour l'instant, les recherches se concentrent sur tout ce que peut nous apporter l'intelligence artificielle, dans des domaines différents les uns des autres, tels que la santé, l'ingénierie, l'économie. Il est important que l'IA se comporte de sorte à ce qu'il n'y ai aucune imprévu si cette dernière doit conduire un véhicule, ou piloter un avion. En réfléchissant plus, on voit qu'il y a un autre enjeu, les IA pourraient également servir dans l'armement autonome.
Sur la longue période, on devrait se questionner sur ce qu'il se passerait si jamais la technologie réussissait à engendrer cette IA ascendante et si  celle-ci montrait des signes de supériorité face aux humains. Encore plus tard, on peut imaginer  que l'IA supérieur serait capable d'effectuer des raisonnements complexes à une vitesse démesurées, et donc supérieur à celle de l'humain ce qui creuserait un écart insurmontable entre la machine et l'homme. Le résultat serait incroyable, et nous assisterions à la création de technologies révolutionnaires, qui pourraient par exemple aider à surmonter et à éradiquer la pauvreté, protéger l'environnement,... Au delà des scénarios de science-fiction, l'avènement de cette "super intelligence" pourrait bien être majeur de l'histoire de l'humanité.
Quels peuvent être les dangers de l’IA ?
Une bonne partie des chercheurs pensent qu’il est peu probable qu'une IA, aussi développée qu'elle soit, puisse être dotée de sentiments quels qu'ils soient, amour, haine, peur, etc... Par conséquence, l'idée qu'une IA puisse se créer des traits de caractère est écartée. Lorsque l'on parle des risques liés à une IA, des experts penchent pour deux scénarios :
-Le premier met en scène une situation où l'IA serait créée est programmée afin d'effectuer des tâches bénéfiques à l'être humain en utilisant une certaine logique pour atteindre ce but. Il est donc important d'aligner nos objectifs avec ceux d'une IA donnée.
-Le deuxième scénario parle de l'IA comme une machine de guerre, quelque chose qui pourrait être programmé volontairement par l'être humain pour semer la destruction et le chaos. Comme les voitures, les armes elles aussi vont visiblement devenir une réalité. Aux mains des gens mal intentionnés, ces dernières pourraient causer  des dégâts importants. L'escalade d'une à l'armement "intelligent" pourrait vite devenir une guerre meurtrière entre Intelligences Artificielles, ce qui résulterait à de nombreuses morts humaines.
Ces exemples semblent certes exagérés mais l'intelligence artificielle n'est pas encore un point totalement éclairé et elle fonctionne d'une façon logique dépourvue de tout sentiment et de bon sens propre à l'esprit humain.
 Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27intelligence_artificielle
http://www.normalesup.org/~pastre/IA.pdf
https://intelligenceartificielle564.wordpress.com/introduction/
http://intelligence-artificielle-tpe.e-monsite.com/
https://sites.google.com/site/int3llig3nc3artifici3ll3/ https://openclassrooms.com/forum/sujet/problematique-tpe-intelligence-artificielle
https://mbamci.com/intelligence-artificielle-impacts/ http://www.tpeia.sitew.fr/Avantages_Inconvenients.B.htm#Avantages_Inconvenients.B
ALAY Ulas L1 AES (Groupe 2 UEL)
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journalgen · 5 years
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Comptes rendus de la Société de non-enchantement, d'hyper-ingénierie électrique démoniaque et de robotique
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cloeliberte · 6 years
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Chapitre 1
        Je traverse l'aéroport sans problème. Arriver après dix heures du soir est une aubaine, le terminal et le hall sont presque vides, seuls des hommes d'affaires pressés et quelques familles en transit comblent l'espace. Il y a quand même un point négatif à arriver à une telle heure, c'est que je suis épuisée. J'ai manqué de m'endormir pendant l’atterrissage et encore une fois en attendant ma valise.
- Mél', par ici, lance une voix alors que je passe les portes qui mènent dehors.
- Tu es la meilleure tante du monde, je dit essoufflée en montant dans la voiture de Julia.
- Je suis ta seule tante, dit-elle en redémarrant sous les klaxons des voitures qui nous suivent. Alors c'était comment le Japon ? Ton vol c'est bien passé ?
- Génial, je suis tellement contente d'y être allée, je lui répond avec un grand sourire. J'ai visité des endroits géniaux. Mon vol a été nickel, ma correspondance à Orly m'a vidé mais sinon parfait. Pap's te passe le bonjour, il m'a dit de t'embrasser et de faire d'énormes câlins à tes enfants.
Je dit tout d'une traite, je ne sais pas pourquoi mais parler du Japon a rechargé mes batteries et je me sens en pleine forme.
- Comment va t-il ? Ça fait un bon moment qu'on ne sait pas vu.
- Il va bien, il bosse toujours autant mais on a pu se libérer pour que l'on passe du temps rien que tous les deux. On est allé visité le Mont Fuji ensemble, c'était une super rando.
- C'est toi qui dit que ton père bosse trop, s'exclame Julia. Tu vient d'enchaîner la fac avec dix mois de stage au Kenya et un mois et demi de travail au Japon. Je ne comprend pas comment tu fait pour ne pas t'effondrer.
- Je n'ai travaillé que les deux dernières semaines, je réplique. Le premier mois, j'ai fait du tourisme. J'ai visité les studio Ghibli, je dit des étoiles pleins les yeux. J'ai rencontré certains des dessinateurs du studio et je suis même repartie avec une pièce unique. Je te montrerai à la maison.
- Ton père m'a dit que tu lui avait préparé le terrain, dit Julia avec un air entendu en revenant sur le sujet qui l'intéresse.
- Je n'allais pas le laisser se débrouiller alors que j'étais sur place. De plus mon travail consiste à faire signer de payer et à préparer des emplois du temps, il y a pire comme travail. Ce n'est pas vraiment pénible, ni même prenant. Ça m'a permit de me faire un peu d'argent de poche.
- Tu es vraiment comme mon frère, dit-elle en soupirant. Tu ne t'arrêtes jamais de bosser. Tu doit ralentir et te reposer.
- Je me reposerais quand je serai morte, je lui dit en souriant.
- Ne dit pas ça, dit Julia en colère, perdant son sourire.
Je soupire et me maudit d'avoir été si stupide. Je sais qu'elle pense à Pap's, mon père est garde du corps. Il a fait parti du S.A.S (Spécial Air Service), une unité des forces spéciales britanniques. Lorsqu'il a quitté l'armée suite à une blessure, il a crée International Protection, une agence de protection privée. Julia pensait qu'elle pourrai enfin s'inquiéter un peu moins. Malheureusement, l'agence de Pap's est spécialisé dans la protection privée en zone de conflit. Ce qui veut dire qu'il est souvent amené à partir en zone de guerre.
Avoir de la famille qui travaille dans de telle condition n'est pas facile à gérer et Julia a plutôt du mal à supporter l'idée que son frère puisse rentrer de mission dans une boite ou pire ne pas rentrer du tout. Je la comprend, l'idée que Pap's ne rentre pas de mission m'a donné des cauchemars terribles quand j'étais petite.
- Des nouvelles de Nana, je demande puisque l'on est dans les sujets désagréable.
- Elle est toujours inconsciente mais les docteurs disent qu'elle va mieux, dit Julia en reniflant. Luc est passé la voir la semaine dernière.  
Je soupire les larmes aux yeux, mon arrière grand mère est tombée malade l'année dernière et depuis plus rien ne va. Elle a été mise sous respirateur et plongé dans un coma artificiel à plusieurs reprise. Et depuis quelques semaines, elle est de retour à l'hôpital. Luc est mon meilleur ami mais je le considère comme un frère, il fait pratiquement partie de la famille. C'est le seul à habiter assez près de l'hôpital pour passer voir Nana de temps à autre et lui tenir compagnie.
- Arrête de te culpabiliser, dit Julia en posant sa main sur la mienne. Elle t'aurai tuer si tu avait refusé le stage de tes rêves pour veiller sur son sommeil.
- Je sais mais je me sens quand même un peu mal. Je me sens mal surtout parce que je ne peut rien faire pour l'aider.
- On est tous dans le même. Tu sais que Luc a proposé de donner la somme de son concours pour les soins de Nana.
- Son concours de robotique ? je demande surprise. C'est son ticket d'entrée pour le MIT, l'année prochaine.
- Je sais, c'est exactement ce que je lui ai dit. Il m'a dit que Janette lui avait dit la même chose et qu'il s'était fait remonter les bretelles pour y avoir pensé une seule seconde.
On rie tous les deux de bon cœur. Janette est une amie de Nana, elle ne doit pas faire plus d'un mètre quarante mais elle peut être vraiment impressionnante quand elle veut.
- En parlant de Luc, tu as des nouvelles ? demande gentiment Julia pour changer de sujet.
- Je l'ai appelé en quittant le Kenya puis depuis le Japon. Je lui ai donné les dernières nouvelles, je lui dit en souriant.
Je connait Luc depuis l'école primaire, quand on été enfant il passait son temps à la maison car ses parents étaient tous le temps au travail. Il avait même une chambre, c'est dire à quel point il fait parti de la famille. Maintenant il est étudiant en ingénierie à l'université de Birmingham à côté de chez nous. Je suis tellement fière de lui. En ce moment il travail sur une machine qui peut opérer des gens, je ne comprend pas tous mais je sais que c'est super important. Si il gagne le concours avec sa machine, il va recevoir une grosse somme d'argent.
- Je ne l'ai pas vu depuis presque un an et il me manque, j'ajoute tristement.
- Maintenant que tu est de retour, tu va pouvoir monter les voir, lui et Nana, dit Julia en souriant.
- Au fait, c'est toujours bon pour squatter au dessus du garage. Je n'ai toujours pas décidé ce que j'allais faire et j'aimerais bien passer du temps avec toi et les enfants, je dit lorsque l'on arrive sur Londres.
- Bien sur, tu peut rester aussi longtemps que tu veut, dit-elle en souriant. Tu es ma famille, je ne vais pas te mettre à la porte.
Je la remercie. Et lorsque l'on se gare devant chez elle, je sort ma valise du coffre et après lui avoir dit bonne nuit, je me dirige vers le studio au dessus du garage.
            * - Max, tu est allé faire pipi, je demande toute en mettant sa soeur au lit. Maman ne va pas tarder à rentrer et elle ne va pas être contente si vous n'êtes pas au lit.
Max, se dirige vers sa chambre en trainant des pieds, je le rejoint après avoir embrassé Gia. Depuis que je vit chez Julia, je m'occupe de ses enfants quand elle est au travail.
- Qu'est ce qui ne va pas bonhomme ? je demande à Max qui est tout triste.
- Maman, elle est jamais là, dit-il les yeux pleins de larmes. Elle est toujours au travail. Et je sais qu'elle va encore rentrer tard.
- Je sais, je répond doucement. Elle n'aime pas ça non plus mais elle n'a pas le choix. Elle a beaucoup de travail au café.
- Tu ne peut pas l'aider, demande t-il plein d'espoir. L'aider à renter plutôt ?
Je lui promet de faire tout mon possible et je lui souhaite bonne nuit avant d'éteindre et de rejoindre le rez de chaussé.
Lorsque Julia passe la porte il est dix heures passé et je voit bien qu'elle est épuisée.
- Encore là, dit-elle surprise de me voir dans le salon. Quelques choses ne va pas ?
- Tout va bien, enfin presque Max m'a dit que sa maman lui manquait. Et il m'a demandé de l'aider à la voir plus souvent. J'ai eu une idée.
- Mél, dit Julia en soupirant. Tu ne peut pas faire ça.
- Je peut et je vais le faire, je lui dit déterminée. Je n'ai pas de réponse, d'aucune de 22 entreprises que j'ai contacté. Je suis libre et toi tu as besoin de main d’œuvre. Avant de dire non écoute moi.
Je la dirige vers la cuisine et l'on s'assoit l'une en face de l'autre.
- J'ai déjà travaillé dans des restaurants, je suis capable de faire le service. Je te propose de te remplacer le soir, je bosse de 18 à 22 heures.
