Tumgik
#mais moi et les mots tu sais
solhrafn · 2 years
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(Ceci n’est pas un post polémique) (Et je ne joue pas à Magritte en disant ça). L’écriture inclusive pour moi c’est assez utile pour pouvoir parler des gens dont on ne connait pas le genre ni les orientations et je l’utilise très volontiers dans ces cas là. Le point médian et iel, surtout. Tout le reste pour moi c’est de la surenchère, (surtout dans une langue genrée. J’ai l’impression que d’aucuns font des pieds et des mains pour voir le mal vraiment partout).
Mais bon, prenons un exemple :
Si je demande à un gars “peux-tu être attiré par un•e inconnu•e” c’est plus court à écrire que “être attiré par un ou une inconnue” donc, j’adopte easy. Ca rend la langue écrite plus fluide, plus concise. Dans les cas les plus alambiqués j’ai l’impression que ça fait vraiment l’inverse et personnellement (j’insiste, car je vous vois venir!) j’éviterais de l’utiliser. Aussi non, à la lecture, peu m’importe.
Mais c’est vrai qu’avec l’example plus haut, je pourrais également demander “peux-tu être attiré par des inconnus”.
A l’oral, je crois que je dirais plutôt cela, c’est le même, Enfin presque. Avec le point médian je fais savoir à mon interlocuteur (à l’écrit donc, on imagine que c’est dans des commentaires ou dans un chat) que je ne fais pas de présupposé à l’endroit de son orientation, et ça quand tu es du côté récepteur, c’est plutôt cool.
Par contre si je veux le faire à l’oral, je repartirais d’office sur la formule plus longue “un ou une”, car parler ne doit pas être aussi efficace et structuré.
Toutes ces choses vont se stabiliser, les grincheux vont se calmer, les cas trop compliqués ne seront plus trop utilisés, tout va bien aller.
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sabinerondissime · 18 days
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Journal
Il y a 20 ans, tout commençait entre nous. Nous nous sommes connus sur un site de discussion, comme il y en avait beaucoup au début des années 2000. J'étais en vacances dans le sud et nous avons dialogué jusqu'à mon retour en Normandie. Mon divorce venait tout juste d'être prononcé. Nous nous sommes rencontrés au début du mois d'aout et cela a tout de suite fonctionné entre nous. Mais ce mois ci, il y avait les jeux olympiques et ta passion pour le sport est passé avant ton envie de me voir. Vexée, je t'ai dis que je préférais qu'on en reste là. Le 29 aout, tu m'as envoyé un message pour me souhaiter ma fête et le dialogue a reprit. Tu es venu me voir le 6 septembre et nous ne nous sommes plus jamais quitté. Les premiers mois ont été superbes. Nous sortions beaucoup, tu m'emmenais faire des choses que je n'avais jamais faites comme voir un concert d'artiste que je ne connaissais pas (Mes souliers sont rouges) aller à La nuit du Zapping au Zenith de Caen, ou voir des matchs de Hockey sur glace. Nous aimons les choses simples alors nous faisions des pique niques en bord de mer, avec juste du pain et du camembert. Nous allions aussi dans pas mal de restaurant découvrir la cuisine du monde. Et comme je vivais toujours sous le même toit que mon ex-mari, nous allions dormir à l'hotel régulièrement. Tu prévoyais toujours une surprise. Un soir, je suis arrivée après toi et tu avais pavé le couloir de l'hotel de pétales de roses, jusqu'à la chambre ou je devais te retrouver. Quelques mois plus tard, j'ai emménagé dans ta ville, dans la même rue. Mais comme mes 3 enfants vivaient avec moi et que toi, tu n'avais jamais eu d'enfant, nous avons préféré garder chacun notre appartement au cas où. En 2007, nous avons eu notre fils mais nous avons tout de même conserver nos appartements. La naissance de notre fils a changé beaucoup de chose dans notre couple et 3 ans plus tard, afin d'éviter la rupture, nous avons pris la décision de nous laisser la liberté de vivre d'autres choses. Nous avons vécu ainsi quelques années. En 2020, mes 3 premiers enfants étant partis de la maison et le confinement arrivant, tu es venu t'installer chez moi. Nous avons continuer à faire chambre à part. De toute façon, il y avait déjà quelques années qu'il n'y avait plus de relation sexuelles entre nous. Nous sommes des amis, des parents mais plus des amants et probablement plus des amoureux. Nous aimons la façon de vivre de l'autre, le calme, la tranquillité et l'âge venant, nous avons décidé de nous marier, pour mettre à l'abri celui de nous deux qui restera en vie le plus longtemps. Demain, je porterai ton nom. Même si nous sommes très différents dans nos gouts et nos passions, nous en avons une qui nous lie depuis près de 18 ans, notre fils ! Je sais, parce que tu me l'a prouvé, qu'en cas de coup dur, mes enfants et moi nous pouvons compter sur toi. Désormais, nous avons un petit-fils qui, même s'il est le fils de mon fils t'appelle Papi et se moque bien qu'il n'y ait pas de lien du sang entre vous. Alors oui, il me manque la tendresse, la passion, l'amour, les mots doux, les compliments, les câlins, la sensualité, le sexe, la séduction, les projets, les voyages à deux et tout ce qui se rattache au sentiment amoureux. Mais je sais à quel point les sentiments sont éphémères. On dit "Marriage plus vieux (et non pas pluvieux) mariage heureux" parce que justement, on a souvent fait une croix sur la folie de la passion que recherche encore les plus jeunes. Ce qui est important désormais, c'est la stabilité et la confiance et cela, tu me l'apporte jour après jour depuis 20 ans. Merci d'avoir pris soins de moi et de mes enfants. Merci d'être l'homme que tu es, avec tes qualités et tes défauts. Demain, ce sera OUI, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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alicedusstuff · 1 month
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English version here ^^
envie d'écrire un peu aujourd'hui, donc...un peu d'écriture.
Lost soul au.(french)
« Laissez-moi une minute…»
Macaque posa doucement ses yeux sur la fourrure rousse ternie de Wukong. Elle avait perdu de son éclat après qu’il a terminé son voyage et soit rentré à la montagne de fleur et de fruit. Macaque avait pensé que ce changement de couleur passerait au lavage ; mais cela n’a jamais été le cas. La fourrure gardait cette teinte de soleil sur le point de s’éteindre. Macaque éloigna son regard de la fourrure pour porter son attention sur l’ensemble du singe de pierre, assis dans l’herbe. Il laissait les petits singes le toiletter sans faire le moindre geste. Parfois, un petit demandait pour de l’attention, et Wukong le prenait dans ses bras avec un petit sourire. Les petits singes à la fourrure sombre avait appris à rester loin du roi, car les voir faisait pleurer le roi à chaque fois. Et avec la tristesse du roi, venait la mélancolie du peuple de la montagne de fleur et de fruit.
– Toujours en train de te lamenter ?
Demande Macaque, en sachant parfaitement que Wukong ne l’entendrait pas. Il ne l’a jamais entendu. Plus depuis qu’il était mort. Macaque reste perdu dans ses pensées au souvenir de sa propre mort. Il ne lui restait plus rien que des bribes de ce qui constituait son ultime dispute avec le roi singe. Il était courant pour Macaque et Wukong de se battre. C’était une habitude qui avait souvent été teinté de colère et de rancœur depuis que Wukong était parti en voyage avec ses amis pèlerins. Macaque ne supportait tout simplement pas cette distance. Et aucun d’eux n’était réellement bon avec les mots ; où avec le fait de parler de leurs sentiments. Alors l’éloignement a tout simplement rempli de colère le cœur de chacun. Tout ce dont Macaque se souvient était grâce au souvenir des sons du futur qu’il avait entendu lorsqu’il avait rencontré Wukong. Ses oreilles l’avaient prévenu qu’il mourrait de la main de Wukong. Et il l’a ignoré.
Macaque se souvient encore de ses propres cris comme si son assassinat s’était passé la veille. Il se souvient de combien il était devenu difficile de crier, mais qu’il avait forcé sur sa gorge meurtrie, car il était terrifié, et qu’il pensait que si Wukong entendait à quel point il avait peur, peut-être que cela mettrait fin à leur énième combat. Wukong et Macaque s’arrêtaient toujours quand ils se rendaient compte ; non ; quand ils savaient, que leur ami n’était plus capable de tenir leurs petites guéguerres. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une petite dispute normale. Macaque le savait parfaitement. Mais il a espéré. Et c’est cela qui l’a tué. Tout comme c’était cela qui l’avait fait rester aux côtés du jeune roi imprudent.
Macaque ne mentirait pas en disant qu’il était désolé pour ce qu’il avait fait. Si on lui avait donné une seconde chance ; il aurait fait exactement la même chose. Il n’était pas désolé pour ce qu’il avait fait. Il aurait agi différemment à la fin, peut-être, il aurait essayé de mettre fin à cette dispute plus tôt, peut-être. Mais il n’aurait rien changé aux choix qu’il avait fait. Les six oreilles de Macaque se déployèrent une seconde fois aujourd’hui, et il écouta sa propre voix dire ses adieux à Wukong. Le roi ne l’entendrait certainement pas. Il était impossible que ce soit le cas dans cette situation. Cela voulait sans doute dire que les envoyés des dieux des enfers viendraient bientôt récupérer Macaque.
-Il semblerait que l’on va bientôt se quitter Wukong.
Le singe de pierre resta imperturbable à cette nouvelle. Macaque avait pris l’habitude de parler dans le vide. Alors il ne s’en soucia pas.
-Je ne sais pas quand est-ce qu’ils viendront me prendre. Mais je suppose que ce sera dans peu de temps. De ce que j’entends, cela n’a pas l’air si loin dans le futur.
Toujours aucune réponse.
– Hey… Je sais que cela fait un moment que je ne t’ai plus demandé de trouver un moyen de me ramener à la vie. Mais je pense que si tu dois avoir une illumination vis-à-vis du fait de ramener les morts, c’est maintenant.
Le roi singe regarda au loin, les yeux perdus dans le vide. Il joua un peu avec la fourrure d’un des petits singes avant de sursauter légèrement lorsque le petit lui fila entre les doigts, pour rejoindre ses parents. Wukong regarda la scène du couple qui tenait fermement leur petit. Le roi détourna le regard. Macaque pouvait entendre leur cœur se mettre à battre plus vite. Il jeta un œil à ce qu’avait pu voir Wukong, et sentit son propre cœur se briser. Il aurait aimé pouvoir faire un câlin à Wukong lui aussi. Depuis quand n’ont-ils plus eu de câlin ? De vrais câlins. Il se souvient qu’il avait souvent repoussé le singe par mesquineries, lorsque ce dernier revenait occasionnellement à la montagne. Oh ; comme il regrettait cela. S’il avait su que son dernier câlin lui serait donné juste avant sa mort ; il aurait mis sa colère de côté, et aurait laissé Wukong le câliner autant que le roi le souhaitait.
– Tu es un véritable idiot Wukong…
Le singe de pierre sembla réagir à son nom, et regarda un peu autour de lui. Macaque ignora le geste. Il ne se faisait plus de faux espoirs. Il y avait des moments comme ça où il pensait que Wukong l’entendait. Mais il avait compris depuis longtemps qu’il ne s’agissait que de brefs instants étranges où Wukong semblait avoir un sixième sens concernant Macaque.
– Si tu arrêtais de te plaindre un instant, et réfléchissait, tu pourrais peut-être me ramener !
Toujours pas de réponses de Wukong. Le singe de pierre cessa de regarder autour de lui. Il semblerait qu’il n’a pas trouvé ce qui l’avait premièrement sorti de son était végétatif.
– Tu as toujours été si obsédé par le fait de mourir. Tu as cherché par tous les moyens à vaincre la mort. Tu peux bien… je ne sais pas, venir me chercher n’est-ce pas ?
