Tumgik
#je suis fatigué de moi même …
deescontinuity · 1 year
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Long post
Je discute avec une fille avec qui j'ai match sur une appli de rencontre, et en soit elle est sympa mais j'ai pas vraiment d'attirance, mais j'ai pas trop envie de laisser tomber car je me dis qu'on sait jamais, mais y'a plusieurs trucs qui m'énerve, genre ma mère m'a transmis involontairement son énervement pour les fautes d'orthographe, et si chez mes ami.e.s ça ne me dérange pas, là je me dis que si c'est avec quelqu'un où je vais être amené à discuter souvent, ça risque de me souler. Et puis elle écrit souvent des pavés pour raconter ses journées, et j'ai un peu de mal à me concentrer et tout lire et retenir, donc souvent je regarde les passages avec lesquels je peux réagir et répondre en conséquence, mais sinon j'arrive pas à avoir la même énergie. Et puis au départ je répondais pas très rapidement, principalement car je détestais l'app où on discutait, et aussi car je mets des PLOMBES à répondre à n'importe qui, et elle me l'a un peu reprocher, donc j'ai proposé d'aller sur insta et je lui ai expliqué vite fait pourquoi j'avais du mal et que j'essayerai de faire des efforts, mais je crois que c'est aussi car j'avais pas envie qu'elle me déteste, et que je voulais la rencontrer irl au moins une fois, pour savoir comment elle est. Mais j'appréhende le moment où je vais sûrement lui dire que pour moi ça va pas le faire romantiquement parlant car je me fais pas d'illusion, y'a peu de chances que j'en ai un jour pour elle
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skinnylove82 · 2 years
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On est le 5 du mois et il me reste 300€ pour finir le mois... et pour Noël... Je suis inquiète, les prix flambent, un plein coûte 75€, mon frigo et mes placards sont vides. La banque m'a pris 21€ de frais de dépassement de découvert pour le mois dernier. Cette année à été catastrophique, mentalement, physiquement, financièrement. Je préfèrerai être morte que de vivre toute cette douleur, l'angoisse de l'argent, l'angoisse de mes animaux qui sont malades et nécessitent des soins coûteux, ne plus savoir quoi faire pour ne pas sombrer... Je sature, je vis un cauchemar jour et nuit. Je ne dors pas, je cauchemarde.
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greywritesthings · 5 months
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Too tired to make sense
Spencer Reid x Bilingual!Reader
Fluff
Warnings - None
A/N - I'm still learning so my French isn't perfect! Thanks to @itsleilabxtch for proofreading it <3
This may become a series!
Masterlist
SR Masterlist
You were like a breath of fresh air to the BAU. With Hotch, Reid, Morgan and Emily returning to the team and the newer agents leaving to other posts or retiring to spend time with their families the team looked the same as it had a decade a ago but far less bright eyed and hope filled, apart from you. You were added onto the team as a transfer from the Foreign counterintelligence unit due to your masters and in progress doctorate in forensic psychology and linguistics. You were considered young for the BAU but you had the intelligence and experience so Hotch took you on after a quick interview and a look over your paperwork and completed cases from FCI. He was happy to have a new agent that had a new skill set and didn't carry the same traumas the rest of the team did, he just hoped the job wouldn't break your spirit the same it did the rest of the team. 
You had just been introduced to the team when a case came in. “Crime fighters we are off to Amarillo Texas” Garcia announced as she walked back into the round table room, Causing you to take a seat and look up to the screen she was now standing in front of, you would get settled in later. 
You didn’t get time to get settled in for a week, the case itself was short but so was your sleep. You were doing twenty hour days for six days straight and by the time you reached your hotel, showered and did your other nightly routine items you had a total of two and a half hours of broken and unsettled sleep. It meant by the time you sat down on the jet your brain was running at 2 miles an hour on nothing but adrenaline and shitty police coffee. 
“So, how you feeling after your first case, sweetheart?” Derek asks as he settles in opposite you. “Bien, nous avons attrapé le gars et sauvé une victime, c'est donc une bonne chose, mais je suis tellement fatigué que ce n'est même pas drôle.” “Fine, well we caught the guy and saved a victim so that's good but I'm so tired it's not even funny.”  You smile at him, slurring your words together slightly, not registering the language change. 
You had grown up in England but you were raised by an American Father and French English Mother, it meant you had a mixed accent when you were speaking English if you were exhausted or drunk and that you often reverted back to French.
“What’d you say? I don’t speak that whole French, Italian, Spanish thing. Care to repeat for us English only speakers?” He responds to you jokingly, you still hadn't registered the switch so you were confused, thinking your accent was just coming on heavier than usual. You ask “Qu'entendez-vous par français, italien, espagnol ? Qu'est-ce qui ne va pas?” “What do you mean by French, Italian, Spanish? What's wrong?” Derek continues looking at you in confusion before smiling at you and standing up.”You are clearly too tired to make sense, talk to you later honey” He ruffles your hair as he leaves, going to take up the seat opposite Spencer, whispering something to him as he sits down. Spencer then nods, finishing his page before standing up and making his way over to you. 
“y/n, vous parlez en français, pas en anglais, c'est pourquoi Morgan était confus.” “y/n, you're speaking French, not English, which is why Morgan was confused.” He says as he sits down where Derek just left. “Quoi? Mon dieu, Désolé, je n'avais pas remarqué” “What? God, sorry I hadn't noticed.” You give him a sheepish smile.
“C'est bon, Emily et moi le parlons de toute façon, donc vous pouvez nous parler en français aussi, et si vous voulez dormir, les lits sont libres, on peut y aller ensemble si vous voulez?” “Its okay, Emily and I speak it anyway so you can speak to us in French too, and if you want to sleep, the beds are free, we can go together if you want?” He asks quietly, nodding to the long empty bed behind you both. You smile at him and nod, shifting around to stand up, shivering slightly against the cooler air in comparison to the small cocoon of warmth you had built around yourself during the flight so far. 