- Mél, je ne vais pas pouvoir te payer, dit-elle. Il n'y a presque plus de clients en ce moment. Puis ...
- Stop, tu m'héberge gratuit, échange de bon procédé et si j'ai une proposition, j'aviserai à ce moment là. Ne t'inquiète pas, je ne veut pas être serveuse toute ma vie mais je peut bien te dépanner pour quelques temps.
Julia semble avoir besoin de réfléchir à ma proposition alors je lui souhaite une bonne nuit et je rejoint le studio. J'envoie un SMS à Pap's pour savoir quand il rentre et pour lui demander de pousser dans son sens si Julia l'appelle.
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- Je t'avais dit que c'était une bonne idée, je dit à Julia alors qu'elle se prépare à quitter le café.
- C'est juste que je me sens mal de te ...
- Dit toi que tes enfants t'attendent à la maison et qu'ils ont besoin de toi, je lui dit. Je n'ai pas besoin de toi, je peut gérer le café seule.
- Je sais, allez, je m'en vais, dit-elle en poussant la porte de derrière.
Elle va parler à nouveau quand je la pousse et que je loque la porte.
- Va t'en, je crie à travers la porte. Rentre chez toi.
- C'est bon, je suis partie, répond t-elle.
Je retourne dans la salle quand j'entends la clochette de l'entrée signaler une arrivée.
- Bonsoir, je lance avec un grand sourire au duo qui entre. Allez vous assoir je vous apporte vos cafés.
- Merci, tu peut ajouter un muffin pour moi, demande Niall.
Zayn me fait un grand sourire en passant devant le comptoir.
- Pas de soucis, en plus ceux la sorte tout juste du four, je dit au blond en souriant.
Je leur amène leurs commande et jette un coup d’œil aux dossiers étalés sur la table. Comptas, emplois du temps, recette de concert, ... . Je n'ai pas le temps de lire plus mais je suis étonnée de les voir bosser des trucs aussi sérieux.
Je fini de ranger et de nettoyer pendant que les garçons boivent leurs cafés.
- Je ne comprend pas, s'exclame Niall. Comment peut on être à deux endroit en même temps.
- Ce n'est pas possible, répond Zayn. Tu as du te tromper quelques part.
- Besoin d'un coup de main, je demande en m'approchant de leur table.
- On ne veut pas te déranger, dit Niall en soupirant.
- Je n'ai rien d'autre à faire et on ne ferme qu'à 10 heures donc je suis disponible un quart d'heure, je lui répond en le forçant à se pousser pour que je m'assoit à côté de lui.
J'attrape l'emploi du temps qu'il tient et je l'examine. Je remarque tout de suite les erreurs mais impossible de voir d'où elles viennent.
- C'est d'après ces documents, dit-il en me tendant une pochette.
Après avoir feuilleté la paperasse qu'il m'a donné, je sait pourquoi son emploi du temps n'a aucun sens.
- Vos documents sont d'années différentes, je lui dit. Regardez, 2011 pour cet entretient, 2013 pour celui là. Rien n'est d'actualité. Ville, pays différents ... Pas étonnants que le résultat final soit complètement faux.
- Ok, donc on doit trier par année, dit Zayn en prenant une pile au hasard.
- Pourquoi vous faites ça ? Ce n'est pas vraiment votre domaine, je dit en prenant ma propre pile.
- Entrainement, dit le blond en soupirant. On doit pouvoir gérer nos carrières sans l'aide de quiconque. C'est des conneries si tu me demandes, ils ont juste la flemme.
- Vous devriez savoir au minimum vous occupez de vos carrières, je dit en riant. Mais ils pourraient être là pour vous apprendre. Ce genre de truc ça ne s'apprend en 5 minutes.
Une fois les documents triés par années, je leur fait reprendre pour qu'ils les trient par type de documents, compta, réservations, relations publiques... .
- Ça y est, je lance victorieuse lorsque toutes les piles sont faites. Vous ne vous êtes jamais occupés de votre carrière, je demande en les aidant à ranger les papiers sans les mélanger.
- Jamais comme ça, dit Zayn. On demande notre avis sur un paquet de trucs, puis sur l'album on a presque carte blanche.
- Mais sur la partie management au début ils ne voulaient pas qu'on aide et on été débordé donc on a pas vraiment cherché à savoir, dit Niall en se levant.
- C'est une technique de contrôle, je dit distraitement.
Ils me regardent comme si je venait de leur dire que je pense que la terre est plate.
- C'est vrai, si vous ne vous occupez pas de votre carrière je peut vous faire faire ce que je veut, j'ajoute.
Les gras font la grimace et je les quitte pour aller commencer à fermer le café. Lorsque je revient dans la salle, ils m'attendent au comptoir.
- Garde la monnaie, me dit le blond alors que je vais lui rendre la différence.
Je le remercie, leur souhaite une bonne soirée et je ferme le café avant de rentrer chez Julia. Pour une fois je ne serai pas coucher très tard.
            **   Accoudée au comptoir j'attends que le temps passe ou que les garçons arrivent. Je m'ennuie tellement que je sort mon téléphone et que je consulte mes mails. Toujours aucune réponse des entreprises que j'ai contacté pour du travail.
Enfin la porte s'ouvre et je constate en souriant qu'il s'agit des garçons. Je les salue tout en commençant à préparer leur commande.
- Vous avez passé une bonne journée, je demande en posant leur commande.
- Longue surtout et toi ? demande Niall, souriant comme toujours . Pas trop de clients ?
- Non, il y en a un peu plus le midi mais le soir c'est vraiment calme.
- Merci pour le coup de main hier, dit Zayn. Ça nous a permis de bien avancer.
- Tu accepterais de nous aider ? demande Niall avec son sourire charmeur.
- Niall, s'exclame le métis. On est censé le faire nous même. Puis elle a probablement d'autre chose à faire.
- On peut te payer, insiste Niall en ignorant son ami.
- Je fini et je vient vous donner un coup de main, je dit en souriant. Et pas besoin de me payer vous laissez assez de pourboire comme ça, j'ajoute en rejoignant le comptoir.
Je range et nettoie le bar rapidement. Je ferme déjà l'arrière du café comme ça je serai quitte de le faire plus tard. Je rejoint ensuite les gars au fond et je m'assoit à côté de Niall.
- Je ne vais pas tous vous faire, je dit en attrapant une pile de papier. Je vais trier et faire des piles. Vous ferrez les plannings et je jetterais un coup d’œil quand vous aurez fini.
Il ne me faut pas longtemps pour trier toute cette paperasse. Je décide donc de leur donnez des conseils pour travailler avec efficacité. Par exemple ne pas oublier de prendre en compte la distance qui sépare deux rendez vous ou les horaires de pointe du trafic ... le genre de chose qui peut détruire le meilleur des emplois du temps.
- On a tous fini, s'exclame Niall en me tendant son dernier planning.
- Et en plus celui là est tout juste, je dit en vérifiant rapidement avec les papiers et internet. Vous voyez quand vous vous y mettez vraiment ce n'est pas si compliqué.
- C'est parce que tu était là, sans ton aide en y serai encore, dit Zayn en souriant. Comment tu sait tout ça ?
- Je suis magicienne, je lui répond en riant. Non, j'ai étudié le management à l'université.
- Génial, tu cherches du travail ? demande Niall en souriant. Parce que Modest! recherche des assistants manageurs. On peut glisser un mot pour toi.
Je les regarde surprise et j'hésite un peu. Je cherche vraiment du travail mais je me sens mal de laisser Julia dans le pétrin si je suis prise. En me disant ça je me rend compte que c'est stupide. Je n'ai aucune certitude d'être retenue et dans le pire des cas, si elle a vraiment besoin de moi, je peut toujours refuser.
Je décide donc de tenter ma chance. Je change quelques détails sur mon CV et ma lettre de motivation avant des les imprimer et de les donner aux gars.
- Merci, je dit en les encaissant. Ça me touche, que vous fassiez ça pour moi.
- Après ce que tu as fait pour nous c'est normal, me répond Zayn. C'est juste un échange de bon procédé puis tu es douée, tes talents seraient appréciés.
- Je ne suis surement pas la seule capable de faire des emplois du temps sans fautes, je lui dit en souriant.
Je les remercie encore du coup de pouces et ils quittent le café. J'attrape la caisse, ferme et rentre rapidement chez Julia. Pendant le trajet j'ai un étrange sentiment, les cheveux de ma nuque sont dressés et j'ai l'impression d'être suivit.
Je change de trottoir et j'en profite pour regarder derrière moi. Je ne vois personne mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a personne. Je soupire à cette pensée, c'est tellement stupide mais tellement vrai. Depuis que je suis enfant Pap's m'a appris à ne pas juger une situation trop rapidement car c'est comme ça que les ennuis commencent.
Une voiture passe et s'arrête au stop, avant de tourner dans la même rue que moi. Elle me dépasse, tourne et quitte la rue. Je me détends un peu mais j'ai toujours cette impression désagréable. Je me dit que c'est le stress.
Lorsque je rentre dans la rue qui mène chez Julia, je remarque du mouvement dans une voiture garé et tous phares éteints. Je la reconnait, c'est la voiture qui m'a doublé il y a trois minutes. Je soupire, le conducteur vient certainement d'arriver et il va rentrer chez lui.
Ce n'est que lorsque je rentre dans le studio que je réalise que la voiture qui m'a doublé a prit à droite hors pour aller chez Julia il fallait prendre à gauche. Je me dit qu'il s'agit d'un touriste et je met ça sur le compte de la fatigue.
***
- Modest! est une énorme société Mél, dit Luc lorsque je lui parle par Shype de la proposition des gars. Ce n'est pas vraiment dans ton domaine.
- Je sais que ce n'est pas une ONG mais personne ne me prendra sans expérience et c'est un bon moment d'avoir de l'expérience, je lui dit.
Allongé dans le canapé chez Julia, je profite du feu de cheminée. J'ai vraiment hâte que le printemps arrive, je commence en avoir assez de cette infernale pluie d'hiver.
- Ton stage au Kenya est un atout, dit-il. Tu as ...
- C'est un plus mais ce n'est qu'un stage, je dit en soupirant. Et je sais, c'était avec l'ONU mais même, ce n'a duré que 6 mois. Pour bosser dans une ONG tu doit être autonome et ce n'est pas mon cas.
- Ça craint parce que tu es vachement douée pour ça. C'est grâce à toi que mon dossier pour le MIT a été fini à temps, dit-il en souriant. Même depuis l'autre bout du monde tu as pu t'occuper de ça.
Puisqu'il a abordé le sujet, je lui demande comment se passe son concours et à voir son expression je comprend que ce n'est pas la joie. Il m'apprend que l'étudiant en médecine avec qui il a fait son projet ne c'est pas investi et qu'il a du faire les calibrages les plus importants sans son expertise.
- Si je perd le concours par sa faute, je vais le lui faire payer, me dit-il.
- Attend juste que Nana soit au courant et tu n'auras rien besoin de faire, je lui dit en riant.
- C'est vrai, elle va être furieuse. Bien plus que mes parents, dit-il en soupirant. Tu te rend compte qu'ils ne savent même pas pour le concours. Enfin, je leur ai dit mais je ne suis pas sur qu'ils s'en souviennent.
Son regard triste me brise le cœur, ses parents ont toujours placé leurs travailles avant leur famille. C'est pour ça qu'il a passé tant de temps avec nous quand on été petit.
Je change de sujet et je lui parle du Japon. Depuis toujours on est fan des œuvres du studio Ghibli, un studio d'animation qui fait des films incroyable. C'est Nana qui nous les a fait découvrir car elle en avait marre des héroïne gnangnan de Disney.
- Je n'en revient pas, dit Luc émerveillé devant le dessin des j'ai ramené du studio.
- Je l'adore, je pense me le faire tatouer, je lui avoue. Probablement sur l'épaule.
- Nana va adorer, dit-il avec un grand sourire. Tu vas devoir monter pour le lui montrer.
