Tumgik
#juste surmenée
madame-shiitake · 9 months
Text
Sortir du burn out : un processus long, mais salvateur
Nous entendons de plus en plus parler de burn out, mais qu’est-il au juste ? Souvent comparé à la dépression, il est en réalité bien différent. Il s’agit d’un message que nous fait passer notre corps pour nous faire comprendre que nous sommes surmenés. Une mise à l’arrêt forcée qui peut être difficile à comprendre, à accepter et à surmonter. Si vous vous demandez comment sortir d’un burn out, je…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
christophe76460 · 1 year
Text
Tumblr media
PASSAGE DE L'ÉCRITURE
Ne pensez plus aux événements passés, Et ne considérez plus ce qui est ancien.
Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver: Ne la connaîtrez-vous pas? Je mettrai un chemin dans le désert, Et des fleuves dans la solitude.
Ésaïe 43:18-19 LSG
MÉDITATION
Garder l'espoir dans le désert
Peux-tu imaginer te perdre lors d'une randonnée en montagne ou d'une excursion dans le désert tout en étant
à court d'eau?
Après des heures et même des jours d'errance, tomber sur une route ou un cours d'eau apporterait un énorme soulagement. Dans des cas extrêmes, cela pourrait même faire la différence entre la vie et la mort.
Dans le chapitre 43 du livre d'Esaïe, Dieu rappelle à son peuple qui il est, le seul et unique Dieu, mais également ce qu'il a fait. Puis il poursuit en disant:
"Ne pensez plus aux événements passés, et ne considérez plus ce qui est ancien. Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver: ne la connaîtrez-vous pas? Je mettrai un chemin dans le désert, et des fleuves dans la solitude."
Ésaïe 43:18-19 LSG
En parlant par l'intermédiaire du prophète Esaïe, Dieu ne se contentait pas juste de donner des indications concernant la venue du Messie, le chemin ultime et la source désaltérante dans le désert. Ses mots sont aussi une promesse qu'il nous fait, il continue de nous restaurer, ici et maintenant.
Même lorsque tu es perdu dans ta propre jungle, Dieu sait exactement où tu te trouves.
Penses-tu avoir déjà tout gâché? Pris
une mauvaise décision? Blessé
quelqu'un que tu aimes? II peut faire
quelque chose de nouveau.
Es-tu las ou exténué? Es-tu accablé
ou épuisé? Es-tu submergé ou
surmené? Il peut créer quelque chose de nouveau.
Te sens-tu piégé, coincé, démuni ou
emprisonné par une situation
quelconque à laquelle tu ne peux
échapper? I peut réaliser quelque
chose de nouveau.
Le même Dieu qui a libéré son peuple de l'esclavage en Egypte, qui les a
secourus alors qu'il était pris au piège entre la mer des Roseaux et l'armée égyptienne, peut aussi touvrir un nouveau chemin.
Il est essentiel d'être attentif aux dispositions prises par Dieu pour reconnaître sa présence.
Dieu a tellement aimé le monde qu'il a refusé de nous abandonner à notre sort. Au lieu de cela, il a envoyé son Fils unique, Jésus, pour ouvrir un chemin. Jésus-Christ est le chemin et la rivière dans le désert.
Ne le vois-tu pas?
Cherchons-le, veillons à sa présence et attendons-nous à ce qu'il se manifeste de manière nouvelle.
RÉFLEXION
Comment être attentif à l'œuvre de Dieu dans ta vie?
En demandant à un proche où il voit
Dieu agir dans ma vie.
En tenant un journal de gratitude.
En prenant consciemment du temps pour voir où Dieu a agi dans ma journée.
PRIÈRE
Je sais, oh Dieu, que tu es fidèle et bon. Tu m'as donné une vie nouvelle et de l'amour car je suis ton enfant. Tu es avec moi dans mes meilleurs jours et tu me soutiens dans mes pires moments. Tu me protèges et me conduis.
Je te prie de continuer à me révéler ton œuvre dans ma vie et dans celle de mes proches. Aide-moi à me focaliser sur mon avenir avec toi et à témoigner de ton œuvre.
Au nom de Jésus! Amen!
0 notes
cestdanslatete · 2 years
Text
Quand je me remémore la femme que j'ai été, la femme au léger double menton qui se donnait beaucoup de mal pour paraître plus jeune que son âge, j'éprouve pour elle peu de sympathie. Mais je ne voudrais pas la juger trop sévèrement. […] Seule une géante aurait pu se libérer et elle était loin d'être une géante, juste une femme surmenée, à l'intelligence moyenne, condamnée à vivre dans un monde hostile aux femmes, un monde qui lui parut toujours étranger et inquiétant. Elle en savait un peu sur pas mal de choses mais sur la plupart elle ne savait rien du tout et, en général, dans son esprit dominait un désordre effrayant. C'était bien assez pour la société dans laquelle elle vivait et qui d'ailleurs était aussi ignorante et accablée qu'elle.
Le Mur invisible, Marlen HAUSHOFER
2 notes · View notes
uniqueivresse · 3 years
Text
Je me sens surmenée. J'ai l'impression que ce n'est jamais assez. Je me sens dépassée par tout ça. J'ai des devoirs, j'ai des cours et je n'ai pas la force et j'ai le sentiment que tout est un échec.
( Ce n'est pas forcément la réalité, notamment niveau des cours ou je suis première de ma classe).
Je n'ai plus de limite, je travaille et comme si cela ne suffisait je m'en rajoute en travaillant sur mes maladies, en aidant la terre entiere.
Je suis épuisée, fatiguée, délavée.
Je ne sais pas si c'est de la dépression, ou si cela peut ressembler à un burnt out.
Tout ce que je sais c'est que ma psychiatre m'a dit " il ne faut pas que vous petiez un plomb. On va y arriver. Vous êtes fatiguée, vous avez trop de charges. On peut vous hospitaliser 2 semaines max, juste pour que vous puissiez souffler et réduire les symptômes alimentaires, si vous le souhaitez".
A vrai dire j'ai peut être besoin de faire une pause, mais je ne peux pas dire la vérité à ma famille. Cela leur ferait trop de mal.
Alors je resterai debout à continuer ainsi même s'il faut que je rampe.
8 notes · View notes
oeild-translation · 3 years
Text
Volume I, Chapitre 1 (Partie 1)
J'écris cette lettre dans un pays nordique. Les terres enneigées sont des endroits aussi calmes que le cœur de la nuit. Comme il fait si froid, je reste souvent à la maison, ayant grandi en amateur de films et d'histoires fictives. Puissent les images que j'ai imaginées dans mon esprit naviguer dans votre mer de mots.
_ Akatsuki Kana
Prologue
"Poupée de souvenirs automatique". Cela faisait longtemps depuis que ce nom avait provoqué un scandale.
Son créateur, le professeur Orlando était un expert en matière d'automates. Son épouse, Molly, était écrivaine, et tout avait commencé lorsqu'elle avait perdu la vue. Devenue aveugle, elle avait sombré dans une profonde dépression parce qu'elle était incapable d'écrire, ce dont elle avait fait le sens de sa vie, et s'affaiblissait de jour en jour.
Ne supportant pas de la voir ainsi, le professeur construisit la première poupée de souvenirs automatique. C'était une machine qui transcrivait les mots d'une voix humaine - en d'autres termes, qui servait de secrétaire.
Bien qu'il n'ait d'abord eu l'intention d'en faire une uniquement pour sa femme bien-aimée, avec le soutien d'un grand nombre de personnes, cela devint plus tard très célèbre. Désormais, une poupée de souvenirs automatique pouvait être louée pour des prix raisonnables, et des établissements pour les emprunter avaient également été établis.
Le Dramaturge et la Poupée de Souvenirs Automatique
Roswell était une magnifique capitale bucolique entourée de verdure. La ville se situait au pied d'une montagne, cernée par plusieurs autres hauts sommets. Elle représentait l'ensemble du territoire. Cependant, parmi les gens influents, le nom de Roswell était surtout connu pour ses résidences d'étés - autrement dit, ses villas.
Au printemps, les paysages débordaient de fleurs, pour le plaisir des yeux ; en été, beaucoup cherchaient à se reposer près d'une énorme cascade, un site touristique ; en automne, la pluie des feuilles mortes touchait le cœur de chacun ; et l'hiver apportait une quiétude qui rendait tout l'endroit silencieux. Comme le changement de saison était très facile à distinguer, le pays avait plus qu'assez pour divertir les touristes pendant n'importe quel moment de l'année.
Beaucoup de villas avaient été construites reliées à cette ville au pied des montagnes, qui était composée de chalets en bois peints dans une grande variété de couleurs. Des plus petits aux plus grands terrains, le coût de la propriété dans la région constituait une assez grosse somme ; posséder une villa bâtie ici était donc une preuve de richesse en elle-même.
La ville était remplie de boutiques pour les touristes. Durant les week-ends, la rue principale avec ses rangées de magasins devenait bondée, d'agréables mélodies jouées en fond. Avec un tel assortiment de bonnes choses, personne ne pouvait se moquer de l'endroit uniquement parce qu'il se trouvait à la campagne.
La plupart des gens construisaient leurs résidence en ville par commodité, et celui qui construisait sa maison ailleurs était vu comme un excentrique.
La saison actuelle était un automne de cirrocumulus dérivant haut dans le ciel. Loin du pied de la montagne, situé près d'un petit lac assez peu considéré parmi les attractions touristiques de la ville se trouvait un chalet très isolé et peu visible.
Si l'on voyait les choses du bon côté, c'était une maison de style traditionnel, de bon goût, avec des traits remarquables. Mais si l'on devenait exigeant, elle était en piteux état, avec un aspect d'abandon. Au-delà du portail arqué recouvert de peinture blanche délavée, on pouvait trouver un jardin envahi par les mauvaises herbes et les fleurs inconnues, ainsi qu'un mur de briques rouges enraciné dans le sol, qui ne paraissait pas pouvoir un jour être réparé. Les tuiles du toit se fissuraient çà-et-là, ayant probablement été parfaitement alignées dans le passé, mais devenues atrocement ébréchées.
Juste à côté de l'entrée se trouvait une balançoire couverte de lierre enchevêtré, que personne ne pouvait plus faire bouger. C'était un signe qu'il y avait eu jadis un enfant aux alentours, de même qu'un signe qu'il n'y en avait plus. 
Le propriétaire de la maison était un homme d'âge moyen, appelé Oscar. Avec ce nom, il avait fait carrière dans l'écriture en tant que dramaturge. C'était un étrange roux qui portait des lunettes à monture noire très voyantes. Il avait un visage d'enfant, ce qui le faisait paraître plus jeune que son âge réel, même si son dos se voûtait légèrement. En raison de sa sensibilité au froid, il portait toujours un pull-over. Un homme complètement normal, qui ne laissait pas entendre qu'il pouvait être le protagoniste d'une quelconque histoire. 
Oscar avait fait construire la maison non pas comme une villa, mais avec le désir sincère d'y passer sa vie. Pas seulement lui, mais aussi sa femme et sa fille. Il y avait assez d'espace pour eux-trois, mais il n'y avait maintenant personne d'autre que lui. Les deux autres étaient déjà décédées. 
La mort de sa femme avait été causée par une maladie dont le nom était trop long, au point d'être imprononçable. Pour faire simple, elle consistait en la coagulation rapide des vaisseaux sanguins, et en la mort par obstruction. De plus, elle était héréditaire, et lui avait été transmise par son père. 
Comme elle était devenue orpheline à cause du haut taux de morts prématurées dans sa famille, il n'avait seulement découvert la dure vérité concernant son épouse qu'après sa mort. 
“Elle avait peur que, si vous l'aviez su, vous n'auriez pas voulu épouser une femme malade, alors elle l'a gardé secret." Celle qui lui dit ceci était sa meilleure amie. 
Dès l'instant où il avait reçu cette révélation, à ses funérailles, une question avait constamment résonné dans sa tête : "Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?" 
__  Si seulement... elle m'avait parlé de cela, peu importe combien cela aurait coûté... nous aurions pu chercher un remède ensemble, ou y investir n'importe quelle somme de l'argent que nous avions accumulé inutilement. 
