Tumgik
#j'avais trop envie d'en parler
leleaulait · 1 year
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Je n'ose plus poster de storys perso/drôles sur mon Instagram parce qu'il y a trop de monde dessus, je sais pas si je suis la seule pour qui ça fait ça, mais je me dis que sur plus de 300 personnes (oui c'est pas ouf pour un insta) il y a pleins de gens qui s'en foutent de mes histoires et de mes blagues nul, du coup je post plus de story mise à part mes créations.
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perduedansmatete · 1 year
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à part mes crises névrotiques comme j'aime les appeler qui ne sont un sujet que pour moi je crois, le gros dossier du moment, c'est le cul. je sais que je peux plus faire genre qu'il y a rien alors qu'il n'y a pas rien c'est débile mais j'arrive pas à faire plus qu'effleurer le sujet. ça fait maintenant un an qu'on se connait, un an qu'on couche ensemble aussi comme il me l'a fait remarquer et ça a beau être la meilleure expérience à ce stade de ma vie, c'est aussi la merde. car un an ça coïncide également avec la réalisation de certaines choses qui auraient mieux fait de rester enfouies loin loin dans l'inconscient et dans le c'est rien, mais le fait est que plus les mois passaient, moins c'était rien. il y a eu comme plein de petites étapes qui ont commencé fin juillet ou début août je sais plus trop. on discutait collés l'un à l'autre dans son lit quand il m'a posé une question qui a fait buguer mon cerveau parce qu'il n'y avait pas de bonne réponse et que le fait d'en donner une m'a fait me rendre compte ou plutôt m'a fait remonter le souvenir que ce n'était pas normal. d'ailleurs c'est là que j'ai compris qu'il lirait tout le temps en moi car il a très bien vu que je me braquais et j'ai vu qu'il voulait pas lâcher l'affaire alors que je suis une super petite menteuse normalement. je me souviens avoir effleuré le sujet en revenant de vacances un soir pour dire non mais tu vois y'avait rien et l'avoir regretté parce qu'il voulait trop me faire parler mais que j'étais toujours dans le flou. et là ça me prenait pas encore trop la tête en vérité c'était l'été j'avais autre chose à penser et d'autres mecs à baiser mais en septembre c'est un appel qui m'a ravivé des sensations cette fois et j'avais plus envie de faire un câlin à l'ancienne moi qu'à la personne qui m'avait appelé. d'ailleurs c'était le point de départ d'autres emmerdes, il n'y a vraiment rien qui allait de septembre à décembre j'ai rarement eu autant envie de mourir aussi intensément je crois. fin octobre je sors et j'ai besoin de plaire et que quelqu'un d'autre me plaise car je ne vois plus que lui mais je tombe sur un zinzin et je pars me coucher avec la sensation d'être une pauvre merde. c'est pas vraiment conscient mais avec le recul je crois que c'est à partir de là que je veux vraiment plus que quelqu'un d'autre m'approche. entre temps je finis par lui dire que je ne veux plus qu'on couche ensemble, que je préfère qu'on soit simplement bons amis et juste avant que cette résolution ne foire je me rends compte que c'est vraiment ancré parce que j'arrive pas à en parler même loin de lui bourrée en rentrant de soirée donc j'écris un pauvre truc pour le remercier de ne pas être une merde finalement je crois je sais même plus ce qui en était ressorti, mais je sais que c'est là que le bourdonnement s'accentue et qu'il ne me laisse plus trop de répit, quand on couche ensemble j'essaie de mettre pause mais mon deuxième cerveau prend le relai et veut exorciser des trucs c'est vraiment débile et je m'en veux car comme il m'a dit il n'y a pas si longtemps mon cerveau et mon corps vont ensemble, c'est moi et les deux ne sont pas deux entités dissociées, il faut que j'arrive à raccrocher les deux. donc si mon cerveau pense des choses ça veut dire que c'est moi qui les pense et ça me dégoûte un peu mais soit il faut faire avec c'est moi qui produit des choses débiles dans ma tête en me croyant plus intelligente que les traumatismes et en me disant qu'il suffit d'y penser très fort pour que ça passe vraiment au pire moment. bref je m'égare mais nous voilà en avril au détour d'une conversation à base de cocktail vodka-vodka je lâche une mini bombe qui est énorme pour moi mais pas tant que ça en vrai, j'effleure toujours le truc mais à voix haute à ma sœur et ma cousine et je finis par vomir mes tripes un peu partout sans qu'il ne puisse faire quelque chose vu qu'il était déjà persona non grata alors qu'il était littéralement à cinq mètres de moi et que j'avais juste besoin de ses bras pour pleurer comme un gros bébé au lieu de le faire assise par terre dans mon vomi.
tout ça pour dire quoi je ne sais pas vraiment si ce n'est que grandir c'est comprendre qu'on est traumatisée et pourquoi on l'est mais ne pas savoir comment en parler ni comment agir dessus c'est préférer continuer de penser que rien ne nous atteint et en même temps penser à la pauvre qui comprenait rien à l'époque qui avait aucune clef pour processer les informations et qui devait juste penser qu'elle était folle (je sais plus ce qu'elle pensait elle était tout le temps défoncée puis plus tard peut-être en train d'idéaliser je sais pas quoi) c'est des discussions tard la nuit à pas savoir comment expliquer pourquoi ça marche pas comme ça c'est se sentir nulle vouloir arriver à fonctionner normalement mais ne réussir qu'à être bizarre, bref ça fait un an que c'est super que j'adore que lui aussi et que j'aime ce que nos deux corps et nos deux cerveaux tordus donnent ensemble mais que c'est aussi naze car c'est naze de trouver quelqu'un de super (même si je râle souvent sur lui il est con parce que c'est un mec mais je suis plus énervée c'est bon il l'est quand même beaucoup moins que la moyenne) quand on a connu surtout du naze naze naze et que les premières sensations qu'on a ressenti c'était de l'angoisse et quand même une impression que c'est pas normal mais sans savoir trop se l'expliquer. c'est pas une maladie il a dit on va y arriver oui je veux bien mais je sais pas comment et si en un an on a pas réussi je vois pas comment on y arriverait. ça me prend la tête et je crois que ça lui prend encore plus la tête parce que sa place est pas super drôle non plus, qu'il aimerait m'aider et puis autant je manque d'éléments de réponse mais au moins je suis dans ma tête, ce qui n'est pas son cas même si je me pose la question quelques fois. bref conclusion c'est chiant mais je me dis qu'à force d'effleurer le truc à chaque fois qu'on a baisé comme c'est à la mode en ce moment ou tard dans la nuit même si ça me fatigue et que j'ai peur que ça le fatigue aussi (il me taperait sur les doigts s'il lisait ça je sais mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser), on va bien finir par trouver une porte d'entrée à une porte de sortie.