L’absence de réponse pousse Macaque à baisser les bras. Cette fois encore, Wukong n’allait pas sortir de son état étrange. Serait ce le regret ? Où le deuil ? Macaque n’était pas sûr. À vrai dire, il se serait juré que Wukong l’oublierait au bout d’une semaine grand maximum avant de passer à une autre aventure palpitante, où, peut importe ce qui l’attirait de l’autre côté de la montagne de fleurs et de fruits qu’ils considéraient tous les deux comme leur maison.
– Peu importe…
Macaque décida de prendre place aux côtés de Wukong. Il fit mine de poser son épaule contre celle de Wukong. Il savait parfaitement que s’il se laissait vraiment s’accouder contre Wukong, il passerait à travers lui. Alors, il resta stable, et posa sa main contre celle de Wukong. Comme prévu, sa main passa au travers de cette de Wukong. Macaque ne s’en préoccupa pas. Il fit de son mieux pour imaginer qu’il était physique. Il essaya de se rappeler la chaleur de la peau de Wukong contre la sienne.
Babum…
Il essaya de se souvenir combien il était bon de se laisser se reposer sur l’épaule de son ami sans penser à rien.
Babum…
Il enfonça sa tête contre son écharpe. Unique souvenir qu’il lui restait de Wukong dans sa mort. La seule chose qui gardait encore cette impression qu’une part de Wukong était avec lui. Macaque laissa ses oreilles siffler en entendant son propre cœur battre à mille à l’heure. Cela faisait tellement mal. Il avait envie de pleurer. Il n’avait pas envie de faire semblant d’être contre Wukong. Il le voulait. Il le voulait si avidement. Il voulait ressentir sa chaleur, poser son oreille contre sa poitrine, et entendre le cœur de son ami se mettre à battre follement au contact peu familier qu’initierait Macaque. Il avait envie que Wukong le serre contre lui de toutes ses forces ; et il avait envie de dormir à ses côtés en sachant que Wukong allait encore l’écraser dans son sommeil, parce que Wukong finissait toujours par trop bouger dans son sommeil.
– Putain, Wukong…
­-Désolé Macaque…
Et cette fois encore, Macaque l’ignora. Car il savait que ces excuses n’étaient pas vraiment pour lui. Après tout. Wukong ne savait pas qu’il était là. Le singe de pierre se parlait juste à lui-même pour essayer de calmer sa conscience pour l’erreur qu’il avait faite.
¤¤¤
« Tu es un véritable idiot Wukong. »
Le singe de pierre sursaute et sort de ses pensées pour regarder autour de lui. Il avait entendu la voix de Macaque. Il cherche un moment autour de lui avant de se rendre compte qu’il s’agissait seulement d’une voix dans sa tête. C’était arrivé souvent ces derniers temps. Quand il était perdu si fort dans ses pensées qu’il avait l’impression de ne plus exister ; il y avait la voix de Macaque qui le sortait du néant pour le gronder ou lui dire quoi faire. C’était une torture douloureuse que Wukong n’avait pas encore complètement assimilé. Petit à petit Wukong se calme, et retourne à ses pensées. Il rejoua en boucle la scène de la mort de Macaque dans sa tête. Il ne voulait pas l’oublier. Il ne voulait rien oublier de Macaque. C’était encore horriblement trop frais dans son esprit. Son cœur qui s’emballait sous la colère, la douleur de la couronne contre son crâne, qui semblait attiser les flammes de sa rage, puis, sa perte de contrôle. Macaque et lui se sont battus, comme très souvent récemment. Et Wukong ne s’expliquerait pas pourquoi il avait réagi aussi violemment. C’était stupide. Complètement insensé. Peut-être était-ce à cause des mots cinglants de Macaque ; où en avait-il eu tout simplement marre de leurs disputes constantes, et cela l’avait fait péter un câble. Mais tel était que cela l’avait mené à sortir de son état, complètement essoufflé, la colère disparaissant petit à petit ; et le corps de Macaque devant lui. Wukong se rappelle trop douloureusement ne pas avoir immédiatement paniqué. Il a regardé l’œil de Macaque se vider de vie pendant de longues secondes avant de comprendre ce qu’il se passait et prier pour que Macaque ne parte pas. Wukong jura. Il avait perdu de si précieuses secondes. Si seulement il avait agi plus vite. Il aurait pu emmener Macaque à son maître plus tôt, et ce dernier aurait certainement pu le sauver. S’il avait…s’il…
Il fit soudainement plus froid sur sa gauche. C’était certainement une impression. Cela faisait longtemps qu’il était au soleil, immobile. Peut-être que cela jouait ? Il ne savait pas. Il savait juste que soudainement, il se sentit mieux. Il ressentit quelque chose de familier. Il repensa à Macaque. S’il était là. Il serait certainement en train de lui raconter une histoire ; où quelque chose qu’il ne comprenait pas complètement. Peut-être qu’il lui lancerait des piques ? Wukong resta pensif. Il imagina quelque chose de plus simple. Quelque chose qu’il aimerait. Il aimerait que Macaque soit encore à ses côtés. Lui et le singe de l’ombre assis sur l’herbe, au soleil. Ce serait bien. Vraiment bien.
Le cœur de Wukong était douloureux à cette pensée. Mais qu’importe. C’était mieux que lorsqu’il était vide. Il préférait savoir qu’il ressentait encore quelque chose à la pensée de Macaque plutôt que de rester douloureusement vide comme il le faisait si souvent ces derniers temps. Si seulement il n’avait pas été aussi stupide… Si seulement il avait été moins impulsif. Il…
­-Désolé Macaque.
Murmura Wukong en espérant que Macaque lui pardonne. Mais c’était impossible. Macaque lui en voulait certainement. Wukong ne lui en voudrait même pas. Pourquoi pardonnerait-il l’ami qui l’avait tué ? Pouvait-il même encore être considéré comme un ami ? Les amis ne se tuent pas n’est-ce pas ? Il était certainement le pire ami du monde. Nous vivrons heureux pour toujours mon cul ! Wukong n’avait pas été capable de tenir la seule promesse qu’il voulait vraiment réaliser avec lui. Le singe de pierre serra le poing sur l’herbe sous ses doigts. S’il avait rendu Macaque immortel et l’avait fait officiellement roi de la montagne à ses côtés, Macaque n’aurait peut-être pas été si en colère. Le singe de l’ombre était quelqu’un qui s’inquiétait vraiment pour la montagne. Nul doute que si Wukong l’avait fait roi, il se serrait préoccupé de leur peuple comme personne. Peut-être alors qu’il aurait été trop occupé pour penser à ce pathétique ami qu’était Wukong, et qu’ils auraient échappé à ce scénario lamentable. Il y a tant de suppositions ; et si peu de réponses. Wukong ferma les yeux dans un soupir. Macaque lui manquait tellement.
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Chapitre 1_ chapitre 2 _
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originalaccountname · 5 months
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Fun BSD French translation details and choices - Episode 24 (by someone who does not understand Japanese but thinks the differences with the English translation/subtitles are fun)
General notes:
I forgot if I said what Fukuzawa's ability was named already so: its name is "Tous les hommes naissent égaux" (All Men Are Born Equal).
THIS KARL CLIP????
Today's quotes:
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VF: C'est une déchirure de choisir entre la vie qui est faite pour nous, et celle que l'on voudrait mener. (It's soul-rending to choose between the life that was made for us, and the life we would like to live.) Eng: What should one do, when what they want to be isn't what they're best at?
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Yosano: Je suis bien d'accord avec toi Kunikida, personne ici ne tient l'alcool, c'est une catastrophe! Viens plutôt boire un verre avec moi. Kunikida: Mais moi non plus je ne tiens pas du tout l'alcool! (Yosano: I completely agree with you Kunikida, nobody here can hold their liquor, it's a disaster! Come drink me instead. Kunikida: But I can't hold my liquor at all either!) Yosano: No kidding Kunikida! You're all such buzzkills. Drink with me. Kunikida: No, I'd rather not drink much.
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Mori: Mais tu sais que les vieilles dans ton genre... non merci. Kouyou: Un mot de plus et je te coud les lèvres. (Mori: But you know, old ladies like you... no thank you. Kouyou: One more word and I sew your lips shut.) Mori: But I deal only with those under twelve. Kouyou: Silence. I'll sew your lips shut.
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artnstick · 5 months
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Du plaisir d'écrire
Et si on se rappelait que le but d'un RPG c'est le plaisir d'écrire ? Pas d'être productif, proactif, suractif, mais de prendre du plaisir, de ressentir la passion, le bonheur, ou juste l'excitation de se mettre derrière son clavier pour frapper les touches aussi vite que possible pour lâcher les idées que l'on a en tête.
J'ai commencé à écrire sur des forums RPG avant les règles qui encadrent l'activité des membres : nombre de ligne, nombre de réponse par mois, choix du pronom d'écriture, points d'activité, nombre de MC autorisé... et je comprends pourquoi ces règles ont été mises en place, parce que j'ai été confrontée à des partenaires qui ne relançaient pas dans ses réponses. J'ai attendu la réponse à un rp pendant 18 mois d'un membre qui se connectait tous les jours. J'ai vu des membres créer des MC sans écrire. J'ai aussi créé des MC sans dire que c'était moi derrière chacun. J'ai vu apparaitre le "tu" comme pronom de réponse.
J'ai aussi connu des animations qui mettaient au défis les joueurs de faire des réponses en alexandrins, en rimes, en utilisant l'argot, en citant des chansons, en utilisant des mots désuets, en écrivant plus de 1000 - 2000 ou 3000 mots... Et je me demande aujourd'hui si l'écriture est encore au centre des forums rpg ?
Je me vois, moi, me demander plus facilement si je vais pouvoir m'intégrer dans un groupe plutôt que de savoir si je vais pouvoir écrire des rps différents. J'angoisse à l'idée de venir sur un forum rpg où je ne connais personne, alors qu'auparavant je m'inscrivais pour la seule appréciation du contexte et de l'univers. J'ai peur de ne pas pouvoir me faire aux règles, aux autres joueurs, aux relations humaines, de dire un mot de travers, de mal me faire comprendre ou d'écrire un personnage qui n'intéressera personne.
Et le plaisir d'écrire - dans tout cela - je ne sais plus où le positionner. Je prends plaisir à écrire, mais je me rends compte qu'aujourd'hui, j'ai besoin de prendre plaisir à partager.
Et vous, est-ce que vous prenez toujours plaisir à écrire ? à dépasser vos limites, à sortir de votre zone de confort en tant qu'écrivain (même amateur), à vous essayer à de nouveau style, à interpréter des personnages qui vous sont diamétralement opposés juste pour écrire différemment ?
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skelethrash · 10 months
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Viktor,
J'espère réellement que tu liras ces mots, parce que c'est sûrement les seuls que j'écrirais avec le cœur si ouvert. Je t'écris avec toute ma sincérité, que j'ai rassemblée en valeurs structurées et organisées depuis près de quatre semaines pour en arriver ici, au fond de ma pensée.
Voici des jours que je m'isole seul avec mon esprit et mes souvenirs qui me consolent dans le seul but de savoir ce que je voulais, parce qu'au fond, je ne l'ai jamais sû. Viktor, j'ai pensé à tout ce qu'on manque, tout ce qu'on perd, tout ce qu'on pourrait ressentir seulement si j'avais réfléchi avant. On me l'avait dit, "réfléchis", et je répondais toujours l'avoir déjà fait, mais au final, ma réflexion n'a jamais été plus poussée que quelques mises en perspective d'événements.
J'ai pensé, j'ai beaucoup pensé. Pensé de la façon la plus simple et linéaire pour que je puisse enfin, aujourd'hui, mettre des mots sur mon ressenti. Mettre des mots sur mon amour pour toi, Viktor.
Sûrement penses-tu que quatre semaines sont trop peu pour arriver à une conclusion, que tu as déjà ton avis tranché sur la question et ce dès le 7 Novembre. Peut être penses-tu que, encore une fois, je n'ai pas de quoi authentifier mes propos, mais c'est avec la plus grande sincérité que je te dis aujourd'hui que je t'aime, que j'ai compris mes erreurs et peu importe qui sait tout croix en ce que j'avance tout haut.