You both make your way over to the sofa bed and Spencer sits down first. “Voulez-vous poser votre tête sur mes genoux ? Les coussins sont comme des pierres, croyez-moi.” “Would you like to put your head on my lap? The cushions are like rocks believe me.” He asks, folding up a blanket when you give him a nod and a smile, a small blush covering your features, thankfully not visible in the dim lighting of the plane given that mostly everyone was trying to sleep. 
Soon enough you were settled on the sofa, curled into a ball with your head on Spencer's lap. He had pulled out a book and began reading while you stared ahead or at the floor, at the point of exhaustion where you were unable to sleep. You were growing restless, your foot was tapping against the edge of the seat as you tried counting sheep as a last resort, knowing it wouldn't work when Spencer started talking again, lowering the book in front of you, you noticed he wasn’t just talking, rather reading to you. “Calmez-vous, ma chérie” “Calm down darling.” He whispers to you when he takes a pause in a paragraph. And with him reading the book and the low whirr of the engine you eventually fall asleep.
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chifourmi · 18 days
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On est sorties avec mes potes ce soir et c'était une trop chouette soirée... Jusqu'à la fin où l'une de mes potes m'a sorti "franchement t'as parlé avec 3 mecs différents durant la soirée, si j'étais ton mec j'apprécierais pas". Comment vous dire que j'ai eu instantanément envie de pleurer. Pleurer parce qu'elle m'a fait culpabiliser d'un truc qui n'avait pas à me faire culpabiliser. Pleurer pcq ces mecs dès le début je leur disais que j'étais en couple et pas intéressée. Pleurer pcq j'ai essayé de les brancher avec elles dès la première occasion. Pleurer parce que je suis fatiguée. Fatiguée de devoir me justifier. Comment elles peuvent juger sans savoir ce qu'on s'est dit. J'ai aussi envie de pleurer à cause du sexisme qui est ancré bien profondément dans les têtes, même celles des filles. Comment tu peux avoir si peu confiance en ta pote? C'est évident que je n'ai rien tenté ni quoi que ce soit et ça me répugne d'avoir l'impression de devoir me justifier. Elle m'a sorti "je les aurais stoppé direct". Mais cocotte je l'ai fait!!! L'un est parti juste après et les 2 autres respectaient et ça n'allait absolument pas plus loin?? J'étais tellement contente de rencontrer des gens putain et elles m'ont donné un goût amer de tout ça. J'ai aussi sympathisé avec des filles et après je les cherchais partout mais là évidemment mes potes ne se sont rien dit. Je suis tellement fatiguée qu'on voit les femmes comme des grosses putes en manque quand elles PARLENT à un garçon. C'est tellement toxique. Comment on va changer les mentalités si absolument tout le monde pense qu'une femme qui parle à un homme c'est forcément pour de la tchatche?? Elle m'a vraiment dit ça comme si j'avais trompé mon copain, limite avec du dégoût dans la voix. Je suis tellement déçue et énervée en fait, je me sens trahie. J'ai toujours été une girls girl et c'est vraiment un truc que je prends trop mal quand les filles ne le sont pas. Vraiment je suis trop triste j'ai l'impression d'avoir reçu un couteau dans le cœur. J'aime trop le musicien et je ne voudrais pour rien au monde lui faire du mal. Franchement c'est trop injuste ça me fait trop mal au cœur ce qu'elle m'a dit. Et mon autre pote a sorti "mais pourquoi tu le prends si mal?" en sous-entendant que si je le prenais comme ça c'était que quelque part je culpabilisais ou j'avais quelque chose à me reprocher mais non ce qui me fait mal c'est que j'ai senti qu'elles se sont complètement désolidariser de moi à cause de ces 3 mecs random. J'en reviens pas qu'elles m'aient juger sans savoir. Et si je le prends mal c'est pcq je suis ultra sensible aussi??? Bref.
(07/09/2024)
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e642 · 21 days
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C'est bientôt la rentrée et comme je suis dans un gouffre sans fond de désespoir et de mollesse, je vais dresser une liste de choses qu'il faut que je fasse avant l'entrée en 2025, dans l'ordre chronologique (bon ya des trucs qui sont pas faciles à situer donc je vais voir où les mettre):
- Tout bien refaire mes fiches d'organisation et trier mon ordinateur (mon côté psychorigide revient au galop après 3 mois de déchéance)
- Rappeler tous les cons qui veulent pas répondre à mes demande de stages (ça fait bcp d'appels pour quelqu'un qui déteste appeler même ses parents, son mec ou ses potes, d'ailleurs ça fait qq années que j'ai instauré un safe word d'appel, si quelqu'un m'envoie un message où il y a écrit "courgette" c'est que l'appel est important et mérite que je le prenne, mais si c'est pas une urgence vitale en général ça m'énerve)
- Avoir mon permis (je suis à 2 ans de conduite, 2000€ de dépensé, des litres de larmes et de mascara, il est temps que ça cesse ce calvaire)
- Donner mon sang tous les deux mois et donc prendre rdv prochainement en septembre (faut que je reprenne du poids du coup parce qu'à 43kg je doute de survivre même si j'ai pu montrer une certaine résistance à la perte de sang dans mes années mutilation)
- Prendre rdv chez le médecin (que je comprenne pourquoi j'ai envie de vomir tout le temps, pourquoi j'ai mal aux reins, pourquoi je suis fatiguée, pourquoi je saigne pas pendant 2 mois puis après 6L en 2 jours et un petit test IST pour voir s'il reste une once de respect de mon mec à mon égard)
- Trouver un stage (par pitié acceptez-moi en stage que je ne sois pas obligée de demander les EHPAD, jme sens déjà bien trop en fin de vie pour faire un stage en soins palliatifs)
- Essayer d'instaurer des repas variés, à intervalles réguliers et un petit dej solide (non parce que c plus possible de manger un bout de salade par jour quand je suis stressée)
- Diminuer le RedBull (passer de 1/j à 1 tous les deux jours, on en est à ce stade d'addiction oui)
- Essayer de diminuer la clope (pas de volonté réelle pour le moment donc ça m'étonnerait)
- Faire du Yoga 1x par jour ou tous les deux jours et peut-être reprendre la course, ou m'inscrire à l'escalade (par contre 250€ une licence, pour ce prix, j'espère que le massage des mollets est inclus)
- Manquer le moins de cours possible et essayer de maintenir un 13.5 de moyenne, c'est le dernier semestre faut se bouger le fion
- Aller au cinéma au moins 2 fois par mois au.pire et 1 fois par semaine au mieux (pour maintenir la culture cinématographique que je Fake depuis des mois)
- Me séparer de mon copain (à moins d'un miracle et d'une prise de conscience rapide et profonde, ça me paraît malheureusement inévitable, ce qui veut dire me préparer à une rupture...)