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swedesinstockholm · 3 months
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11 juin
quand on a pris le métro j'ai commencé à sentir que je faisais la gueule parce qu'il me racontait quelque chose sur le carrelage de la station mais j'arrivais pas à m'y intéresser parce que j'avais juste envie de me coller contre lui. j'ai mis le sujet de la collab sur le tapis pendant qu'on attendait le bus, je lui ai fait part de mes doutes et de mon manque de source d'inspiration/d'exemple auquel me raccrocher, il m'a dit qu'il voulait pas m'en donner parce qu'il avait peur que ça gâche tout, que ça lui était déjà arrivé avec une musicienne suédoise sur qui il avait eu un coup de foudre musical, tiens tiens. je me suis demandé si c'était elle mon homologue. il disait que souvent le simple fait d'en discuter avant d'avoir fait quoique ce soit gâchait tout, donc j'ai dit ok changeons de sujet et quand je rentre je t'envoie un enregistrement and we go from there ok? et il m'a regardée d'un air surpris et reconnaissant en disant wow merci d'avoir pris les devants. j'aime cette lara-là, directe et franche et sans chichis. même si parfois je suis un peu brute. il m'a demandé de lui raconter l'histoire de mon roman mais j'avais pas envie de lui parler de a. alors j'ai dit non j'ai pas trop envie sans donner d'autre explication.
j'avais presque pas envie que s. le bassiste et m. la camerawoman nous rejoignent, je voulais rester seule avec lui pour toujours. avec s. c'était bien, mais dès que m. est arrivée j'ai changé de mood parce que c'était une fille et que je me sentais menacée. menacée de quoi je sais pas, étant donné que j'avais rien à perdre, puisque j'avais rien. avant qu'elle arrive on a fait un essai tous les trois avec le téléphone de r. et à la fin j'ai chanté le jingle de nostalgie parce que c'est les mêmes notes que les trois dernières notes du morceau et ils étaient tous les deux morts de rire et je sais pas si je l'aurais fait avec la fille dans la pièce. peut être que si. j'aime être la seule fille avec des mecs. et j'aime pas aimer ça, parce que j'aime pas, mais alors vraiment pas l'idée de me sentir en compétition avec d'autres filles. mais c'est malgré moi. elle m'a défendue en plus quand r. m'a dit de plus bouger mon visage quand je chante en disant on est pas tous jim carrey r. elle nous disait de plus nous regarder quand on chantait aussi mais dès que nos regards se sont croisés j'ai complètement perdu le fil de la chanson donc j'ai tout de suite abandonné cette directive. je me demande s'il pensait que j'étais meilleure performeuse que ça et qu'il s'est dit putain qu'est-ce qui m'a pris de la faire venir du luxembourg pour ça? il m'a quand même dit que j'étais trop jolie sur les rushes et que j'avais une présence de malade et puis il a ajouté une présence de malade mental(e?) parce qu'il trouvait ça drôle. tout le monde me dit que j'ai une présence de malade et je sais pas quoi en faire. j'espère que je trouverai à berlin. je lui en ai pas parlé. de berlin. j'ai déjà envie de le revoir putain.
la narratrice de miranda july s'est mis un élastique en caoutchouc autour du poignet et à chaque fois qu'elle pense au mec auquel elle doit pas penser elle tire dessus. d'après ses calculs elle pensait à lui à peu près 4000 fois par jour. je me demande combien de fois par jour je pense à r. peut être que je devrais essayer la technique de l'élastique. mais ça marche pas trop pour elle. alors elle fait le ménage, parce que ça l'occupe. elle dit que quand elle fait le ménage elle devient "the dutiful servant of a future, unheartbroken self." je trouve ça trop beau.
j'osais pas chanter à voix haute pendant qu'on tournait mais j'en avais trop envie alors je susurrais, parce que ça m'aidait à être plus expressive, et à la fin r. m'a dit c'était cool de t'entendre susurrer le morceau! et j'ai poussé un cri d'horreur mortifiée qu'il m'ait entendue. je me demandais si la fille avait deviné que j'étais amoureuse de lui cul par dessus chaise. si ça se voyait sur mon visage, ou plutôt dans mon comportement, vu que je devais probablement faire la gueule. hier matin quand j'ai parlé de lui à la kiné (elle me demandait ce que j'allais faire cette semaine alors je lui ai parlé du clip) j'ai senti mon sourire manger mon visage, mon visage illuminer le cabinet et mon corps s'élever au dessus des nuages. je lui ai parlé de berlin aussi. je crois qu'elle m'a implicitement encouragée à y aller. vous savez parfois il faut pas trop réfléchir et y aller. est-ce que j'avais pas dit que je voulais faire les choses sans réfléchir quand je sortirais de la non-vie? j'avais pas littéralement dit ça?
quand m. a dit à o. que je partais vivre à berlin le mois prochain il a cherché ma nouvelle adresse sur google maps et il a dit wow beautiful location! mais il avait un peu sous-estimé l'échelle de grandeur de la ville alors il m'a dit tu pourras faire du vélo. on lui a dit qu'on était pas trop vélo dans la famille mais j'ai dit but maybe i can be a new person in berlin. une fille qui fait du vélo et qui n'est pas amoureuse de r. d. je peux devenir la fille de mes rêves. bon mais je suis déjà un peu la fille de mes rêves là qui dit oui à tout ces derniers temps oui je viens faire une lecture à paris alors que je sais pas où je vais dormir oui je t'accompagne à ta fête parisienne où je connais personne oui je viens vivre dans ta coloc à berlin oui je viens jouer dans ton clip à bruxelles oui oui oui et de fil en aiguille je vais me détricoter de la Situation et me faire glisser dans la vraie vie.
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chifourmi · 2 years
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Y a-t-il un sujet sur lequel tu penses avoir un avis controversé ?
Mhh je sais que mes avis féministes ne sont pas partagés par tout le monde. Je suis sûrement extrême pour certains. Mais j'ai pas trop envie d'en parler dans les détails parce que flemme des dramas.
Sinon y a un sujet plus soft qui vient de me poper en tête : je ne trouve pas Timothée Chalamet surcôté. D'après moi il mérite son succès. Il joue super bien. Puis je trouve ça cool qu'il ait du succès physiquement alors qu'il n'a pas spécialement les normes de beauté. Il est justement un peu ugly hot en fait.
(Déso ma réponse est nulle mais j'avais pas trop d'idées j'avoue)
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eddylunique · 14 days
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Étouffant
J'en peux plus c'est de trop. C'est dur, très dur d'être le monstre. C'est encore plus dur de le savoir et surtout quand ce n'est pas dans les bonnes conditions.