Ça serait mal me connaître de penser que je lâcherais ce qui compte le plus à mes yeux, et même si, j'ai été égoïste, jaloux, indécis, maladroit, même con par fois. Je jure sur notre amour que j'ai compris, cette fois. Donc oui, sûrement as-tu déjà connu nouvel amour, quelqu'un d'autre qui fait battre ton cœur autant que je l'ai fait, et qui te rend encore plus heureux peut être. Mais moi, oui moi. Moi qui ai mal payé ton amour si longtemps dans l'étrange pensé que c'était le mieu pour nous. Moi je t'aime, toi.
Mais même moi qui pensais me connaître, je me suis vu changer, je dirais même renaître. C'est ironique je sais, que tout ce que je souhaite aujourd'hui je l'ai touché du bout des doigts avant que tu ne m'aimes plus, toi. Moi je t'aime, toi. Oui, je t'aime, moi.
Je t'aime du 2 jusqu'au 7, autant tes yeux que ce qu'il se cache dans ta tête. Je t'aime pour toutes ces petites choses que tu fais, pour toutes ces petites choses qu'on a faites du 2 jusqu'au 7. De cette journée durant laquelle le hazard nous a réunit, de cette journée durant laquelle tout s'est pas si brusquement finit.
Viktor, c'est avec un vent d'espoir que j'arrive devant ton cœur, avec une seule déclaration : celle de mon amour en malheur. Celui qui n'a jamais bougé mais qui pourtant m'a semblé à cent fois trop compliqué. Ce même amour qui a aimé Esteban, et qui aujourd'hui aime Viktor d'une flamme qui ne s'éteindra pas.
Je ne demande que ta confiance en mes sentiments, une nouvelle chance à mon cœur défaillant. J'attendrais, si il le faut, pour que mon amour soit à nouveau partagé. Pour que dans tes bras je puisse à nouveau me plonger.
J'attends ta réponse, avec mon amour le plus sincère. Je t'aime, Viktor.
-♥︎
@vikkt0r
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th3lost4uthor · 2 months
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (10.2/15)
Hum… Professeur ?
Oh, Dérelian ! Tiens, tant que tu es près de l’armoire à pharmacie, pourrais-tu m’apporter les deux bocaux de- ?
D’Arnica et d’Aloe Vera ? Tss… Vous… Vous êtes encore blessé durant votre séance de recherche avec ces… Méchasmes.
Ce n’est pas leur nom… Et tu le sais très bien.
Pourtant ils sont bien faits de métal et propage leurs miasmes de mort sur-
Ça suffit ! Je ne veux plus entendre ce mot, en particulier dans ta bouche. Notre peuple s’apprête à rentrer dans une nouvelle ère grâce à cette rencontre tombée du ciel – pour une fois, j’en remercierai presque la Déesse, haha ! Les Enfants d’Erasme n’ont fait que se montrer compréhensifs et ouverts à l’échange depuis leur arrivée : jamais nous n’avions autant progressé en si peu de temps.
Ce n’est pas le cas de tous…
Ah… Je vois. Tu veux parler des « récolteurs », hum ?
Cet « Orgonax »… Il a failli réduire notre dernière récolte à néant avec son rayon. Et les Collines du Printemps n’ont plus de vert que leur nom depuis qu’ils ont commencé à… aspirer le Wakfu. C’est comme si… Tout était mort et plus rien ne pourrait jamais pousser là-bas. Plus rien ne pourrait y vivre.
Dérelian ?
… ?
Sache que… Je compatis à ta douleur. Moi aussi, cet Orgonax et ses, hum, frères, ne m’inspirent pas confiance. Mais, ils ne sont pas tous comme lui. De plus, tant que Zinit les tient à l’œil, nous ne risquons absolument rien.
Hum…
Et puis, tu connais ton vieux professeur, hein ? Il a beau avoir plusieurs millénaires au compteur, il sait encore se défendre ! Ou alors est-ce que tu douterais de lui ?
Haha !
.
.
Mais… Promettez-moi de faire attention à vous quand même.
Je te le pro-
Non ! Jurez-le-moi. Faites-le sincèrement.
Ahh… Dérelian. Je te l’ai dit, je ne risque rien : Aroh n’est pas…
Comme les autres ?
… Aroh est… différent.
Tss.
Bon… Dérelian ?
Regarde-moi s’il-te-plaît ?
Hum ?
Je te promets que je ferai attention.
Et… que vous reviendrez en un seul morceau cette fois-ci ?
Promis, juré, si je mens je me coupe la barbe ! Allez, maintenant efface-moi donc cette moue renfrognée, car un mauvais flux de Wakfu, et tu resteras coincée avec elle toute ta vie !
Héhé, bon, c’est d’accord.
.
Faites attention, professeur…
.
.
Revenez à la maison sain et sauf.
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C’est ça ! Tu te débrouilles de mieux en mieux, Qilby.
Merci, Aroh. Et je dois dire que toi aussi, tu parviens de mieux en mieux à former tes phrases. Elles ont perdu ce petit côté…
Coincé ? Comme pour indiquer quelque chose d’exagérément compliqué ?
Oui, oui on peut dire ça, haha !
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Dis…
Oui ?
Est-ce que tu n’as jamais eu envie de… de partir ?
Que-Quoi ? Jamais je ne pourrais abandonner ma famille ! Jamais, je- !
Non, non ! Je ne pensais pas à ça ! Simplement à … Voyager ?
C-c’est-à-dire ?
Eh bien… À chaque fois que j’évoque nos escales à travers le
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, le… Krosmoz ? C’est cela ?
Hum, hum…
Eh bien, à chaque fois que j’évoque nos voyages, tu sembles si… rêveur, Qilby. Comme si… Comme si tu aimerais toi aussi en faire partie.
S-si jamais je me suis trompé, je te pris de bien vouloir me pardonner ! J-je voulais j-juste savoir si- !
Non. Non, tu… Tu as raison.
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Je crois que… Je crois qu’ici, sur cette planète, j’entends… À rester comme ça, indéfiniment, je… je ne trouverai pas ma place. Je crois que- Non, je sais que…
Je sais que je ne peux pas rester.
Mais…
J’aime ma famille ! Je l’aime sincèrement ! Et je ne veux pas qu’ils…
L’un n’empêche pas l’autre, Qilby.
C-comment ça ?
Si jamais c’est ce dont tu as besoin, les tiens devraient pouvoir le comprendre, non ?
Et puis, rien ne t’empêcherait de revenir de temps à autres ? Nous autres, Enfants d’Erasme, n’avons pas l’habitude de retourner sur des planètes que nous avons déjà visitées car cela mettrait alors en péril leur processus de régénération. Mais jamais encore n’avions-nous rencontrer des créatures telles que les Éliatropes capables de maîtriser cette énergie ! Nous pourrions alors voyager un peu, avant de revenir voir ta famille, échanger à nouveau avec eux, avant de repartir ?
Oui, ça- Mais, et Shino- ?
Ta sœur serait la bienvenue parmi nous, Qilby : Zinit a plus de force qu’il n’en faut pour porter un dragon en plus de plusieurs tonnes de métal !
Tu- ?
Oui, je lui ai déjà demandé, et il est d’accord. Pareil pour les autres ; même si, tu t’en doutes, Orgonax n’a pas été facile à convaincre. Heureusement, cette grosse brute ne peut rien me refuser !
Il faut dire que… cette idée me taraude depuis un petit moment et… je cherchais juste le bon moment pour, enfin… Te demander si… Qilby ?
Qilby ?!
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Qilby, répond- !
Aroh ?
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- oui ?
J’aimerai… beaucoup ça.
Voyager…
.
Avec vous tous.
Avec toi.
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Shin’ ? Tu es là ?
Dans la cuisine, mon frère ! Tu tombes bien ! J’étais justement en train d’expérimenter une nouvelle forme de crème pour mes « Bouchées à la Dragonne » et je me demandais si tu voudrais bien… ?
Oh, mais bien sûr, c’est toujours un plaisir que de goûter à tes créations, tu le sais ! J’aurai également besoin de te parler un moment si tu es disponible après cela ?
Quelle question ! Pour toi, j’ai tout le temps du monde, Qilby.
Héhé, merci soeurette. C-c’est à propos d’Aroh, je…
Shinonomé ?
La crème peut attendre. Assis-toi, Qilby. Je t’écoute.
.
.
Et c’est ainsi que… Qu’Aroh m’a proposé de les accompagner pour voyager à travers le Krosmoz.
Hum…
M-mais il m’a assuré qu’ils r-reviendraient sur notre planète régulièrement ! Enfin, p-pas trop pour éviter de la v-vider de son Wakfu, hein ? Mais assez pour que… je puisse être là ? Bon, je raterai peut-être un a-anniversaire ou deux, mais j’ai déjà assisté à des milliers, donc… ? Je devrai au moins être là pour chaque réincarnation !
Et tu p-peux même venir, Shin’ ! Bien sûr que tu es libre de c-choisir : je sais à quel point tu aimes notre famille ! Tu l’aimes autant que moi, mais- ! C’est juste que… j’aimerai beaucoup que… Tous les deux on- ! Enfin… Comme on en a toujours rêvé, Shin’, imagine un peu… !
Shin’ ?
Je t’en prie, Shin’, d-dis quelque chose. Tu sais que j-j’ai horreur de ça quand tu-
Qilby ?
O-oui ?
Je vais être honnête avec toi, mon frère.
Comme je l’ai toujours été et le serai toujours…
Au début, j’avais peur que ces créatures ne soient… qu’un nouveau passe-temps pour toi. Que tu n’y voies qu’une nouvelle source de divertissement pour cette tête aussi débordante d’imagination mais aussi insatiable que la tienne.
Merci ?
Mais aujourd’hui, je vois qu’elles t’ont apporté plus que quiconque pourrait le faire… Plus que moi-même.
Shin’…
Non, écoute-moi, Qilby. Ils…
Ils ont rempli le vide de ton cœur, Qilby.
Ce Aroh… Je vois à quel point il te rend heureux.
Je ne t’avais pas vu sourire ainsi depuis des siècles, mon frère !
Je sais que notre… situation, à tous les deux, n’a pas été des plus faciles à vivre. Nous faisons figure d’exception parmi nos frères et sœurs. Et tu as été si… courageux Qilby. À chaque naissance, chaque incarnation, chaque… perte.
Mais je vois aujourd’hui à quel point cela t’a coûté.
Alors, si jamais tu penses que cela est la meilleure solution,
pour toi, pour notre famille…
Va, Qilby.
.
.
Shin’… ? M’accompagneras-tu ?
Voyons, mon frère, tu devrais le savoir depuis le temps.
Là où tes pas te guideront,
mes ailes me porteront.
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Qu’est-ce qu’ils croient ? Hein ?! Qu’on va se laisser faire ? Qu’on va les laisser vagabonder sur nos terres et piller le Wakfu, notre Wakfu, comme s’il s’agissait de vulgaires grains de blés ?! Nous avons passé tant d’années et d’effort à construire ce monde ! À nous y faire une place ! Et eux, ils… ! Ils… !
C-chibi, calme-toi, tu-
Oh, je t’en prie, Mina ! Ne me fais pas croire que toi aussi tu es tombée sous leur charme ? Que toi aussi tu veux aller batifoler dans les montagnes avec eux comme s’ils s’agissaient de nos plus chers et tendres amis ?
Chibi, mon frère, parle donc moins fort, tu veux ?
Et alors ?! Tu croies que j’ai peur d’eux, Glip ? Au contraire, qu’ils s’amènent ! Si Mina et Phaéris n’étaient pas intervenus ce matin, j’en aurai déjà transformé un en pièces détachées ! Le mois dernier, ils ont vidé un lac de moitié, et celui d’avant, ils ont rasé une prairie entière !