- M'inscrire dans une association (parce que c'est intéressant mais surtout parce que je vais pouvoir dire dans mes lettres aux masters "eh regardez jsuis peut-être une merde en cours mais j'aide les enfants qui se font harceler a l'école prenez moi")
- Restée moins confinée dans mon appartement (aller respirer, marcher, chier, peu importe mais dehors, comme ça ça réduit les moments de vide et de grattage compulsif)
Bon déjà ce sera pas mal ça en vrai, je rajouterai bien trouver une manière de me faire de l'argent facilement mais à moins de dealer, ça me paraît pas très faisable, après pas vu pas pris comme on dit hm
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ernestinee · 3 months
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J'ai fait une nouvelle tasse pour compléter petit à petit la série des tasses jaunes-dedans, mon petit plaisir du matin c'est d'aller trouver les fruits un peu plus mûrs que la veille et les manger au petit déj, et heu j'ai fait une chauve-souris en céramique elle est un peu foirée mais je l'aime bien on dirait un chauve-cochon.
Par contre j'ai proposé à une amie de faire avec moi la formation en bégaiement que j'ai achetée et elle a accepté bien sûr mais elle n'est pas dispo maintenant et du coup c'est frustrant je l'attends pour commencer et en fait je crois que je vais commencer sans elle et que ça ne fera pas de tort de voir les cours deux fois.
Je me suis réveillée cette nuit pour me demander de quelle couleur sera la troisième tasse jaune-dedans, j'ai aussi fait une sorte de cauchemar que je faisais quand j'étais très jeune, à savoir un livreur qui frappe fort à la porte, j'ouvre et il a une taille démesurée et il veut absolument vérifier une ampoule dans la maison et il force le passage et au lieu de vérifier l'ampoule, il commence à taper dans les murs et les murs se rapprochent. Je suis de nouveau dans une période avec beaucoup d'introspection et je me dis que j'ai peut-être touché une corde sensible puisque même les cauchemars d'il y a 30 ans se repointent. Il faudrait que j'exploite ça mais je ne sais pas trop comment.
Je suis fatiguée. En gros tout va bien mais ma fatigue m'empêche de profiter, j'appréhende les événements dans lesquels je me suis engagée et qui pourtant vont me plaire, parce que j'appréhende la fatigue physique et sociale que ça va m'apporter. Je suis fatiguée nerveusement et physiquement par le boulot, par le probable covid dont j'ai du mal à sortir, par Nougat qui ne supporte pas Oreo et Muffin, du coup il a sa pièce à lui pour la nuit, du coup il gueule dès 4h du matin parce qu'il en a marre d'être seul. Je ne sais plus poser mon attention, je dois mettre des rappels pour tout, j'oublie mon thé, mon pc, mon tel, l'horaire, les changements d'horaires, les anniversaires, les courses, et j'en ai marre de ce temps pourri. Je ne lis pas assez et pourtant je suis dans le troisième tome de mon livre préféré de tous les temps.
Les examens de l'ado commencent lundi, il a l'air plus investi que les autres années et aussi plus autonome du coup je suis plus sereine pour l'instant, c'est un peu bizarre que les examens soient le truc le moins lourd du moment enfin on en reparle dans quelques jours.
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microcosme11 · 1 year
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This is only part of a love letter Napoleon wrote
Je ne sais pas quel sort m’attend ; mais s’il m’éloigne plus longtemps de toi, il me [devient] insupportable ; mon courage ne va pas jusque-là. Il fut un temps où je m’enorgueillissais de mon courage, et quelquefois, en jetant les yeux sur le mal que pourraient me faire les hommes, sur le sort que pourrait me réserver le destin, je fixais les malheurs les plus inouïs sans froncer le sourcil, sans me sentir étonné. Mais aujourd’hui, l’idée que ma Joséphine pourrait être mal, l’idée qu’elle pourrait être malade, et surtout la cruelle, la funeste pensée qu’elle pourrait m’aimer moins, flétrit mon âme, arrête mon sang, me rend triste, abattu, ne me laisse pas même le courage de la fureur et du désespoir… Je me disais souvent jadis : les hommes ne peuvent rien à celui qui meurt sans regret ; mais aujourd’hui, mourir sans être aimé de toi, mourir sans cette certitude, c’est le tourment de l’enfer, c’est l’image vive et frappante de l’anéantissement absolu. Il me semble que je me sens étouffer. Mon unique compagne, toi que le sort a destinée pour faire avec moi le voyage pénible de la vie, le jour où je n’aurai plus ton cœur sera celui où la nature aride sera pour moi sans chaleur et sans végétation… Je m’arrête, ma douce amie ; mon âme est triste, mon corps est fatigué, mon esprit est étourdi. Les hommes m’ennuient. Je devrais bien les détester : ils m’éloignent de mon cœur.