L'ironie du sort c'est qu'il a fallut un meilleur ennemie pour comprendre la vérité et comprendre surtout ma peine ultime. Que je suis stupide, moi qui avait peur que quelqu'un était un monstre, c'était en fait nulle autre que moi. Il me pensait Simp et moi Charo, mais un de nous deux avait tord.
Quelle est grande ma tristesse et ma douleur, je suis tellement blessé, amputé comme d'une part de mon bonheur. Mais fallait bien s'y attendre, le problème c'est que je ne suis pas seulement triste mais je suis aussi énervé. J'ai la rage réellement en plus d'en pleurer.
Si des gens voulaient me comprendre avec une vrai compassion alors écoutez bien. Je le sais et depuis un moment, j'ai pas eu le bon comportement pour surpasser mes soucis et j'espérais avoir une vrai discussion pour faire évoluer ma situation. Cette discussion je ne l'ai pas eu et on a du passer outre si vite...
Ensuite, j'ai fais de mon mieux pour passer outre, pour qu'un électrochoc puisse être possible en moi en prenant petit à petit de la distance (certains ont vu des changements et d'autres non malheureusement). Mais je le jure que j'essayais dans plein de sens. Plus de pique sur son comportement, plus envie de la suivre partout, plus envie d'être à côté d'elle en soirée. Je la voulais libre, elle, qui s'est cru en prison par ma faute.
Alors oui cette soirée était celle de trop, mais d'un côté elle était nécessaire pour que je comprenne mieux certaines choses et les gens. On peut tous avoir tord à un moment ou à un autre, et j'ai eu tord sur mon jugement de quelqu'un. Je l'avoue.
J'ai aussi compris ce qui devait être dis et expliqué et le tout pour que ça aille dans le bon sens. Je ne peux décemment pas être quelqu'un de suffoquant pour autrui qui elle même me faisait aussi suffoquer. La relation comme elle existait était toxique, j'espère que si un jour elle se rebâtît, c'est sur une base plus saine et avec une seule amitié sincère et de confiance (qui aujourd'hui a l'air d'avoir disparu).
Si j'ai la colère aussi c'est que j'ai essayé d'anticiper que le problème de ma présence pouvait arriver, j'ai demandée et pas qu'une fois si je pouvais venir à cette dernière soirée et surtout si ça ne dérangeait personne. Ça dérangeait mais je ne l'ai pas su. Je me suis sentie invité par les gens, pour qui ça allait de me voir, et au final j'ai compris que c'était plus compliqué que ça.
J'aime pas les mensonges, et je ne sais pas mentir, je n'y arrive pas faut souvent que ça sorte de toute façon. Quand durant un certain temps j'ai pas arrêté de répéter que j'avais envie de tester des soirées techno et que j'aimais bien la tech même si pas la cigarette ou drogue mais que je voulais quand même voir, bah ça m'a déplu qu'on me dise "Pourquoi tu viens, tu aimes pas ça, tu aimes pas la tech." Je n'ai jamais dis ça, c'était un mensonge. Alors j'ai dis des mots de travers, qui évidemment ont transcendé ma pensée et qui était rude et pas mérité. Juste c'était déjà trop pour moi à cette soirée. J'en avait trop su, trop lu et un peu bu. J'ai mal agis car si à la base je voulais vraiment discuter sereinement, je me suis juste sentie attaqué et j'ai eu un mauvais réflexe.
Aujourd'hui, c'est avec un gros poids sur le cœur, un besoin d'être ailleurs et loin de tout ça, beaucoup de tristesse et aussi un peu de rancœur que j'écris.
J'écris assez librement ici car je pense avoir le droit de parler pour moi surtout quand j'ai le cœur aussi lourd et difficile à supporter. Surtout aussi après avoir séparé nos blog pour avoir le droit chacun d'y écrire l'esprit plus léger. Ça m'aide.
Mais je me permet tout de même d'écrire ces dernières lignes pour cette personne au cas où, car si je sais qu'elle n'est plus abonné, elle pourrait quand même peut être lire ça un jour. Alors si elle est dans le coin je souhaite simplement te dire quelques mots.
"Sache que j'aurais aimé qu'on puisse en parler, régler ça en communiquant l'un avec l'autre, qu'on puisse réellement poser les bases d'une relation plus saine pour nous deux car aujourd'hui elle m'a bouffé autant que toi je t'assure. Par ailleurs je m'excuse de ce que je t'ai fais enduré, je m'en veux terriblement.
Je pense aussi que j'ai besoin d'un temps un peu plus loin de toi mais si on devait se recroiser (en soirée par exemple) alors je serai simplement courtois et je te laisserai tranquille pour que tu te rapproches de ta liberté et des gens dont tu as envie.
Sache enfin que ça me fend le cœur tout ça, que je m'en veux avant toute chose, mais je n'ai pas le droit de te mettre dans ces états. J'espère que tu m'en pardonnera un jour même si il est lointain quand ça ira mieux notamment pour moi."
Maintenant que c'est dit, il me reste plus qu'à me poser et à avancer de mon côté.
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justeunlama · 4 months
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Je t'aime et putain cette situation me bute de plus en plus.
Avant j'arrivais à garder de la distance pck j'avais espoir pour nous, je me suis dis ba ouais ok ça reste supportable... Pck au final peut être que que nous 2 ça sera bon.
Finalement non.
Et ça me bute, et c'est vraiment difficile, de t'entendre parler de ta mif. Vraiment pck Putain ils ont de la chance de t'avoir et je crois que je ressens comme de la jalousie par rapport a eux, que eux puisse profiter de toi ... Mais pas moi.
Alors ouais je m'en veux de continuer a m'attacher a toi, a être trop conne et de encore garder espoir.. et j'ai trop la haine rien qu'à penser a toi avec Aet M ça me fou la haine, je te vois avec l'autre la a faire tout et rien, a vous projeter ensemble dans votre futur, vous au lit .....et ça me casse les couilles d'être juste la sur le côté et de ne pas pouvoir faire qlq chose et de pas avoir de pouvoir pour changer ce schéma.
Mais je t'aime mais putain ça me soule.
Je t'aime mais je m'en veux de continuer a m'attacher, j'ai une putain d'impression d'être une vrai conne. J'ai la haine contre tout. Je suis a fleur de peau je chiale pour un rien et ça me fou les boules de penser avoir trouvé qlq avec qui partager des choses a long terme et finalement on coupe l'herbe sous le pied et voilà tt les espoirs et rêves s'envole.
Je t'aime fort et ne crois pas l'inverse. Et j'ai envie de profiter avec toi a fd de ce qui nous reste.
Mais dsl d'être relou, de te prendre la tête ac tt ça, jsp pk j'ai besoin d'en parler, alors que ça me fou la haine et je l'accepte pas du tt.
Mais voilà je suis arrv après, et c'est comme ça.