- Je compte bien monter, je le rassure. Mais j'attends que Pap's revienne du Japon pour que l'on monte ensemble. Si je monte seule elle va me tuer surtout maintenant que je lui ai dit pour Modest!
- J'en revient pas qu'une mamie de 90 ans nous fasse autant peur, dit Luc en riant.
- Elle pourrai nous tuer sans problème, je réplique en riant. Elle a été infirmière, elle sait comment faire. Puis ce n'est pas parce qu'elle est vielle que c'est un légume.
- Je sais, elle est plus vivante que toi et moi réunit, dit-il en riant.
On discute jusqu'à ce que je doive partir pour aller bosser au café. Je raccroche prend mes affaires et quitte la maison.
Je marche normalement pendant le trajet et comme avant-hier soir, j'ai ce drôle de sentiment d'être suivit. Je me dit que devient parano mais lorsque je voit la même voiture qu'hier soir se garer sur le parking du café. Je me dit que c'est une sacré coïncidence.
La soirée ce passe tranquillement, les gars me disent qu'ils n'ont toujours pas de nouvelle pour les candidatures. Ils ont l'air bien plus impatients et surtout bien plus stressés que moi.
Après la fermeture, je rentre presque en courant chez Julia. La voiture est resté devant le café toute la soirée et n'est partie que lorsque les garçons ont quitté le café.
En arrivant devant chez Julia, je voit la mystérieuse voiture garée devant chez ses voisins comme la dernière fois. Je sens mon cœur s'emballer, je tente de me calmer en me disant que ça peut vraiment être les voisins de Julia. En allant me coucher je me promet de lui demander demain
***
- Tes voisins sont rentrées, je demande à Julia en voyant que la voiture d'hier est toujours garé en face de chez Julia.
- Qui les Whittemore ? Non, ils sont en vacances, en Californie je crois, dit-elle en regardant par la fenêtre. Ça doit être des amis à qui ils ont laissé la maison, ajoute-elle. Ça fait plusieurs jours qu'ils sont là.
- Attend, tu as déjà vu cette voiture, je demande et mon cerveau commence à tourner à cent à l'heure.
- Les trois derniers jours, dit-elle nonchalamment. Bon j'y vais, on se voit tout à l'heure lance t-elle en quittant la maison.
Je regarde discrètement par la fenêtre et je constate que la voiture ne bouge pas. Personne ne sort de la maison. Peut être que Julia a raison ce ne sont que des amis des voisins et je me fais bien trop de soucis.
Je soupire et m'installe dans le canapé, il me faut vraiment un job plus intense que celui de serveuse. Je me met a inventer des histoires quand je m'ennuie. J'hésite à appeler Pap's mais comme ça fait un moment que l'on ne sait pas parler, j'attrape mon téléphone.
- Alors travailler pour Julia, demande Pap's quand il décroche.
Je lui raconte rapidement puis l'on parle de son travail au Japon.
- Les clients sont ravis, dit-il. Ils disent qu'ils n'ont jamais aussi bien voyagé.
- Avec ce qu'ils vous payent je m'en doute, je dit en souriant. Tu rentrer bientôt ? je demande le plus innocemment possible.
- Tout va bien ? demande t-il.
- Oui, pas de soucis, c'est juste que ...
- Mél, qu'est ce qui se passe ? demande Pap's qui commence à être inquiet.
- J'ai l'impression qu'une voiture me suis depuis quelques  jours, je dit en soupirant. C'est stupide je sais mais j'ai l'impression de la voir partout.
-Un sentiment comme ça n'est jamais stupide, me dit Pap's. Ça peut te sauver la vie.
- Dans ton métier peut être mais je suis une serveuse, je lui rappelle. Je ne parcours pas le monde pour protéger ou sauver des gens. J'apporte juste du café.
Après qu'il ai insisté, je fini par lui raconter. Je lui parle de mes impressions et de la voiture plus en détails. Je n'oublie pas ma conversation avec Julia n'ont plus même si je sais qu'il ne va pas aimer.
- Mél, cette voiture semble te suivre. Je ne pense pas que ce soit des coïncidences. Je vais demander à Viktor et Alex de se pencher la dessus, en attendant ...
- Je sais, je ne fais rien de stupide. Je te contacte au moindre doute et je n'hésite pas à employer les grands moyens. Je connait les règles, je dit en soupirant. Mais tu ne penses pas que c'est trop ?
- Fait attention à toi. Je rentres dans deux jours d'ici là, il n'y aurai qu'Alex sur place. Surveille tes arrières et n'oublie pas, je t'aime, dit Pap's.
J'embrasse Pap's et je raccroche. Je réalise, trop tard, qu'il n'a pas réponde à ma question mais de toute façon je connait sa réponse. Je peut l'entendre d'ici me dire " Mél, on ne fait jamais trop. De toute façon, il vaux mieux demander le pardon que la permission ".
Allongé sur mon lit, je pense à tout ce que Pap's m'a enseigné. En tant qu'ancien membre des forces spéciales et agent de sécurité privé, il connait un paquet de tour qui peuvent des vies. Il m'en appris certain, comment semer un poursuivant, comment mettre à terre un gars plus grand et plus fort que moi... Mais ce qu'il m'a appris de plus important c'est de prêter attention au monde qui m'entoure et de ne jamais me relâcher.
Sans ça jamais je n'aurai remarqué que c'est la même voiture qui me suivait, ni même qu'une voiture me suivait ou qu'elle avait prit la mauvaise direction. Vivre avec lui m'a appris à être hyper vigilante et je me demande à quel point cela influe sur qui je suis.
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adalidda · 6 years
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Photo d'illustration: Un robot démineur, piloté à distance, examine un drone abattu auquel est attaché un explosif. (crédits: Sgt. J.p. Lawrence, 42nd Infantry Division / New York National Guard / Flickr Creative Commons Attribution-NoDerivs 2.0 Generic (CC BY-ND 2.0))
Appel à projets français: ASTRID 2019
L’ANR lance, en partenariat avec l’Agence de l’innovation de défense (AID), l’édition 2019 du programme ASTRID (Accompagnement Spécifique des Travaux de Recherches et d’Innovation Défense), financée totalement par l’AID.
Objectif Soutenir des projets de recherche duaux, dont les retombées éventuelles intéressent à la fois des domaines civils et militaires.
Recherches soutenues Recherches à caractère fortement exploratoire et innovant, dont le niveau de maturité technologique est compris entre 1 et 4, c’est-à-dire allant de l’observation et la description des principes de bases à la validation en environnement de laboratoire.
Thématiques Ingénierie de l'information et robotique, Fluides et structures, Ondes acoustiques et radioélectriques, Nanotechnologies, Photonique, Matériaux, chimie et énergie, Biologie et biotechnologies, Homme et systèmes, Environnement et géosciences, Big data, fouille de données, data-driven IA, machine learning, Sciences humaines et sociales (SHS).
Date limite de soumission de votre projet: 1 mars 2019 à 13h00 (heure de Paris)
Lisez la suite https://fr.adalidda.com/posts/asreQz2ENWwuASbMb/appel-a-projets-francais-astrid-2019
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its-palam-blog · 6 years
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Il pleut? Voici comment divertir vos enfants
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Il pleut? Voici comment divertir vos enfants
(EN) À la recherche de manières de divertir vos enfants par temps maussade tout en faisant fonctionner leurs méninges? Remettez-vous en au STIAM, suggère Amber Mac, l’experte canadienne en technologie. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({}); « Le STIAM — un acronyme pour science, technologie, ingénierie, art et mathématiques — est assurément le sujet de l’heure tant pour les parents que pour les éducateurs qui souhaitent préparer les enfants à un avenir sous le signe de la technologie. Les écoles ont intégré ces domaines dans leur curriculum, et de plus en plus de parents inscrivent leurs enfants à des activités similaires en dehors des salles de classe. » La prochaine fois que vous aurez à divertir vos enfants à l’intérieur, essayez les trois activités favorites d’Amber Mac pour les amuser tout en les stimulant intellectuellement. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({}); Faites de YouTube votre allié. Les enfants rechignent rarement à regarder des vidéos sur YouTube, alors choisissez du contenu pédagogique qui fera fonctionner leurs neurones. Essayez Emerald Code, une série web canadienne destinée à mettre en lumière le côté amusant du STIAM. L’émission suit quatre adolescents dans leur quotidien au secondaire, tandis qu’ils explorent des sujets tels que la programmation, la robotique, et bien d’autres afin de rendre leur vie plus facile, connectée et amusante. Les fans de l’émission aimeront aussi Emerald Code : Decoded, une série en ligne qui met en vedette de vrais jeunes qui font bouger les choses dans les domaines du STIAM. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({}); Soyez créatifs au rayon jouets. De plus en plus de jouets vendus sur le marché visent à transformer la façon dont les enfants jouent par le biais de l’apprentissage créatif. Amber recommande Nintendo Labo, une nouvelle gamme novatrice d’ensembles de loisirs créatifs. Ces kits incluent des feuilles de carton modulaires qui encouragent les enfants et les membres de leur famille à collaborer pour la partie construction. Une fois assemblées, les feuilles de carton se transforment en créations 3D interactives — dont un piano, une canne à pêche et un robot — qui prennent vie grâce à la console Nintendo Switch. De plus, les enfants peuvent inventer leurs propres créations en utilisant l’ingénieux mode Atelier Toy-Con. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || ).push({}); Essayez la bonne vieille expérience scientifique. Susciter l’intérêt des enfants pour la science ne passe pas nécessairement par l’apprentissage du code, mais surtout par la stimulation de leur imagination. Privilégiez les bonnes vieilles méthodes avec une expérience scientifique maison qui sera à la fois simple, accessible et amusante. Pour apprendre les bases de la chimie, provoquez votre propre irruption volcanique en combinant bicarbonate de soude et vinaigre, ce qui formera du dioxyde de carbone. De la pression s’accumule alors jusqu’à ce que le gaz provoque une réaction mousseuse semblable à une irruption volcanique. Ajoutez du colorant alimentaire rouge pour obtenir un effet « lave » des plus cools, et préparez-vous pour des heures de divertissement explosif. www.leditionnouvelles.com Vous avez aimé cet article ? Partagez et commentez ! Read the full article
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kicklox · 7 years
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Valorisez vos compétences techniques
Le nombre de startups dites “tech” et de sociétés de service du secteur tech (hardware ou software) se multiplie, chacune se spécialisant pour répondre à des besoins variés à l'aide d'approches méthodologiques ou de technologies différentes. Ces acteurs du marché ont des besoins spécifiques pour assurer leur développement commercial, et leur principal avantage concurrentiel est qu’elles regroupent de nombreuses compétences et ressources techniques.
Deux modèles de maîtrise technologique
Les sociétés de service du secteur tech proposent leurs savoir-faire à d'autres entreprises sans les ressources nécessaires au développement de leur R&D et qui n'ont pas toujours les moyens de faire appel à de grandes structures de conseil et services comme Alten, Altran ou Assystem. Elles disposent d'équipes très qualifiées, parfois peu nombreuses, ce qui leur offre une souplesse que ne possèdent pas les plus grosses structures.
Les startup tech elles, développent des outils et des briques technologiques innovantes. Ces technologies sont souvent peu employées car pas encore maîtrisées par les PME non-tech ou les grandes structures. Ces dernières n'ayant pas la flexibilité pour tester, adopter et lancer des projets assez rapidement. Ces startups tech développent des technologies très spécialisées qu’elles mettront à terme sur le marché en tant que produit abouti.
Ces deux modèles d'entreprises accueillent un grand nombre de talents qui maîtrisent des technologies à forte valeur ajoutée et qui font leur force.
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Des besoins différents
Malgré cette expertise technologique, ces deux viviers de compétences rencontrent des obstacles à leur développement et ont des besoins bien différents.
Les sociétés de service tech doivent trouver des clients pour mettre en avant leurs compétences, et même si ce travail de prospection est au coeur de leur activité, elle doivent optimiser leur démarches de prospection tout en développant leurs savoir-faire. En particulier dans leurs premières années d'existence. Pour pénétrer chez les grands groupes ou signer des missions qualifiées auprès d'entreprises avec lesquelles elles n'ont pas de rapport de confiance établi, et parce qu’elles sont de petites structures, elles doivent être reconnues sur le marché et se démarquer de leurs concurrents.