Il était évident que la femme d'Oscar ne l'avait pas épousé pour son argent. Il l'avait rencontrée pour la première fois avant de devenir dramaturge, et leurs entrevues avaient lieu dans la bibliothèque qu'il visitait fréquemment. Celui qui l'avait remarquée en premier -la bibliothécaire- était Oscar lui-même. 
__ Je pensais qu'elle était... une magnifique personne. Le coin des nouveaux livres dont elle était en charge était toujours intéressant. Et alors que je tombais amoureux de ces livres, je suis aussi tombé amoureux d'elle. 
"Pourquoi ?"  Cette question avait résonné plusieurs centaines de millions de fois dans sa tête, avant de disparaître dans son esprit. 
La meilleure amie de sa femme était une personne responsable, et alors qu'il avait perdu l'esprit à la mort de son épouse, elle prit énergétiquement soin de lui et de sa fille. Elle préparait des plats chauds pour Oscar, qui, si on le laissait seul, oubliait de manger toute la journée ; et tressait les cheveux de la petite fille qui pleurait et regrettait l'absence de sa mère qui avait l'habitude de le faire. 
Peut-être qu'il y avait eu un peu d'amour unilatéral entre cette femme et lui. Un jour, alors que sa fille était au lit avec une forte fièvre, et avait commencé à vomir à maintes reprises, cette amie l'emmena à l'hôpital. Ce fut elle, avant même son père, qui découvrit en premier qu'elle avait la même maladie que sa mère. 
Ce qui était arrivé par la suite avait progressé lentement, mais aux yeux d'Oscar, cela avait été beaucoup trop rapide. 
Pour que la tragédie qui avait touché sa femme ne se reproduise pas, il  avait compté sur plusieurs médecins de renom. D'un grand hôpital à  l'autre, ils s'étaient inclinés devant de nombreuses personnes, demandant de l'aide et recueillant des renseignements pour tester de nouveaux médicaments. 
Les remèdes et leurs effets secondaires formaient les deux faces d'une même pièce. Sa fille pleurait à chaque fois qu'elle les prenait. Comme il ne pouvait pas détourner les yeux de sa souffrance, ses jours d'attente rongeaient encore plus son cœur déjà corrodé. 
Quels que soient les nouveaux traitements qu'il essayait, la situation ne s'améliorait pas. Finalement, à bout de ressources, le corps médical abandonna et la déclara incurable. 
"Je me demande si ma femme l'appelle de l'autre monde parce qu'elle se sent seule." Comme il s'en est souvenu plus tard, il avait réfléchi à des choses insensées comme celle-ci, encore et encore. Et même s'il l'avait supplié sur sa tombe : "Ne la prend pas avec toi, s'il-te-plaît !", la mort n'a pas de bouche pour répondre. 
Oscar était mentalement acculé ; cependant celle qui s'était effondrée le plus vite était la meilleure amie de sa femme, qui les avaient suivis dans les nombreux hôpitaux jusqu'à présent. Surmenée, à force de surveiller sa fille instable, avant qu'on s'en aperçoive, elle s'était éloignée de l'hôpital, jusqu'à ce qu'ils soient vraiment livrés à eux-mêmes. 
Dû à une routine quotidienne constituée de trop nombreuses prescriptions, les joues de sa fille, qui s’apparentaient jadis à des pétales de roses sur du lait blanc, étaient devenues jaunâtres et atrocement malingres à cause de la perte de poids. Ses cheveux au parfum doux, et qui ressemblaient  auparavant à du miel, étaient rapidement tombés. 
Voir cela lui était insupportable. Il ne pouvait plus endurer ce spectacle. 
Enfin, après ses altercations répétées et stériles avec les médecins, ils s'étaient contentés de n'administrer que des analgésiques à sa fille. Il ne voulait pas que le reste de sa vie déjà si courte soit absorbé par le malheur.
À partir de ce moment, il y eut enfin un peu de paix. Des jours faciles à vivre. Voir le sourire de sa fille pour la première fois depuis longtemps. 
Les quelques moments de bonheur qui leur restaient s'étaient poursuivis.
Le temps avait été merveilleux le jour de sa mort. 
C'était un automne où le décor perdait ses couleurs à chaque instant. Le ciel était clair. Des arbres aux teintes rouges et jaunes pouvait être aperçus depuis les fenêtres de l’hôpital. 
Dans les locaux, il y avait une fontaine construite comme un lieu de détente, et à la surface de son eau, les feuilles tombées des arbres aux alentours flottaient paisiblement. En tombant, elles glissaient et fluctuaient sur l’eau, se rassemblant comme si elles étaient attirées par un aimant. Elles étaient des restes, et étaient devenues encore plus belles malgré leur mort. Sa fille lui avait dit à quel point elle les trouvait « jolies ». 
“Le bleu de l'eau mélangé au jaune des feuilles est très joli. Hé, si je me tenais sur ces feuilles, je me demande si je pourrais traverser la fontaine sans tomber." 
Quelle idée d’enfant. C’était clair que les feuilles allaient perdre contre la gravité et son poids, et que son corps allait tôt ou tard couler dans l'eau. 
Sans la réprimander, Oscar avait répondu en plaisantant : “Si tu avais une ombrelle et que tu utilisais le vent, tu aurais encore plus de chances d'y arriver, hein ?” 
Il avait voulu gâter cet enfant qui ne pouvait plus être sauvé, même si ce n'était qu'un peu. 
“Je te le montrerai un jour, d’accord ? Sur ce lac près de notre maison, Pendant la période de l’automne où les feuilles qui tombent dérivent sur la surface de l’eau. Un jour.” 
En entendant sa réponse, elle avait souri, les yeux brillants.
Un jour, elle le lui montrerait. 
Plus tard, après de multiples quintes de toux, sa fille mourut subitement. Elle n'avait encore que neuf ans. 
Tandis qu’il enserrait son corps sans vie, il avait réalisé combien il était léger. Même pour un cadavre qui n’avait plus d’âme, il était trop léger. Versant de grosses larmes, Oscar s'était interrogé. Avait-elle réellement été en vie ou avait-il simplement fait un long rêve ?
Il avait enterré sa fille dans le même cimetière que sa femme, et était retourné à l’endroit qui avait été un foyer pour eux-trois, reprenant avec réticence sa vie d'avant. Il avait assez de pouvoir économique pour vivre sans rien faire - les scénarios qu’il avait écrit étaient utilisés partout, et, en retour, les économies accumulées de ses paiements faisaient qu’il lui était impossible de mourir de faim. 
Après des années de deuil pour sa fille et sa femme, il fut approché par un collègue de son ancien travail, qui lui demanda s’il pouvait à nouveau écrire un scénario. La requête venait d’une troupe d’élite admirée par tous ceux qui travaillaient dans le théâtre, et pour Oscar, dont il ne restait plus dans l'industrie que le nom, et qui avait tenté d’effacer son existence, un tel travail était un honneur. 
Ses journées n'étaient qu'indolentes, dissolues et pleines de chagrins. Les hommes sont des créatures qui se lassent des choses, incapables de rester triste ou heureux pour toujours. Telle est leur nature. 
Il avait accepté l’offre avec une rétroaction immédiate, décidé à tenir à nouveau son stylo. Cependant, c’était à partir de ce moment que les ennuis avaient commencé. 
Pour échapper à la dure réalité, Oscar s’était transformé en véritable buveur. Cela lui avait aussi servi de remède pour avoir de beaux rêves quand il fumait. Il avait réussi à surmonter l’alcool et les drogues avec l’aide de médecins, mais il lui en restait un tremblement dans ses mains. Que ce soit sur du papier ou avec une machine à écrire, il ne pouvait tout simplement pas correctement progresser dans son écriture. Seule l’envie demeurait dans sa poitrine. 
Il ne lui restait plus qu’à trouver un moyen de la mettre en mots.
Alors qu'il demandait conseil au collègue qui lui avait fait la proposition, ce dernier lui dit  :
"J'ai quelque chose de bien pour toi. Tu devrais utiliser une poupée de souvenirs automatiques." 
__ Qu’est-ce que cela ?
__ Tu es tellement déconnecté du monde… non, plutôt, ton aliénation est à un niveau inquiétant. Elles sont populaires. De nos jours, tu peux les engager pour un prix considérablement bas. C’est ça ; demandons-en une pour la tester.
__ Une poupée… pourrait m’aider ?
__ Une poupée spéciale le peut."
Oscar décida alors d’utiliser cet outil, dont seul le nom était entré dans ses oreilles. Une "poupée de souvenirs automatique". 
Sa rencontre avec elle était née de là. 
Une femme gravissait le sentier de la montagne. Des rubans rouge-foncé décoraient ses doux cheveux tressés, son corps mince enveloppé dans une robe une pièce à rubans blancs comme la neige. Sa jupe de plis de soie se balançait gracieusement pendant qu’elle marchait, la broche émeraude sur sa poitrine scintillant de mille éclats. La veste qu'elle portait par-dessus sa robe était d'un bleu de Prusse qui renforçait le blanc. Ses longues bottes, portées pour le confort, étaient faites de cuir dont émanait une profonde teinte brun-cacao. Un lourd sac à roulettes en mains, elle franchit fraya la porte en arche blanche de la maison d’Oscar et s'avança. 
Juste au moment où elle entra dans la cour avant de la résidence, une rafale de vent d’automne souffla bruyamment. Les feuilles rouges, jaunes et brunes flottaient et tournaient autour d'elle, comme si elles dansaient. Sans doute à cause des débris de feuilles, jetant un rideau sur ses yeux, son champ de vision fut troublé un instant. 
Elle serra fermement la broche sur sa poitrine, et murmura quelque chose faiblement. Comme sa voix était plus calme que le bruissement des feuilles, elle se fondit dans l'air sans réverbération, et sans que personne ne puisse l'entendre. 
Une fois le vent malicieux calmé, l'atmosphère précautionneuse de tantôt s'en alla on ne sait où, et, en arrivant à l'entrée principale, sans aucun aspect particulier d'hésitation, elle pressa la sonnette de la maison avec son doigt couvert d'un gant noir. Le son grinçant du buzzer résonna comme un cri de l'enfer, et, peu après, la porte s'ouvrit. Le propriétaire de la maison  - la tête rousse d'Oscar - apparut. Peut-être venait-il juste de se réveiller, ou n'avait pas dormi, mais ses vêtements et son visage n'étaient de toutes façons pas dignes d'accueillir un visiteur. 
Lorsqu'il la regarda, il eut une expression légèrement perplexe. Était-ce parce que la tenue qu'elle portait était beaucoup trop étrange ? Ou était-ce parce qu'elle était si magnifique ? 
Quoiqu'il en soit, il déglutit sec un instant. 
"Êtes-vous.... la poupée de souvenirs automatique ?
__ Précisément. Je me presse partout où mes clients pourraient le désirer. Je suis du service des poupées de souvenirs automatiques, Violet Evergarden." 
La jeune femme blonde, aux yeux bleus, et qui possédait une beauté qui semblait être sortie d'un conte de fée répondit avec une voix claire, sans arborer de faux sourire. 
Ladite Violet Evergarden avait une apparence aussi jolie et réservée qu'une vraie poupée. Encadrés de cils dorés, ses iris bleus brillaient comme le fond de l'océan, avec des joues rose-cerise sur une peau blanche de lait, et des lèvres rouges, envoûtantes et lustrées. C'était une femme d'une beauté semblable à la pleine lune, qui ne manquait de rien nulle part. Si elle n'avait pas cligné des yeux, elle se serait transformée en simple objet d'appréciation. 
Oscar n'avait absolument aucune connaissance concernant les poupées de souvenirs automatiques, et avait donc demandé à son ami de s'arranger pour lui. "Elle sera envoyée ici dans quelques jours.", avait-il dit, et après cette attente, elle lui avait effectivement rendu visite. 
__ Je pensais que le facteur m'apporterait une petite poupée robotisée dans un paquet. 
Il n'avait nullement imaginé que ce serait un androïde aussi semblable à un être humain. 