Je t'aime et j'ai pas envie de gâcher ce qui nous reste juste je partage avec toi ces ressentis.
Et je t'aime
Et tkt je vais prendre sur moi et ça va aller.
Et dsl d'être casse couilles
💚💙
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contesdefleurs · 5 months
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Écrire sur des traumas vécus
Quand on est un-e lecteurice, nous avons toujours la possibilité d'arrêter notre lecture. De se renseigner sur les éventuels CW et TW d'une œuvre. De faire une pause dans une lecture parfois trop difficile pour la poursuivre. En bref, nous n'avons pas le même contrôle sur ce que nous lisons en tant que lecteurice et en tant qu'écrivain-e. J'ai écrit un projet qui décrit des expériences vécues, et je ne pensais pas que cela allait m'affecter autant. Comme indiqué dans le titre, on va parler des traumas et d'à quel point ils peuvent influencer notre processus d'écriture. Pour ce faire, je vais vous faire part de ma propre expérience et des réflexions qui découlent. Je ne vais pas présenter le projet concerné ici, car cela ne me semble pas utile pour le moment (et peut-être qu'un billet lui sera entièrement dédié, qui sait).
Les traumas et leur impact
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il traite de sujets qui ont marqué ma vie, et il parle notamment de validisme et de psychophobie : du déni familial aux violences intra-familiales, des médecins qui ne considèrent pas l'avis de l'enfant, le manque de renseignements (même les plus basiques), les accusations validistes qui freinent une bonne prise en charge : "tu fais semblant, c'est pour attirer l'attention", les abus, les troubles et/ou la maladie qui sont minimisés, que l'on relativise au point de mettre la personne malade/possédant des troubles en danger. Ajoutons à ces sujets le deuil, la solitude, la maltraitance, les violences conjugales et les rapports familiaux néfastes. Tout cela, je l'avais plus ou moins abordé, à ma façon, dans ce projet qui me tient très à cœur. Seulement, j'ai dû m'arrêter en cours de route, parce qu'émotionnellement cela devenait trop compliqué. Le travail d'écriture que je menais consistait à décrire ces situations que j'avais vécues. L'objectif était de montrer comment le validisme peut se manifester dans la sphère familiale tout en me libérant de ce passé avec lequel je pensais avoir suffisamment de recul pour le retranscrire dans un récit. Je ne m'étais pas rendue compte que j'y étais encore très sensible, au point de ne plus pouvoir poursuivre ce projet. Je pensais, naïvement, qu'être suivie par une psychologue, qu'être entourées de personnes aimantes et bienveillantes, qu'avoir une nouvelle vie avaient effacé l'impact des traumas qui me hantent encore aujourd'hui. C'est quand on commence à aller mieux que l'on se berce avec l'idée que plus rien ne peut nous atteindre (ou peu de choses). Durant l'écriture de ce projet, avec la manifestation des symptômes propres aux PTSD et aux C-PTSD, j'ai réalisé qu'il était encore difficile se rappeler. Les souvenirs ont ressurgi avec beaucoup de douleur. Je me sentais triste, je faisais régulièrement des crises d'anxiété, jusqu'à faire des cauchemars de manière assez fréquente pour que je le notifie. En fin de compte, je me suis lancée dans un projet d'écriture en m'impliquant émotionnellement sans avoir jaugé, ou imaginé, les conséquences qui ont nourri un mal-être pendant quelques semaines.
Qu'envisager pour la suite ?
Comme il s'agit de la première fois que je mets un projet de côté pour ces raisons, j'ai commencé à réfléchir : comment j'allais, à l'avenir, préparer des projets qui traitent de sujets directement ou indirectement liés à mes traumas. Peut-être que ce que je vais mettre en place pourrait intéresser d'autres, alors je vais les exposer :
Commencer à travailler en amont sur le projet voulu pour jauger son ressenti avec les sujets que l'on compte aborder
Lister/cibler les scènes qui peuvent être particulièrement difficiles (pour mieux s'y préparer ou pour trier selon vos besoins, envies, votre vécu, etc)
En parler avec une personne de confiance pour mesurer votre sensibilité avec ce sujet (est-ce que vous vous sentez capables d'en parler ? Est-ce que le fait de l'aborder ou de se souvenir des évènements à retranscrire atteint votre santé mentale/physique de manière significative ?)
Si vous êtes suivi-e par un-e psy, peut-être lui en parler ne serait pas une mauvaise idée si vous êtes bien accompagné-e
Dédier un moment de réflexion pour peser le pour et le contre avant de choisir, en se posant des questions qui pourront éventuellement vous guider : pourquoi je veux parler de ces sujets en particulier ? Qu'est-ce que cela m'apportera ? Est-ce que je me sens prêt-e à les aborder ?
Ce que j'en retire comme leçon
Je pense qu'il est important de garder en mémoire que les traumas ne sont pas contrôlables comme on pourrait le croire. Que connaître des moments heureux, ou de soulagement dans notre vie, ne les effacent pas. Cette idée qu'ils s'évaporent au premier rayon de soleil semble venir d'un imaginaire validiste consistant à prétendre que "puisque tout va mieux, pourquoi être encore triste ?", elle-même provenant de cette idée que la santé mentale est modifiable selon la volonté (sans prendre en compte les multiples facteurs et la réalité médicale qui prouvent que le "quand on veut, on peut" est une fausse idée, oppressive, en plus d'être dangereuse). Comme nous sommes entouré-e-s de cet imaginaire validiste, je n'y ai pas échappé. Mais peut-être qu'en vous le disant ici, vous y penserez.
On est parfois tenté-e de parler de notre passé, des traumas que l'on a vécus, parce qu'on porte des projets engagés. Parce qu'ils nous touchent intimement et qu'on sait qu'il y a des gens qui ont besoin de lire qu'il est possible de s'en sortir, qu'on les comprend. Parce que ce sont des sujets que l'on souhaite visibiliser pour cesser la banalisation des violences. Parce qu'on est, pour certain-e-s, militant-e, et on a envie de porter un discours dénonciateur. C'est avec cet état d'esprit que j'avais commencé à travailler sur ce projet (bien qu'il soit très sombre). Toutefois, ne perdons pas de vue notre santé mentale qui peut être très affectée. Cela peut être frustrant de ne pouvoir continuer un projet d'écriture, moi-même cela me peine de devoir le laisser dans le placard pour une durée indéterminée, néanmoins la santé est à prioriser. J'espère vous avoir donné des pistes de réflexions utiles sur le sujet, prenez bien soin de vous en attendant et bonne continuation dans vos projets.