Je suis à Port-Maurice, près Oneille ; demain, je suis à Albenga. Les deux armées se remuent ; nous cherchons à nous tromper. Au plus habile la victoire. Je suis assez content de Beaulieu ; s’il manœuvre bien, il est plus fort que son prédécesseur. Je le battrai, j’espère, de la belle manière. Sois sans inquiétude, aime-moi comme tes yeux ; mais ce n’est pas assez : comme toi ; plus que toi, que ta pensée, ton esprit, ta vie, ton tout. Douce amie, pardonne-moi, je délire ; la nature est faible pour qui sent vivement, pour celui que tu animes. [...]
Adieu, adieu, je me couche sans toi, je dormirai sans toi, je t’en prie, laisse-moi dormir. Voilà plusieurs jours où je te serre dans mes bras, songe heureux mais, mais, ce n’est pas toi…
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I don’t know what fate awaits me; but if it keeps me away from you any longer, it [becomes] unbearable to me; my courage only goes so far. There was a time when I prided myself on my courage, and sometimes, casting my eyes on the harm that men could do to me, on the fate that destiny could have in store for me, I stared at the most incredible misfortunes without frowning, without feeling surprised. But today, the idea that my Joséphine could be unwell, the idea that she could be ill, and above all the cruel, fatal thought that she could love me less, withers my soul, stops my blood, makes me sad, dejected, does not even leave me with the courage of fury and despair… I often used to say to myself: men can do nothing to those who die without regret; but today, to die without being loved by you, to die without this certainty, is the torment of hell, it is the vivid and striking image of absolute annihilation. I seem to be suffocating. My only companion, you whom fate has destined to make with me the painful journey of life, the day when I will no longer have your heart will be the day when arid nature will be for me without heat and without vegetation… I stop, my sweet friend; my soul is sad, my body is tired, my mind is dizzy. Men bore me. I should hate them: they take me away from my heart.
I am in Port-Maurice, near Oneille; tomorrow I'm in Albenga. The two armies move; we seek to deceive each other. The most skilful wins. I am quite happy with Beaulieu; if he maneuvers well, he is stronger than his predecessor. I will beat him, I hope, in a good way. Don't worry, love me like your eyes; but that’s not enough: like you; more than you, than your thought, your spirit, your life, your everything. Sweet friend, forgive me, I am delirious; nature is weak for those who feel keenly, for those whom you animate. [...]
Goodbye, goodbye, I'm going to bed without you, I'll sleep without you, please let me sleep. It's been several days since I held you in my arms, happy dream but, but, it's not you…
link to the entire letter on napoleonica
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valentine1994 · 7 months
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Dispute avec mon copain hier, qui a finie par moi faisant mon sac et claquant la porte à 1h du matin. Deux jours avant qu'on soit sensés signer un contrat pour un appartement ensemble. Ça m'a pris 2 minutes, je pouvais pas faire autrement. J'avais dit "J'ai envie de rentrer chez moi", à quoi il avait répondu "Fais-le alors, mais saches que je t'arrêterai pas et que j'appèlerai pas." Alors j'ai bondis hors du lit - il faut protéger sa fierté... Le seul truc qui aurait pu m'arrêter c'est le fait que j'avais déjà pris ma dose de mélatonine. Bref, je me retrouve à sangloter sur la route, avec mon petit sac sur le dos. Je voyais des couples qui sortaient de leurs Ubers et rentraient chez eux main dans la main, tous beaux. Moi je faisais peur, je le sais parce que j'ai vu mon reflet dans le miroir de l'ascenseur. J'étais plus en colère contre moi-même que contre lui. C'est ça le plus douloureux dans l'histoire. Des disputes on en a eues, mais cette fois-ci le coupable est à l'intérieur de moi, c'est mon anxiété sociale et la façon dont elle me paralyse, me gâche la vie. C'est elle qui est responsable du petit drame d'hier.
Ça a commencé par une soirée Monopoly avec ses soeurs. Ça rend la dispute presque drôle. À chaque fois que je rencontre sa famille je suis paralysée par l'angoisse, et le fait de parler suédois avec eux arrange pas les choses. Les mots sortent pas, je suis silencieuse et m'en veux d'être silencieuse. Je me force à parler et tout ce que je dis est maladroit, les larmes me montent aux yeux, je veux rentrer chez moi, respirer à nouveau. Bref, hier ça avait malgré tout bien commencé, même si j'étais fatiguée après une journée de boulot. Ça a mal tourné quand elles ont mis de la techno, monté le son et se sont mises à danser autour du Monopoly. Là mon corps tout entier s'est paralysé et j'ai fixé le plateau de jeu pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Dans la voiture sur la route du retour mon copain m'a à peine adressé la parole et la paranoia a commencé à faire son petit bonhomme de chemin dans ma tête. Je pouvais rien dire parce que sa soeur était dans la voiture avec nous. Mais je savais qu'il trouvait que j'avais été désagréable avec ses soeurs. C'est super important pour lui que ça se passe bien avec ses amis et sa famille, que je sois intégrée.