__ A quel point au juste la civilisation a-t-elle évolué pendant que je m'isolais ? 
Oscar était un personnage ignorant du monde en général. Il ne lisait ni journaux, ni magazines, et avait des dispositions sociales limitées. S'il n'avait pas d'amis pour se préoccuper de lui, les gens qu'il verrait se limiteraient probablement au livreur de l'épicerie qui le fournissait. 
Il regretta vite le fait d'avoir demandé un arrangement sans avoir fait de recherches plus approfondies. Le fait d'avoir une personne autre que lui-même... ou quelque chose ressemblant à un être humain dans une maison faite pour trois lui donnait un terrible sentiment de malaise, et d'une certaine manière lui rappelait des choses à l'arrière goût amer. 
__ J'ai comme l'impression de faire quelque chose de terrible à ma famille... 
N'ayant aucune idée des telles pensées d'Oscar, Violet s'assit sur le canapé du salon où elle avait été conduite. Elle sirota parfaitement le thé noir qu'on lui avait offert, il semblait donc que les machines s'étaient développées considérablement dernièrement. 
"Que va-t-il arriver au thé noir que vous venez juste de boire ?" 
Le sentant comme une question, Violet répondit : "Cela va finalement être évacué de mon corps... et retourner à la terre, je présume ?", inclinant légèrement la tête. C'était bien une réponse de poupée mécanique. 
"Pour être honnête...Je suis confus. Hum, parce que vous êtes un peu différente...de ce que j'avais imaginé." 
Violet observa son propre attirail d'un regard, puis ses yeux se posèrent à nouveau sur lui, qui la fixait tout en restant debout plutôt que de s'asseoir avec elle sur une chaise. 
"Y a-t-il quelque chose qui n'est pas conforme à vos espoirs ?
__ Non...plutôt qu''espoirs'...
__ Si le maître veut bien attendre, je pourrais demander à notre compagnie d'envoyer une autre poupée que moi.
__ Non... ce n'est pas ce que je voulais dire... Ce n'est rien... Du moment que vous pouvez faire le travail, c'est bon. Vous n'avez pas l'air bruyante.
__ Si vous l'ordonnez, je peux respirer aussi faiblement que possible.
__ Vous n'avez pas... à aller aussi loin.
__ Je suis venue ici parce que vous, Maître, demandez du secrétariat. Je m’efforcerai de vous plaire afin de ne pas salir le nom des poupées de souvenirs automatiques. Que les outils à ma disposition soient un stylo et du papier ou une machine à écrire, cela ne me dérange pas. S’il vous plaît, utilisez-moi comme vous l’entendez." 
Alors qu'elle disait cela, ses larges yeux bleus semblables à des pierres précieuses le regardant fixement, il hocha la tête avec un "okay", son cœur accélérant un petit peu. 
Sa période d'emprunt était de deux semaines. Dans ce laps de temps, ils devaient finir une histoire à tout prix. Oscar mit de côté ses sentiments, lui montra son bureau et commença à travailler immédiatement. Ou du moins c'est ce qu'il prévoyait, pourtant ce que Violet finit par faire en premier ne fut pas de l'écriture mais du ménage. 
La chambre d'Oscar, chambre et bureau intégrés, était dans un état désastreux. Des vêtements qu'il avait enlevés et une casserole avec de la nourriture à moitié consommée collée gisaient partout sur le sol. En bref, il n'y avait pas l'espace pour ne serait-ce qu'un pied à l'intérieur. 
Violet le regarda silencieusement de ses yeux bleus. "Vous m'avez appelée ici et pourtant, quelle est cette situation ?", semblaient-ils dire. 
"Je suis désolé..." 
Ce n'était certainement pas la chambre d'un travailleur. Il utilisait à peine le salon depuis qu'il était seul, c'est pourquoi il était propre, mais la chambre à coucher, la cuisine, les toilettes et la salle de bain où il entrait et sortait fréquemment étaient tombés dans un triste état. 
C'est une bonne chose que Violet soit une poupée artificielle, pensait-il. De ce qu'il pouvait voir, son âge semblait se situer entre la fin de l'adolescence et le milieu de la vingtaine, et il ne voulait pas montrer quelque chose d'aussi embarrassant à une femme aussi jeune. Même s'il vieillissait, c'était déplorable pour lui en tant qu'homme. 
"Maître, je suis une secrétaire, pas une bonne." 
Malgré cela, elle sortit un tablier blanc à froufrous du sac qu'elle avait apporté avec elle, et rangea tout de son plein gré. Le premier jour s'acheva ainsi. 
Le deuxième jour, les deux s'installèrent dans le bureau et commencèrent tant bien que mal leur travail. Oscar était allongé sur son lit, tandis que Violet était assise sur une chaise, ses mains sur la machine à écrire de son bureau. 
"'Elle...dit'," il parla, et elle écrivit calmement  chaque lettre avec une vitesse terrifiante à touche aveugle. En tournant ses yeux vers elle, il fut étonné. "Plutôt rapide, hein." 
Alors qu'il lui fit ce compliment, Violet enleva un des gants noirs qui dépassait de ses manches et exposa un de ses bras. Il était métallique. Le bout de ses doigts avait une constitution encore plus dure et plus robotisée que le reste de son corps. L’enduit de peinture sur les articulations entre un doigt et un autre était également insuffisant. 
"J'utilise une marque qui fait preuve de pragmatisme. C'est le standard de la compagnie d'Estark, donc mes capacités d'endurance sont élevées, et il m’est possible d’effectuer des mouvements et d'atteindre un niveau de force physique dont un corps humain ne serait pas capable, ce qui rend ces produits plutôt extraordinaires. J'enregistrerai vos mots sans omissions.
__ Ah oui ? Ah, hé, vous ne devez pas écrire ce que je viens de dire. Juste les mots pour le scénario." 
Il continua de dicter. Ils prirent beaucoup de pauses, mais les choses se passèrent bien à partir du premier jour. En effet, il avait le concept de l'histoire en lui. Il ne fut pas coincé avec le texte trop souvent. 
Tout en parlant, il avait réalisé que Violet était une excellente auditrice et secrétaire. Elle lui avait donné une impression de sérénité depuis le début, et cela se montra de façon frappante quand elle se mit en mode de travail. Bien qu'il ne le lui ait pas ordonné, il ne pouvait vraiment pas entendre le son de sa respiration. Tout ce qu'il pouvait distinguer, c'était le claquement de sa frappe. Il pouvait même se sentir comme s'il était celui qui utilisait la machine à écrire s'il fermait les yeux. Chaque fois qu'il demandait jusqu'à quel point elle avait écrit, il était amusant de lui faire lire, car sa voix était tempérée et sa récitation habile. 
N'importe quel texte paraissait comme une histoire solennelle si c'était elle qui la racontait. 
__ Je vois ; bien sûr que cela deviendrait populaire. 
Oscar fut en mesure de témoigner la grandeur des poupées de souvenirs automatiques avec beaucoup d’acuité. Pourtant, si les choses se sont déroulées sans problème jusqu’au troisième jour, une période d’incapacité à écrire quoi que ce soit persista à partir du quatrième. C'était quelque chose de commun parmi les écrivains. Il y avait des moments où on ne pouvait pas trouver les mots justes, en dépit d’avoir déjà décidé du contenu à écrire. 
Grâce à ses nombreuses années d'expérience, il connaissait une méthode de survie pour faire face à ces situations. C'était d'éviter d'écrire. Il avait intériorisé une règle selon laquelle rien de ce qu'il parvenait à écrire en se forçant n'était remarquable. 
Il se sentit désolé pour Violet, mais il dut la laisser dans l'attente. N’ayant plus rien à faire, elle prit sans expression soin du ménage et de la cuisine une fois qu’on le lui a demandé. Elle était probablement équipée à l'origine avec la disposition d'une travailleuse acharnée. 
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mangé un repas fait par quelqu'un d'autre, encore moins un repas d'où s'échappait de la vapeur chaude. Il avait bien fait des commandes à des services de livraisons, et avait mangé dehors, mais c'était différent de la cuisine qu'un amateur aurait pris du temps et des efforts à faire. 
Une omelette de riz dont les œufs fondaient crémeusement dans sa bouche. Une recette orientale de steak de Hambourg avec du tofu. Un pilaf de premier choix avec des légumes colorés mélangés avec du riz dans une sauce épicée. Un gratin de fruits de mer difficiles à trouver dans un pays entouré de montagnes. En accompagnement, il y avait toujours des salades, des soupes et d’autres choses. Il était un peu ému par tout cela. 
Pendant qu'Oscar mangeait, Violet le regardait simplement, sans mettre quoique ce soit dans sa bouche. Même lorsqu’il lui suggérait de goûter les plats, elle disait : "Je mangerai par moi-même après.", sans céder. 
Il avait confirmé qu'elle était capable d'ingérer des liquides, mais peut-être qu'elle ne pouvait rien consommer de solide. Si c'était le cas, buvait-elle de l'huile ou quelque chose d'autre à son insu ? Alors qu'il essayait de se l'imaginer, une image surréaliste lui vint à l'esprit. 
__ Il serait toujours possible de manger ensemble. 
Il y pensa seulement, et ne le dit jamais à voix haute, mais il finit par le souhaiter. 
Elle était complètement différente de sa femme, mais il sentait que quelque chose lui ressemblait dans sa silhouette de dos pendant qu'elle cuisinait. Pour une raison quelconque, la regarder fit remonter en lui un chagrin excessif, et le coin de ses yeux devint chaud. Il ne comprit alors que trop bien ce qu'impliquait de laisser un étranger entrer ainsi dans sa routine. 
__ Je mène une vie bien solitaire en ce moment.
L'exaltation d'accueillir Violet sur le pas de la porte alors qu'elle revenait d'une course. Le soulagement de ne plus être seul désormais, qu'il sentirait en s'endormant le soir. Le fait qu'elle serait là quand il ouvrirait les yeux, sans qu'il fasse quoique ce soit. Tout cela le rendit bien conscient de l'ampleur de sa solitude. 
Il avait de l'argent, et aucun problèmes dans ses affaires quotidiennes. Cependant, plutôt que d'entretenir sa vie, cela ne servait que de protection pour empêcher son cœur de s'endurcir encore plus. Cela ne garantissait pas qu'il guérisse de ses blessures. 
Bien qu'il ne connaisse pas si bien son tempérament, il avait quelqu'un à ses côtés, qui était immédiatement à proximité chaque fois qu'il se réveillait, comme d’habitude. Cela pénétrait son cœur, qui à la longue s'était fermé, de s'être isolé si longtemps. 
L'arrivée de Violet dans sa vie était comme des rides à la surface d'une eau. Un petit désordre qui était arrivé sur un lac dépourvu de vagues. La seule chose qui avait été jetée dedans était un galet inorganique, mais pour une vie aussi fade que la sienne, cela avait apporté du changement sur ce lac sans vent. Ce changement avait-il été bon ou mauvais ? S'il devait le dire, il choisirait probablement "bon". 
Au moins, les larmes qui débordaient de la tristesse qu'il ressentait à chaque fois qu'elle était là étaient bien plus chaudes que toutes celles qu'il avait versées jusqu'alors.
Suite (Partie 2)
4 notes · View notes
antonomase · 3 years
Text
Purée. La prof en carton. L'un de mes deux établissements a fermé la période, donc tous les trucs qui m'ont été rendus en retard et dont je n'avais pas encore eu le temps d'entrer les notes apparaissent vides, ou pire, avec l'équivalent d'un 0 alors que j'avais fini par avoir les travaux. J'avais juste pas eu le temps de les rentrer parce qu'on est surmenés en ce moment.
