Tumgik
#je vis très bien ma neurodivergence
solhrafn · 2 years
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(Ceci n’est pas un post polémique) (Et je ne joue pas à Magritte en disant ça). L’écriture inclusive pour moi c’est assez utile pour pouvoir parler des gens dont on ne connait pas le genre ni les orientations et je l’utilise très volontiers dans ces cas là. Le point médian et iel, surtout. Tout le reste pour moi c’est de la surenchère, (surtout dans une langue genrée. J’ai l’impression que d’aucuns font des pieds et des mains pour voir le mal vraiment partout).
Mais bon, prenons un exemple :
Si je demande à un gars “peux-tu être attiré par un•e inconnu•e” c’est plus court à écrire que “être attiré par un ou une inconnue” donc, j’adopte easy. Ca rend la langue écrite plus fluide, plus concise. Dans les cas les plus alambiqués j’ai l’impression que ça fait vraiment l’inverse et personnellement (j’insiste, car je vous vois venir!) j’éviterais de l’utiliser. Aussi non, à la lecture, peu m’importe.
Mais c’est vrai qu’avec l’example plus haut, je pourrais également demander “peux-tu être attiré par des inconnus”.
A l’oral, je crois que je dirais plutôt cela, c’est le même, Enfin presque. Avec le point médian je fais savoir à mon interlocuteur (à l’écrit donc, on imagine que c’est dans des commentaires ou dans un chat) que je ne fais pas de présupposé à l’endroit de son orientation, et ça quand tu es du côté récepteur, c’est plutôt cool.
Par contre si je veux le faire à l’oral, je repartirais d’office sur la formule plus longue “un ou une”, car parler ne doit pas être aussi efficace et structuré.
Toutes ces choses vont se stabiliser, les grincheux vont se calmer, les cas trop compliqués ne seront plus trop utilisés, tout va bien aller.
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