Je comprends ta colère, Chibi, mais… Tu voies bien qu’ils ne font que se nourrir ? Que tenter de… survivre ? Et puis, il nous reste encore bien plus qu’il nous en faut pour-
Ah ! Le discours que j’attendais ! La disculpation par association ! « Mais nous aussi nous avons besoin de puiser dans le Wakfu pour vivre, Chibi ! », « Nous devons même tuer des animaux et des plantes, Chibi ! », « Tant que nous posons des limites et les faisons respecter, tout ira bien, Chibi ! »…
Et jusqu’à aujourd’hui, nous sommes toujours parvenus à les-
ILS ONT TUÉ YUGO !!
.
Chibi… Tu sais bien que ce n’est pas…
C’est du pareil au même.
Chi-
Ça suffit !
Je ne veux plus en parler.
.
De toutes manières, vous allez voir. Ce ne sera pas long avant qu’ils ne montrent leur vrais visages… Même lui ne pourra plus jouer à l’aveugle plus longtemps.
Chibi, ta voix.
Lâche-moi la grappe, Glip ! Tu ne peux pas nier que depuis leur arrivée, on ne l’a jamais vu autant hors de son fichu labo ! Et lui qui était si… inquiet de tout, voilà qu’il veut que nous fassions ami-ami avec des créatures qui pourraient nous écraser d’un simple doigt. Ils… ravagent nos terres, puisent dans notre Wakfu, et lui… Il ne fait rien, ne dit rien. Il s’amuse à dessiner des symboles à même la boue avec le plus petit de ces… « Méchasmes ».
Mais il est également intervenu pour vous sauver toi et Efrim, ainsi que pour sceller une alliance entre nos deux races. Qil-
Ça suffit !
.
.
Qilby a trahi la mémoire de Yugo en s’alliant avec ces monstres.
.
Qilby nous a trahis.
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Vous… n’y voyez donc pas d’inconvénients ?
Ta cause -Aroh- Plaidé Avoir
Zinit -Reconnaissant- Tes efforts -Être-
Merci, je… Merci. Je sais bien que cela n’a pas dû être un choix aisé, pour vous comme pour votre peuple, mais… Votre bienveillance me touche, Zinit.
Enfant de l’étoile Bleue -Une question- Demeurer
Qu-Oui ? Qu’y-a-t-il ?
Toi -Enfants d’Érasme- Toujours -Défendre-
Mais -Ta famille-
Oh ! Shinonomé vous porte également dans son cœur et-
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Dragon Rubis -Shinonomé- Problème -Pas Être
Et -Qilby- Savoir
Frères et Sœurs -Enfants de l’Étoile Bleue- Éliatropes
Peur et tristesse -Leurs âmes- Se noyer
Enfants d’Érasme -Méchasmes- Devenir
J-je suis désolé… ! Il faut les comprendre, ils- !
Leur Cœur -Perdu- Être
Zinit -Voir-
Zinit -Pardonner-
Mais -Enfants d’Érasme- Imparfaits -Être-
Enfants de l’Étoile Bleue -Ressembler-
Nous… Nous sommes tous différents…
Qilby -Intelligent- Être
Zinit -Pardonner- Pouvoir
Mais ce ne sera pas forcément le cas pour les autres…
.
Dernière question -Répondre-
J’avouerai qu’après notre discussion, je ne suis pas certain de pouvoir accéder à cette requête, mais… je ferai de mon mieux.
-Sage réponse-
Zinit -La colère- Contenir
Aroh -La paix- Avec Qilby -Chercher-
Mais… ?
Paix -Éphémère- Toujours -Être-
Enfants d’Érasme -Tensions- Sentir
Quand -Guerres- Éclater
Un camp -Choisir-
Je… Nous ne sommes pas obligés d’en arriver jusque-là, n’est-ce pas ? Ce n’est qu’une question de temps et de… confiance ? Aroh et moi étions justement en train de réfléchir à organiser un grand rassemblement dans les jours à venir ! Je suis certain que nos plus jeunes pourraient nous aider à convaincre leurs parents que-
Efforts -Parfois- Pas assez -Être
Mais…
-Qilby-
… ?
Pas toujours -Notre faute- Être
-Parfois-
Peur -Gagner-
.
-Parfois-
Un camp -Choisir- Devoir
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Mina ?
Ah ! Qilby, c’est toi ? Par la Déesse, tu m’as fait peur !
Haha, pardonne-moi ! Tu paraissais tellement absorbée par ces roses que j’ai bien cru que tu pouvais les entendre.
Tu ne devrais pas autant négliger la parole des fleurs, mon frère, tu pourrais être surpris par toutes les choses qu’elles ont à raconter…
Je n’en doute pas un seul instant. En particulier, celles-ci. Peut-être, l’histoire d’un chevalier chevauchant un dragon au souffle puissant et d’une princesse à la robe d’azur, qu’en penses-tu ?
Humpf, j-je suppose.
Oh, ne te fâche donc pas Mina, je plaisante. Je voulais juste… détendre l’atmosphère, c’est tout.
Et pourquoi cet effort ?
.
J’ai besoin de tes conseils, Mina.
.
.
Voilà. Tu as toute l’histoire à présent.
Je vois… Et ?
Et ? Honnêtement, je… Je ne sais pas.
D-dois-je accepter ? Dois-je partir ?
Vous êtes ma f-famille, Mina, vous tous. Mais je crains que cette décision ne soit… mal interprétée par certains. Et si Shinonomé part avec moi, alors… Vous serez livrés à vous-mêmes. Que faire si jamais une catastrophe ou une é-épidémie survenait ? Pourrez-vous les surmonter sans nous ? Si l’un de vous risquait de… de mourir. Si je ne suis pas là alors que j’aurai pu… ! Dis-moi, Mina, est-ce qu’en faisant cela…
Est-ce qu’en choisissant de partir, je… je vous trahirais ?
.
.
Nous sommes différents. Toi et Shinonomé : vous n’êtes pas comme nous autres. Vous vous souvenez de tout ce qu’il s’est passé… avant. N’est-ce pas ?
Tu- ?
Ha, disons que c’est une intuition. Ou, qui sait, peut-être « l’infinie sagesse » dont m’a fait cadeau notre Déesse… ? Quoiqu’il en soit, il semblerait qu’elle et le Grand Dragon vous aient faits différents de nous autres, voilà ce que je retiens, Qilby. Vous êtes différents.
Mais… Cela ne change rien au fait que nous formons une famille, Qilby. Grand-frère Qilby peut-être ?
Mina…
Et au sein d’une famille, l’on s’entraide. On échange, on communique. Il arrive parfois que nous ne soyons pas d’accord, mais l’on cherchera toujours à surmonter ces difficultés, car on sait, au fond de nous, que l’on ne peut pas vivre seuls.
Pourtant, parfois… Il arrive des moments où l’on ne peut plus réparer ces fissures, car elles ont fini par devenir trop nombreuses… Trop profondes. Et c’est alors que nous devons-
Non… Pitié…
Hum ?
Ne me demande pas ça…
Q-Qilby, mais enfin… ?
Ne me demande pas de choisir, toi aussi ! Ne me force pas à choisir ! Je- ! Je ne peux pas ! Je ne veux pas !
Qilby…
Pitié, Mina… Tout mais pas ça…
.
Qilby?
Hum?
Chibi, Glip, Nora, Yugo et moi-même… Nous sommes condamnés à oublier notre passé. C’est la raison pour laquelle, je pense, certains sont aussi attachés au présent. Ils veulent défendre ce que nous possédons aujourd’hui, car ils ne savent pas ce que nous avons déjà pu perdre hier. Ils ont peur que nous perdions tout ce que nous avons mis à construire… Mais toi, Qilby, tu sais déjà tout cela, hum ? Tu l’as déjà, en quelques sortes, perdu.
Mais je ne veux pas vous- !
Je sais, je sais… Ce que je veux dire, c’est que ton don t’a offert le passé. Le problème, c’est qu’il t’y enchaîne… au point que tu ne puisses plus y voir ni présent, ni avenir.
Alors… Que dois-je faire, Mina ?
Ce n’est pas à moi de te donner une réponse, Qilby. Moi aussi, j’ai oublié. Moi aussi, j’ai peur. J’ai peur de voir notre peuple courir au-delà du danger, j’ai peur de voir ceux que j’aime périr… J’ai peur de te voir partir, toi aussi, Qilby.
Cependant… Plus encore, j’ai peur de te voir souffrir. Et je vois bien que… Cette « situation » ne te convient pas, ou du moins plus autant qu’elle a pu te convenir autrefois. Nous avons changé, mais toi, tu es resté le même. Ce voyage dont tu parles… Il comporte de nombreux risques, autant pour vous deux que pour nous. Mais voilà ce qu’ils sont : des risques. Et… Je te croie capable de les surmonter, Qilby, car de nous tous…
.
Tu es le seul fait pour voyager.
.
.
Merci… Ma petite luciole.
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Où dois-je mettre cette caisse ?
Oh ! Par ici, s’il-te-plaît ! Et fais attention, elle contient du matériel relativement lourd et-
Qilby, dois-je te rappeler que je peux soulever jusqu’à dix fois ton propre poids ?
Tss, ça va, pas la peine de frimer !
Tu veux dire que je ne dois pas… « Rouler des mécaniques » ?
Hahahaha !
.
Bon, je crois qu’avec ce dernier chargement, tout sera prêt.
Oui, qui aurait cru que ton laboratoire contenait autant de-
P-professeur ?
Dérelian ?!
.
.
Vous aviez promis de… Vous m’aviez promis !
Je ferai attention à moi, et puis, je-
Pourquoi avoir caché que vous- ?! Alors c’est comme ça que vous avez décidé de partir ?! Dites-moi au moins que vous aviez prévu de- !
Dérelian… Tu sais que je ne pouvais pas-
Menteur ! Vous auriez pu m’en parler ! Vous auriez même DÛ m’en parler !
Jeune fille, je vous assure que Qilby ne-
Toi, le monstre ne me parle pas !
Dérelian !
C’est à cause de vous, pas vrai ?! C’est à cause de toi qu’il veut nous quitter !
Vous… Vous m’aviez promis que…
Dér- Qu’est-ce que tu fais !?
Si vous avez décidé de vous comporter en lâche, alors je me donne le droit de faire de même !!
Non !
.
.
A-aroh… ! S’il-te-plaît… !
Qil-by ? Et la fille… ?
Dérelian, elle… Elle est…
Je vois.
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Il faut croire que… L’élève tient du… professeur, hé ?
C-ce n’est pas le moment de p-plaisanter ! Dis-moi ce que je dois faire ! C-c’est quoi ce liquide violet ? Pourquoi est-ce qu’il y en a a-autant ?
L-le boitier… Prends… Prends-le…
Très bien, l’espèce de cristal ? C’est fait, j-je l’ai ! Maintenant, q-qu’est-ce que j’en fais ?
A-aroh ! Dis-moi comment je peux t’aider ! Qu’est-ce que j’en fais ?!
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AROH ! COMMENT ?! DIS-LE-MOI !!
.
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.
.
Adieu, à toi aussi…
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-trois blessés. Dix morts.
T-tant que ça ? Mais enfin, hier il-
C’est terminé, Mina.
Chibi ?
Glip, ordonne l’évacuation des Quartiers Nord. Condamnez la Galerie de l’Hiver et allez mettre nos Dofus en lieu sûr. L’Arcaneum devrait faire l’affaire.
.
.
Encore… ? C-c’est le quatrième depuis ce matin… !
Mina. Il va falloir riposter.
M-mais… Ce ne doit être qu’une effroyable méprise, nous-
Mina !
C’est terminé, Mina.
.
Et Qil- ?
Ne prononce pas son nom !
.
Ils ont demandé un… « tribut » pour le sang des leurs. Ce « Aroh »… Peu importe ses intentions initiales, il faut regarder la vérité en face : sa mort nous coûte bien plus que sa vie ne nous a jamais apporté !
Tu as raison Chibi. Quels sont tes ordres ?
Glip… ?
Il a raison Mina, nous ne…
Nora, alors toi aussi tu- ?