Tumblr media
4 notes · View notes
fallenrazziel · 4 years
Text
Les Aventures d'Erwin & Livaï #11
Recueil d'OS EruRi, constitué de petites scénettes qui me trottent dans la tête et que j'écris quand l'envie est trop forte^^ Ils seront donc écrits et publiés selon mes émotions du moment. Bien que je place ces OS dans un contexte canon, ils ne font pas partie des Chroniques de Livaï, mais de mon headcanon. Ils ne sont pas non plus publiés dans l'ordre chronologique. Certains épisodes peuvent se suivre mais tous peuvent être lus séparément. Ces OS peuvent être tour à tour romantiques, comiques, tristes, émouvants, coquins ou drôles (pas de sexe explicite). 
Tumblr media
Erwin Smith s'était débarrassé de son dispositif de manoeuvre depuis déjà une bonne heure mais c'était comme si les lanières de cuir lui enserraient toujours le corps, lui comprimaient les muscles, pénétraient même ses organes... Il se sentait toujours comme un demi-homme à chaque retour d'expédition, quand il devait redéposer les deux pieds sur terre et laisser sa tête se remplir de préoccupations plus quotidiennes.
Las, la chair endolorie et l'esprit surmené, il alla s'assoir à son bureau afin de régler les formalités indispensables. Il n'était pas encore habitué à ses nouveaux quartiers, dans l'ancien QG du bataillon de Karanes remis presque à neuf. Il vit, comme s'il s'était trouvé sur place, les hommes de Livaï nettoyant chaque recoin sous les ordres du caporal, afin de s'assurer que la pièce soit digne de lui... Il crut même voir la jeune Petra Rale disposer des fleurs fraîches dans un vase près de son lit... Il tourna la tête et aperçut les fleurs, à présent fanées... Triste allégorie de ce qui était arrivé à la jeune femme...
Oui, il n'était pas encore habitué à ces lieux ; mais ce n'était pas un problème. Son problème actuel était de devoir annoncer aux familles des sacrifiés la tragique nouvelle. Cette habitude-là, il avait peur de la prendre ; de le faire si machinalement, sans plus y penser, que cela deviendrait un automatisme. Mais en même temps, ce serait peut-être la seule manière pour lui de continuer à faire son travail. S'y habituer... se taire, garder la tête haute, rester froid, faire bonne figure... N'était-ce pas ce qu'on attendait de lui ?
Parfois il se le demandait. Il se souvenait des mots prononcés en sa présence par ces deux nouvelles recrues qui ne s'étaient pas gênées pour le qualifier de monstre inhumain et sans coeur. Livaï était venu l'appuyer, prenant une partie de ces insultes sur ses propres épaules, mais il ne pouvait s'empêcher de penser que ceci lui était malgré tout adressé, à lui. Livaï ne faisait qu'obéir à ses ordres, et c'était pour cette raison que certains avaient une si mauvaise idée de lui. Si seulement ils savaient à quel point Livaï chérissait chaque vie, à quel point il était meilleur que lui...
Il prit une feuille de parchemin et commença la première missive de condoléances. Il savait qu'il la recopierai des dizaines de fois, et même s'il avait quelque chose de particulier à dire sur chaque soldat tombé, il ne pouvait perdre de temps à trop personnaliser. Il se souvenait de leurs noms, de leurs visages... Ils iraient rejoindre ceux qui le poursuivaient déjà dans ses cauchemars.
Il écrivit ainsi trois lettres avant de s'arrêter pour se masser les paupières. Les cris, les invectives, les bouches tordues de haine, les mains crispées en poings... Ils n'avaient évité les pierres que de peu cette fois. Il ressentait encore toutes ces ondes négatives l'attaquer, le regard, le visage figés de Livaï quand le père de Petra Rale était venu lui parler... Il ne lui avait rien dit de leur discussion ; Erwin l'avait envoyé dans ses quartiers au plus vite, dépêché un médecin auprès de lui et aux dernières nouvelles il était cloué au lit par obligation. Erwin sourit amèrement en se disant qu'ils n'auraient pas leur dîner en tête à tête cette fois. Cela se faisait de plus en plus rare, Erwin n'ayant aucun appétit quand les expéditions se passaient mal.
Ils avait certes appris des choses cruciales sur leurs ennemis, mais le nombre de victimes avait excédé ses estimations, et cela le tourmentait. Il ne remettait que très rarement en question ses aptitudes à commander - même s'il était nécessaire de le faire pour garder la tête sur les épaules -, mais ces jours-ci, cela lui arrivait de plus en plus souvent. En voyant la cohorte de survivants éclopés passer la porte de Trost, les citoyens avaient sûrement dû se demander ce qu'un incapable comme lui faisait encore à ce poste... Et maintenant, cette question était la sienne.
Que faisait-il ici ? Pourquoi tout le monde le suivait-il ? Cette nouvelle crise n'était-elle pas trop difficile à gérer pour lui ? Devait-il abandonner l'humanité et ses propres ambitions pour le bien de tout le monde ? Passer la main ? Lui qui s'était toujours dit qu'il ferait mieux que Keith, il se demandait aujourd'hui s'il n'avait pas été trop orgueilleux...
Il se leva et se dirigea vers le canapé dans un coin de la pièce. Il s'y laissa tomber, posa ses coudes sur ses genoux et son menton dans ses mains. Il voulait être seul avec lui-même mais quelque chose lui chuchotait que ce n'était pas une bonne idée. Il lui faudrait attendre le lendemain pour oser se montrer de nouveau à ses troupes et jauger leur motivation. Pour l'instant, c'était la sienne qui faisait défaut, et il ne cessait de se sermonner.
"Quelqu'un doit faire ce travail", "personne ne peut le faire mieux que toi", "qu'importe ce qu'ils pensent, garde le cap"... Chacune de ces injonctions mentales rendaient son bolo plus lourd, et il était à présent presque courbé en deux quand la porte de son bureau s'ouvrit doucement, presque sans bruit. Erwin releva brusquement la tête, reprit contenance, jeta un oeil sur celui qui s'introduisait ainsi dans son intimité et s'apprêta même à le renvoyer. Mais quand il vit de qui il s'agissait, il n'en fit rien, et prit un ton faussement indigné pour lui lancer :
- "Tu n'es pas censé quitter ta chambre, tu sais ? Les médecins ont dit..." - "Tu n'as qu'à me renvoyer alors", rétorqua le visiteur.
Tumblr media
Le caporal Livaï se tenait à la porte, le pied bandé, l'air soucieux. Il portait encore sa veste et sa chemise, mais arborait un pantalon civil, plus commode pour les soins qu'il avait dû recevoir. Il s'était longtemps demandé s'il devait aller rejoindre son supérieur pour l'aider dans ses tâches post-expédition, comme à son habitude. Il remarqua alors qu'aucun dîner n'était préparé - il s'en était douté - mais que le bureau d'Erwin était constellé de papiers. Il avait déjà commencé, sans lui. Livaï pensait confusément que comme tous les membres de son escouade étaient décédés cette fois, il se devait au moins d'écrire lui-même les lettres à leurs familles... accompagnées des écussons qu'il avait pu conserver, ultimes souvenirs des héros tombés ; les explorateurs avaient été obligés de se débarrasser des corps pour échapper aux titans...
Il n'avait pas encore pleinement réalisé qu'ils n'étaient plus là même si cela faisait son chemin dans son esprit, lentement. Il était habitué à perdre des camarades, mais ici il s'agissait de ses subordonnés directs, dont il avait la charge, et dont il devait assumer, du moins le croyait-il, la protection, dans une certaine mesure. Il avait failli à sa tâche. Le choix d'options avait été mince à ce moment-là, et il ne savait pas encore s'il avait choisi la bonne.
Avait-il trop tardé à se ravitailler ? Il ne semblait pourtant pas avoir perdu de temps. Ses hommes étaient morts depuis déjà pas mal de temps quand il était arrivé sur les lieux. Aurait-il même pu les sauver ? Cette incertitude le tuait à chaque fois...
Mais il devina ce soir que quelqu'un en souffrait peut-être encore plus que lui. Il n'avait que très rarement surpris Erwin en position de faiblesse ; il faisait toujours en sorte que personne ne voit jamais ces moments-là. Mais Livaï remarquait quand même quand il n'allait pas bien. Il n'en parlait jamais, n'y faisait jamais allusion, mais cela le blessait quand Erwin perdait courage ou confiance. C'était comme si une partie très profonde de sa propre personnalité se fissurait... Il s'en voulait parfois de placer tant de ses attentes, de ses espoirs sur le dos d'Erwin, mais il ne pouvait s'en empêcher. Il fallait qu'Erwin aille bien, qu'il garde confiance, sinon lui-même, Livaï, serait perdu...
Il ne lança pas un mot de plus à son supérieur - qui ne le renvoya pas dans sa chambre - et claudiqua vers le bureau. Il nota que les lettres qu'il avait déjà écrites étaient celles de ses subordonnés. Il avait pensé à eux en premier et cela le toucha plus qu'il ne l'imaginait. Mais il resta stoïque et synthétique.
- "J'peux m'occuper de celles-là moi-même, tu sais...", souffla-t-il à la silhouette de dos. "J'ai vu l'père de Petra déjà... J'ai pas pu lui dire mais, il vaut mieux qu'ce soit..." - "... Toi qui lui parle de sa fille", compléta Erwin. "Tu as raison. Tu es le mieux placé pour trouver les mots justes pour tes soldats..." - "Ce s'rait pas la première fois qu'je m'y collerai, tu sais... J'en ai déjà perdus..."
Mais Livaï se sentit illégitime de se plaindre sans en avoir l'air. Il n'avait finalement perdu que peu de soldats sous ses ordres directs ; Erwin, lui, en tant que major, était responsable de toutes les morts dans son régiment. Ils ne se situaient pas tout à fait sur la même ligne. Cette ligne continuerait de les séparer toujours, même si Livaï faisait toujours en sorte de la franchir dès que c'était possible.
Devait-il la franchir ce soir ? Le visage décomposé qu'Erwin essayait de lui cacher en lui tournant ostensiblement le dos ne lui avait pas échappé. "Il est encore en train de tout prendre sur lui, comme si on était pas une équipe. J'aime pas quand il fait ça. Il peut pas m'laisser à l'écart..."
Il boita jusqu'au canapé et resta debout face à Erwin, de nouveau le visage baissé dans ses mains, attendant qu'il le regarde franchement. Il avait évité son regard depuis leur retour et cela ne lui plaisait pas du tout. Alors il trouva la seule phrase capable de le ramener à lui, de le laisser franchir cette ligne tendue entre eux par le major harassé :
- "Rien n'est de ta faute".
Erwin releva le visage vers lui et c'était comme s'il voyait les sillons creusés sur ses joues au fil des années par des larmes innombrables mais toujours invisibles. N'importe qui aurait pu le trouver pitoyable en cet instant, mais pas Livaï. Il le lui dirait sans doute plus tard, quand Erwin irait mieux, à quel point il avait paru pitoyable ; c'était presque un jeu entre eux, comme une espèce de formule magique signifiant "je sais que t'es crevé et que t'en as marre, mais tu vas remonter la pente, parce que t'es le meilleur". C'était sa façon bien à lui de dire à Erwin à quel point son existence était irremplaçable pour lui.
Les deux hommes se tenaient immobiles face à face, Erwin assis, le visage levé, et Livaï debout, une jambe légèrement fléchie, la tête penchée. Ils communiquèrent un instant par leur regard fixe, le major et son subordonné, abîmés dans une même tristesse mais impossible à verbaliser. Alors Erwin ouvrit les bras, s'empara du corps du caporal et le pressa contre lui.
Livaï le laissa faire, ressentant chaque angle du visages du major contre son ventre. Ses grandes mains enserraient sa taille, malaxaient le tissu de sa chemise lentement, comme s'il voulait s'imprégner de l'essence même de Livaï. Le caporal caressa les cheveux du major avec une tendresse très inhabituelle, serra sa nuque tout contre lui, et le souffle d'Erwin transperça la fibre de ses vêtements, réchauffant sa chair meurtrie... Il y avait comme un sanglot contenu dans cette étreinte, en même temps que le désir de quelque chose de bien plus intime et personnel...