Et si elles pouvaient facilement intervenir sur des missions qualifiées auprès de nouveaux clients ? En valorisant leurs compétences techniques sans investir sans effort de prospection
Les startups elles, doivent assurer un développement continu et assurer un chiffre d'affaires minimum avant d'épuiser leurs fonds propres ou de pouvoir lever des fonds suffisants pour développer leur produit. Leur défi est de réussir à générer un chiffre d'affaires qu’elles pourront ré-investir dans le développement de leur produit. Ainsi elles se rendent indépendantes financièrement et ne sont pas obligées de courir après des investisseurs tant qu’elles n’ont pas un produit et un modèle scalable.
Et si elles pouvaient mettre à profit ces compétences techniques ? Même temporairement, pour générer du chiffre d’affaire et valoriser leur technologie sur un marché.
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Une plateforme pour les soutenir
Afin d'accompagner ces structures dans leur développement, nous proposons une plateforme d'ingénierie collaborative répondant aux besoins exprimés par de nombreuses startups tech et sociétés de services.
Sur Kicklox, les sociétés de services et les startups tech possédant des compétences techniques particulières peuvent :
proposer leurs services facilement sur des projets qualifiés à des clients variés (grands groupes, PME et autres startups) déjà présents sur la plateforme
signer des missions ciblées sans avoir à allouer de ressources à la prospection pour trouver une source de financement régulier
bénéficier d’un cadre de travail normé et sécurisé avec leurs clients pour optimiser leurs revenus
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Vous souhaitez valoriser vos compétences en intervenant sur des missions d’ingénierie qualifiées ?
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snap221me · 4 years
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(Vidéo) – Découverte : Cheikh Bamba Diaby, le jeune génie sénégalais en ingénierie robotique
(Vidéo) – Découverte : Cheikh Bamba Diaby, le jeune génie sénégalais en ingénierie robotique
Au Sénégal, une jeune pousse impressionne depuis un certain moment. Il s’appelle Cheikh Bamba Diaby, il a 16 ans, et il est passionné de robotique. Le garçon est déjà auteur de multiples inventions toutes plus intéressantes et utiles les unes que les autres. Voyez plutôt.
Tout commence par une mauvaise manipulation qui bloque le téléphone mobile de sa sœur, explique-t-il. N’ayant pas…
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reseau-actu · 5 years
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Au cours des dernières années, les avancées en bio-ingénierie ont permis de développer des prothèses robotiques de plus en plus perfectionnées. Mais malgré une certaine liberté conférée aux porteurs de ces technologies, la sensation du toucher demeure un phénomène extrêmement difficile à reproduire. Néanmoins, des chercheurs y sont parvenus en améliorant un prototype de bras robotique avancé appelé LUKE, qui peut être directement relié au système nerveux du porteur.
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Une nouvelle fonctionnalité a été ajoutée au bras robotique LUKE, du nom de Luke Skywalker, le héros de Star Wars à la main robotique. La nouvelle version de cette prothèse robotique peut être liée aux nerfs du porteur. Et, grâce aux ingénieurs biomédicaux de l’Université de l’Utah, pour les participants à leur étude expérimentale, le bras peut également conférer la sensation du toucher. Cette avancée spectaculaire a permis à un utilisateur de manipuler des raisins, de peler une banane et même de sentir la main de sa femme dans la sienne.
Keven Walgamott a perdu sa main gauche et une partie de son bras dans un accident il y a 17 ans. Lorsque l’équipe de recherche a demandé à cet amputé de tester le prototype de prothèse robotique qu’elle avait mis au point, il s’est porté volontaire. « Cela m’a presque fait pleurer. C’était vraiment incroyable. Je n’aurais jamais pensé être capable de ressentir à nouveau avec cette main ». Le bras est en développement depuis 15 ans et tire parti de la façon dont notre cerveau contrôle nos membres en envoyant des signaux par le système nerveux.
Une prothèse robotique directement connectée aux nerfs du porteur
Cette technologie s’appelle « stimulation nerveuse périphérique » et les ingénieurs explorent depuis des années son utilisation dans les prothèses de membres supérieurs. Les électrodes sont attachées aux nerfs du bras au-dessus du site d’amputation, ainsi qu’à la prothèse. L’utilisateur pense alors à déplacer la main et le bras. Cela demande un peu d’entraînement — l’activité neuronale est différente — mais progressivement, le logiciel qui exécute le bras apprend les signaux neuronaux permettant à l’utilisateur de contrôler la prothèse, et la dextérité de base est restaurée.
La restitution de la sensation du toucher a permis au porteur de manipuler avec précision des objets aussi petits que des raisins. Crédits : Mobius Bionics
Le bras LUKE, développé par Mobius Bionics, comprend 100 microélectrodes connectées aux nerfs situés dans la partie supérieure du bras et à un ordinateur externe. Mais le sens du toucher est transmis du membre au cerveau. Ainsi, pour générer une capacité robotique à « ressentir », l’équipe de recherche avait besoin de trouver autre chose. La main robotique a des capteurs qui peuvent imiter la sensation du toucher. La prochaine étape, plus difficile, consiste à relayer correctement cette information au cerveau.
« Fournir une sensation est un gros problème » déclare l’ingénieur biomédical Gregory Clark, de l’Université de l’Utah. « Mais la manière dont vous transmettez ces informations est également d’une importance capitale. Si vous la rendez plus réaliste biologiquement, le cerveau la comprendra mieux et la performance de cette sensation sera également meilleure ».
Du modèle mathématique à la sensation réaliste du toucher
Une prothèse « à sensation » développée par la DARPA et dévoilée en 2015 a résolu ce problème en connectant des électrodes directement au cortex sensoriel du cerveau, mais l’équipe de Clark souhaitait une solution moins invasive. Lorsque vous touchez quelque chose, une rafale de signaux est immédiatement envoyée aux nerfs du cerveau, après quoi elle s’efface. L’équipe a enregistré cette activité à partir du bras d’un primate et a effectué des calculs mathématiques pour établir une approximation de la façon dont cela se produit chez l’Homme.
Sur le même sujet : Un bras robotique à contrôle mental fonctionnant sans implant cérébral
Dans cette vidéo, les chercheurs expliquent le fonctionnement de LUKE et ses résultats :
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Un modèle basé sur ces calculs a ensuite été intégré au logiciel du bras LUKE, puis perfectionné. Cela donnait à Walgamott la capacité de retirer les raisins de leurs tiges sans les broyer. Il pouvait également manipuler un œuf sans le casser, éplucher une banane sans l’écraser, et même envoyer un SMS sur son téléphone. L’étude a été publiée dans la revue Science Robotics.
Cette recherche se concentre principalement sur le toucher, mais il existe également une possibilité de relayer la température et la douleur, ce que les chercheurs souhaitent développer davantage à l’avenir. L’équipe souhaite également développer une version sans fil du bras LUKE, qui n’aurait pas besoin d’être connectée à un ordinateur externe, de sorte qu’il puisse être utilisé au quotidien.
Pour l’instant, ce modèle reste un prototype de recherche en laboratoire, mais l’équipe espère que d’ici 2021, trois participants à l’étude pourront même ramener leur bras LUKE à la maison.
Sources : Science Robotics
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leeforeverett · 6 years
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Batibouw, anticiper l'habitat de demain
Comment construira-t-on /habitera-t-on ? L'éco-responsabilité sera-t-elle devenue la norme ? Même s’il n’existe pas (encore) de réponses formelles à ces questions, des avancées techniques et conceptuelles ébauchent toutefois une nouvelle vision des futurs logements et de leurs évolutions spatiales, économiques et technologiques.
Selon ces éléments la présente table ronde proposait une série de réflexions/ questions quant à ces perspectives de la construction résidentielle à l’horizon 2030 à un panel de professionnels composé de :
  Robert de Mûelenaere – Administrateur  - Confédération de la Construction
Aubry Lefèbvre – Administrateur délégué- Thomas & Piron Bâtiment
Robert Schelfhout – Administrateur – Quadrus 
Stéphane Evrard – Administrateur et CEO - The Kitchen Company
Vincent Portzenheim – Administrateur délégué  - Sofiplas
Ronny Tiri – Marketing Manager – Wilms
Hervé Le Clercq – CEO – Piscines service
Didier Hermans – Administrateur – Bati-Info
  La base de la base
Quels défis majeurs attendent nos sociétés et ses modes de production de logements à l’horizon 2030? 
R.de Mûelenaere : Une récente étude de Candriam.be  (A more fearful world economy  - Décembre 18) portant sur les perspectives mondiales à moyen terme de la croissance économique et donc du pouvoir d’achat – qui constitue la base de la base de notre modèle économique - met en évidence les points suivants: L’économie belge, alignée sur celle de l’Allemagne connaîtra la même progression que cette dernière, à savoir un taux annuel moyen de 1% jusqu’en 2034.  Cette perspective s’appuie sur deux variables :
La population en âge de travailler (25>69 ans) ;
La productivité. 
A cet égard, on soulignera que si la démographie est un problème pour Allemagne (accepter 1 million de migrants participe d’une générosité calculée), elle l’est moins pour nous. Toutefois, si le problème d’une faible croissance démographique peut être compensé par une meilleure productivité, il reste que le pouvoir d’achat est LA donnée fondamentale sans laquelle le financement des travaux ne peut se faire.
Or, le défi climatique que l’Europe veut relever aux échéances 2020 et 2030 suppose une rénovation profonde de notre parc résidentiel (5 millions de logements) qui ‘pèse’ à lui seul 40% de nos émissions de gaz à effet de serre.
D’ores et déjà nous savons que nos futurs habitats devront être modulables, mieux isolés et plus petits. Nous savons également que la réalisation de tels modèles pourra s’appuyer sur une évolution des outils numériques tel le BIM (Building Information Modeling *) dont l’effet sera une plus grande productivité, la suppression des malfaçons sur chantier (15% des coûts) et donc une diminution du prix de la construction. 
Parallèlement, ces défis – qui devront être financés par M et Mme ‘Tout le monde’ – relèvent aussi de choix politiques (fiscalité) permettant de dégager un meilleur pouvoir d’achat des citoyens (Voir encadré 1) 
Une ingénierie de l’aménagement 
Quelles évolutions marquent vos activités respectives ? 
S. Evrard : Posons un préalable : les cuisines actuelles, via leurs équipements et performances techniques, ont cette particularité de représenter plus de 50% de la dimension ‘bien-être et satisfaction’ d’un habitat pour un budget oscillant entre 2 et 5% de la valeur d’investissement de ce même habitat. Ajoutons que le prix moyen de nos installations est de 7.000 € et que la fréquence de renouvellement d’une cuisine (en Belgique) est de +/- 17 ans.   S’agissant des ‘cuisinistes’, ils s’inscrivent désormais comme des partenaires des promoteurs, constructeurs et développeurs.  L’évolution du secteur est mise en évidence dans l’étude - baromètre du marché - ‘ Kitchen Structure Study 2018’ réalisée par Coméos (comeos.be).  Cette étude établit que le besoin de nouveaux logements en Belgique à l’horizon 2030 sera de 470.000 unités (valeur d’investissement +/- 50 milliards d'€) pour une population qui dépassera les 12 millions d’habitants. Elle montre aussi une réduction systématique des superficies des habitations : En Belgique la surface moyenne des logements (appartements et maisons confondus) est passée de 122m² (fin XXème siècle) à 93 m² en 2018.
Cette réduction de l’espace (qui ira en s’accentuant) suppose donc que nous développions une ‘ingénierie’ d’aménagement et que nous soyons des ‘apporteurs de solutions’ pour les constructeurs, tant pour l’espace dédié à la cuisine équipée que pour les autres parties de l’habitation (hall, chambres, etc).