"L'intégration", le concept autour duquel ma vie tourne depuis que je suis arrivée en Suède. J'ai essayé de m'intégrer dans ma coloc, au boulot, à l'université, avec sa famille et ses amis. J'essaie de parfaire mon suédois à côté des études et du boulot, je m'adapte, je regarde personne au supermarché et je dis pas "bonne journée au revoir" à la caisse du supermarché. Je dis juste "merci" comme tout le monde et je me casse. Je coupe plus la parole, j'attends mon tour pour parler et quand je le fais je regarde tout le monde dans le groupe. J'ai des opinions modérées. Je me place à un mètre de distance des autres quand je fais la queue et je marche jamais sur les pistes cyclables. J'ai perdu mes couleurs, et pour régler ça je suis une thérapie cognitivo-comportementale dans un CMP suédois. Je paie 200€ par mois pour faire du yoga avec des jeunes mamans qui travaillent dans le domaine de la culture et adorent la France, c'est à dire Aix-en-Provence et Paris. Mais hier j'ai fais l'erreur d'être silencieuse à la table du Monopoly, et maintenant mon copain est inquiet, il se demande si je réussirai un jour à m'intégrer.
Hier il m'a demandé de prendre mes responsabilités. Je sais pas si c'est le fait d'avoir fait l'armée, d'être capricorne ou tout simplement suédois qui le fait dire ça. Peut-être un mélange des trois. Selon lui, il faut avoir besoin de personne dans la vie. Il vis pourtant à 10 minutes de chez ses parents et a un papa qui est allé le chercher chez le médecin la semaine dernière, avant de lui faire des courses. Tous ses amis sont des amis d'enfance sur qui il pourra compter toute sa vie. Ce que je veux dire c'est qu'il a un filet de sécurité immense en dessous de lui. Et maintenant je vais comparer sa situation avec la mienne, je sais que je devrais pas comparer mais je vais le faire. Je suis partie à l'étranger toute seule et ai réussi à m'en sortir toute seule et la semaine dernière je devais noter le numéro de téléphone d'une personne de confiance quelque part, et j'avais que lui. Hier quand je faisais ma petite crise d'angoisse silencieuse devant le Monopoly j'attendais juste une main sur mon épaule, parce que je sais qu'il a vu. Mais j'ai eu que du silence en retour, et dans le lit il était presque collé contre le mur pour être trèèèès loin de moi. Il est presque midi et je sais qu'il appèlera pas aujourd'hui, et demain on doit signer le contrat. Ou plutôt, il doit signer le contrat parce qu'ici c'est pas mon pays.
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fieriframes · 8 months
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[I am the hunter, and the hunted, joined together.]
XI - Les Esprits
À ce stade, je ne savais pas pourquoi je pensais que toute nouvelle information m'aiderait. Au lieu que je me rapproche d'une réponse, le labyrinthe venait de recevoir une nouvelle aile nommée d'après ce Trithemius.
En fait, je savais exactement quelle amie appeler.
Salut Snow, ça va ?
Snow: Ça va ! Et toi ? Comment était ton voyage à Londres ?
C'était trop bien ! Quoi de neuf ? Comment se passent les études ?
Snow: Honnêtement, je suis fatigué. J'ai vraiment hâte la fin du semestre. Je vais voir les darons pendant une semaine puis partir en vacances dans un endroit exotique et chaude aussi longtemps que possible. 
En parlant d'exotique; j’ai une question pour toi. Je me retrouve dans un mystère qui est récemment devenu obscur et je savais que tu étais la seule personne qui pouvait m'aider. Le nom Trithème, ça te dit quelque chose ?
Snow: Johannes ? Le mec qui a inventé la cryptographie et communiqué avec les esprits ? 
C’est lui. Je suis tombé sur une étrange maison d'édition qui réédite ses livres et j'ai voulu en savoir plus.
Snow: Réédite ses livres ? Bizarre, autant que je sache, aucun de ses livres n'a même été traduit. Mais je suppose qu'il y a toujours des gens qui connaissent le latin.
Dit moi un peu plus de sa cryptographie, je pensais que tu avais besoin d'un ordinateur pour ça. 
Snow: Le mec était un ordinateur. Certains des chiffres secrets étaient si compliqués qu'ils n'ont été décodés qu'il y a environ 20 ans.
Peut-être qu'on peut commencer avec des chiffres un peu moins compliqués ?
Snow: Le chiffre Ave Maria est probablement le plus drôle. Chaque lettre qu'on veut décoder a un (et parfois deux) mot latin correspondant. Par exemple, pour la lettre "E", les mots sont "dominus" et "magnus". On peut choisir entre les deux, en fait. Donc, si on veut décoder le mot "secret", le texte décrypté devient "Omnipotens dominus conditor fabricator magnus pacificus". Si on traduit ça en français, ça veut dire "Le Tout-Puissant, le Seigneur, le Faiseur, le Grand Pacificateur", une phrase qui pourrait facilement être une vraie prière latine, bien que peu créative. Son deuxième livre Polygraphie comprenait des centaines de pages de ce type d'écriture.  
Les gens ont dû penser qu'il était fou.
Snow: Oui, probablement même après son premier livre Stéganographie. 
Ah, c'est ça. Stéganographie est le livre que Mars Éditions a réédité.
Snow: Vraiment ? Pour moi c'est encore plus bizarre. Stéganographie se compose de trois parties. La dernière partie est incroyablement compliquée et contient des tableurs de données planétaires. Quelqu'un découvrait récemment que les nombres dans ces tableurs cachaient les messages secrets. Je n'arrive pas à comprendre moi-même.
Et les deux premières parties ?
Snow: Elles proposent des méthodes pour communiquer avec les esprits. En fait, les esprits spécifique ce qui Trithème mentionné par nom. Pamersiel, Padiel, Camuel, etc. Chacun régnant sur une différente partie du monde (sud, nord, etc.) et combien d'esprits subordonnés ils dirigent pendant le jour et pendant la nuit.
Quoi ? 
Snow: Oui, c'est vraiment quelque chose d'une autre planète. Chaque esprit a même son propre symbole, un sceau. Et, bien sûr, des instructions pour l'appeler.
Appeler les esprits ?