Erwin leva son visage vers lui et Livaï contempla sur ses traits le sourire le plus triste du monde. Il garda les lèvres serrées, ne voulant pas empêcher Erwin de s'épancher à sa guise. Mais le major ne lui dit qu'une seule chose :
- "Juste quelques minutes, encore..." "Je sais... Vas-y, te retiens pas..."
Les mains d'Erwin remontèrent le long de son dos, massant légèrement ses omoplates et Livaï se pencha sur lui pour l'enlacer franchement cette fois, insoucieux de qui pourrait passer le seuil de la pièce et les surprendre dans cette position compromettante. Mais ils s'en moquaient tout deux, car pour eux elle n'avait rien de compromettant. C'était leur manière bien à eux de s'exprimer sans mots. La seule qui puisse être efficace à cet instant précis.
Livaï respira l'odeur de la chevelure dorée, familière, laissa ses lèvres descendre jusqu'au front haut légèrement humide, les y abandonna un moment, indécis... Quand il sentit la bouche d'Erwin imprimer sur son cou un baiser fiévreux, mais hésitant, une conscience aigüe de ce qui pouvait se passer maintenant, peut-être, s'empara de lui et se transforma en perspective à la fois alléchante et terrifiante. Il leva le menton afin de laisser le champ libre au major, regarda le plafond un moment et ferma les yeux. Le bouton supérieur de sa chemise sauta... Il sentit ses tétons se durcir malgré lui...
Livaï était prêt à laisser Erwin aller plus loin, à le laisser passer ses mains sous ses vêtements, le coucher sur le divan, toucher des parties de son corps que personne n'avait touchées depuis des années, à le laisser raviver sa flamme à la sienne si c'était nécessaire ; même si cela l'effrayait pour une raison obscure. Il voulait qu'Erwin retrouve vite son feu, sa maîtrise, sa propre estime, afin que lui, Livaï, puisse de nouveau s'en nourrir. La façon dont il se sentait lié à Erwin le sidérait parfois mais il savait aussi qu'il en avait besoin ; que si c'était nécessaire, il en passerait par cette méthode. Qu'elle ne serait pas un gros sacrifice... même pas un sacrifice du tout... peut-être même un plaisir coupable et inavouable... Il se surprit à penser à tout ceci comme à un genre de cérémonie, de rituel sacré qui leur serait propre, à eux seuls, et que personne d'autre ne serait capable de comprendre.
"Pourquoi ne prends-tu pas ce qui t'appartient ? Si cela peut te permettre d'aller mieux, tu peux faire tout ce que tu veux de moi... Tu sens que je suis avec toi, que rien ne pourra me séparer de toi, même la mort ?"
Mais le major ne sembla pas prêt à aller aussi loin. Sa chaleur quitta le cou et le torse de Livaï, et il repoussa alors gentiment son caporal en arrière. Il resta assis encore quelques secondes, puis se leva sans vaciller, ferme sur ses jambes, dominant de nouveau Livaï de toute sa taille. Le caporal remarqua que quelque chose était revenu habiter Erwin, quelque chose qui l'avait quitté pendant un petit moment mais sans trop s'éloigner. Il percevait confusément que c'était une des choses qu'il aimait et admirait le plus en lui. Il reprit lui-même ses esprits, tâta son front en sueur, referma les pans de sa chemise froissée en hâte, désireux d'effacer les traces de ce qui venait de se produire... ou avait failli se produire.
L'intimité entre eux passée, Erwin rajusta sa mise à son tour, recoiffa ses cheveux en arrière et revint vers son bureau. Livaï voulut l'y accompagner en boitillant mais Erwin lui opposa un refus clair.
- "Je vais me charger de ces lettres, c'est mon rôle de le faire. Mais je te laisse la tâche d'écrire celle de tes soldats." - "J'peux l'faire ici...", proposa Livaï, peu pressé de laisser son major de nouveau seul avec lui-même. - "Hors de question. Tu vas retourner t'allonger et je vais te faire amener un écritoire et du thé. Tu n'auras pas besoin de t'assoir car cette position prolongée n'est pas bonne pour ta jambe."
Livaï ne répliqua pas, et Erwin s'empara de sa plume pour commencer à noircir une autre page.
- "T'es sûr que...", commença Livaï. - "Oui. Je vais bien, merci... J'ai besoin que tu gardes la forme, Livaï, alors obéis-moi sans discuter."
Comme si ce qui s'était passé n'avait été qu'une illusion, Erwin avait reprit sa morgue habituelle, qu'il n'adoptait en sa présence que lorsqu'il était occupé à des choses importantes et n'avait pas de temps à lui consacrer. Mais Livaï s'en félicitait ; après tout, il l'avait remis sur pieds, sans avoir à user de remède désagréable pour l'un ou l'autre.
Le visage d'Erwin avait laissé une marque de feu sur son corps. Il pouvait se contenter de ça. Alors il le salua comme un bon soldat et se retira lentement vers la porte.
- "A tes ordres, major."
Il se dirigea vers la sortie mais avant de refermer derrière lui, un dernier caprice se mit à tambouriner contre sa poitrine. "Tcchh, c'est trop bête d'en rester là... J'vais pas t'laisser t'en tirer comme ça." Il se retourna une dernière fois avant de disparaître et prononça une des choses les plus folles qu'il ait jamais dites à son supérieur :
- "Si t'as encore besoin d'un câlin, tu sais où m'trouver."
Il se mit à marcher dans le couloir, à son rythme, très satisfait de lui, en imaginant le major, assis dans son fauteuil, la plume en l'air, rougissant sans aucun doute jusqu'aux oreilles.
7 notes · View notes
elealaureenauteur1 · 5 years
Link
Laissez-moi  Juste un moment d'évasion A respirer mes illusions Dans un murmure ressenti Ne pas bouger, apprécier Ce besoin, cette envie De quitter ce corps surmené Pour oublier Et dans un soupir... S'évaporer...
 © Elea Laureen  Tous droits réservés  Belle soirée à tous ⁀.~❥ 
10 notes · View notes
deuildenoms · 4 years
Text
[2/6] L’automne de l’ange
Il y a eu elle, douée de raison, surdouée de compassion, qui s’entichait de personnages fictifs et terminait en crise de larmes lorsque les autres enfants la ramenaient à la raison.
Il y a eu un sosie de lui, brillant et cynique, tumultueux, moqueur, qui n’a cessé de la rabaisser tout en vantant ses louanges ailleurs et en rêvant de la chaleur de son corps en secret.
La question n’est ici pas de savoir si c’est acceptable ou choquant ; c’est habituel.
Elle est en terrain connu lorsqu’elle regarde cet inconnu tout en n’étant pas sûre que cela soit réciproque.
 Elle pourrait qualifier ces individus d’industriels.
Ils blessent ses proches, comme avant, comme maintenant, leur fierté résidant dans leur ascendant. Ils respirent et parlent identique, s’occupent de leurs compétences, maîtrisent leur image de manière nonchalante et surmenée. Tout cela ne fonctionne jamais sans une pincée de mépris dans les rouages de leur machine, destiné aux concurrents dans l’industrie sentimentale. Ils s’entendent bien avec les architectes, ne sont jamais sur la même longueur d’onde que les bâtisseurs avec lesquels ils partagent une haine farouche pour les consommateurs.
 Ou se trouvent les morts, parmi tout cela ?
 C’est parmi les tombes qu’ils déambulent à présent, après être restés longtemps dans cette pièce à l’arrière de la maison, à jouer de la musique. Il n’a pas trop tardé à accompagner sa voix, puis à l’inciter à joindre leurs années d’entraînement dans le même domaine sur un vieil instrument. Il a senti qu’elle n’était pas sûre d’elle, à de nombreuses reprises, à juste titre. Mais comme elle agissait sur son malaise comme sur ses tremblements, ils n’ont pas été dérangés outre mesure.
La musique est un de leurs points communs.
 Pendant qu’ils jouaient, tout ce qui pouvait émaner de la musicienne était une victorieuse présence.
Je suis là, je suis venue dans ta maison pour faire de la musique avec toi, et ça marche.
Ainsi, bien que sa journée entière eût été mise entre parenthèses par sa venue, sa joie était contagieuse. Il s’est surpris à passer un excellent moment.  
 Contrairement à maintenant.
Il n’a pas envie d’être là et le fait savoir.
Les morts le laissent d’un ironique marbre de tombe
 -       Je ne suis pas là pour pleurer, tu sais, finit-elle par dire simplement.
-       Tu m’étonnes.
 -       Pour regarder, je crois.
 Elle s’est arrêtée devant une sépulture informe et insignifiante ne possédant qu’un minuscule détail ayant la possibilité de mettre mal à l’aise. Elle n’a pourtant pas les yeux posés sur la tombe, mais sur les alentours. Les mauvaises herbes se pliant à chaque coup de vent violent, la chape du ciel, l’immensité lointaine.
 -       Un jour il a été à ma place.
 -       Alors là, je ne vois vraiment pas comment tu pourrais te planter plus.
 -       Disons qu’on a marché aux mêmes endroits, n’est-ce pas ?
 Elle a raison. Dans les faits, physiquement, il a été à sa place, un jour.
Cette vérité se limite, amplement, à marcher aux mêmes endroits.
Ses expressions, les mots qui sortent de sa bouche, le regard indescriptible qu’elle a eu plus tôt à l’arrière de la maison- on n’aurait jamais vu la même chose chez l’autre. Ils se seraient probablement haïs bien au-delà de l’indifférence.
Même, ils ont du mal à percevoir les trois d’entre eux, dans le même espace-temps ; cela n’aurait jamais été possible.
Deux d’entre eux et le troisième sous terre, voilà qui fonctionne.
 Elle se tourne vers son compagnon vivant.
Surdouée de compassion ! Il est là, à la juger, à se moquer d’elle sans réellement le vouloir, mû par un réflexe et une habitude plus anciens que lui. Le temps passe et ils le perdent devant quelqu’un qui n’est plus là, qui n’a jamais vraiment été là, et c’est bien évidemment à l’initiative de cette enfant sensible, quel sombre cliché.
 -       Je pense que de base, j’ai un peu plus de compassion que toi, et j’ai aussi quelques données qui peuvent expliquer comment cela se peut. Évidemment que je dois en avoir un peu pour lui, paix à son âme.
 Il ricane légèrement. Une bourrasque désordonne ses cheveux, elle ne flanche nullement.
 -       Mais, tu ne crois pas que, puisque je connais le chemin, puisque j’ai gagné le droit d’être ici, je n’ai pas le droit, ou même le devoir, de marcher à sa place ?
 Elle comprend cet écart de compassion naturelle entre les deux et compose avec, comme avec sa musique ou ses tremblements. Il en suffit de peu pour qu’elle les remette sur le même niveau. Que reste-t-il alors, de si différent ?
 Le temps passe et elle marche à sa place.
 Ça a à voir avec où ils vont, en réalité.
 Il n’appartient pas à cette terre. Il l’a toujours connue, mais n’y est pas à sa place. Il en faut peu pour réaliser quelle est sa patrie, sa mère, sa maison, celle dont on parle avec amour et qui nous appelle, peu importe qu’on y soit nés où qu’on en ait fait une tardive, fortuite, découverte.
 Elle, au contraire, s’accorde à ce paysage, s’y fond de plus en plus, il se demande comment il a pu mettre tant de temps pour s’en rendre compte. Un jour elle y demeurera.
Il n’a qu’une vague idée de ce qu’elle a pu entreprendre pour se faire ainsi accepter de la terre, mais une chose est sûre, elle l’a accompli il y a bien longtemps.
 Que le temps passe ou non, ils sont au croisement de leurs chemins. Elle de bas en haut, lui de haut en bas, et le mort qui n’est jamais vraiment allé nulle part et n’a eu nulle part où aller.  
1 note · View note
photogamer · 5 years
Text
Hôtel Transylvanie 3, on ne s'en lasse pas !
Tumblr media
Ce dimanche sur TF1.
Troisième opus des aventures de la famille Dracula dans son hôtel de monstres, l’épisode se pose tellement en film de l'été qu'il emmène carrément toute la troupe… en vacances. Une délicieuse "inception" qui place au passage, discrètement mais sûrement, le curseur un peu plus sur l'humour, pour notre plus grand bonheur.