Nous ne pouvons pas continuer ainsi. À laisser les nôtres se faire massacrer !
Ne devrions-nous pas alors demander à… à Qilby ?
Et pour quoi faire, hein ?! Cela va faire deux semaines qu’il n’est pas sorti de son foutu trou à rat ! Même Shinonomé n’est pas parvenue à l’en faire sortir !
Peut-être, mais…
C’est trop tard, Mina.
.
Nous avons tenté d’établir la paix…
.
.
Mais la paix est faite pour être rompue.
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Qilby -Jusqu’ici- Venir
La peine -Dans tes yeux- Zinit -Lire-
Le feu -Sous la Montagne- Sentir
Le Dragon Rubis -Shinonomé-
Elle est morte.
.
J’ai… J’ai échoué, Zinit. Je ne suis pas parvenu à… à choisir. Mais avant de partir, je voulais…
Partir -Toi- Vouloir
Mais -Nulle Destination- Avoir
-Qilby-
Zinit -Ta rage- Voir
Ta peine -Compatir-
Mais -Dernière chance- Exister
.
.
Alors vous voulez dire que… Ce cube. Le…
Chacun -Sa place- Avoir
Orgonax – Le Corps
Zinit – La Tête
-Aroh-
Le cœur…
.
Nous pourrions… ! Oui ! Cela devrait fonctionner ! Il y a juste encore assez d’énergie pour- ! Mais… et vous ? Et les vôtres ?
Enfants d’Érasme -Seuls- Survivre
Demain -Un nouveau Zinit- Naître
Zinit -À vos côtés- Dernier voyage -Mener-
Et Orgonax… ?
Il… Il ne s’arrêtera pas, n’est-ce pas ?
Aroh -Son cœur- Être
Protéger -Sa mission- Demeurer
Je comprends. Alors… Nous ne cesserons jamais de fuir. Nous ne… trouverons jamais la paix. Mais si c’est le seul moyen, alors…
Un espoir -Exister-
Vraiment ? J’ai du mal à le concevoir.
Ton cœur -Meurtri- Être
Mais -Avenir- Enfants de l’Étoile Bleue -Avoir-
Étudier -Orgonax- Devoir
Vaincre -Orgonax- Pouvoir
Cela est-il… possible ? Et, pensez-vous seulement que cela soit… juste ? Après tout ce que nous… ce que j’ai- ?
Qilby
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Désolé -Mon coeur- Être
Car -Seul- Désormais -Toi- Rester
.
.
Nos Routes -Aujourd’hui- Se séparer
Mais -Notre cœur- Avec toi -Demeurer-
.
Et -Le tien-
Avec -Nous-
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Qilby !! Qilby ! Les lumières du Cadran Sud ont encore sauté : on manque d’énergie ! Il faut absolument qu’on- !
Je sais, Chibi, je sais !
Et le Cube ? Où ça en est ?
Tes… Tes plans ont fonctionné. Il est stable à présent.
Ah ! Enfin une bonne nouvelle sur ce maudit rafio !
Un peu de respect, je te prie. Il s’agit de-
Je ne veux même pas entendre ce nom, c’est clair ?
Chi- !
Il est un peu tard pour ce genre de considérations, Qilby. Retourne à ton poste.
.
Chibi ! Qilby ! Je crois qu’on a encore perdu en vitesse par rapport à tout à l’heure, vous devez venir voir ça !
Hum… Je prends la salle des machines.
Très bien, je m’occupe du tableau de bord.
.
J’ai f-froid… J’ai s-si froid… !
Je sais, petite étoile, je sais… Tiens, prends donc cette couverture et va te blottir avec les autres là-bas. Ça va aller.
D-dites, P-professeur Qilby, pourquoi est-ce qu’il fait si noir dehors ?
Eh bien, c’est ce que l’on appelle… le vide du Krosmoz.
M-mais le Krosmoz n’est pas censé être p-plein de Wakfu ?! Pourquoi on ne peut presque plus le s-sentir ? Est-ce que c’est le vide qui l’a m-mangé ?
Est-ce que n-nous aussi le vide, il va n-nous… ?
Hey… Kamide, c’est ça ?
Hum ?
Dis-moi, Kamide... Est-ce que l’on t’a déjà montré la constellation du Grand Dragon ?
.
.
Et là ?! Et là ?!
Là, il s’agit de l’étoile du Casterneau. Vous voyez, les trois trainées lumineuses qui s’opposent à l’étoile du Pic ? Et bien l’on raconte qu’un jour, un Casterneau, le cœur ampli d’ambition, souhaitait cueillir la plus belle fleur de la montagne la plus haute et dangereuse qu’il soit, ce pour l’offrir à sa dulcinée…
C’est quoi une dulci-nez ?
Dulcinée, son amoureuse.
Moi je l’savais !
Pas la peine de t’la ramener, Bwananas !
Haha, du calme, du calme !
Et après ?! Après ?!
Alors, incapable de voler jusqu’au sommet, il décida de construire un barrage gigantesque pour aller chercher son bien. Cependant, pris dans son élan, et rejetant une à une les fleurs qu’il croisait lors de son ascension, il finit par monter si haut… ! Si haut… ! Si haut qu’il finit par percer le ciel pour atterrir parmi les étoiles !
Waaahh…
Et aujourd’hui encore l’on raconte qu’il cherche à travers cette infinité dans l’espoir de trouver celle digne de sa chère et tendre…
.
.
Hey… Shin’ ?
Comment… ?
Comment faisions-nous au départ déjà ?
Tu sais, quand… Nous étions que tous les douze ?
Je me souviens… Des repas ensemble, des bains à donner, des couches à changer… Des moments de jeux, mais aussi ceux de… Enfin bref.
.
Mais, c’est étrange, Shinonomé, car même si… si nous avons pu sauver pas mal des nôtres. Si notre famille est parvenue à survivre, je…
.
Tu me manques, Shinonomé.
~ Fin de la partie 2/3 du chapitre 10
12 notes · View notes
lisaalmeida · 7 months
Text
Je rêve que je dors
Je voudrais te parler encore
Mais voilà que tu t'endors
Tu sais
Tu parles en dormant
Pas avec moi
Mais parfois même tu ris
Ou tu chantes
Alors moi j'attends
Dans les phrases, les mots absents
L'illumination terrible
D'un son d'une merveille
Et je dis encore je t'aime
Mais c'est pour laisser mon souffle
Traîner dans tes cheveux
Tu souris en rêve
Tu dors
Oh peut-être qu'il ne faut pas
Trop souvent dire je t'aime
Oui, c'est comme vouloir s'assurer
Du cœur et des baisers
Douter de soi-même
Pourtant je continue
Je te le dis encore : je t'aime
Je veux encore parler
Mais voilà que tu t'endors
Alors
Je rêve que je dors
- Philippe Léotard
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31 notes · View notes
marie-swriting · 3 months
Text
Être Avec Toi - Kate Bishop
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Marvel Masterlist
Résumé : Après avoir fait un cauchemar dans lequel tu mourais, Kate a peur que tu ne sois pas en sécurité avec elle, mais elle ne sait pas comment t'en parler.
Warnings : mort de personnage en rêve, mention de la mort de Natasha, anxiété, angst, hurt/comfort, fin heureuse, dites-moi si j'en ai oubliés d'autres.
Nombre de mots : 2.7k
Version anglaise
Channson qui m'a inspiré : Talk Too Much par Reneé Rapp
La peur se lisant sur son visage, Kate a les yeux grands ouverts posés sur toi. Son arc armée d’une flèche, elle ne sait pas si elle doit tirer ou trouver une autre solution pour te sauver. Au bord du toit d’un immeuble, Wilson Fisk a son bras autour de ton cou alors que son autre main tient un pistolet contre ta tempe. Ton corps tremble et tes yeux sont remplis de larmes alors que tu regardes Kate, complètement apeurée. 
-Tu devrais m’écouter, Kate, et me donner ce que je veux ou tu peux dire adieu à ta copine, menace Fisk d’une voix dure. Si tu l’aimais vraiment, tu l’aurais déjà sauvée.
-Je ne vais rien vous donner.
-Tu en es sûre ? dit-il avant de te tirer dans la jambe pour prouver à Kate qu’il est sérieux.
-Lâchez-la ! s’écrie Kate suite à ton cri de douleur. 
-Tu sais ce que tu as à faire pour que je la laisse en vie. 
-Je vais vous le donner, laissez-la partir.
-Kate, non ! cries-tu alors que Fisk resserre son emprise autour de ton cou.
À contrecoeur, Kate détend son arc avant de le poser délicatement au sol tout en te regardant comme pour essayer de te rassurer. Kate enlève le sac à dos qu’elle porte et le balance vers Fisk. Un sourire machiavélique sur le visage, Fisk relâche sa prise, mais il ne laisse pas partir pour autant. Tu arrives à respirer un peu plus facilement quand Fisk te balance d’un coup sur le côté et se saisit du sac. Tu hurles en te sentant partir vers le vide. Ton corps passe de l’autre côté quand une main saisit la tienne. En relevant la tête, tu vois Kate te tenant de toutes ses forces. 
-Ça va aller, je te tiens ! Je vais te remonter. Tiens bon, te rassure-t-elle en essayant de te remonter alors que Fisk fuit les lieux.
-Kate, j’ai plus de force. 
Une larme coule sur ta joue en disant ta phrase. Tu es physiquement épuisée. Fisk t’a enlevé une journée entière pour tendre un piège à Kate et il n’a pas été tendre avec toi. Il est reconnu pour sa cruauté et tu en as fait les frais. Toutefois, tu mets toutes tes forces pour aider Kate à te hisser, en vain.
-Je vais trouver une solution. Je vais te remonter. Je vais y arriver, répète Kate autant pour se réconforter elle que toi. 
En plus de la peur, l’acceptation prend possession de ton corps. Tu sais qu’elle n’y arrivera pas, Kate a beau être forte, tu sens tes mains lentement glisser des siennes alors, tu la regardes tendrement avec un sourire qui se veut rassurant.
-Ça va aller, Kate. Je t’aime.
La panique de Kate se stoppe en entendant ta phrase, c’est la première fois que tu dis “je t’aime”. Vous n’êtes ensemble que depuis trois mois et jusqu’à cet instant, vous n’aviez pas osé dire ces trois mots.
-Je vais réussir à te remonter, je t’ai dit ! Ne me dis pas ça comme si…
-Kate, c’est pas grave, dis-tu doucement. 
-Non, arrête. Je…
Kate n’a pas le temps de finir sa phrase que tes mains lui échappent et tu tombes de l’immeuble. Elle hurle ton prénom à s’en déchirer les poumons, la vision de ta chute se gravant dans sa mémoire. Le bruit de ton corps percutant le sol retentit et Kate n’arrive pas à détourner les yeux de toi.   
Kate prend une grande inspiration en s’asseyant sur son lit, la respiration haletante. Une main posée sur sa poitrine, elle essaye de se remettre de ce cauchemar. Le réveil brutal de ta petite amie t’a sorti de ton sommeil. Tu te retournes et vois Kate agitée. Tu t’assois et pose une main sur épaule, la faisant se tourner vers toi brusquement, la peur quittant ses yeux pour être remplacée par le soulagement. Tu as à peine le temps de voir une larme couler sur sa joue que Kate se jette dans tes bras. 
-Qu’est-ce qui ne va pas ? demandes-tu, inquiète. 
-Tout va bien, tu es là.
-Tu n’as pas l’air bien. 
-Je vais bien, ne t’inquiète pas. J’ai juste fait un rêve, ment-elle en reculant légèrement et avec un faux sourire.
-Tu veux qu’on en parle ? Il a l'air de t’avoir secoué.
-Pas besoin. Ce n’était rien. C’était un rêve débile, il ne représentait rien. Je vais bien, dit Kate rapidement avant de se lever du lit. Je dois partir, j’ai entraînement dans peu de temps. Tu peux rester là, si tu veux ou tu peux faire autre chose, comme tu veux, mais je vais sûrement rentrer tard. Fais attention à toi et appelle-moi s’il y a quoique ce soit de bizarre. 