Au sein de cette ingénierie, la connectivité de l’électroménager est une évidence et les fonctions permettant un inventaire frigo ou un monitoring à distance (panne/réglage) s’avèrent utiles. Le coréen Samsung, avec ses frigos intelligents équipés d’écrans interactifs, remet ainsi le ‘hub’ familial dans la cuisine et favorise le retour à une notion de cuisine/salle à manger comme pièce centrale et connectée de l’habitat. 
Également dans les habitats partagés ?
S. Evrard: La demande existe mais nous n’y avons pas encore été confrontés. 
Quels axes de développement pour les volets et screens ? 
R. Tiri : En tant que fabricant l’essentiel de nos démarches vise trois actions: 
La réduction des consommations énergétiques qu’il s’agisse de chauffer ou de refroidir (bloquer le rayonnement solaire) d’un habitat ;
La sécurité/protection des ouvertures (empêcher/retarder les effractions);
Le confort intérieur et la qualité de vie du bien.
Parmi les évolutions et solutions technologiques celles qui proposent des volets encastrables étanches à l’air sont parmi les plus significatives et présentent plusieurs intérêts.  Ainsi, le mur intérieur ne doit pas être percé et le volet roulant est invisible depuis l’extérieur.  Par ailleurs, on améliore les valeurs d’isolation (K et U) de l’habitat en supprimant notamment les ponts thermiques (avantage de l’encastrement) 
Pouvoir d’achat et réduction des surfaces
Comment les constructeurs/ développeurs perçoivent-il le marché ?
A. Lefèbvre: L’élément fondamental du marché résidentiel actuel est ‘l’explosion’ du segment des appartements même si, en Wallonie, le ratio des permis pour constructions neuves maisons/appartements reste toujours de 50/50. Ajoutons que les nouvelles maisons sont majoritairement des 2 ou 3 façades sur des parcelles de 3 ou 4 ares (les 4 façades sur 10 ares se font très rares) !  
Au regard de notre part de marché belge, nous produisons annuellement +/- 500 appartements et 600 maisons. Ces chiffres étaient encore respectivement de 250 (appartements) et 500 (maisons) au début de la décennie. Si cette évolution confirme la tendance déjà évoquée de la réduction des superficies habitables elle pose toutefois un autre problème : comparées aux pays voisins , les contraintes de nos RRU (Règlement Régional d’Urbanisme) ou des leurs équivalents empêchent des réductions majeures de superficies. Or ces superficies ont un coût et impactent le pouvoir d’achat des acquéreurs. Dans l’optique d’une politique visant à accroître ledit pouvoir d’achat, il s’agira donc de reconsidérer ces règlementations sans pour cela entrer dans le modèle ‘cages à poules’. 
Quid des technologies (numérisation) et au-delà de l’intelligence artificielle ? 
A. Lefèbvre: La connectivité est devenue un point essentiel, qu’il s’agisse de l’acte de construire sensu stricto (robotique, préfabrication, drones,…) ou de l’usage de l’habitation par ses occupants (smart maison, smart city et smart citizen). Soulignons également  que la construction – confrontée à une transformation de ses métiers – reste, malgré les innovations technologiques évoquées, un  secteur ‘à la traine’ en termes de numérisation. Or cette dernière est indispensable dès lors qu’on souhaite qu’une offre de services réponde aux demandes ‘cas par cas’ des clients finaux notamment en ce qui concerne le choix et l’intégration des sanitaires, cuisines, chauffage, etc.
Plus globalement, le marché du résidentiel montre aujourd’hui une contradiction : Alors que le pouvoir d’achat est en baisse, les attentes (et donc les coûts) des services demandés par les consommateurs sont en hausse !
Un modèle qui fait le grand écart ?
S. Evrard: Oui et on le voit très clairement dans les cuisines où les deux créneaux porteurs sont l’entrée de gamme (tous les coûts sont calculés) et le (très) haut de gamme.
R. Schelfhout : Nous faisons le même constat en matière de carrelages/revêtements sols & murs.  Ce sont effectivement les produits premier prix qui gagnent du terrain en volume ainsi que les modèles XXL dans le haut de gamme. Par ailleurs, s’agissant des évolutions techniques, il existe désormais effectivement une offre pour des céramiques lumineuses (*), des matériaux renforcés (graphème et nanostructures), etc.
Ces matériaux ne rencontrent toutefois aujourd’hui quasi aucune demande !  Par contre, on voit apparaître certains revêtements alternatifs. Ces derniers, qui devraient être mis sur le marché courant du premier semestre de cette année, sont des composites de liège qui – via une technique de digitalisation – créent une esthétique s’apparentant au bois ou au béton (Cork Rigid Core).  Avantages : thermique, acoustique, grande résistance à l’usure, stable, résistance à l’eau.
Quand le vide fait la performance !
V. Portzenheim: Pour opérer sur le marché de la fenêtre à ‘haute valeur ajoutée’ sur mesure, selon une production annuelle de  +/- 20.000 fenêtres (châssis PVC et alu) , notre métier est désormais celui d’un ‘intégrateur’ qui doit être vu au regard de différents éléments:
BIM : pour les prescripteurs (architectes et entreprises) le châssis devient  ‘intégrable’ aux différentes étapes de conception ;
Smart Products : les châssis peuvent être connectés afin de gérer : l’accès aux bâtiments, le contrôle de ventilation, le contrôle lumineux (selon le climat/météo ou le mode d’utilisation du bâtiment, les vitrages s’opacifieront ou changeront automatiquement la transmission lumineuse) ;
Ces vitrages se transforment également en écrans d’affichage interactif ou de transcription de données (ex. : le vitrage de la cuisine sur lequel apparait une recette) ; 
Toutefois, au-delà de l’intégration d’éléments technologiques la principale évolution viendra de l’accroissement des performances d'isolation des vitrages. Cet accroissement sera obtenu par une fabrication sous vide.  Ce nouveau produit devrait voir le jour chez AGC en 2019 (www.agc-glass.eu/fr). Ce mode de fabrication présente un double avantage : 
Meilleure valeur U : elle sera inférieure à 0.5W/m²K au lieu du standard actuel de 1.1 à 1.0 pour du double vitrage superisolant et 2,8 pour du double vitrage classique. 
Moindre poids grâce à une composition en 4/2/4 mm.
La combinaison de ces deux éléments permettra alors un mode de construction novateur.   Enfin, s’agissant des considérations écologiques, le point du recyclage met les châssis PVC au même niveau que les châssis ALU, grâce à une déconstruction des fenêtres rendue plus facile (recyclage sélectif).  C’est un élément important auquel nous sommes très attentif.  
‘Coques en stock’
Le marché des piscines connaît une croissance impressionnante (*).  Comment l’expliquez-vous ? 
(*) 2.500 piscines extérieures installées en 2018 en Belgique. 
H. Le Clercq: La croissance (25%/an) est effectivement forte (on prévoit l’installation de 3100 piscines en 2019) et repose principalement sur le ‘boum’ des piscines ‘coques’ - 65% des piscines installées aujourd’hui sont des monocoques isolées - (réduire les déperditions énergétiques) et prêtes à être posées en 1 semaine.  Outre que le prix de ces coques est inférieur de 15% à celui des piscines traditionnelles, on relève aussi que les formats se modifient. Les formats classiques (L = 2l) cèdent le pas à des modèles plus étroits (4x11), à fond plat uniforme (profondeur 1,5m) et disposant de ‘plages’. Principal avantage, le volume d’eau est moindre et requiert donc une plus faible quantité d’énergie pour être amené à température. Par ailleurs, des volets couvrants évitent les déperditions et le principe panneaux solaires/pompe à chaleur assure une production énergétique suffisante et bon marché.
Plus en détails, l’engouement pour les piscines (coût moyen : +/- 50.000 €) s’explique à plusieurs niveaux. Outre l’aspect purement hédoniste (faisons- nous plaisir !) et le financement relativement aisé (taux faibles) , une piscine – les coques sont garanties 35 ans – est toujours une plus-value pour le bien auquel elle est liée. Cette plus-value, estimée à 15%, est loin d’être négligeable. Au moment de la revente elle permet un retour sur investissement. Autre incitant, en région Wallonne, le nouveau CODT autorise la construction de piscine sans permis si celle-ci est inférieure à 75 m2.
Vous envisagez un développement dans les immeubles à appartements ? 
H. Le Clercq : Non, pas pour le moment. La demande est trop faible et, dans ce cas particulier, le coût de la maintenance serait trop élevé pour des clients qui exigent désormais une automatisation complète de l’entretien.  
Si je reviens au marché résidentiel qu’en est-il des évolutions du ratio investisseurs – propriétaires ?
A. Lefèbvre : Il est celui d’un basculement vers un marché locatif (si le taux de propriétaires occupants est encore de +/- 65% en Wallonie, il se rapproche de 40% à Bruxelles.). L’explication réside à 3 niveaux:
changement de mentalité des jeunes générations : l’usage prime la possession ;
mobilité professionnelle : une fois propriétaire vous êtes moins ‘flexible’ (aller où je veux quand je le veux) et la ‘non-portabilité’ des droits d’enregistrement à Bruxelles et en Wallonie accroît cet handicap. 
une érosion du pouvoir d’achat (accentuée dans les bonnes localisations) qui voit les revenus des acquéreurs stagner alors que les promoteurs (et donc les constructions) sont confrontés à différents surcoûts.  
Où est passée la campagne ? 
R. de Mûelenaere: En 2018, l’attribution des permis au niveau national ( +/- 63.000 pour 21.000 maisons et 42.000 appartements) se structure selon le ratio : 30% de particuliers et 63% de développeurs.  Autre constat : lorsque vous survolez la Belgique une question vient à l’esprit : où est la campagne ? La boutade souligne le problème fondamental de l’étalement urbain et pose une question : la Belgique doit-elle rester le dernier pays européen à financer l’exode et l’étalement urbain via les voitures de société, alors que le sens de l’histoire et des dernières élections communales montre un vrai souci écologique au sein de la population.
Le principe du ‘Stop Béton’ (il entrera en vigueur en 2040 en Flandre et en 2050 en Wallonie) qui - en filigrane – est aussi celui de la reconstruction de la ville sur la ville et du respect de nos engagements européens, suppose que les politiques établissent une feuille de route et posent des choix cohérents. Dans l’immédiat il s’agirait de généraliser la mesure d’une TVA à 6% (au lieu de 21%) pour les opérations de démolition/reconstruction. A l’heure actuelle cette mesure ne s’applique qu’à 32 villes et communes ET ne s’adresse qu’aux particuliers en excluant les constructeurs/développeurs professionnels.
Or, en 2018, l’analyse des biens éligibles à de telles opérations montrent que 4.300 opérations ont été réalisées sous le régime des 21% contre 876 à 6%. Il est donc urgent que le double verrou (géographique et champ d’application) saute et qu’une fiscalité réduite permette de revitaliser le parc résidentiel au regard des problèmes environnementaux (efficacité énergétique et émissions de CO2), de la mobilité, du coût des logements, de la densification des centres des villes et des villages, etc.
Ajoutons que dans un parc construit à 80% avant 1985 (= première réglementation thermique), notre bâti (dont les superficies habitables et la consommation énergétique sont respectivement supérieures de 30 et 70% à celles des pays voisins !) fait face au défi de l’isolation. Or, depuis 2012 et malgré les mesures environnementales, notre taux d’émission de CO2 reste constant.  Conclusion : notre mode d’isolation est insuffisant ou mal fait ! 
Insuffisant parce qu’on ne rénove aujourd’hui que 0,6% du parc/an alors qu’il faudrait - pour atteindre les objectifs écologiques de 2030 et 2050 ( voir 2030 Agenda for Sustainable Development 17 objectifs fixés par ONU) - agir au rythme de 2,6% durant les 15 prochaines années. Sans surprise une telle entreprise renvoie – une fois encore - au pouvoir d’achat (ou au pouvoir de rénover) et suppose un accompagnement par des mesures fiscales / économiques telles que:  
L’exonération du précompte immobilier lorsqu’un immeuble a été rénové de façon idoine;
La suppression (ou la diminution) des droits de succession si l’héritier rénove le bien;
De meilleurs taux/montants de financement si le bien acquis/construit est énergétiquement performant
etc., 
10 partis interpelés 
Je ne surprendrai personne en rappelant que 2019 est une année électorale majeure !