Ils sont revenus, ils sont tous là. Les vampires, momies, créatures de Frankenstein, loups-garous, blobs, hommes invisibles, et on en passe. Ce nouveau "monster mash", sorte de mash up de monstres et parangon d'univers geek cher aux amateurs de Dracula, ce dernier rempile en protagoniste de la farce, au sens noble. L'illustre créature de la nuit reconvertie en hôtelier de luxe travaille avec sa fille, Mavis, qui vient de le rendre grand-père en donnant naissance au petit Dennis, mi-humain mi-vampire, dans la précédente aventure.
Quelques années plus tard, le patron aux dents longues s’attaque enfin à un problème mis de côté depuis trop longtemps. À la mort de son épouse, il avait noyé son chagrin dans le travail, sacerdoce visant à la fois à mieux servir sa monstrueuse communauté et à s’intégrer au monde des humains. Grâce à son complexe hôtelier pour monstres de tous horizons, cet objectif fut atteint bon an mal an. Malgré l'agrandissement récent de la famille, "Drac" se sent seul. Il découvre ainsi les sites de rencontre, ce qui le rend plus joyeux mais plus secret que d’habitude. C'est à ce moment-là que sa fille, sur un qui pro quo, le juge « surmené » et trouve alors l'idée du siècle : un repos bien mérité sur une croisière de luxe surprise à l'itinéraire et à l'équipage monstrueux, naturellement.
Avec son large éventail de références et de types d’humour, Hôtel Transylvanie 3 parle à tous les publics et s'oriente vers le rire frais et spontané. Toujours justes, les blagues et gags s'enchaînent au fil d'une narration épurée, dépoussiérée et très rythmée, voire effrénée. La réalisation "au poil" emmenée par Genndy Tartakovsky se montre à la hauteur de l’exigence Sony Pictures pour cette désormais trilogie. Les effets spéciaux, en constante amélioration sans en avoir l'air, mettent en valeur une orientation plus cartoonesque que dans les précédents volets. Les gags sont plus rapides, les expressions plus comiques. Certains nouveaux visages rappellent même le style années 30 d’un célébrissime marin mangeur d'épinards.
Parmi les principes de la comédie, deux reviendraient, selon les connaisseurs, assez souvent. D’abord l'inspiration de la vie de tous les jours, et ensuite un lien avec l'actualité. Le rythme plus nerveux de cet épisode se base bien sur ces principes. Non seulement le quotidien est moqué avec mordant, mais la période estivale du film tombe à point nommé avec sa sortie au milieu de l’été. Rencontres sur smartphone et mésaventures de vacances feront aussi la place à un personnage archi-connu de l'univers de Dracula, que nous vous laissons découvrir. Cerise sur le caveau, la bande-son procure des envies irrésistibles de déhanchement garantis, surtout vers la fin, grandiose, notamment dans les salles équipées Dolby.
Verdict
Dracula trouvera-t-il l'amour ou juste un amour de vacances ? Qui se dressera sur son chemin ? Peu importe, ce sera un spectacle virevoltant et permanent. Et même si le casting de la VF ne comporte aucune star du grand écran, les puristes pourront saluer l’apport de qualité des comédiens et professionnels du doublage à l'ensemble. En moins de deux heures, sans aucun temps mort, ce troisième Hôtel Transylvanie ressemble à un incontournable de l'été pour toutes les tranches d’âge, pour les geeks et pour les autres.
Note
7.8 "bon"
Un cocktail qui sonne juste dans un univers de monstres légendaires qu'on a plaisir à retrouver. Du fun sans prise de tête, c’est tout ce qu'on demande en été.
2 notes · View notes
christophe76460 · 2 years
Text
Tumblr media
J'étais avec ma femme dans un avion, un ami est venu me voir, et je lui ai dit : " Peux-tu, s'il te plaît, créer du temps et te reposer ? Sinon tu mourras dans un mois . " Il s'est mis en colère, peut-être que je ne ressemblais pas assez à un prophète pour qu'il m'écoute. Il est mort un mois après.
Nous étions en train de faire le ministère au Nigéria, un de mes amis pasteur faisait aussi le ministère et s'est effondré. Ils ont couru vers moi et m'ont demandé de prier pour lui. J'ai dit "NON", je leur ai demandé de l'emmener dans la chambre d'hôtel qui lui avait été attribuée et de le laisser dormir et se reposer, et je prierai pour lui plus tard. Il s'est vexé et a dit que mon onction m'avait rendu arrogant. Il est parti chez lui, il est sorti de sa voiture, juste avant d'entrer dans sa maison, il s'est à nouveau effondré et il est mort.
Le travail du pasteur est le travail le plus difficile sous le soleil. Un service pentecôtiste puissant équivaut aux sept jours de dur labeur d'un soldat. Les gens ne vous permettront jamais de vous reposer, ils peuvent vous appeler à tout moment pour résoudre leurs problèmes. Mais s'il vous plaît, créez du temps pour vous et exercez-vous à bien vous reposer, à bien manger et à boire une eau très pure.
Ce Dieu sait que nous avons toujours besoin de vous. Il y a un rôle que vous seul pouvez jouer, mais vous ne pouvez pas jouer ce rôle depuis la tombe.
Je peux citer un bon nombre de mes amis qui sont morts dans le ministère parce qu'ils se sont surmenés et ont travaillé trop dur. Tout en sauvant les autres, sauvez-vous aussi. Votre famille a encore besoin de vous, l'Église a encore besoin de vous. 🙏
Que Dieu tout-puissant vous bénisse et vous honore et vous donne une bonne vie, une longue vie et une bonne santé au nom de Jésus.
💡 Il s'agit d'un message important pour chaque serviteur de Dieu dans le monde entier. Ne pas partager avec eux cette simple réalité est déjà décourageant.
____
Crédit : DR UMA UKPAI
#HommeDeDIEU
#Pasteur
#prophète
0 notes
chizusama · 6 years
Text
The nightmare killer / Le tueur de cauchemars
Tumblr media
The night was painful for me. Indeed, nightmares paralyzed me. I had lost the taste for sleep. Until the day I meet this strange lady. Old and mysterious. She sold stuffed animals. This one was unique from each other. None were alike. I looked at them, one had fallen into my eye. A little white fox and azure. I ask him his price. She looks at me with those empty eyes, telling me that she was offering it to me. I take it and put it in my bag. At the moment of being at the limit of the reach of the old lady, she said to me:
" He's killing nightmares. "
I continue my way. Why the personified? It's just a soft toy. I continue my way home.
I was dead tired. I was overworked at work. But I know that if I sleep, I'll wake up so quickly. I do not want to see this thing that keeps me paralyzed in my bed, he approached me with his long deformed fingers. I shake my head to make this image disappear. I must think of something else. I open my speaker and put the song "Petit Poney". This song is repetitive and flat, but at least I have my nightmares coming back to my mind constantly. I open my bag and I watch this stuffed toy. She is strange. I am attracted to her. I hug her and sit on the sofa watching TV. The eyes close slowly until they close for good.
I found myself in my living room. I was lying on the sofa, I could not move. I see a black puddle moving on the ground, it always starts like that. A grindling sound is sounding, but I can not get the butchers. My breathing quickens when I look in the corner of the room, behind the door, this shape that is not defined. I want to go. I try to move my toes, usually it wakes me up. But this time it does not work. It's getting closer to me. I close my eyes, I do not want to see her. I feel something sweet going on the side of my arms. I open my eyes, I'm always afraid. That's where I saw this giant fox. He was white and azure, magnificent and graceful. His eyes met mine, as if he would reassure me. He walks towards this black thing and my vision is cloudy.
I wake up in the morning. I look around and see this stuffed animal where this fox was standing. I take her in my arms and serve her well.
" I'll never give up on you "
-------------------------------------
La nuit était pénible pour moi. En effet, les cauchemars me paralysaient. J’en avais perdu le goût de dormir. Jusqu’au jour où je rencontre cette étrange dame. Vieille et mystérieuse. Elle vendait des peluches. Celle-ci était unique l’une de l’autre. Aucune ne se ressemblait. Je les regardais, une m’avais tombée dans l’oeil. Un petit renard blanc et azure. Je lui demande son prix. Elle me regarde avec ces yeux vides en me disant qu’elle me l’offrait. Je la prends et le mets dans mon sac. Au moment d’être à la limite de la portée de la vieille dame, elle me dit :
« Il tue les cauchemars. »
Je continue mon chemin. Pourquoi la personnifié? Ce n’est qu’une peluche. Je continue mon chemin jusqu’à chez moi.
J’étais morte de fatigue. On m’a surmenée au travail. Mais je sais que si je dors, je vais me réveiller aussi vite. Je ne veux pas voir cette chose qui me maintient paralysée dans mon lit, il s'approchait de moi avec ses longs doigts déformés. Je secoue la tête pour faire disparaître cette image. Je dois penser à autre chose. J’ouvre mon haut-parleur et je mets la chanson « Petit poney ». Cette chanson est répétitive et plate, mais au moins j’ai mes cauchemars qui reviennent dans mon esprit sans cesse. J’ouvre mon sac et je regarde cette peluche. Elle est étrange. Je suis attirée par elle. Je la serre dans mes bras et je m'assois sur le sofa en regardant la télévision. Les yeux se ferment lentement jusqu'à ce qu’ils se ferment pour de bon.
Je me retrouvais dans mon salon. J’étais étendue sur le sofa, je ne pouvais pas bouger. Je vois une flaque noire se déplacer sur le sol, ça commence toujours comme ça. Un son qui fait grinche les oreilles se fait retentir, mais je ne peux pas me les bouchers. Ma respiration s’accélère lorsque je regarde dans le coin de la pièce, derrière la porte, cette forme qui n’est pas définie. Je veux partir. J’essaye de bouger mes orteils, habituellement ça me réveille. Mais cette fois ça ne marche pas. Ça se rapproche de moi. Je ferme l’œil, je ne veux pas la voir. Je sens quelque chose de doux passer sur le côté de mes bras. J'entrouvre les yeux, j’ai toujours peur. C’est là que je l’ai vue, ce renard géant. Il était blanc et azur, magnifique et gracieux. Ses yeux ont croisé les miens, comme s’il voudrait me rassurer. Il s’avance vers cette chose noire et ma vision se trouble.
Je me réveille au matin. Je regarde autour de moi et je vois cette peluche à l’endroit où se tenait ce renard. Je la prends dans mes bras et la sers fort.
«  Toi je ne t’abandonnerai jamais »
Tumblr media
0 notes
jmecherche · 2 years
Text
Self-observation
ça y est! je sais désormais comment me lancer pour mon projet de digitalisation sur les réseaux sociaux. J'ai vu un profil hyper intéressant sur TikTok et la personnalité et l'énergie de la fille me parlent énormément. Je vais produire du contenu plus ou moins similaire et aussi plus profonds... Genre des vlogs du type "A Day in my Life" ou encore des vidéos motivantes pour quand je me sentirai un peu down.
Aussi, j'ai peur que mon strabisme ne refasse surface. Je me suis surmenée durant la période de cicatrisation. Cela pourrait compromettre la réussite de l'opération. Bref, ça reste à prouver parce que jusqu'à maintenant je me sens ok. J'ai l'impression que mes yeux sont alignés. Juste quand je suis fatiguée, je dois fermer un peu les yeux, après ça va mieux. C'est gérable jusqu'à présent...
Plus je m'observe, plus je remarque que mon père et moi, nous nous ressemblons. C'est comme si je voulais ressembler à mon héros préféré, à la personne qui a tant fait pour moi. Pourtant, certains traits de personnalité ne correspondent pas à la voie que je suis en train d'emprunter.
- Je cherche à me faire des amis proches, de vrais confidents, mes alliés, quoi... une famille en qui je peux avoir confiance et évoluer tranquillement: or, mon papa était plutôt ermite. D'ailleurs, dans beaucoup de mes tarot readings, la carte de l'ermite revient quasiment à chaque fois. C'est une indication qu'il est temps pour moi de changer ce trait de personnalité.