Voici quelques ressources sur les traumas si vous ne connaissez pas, ou peu, ou qui pourront vous aider à gérer/identifier les vôtres si vous en avez :
Merci pour ta lecture, à bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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Si cela vous intéresse, vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux et lire mes projets publiés ici, à bientôt ! :
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tournesolaire · 6 months
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Ce matin j'étais vraiment extrêmement surprise de me réveiller par moi même à 7h20 alors qu'hier soir on a tapé jusqu'à quasiment 2h30. En plus je me suis levée fraîche et pimpante, j'avais plein d'énergie et mon nez était même pas bouché, c'est trop cool
Mon amoureux dormait encore, je me suis préparée tranquillou mais du coup j'étais quand même très avance. J'en ai profité pour passer au Monop' récupérer l'écran de son téléphone et ensuite je suis allée à la terrasse de la fac pour fumer des cigarettes jusqu'à ce que ce soit l'heure
Les cours étaient infiniment longs, ça m'a drainé
A 13h je suis rentrée a l'appartement pour ma pause d'une heure, Fred venait de se réveiller à l'instant. Je me suis préparé une toute petite tartine avec un bout de pain qui trainait et j'avais le cœur lourd lourd lourd. Le matin même j'avais porté mon courage à deux mains et je lui avais dit que j'aimerais bien qu'on papote de deux trois trucs que j'ose pas aborder, quand on aurait le temps (à savoir notre situation financière actuelle, Loane, et la distance qui s'installe petit à petit entre lui et moi physiquement, j'ai limite l'impression qu'on est des colocs quelques fois). Du coup quand il a vu le message il m'a proposé d'en parler de suite mais j'avais pas assez de temps et surtout je savais que j'allais me dégonfler alors je lui ai dit qu'on en parlerait un peu plus tard
Je suis retournée en cours, ça a duré une éternité et j'ai envisagé beaucoup de scénarios pour pouvoir m'enfuir de là
J'étais tellement épuisée psychologiquement (je sais même pas vraiment pourquoi au fond ?) qu'à un moment pendant un des cours de littérature je me suis mise à pleurer sans raison pendant que je prenais des notes ?
Heureusement, Mme Galine est vraiment gentille et elle nous a laissé partir en avance ce soir, j'en avais vraiment besoin
Je suis repassée à l'appart encore pour récupérer mes affaires pour ce soir et j'étais vraiment super surprise
L'appart était vraiment impeccable, il avait tout fait, même la serpillère partout
J'ai eu envie de pleurer une fois de plus
De soulagement je crois
Ça m'a vraiment touché qu'il prenne le temps de tout faire parce qu'il sait que j'aime pas quand c'est en bazar
Enfait
Il croyait que je restais dormir ce soir (mais non :( ), du coup on repousse à demain mais il avait prévu un petit programme
Il a fait exprès de tout clean pour que j'ai juste à rentrer et m'installer, il voulait me faire un massage parce qu'il sait qu'en ce moment mes douleurs de dos sont insupportables et que j'ai besoin de me détendre un peu, il avait préparé tous mes doudous etc
Du coup, de lui-même, sans que je demande ni que je mentionne ce dont je voulais lui parler, il m'a promis que ce soir il se coucherait pas trop tard. Demain il veut se lever tôt (enfin oui, 10h par rapport à son rythme a lui c'est super tôt) pour qu'on soit sur le même rythme de journée et être en forme. Il veut se lever tôt et qu'on profite un peu tous les deux, tout seul, sans personne d'autre avec nous parce que ça fait des semaines entières qu'on a pas été seuls et qu'on en a vraiment besoin. Il m'a promis qu'il me ferait le massage, qu'on allait faire des gros câlins qui réconfortent et mettent des pansements au cœur, qu'on ferait des bisous et même l'amour
Ça aussi ça fait vraiment longtemps, j'espère que ça ira et que je vais pas trop avoir de pensées obsessionnelles/intrusives si ça arrive vraiment
Il m'a dit que demain soir on se coucherait ensemble, en amoureux, en même temps
Ça arrive plus beaucoup ça non plus
En fait il arrive plus grand chose
Ça me ferait vraiment plaisir qu'on se couche ensemble si on a eu plus ou moins le même rythme de sommeil, parce que le soucis c'est qu'on est tout le temps décalés donc je me couche/m'endors beaucoup plus tôt que lui alors que lui pète la forme donc il joue à Dofus
Des fois il vient quand même me faire un câlin pour que je m'endorme mais c'est différent, je sens qu'il est pas dans le lit avec moi même si je fais dodo, et je dors mal
J'ai envie de m'endormir avec lui demain
J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras comme il faisait souvent avant, quand il colle ma tête contre son torse et caresse mes cheveux doucement
J'ai envie de me sentir aimée pour de vrai
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verloren-y · 10 months
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26 November 2023
Eh bien c'est bientôt la fin d'une année très très remplie enfaite. J'ai appris beaucoup de choses sur blender et niveau dessin. J'ai vraiment fait beaucoup et je peux être fière de moi. Même si j'aimerais apprendre un peu plus de choses enfaite et où je me dis bon j'ai pas appris tannnt que ça mais quand même un peu ??? Je sais pas. En vrai si !! Beaucoup de petites choses et puis on oublie que je viens seulement de commencer à apprendre hard surface modelling quoi.
Bref les choses vont mieux à mon travail depuis que je fais genre que je sais ce que je fais. Et ça fonctionne en vrai.
Mais chaque dimanche soir je suis quand même stressé d'aller travailler le lendemain. Mais le fais d'en parler ça va mieux? Je crois.
J'ai écris à Léa que je devais lui parler. Je fais des reucs cool sur Minecraft qui mok m'amuse mais j'aimerais encore construire mais jsp trop quoi une maison c si boring non? idkkk lol.
Nils et moi je trouve que ça se passe toujours extrêmement bien. Et c'est assez fou. Mais apres j'ai toujours peur ici et là. Et là ce soir je sais pas il me saoul genre pas vraiment mais il s'est beaucoup plaint et je crois que ça m'a saoulé ? Je sais pas trop. Parfois je suis un peu perdu. Mais je sais que j'aurais pas ces sentiments si ont habitait ensemble. On s'amuserait beaucoup je pense. Mais il est pas prêt. Moi j'avoue que je le suis. Genre j'ai plus autant envie d'une WG même si ça serait pas si mal. J'ai envie de vivre avec lui comme ça je peux mieux organiser m'a vie!! Si on est ensemble le soir on peut se planifier un jour dans la semaine où on fait un vrai truc et puis le reste ça suffit le soir/matin. Je sais pas si ça se trouve c'est pas bien moi je ne sais pas. J'ai jamais été dans cette situation. Mais j'aime être avec lui j'aime qu'on grandisse ensemble j'aime être là pour lui et j'aime qu'il soit là pour moi. Je sais pas mais ça me paraît juste parfait quoi. C'est pour moi aujourd'hui l'homme de m'a vie, je sais qu'on pourrait être très heureux ensemble. Avoir des enfants je sais pas? J'aimerais bien mais clairement pas maintenant. Après les choses changent vite en 5ans. J'aurais 31ans dans 5 ans et je me dis je serais vieux lol. Mais y'a 5 ans j'avais 21ans et j'étais pas du tout mature donc!!!! C'est surtout depuis mes 24ans où j'évolue depuis que je travaille. Et ensuite mon stage aussi et les relations que j'ai pu avoir.