Kate finit sa tirade en t’embrassant chastement avant de fuir sa chambre comme s’il y avait le feu. Tu regardes par où elle est sortie, complètement perdue. Malgré ce qu’elle a dit, tu as vu clair dans son jeu et tu sais que ce cauchemar l’a perturbée. Tu te dis que tu essayeras de lui en reparler plus tard quand elle sera calmée. 
Les jours suivants, le cauchemar de Kate continue à la hanter et elle n’ose toujours pas t’en parler. Son rêve l’a fait se remettre en question, surtout sur votre relation. Bien qu’elle ne l’ait jamais dit à voix haute, elle t’aime et elle ne veut pas te perdre. Cependant depuis qu’elle est devenue une justicière après sa rencontre avec Clint Barton, elle doit prendre en compte les nouveaux dangers. Clint lui a déjà un peu parlé de Natasha et même si Natasha n’est pas décédée dans les mêmes circonstances que toi dans son cauchemar, le fait est que les Avengers sont en danger perpétuels et par extension leur proches. Et puis, depuis que la mère de Kate est partie en prison, elle a de plus en plus peur de perdre ceux qu’elle aime.  
Kate a pris conscience de tout ce que ça représente d’être avec elle et elle n’est pas sûre que tu le saches. Kate a peur de causer ta perte à cause de ses choix de vie donc elle veut t’éloigner, mais elle veut également te garder auprès d’elle, même si elle sait que ça serait égoïste de sa part. Elle devrait t’en parler, cependant si elle le fait, elle partira dans une spirale en disant trop et probablement en rompant avec toi, car ses peurs grandissent de jour en jour donc elle préfère rester silencieuse. 
Bien évidemment, ce changement de comportement n’est pas passé inaperçu. À de nombreuses reprises, tu as tenté de la mettre à l’aise sans être trop directe, de peur de la braquer, mais elle a toujours évité le sujet.
Elle ne mentionne pas son cauchemar même une semaine plus tard et elle reste perdue dans ses propres pensées. Ça la tue de prendre ses distances avec toi. Tu essayes de parler avec Kate autant que tu le peux, mais c’est comme parler dans le vide et pourtant, tu continues à lui parler, même si Kate ne semble pas y prêter attention. 
Un jour, pendant que vous marchez dans la rue, tu racontes à Kate comment s’est passé ton dernier examen. Comme à ton habitude, quand tu discutes, tu ne regardes pas où tu vas, te focalisant sur ton interlocutrice. Alors que tu parles de ton ressenti général sur le partiel, tu sens juste Kate te tirer violemment en arrière puis tu vois une voiture bleue rouler vite et klaxonner. 
-Ça va ? Tu n’as rien ? questionne Kate, inquiète, en cherchant une potentielle blessure. 
-Grâce à toi, je vais bien. 
-Tu dois vraiment apprendre à regarder devant toi quand tu parles, surtout dans la rue ! rétorque-t-elle, agacée. Si je n’avais pas été là, tu aurais pu avoir un accident ! Il roulait hyper vite, il aurait pu te renverser, tu t’en rends compte ? Comment tu peux être aussi insouciante ! Tu m’as fait peur ! Imagine si je n’avais pas vu la voiture, tu serais morte devant moi ! 
-Mais tu l’as vu à temps et tu m’as tiré avant qu’elle me percute. Je vais bien, Kate, il y a eu plus de peur que de mal, affirmes-tu calmement, espérant faire redescendre la pression.
-Parce que tu as eu de la chance ! Tu n’en auras pas toujours, il peut t’arriver quelque chose à n’importe quel moment.
La respiration de Kate se fait de plus en plus haletante et tu comprends que ça va plus loin qu’un chauffard qui aurait pu te renverser. Tu forces Kate à te regarder avant de dire sur un ton rassurant : 
-Kate, respire. Je vais bien, tu vas bien, on va bien toutes les deux. 
-J’ai eu peur. 
-Je sais. Viens, on va chez moi, l’invites-tu en commençant à l’amener dans la direction opposée.
-Mais tu voulais t’acheter ton nouveau livre, proteste Kate, perdue.
-J’irai un autre jour. On devrait rentrer, loin des voitures, dis-tu avec un petit sourire, mais Kate n’est pas d’humeur à rigoler. Trop tôt ?
-Oui, deux minutes après ton presque accident, c’est trop tôt. 
-Désolée. Allez, viens, dis-tu en prenant la main de Kate.
Vous faites le chemin inverse jusqu’à chez toi tandis que tu caresses sa main avec ton pouce pour la réconforter. La réaction de Kate te confirme que tu dois la faire parler, même si tu dois la forcer. Quelque chose ne va pas, elle est angoissée, surtout par rapport à toi et tu ignores la raison.
Quand vous arrivez dans ton appartement étudiant, tu la laisses s’installer sur ton canapé pendant que tu prépares des chocolats chauds ; peu importe la saison, Kate adore les boire. Tu espères que la boisson chaude la mettra plus à l’aise pour parler. Une fois les chocolats chauds prêts, tu la rejoins sur le canapé. Tu la laisses boire quelques gorgées avant de prendre la parole : 
-Kate, on doit en parler. 
-Je ne veux pas en parler, déclare-t-elle en évitant ton regard.
-Tu es clairement stressée par rapport à quelque chose, tu ne peux pas rester dans ta peur seule. Parle-moi. 
-Je…, commence Kate avec hésitation, je me demande si tu sais vraiment de quoi tu t’es engagée en sortant avec moi et si ce n’est pas le cas alors je me demande si tu voudras encore de moi quand tu le réaliseras.
-Pourquoi tu dis ça ? 
-Tu es morte, annonce-t-elle de but en blanc.
-Kate, la voiture ne m’a pas renversé.
-Dans mon rêve. 
-Celui de la semaine dernière ? Pourquoi tu m’en as pas parlé ? demandes-tu, commençant à comprendre la situation.
-Tu es morte et c’était de ma faute.
-Je suis sûre que ce n’est pas vrai.
-Si, ça l’est, insiste Kate, les larmes aux yeux. Fisk m’avait retrouvé et il voulait mon sac, j’ignore ce qu’il y avait de si précieux dedans, mais il ne lâchait pas l’affaire et pour me forcer à le lui donner, il t’a enlevé. Il t’a tiré dans la jambe et quand je lui ai enfin donné le sac, il t’a balancé du haut de l'immeuble - parce que oui, on était sur le toit d’un immeuble - et j’ai essayé de te retenir, mais je n’avais pas assez de force pour te remonter et… et tu es tombée, raconte-t-elle, la voix se brisant à sa dernière phrase. Tu es morte et c’était de ma faute. Si j’avais écouté Fisk plus tôt, si j’avais eu plus de force…
-Kate, ce n’était qu’un rêve, l’interromps-tu en prenant sa main dans la tienne.
-On aurait pas dit un rêve, ça avait l’air réel et ce rêve m’a fait réfléchir, rétorque Kate en posant sa tasse sur la table basse. À n’importe quel moment, il peut être réel. Maintenant que j’ai travaillé avec Hawkeye et avec ma mère qui était dans les affaires de Fisk, je peux être une cible à tout moment et je ne veux pas que tu sois blessée par ma faute. Je tiens trop à toi pour te perdre, surtout si c’est de ma faute. Et même si je ne suis pas Spider-man ou Captain America, avec le temps, je pourrai avoir des ennemis encore plus redoutables que Fisk et Fisk est déjà assez horrible. Ce rêve a été comme un déclic, je peux pas être avec toi, car ça veut dire que tu es en danger et tu te mets déjà assez en danger quand tu parles dans la rue sans regarder où tu vas. Qui marche sans regarder où il va sérieusement ? divague-t-elle avant de reprendre son cheminement de pensées. Le fait est qu’en sortant avec moi, tu te mets en danger et c’est quelque chose qu’il faut que tu gardes en tête, ajoute Kate avant de prendre une grande inspiration. Bref, maintenant que je t’ai dit tout ça, est-ce que tu veux encore être avec moi ? Parce que moi, je veux être avec toi, peut-être même pour toujours, merde, peut-être pas pour toujours. Ce que je veux dire ce n’est pas “pas pour toujours”, ajoute Kate en te laissant pas une seconde pour répondre. En fait, je ne sais même pas ce que je veux dire. Tu m’en veux parce que je te pousse à rompre avec moi à cause d’un stupide cauchemar ? Tu m’en veux, c’est sûre et je comprends si c’est le cas, je m’en fiche. C’est juste qu’avec ce rêve, j’arrête pas de me demander si ce n’est pas un signe, comme un rêve prémonitoire, tu vois et si c’est le cas, je m’en voudrais de ne pas t’avoir protégé en te donnant une porte de sortie quand il était encore temps. Et, oh mon Dieu, je crois que je parle trop, se dit Kate à elle-même. Je parle trop, hein ? C’est sûr, je devrais te laisser parler. Comme t’as dit, on devrait parler et… Ah! Ferme-la, putain ! crie-t-elle, frustrée.
-J’ai rien dit ! réponds-tu en levant les mains en l’air innocemment. 
-Pas toi, désolée, je voulais dire moi, se corrige Kate, un air coupable sur le visage. Je voulais dire que je devrais me la fermer et te laisser parler.
-Je peux y aller ? demandes-tu après l’avoir laissée respirer tranquillement, quand elle hoche la tête, tu reprends la parole : Kate, je comprends que ton cauchemar t’a secoué, mais ça ne veut pas dire qu’il se produira. Et puis, je savais dans quoi je m’engageais en sortant avec toi - tu t’es vantée d’avoir travaillé avec Hawkeye pendant notre premier rendez-vous donc, je savais pour le côté justicier, potentiels ennemis et j’ai quand même accepté de faire un deuxième rendez-vous avec toi. J’ai conscience de tout ça et malgré tout, je ne veux pas qu’on se sépare, surtout pas à cause d’un rêve, ajoutes-tu d’un ton doux, mais ferme. Et puis, je ne voudrais pas te laisser seule. Être une justicière est déjà assez compliqué, tu ne peux pas t’isoler. Tu dois me parler quand ça ne va pas, surtout quand c’est au point où ça te rend malade. Je veux rester avec toi. Je ne sais peut-être pas tirer à l’arc ou me battre, mais je peux être là pour toi. Je veux être là pour toi. T’auras beau essayer de me donner toutes les portes de sortie du monde, je veux encore être avec toi. Je t’aime Kate, confesses-tu en la regardant dans les yeux. 
-Tu m’aimes ? questionne Kate, étonnée. 
-Bien sûr.
-Wow, je pensais pas qu’on avait atteint ce stade dans notre relation et je pensais surtout pas que tu le dirais pendant qu’on a ce genre de conversation. Enfin, techniquement dans mon cauchemar, tu me l’as dit avant de mourir, mais on devrait oublier ce cauchemar. Enfin bref, j’imaginais que tu le dirais pendant qu’on ferait quelque chose de plus romantique. Mon Dieu, je divague encore, n’est-ce pas ? 
Tu rigoles légèrement en posant tes mains de part et d’autre du visage de Kate avant de l’embrasser. En sentant tes lèvres sur les siennes, les peurs de Kate se calment enfin. Le baiser dure seulement quelques secondes afin de permettre à Kate de se concentrer sur autre chose, mais il n’en est pas moins rempli d’amour et de tendresse. Quand tu brises le baiser, Kate te fait un sourire que tu trouves mignon.
-Je t’aime aussi, dit-elle en caressant ta main droite encore posée sur sa joue. 
-Je t’aime et je veux être avec toi, Kate Bishop, peu importe ce que tu peux dire pour m’en dissuader. 
À tes mots, le sourire de Kate s'agrandit, contente d’avoir pu trouver quelqu’un d’aussi compréhensive et gentille que toi. Elle n’aurait pas pu rêver une petite amie plus adorable dans ce monde de brute.