+ Ce que j'aimerai ajouter comme frein à mes relations les plus genuines, c'est que j'ai peur de montrer ma vraie personnalité, de peur qu'on me copie, qu'on prenne de moi et qu'on me délaisse. C'est décourageant. (ça m'est arrivé pleins de fois dans le passé, même avec Ijklmnop, ma mère, des personnes en qui j'avais vraiment placé ma plus bonne estime) Donc, de ces mauvaises expériences, j'en ai reçu de la peur. Or, désormais, je suis dans cette ère d'amour, de reconnaissance et d'admiration de moi-même (ça parait plutôt narcissique, dit comme ça). En gros, tout cet amour que j'ai donné, il me revient au centuple! Cela se voit dans mes possessions et réussites matérielles et professionnelles. Je ne manque plus de rien. Tout se multiplie. Depuis que je suis petite, je n'ai donné que de l'amour, de la bonne intention et ce, de manière détachée, même si j'étais déçue à plusieurs reprises. Maintenant, j'en ai assez de toujours donner! Il est temps pour moi de recevoir, l'Univers m'a entendu et a éxécuté ce souhait. Voilà que maintenant, je reçois énormément et au centuple, en milliers voire en millions de milliards et ça continue même à l'instant où j'écris ces mots. Sauf que voilà, je me sens seule et je voudrai juste m'entourer de personnes en qui j'ai confiance et avec qui je pourrai juste m'amuser et vivre de belles expériences. Juste lâcher prise, tout en évoluant et en nous marrant. Je me sens comme une ado qui bosse dur et qui a un enfant, et qui n'arrête pas de découvrir la merveille qu'elle et l'Univers sont
-Voilà, j'ai développé une peur des gens. Peur de ne pas être inclue, considérée, convoitée, admirée, reconnue, aimée, emmenée... Bref, tout ça me parait si facile de mon côté. Mais de celui des autres, on dirait que ça bloque. Soit je me retrouve avec des gens qui ont besoin de mes ressources et qui n'acceptent de me considérer comme amie que pour cela, ou bien je me retrouve avec des gens qui m'envient, sont jalouses de moi et qui m'éloignent pour qu'elles puissent mieux briller après m'avoir copié. C'est lamentablement pathétique! pfff... (je crois que ça, ça me vient de ma mère, elle aimait bien saboter l'image des gens qui la cotoyaient, je ne sais pour quelle raison mais elle le faisait aussi pour mes relations à moi: celles qui marchaient bien, elles trouvaient toujours à redire à propos de mes ami(e)s)
Mais bon, je sais que je dois me débarasser de tout cela. Ces mauvaises énergies (mauvaises car elles vont dans le mauvais sens et me bloquent dans mon intention de me connecter aux autres). Je veux aussi connaître ce qu'est la synergie. Cette énergie qui prend place dans une situation lorsqu'on s'allie / s'aligne avec des gens qui ont une même bonne intention.
-Aussi, j'ai eu des bébés cochons d'inde. Ils sont maintenant arrivés au nombre de 11 au total. 11 : le chiffre des anges. Au début, ils n'étaient que 3. Puis, 5. Puis, avec l'arrivée des deux bébés, j'en suis arrivée à 7. Et avec les 4 nouveaux, c'est 11. (3, 5, 7, 11, des prime numbers) quelle coïncidence, n'est-ce pas? Je pense plutôt que ce sont des signes.
-Aussi, je me suis rendue compte que ma vie (enfin chacune de nos vies) est régie par les intentions d'un architecte. d'un Créateur. qui est nous et une entité plus évoluée. Il en existe une version pour chaque dimension... Comme on est multi-dimensionnels, ainsi que nos réalités, il y a des versions de nous (passées, présentes et futures) qui nous ressemblent plus ou moins et qui vivent des versions différentes de "notre" vie. Pour changer la vie qu'on mène, il nous suffit de faire appel à la version qu'on souhaiterait amener dans la physicalité. Matérialiser cette version qui existe déjà dans l'éther. Est-ce cela le saut quantique? Tout ce que je sais, c'est qu'il y a 99% d'énergie qui est là pour nous assister. Aussi, de la matière noire, l'énergie du vide et des esprits guides qui nous assistent. Donc, tout est possible. Ce que vous rêvez comme idéal impossible, trop beau pour être vrai, existe déjà! C'est juste qu'en le visualisant, vous vous connectez à cette dimension qui exsite déjà en fait. Cela expliquerait cette sensation de déjà-vu que je ressens à chaque fois que je m'approche de l'énergie des choses et des gens qui me font évoluer. Cette énergie me re-connecte à la meilleure version de moi-même. à ma plus belle énergie. à Celle que je veux tellement être. En gros, ma destination m'attire à elle, elle me comprend, elle me cherche. Elle est déjà arrivée et elle veux me faire avancer. Donc, voilà...et c'est vrai! C'est très puissant comme savoir.
0 notes
choppedfiredream · 4 years
Text
11 choses que chaque femme devrait faire pour sa santé
Peut-on s'accorder sur le fait que Lo Bosworth était la meilleure actrice de The Hills ? (Parfois, j'aime regarder ce montage en souvenir du bon vieux temps.) Comme l'a dit notre rédactrice en chef Beth, "quand elle était à l'antenne, j'étais comme si, Dieu merci, c'était un épisode de Lo-heavy". Même si la dernière refonte de The Hills n'a pas de Lo en vue (décennie différente, mêmes manigances de Spencer Pratt), vous n'avez pas vu la dernière d'entre elle. En fait, ce n'est que le début.
Lo Bosworth est passée de la célébrité de la télé-réalité à une entrepreneure à succès dans le domaine du bien-être qui transforme complètement l'espace santé des femmes. À The Everygirl, nous sommes de grands fans de sa première entreprise de soins corporels complets pour femmes, Love Wellness, qui révolutionne la façon dont les femmes prennent soin de leur santé.
Comme ce n'est un secret pour personne, je suis obsédée par la recherche du meilleur de moi-même, j'ai demandé à Lo de me donner quelques conseils que les femmes devraient suivre tous les jours pour une santé optimale. Quels que soient vos objectifs de santé, votre régime alimentaire ou votre mode de vie, voici 11 conseils que Lo vous propose pour améliorer votre santé dès aujourd'hui :
1. Boire plus d'eau "Hydratez plus" est un conte vieux comme le monde, mais c'est parce que c'est l'un des plus grands facteurs d'amélioration de votre santé. Environ 60 % du corps est constitué d'eau, ce qui signifie qu'il est essentiel d'en boire suffisamment pour assurer le fonctionnement optimal des organes et des cellules de votre corps. Pour ne citer que quelques avantages, boire plus d'eau permet d'apporter de l'oxygène dans tout le corps, de renforcer la santé de la peau, de chasser les déchets de l'organisme et de rendre les minéraux et les nutriments des aliments accessibles aux différentes parties de votre corps.
En ce qui concerne la quantité d'eau suffisante, 2 à 3 tasses d'eau par heure sont la norme pour un adulte en bonne santé. Il se peut que vous en ayez besoin de plus (si vous faites de l'exercice ou si vous transpirez tous les jours) ou de moins si vous souffrez de certains problèmes de santé comme une maladie de la thyroïde, alors consultez votre médecin si vous n'êtes pas sûr de la quantité qui vous convient. Pour vous inciter à boire plus d'eau, essayez d'ajouter des arômes naturels (comme le citron, la menthe ou le concombre) et emportez une bouteille d'eau réutilisable partout où vous allez.
2. Dormez 7 à 8 heures par nuit Vous savez que vous êtes censé dormir davantage, mais savez-vous combien votre corps a besoin de sommeil ? "Le sommeil est tellement important pour la santé en général", a déclaré Lo. "C'est quand votre cerveau et votre corps se réinitialisent." En termes de santé cérébrale, un manque de sommeil nuit à l'attention, à l'apprentissage et à la mémoire. Bien qu'il puisse être tentant de rester debout jusqu'à 2 heures du matin à travailler sur votre côté ou à faire la deuxième saison de Shrill, n'oubliez pas que les femmes ne peuvent pas se permettre de lésiner sur le sommeil pendant que nous dirigeons le monde (pensez-vous que Beyoncé a moins de sept heures de sommeil ?)!
3. Mangez plus de "vrais" aliments Les régimes à la mode et les modes alimentaires vont et viennent, mais voici un moyen très simple de donner à votre corps ce dont il a besoin pour être le plus sain possible : mangez plus d'aliments naturels. La philosophie alimentaire de Lo est de manger moins d'aliments transformés et plus de légumes biologiques, ainsi que des viandes et des fruits de mer provenant de sources responsables. Essayez de cuisiner avec des produits frais, des herbes et des céréales complètes comme le riz brun ou le quinoa.
4. S'adapter à une routine matinale relaxante "J'aime me lever tôt et avoir une matinée relaxante", a déclaré Lo. "Je me donne du temps et de l'espace pour le faire avant de me rendre au travail avec une vapeur et un bon grand verre d'eau froide au citron." Que votre journée de travail commence à 9h ou à 6h30 comme la mienne, vous pouvez probablement trouver au moins cinq minutes de tranquillité, rien que pour vous. Essayez une vapeur rafraîchissante comme Lo (nous adorons les steamers faciaux pour un soin du visage à domicile), ou essayez de méditer et de tenir un journal. N'oubliez pas le grand verre d'eau au citron !
5. Écoutez votre corps Lo sait qu'une santé optimale dépend en grande partie de la confiance en soi. "Votre corps sait qu'il doit vous signaler si quelque chose ne va pas. Faites confiance à cet instinct et prenez les mesures nécessaires pour vous rétablir". Si vous ressentez moins d'énergie ou plus de problèmes digestifs lorsque vous essayez certaines tendances alimentaires ou des compléments alimentaires sains, votre corps sait mieux qu'un plan de régime ce qui lui convient le mieux, alors écoutez. De même, si vous vous sentez surmené et stressé ou si quelque chose ne va pas dans votre corps, écoutez-le et donnez la priorité à votre santé.
6. Bougez au moins 20 à 30 minutes chaque jour Il n'est pas nécessaire de passer des heures à la salle de sport pour être en bonne santé. Au lieu de cela, vous pouvez vous entraîner plus souvent et moins longtemps tout au long de la semaine. Une marche de 20 minutes pendant votre pause déjeuner ou 30 minutes d'un entraînement vidéo sur Youtube suffisent pour récolter les bénéfices de l'exercice. Selon Mme Lo, en plus d'améliorer la santé, l'exercice contribue également à améliorer l'humeur (tous ceux qui ont suivi un cours de yoga et sont sortis de la salle en se sentant super zen le savent !)
7. Focus sur la santé féminine "Quand j'ai commencé Love Wellness, je répondais à mon propre besoin de meilleurs produits de soins personnels pour les femmes", a déclaré Lo. "C'était en 2015, lorsque je m'occupais de questions de santé et que j'ai constaté que les produits pour femmes manquaient de messages positifs pour le corps et de formulations propres qui fonctionnent bien avec le corps des femmes". Je me sentais mal de devoir prendre soin de mon corps, j'ai cherché des réponses dans tous les sens, et j'ai finalement décidé de travailler pour changer cette expérience pour les femmes du monde entier".
Répétez après moi : être une femme et avoir besoin d'hygiène et de soins de santé en conséquence n'est pas honteux. Les soins de santé génésique devraient faire partie intégrante de votre programme de bien-être, qu'il s'agisse de vos rendez-vous réguliers chez le gynécologue ou de l'utilisation d'un nettoyant féminin qui est bon pour votre corps, c'est-à-dire sans tous les produits chimiques agressifs habituels (j'utilise le nettoyant Love Wellness et je suis obsédée). Trouvons le pouvoir, plutôt que la honte, en prenant soin de nos parties féminines (et aussi, arrêtons d'utiliser des noms mignons comme "parties féminines" et appelons-le un vagin parce qu'une partie du corps n'est pas un gros mot).