Le 21 février, dans le cadre de Batibouw, nous (secteur de la construction) entendons interpeler les responsables politiques, à l’occasion du FORUM de la CONSTRUCTION. Ce forum accueillera 10 responsables de partis (CD&V / Groen / Open VLD / N-VA / SP.a / cdH / Défi / Ecolo / MR / PS) auxquels il sera demandé de préciser leurs visions et les moyens à mettre en œuvre pour que les plans et initiatives proposés en faveur de la construction/rénovation sortent du symbolique (effet d’annonce) pour tenir compte de la réalité des coûts (être payable par le plus grand nombre).
A. Lefèbvre :  S’agissant des mesures ‘stop béton’ différentes du SDT (Schéma Développement du Territoire) , on rappellera un autre élément environnemental important. Le béton est composé de sable , de ciment et de granulats et consomme donc des matières non renouvelables (ndlr : elles sont renouvelables à l’échelle géologique mais non à l’échelle humaine). A l’heure actuelle outre que les réserves de sable (carrières, rivières, mers) s’épuisent, son extraction est très énergivore comme l’est la fabrication du ciment. A eux seuls, ces deux postes (extraction de sable et fabrication du ciment) sont responsables de 5% de la production des gaz à effets de serre ! Il me semble donc important qu’à l’avenir, seuls les éléments structurels indispensables à la construction soient réalisés en béton (voir encadré 2)
Primes et incitants :  flou et effet pervers 
D. Hermans : En 2018, nous avons généré (via nos membres) quelques 22.000 projets de construction. Comme d’autres acteurs du marché, le constat que nous dressons est articulé sur 4 points :
réduction des superficies habitables ;
densification (appartements) ;
intérêt accru des particuliers pour les pièces d’eau (sanitaires et cuisine) ;
développement des principes habitats groupés et accessoirement intergénérationnels.
Parallèlement, le nombre d’incitants/ primes a diminué.
Rappelons à cet égard que l’erreur monumentale commise par la subsidiation des panneaux photovoltaïques risque de nous coûter cher. En effet, la manne financière accordée par l’Europe pour cette opération a été redistribuée aux Régions. Cette manne supposait toutefois d’atteindre certains objectifs environnementaux, dont une réduction de 20% (13% pour la Belgique) des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020/2030.  Cet objectif est désormais inaccessible (on atteindra péniblement 10% et implique que la Belgique devra vraisemblablement ‘rembourser’ (amendes) une partie des subsides perçus. 
Ainsi, si l’on considère l’isolation et plus particulièrement celles des toitures, la Belgique présente toujours un parc immobilier dont 50% sont mal ou non isolés et se classe le quatrième ‘plus mauvais élève de la classe Europe’ derrière le Portugal, l’Espagne et la Grèce (qui bénéficient d’un climat beaucoup plus doux que le nôtre)! Plus inquiétant, à ce jour la politique des primes et incitants reste floue.   On parle ainsi de Q-ZEN (futur standard pour les bâtiments neufs : dès 2021, tous les bâtiments neufs devront être à consommation d'énergie quasi nulle mais cela reste assez confus. 
Bonne nouvelle toutefois : primes ou pas, les particuliers prennent conscience de l’intérêt d’occuper un logement ‘basse énergie’ (ou énergétiquement performant) et investissent – selon leur pouvoir d’achat – dans de tels standard   V. Portzenheim: S’agissant des primes, outre que leurs attributions relèvent du parcours du combattant (ex. : prêts à taux zéro), elles entraînent un effet pervers :  elles revalorisent le revenu cadastral et dès lors accroissent le montant du précompte immobilier… ! 
Constructions: image et besoins
S’agissant du secteur de la construction et au-delà de quelques bémols, son image est plutôt positive. 
Le nombre d'entreprises de construction a ainsi augmenté de 4,7 % entre le premier trimestre de 2017 et le premier trimestre de 2018, pour atteindre un total de 110.159 unités dans le secteur. L'emploi dans le secteur suit lui aussi une courbe ascendante.  A la fin du deuxième trimestre, 203.500 salariés et 70.800 travailleurs indépendants étaient actifs. Dans un même temps, le nombre de faillites a récemment connu une forte augmentation : 1.823 entreprises de construction ont fait faillite entre novembre 2017 et octobre 2018, soit 7,2 % de plus que durant la même période un an plus tôt.
Davantage de logements neufs
Entre le 1er septembre 2017 et le 31 août 2018, pas moins de 42 % de permis de construire supplémentaires ont été accordés pour de nouveaux logements sur l'ensemble du territoire belge(63.128 permis) par rapport à la période du 1er septembre 2016 au 31 août 2017 (44.385). Le nombre de maisons unifamiliales a augmenté de 36 % et le nombre d'appartements de 46 %.
  Ces chiffres résultent en grande partie d'une situation temporaire, à savoir le renforcement de la norme PEB en Flandre au 1er janvier 2018 (le niveau E est passé de E50 à E40 en Flandre). Il y a traditionnellement un effet d'anticipation en Flandre et les gens s'efforcent d'obtenir le permis nécessaire avant l'entrée en vigueur de la nouvelle norme. Le nombre de nouveaux logements autorisés tous les mois est à nouveau en forte diminution depuis mai 2018.
  Moins de métiers en pénurie et diminution sensible des charges dans la construction.  Au vu des prochaines élections (mai) les priorités du secteur s’établissent comme suit :
Une mise en œuvre rapide et suivie du pacte national pour les investissements stratégiques  
Une politique fiscale adaptée à l’investissement immobilier des ménages   
Une meilleure maîtrise des coûts de la construction   
La restauration de conditions correctes de concurrence   
Un cadre de fonctionnement mieux adapté aux besoins des entreprises   
Une nouvelle dynamique pour le marché du travail  
Une contribution à l’amélioration de la sécurité au travail 
Le soutien aux transitions numérique et technologique 
Jobs deal…. insuffisant
Un certain nombre de priorités nécessitent une explication. Dans le cadre de la dynamisation du marché du travail, la Confédération Construction appelle à la mise en œuvre et à l'entrée en vigueur rapides du jobs deal conclu lors de l'accord d'été de juillet 2018.  La fédération sectorielle est convaincue de ce que ce « deal » peut en partie répondre à la problématique des métiers en pénurie, et demande donc avec insistance que cet ensemble de mesures soit mis en œuvre rapidement.
  Il est toutefois à craindre que le jobs deal ne suffise pas à combler les 13.500 emplois vacants dans le secteur. Les mesures proposées sont insuffisantes au vu du nombre d'emplois vacants .  Résoudre la pénurie de main-d’œuvre passe avant tout par un changement de mentalité dans l'enseignement.  L'alternance doit être une priorité dans ce contexte, mais ce système d'enseignement peine à rentrer dans les mœurs, en dépit d'efforts au niveau régional. 
Epargner le sable !
Chaque seconde dans le monde, sont coulés 146 tonnes de ciment, soit 4,6 milliards de tonnes par an, l'équivalent de 19.000 Empire State Building. Si la Chine est aujourd’hui le premier fabricant et consommateur de ciment (60%), on retiendra que l’ensemble des marchés émergents consomment aujourd'hui 90 % de la production de ciment.
  Comme le précisait l’architecte-ingénieur Philippe Samyn lors d’une récente communication «Outre ces chiffres bruts, c’est la progression annuelle de 5% de la consommation mondiale de ciment  - et donc de béton - depuis le début des années 90 qui doit nous interpeller. En 30 ans, cette consommation est ainsi passée de +/- 1,2 milliards de tonnes (chiffres 92) à +/- 5 milliards (chiffres 2018).  Sachant que 1 m³ de béton classique (poids compris entre 1500 et 2300 kg selon la nature des agrégats) est composé de 1.200 kg de gravier, 800 kg de sable 250 kg de ciment et 125 L d'eau, on peut situer la consommation mondiale annuelle de sable à 15 milliards de tonnes !  
Longtemps les villes détruites durant les guerres furent (toutes proportions gardées) ‘reconstructibles’ parce que nombre d’éléments structurels des immeubles projetés au sol étaient certes abîmés mais ‘réutilisables’.  Aujourd’hui, les images de nos guerres récentes montrent des immeubles ‘ blessés à mort ‘ dont quasi rien ne peut être réutilisé.  Il importe donc de revoir nos modes de construction et de les inscrire dans un principe d’une moindre, voire d’une non consommation de béton. C’est le choix que nous avons fait pour la construction de ‘La Maison administrative de Namur ‘. Ce bâtiment, entièrement en bois et acier, est ventilé naturellement et posé sur pilotis.» (voir ici)
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frostbittenfingers · 6 years
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Batibouw, anticiper l'habitat de demain
Comment construira-t-on /habitera-t-on ? L'éco-responsabilité sera-t-elle devenue la norme ? Même s’il n’existe pas (encore) de réponses formelles à ces questions, des avancées techniques et conceptuelles ébauchent toutefois une nouvelle vision des futurs logements et de leurs évolutions spatiales, économiques et technologiques.
Selon ces éléments la présente table ronde proposait une série de réflexions/ questions quant à ces perspectives de la construction résidentielle à l’horizon 2030 à un panel de professionnels composé de :
  Robert de Mûelenaere – Administrateur  - Confédération de la Construction
Aubry Lefèbvre – Administrateur délégué- Thomas & Piron Bâtiment
Robert Schelfhout – Administrateur – Quadrus 
Stéphane Evrard – Administrateur et CEO - The Kitchen Company
Vincent Portzenheim – Administrateur délégué  - Sofiplas
Ronny Tiri – Marketing Manager – Wilms
Hervé Le Clercq – CEO – Piscines service
Didier Hermans – Administrateur – Bati-Info
  La base de la base
Quels défis majeurs attendent nos sociétés et ses modes de production de logements à l’horizon 2030? 
R.de Mûelenaere : Une récente étude de Candriam.be  (A more fearful world economy  - Décembre 18) portant sur les perspectives mondiales à moyen terme de la croissance économique et donc du pouvoir d’achat – qui constitue la base de la base de notre modèle économique - met en évidence les points suivants: L’économie belge, alignée sur celle de l’Allemagne connaîtra la même progression que cette dernière, à savoir un taux annuel moyen de 1% jusqu’en 2034.  Cette perspective s’appuie sur deux variables :
La population en âge de travailler (25>69 ans) ;
La productivité. 
A cet égard, on soulignera que si la démographie est un problème pour Allemagne (accepter 1 million de migrants participe d’une générosité calculée), elle l’est moins pour nous. Toutefois, si le problème d’une faible croissance démographique peut être compensé par une meilleure productivité, il reste que le pouvoir d’achat est LA donnée fondamentale sans laquelle le financement des travaux ne peut se faire.
Or, le défi climatique que l’Europe veut relever aux échéances 2020 et 2030 suppose une rénovation profonde de notre parc résidentiel (5 millions de logements) qui ‘pèse’ à lui seul 40% de nos émissions de gaz à effet de serre.
D’ores et déjà nous savons que nos futurs habitats devront être modulables, mieux isolés et plus petits. Nous savons également que la réalisation de tels modèles pourra s’appuyer sur une évolution des outils numériques tel le BIM (Building Information Modeling *) dont l’effet sera une plus grande productivité, la suppression des malfaçons sur chantier (15% des coûts) et donc une diminution du prix de la construction. 
Parallèlement, ces défis – qui devront être financés par M et Mme ‘Tout le monde’ – relèvent aussi de choix politiques (fiscalité) permettant de dégager un meilleur pouvoir d’achat des citoyens (Voir encadré 1) 
Une ingénierie de l’aménagement 
Quelles évolutions marquent vos activités respectives ? 