Marvel Masterlist
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trashlord-watson · 6 months
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en vrai les potos, faut qu'on parle des paroles de "a little bit longer"
je sais qu'on a tou.te.s des big s2 feels avec cette chanson, mais????
"Would you please stay a little bit longer? 'Cause the moment we shared has been so good that I still whisper
qu'est-ce qu'il murmure encore?
I can't handle livin' life whithout feeling love, 'Cause i'm lost and affraid on my own to the grave a journey thanks to you i've just forgot.
eh ça y est y a pas que lui qu'est perdu là. soit il manque des mots, soit fallait faire des phrases différentes enfin jsp poto???
When you say yes when I ask, do you get my life, There's peace up in mind for a second, you and I, is build the same kind.
le boug ne sait pas conjuguer au passé ou bien?? ah non pardon il sait pas conjuguer tout court!!!! j'te jure on dirait que ça a été passé 15x dans google trad là
In the dark of your eyes, appears a star beyond, As the sun in the day, as the moon through the dawn.
je comprends l'image que tu veux transmettre floflo, mais ça va pas. l'étoile peut pas apparaître dans et au delà à la fois. en plus, en général à l'aube la lune bah on la voit plus des masses??
But I still have to pay so you just have to lay, lay, lay, lay, lay, lay baby lay.
........... est-ce qu'on parle d'un rapport sexuel rémunéré???? est-ce que "a little bit longer" parlait de prostitution depuis le début??????
Would you please stay a little bit longer? 'Cause the moment whe shared has been so good, I feel I need an extra hour.
........ apparemment oui en fait???? je suis ptn de choqué
My heart is cold, and gets warm when I'm close to you, And when I climb up the stairs to that sweet paradise, I feel the rise of a beat through the air.
"i feel the rise of a beat through the air" mais de QUOI TU PARLES ????? ptn mec tu peux pas vouloir faire de la grande poésie imagée et dans la même chanson sortir une platitude comme "mon coeur est froid et devient chaud" genre
And I leave ground my life and that concret town,
encore une fois, y a soit un manque de mots soit un manque de ponctuation. ça ne veut RIEN DIRE.
I reach you up there in heaven, I'm in heaven and you are the one, The one, To open the door, To open the door on what's life was for…Me…"
............. est-ce que la prostituée c'est SAINT PIERRE en fait??????
enfin bref, loin de moi l'envie de me transformer en "non mais t'as vu c'que t'écoutes", mais franchement................. HEIN ???????
donc conclusion : oui, je voudrais bien rester 1h de plus, mais seulement dans un contexte de fin de s2 du visiteur du futur, pour qu'on puisse avoir la suite de la discussion sur la turbo branlette MERCIIII
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kittynannygaming · 2 days
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[Nuit de l'Écriture] 21/09/2024
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Apparemment, ce coup-ci, ce fut une spéciale Dead Boy Detectives et plus particulièrement Charles Rowland. AO3 ou ⬇️ (Very Short Stories, you can use Google Translation if French is not your language)
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NUIT DE L’ÉCRITURE 21/09/2024
01- Ce n’est pas humain – Dead Boy Detectives – 246 mots
« Ce n’est pas humain ! » se plaint Charles, exténué. Edwin le regarda, exaspéré
« Évidemment, c’est un Chien de Garde des Cimetières, Charles. »
« Oï ! Tu sais ce que je voulais dire ! Et ce n’est pas un Chien de Garde des Cimetières. C’est un Chiot de Garde. » Charles regarda le chiot au pelage noir qui était assis à ses pieds. « Qui c’est le gentil toutou ? Qui c’est ? »
« Tu sais qu’on ne peut pas le garder ? » Charles prit le chiot dans ses bras et colla son visage à celui du canidé.
« Mais regarde comme il est mignon… » Edwin était à deux doigts de craquer mais il ne pouvait pas.
« Un compromis alors. Nous viendrons le voir tous les jours si notre emploi du temps le permet et tu pourras jouer avec lui. »
« Génial ! Tu entends ça Max ! On va venir te voir tous les jours ! Mission accomplie ! Qui sait, peut-être Edwin trouvera un compagnon à son goût parmi tes amis, hein ? »
« Ses… amis ? » Edwin se retourna vers la direction que Charles pointait avec sa tête. Des dizaines, des CENTAINES de chiots et chiens en tout genre se tenaient là. « Gentils chiens ? » bafouilla t-il.
Et là, se fut la débâcle. Edwin fut littéralement assaillit par une armée de chiens cherchant les câlins et Charles ne fit que s’esclaffer.
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02- Ta réalité n’est pas la mienne – Dead Boy Detectives – 167 mots
Kashi était un modèle de patience et il trouvait la plupart des gens qu’il avait rencontré amusants. Mais cette femme au caractère bien trempé le faisait rire intérieurement.
« Pourquoi tant de rage ? Rien de bien ne vous arrivera dans cet état. »
« Je dois sortir de ce fichu poisson et retourner trouver ces petits morveux pour qu’ils puissent aller où ils sont censés être. »
« Est-ce que ça troublerait à ce point l’Univers s’ils restaient où ils sont ? »
« Chaque chose à une place dans l’Univers, chaque personne une place dans l’au-delà. C’est la réalité des choses. »
« Ta réalité n’est pas la mienne. L’Univers ne va pas succomber et disparaître parce que deux âmes ont décidé de rester sur Terre. » La Veilleuse de Nuit de l’Au-Delà ne répondit pas. Chaque chose avait une place, chaque âme avait un au-delà, c’était le mantra qu’elle se répétait depuis son décès. Si elle n’avait même plus ça, que lui restait-il?
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03- Rencontre avec une divinité – Dead Boy Detectives – 193 mots
Crystal était surprise. Devant elle se tenait Lilith. Après Port Townsend, elle s’était renseigné autant qu’elle put sur elle. Lilith, la première épouse d’Adam, soit-disant une tueuse d’enfants selon les religions traditionnelles. Une déesse de l’indépendance, LA déesse selon la Wicca Moderne.
« En quoi puis-je vous aider ? » demanda la voyante en laissant entrer la divinité.
« Ton plaidoyer, à Port Townsend, a été assez révélateur pour moi. Les temps ont changé. J’ai décidé d’être plus pro-active. Mais j’aimerais quelqu’un qui puisse m’aider dans ma quête. Quelqu’un qui comprenne ce qu’est être une femme à cette époque. » Crystal fit de gros yeux.
« Vous voulez dire, moi ? Vous êtes sûre ? » Lilith sourit.
« Oui. Et en échange, je m’occuperais de ce petit démon dans ton esprit. »
« Vous pouvez l’enlever ? Et il ne fera plus de mal à personne ? » Lilith émit un petit rire.
« N’as-tu pas entendu ? Je suis la mère des Démons et j’en laisse 100 mourir chaque jour. Quelle terrible mère je suis. » Crystal se demandait si elle allait regretter cet accord. L’avenir lui ferait voir que non.
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04- Le cycle de l’abus – Dead Boy Detectives – 289 mots
Charles Rowland n’avait pas toujours été le «muscle de service». En fait, en voyant les photos de ces jeunes années, Charles était un adorable bambin toujours souriant, gentil comme pas deux et absolument contre toute forme de violence.
Puis, vers l’année de ces 8 ans, tout changea. Son père avait perdu son emploi dans l’industrie et il fut très difficile pour lui de retrouver un emploi dans ce secteur. Sa mère avait eu plus de chance, travaillant dans une cantine scolaire. Son père avait donc commencé un cycle infernal d’abus, d’abord verbal puis physique.
Charles avait donc dû apprendre à encaisser les coups, puis à en donner. Il aurait pu devenir abusif, comme son père mais Charles ne voulait pas être comme lui. Alors, ses poings, c’était contre d’autres brutes. Jamais contre des innocents. Cela lui a valu de mourir à 16 ans, mais cela en valait la peine.
Cela en valait la peine quand il vit sa mère finalement dire à son père ses 4 vérités. Ils resteraient mariés mais l’amour était mort en même temps que leur fils. Cela en valait la peine quand il rencontra, 10 ans après, le jeune pakistanais avec sa fille, son premier enfant, qu’il avait nommé Charlotte. Le jeune homme était un professeur et avait fondé une association qui venait en aide aux enfants victimes d’abus, que ce soit à la maison ou à l’école.
Edwin ne comprit pas la raison pour laquelle Charles l’enlaça pendant 5 bonnes minutes après être revenu de sa sortie mais il n’allait pas s’en plaindre. Il n’apprendrait la vérité que bien plus tard. Le cycle de l’abus était vicieux mais il pouvait être rompu. Un jour, peut-être, l’abus ne serait que de l’histoire ancienne.
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05- Partir ou rester - Dead Boy Detectives - 262 mots
Partir avec la Mort ou rester avec le garçon qui lui avait permis de vivre ses dernières heures le plus gentiment possible ? Pour Charles, la question ne se posait même pas. Edwin était un garçon socialement maladroit qui avait probablement dû se débrouiller seul la majeur partie du temps tout en essayant de se conformer à une façon d’être qui n’était pas la sienne. Bref, Edwin avait besoin de Charles. Et en plus, il n’était pas vraiment pressé d’aller dans l’au-delà. Il n’était pas vraiment croyant (quelque soit la religion) donc les promesses de paradis éternel et tout ça, il n’en avait rien à faire.
« Donc, c’est ici que tu vis ? » demanda Charles.
« C’est exact. J’étudie tout ce qui à trait à l’occulte. J’espère ouvrir une agence de détectives. »
« Une agence de détectives ? »
« Oui, pour aider les âmes qui restent coincés à cause d’affaires non finies. Où les cas comme le mien. » Edwin lui avait parler de son cas. Raison de plus pour rester avec lui.
« C’est cool. Je serai les muscles, tu seras le cerveau. Hey ! Ce sac a l’air cool ! »
« Techniquement, c’est un sac magique sans fond mais je n’arrive pas à le faire fonctionner correctement. Il est à toi si tu y arrives. »
« C’est cool ! Merci, je vais m’y mettre de suite. » Et effectivement, il lui fallut peu de temps pour s’approprier le sac. Même après 35 ans ensemble, Charles savait qu’il avait pris la meilleure décision en restant.
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chifourmi · 11 days
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Donc t'as décidé de pardonner M mais pas moi, d'accord je vois. Comme j'ai envie de te supprimer de partout là. J'ai tellement la haine que t'aies arrangé les choses avec elle alors que t'es moins proche d'elle. J'ai vu que tu recommençais à réagir à ses Bereal. Mais apparemment vous ne vous êtes même pas parlé, t'as juste décidé de ne plus lui faire la gueule de ton côté. Tellement rare venant de toi. Je ne sais pas si c'est fait exprès pour me provoquer. J'aurais tellement aimé ne pas m'attacher à toi. J'aurais tellement aimé m'attacher à quelqu'un de sain. J'ai envie de pleurer et en même temps je veux pas perdre mon temps pour quelqu'un qui ne me mérite pas. Faut juste que j'arrive à avancer sans toi à partir de maintenant. Franchement je suis sur le cul, j'arrive pas à digérer tout ça. J'aurais tout fait pour toi, j'étais prête à tout faire. Ça fait tellement mal. Je peux pas croire que ça se finisse comme ça. On a vécu tellement de choses, j'étais persuadée qu'on serait potes à vie. Et je déteste les gens qui disent "les amis ça va, ça vient" OK mais avec toi je pensais que ça partirait jamais. Ça a toujours été nous 2. Jamais l'une sans l'autre. J'arrive pas à croire que ce soit fini. J'ai pas les mots.