Bref je me fais toujours beaucoup de soucis mais je pense que je peux arriver à vivre avec et à changer ma manière de penser un peu oui. Plasticité cérébrale et genre de la beuh c'est certain! Il faut que je tente oui
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lalignedujour · 1 year
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-T'as passé une bonne journée ? -Non. Y avait des trucs à faire. Mais c'était chiant. Voilà. -Et avec ton boss ? -Ah ! Bah, il a voulu me voir, justement. -Et alors ? -Et alors...
Dès qu'elle arrive à 9h05, il lui demande de passer dans son bureau. Par la fenêtre, le ciel est clair. Le soleil est encore bas et se reflète dans la tour d'en face. Avec cette lumière pile sur son visage, elle a l'impression d'être dans un interrogatoire de vieux film américain.
-Comment tu te sens avec tes projets ? -Comment je me sens ? -Oui, comment tu te sens avec tes projets ? -Euh... bien. -Bon. Et est-ce que ça te motive ce qui se passe ici ? -Ce qui se passe ici ? -Tu vois bien ce qui se passe ici, non ? L'émulation autour des nouveaux process qualité, l'ouverture de l'Espagne en Q3 et du Portugal en Q4, le recrutement qui tourne à fond, le programme onboarding complètement refondu. -Ah, oui, oui, j'adore.
Il a avancé sa tête au-dessus de son bureau. L'éclat de lumière était juste derrière son oreille gauche. Il était à contre-jour. L'interrogatoire se durcissait.
-Je peux te parler franchement, Amélie ? -Oui. -Je te sens pas motivée. -Ah bon ? -Non. Je te sens pas à fond. -Et pourquoi ? -Est-ce que tu vois quelqu'un d'autre arriver ici avec ses affaires de piscine ? -J'aime bien nager, c'est tout, ça a rien à voir avec mon travail. -Avec un tuba qui dépasse ? -Oui, je nage avec un tuba des fois, c'est pour respirer sous l'eau. -Je sais, oui. Mais l'autre jour, quand tu es arrivée avec trois colonnes de 150 CD vierges, c'est... -C'était des DVD. -Ok, des DVD. -Mais y en avait bien 450, bien joué. -Ok, tu comprends que c'est limite niveau implication ? -J'avais un rendez-vous le bon coin à la pause, j'en ai profité, c'est tout.
Et le ton monte des deux côtés :
-Attends, c'est un panneau de chantier que je vois sur ton bureau ?! -Mais on travaille à côté d'un Bricorama ! -C'est pas une raison pour te balader avec un panneau de chantier d'un mètre de haut. On est où ici ? -Avec Selim, on refait les fenêtres de l'appartement, il faut un panneau de chantier, c'est tout. -Et alors ?! -Et alors, ça change l'aspect extérieur ! C'est obligatoire ! -Pas au bureau !
Selim ouvre la porte de chez elle et la lui tient, pour qu'elle entre avec le panneau de chantier.
-Sérieux, il t'a fait chier pour le panneau de chantier ? Mais il est ouf. -Mais grave, ça me donne pas envie de m'y mettre à fond, tu vois ? -C'est clair, t'as trop raison.
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swedesinstockholm · 11 months
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17 septembre
je fais des infidélités à r., je viens d'envoyer ma nouvelle chanson, ou plutôt le prototype de ma nouvelle chanson à c., il m'a dit qu'il était à la rue, enfin je sais pas s'il l'est toujours, j'espère pas. pendant que j'étais en train de prendre de ses nouvelles j'ai eu une notif de r. qui me demandait si j'étais en train de faire caca sur le selfie avec un flacon de v.i.poo saveur citron que je lui ai envoyé dans les toilettes de h. vendredi soir et j'ai pas pu m'empêcher d'éclater d'un rire sale. pourtant apparemment vendredi soir chez h. je faisais la gueule, parce que hier soir quand elles disaient qu'elles avaient trouvé k. plus avenante que d'habitude, j'ai fait remarquer que ne pas être avenante n'était pas toujours un choix, ce à quoi m. a répondu sèchement que c'était pas compliqué de faire un effort, ne serait-ce que par respect pour les autres, et d'un coup j'ai senti les larmes derrière mes yeux et j'ai commencé à tourbillonner vers les ténèbres en passant par des endroits archi sombres (pas envie d'en parler ici) et au fond la mort me faisait des grands signes. c'est la seule qui peut tout arrêter. je l'ai pas dit ça à c. quand il m'a demandé comment je me portais. et je le dirai pas à f. demain non plus, mais elle de toute façon elle me demandera pas comment je vais.
à part ça j'ai passé une plutôt bonne première journée toute seule, je me suis réveillée avec une hallucination auditive de la voisine qui ouvrait la baie vitrée en appelant mon nom puis j'ai allumé mon téléphone et vu la vidéo que m'envoyait s. où on les voit toutes autour d'une table dans un bar à prague en train de chanter le refrain de ma chanson de la perf de minibang et j'ai explosé de rire et de joie. après avoir déjeuné je suis partie me promener sur la plage grise j'ai marché pendant deux heures et demi en marmonnant des paroles inspirées par la surface marbrée des grandes flaques au bord de l'eau qui ressemblaient à la surface de saturne et aussi à la table basse du salon chez r. et j. quand j'étais petite. hier je marchais dans les vagues entre les digues et mes pieds se prenaient dans les algues et je levais les jambes bien haut pour m'en dépêtrer et je trouvais que c'était une excellente métaphore pour sortir de la mélancolie, je faisais comme si c'était les algues qui me tirent vers l'abysse, celles de kirsten dunst dans melancholia, et que j'avais enfin trouvé un moyen de m'en dépêtrer. délivrer. délivrée libérée. mais bof, pas trop non.
dans tous les cas j'adore me faire pousser par les vagues, qu'elles soient brutales avec moi, qu'elles me plaquent me broient et m'avalent, la mer est mon amante préférée. mais c'est aussi la seule que j'aie jamais eue. the sea is the only lover i've ever had. ce matin elle était verte et elle faisait du bruit pendant que moi je vivais ma petite histoire avec saturne. j'ai passé l'après-midi à travailler sur le texte pour point de chute et ce soir j'ai fait une ratatouille et j'ai regardé un truc sur les camping cars sur m6 et la météo parce que ça y est je suis devenue maman.