Snow: J'oubliais exactement comment, mais caché dans le livre sont des instructions pour appeler les esprits. Par exemple, si on veut convoquer l'esprit Pamersiel, on doit chanter une expression précise. Quand Pamersiel apparaît, on peut lui donner un message à transmettre à n'importe quoi. Mais, et c'est important: ce message doit être crypté avec des règles spécifiques pour cet esprit. Pour Pamersiel, on garde juste la première lettre de chaque mot. 
Si je veux transmettre le mot "secret", j'écris quelque chose comme "soudain, elle crie, ravie et triomphante"?
Snow: Exactement.
Et pour Padiel ?
Snow: C’est un peu plus compliqué. On doit prendre chaque deuxième lettre de chaque deuxième mot. Très différent que Pamersiel. Donc, si tu reçois un message, pour le décoder, tu dois savoir quel esprit l'a délivré.
Encore une fois, pour le mot "secret" avec Padiel, tu peux par exemple écrire "c'est assez, tu écartes or et argent". 
Snow: Tu es incroyablement doué pour ça. C'est correct. Une phrase un peu absurde mais aussi parfaitement Trithème-esque. Ce livre est une sorte d'annuaire téléphonique spirituel. Les gens ne savent toujours pas ce qui était le plus important pour Trithème : le spiritisme ou la cryptographie. 
Je pense que pour lui, les deux sont liés. Évidemment même l'astronomie si tu inclus le dernier partie de Stéganographie.
Snow: C'est vrai. Il a suscité l'intérêt de nombreux astronomes et mathématiciens de renom et même de linguistes, c'est ainsi que je suis tombé sur son travail. Mais je ne suis jamais allé trop loin dans le terrier du lapin.
Je pense que c'est exactement là où je vais aller maintenant.
Snow: Bonne chance. Fais attention, et dis moi si tu as besoin d'aide. 
Bien sûr ! Je te tiens au courant.
Snow: Parfait. A tout à l'heure !
Ciao !
Avec cet homme excentrique frais dans mon esprit, j'ai attrapé le livre Nuit Sans Fin et l'ai recouvert avec des yeux neufs.
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selidren · 10 days
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Automne 1924 - Champs-les-Sims
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Comme je vous disais, Maman a engagé Mademoiselle Laroche. Mais il faut savoir que chez nous, le personnel est traditionnellement recruté par Oncle Adelphe si il s'agit de la viticulture et par ma grand-mère en ce qui concerne la maison. Elle règne sans partage sur cette maison comme une reine sur son domaine depuis qu'elle s'y est installée, à une époque où mon propre grand-père n'était pas encore né. Ce n'est pas le genre de tradition qui est facile à affranchir. Ma mère a tenté de s'y atteler, car malgré sa centaine bien dépassée, Grand-Mère a toujours voulu garder les mêmes fonctions. Elle répète même qu'elle a hâte que j'ai des enfants pour qu'elle puisse s'en occuper !
Bref, ma mère a clairement tenté de jouer sur le terrain de jeu exclusif d'Eugénie Le Bris. C'est un euphémisme de dire qu'elle n'a pas apprécié, et du coup, Mademoiselle Laroche s'est retrouvée avec des attentes démesurées à combler. C'est un trait détestable de ma grand-mère : si ce n'est pas de son fait, c'est que c'est mauvais, médiocre dans le meilleur des cas. Je me suis montrée gentille avec Mademoiselle Laroche, et je trouve qu'elle s'en est très bien sortie. Je lui ait dit que cette situation était ridicule, que les choses allaient se tasser, et pour ce que ça valait, j'étais quand à moi très satisfaite de son travail. A l'heure où on me répète que je suis maitresse en ces lieux, c'est entre ma mère et ma grand-mère qu'a lieu la lutte de pouvoir. C'est beau quelque part.
De façon inattendue, c'est Papa qui a réglé le conflit. Lui qui se tient toujours soigneusement éloigné du moindre conflit et qui se bouche les oreilles quand le ton monte, oui, lui ! Je ne sais pas ce qu'il a bien pu dire à Grand-Mère, mais elle s'est immédiatement adoucie. Je pensais bien connaître mon père, et le voilà qui me surprend encore !
Transcription :
Eugénie « Mais pourquoi m’en parler si ce n’est pas certain ? »
Constantin « Parce que la dernière fois que j’ai fait quelque chose dans votre dos vous avez quitté le pays séance tenante pour me poursuivre. A votre âge, ce ne serait vraiment pas raisonnable de recommencer, alors je préfère vous prévenir. »
Eugénie « Et vous n’avez pas prévu de changer d’avis ? Par égard pour moi peut-être. »
Constantin « Nous n’avons même pas encore décidé, je ne fais que vous informer de nos réflexions. »
Eugénie « Mais alors si vous pensez partir, pourquoi Albertine se sent brusquement l’envie de régenter mon intérieur ? Elle a engagé une fille qui vient d’on ne sais où et qui me paraît bien trop belle pour être honnête ! C’est à cause de ce genre de décision peu réfléchie que ton oncle… »
Constantin « Oui je connais l’histoire Grand-Mère. Mais je pense que vous devriez faire confiance à Albertine. Après tout, elle ne cherchait qu’à vous décharger un peu. D’ailleurs, c’est moi qui le lui ait demandé. »
Eugénie « Vraiment ? »
Constantin « Je m’inquiète pour vous. Vous êtes très âgée et vous êtes de plus en plus fatiguée et alitée. Plutôt que de chercher à créer du conflit là où il n’y en a pas besoin, j’aimerai que vous vous reposiez. S’il vous plaît, pour moi. »
Eugénie « Oh, mon petit... »
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perduedansmatete · 1 year
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en l'espace de trente secondes un homme que j'avais déjà croisé genre dix minutes avant (il m'a suivi? mon parcours n'avait aucun sens donc aucun sens qu'il se retrouve encore derrière moi) m'a dit blablabla super jolie ta veste avec ta petite jupe blablabla charmante demoiselle je sais pas quoi je t'ai vu tout à l'heure je voulais te revoir c'est quoi ton nom ton prénom c'est bon tu veux mon adresse aussi ? et une femme m'a dit mais t'es même pas une femme biologique regarde toi t'es sur ton téléphone t'as pas de posture blablabla c'est bon laissez moi tranquille ou au moins mettez vous d'accord on est que lundi et je suis déjà fatiguée enfin bref c'est la raison pour laquelle il ne faut jamais oublier de mettre mon casque et mes grosses lunettes de soleil au moins j'entends pas je vois pas (ou presque)
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satinea · 5 months
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Vieillir, c'est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant,
c’est insupportable,
c’est douloureux, c’est horrible,
c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –
mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect »,
« En hommage respectueux »,
« Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?