(13/09/2024)
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selidren · 18 days
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Printemps 1924 - Champs-les-Sims
4/10
Vous vivez sur une petite île. Moi je vis dans un petit village. Alors je pense que vous comprenez que c'est difficile de rencontrer grand monde de l'extérieur. Moi, je ne sors pas beaucoup. J'ai du travail et des responsabilités. Alors quand j'ai rencontré Jean, je pensais que c'était inespéré. Il était engagé comme saisonnier à l'automne dernier pour les vendanges, et comme il travaille bien, j'ai convaincu mon oncle Adelphe que ce serait une bonne idée de l'engager comme ouvrier à part entière. Nous nous voyons en cachette, avec la complicité de mes soeurs. Mon frère était au courant aussi bien sur, car il n'y a personne d'autre à qui je fasse plus confiance. Il se peut aussi que j'en ai touché un mot à mon cousin Ange, qui porte plutôt bien son prénom.
Antoine et Ange passent une grande partie de leur temps à Paris, et il s'y rencontrent parfois. Mon frère est étudiant et mon cousin est un hédoniste qui fréquente des salles de bal d'un genre qui ferait dresser les cheveux de ma grand-mère sur sa tête. Il m'écrit assez souvent ce qui se passe dans ses soirées, et je suis aussi fascinée qu'intimidée par les audaces qu'il se permet. Avez-vous entendu parler du Corydon de Gide ? Disons que Ange est de ceux dont parlent ces essais. Il a tant fait scandale qu'on vient juste de le publier. J'ai l'air d'une écolière maladroite quand j'écris ces lignes plutôt que d'aller à l'essentiel. Je me suis idiote, mais on ne sait jamais, des fois que Maman, ou pire Grand-Mère, lise par dessus mon épaule, mieux vaut que j'écrive en tournant autour du pot.
Transcription :
Jean « On discute pas mal avec les gars. Il y en a du village, mais aussi d’autres qui viennent des alentours comme moi. Et on se raconte des histoires, des anecdotes. Les locaux aiment bien bomber le torse en racontant les histoires du cru, les personnages locaux hauts en couleur, les grands événements qu’ils ont connu ou qu’ils tiennent de leurs parents. Ta famille est partout là-dedans. Rien que ta grand-mère... »
Arsinoé « Oh non pitié, je l’ai bien assez sur le dos pour que toi, plus que les autres finisse par m’en parler ! »
Jean « Oui je sais mais… Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut pas échapper à ta famille, elle est partout ici. »
Arsinoé « Oui, j’avais compris. Alors dis-moi ce que tu veux que je fasse. »
Jean « Pardon ? »
Arsinoé « Je n’aime pas te voir aussi mal à l’aise. On se voit déjà si peux, et c’est dommage que l’on gâche tout. Déjà, je pense qu’on devrait arrêter de se cacher. Viens avec moi tout à l’heure et je te présenterai mes parents. Oncle Adelphe fera peut-être les gros yeux, mais il ne dira rien. »
Jean « Tu plaisante ? La vieille… enfin ta grand-mère, me fait mille fois plus peur !  Tout le monde sait qu’elle a des plans pour sa petite-fille adorée. »
Arsinoé « Bon sang. Pourquoi suis-je toujours la dernière mise au courant ?"
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pommunist · 6 months
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En vrai Quackity le gars il a utilisé la strat habituelle des streamers quand t'as un drama, qui est le "je savais pas uwu je suis un pauvre choupinou tout aussi victime que vous" mais ça marche pas dans cette situation en fait... (Après on pourrait faire tout un truc sur les streamers qui découvrent que leurs potes sont chelous comme par hasard quand ça sort publiquement alors que bon... m'ouais, mais c'est un autre sujet.) Pour le coup là c'est sa boîte, tu peux pas juste dire "oui mais vous voyez j'ai créé une entreprise qui porte mon nom, qui publie des truc en ligne pour moi, qui utilise mon logo et dont je suis trop fier, mais euh en vrai je sais pas ce qu'ils font lol". Il y a un moment, tu peux faire l'autruche mais ton entreprise=ta responsabilité. S'il voulait pas qu'ils fassent de la merde, il fallait qu'il supervise le bordel, et là déso mais le gars est fautif, même si c'est par négligence (ce qui est limite pire parce que quand on voit le manque de comm, il peut faire des excuses publiques tant qu'il veut personne pourra me convaincre qu'il en avait quoique ce soit à foutre des conditions de travail ou du bien-être de ses employés ptdr)
Un autre truc c'est le côté limite insultant du type qui fait un petit gameshow sympatoche avec les copains alors que ça fais trois semaines qu'il a balancé un "oui oui je règle les problèmes" et que... bah rien. Il a rien fait pour ses employés? Pas un mot pour l'admin de Pomme, ce serait bien de se pencher sur ça au lieu de jouer à minecraft mon gars? J'ai l'impression que si tu ouvre un dico, tu vois sa photo quant tu trouve les mots "foutage de gueule".
On est bien d’accord. Même si on laisse le bénéfice du doute et qu’on admet qu’il était au courant de rien (perso je veux bien le croire là dessus), il reste le problème de la négligence.
Désolée t’es le patron d’une boîte à ton nom, tout est à ton image et tu ne te tiens ABSOLUMENT PAS au courant de ce qu’il se passe en coulisses ? Pour ce qui est « lore » on va dire je comprends qu’il veuille pas s’immiscer dedans car c’est aussi un joueur mais pour tout ce qui est des conditions de travail de ses employés, de leur rémunération ? C’est pas excusable.
En plus faut pas oublier que de ce qu’on sait c’est lui qui finance beaucoup de chose et il sait jamais demandé comment c’était possible que ça lui revienne si peu cher toutes ces personnes fournissant autant d’heures de taf pour sa boîte ?
« Non mais il est jeune c’est son première projet blabla » alors OUI mais dans ce cas si t’es pas sur d’être capable de gérer un truc de l’envergure du QSMP comme on l’a connu pendant 10 mois revoie les choses à la baisse ? Le projet aurait eu du succès même en étant un peu moins ambitieux.
Et quand tu découvres que ta négligence en tant que boss a donné lieu à des abus comme ça dsl mais tu devrais te donner à fond pour essayer de corriger ça au mieux. Je vais pas me répéter sur le manque de com parce que j’en ai beaucoup parlé déjà mais lancer le dialogue avec les admins aurait du être la première étape.
Pour le game show je vais pas trop rager car c’était sûrement prévu pour le Tubbathon depuis longtemps (pour les awards par contre j’ai bien la rage)
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e642 · 3 months
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Ça va encore parler de ma relation. Je ne suis pas dans le déni, je sais qu'en parler autant de manière négative est absolument révélateur de l'état de l'art de cette dernière. J'ai besoin d'en parler ici parce que mes parents n'ont jamais ete très intéressés de savoir mes états d'âme, notamment sentimentaux et qu'en plus il y a des choses qui font tilt. Évidemment que je n'avais pas d'intérêt à parler de la tromperie à mes parents ou potes proches car j'ai continué avec lui. Si je l'avais fait, s'en serait suivi de nombreux "tu te plains mais en même temps t'aurais dû le quitter", "moi j'aurais pas pardonné", ect. Ça aurait créé une atmosphère apte aux jugements/opinions tranchants non désirés, de l'inconfort et peut-être même du dégoût. Aucune relation bâtie sur ce genre d'acte et de déception mène à quelque chose de viable surtout quand tu sais que la plupart des gens font leur maximum en début de relation pour se donner bonne figure. J'ai espéré que son comportement n'ait pas eu lieu lors de son maximum et que les comportements positifs d'après ne seraient pas motivés dans le seul but de me rassurer. Dans les faits, il y a eu des hauts et des bas depuis, j'essaie aussi de me modérer, j'ai des insécurités qui biaisent ma sensation d'être aimée, le fait de faire assez, le fait de vouloir qu'on se la donné pour moi. J'ai entendu souvent "il y a des phases dans une relation", c'est vrai, pas rassurant mais en début d'année j'allais le quitter puis après ya eu 2/3 mois idylliques et à nouveau de la merde (maintenant). Depuis que j'ai validé mon année, je suis à la merci de mon esprit malade. Je me questionne très -trop- fréquemment sur cette relation. Pourquoi ne pas partir maintenant ? Pourquoi vouloir attendre que l'autre faute ? Est-ce que je regrette cette relation ? Qu'est ce qu'il s'est passé pour que je bafoue à ce point mes standards ? Qu'est ce que j'attends ? J'ai la réponse à toute ces questions, ça ne me fait pas toujours plaisir et ça montre mes failles. Peut-être pas les mêmes qu'avant, ou avec des variantes. Je remercie seulement ma lucidité. Aujourd'hui j'ai reçu son cadeau d'anniversaire, qui a mis plus d'un mois à arriver, et pendant ce mois là beaucoup de choses se sont dégradées en réalité. Quand je l'ai ouvert ce matin, je me suis dit qu'il ne le méritait pas, que c'était vraiment un trop beau cadeau pour quelqu'un qui en a pas grand chose à foutre. C'est vrai, ça me fait pas si plaisir que ça de lui offrir mais je pense à une chose bête : ma ligne de conduite. Il y a quelques mois, quelqu'un m'a demandé pourquoi rester/pourquoi ne pas me comporter comme lui, et j'avais répondu que je serai carré jusqu'à la fin. Je serai honnête, cordiale et présente jusqu'à la fin pour être irréprochable. Peut-être que je m'en voudrais quand ce sera fini, évidemment je me demanderai pourquoi m'être démenée pour rien, mais ça passera parce que j'ai conscience dans ma relation qu'il n'y a pas d'équité, que je suis le trop même en pensant être le pas assez. Je le fais en connaissance de cause en hommage au respect, aux bons moments passés, aux reproches qui ne pourront pas être formulés. Je serai restée moi, avec mes gestes, mes efforts. La seule chose sur laquelle je ne suis pas entièrement honnête c'est mon deuil.
J'ai souvent entendu qu'une femme prend sa décision, y réfléchit, commence le deuil avant la réelle rupture. C'est ce qu'il se passe pour moi, non sans peine et non sans savoir que j'en aurais quand même quand ça arrivera. C'est dur de quitter quelqu'un parce qu'il.elle ne semble pas suffisant pour nous, ça paraît méprisable comme argument et pourtant... Oui. Oui je conçois que ça puisse être un motif, le plus blessant et le moins légitime souvent mais je conçois. Derrière les "c'est pas toi c'est moi", les "on était pas sur la même longueur d'onde", et autres phrases grotesques, j'entends l'insuffisance. Elle est dure à entendre c'est pour ça qu'on se ridiculise à essayer d'appuyer ça avec des mots plus flous, équivoque mais on en revient là. C'est dur de quitter quelqu'un pour ce qu'il est fondamentalement et je le sais c'est pour ça que j'attends des évènements qui lui feraient tilt aussi. Quoiqu'il en soit, j'ai de l'affection pour lui et le fait que j'en parle si pragmatiquement est une défense. On se prépare comme on peut à une rupture mais je ne suis pas dupe, ça ne sera jamais suffisant.
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microcosme11 · 30 days
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Don't you know how to read?
Maintes fois étant allé à lui pour lui demander ce qu'il avait mis là je recevais pour réponse « Comment, imbécile, tu ne sais donc pas lire?  »   — « Non, Sire.  » — « C'est cependant écrit comme si c'était imprimé ! Regarde.   » — « Sire, j'ai beau regarder de tous mes yeux, je ne puis savoir le mot qu'a écrit Votre Majesté.  » L' Empereur, lui aussi, regardait ; mais il ne se montrait pas plus habile que moi. Après avoir vainement cherché pendant une ou deux minutes, il me disait ; « Assieds toi là et écris » , et il se mettait à me dicter quelques phrases ou un paragraphe pour remplacer la partie où il y avait des mots illisibles.
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Many times, having gone to him to ask him what he had put there, I received as an answer: "What! You idiot, don't you know how to read?"
"No, Sire."
"But it's written as if it were printed! Look!"
"Sire, I have looked with all my eyes, but I can't recognize the word that Your Majesty wrote."
The Emperor also looked, but he wasn't any more skillful than I was. After trying in vain for a minute or two, he said to me, "Sit down there and write," and he began to dictate to me a few sentences or a paragraph to replace the part where there were illegible words.
Souvenirs du Mameluck Ali (google books)
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