18 septembre
finalement en attendant que r. se libère c'est avec c. que je vais collaborer, le temps d'une soirée, il m'a proposé de faire une performance poétique avec lui pour l'expo de tina gillen et j'ai dit oui mais j'ai pas osé demander si c'était rémunéré. il m'a envoyé un million de liens vers des appels à projets/maisons d'édition/revues littéraires/le contact de son ami poète qui ressemble à linus de lost qui pourrait être intéressé par la publication de mon éventuel recueil de poésie dans sa maison d'édition/etc. on est restés au téléphone pendant une éternité et je voulais que tout le monde m'entende parler de ma vie professionnelle d'artiste avec mon accent de la ville sur la terrasse.
j'ai pas continué ma chanson sur saturne ce matin parce que les flaques avaient disparu et j'avais pas d'inspiration, y avait de la brume et le soleil pointait derrière et j'étais trop occupée à essayer d'arriver au cap avant que la brume se lève pour faire des photos d'aqualand dans le brouillard, mais le ciel bleu m'a rattrapée. j'ai fait des jolies photos quand même. y avait des pêcheurs qui pêchaient dans le bassin qui entoure l'île d'aqualand avec les toboggans en fond et ça faisait une atmosphère très paisible. sur le chemin du retour j'ai vu deux femmes rentrer dans l'eau seins nus, une jeune et une plus âgée, peut être que c'était sa mère. la jeune portait un short et je me suis demandé si c'était la même fille que j'avais vue faire la roue seins nus en boxer un matin en haut de la plage. quelle vision.
19 septembre
je me suis levée tard ce matin alors au lieu d'aller au cap d'agde je suis allée nager parce qu'il faisait chaud, j'ai mis mon bonnet et j'ai fait des longueurs de crawl entre les digues, oh c'était bien. j'essaie de trouver une autre manière de le décrire qu'en disant que je me battais avec la mer parce que je me battais pas avec elle, j'adore l'énergie qu'elle me fait dépenser pour pouvoir lui répondre, rester à niveau, j'adore l'intensité que ça génère, j'adore comme ça devient même un peu dramatique. je voulais plus sortir de l'eau. je me suis laissée flotter sur le dos en essayant de m'abandonner complètement à la mer en écartant les jambes face à l'horizon et je pensais à la femme que j'avais entendue sur france inter en déjeunant qui disait que quand on avait fait l'expérience de violences dans l'enfance, souvent après on avait du mal à s'abandonner pendant le sexe et donc à avoir des orgasmes. hier soir en regardant l'amour est dans le pré à un moment y avait un type qui me faisait tellement de peine que j'ai du changer de chaîne parce que ça me rendait trop triste et je me suis demandé si moi je passais dans ce genre d'émission, combien de gens changeraient de chaîne devant l'insoutenable nullité de ma vie?
quand je suis sortie de l'eau j'ai posé mon haut de maillot et je me suis allongée sur ma serviette et c'est mon nouveau truc préféré. c'est très bien pour la confiance en mon corps. je me suis mise d'abord sur le ventre, puis sur le dos, la tête tournée vers la mer, je regardais les gens passer au bord de l'eau en scrutant leur regard pour voir s'ils me mataient mais non, personne me matait, personne n'en avait rien à foutre de mes seins. moi j’en ai toujours quelque chose à foutre des seins. je les regarde du coin de l’oeil, derrière mes lunettes de soleil, sous ma casquette, je mate les femmes seins nus sur la plage et j’ai l’impression d’être une voyeuse perverse. je me suis baignée seins nus avec f. quand elle m'a rejoint, il était temps que la mer voie mes seins. en même temps avec toutes les fois où elle les a fait sortir de mon maillot c'est pas comme si elle les avait jamais vus, petite coquine.
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chifourmi · 2 years
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Je suis allée voir le film sur Simone Veil. Je ne sais même pas comment résumer mon ressenti. À la fin, j'avais envie de fondre en larmes. Je ne savais littéralement plus parler tellement j'étais bouleversée. C'était si révoltant, motivant, inspirant. J'ai envie d'en parler mais je n'ai pas les mots. C'était trop intense. Cette femme était vraiment remarquable. Quelle force de mentalité. Je ne pourrais pas exprimer à quel point je suis admirative.
(30/12/2022)
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dustanddisquiet · 2 years
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Lift Your Head
Quatre ans sans avoir écrit ici. Je me demande bien pourquoi. Ah si, je sais pourquoi. J'avais quelqu'un à qui parler. Pendant six ans, j'ai vécu la plus belle histoire d'amour qu'il m'ait été donné de vivre. Cet été, tout s'est arrêté, violemment, brusquement. Elle m'a quitté pour un tocard qui passe sa vie à faire de la musique et à lutter pour ne pas retomber dans la drogue dure, qui vit à Los Angeles et compile à lui tout seul tous les clichés que ça implique. un sac à merde comme on en fait plus. Ils se sont revus cet été quand j'étais là, ils se sont embrassés, ça l'a perturbée, elle m'a quitté. J'ai ressenti une haine viscérale pour ce mec et je doute que ça s'estompe un jour, et je déteste cette sensation. Et ça, ça m'a fait bcp de mal de le penser. Elle emporte avec son départ tous nos projets d'avenir, nos futurs enfants et le parcours compliqué qu'a impliqué tout ça (il y a des cas de maladies génétiques orphelines dans ma famille) : remuer des souvenirs très douloureux, patienter en attendant les résultats, et pendant ce temps-là, se rassurer en envisageant la couleur des murs de leurs chambres, leurs prénoms, imaginer à quoi ils vont ressembler. Vont-ils prendre les allergies de Maman ? Vont-ils naître avec la nature de cheveux de Papa ? Il est parfaitement plausible qu'on ne le sache jamais à l'heure où j'écris ces lignes. Ces futurs enfants, ils n'ont même pas été conçus que je dois déjà en faire le deuil. Leurs prénoms, mes espérances. Tout. Et pour ça, pour la première fois de ma vie, j'ai eu envie de mourir. Subir une telle souffrance, je ne le souhaite à personne. Et j'ai eu envie que tout s'arrête. Plusieurs fois.