S. Evrard : Posons un préalable : les cuisines actuelles, via leurs équipements et performances techniques, ont cette particularité de représenter plus de 50% de la dimension ‘bien-être et satisfaction’ d’un habitat pour un budget oscillant entre 2 et 5% de la valeur d’investissement de ce même habitat. Ajoutons que le prix moyen de nos installations est de 7.000 € et que la fréquence de renouvellement d’une cuisine (en Belgique) est de +/- 17 ans.   S’agissant des ‘cuisinistes’, ils s’inscrivent désormais comme des partenaires des promoteurs, constructeurs et développeurs.  L’évolution du secteur est mise en évidence dans l’étude - baromètre du marché - ‘ Kitchen Structure Study 2018’ réalisée par Coméos (comeos.be).  Cette étude établit que le besoin de nouveaux logements en Belgique à l’horizon 2030 sera de 470.000 unités (valeur d’investissement +/- 50 milliards d'€) pour une population qui dépassera les 12 millions d’habitants. Elle montre aussi une réduction systématique des superficies des habitations : En Belgique la surface moyenne des logements (appartements et maisons confondus) est passée de 122m² (fin XXème siècle) à 93 m² en 2018.
Cette réduction de l’espace (qui ira en s’accentuant) suppose donc que nous développions une ‘ingénierie’ d’aménagement et que nous soyons des ‘apporteurs de solutions’ pour les constructeurs, tant pour l’espace dédié à la cuisine équipée que pour les autres parties de l’habitation (hall, chambres, etc).
Au sein de cette ingénierie, la connectivité de l’électroménager est une évidence et les fonctions permettant un inventaire frigo ou un monitoring à distance (panne/réglage) s’avèrent utiles. Le coréen Samsung, avec ses frigos intelligents équipés d’écrans interactifs, remet ainsi le ‘hub’ familial dans la cuisine et favorise le retour à une notion de cuisine/salle à manger comme pièce centrale et connectée de l’habitat. 
Également dans les habitats partagés ?
S. Evrard: La demande existe mais nous n’y avons pas encore été confrontés. 
Quels axes de développement pour les volets et screens ? 
R. Tiri : En tant que fabricant l’essentiel de nos démarches vise trois actions: 
La réduction des consommations énergétiques qu’il s’agisse de chauffer ou de refroidir (bloquer le rayonnement solaire) d’un habitat ;
La sécurité/protection des ouvertures (empêcher/retarder les effractions);
Le confort intérieur et la qualité de vie du bien.
Parmi les évolutions et solutions technologiques celles qui proposent des volets encastrables étanches à l’air sont parmi les plus significatives et présentent plusieurs intérêts.  Ainsi, le mur intérieur ne doit pas être percé et le volet roulant est invisible depuis l’extérieur.  Par ailleurs, on améliore les valeurs d’isolation (K et U) de l’habitat en supprimant notamment les ponts thermiques (avantage de l’encastrement) 
Pouvoir d’achat et réduction des surfaces
Comment les constructeurs/ développeurs perçoivent-il le marché ?
A. Lefèbvre: L’élément fondamental du marché résidentiel actuel est ‘l’explosion’ du segment des appartements même si, en Wallonie, le ratio des permis pour constructions neuves maisons/appartements reste toujours de 50/50. Ajoutons que les nouvelles maisons sont majoritairement des 2 ou 3 façades sur des parcelles de 3 ou 4 ares (les 4 façades sur 10 ares se font très rares) !  
Au regard de notre part de marché belge, nous produisons annuellement +/- 500 appartements et 600 maisons. Ces chiffres étaient encore respectivement de 250 (appartements) et 500 (maisons) au début de la décennie. Si cette évolution confirme la tendance déjà évoquée de la réduction des superficies habitables elle pose toutefois un autre problème : comparées aux pays voisins , les contraintes de nos RRU (Règlement Régional d’Urbanisme) ou des leurs équivalents empêchent des réductions majeures de superficies. Or ces superficies ont un coût et impactent le pouvoir d’achat des acquéreurs. Dans l’optique d’une politique visant à accroître ledit pouvoir d’achat, il s’agira donc de reconsidérer ces règlementations sans pour cela entrer dans le modèle ‘cages à poules’. 
Quid des technologies (numérisation) et au-delà de l’intelligence artificielle ? 
A. Lefèbvre: La connectivité est devenue un point essentiel, qu’il s’agisse de l’acte de construire sensu stricto (robotique, préfabrication, drones,…) ou de l’usage de l’habitation par ses occupants (smart maison, smart city et smart citizen). Soulignons également  que la construction – confrontée à une transformation de ses métiers – reste, malgré les innovations technologiques évoquées, un  secteur ‘à la traine’ en termes de numérisation. Or cette dernière est indispensable dès lors qu’on souhaite qu’une offre de services réponde aux demandes ‘cas par cas’ des clients finaux notamment en ce qui concerne le choix et l’intégration des sanitaires, cuisines, chauffage, etc.
Plus globalement, le marché du résidentiel montre aujourd’hui une contradiction : Alors que le pouvoir d’achat est en baisse, les attentes (et donc les coûts) des services demandés par les consommateurs sont en hausse !
Un modèle qui fait le grand écart ?
S. Evrard: Oui et on le voit très clairement dans les cuisines où les deux créneaux porteurs sont l’entrée de gamme (tous les coûts sont calculés) et le (très) haut de gamme.
R. Schelfhout : Nous faisons le même constat en matière de carrelages/revêtements sols & murs.  Ce sont effectivement les produits premier prix qui gagnent du terrain en volume ainsi que les modèles XXL dans le haut de gamme. Par ailleurs, s’agissant des évolutions techniques, il existe désormais effectivement une offre pour des céramiques lumineuses (*), des matériaux renforcés (graphème et nanostructures), etc.
Ces matériaux ne rencontrent toutefois aujourd’hui quasi aucune demande !  Par contre, on voit apparaître certains revêtements alternatifs. Ces derniers, qui devraient être mis sur le marché courant du premier semestre de cette année, sont des composites de liège qui – via une technique de digitalisation – créent une esthétique s’apparentant au bois ou au béton (Cork Rigid Core).  Avantages : thermique, acoustique, grande résistance à l’usure, stable, résistance à l’eau.
Quand le vide fait la performance !
V. Portzenheim: Pour opérer sur le marché de la fenêtre à ‘haute valeur ajoutée’ sur mesure, selon une production annuelle de  +/- 20.000 fenêtres (châssis PVC et alu) , notre métier est désormais celui d’un ‘intégrateur’ qui doit être vu au regard de différents éléments:
BIM : pour les prescripteurs (architectes et entreprises) le châssis devient  ‘intégrable’ aux différentes étapes de conception ;
Smart Products : les châssis peuvent être connectés afin de gérer : l’accès aux bâtiments, le contrôle de ventilation, le contrôle lumineux (selon le climat/météo ou le mode d’utilisation du bâtiment, les vitrages s’opacifieront ou changeront automatiquement la transmission lumineuse) ;
Ces vitrages se transforment également en écrans d’affichage interactif ou de transcription de données (ex. : le vitrage de la cuisine sur lequel apparait une recette) ; 
Toutefois, au-delà de l’intégration d’éléments technologiques la principale évolution viendra de l’accroissement des performances d'isolation des vitrages. Cet accroissement sera obtenu par une fabrication sous vide.  Ce nouveau produit devrait voir le jour chez AGC en 2019 (www.agc-glass.eu/fr). Ce mode de fabrication présente un double avantage : 
Meilleure valeur U : elle sera inférieure à 0.5W/m²K au lieu du standard actuel de 1.1 à 1.0 pour du double vitrage superisolant et 2,8 pour du double vitrage classique. 
Moindre poids grâce à une composition en 4/2/4 mm.
La combinaison de ces deux éléments permettra alors un mode de construction novateur.   Enfin, s’agissant des considérations écologiques, le point du recyclage met les châssis PVC au même niveau que les châssis ALU, grâce à une déconstruction des fenêtres rendue plus facile (recyclage sélectif).  C’est un élément important auquel nous sommes très attentif.  
‘Coques en stock’
Le marché des piscines connaît une croissance impressionnante (*).  Comment l’expliquez-vous ? 
(*) 2.500 piscines extérieures installées en 2018 en Belgique. 
H. Le Clercq: La croissance (25%/an) est effectivement forte (on prévoit l’installation de 3100 piscines en 2019) et repose principalement sur le ‘boum’ des piscines ‘coques’ - 65% des piscines installées aujourd’hui sont des monocoques isolées - (réduire les déperditions énergétiques) et prêtes à être posées en 1 semaine.  Outre que le prix de ces coques est inférieur de 15% à celui des piscines traditionnelles, on relève aussi que les formats se modifient. Les formats classiques (L = 2l) cèdent le pas à des modèles plus étroits (4x11), à fond plat uniforme (profondeur 1,5m) et disposant de ‘plages’. Principal avantage, le volume d’eau est moindre et requiert donc une plus faible quantité d’énergie pour être amené à température. Par ailleurs, des volets couvrants évitent les déperditions et le principe panneaux solaires/pompe à chaleur assure une production énergétique suffisante et bon marché.
Plus en détails, l’engouement pour les piscines (coût moyen : +/- 50.000 €) s’explique à plusieurs niveaux. Outre l’aspect purement hédoniste (faisons- nous plaisir !) et le financement relativement aisé (taux faibles) , une piscine – les coques sont garanties 35 ans – est toujours une plus-value pour le bien auquel elle est liée. Cette plus-value, estimée à 15%, est loin d’être négligeable. Au moment de la revente elle permet un retour sur investissement. Autre incitant, en région Wallonne, le nouveau CODT autorise la construction de piscine sans permis si celle-ci est inférieure à 75 m2.
Vous envisagez un développement dans les immeubles à appartements ? 
H. Le Clercq : Non, pas pour le moment. La demande est trop faible et, dans ce cas particulier, le coût de la maintenance serait trop élevé pour des clients qui exigent désormais une automatisation complète de l’entretien.  
Si je reviens au marché résidentiel qu’en est-il des évolutions du ratio investisseurs – propriétaires ?
A. Lefèbvre : Il est celui d’un basculement vers un marché locatif (si le taux de propriétaires occupants est encore de +/- 65% en Wallonie, il se rapproche de 40% à Bruxelles.). L’explication réside à 3 niveaux:
changement de mentalité des jeunes générations : l’usage prime la possession ;
mobilité professionnelle : une fois propriétaire vous êtes moins ‘flexible’ (aller où je veux quand je le veux) et la ‘non-portabilité’ des droits d’enregistrement à Bruxelles et en Wallonie accroît cet handicap. 
une érosion du pouvoir d’achat (accentuée dans les bonnes localisations) qui voit les revenus des acquéreurs stagner alors que les promoteurs (et donc les constructions) sont confrontés à différents surcoûts.  
Où est passée la campagne ? 
R. de Mûelenaere: En 2018, l’attribution des permis au niveau national ( +/- 63.000 pour 21.000 maisons et 42.000 appartements) se structure selon le ratio : 30% de particuliers et 63% de développeurs.  Autre constat : lorsque vous survolez la Belgique une question vient à l’esprit : où est la campagne ? La boutade souligne le problème fondamental de l’étalement urbain et pose une question : la Belgique doit-elle rester le dernier pays européen à financer l’exode et l’étalement urbain via les voitures de société, alors que le sens de l’histoire et des dernières élections communales montre un vrai souci écologique au sein de la population.
Le principe du ‘Stop Béton’ (il entrera en vigueur en 2040 en Flandre et en 2050 en Wallonie) qui - en filigrane – est aussi celui de la reconstruction de la ville sur la ville et du respect de nos engagements européens, suppose que les politiques établissent une feuille de route et posent des choix cohérents. Dans l’immédiat il s’agirait de généraliser la mesure d’une TVA à 6% (au lieu de 21%) pour les opérations de démolition/reconstruction. A l’heure actuelle cette mesure ne s’applique qu’à 32 villes et communes ET ne s’adresse qu’aux particuliers en excluant les constructeurs/développeurs professionnels.
Or, en 2018, l’analyse des biens éligibles à de telles opérations montrent que 4.300 opérations ont été réalisées sous le régime des 21% contre 876 à 6%. Il est donc urgent que le double verrou (géographique et champ d’application) saute et qu’une fiscalité réduite permette de revitaliser le parc résidentiel au regard des problèmes environnementaux (efficacité énergétique et émissions de CO2), de la mobilité, du coût des logements, de la densification des centres des villes et des villages, etc.