Les cons !
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler....
Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.
« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé que… » Moi aussitôt :
«Vous pensiez que…?
-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-
- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages,
Ni aux spectacles, ni aux livres,
Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant
soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.
En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge? Non, Mozart.
Les mots de ma vie de Bernard Pivot.
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voixcristalline · 9 months
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je crois que je suis fatiguée. je suis fatiguée de toujours faire attention aux sentiments de chacun, faire attention de ne pas être trop, de ne pas être assez, de ne pas rire trop fort, pleurer trop souvent ou me plaindre à tort. je suis fatiguée de rassurer quand moi même je n’en sais rien. fatiguée d’être là, perpétuellement et de me soucier de chacun des gestes, des signes -même potentiels-, des rictus et des blessures de toutes les personnes présentent ou non dans ma vie. parce qu’à la moindre erreur de ma part je deviens le diable le plus affreux jamais connu sur cette Terre. combien de fois faudra-t-il que je m’écorche pour qu’enfin quelqu’un comprenne que ce que je ressens moi aussi est légitime? quand arrivera-t-il le jour où on m’écoutera de la même façon dont j’écoute? quand est-ce qu’on me regardera comme je regarde attentivement les gens? dans les moindres détails? m’assurant alors que tout va bien ou que les sourires sont sincères. quand est-ce qu’on arrêtera de croire que tout me coule dessus, que je n’ai besoin de rien, que ce qu’on me donne est suffisant, que je n’ai pas à avoir plus, ni moins. quand est-ce que simplement je pourrai avancer sans avoir peur de perdre le contrôle et tout ce qui m’entoure? j’aurai besoin d’être suffisante pour être la priorité, quoiqu’il arrive. quand bien même je donne mon âme, et tous les efforts du monde on ne retiendra rien de plus de moi, on ne m’appellera pas en première, on ne pensera pas à moi avant tout, et on ne voudra jamais me protéger comme je protège le monde. je crois que je suis fatiguée.
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chifourmi · 7 months
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J'ai vu le Dieu Grec la nuit passée. Et pour la première fois ma libido n'était pas forte. C'était même plus que ça en fait parce que quand on s'embrassait, je ne ressentais absolument rien. Limite je me demandais ce que je foutais là. C'était tellement bizarre.
Mais pour la première fois aussi avec lui, j'ai vraiment réussi à dormir. J'étais super apaisée dans ses bras. Son cœur qui bat, son regard fatigué, ses mains, la chaleur de son corps, tout était trop trop bien. Bon ça ne change pas de d'habitude mais je sais pas, les autres fois impossible de m'endormir.
Le lendemain j'étais encore dans les vapes et il s'est rué sur moi pour me faire des bisous alors que d'habitude c'est moi qui le fait parce que je ne dors pas. C'était trop mims.
Et franchement je suis accroc à sa tête fatiguée. Ses petits yeux excités et ses cheveux en pétards là grrr. En plus ses cheveux poussent de plus en plus et ça lui va trop bien, il a de belles boucles châtains. Quand je vous dit qu'il ressemble à un Dieu Grec, c'est pas une blague. Bref, je lui ai fortement "conseillé" de pas les couper, j'espère qu'il le fera pas!!
Sinon après on a vite fait parlé, à un moment je l'ai taquiné un peu et le sourire qu'il m'a donné en réponse m'a fait rater un battement de cœur. Ça m'a surprise donc j'ai directement détourné le regard. Une bonne scène de film cucul et on rigole, on rigole, mais j'avais jamais ressenti ça.