J'ai perdu un ami en 2020 et ça m'a retourné. Il est mort violemment, brusquement. On ne saura jamais pourquoi. C'est comme ça, et puis c'est tout. Ce deuil a réveillé chez moi un trouble anxieux généralisé qui rôdait depuis ma plus tendre enfance. Il a pointé le bout de son nez et est une des raisons pour lesquelles je suis seul aujourd'hui. Et je le comprends. Je ne le comprends que trop bien : je vis avec moi-même depuis toujours. J'ai vu une psy qui m'a aidé à comprendre mon trouble et ses origines mais ne m'a au final jamais aidé à lutter contre. Je ne la remercie qu'à moitié du coup. Je n'ai pas de ligne conductrice à ce texte et j'écris même sans musique (chose que je ne fais jamais) donc si c'est décousu tant pis (et puis plus personne ne me lit ici depuis longtemps alors tant pis). J'ai compris quelque chose sur les idées noires. Parce que oui, j'en ai. Mais c'est peut-être pas aussi alarmant ou dramatique que ça en a l'air. Quoique. Bon. J'ai compris qu'avoir des idées noires, ça voulait pas dire "se demander quel type de corde utiliser pour se pendre" ou "quelle est la dose létale de Doliprane". C'est plus subtil. En tout cas chez moi. Je m'explique : Aujourd'hui, la mort s'invite dans mes décisions, dans mes choix, mes rencontres. Elle ne se tient jamais très loin, comme si elle avait un droit de regard sur tout ce qui faisait ma vie aujourd'hui. J'en ai pris conscience récemment, lors d'un concert. Je savais que j'y croiserais des copains.copines, mais aussi que je risquais d'y croiser certaines connaissances de longue date ou non. Et ce fut le cas. Sauf qu'au lieu de me dire "Oh, ça faisait longtemps que j'avais pas vu cette personne, c'est dommage, il faudrait qu'on se voit plus souvent", je me suis dit "Ah, une personne de plus à qui je vais manquer si je venais à disparaître". Et ça, ça m'a fait bcp de mal de le penser. Je sais que je dois aller voir quelqu'un mais mon problème majeur est que j'envisage aucun avenir pour moi. J'en avais un, je ne l'ai plus. Et je suis incapable d'en formuler un autre. Les ténèbres m'entourent et s'approchent. Je pense de plus en plus à ce que diront les gens de moi quand je ne serais plus là. J'ai peur de ce que je suis en train d'écrire mais c'est la vérité. On s'imagine tous qui viendra à son enterrement. Je suppose. Moi je le fais un peu plus souvent ces derniers temps qu'à l'accoutumée. Voilà. Je suppose que personne ne lira ça mais je tenais à laisser une trace dans cette petite capsule temporelle qu'est ce blog. Prenez-soin de vous.
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beatlesonline-blog · 2 years
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aliasjsb · 2 years
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Terrain Privé
Peut-être le récit le plus important qu'il m'ait été donné d'écrire. Je ne suis pas encore certain d'en parler. Une irrépressible envie de poursuivre... Comme un besoin viscéral. J'avais dix ans. C'était l'entrée en CM2. Nous avions déménagé, j'allais arriver dans ma nouvelle école primaire. Nous avions déménagé parce que mes parents avait fait construire une belle et grande, très grande maison, dans un petit village où les nouvelles vont trop vite. Dans l'ancienne école, j'étais ami avec tout le monde, j'étais au paradis, je ne connaissais que ça. Dans la nouvelle, j'allais subir pour la première fois le poids de la solitude. Dès le premier jour, dans la bouche des enfants, resonnait la jalousie des parents. "Salle riche !" "Vieux bourge." Ils m'ont victimisé, alors j'ai adopté une posture de victime malgré moi... Cercle vicieux s'il en est, j'ignorais ce drame de l'histoire. Toute l'année ils m'ont mis à l'écart. Toute la vie j'ai eu ce sentiment d'exclusion qui pendait au dessus de ma tête, et qui souvent se plantait sur mon crâne incliné.
Un enfant ne devrait jamais vivre ça, c'est injuste, c'est profondément injuste, qu'avait-il fait pour mériter ça ? Qu'avait-il fait ?! Je t'aime de tout mon cœur petit Thomas, plus jamais je ne t'abandonnerai, plus jamais je te laisserai affronter seul la brutalité qui vit dans l'humanité. Il est presque certain que le manque affectif profondément ancré dans mon esprit est du à cette expérience. Le petit enfant en moi pleure de toutes ses larmes ce qu'il a contenu depuis si longtemps. Peut-être est-ce là la renaissance... Le flot de sang se transforme en sanglots.
A nos paradis perdus, et à leur retour.
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gilda14 · 2 years
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Chouette Vélotaf de retour et la joie du vendredi soir
(venerdi)
Quelle joie le vendredi soir d'avoir survécu une semaine de plus et pouvoir espérer deux jours de détente ! #OnEnEstLà , il faut savoir se contenter, parfois. Pour le reste : raté la piscine (impossible de me réveiller, ça n'était même pas question de se secouer), peiné au boulot (du fait d'avoir les idées confuses en raison de la fatigue forte), été insultée par un type dans la rue qui poussait un vélo de femme et n'a pas aimé que je ne me pousse pas pour le laisser passer (l'étonnement m'avait fait m'arrêter) (l'avait-il volé ?), tenté de remonter le moral du Joueur de Pétanque qui subit en urgence de lourds soins dentaires, appris avec surprise que Le Fiston passait son week-end à Nice, fait les choses à faire (demande de congés, message pour Projet Familial 2). Comme souvent le bon moment de la journée était le Vélotaf, Vélib électrique et j'avais opté car pour une fois sans casque, pour le trajet "safety max". Un peu triste de ne pas participer au week-end d'intégration de mon club de triathlon, mais ç'aurait été vraiment trop de fatigue,je ne me sens pas assez aguerrie pour être une marraine valable et en raison de l'intervention prévue pour ma fille la semaine d'après, il n'était pas malin de se rendre à quelque chose avec plein d'êtres humains rapprochés. L'an prochain, si tout va bien ?
En lisant une histoire d'émeu domestique menacé par la grippe aviaire, je prends soudain conscience qu'un animal de compagnie est un animal et peut-être à ce titre menacé comme s'il était d'élevage par des mesures d'euthanasie prophylactique. Je n'ai pas d'opinion pré-établie sur la question car elle est plus complexe qu'elle n'y paraît (j'ai un peu de mal avec notre prédominance d'humains sur le vivant et ces droits que l'on s'arroge ; pour autant je n'ai pas envie que l'on se laisse contaminer au risque d'en mourir). Seulement je me sens stupide de n'y avoir jamais pensé. (sans parler de : Oups ! Mais c'est vrai, un émeu est un oiseau !). Je ne sais pas ce que je ferai demain (courir or not, selon état du conjoint, aller chercher un matériel d'entraînement de natation chez Décathlon et des chaussures de course à pied commandées), et j'aime bien : mon temps est tant programmé, minuté, planifié, qu'une légère incertitude dans des activités sans enjeux d'y arriver ou pas constitue une bouffée de vacances. J'achète en ligne des chaussettes étanches (dubitative mais curieuse ; et prévoyant / espérant un automne et un hiver pluvieux)
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