Ajoutons que dans un parc construit à 80% avant 1985 (= première réglementation thermique), notre bâti (dont les superficies habitables et la consommation énergétique sont respectivement supérieures de 30 et 70% à celles des pays voisins !) fait face au défi de l’isolation. Or, depuis 2012 et malgré les mesures environnementales, notre taux d’émission de CO2 reste constant.  Conclusion : notre mode d’isolation est insuffisant ou mal fait ! 
Insuffisant parce qu’on ne rénove aujourd’hui que 0,6% du parc/an alors qu’il faudrait - pour atteindre les objectifs écologiques de 2030 et 2050 ( voir 2030 Agenda for Sustainable Development 17 objectifs fixés par ONU) - agir au rythme de 2,6% durant les 15 prochaines années. Sans surprise une telle entreprise renvoie – une fois encore - au pouvoir d’achat (ou au pouvoir de rénover) et suppose un accompagnement par des mesures fiscales / économiques telles que:  
L’exonération du précompte immobilier lorsqu’un immeuble a été rénové de façon idoine;
La suppression (ou la diminution) des droits de succession si l’héritier rénove le bien;
De meilleurs taux/montants de financement si le bien acquis/construit est énergétiquement performant
etc., 
10 partis interpelés 
Je ne surprendrai personne en rappelant que 2019 est une année électorale majeure !
Le 21 février, dans le cadre de Batibouw, nous (secteur de la construction) entendons interpeler les responsables politiques, à l’occasion du FORUM de la CONSTRUCTION. Ce forum accueillera 10 responsables de partis (CD&V / Groen / Open VLD / N-VA / SP.a / cdH / Défi / Ecolo / MR / PS) auxquels il sera demandé de préciser leurs visions et les moyens à mettre en œuvre pour que les plans et initiatives proposés en faveur de la construction/rénovation sortent du symbolique (effet d’annonce) pour tenir compte de la réalité des coûts (être payable par le plus grand nombre).
A. Lefèbvre :  S’agissant des mesures ‘stop béton’ différentes du SDT (Schéma Développement du Territoire) , on rappellera un autre élément environnemental important. Le béton est composé de sable , de ciment et de granulats et consomme donc des matières non renouvelables (ndlr : elles sont renouvelables à l’échelle géologique mais non à l’échelle humaine). A l’heure actuelle outre que les réserves de sable (carrières, rivières, mers) s’épuisent, son extraction est très énergivore comme l’est la fabrication du ciment. A eux seuls, ces deux postes (extraction de sable et fabrication du ciment) sont responsables de 5% de la production des gaz à effets de serre ! Il me semble donc important qu’à l’avenir, seuls les éléments structurels indispensables à la construction soient réalisés en béton (voir encadré 2)
Primes et incitants :  flou et effet pervers 
D. Hermans : En 2018, nous avons généré (via nos membres) quelques 22.000 projets de construction. Comme d’autres acteurs du marché, le constat que nous dressons est articulé sur 4 points :
réduction des superficies habitables ;
densification (appartements) ;
intérêt accru des particuliers pour les pièces d’eau (sanitaires et cuisine) ;
développement des principes habitats groupés et accessoirement intergénérationnels.
Parallèlement, le nombre d’incitants/ primes a diminué.
Rappelons à cet égard que l’erreur monumentale commise par la subsidiation des panneaux photovoltaïques risque de nous coûter cher. En effet, la manne financière accordée par l’Europe pour cette opération a été redistribuée aux Régions. Cette manne supposait toutefois d’atteindre certains objectifs environnementaux, dont une réduction de 20% (13% pour la Belgique) des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020/2030.  Cet objectif est désormais inaccessible (on atteindra péniblement 10% et implique que la Belgique devra vraisemblablement ‘rembourser’ (amendes) une partie des subsides perçus. 
Ainsi, si l’on considère l’isolation et plus particulièrement celles des toitures, la Belgique présente toujours un parc immobilier dont 50% sont mal ou non isolés et se classe le quatrième ‘plus mauvais élève de la classe Europe’ derrière le Portugal, l’Espagne et la Grèce (qui bénéficient d’un climat beaucoup plus doux que le nôtre)! Plus inquiétant, à ce jour la politique des primes et incitants reste floue.   On parle ainsi de Q-ZEN (futur standard pour les bâtiments neufs : dès 2021, tous les bâtiments neufs devront être à consommation d'énergie quasi nulle mais cela reste assez confus. 
Bonne nouvelle toutefois : primes ou pas, les particuliers prennent conscience de l’intérêt d’occuper un logement ‘basse énergie’ (ou énergétiquement performant) et investissent – selon leur pouvoir d’achat – dans de tels standard   V. Portzenheim: S’agissant des primes, outre que leurs attributions relèvent du parcours du combattant (ex. : prêts à taux zéro), elles entraînent un effet pervers :  elles revalorisent le revenu cadastral et dès lors accroissent le montant du précompte immobilier… ! 
Constructions: image et besoins
S’agissant du secteur de la construction et au-delà de quelques bémols, son image est plutôt positive. 
Le nombre d'entreprises de construction a ainsi augmenté de 4,7 % entre le premier trimestre de 2017 et le premier trimestre de 2018, pour atteindre un total de 110.159 unités dans le secteur. L'emploi dans le secteur suit lui aussi une courbe ascendante.  A la fin du deuxième trimestre, 203.500 salariés et 70.800 travailleurs indépendants étaient actifs. Dans un même temps, le nombre de faillites a récemment connu une forte augmentation : 1.823 entreprises de construction ont fait faillite entre novembre 2017 et octobre 2018, soit 7,2 % de plus que durant la même période un an plus tôt.
Davantage de logements neufs
Entre le 1er septembre 2017 et le 31 août 2018, pas moins de 42 % de permis de construire supplémentaires ont été accordés pour de nouveaux logements sur l'ensemble du territoire belge(63.128 permis) par rapport à la période du 1er septembre 2016 au 31 août 2017 (44.385). Le nombre de maisons unifamiliales a augmenté de 36 % et le nombre d'appartements de 46 %.
  Ces chiffres résultent en grande partie d'une situation temporaire, à savoir le renforcement de la norme PEB en Flandre au 1er janvier 2018 (le niveau E est passé de E50 à E40 en Flandre). Il y a traditionnellement un effet d'anticipation en Flandre et les gens s'efforcent d'obtenir le permis nécessaire avant l'entrée en vigueur de la nouvelle norme. Le nombre de nouveaux logements autorisés tous les mois est à nouveau en forte diminution depuis mai 2018.
  Moins de métiers en pénurie et diminution sensible des charges dans la construction.  Au vu des prochaines élections (mai) les priorités du secteur s’établissent comme suit :
Une mise en œuvre rapide et suivie du pacte national pour les investissements stratégiques  
Une politique fiscale adaptée à l’investissement immobilier des ménages   
Une meilleure maîtrise des coûts de la construction   
La restauration de conditions correctes de concurrence   
Un cadre de fonctionnement mieux adapté aux besoins des entreprises   
Une nouvelle dynamique pour le marché du travail  
Une contribution à l’amélioration de la sécurité au travail 
Le soutien aux transitions numérique et technologique 
Jobs deal…. insuffisant
Un certain nombre de priorités nécessitent une explication. Dans le cadre de la dynamisation du marché du travail, la Confédération Construction appelle à la mise en œuvre et à l'entrée en vigueur rapides du jobs deal conclu lors de l'accord d'été de juillet 2018.  La fédération sectorielle est convaincue de ce que ce « deal » peut en partie répondre à la problématique des métiers en pénurie, et demande donc avec insistance que cet ensemble de mesures soit mis en œuvre rapidement.
  Il est toutefois à craindre que le jobs deal ne suffise pas à combler les 13.500 emplois vacants dans le secteur. Les mesures proposées sont insuffisantes au vu du nombre d'emplois vacants .  Résoudre la pénurie de main-d’œuvre passe avant tout par un changement de mentalité dans l'enseignement.  L'alternance doit être une priorité dans ce contexte, mais ce système d'enseignement peine à rentrer dans les mœurs, en dépit d'efforts au niveau régional. 
Epargner le sable !
Chaque seconde dans le monde, sont coulés 146 tonnes de ciment, soit 4,6 milliards de tonnes par an, l'équivalent de 19.000 Empire State Building. Si la Chine est aujourd’hui le premier fabricant et consommateur de ciment (60%), on retiendra que l’ensemble des marchés émergents consomment aujourd'hui 90 % de la production de ciment.
  Comme le précisait l’architecte-ingénieur Philippe Samyn lors d’une récente communication «Outre ces chiffres bruts, c’est la progression annuelle de 5% de la consommation mondiale de ciment  - et donc de béton - depuis le début des années 90 qui doit nous interpeller. En 30 ans, cette consommation est ainsi passée de +/- 1,2 milliards de tonnes (chiffres 92) à +/- 5 milliards (chiffres 2018).  Sachant que 1 m³ de béton classique (poids compris entre 1500 et 2300 kg selon la nature des agrégats) est composé de 1.200 kg de gravier, 800 kg de sable 250 kg de ciment et 125 L d'eau, on peut situer la consommation mondiale annuelle de sable à 15 milliards de tonnes !  
Longtemps les villes détruites durant les guerres furent (toutes proportions gardées) ‘reconstructibles’ parce que nombre d’éléments structurels des immeubles projetés au sol étaient certes abîmés mais ‘réutilisables’.  Aujourd’hui, les images de nos guerres récentes montrent des immeubles ‘ blessés à mort ‘ dont quasi rien ne peut être réutilisé.  Il importe donc de revoir nos modes de construction et de les inscrire dans un principe d’une moindre, voire d’une non consommation de béton. C’est le choix que nous avons fait pour la construction de ‘La Maison administrative de Namur ‘. Ce bâtiment, entièrement en bois et acier, est ventilé naturellement et posé sur pilotis.» (voir ici)
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Source bati-info.be
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cira-npdc · 7 years
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Industries du futur
Du Mercredi 14 Juin 2017 -  08:00 au Jeudi 15 Juin 2017 - 17:00
Le salon Industries du Futur 2017, qui se tiendra à Mulhouse les 14 et 15 juin prochains, mettra à l'honneur plusieurs industriels implantés dans la Région Grand Est – région labellisée French Tech Thématique IOT Manufacturing - et dont les solutions innovantes sont représentatives de la dynamique qui anime ce territoire et de la transformation vers l'industrie du futur. Situé aux confluences des stratégies française (Industrie du futur), allemande (Industry 4.0) et suisse (Industry 2025), le salon abordera les thématiques suivantes : réalité virtuelle, ingénierie numérique, fabrication additive, robotique, cobotique, contrôles non destructifs, etc.
www.industriesdufutur.eu
Lieu : Mulhouse
Contact : www.industriesdufutur.eu
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amalelrhazi · 8 years
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La mue réussie d’Effidence en fabricant de robot
Amal El Rhazi, La mue réussie d’Effidence en fabricant de robot. Effidence, prestataire de services en ingénierie robotique, a pris pied avec succès dans la fabrication de robot. Son Effibot, capable de suivre les personnes en portant les charges à leur place, est de plus en plus adopté par les industriels, logisticiens en tête. Vous allez peut-être devoir vous habituer à être suivi par ce drôle de […] Lire l'article
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snap221me · 4 years
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(Vidéo) – Découverte : Cheikh Bamba Diaby, le jeune génie sénégalais en ingénierie robotique
(Vidéo) – Découverte : Cheikh Bamba Diaby, le jeune génie sénégalais en ingénierie robotique
Au Sénégal, une jeune pousse impressionne depuis un certain moment. Il s’appelle Cheikh Bamba Diaby, il a 16 ans, et il est passionné de robotique. Le garçon est déjà auteur de multiples inventions toutes plus intéressantes et utiles les unes que les autres. Voyez plutôt.
Tout commence par une mauvaise manipulation qui bloque le téléphone mobile de sa sœur, explique-t-il. N’ayant pas…
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