C'est donc ça l'amour? (C'est une blague, ne vous emballez pas)
(16/02/2024)
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e642 · 23 days
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Après ce garçon, je ne pourrai plus. J'ai trop tiré sur la corde niveau relationnel et émotionnel. Cette relation m'a fatiguée. Toutes les relations m'ont toujours puisé une énergie que je n'avais finalement pas. Je n'ai pas rencontré un homme qui m'a fait me sentir bien, je veux dire, plus d'un mois. Ça a toujours été ponctué de chagrin, de déception et d'unilatéralité surtout. J'ai peur et mal d'avance de devoir prendre la décision de me séparer mais ce n'est plus possible. Je sais que ce sera libérateur en un sens, enfin, c'est tout ce que j'espère. La vraie gentillesse c'est de ne pas attendre de retour à nos actes, cependant, je ne pense pas que ce soit une manière viable de vivre. Je ne pourrai pas toujours donner tout ce que j'ai pour rendre heureux quelqu'un qui ne se soucie pas de mon bonheur. Je ne pourrai pas toujours accepter les relations où je suis un objet. Je ne pourrai pas toujours espérer que quelqu'un fasse le minimum. Je ne pourrai pas toujours être en bonne santé avec des gens qui me la dégradent juste en existant. J'ai du mal à trouver des relations saines et peut-être à être saine tout court. J'ai longtemps été frustrée du fait que pour moi, c'était facile d'aimer. Facile de donner. Facile d'être attentionnée. Et je crois toujours que ce n'est pas quelque chose de compliqué ou pénible. Il y a des années, un garçon que je fréquentais m'avait dit qu'avec moi on voulait pas aimer, s'engager, mais juste baiser. Ça m'avait blessée tellement profondément et pourtant, je ne peux même pas lui donner tort des années après. Je n'ai rencontré personne qui souhaitait m'aimer de manière bienveillante et construire quelque chose avec moi. Mes parents me disent qu'on est jeunes, qu'on a le temps. Je ne doute pas d'avoir du temps, je doute seulement que le temps règle ce souci de malveillance et égoïsme relationnel. Si tu n'es pas le premier amour de quelqu'un alors tu n'es et ne seras jamais personne, c'est ça que je remarque. J'ai mis du temps à me remettre de ma première rupture, des années à faire un deuil que je pensais infaisable. Ça a été quelqu'un d'important pour moi, mais je l'ai laissé où est sa place: le passé. C'est ça un vrai deuil, c'est accepter. Je n'ai pas rencontré beaucoup de gens qui acceptaient les choses, que ce soit une rupture ou autre. Ça doit être douloureux d'attendre quelqu'un qui ne reviendra pas, pour l'avoir vécu quelque temps, je pense que c'est terrible. Je ne souhaite plus être la personne qui rend l'attente plus agréable et le déni plus fort. Il va me falloir beaucoup d'isolement pour panser toutes ces plaies d'ego et de valorisation qui ont creusé jusqu'à l'os. Je ne peux plus offrir ma guérison à des gens qui n'entreprendront jamais la leur.
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ernestinee · 2 months
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La journée commençait bof parce qu'on avait prévu de faire "un truc" aujourd'hui mais on ne savait pas trop quoi, et c'est souvent comme ça que ça commence mal parce que moi je veux bien à peu près n'importe quoi pourvu qu'on passe par un magasin de bouquins ou de jeux, mais l'homme veut absolument visiter qqchose et bien manger et l'ado veut absolument faire les magasins sans être accosté par un vendeur, manger en vitesse et être de retour assez vite du coup ce matin je sentais venir la journée de merde au point que l'ado a failli rester seul à la maison et à la dernière seconde il a vu ce qu'il devait réchauffer pour manger à midi du coup il a décidé de venir, je ne sais pas comment je dois le prendre, mais il devait encore se laver alors on a pris le train suivant mais même celui-là on a failli le rater, ensuite j'ai râlé parce que "vous n'êtes pas foutus de prendre un peu sur vous alors soit je suis avec l'un OU l'autre, soit je passe des journées de merde quand vous êtes là tous les deux mais y a jamais moyen de passer une journée normale à trois, vous êtes deux boulets, bordel" bon ça les a fait réfléchir apparemment et la journée s'est bien passée jusqu'à un certain moment.
On a visité Train World à Schaerbeek, c'était énormissime, l'histoire des trains en Belgique depuis les locomotives à vapeur jusqu'aux années 70/80, des vrais vieux trains dans lesquels on pouvait rentrer, des vieux objets, des anciennes affiches, tout ça tout ça bref l'ado a trouvé ça mieux que ce qu'il pensait (il pensait que c'était un vieux musée poussiéreux avec des miniatures de trains), l'homme était content pcq sa proposition avait plu, et puis on a pris le tram vers le centre-ville, il y avait l'air-co donc génial, on a mangé un petit truc et on s'est baladé en faisant des photos, la Rue Neuve n'est plus que l'ombre d'elle-même mais il y a une chouette dynamique à Anspach, Ste Catherine, Les halles et vers la Grand Place. On est en pleine période des plaisirs d'été du coup il y avait des animations de rue et des acrobates sur la Grand Place. Elliott a reconnu un acrobate d'une troupe de cirque dont il suit l'actualité. Il est rentré dans des magasins, a trouvé sa pointure sur les nouvelles Nike mais a eu la flemme de dépenser ses sous alors il est sorti en râlant bah oui la vie est chère que veux-tu, et après ça il a eu faim, il a été fatigué, il a eu mal aux pieds (tu sens venir le truc où je lui dis que ok je mets la moitié sur les Nike parce qu'il se plaint subitement de ses pieds ?) (jamais de la vie mais bel essai) moi j'ai fini mon film de 72 photos, j'en ai entamé un nouveau et cette fois je n'ai pas mis un Kodak, j'ai mis un lomography avec un effet un peu patiné on verra ce que ça donne mais c'est aussi 72 photos, ça va prendre une blinde pour les faire, j'ai trouvé 5 cartes pour ma collection dans Weward malgré que ça les ennuyait de me suivre dans des rues pour trouver ces cartes et on a mangé un mochi près de la grand place, il était délicieux et j'avais envie de parler japonais au gars du mochi mais j'ai pas osé et pourtant je voyais bien qu'il galérait en français et pourtant je sais commander trois mochis en japonais, comprendre un prix, remercier et dire au revoir du coup j'étais un peu déçue de moi-même. Après on a chacun eu fini nos pellicules et ça tombait bien parce que l'ado commençait à saturer de marcher sans autre but que des photos et des cartes Weward (pour ça il était d'accord avec son père) on a déposé les pellicules au labo, je me suis acheté une dragonne colorée pour mon Pentax 17 et on a repris le train vers la maison. L'ado s'est assoupi 5 minutes sur mon épaule et a décrété que "ah finalement ça va j'étais juste un peu fatigué" et vous avez remarqué comme moi qu'on n'est rentrés ni dans un magasin de livres, ni de jeux.
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