8. Faites des pauses pour garder de l'énergie Oui, même les PDG font des pauses. Lo interrompt ses journées de travail par une promenade, un défilement d'Instagram ou une discussion avec les membres de son équipe afin de garder son énergie tout au long de la journée. PSA : vous n'avez pas besoin de cette tasse de café l'après-midi ! Vous avez juste besoin d'une promenade dans le quartier ou d'un petit rire avec votre femme de travail pour être plus revigoré que vous ne le seriez avec un café expresso.
9. Rangez Marie Kondo a lancé une révolution, et Lo est certainement d'accord. "Veiller à ce que ma chambre soit bien rangée, à ce que mon visage soit propre et hydraté et à ce que mon lit soit fait avant que je n'y entre m'aide beaucoup à dormir. Une chambre bien rangée, un esprit bien rangé !" Lorsqu'il s'agit de la routine du coucher, la propreté est vraiment à côté de la piété. Prévoyez un moment dans votre routine nocturne consacré au nettoyage, que ce soit un bain relaxant, l'enlèvement de tout votre maquillage ou la mise à l'écart des vêtements jetés sur la chaise de blanchisserie (nous en avons tous une !) avant de vous mettre au lit.
10. Mangez plus de fibres Le secret de la beauté et de la santé intestinale qui peut transformer votre corps ? La fibre. Lo a déclaré : "La consommation d'aliments riches en fibres tels que les légumineuses, les céréales complètes, les noix, l'avoine, les pommes, les brocolis, les bananes et les fraises aidera à maintenir la santé des intestins et de la peau. Les fibres aident votre intestin, qui à son tour aide à maintenir vos hormones en équilibre et à contrôler votre peau". Si vous avez besoin d'une aide supplémentaire pour faire entrer vos fibres, Love Wellness a récemment publié Sparkle Fiber, qui est un mélange unique de fibres et d'enzymes digestives qui éliminent doucement les toxines du corps.
11. Ne vous sentez pas égoïste de prendre soin de votre corps Disons encore une fois pour les gens du fond : se soigner soi-même n'est pas égoïste. Vous devez vous donner des priorités afin de vous montrer sous votre meilleur jour au travail, en famille et avec vos amis. Quel que soit votre emploi du temps, prenez le temps, chaque jour, de faire quelque chose pour votre santé mentale et physique. "Ne vous sentez pas mal ou égoïste de prendre soin de votre corps !" a déclaré Lo. "Prendre le temps de s'occuper de soi chaque jour fera des merveilles pour votre humeur et votre santé, à court et à long terme".
0 notes
galonflinder · 7 years
Photo
Tumblr media
Je n'en reviens pas que, après tout ce que j’ai déjà pu écrire comme bêtises sur ce blog, je n'aie encore jamais pris le temps pour parler de la migraine. Ou plutôt de mes migraines, parce que oui, elles sont différentes pour chaque personne. C’est fou quand même, parce qu’elles font partie intégrante de ma vie, il m’est difficile d’oublier que j’y suis soumis… Du coup, allez, c’est parti, je me lance.
Personnellement, j’ai commencé mes migraines à ma rentrée en école primaire (coïncidence ? Je ne crois pas non). Avec le temps, et par supposition, nous en sommes arrivés à la conclusion (ma famille, mes médecins et moi-même) qu'elles étaient provoquées, ou en tous cas favorisées par l’anxiété. Étant quelqu'un de particulièrement soucieux et tendu en permanence, je vous laisse imaginer les conséquences logiques de ce constat.
J'ai donc grandi avec ces satanées migraines, qui viennent par épisodes : parfois rares, espacées, parfois nombreuses et se succédant presque sans pause.
Leur puissance varie aussi. Petit elles étaient gérables, avec quelques Dafalgan elles partaient relativement rapidement. En grandissant, elles ont commencé à me clouer au lit, et les médicaments sont devenus plus puissants. J'ai commencé à vomir à cause des migraines, et plus tard à développer des troubles de la vision qui me terrifiaient : perte de la moitié de la vision, étoiles partout, moitié du champ visuel comme flou, impossible à décrire... j’ai appris depuis que l’on désignait ce phénomène par « migraine avec auras ».
À l'université, sentant les grands examens arriver, j'ai pris les devants et suis allé voir un neurologue. C'était la première fois que je faisais appel à un autre médecin que mon médecin généraliste concernant mes migraines. Outre son constat sans issue (« vous avez des migraines : vous en aurez toute votre vie, point ») il m'a proposé un traitement de prévention, et non d'attaque. L'attaque, c'est prendre un médicament quand la migraine est déjà là, donc d'une certaine manière c'est déjà trop tard, on essaie juste d’en diminuer la douleur et la durée. La prévention, comme son nom l'indique, c'est s'assurer que la migraine n'arrive pas. Ce traitement consistait à prendre des anti-épileptiques deux fois par jour, durant la période des examens. Il faut commencer et arrêter le traitement de manière progressive, au risque sinon de faire des crises d'épilepsie.
Le traitement a parfaitement fonctionné. Je n'ai pas eu une seule migraine pendant presque deux mois, ni même de signes de migraine.  J’ai dès lors pu réviser et passer mes examens dans les meilleures conditions, en toute relative (c’est des examens après tout) tranquillité. Après, le neurologue m’avait prévenu : ce n’est pas un traitement continu, il doit être envisagé sur des périodes courtes. Il me fallait donc l’arrêter après la période définie.
J’ai donc rangé la boîte de médicaments dans une armoire et ai racheté des médicaments d’attaque, résigné.
Depuis, je vis au jour le jour, avec mes problèmes en tête. Toutefois, la migraine n’en fait pas partie. Il n’y a pour moi presque aucun moyen de la voir venir plus tôt que lorsque les premiers symptômes sont là. Cela ne me sers donc à rien de m’en inquiéter, elles finiront de toute façon par arriver. Je sais simplement que lorsque je suis fatigué, anxieux, surmené, il y a de fortes chances qu’une crise survienne. Toutefois, même lorsque je me retrouve dans ces situations propices, ces crises n’arrivent pas toujours. À l’inverse, une crise peut survenir alors que je ne me sentais pas particulièrement vulnérable. Durant, ou après ces crises (ou les deux) je cherche à réfléchir ce qui a provoqué la crise. Bien souvent, cela me permet de réaliser à quel point une inquiétude, un souci refoulé que j’avais minimisé, me minait en réalité l’esprit.
Peut-être est-ce seulement moi qui fait des théories, peut-être (sûrement !) y a-t-il des facteurs déclencheurs que je n’ai jamais pris en compte. Je n’en sais foutre rien. Tout ce que je peux me targuer de savoir, c’est que je connais mieux que quiconque mes crises, que moi seul peut les apprivoiser. C’est ce que j’essaie de faire depuis maintenant près de 20 ans, avec des résultats honorables je crois. Enfin, ça c’était ce que je croyais avant que je ne commence ma nouvelle formation, il y a maintenant un peu plus de deux ans.
À l’heure actuelle où cette formation me prend un temps important (et la tête) et où mon hygiène de vie est plus que déplorable, les migraines reviennent de plus en plus souvent. J’ai ainsi pu expérimenter par exemple une aura en cours de chimie, au moment de faire des schémas complexes. Difficile dès lors de dessiner quelque chose de crédible lorsque vous ne voyez même pas la moitié de votre trait sur la feuille. Une autre fois, j’ai réalisé devant la pharmacienne qui me tendait une nouvelle boîte de médocs que c’était la troisième que j’achetais ce mois-ci. Après un petit calcul, j’en étais arrivé à la conclusion que j’avais en un mois fait près d’une migraine tous les deux jours, voire plus. Le mois suivant, elles s’étaient de nouveau espacées. Le mois suivant, re-belotte.
Je ne fais pas ce post (terriblement long par ailleurs) pour me plaindre. À quoi cela pourrait bien servir de toute façon ? Non, j’écris simplement ici pour ceux qui voudront bien le lire, afin que les non-migraineux aient l’occasion de lire un témoignage complet à titre d’enseignement et que les migraineux puissent comparer leurs crises, leur vie, leur point de vue sur cette saloperie avec les miennes, la mienne et le mien.
Et puis, bon… je dois avouer que ça m’a fait du bien de coucher toutes ces pensées. Appelons ça une thérapie.
4 notes · View notes
ilpleutducash · 5 years
Text
La mise sous pli : 4 avantages, 3 inconvénients, 8 alternatives
Tumblr media
Le travail à domicile est une activité à laquelle beaucoup de personnes ont recours outre leur occupation à plein temps. En même temps, plusieurs procédés existent pour accroitre les revenus en fin de mois. La mise sous pli figure parmi celles-ci. Elle est souvent associée au revenu complémentaire. Cependant, on vit dans une époque où de plus en plus de personnes trouvent que la mise sous pli est dénuée d’intérêt.
Qu’est-ce que la mise sous pli ?
Encore appelé publipostage, c’est une très vieille pratique qui aide pour acquérir un revenu supplémentaire en fin de mois. Elle consiste à se faire expédier un carton de brochures ou de lettres, à les mettre dans des enveloppes et à les réexpédier à des adresses fournies par l’annonceur. Cette pratique n’en demeure pas moins intéressante malgré l’ampleur que prend internet et voici les raisons.
La mise sous pli à domicile : les avantages
Dès que vous tombez sur une entreprise sérieuse, vous vous rendez compte tout de suite que cette pratique présente de nombreux avantages. Vous ne manquerez pas de jouir de ces avantages si vous êtes déterminé à faire ce travail. Vous n’avez besoin d’avoir une intelligence hors norme pour faire ce travail. Les entreprises recourent à des travailleurs à domicile  ou indépendants lorsque leurs employés sont surmenés par les tâches à accomplir. Ceci arrive pendant les périodes de fêtes ou de lancement de produit. Tout ce que vous avez à faire, c’est de recevoir un carton plein de brochures ou de lettres. Vous devrez ensuite les mettre dans une enveloppe et les renvoyer à des adresses qui vous seront fournies. Les heures de travail ne sont pas une contrainte, puisque vous travaillez comme  bon vous semble. Vous pouvez ainsi travailler chez vous, même en week-end, tout en étant payé. Pour ceux qui ont un travail à temps plein, c’est un gros avantage. Ceux qui ont un travail à temps partiel, auront juste plus de temps à allouer à cette occupation pour se faire un peu plus d’argent.Un travail à temps plein n’est en aucun cas un obstacle à l’exercice de cette activité. Quelle qu’en soit la nature du travail à plein temps que vous effectuez, vous pouvez vaquer sans souci à cette activité sans avoir à bouger de chez vous et ce peu importe l’heure, le jour en regardant la télévision ou en écoutant une émission à la radio. Vous avez le choix.Les périodes électorales sont aussi des opportunités pour trouver des jobs de mise sous pli. Il arrive que l’état, des mairies, des collectivités recrutent par le biais des préfectures des intérimaires ou des individus en CDD pour les charger d’envoyer des professions de foi ou des bulletins aux électeurs qui figurent sur les listes électorales.
La mise sous pli : les inconvénients
C’est une occupation qui date et à laquelle on avait recours lorsque les catalogues et les courriers étaient les seuls moyens d’attirer l’attention de potentiels clients. Mais on assiste ces dernières années à une baisse, voire une raréfaction des propositions et les bénéficiaires de cette méthode en sont touchés. La mauvaise image de cette pratique et la baisse budgétaire sont autant de difficultés qui ralentissent les entreprises. Ils sont nombreux les sites qui vous proposent de faire ce job à domicile, mais la plupart d’entre eux manquent de sérieux ou de fiabilité. Il est de nos jours ardu de trouver une structure qui embauche des employés à domicile pour faire de la mise sous pli. Certains sites vous ferons parvenir ces offres pour en fait vous proposer d’acheter des produits et des conseils, soit disant qu’ils veulent vous aider à percevoir plus d’argent grâce à ce job. Méfiez-vous en ce qui concerne ces sites. Ne payez jamais pour recevoir de la documentation.Les gains perçus sont très minimes. Lorsque vous trouvez une structure sérieuse prête à payer pour s’offrir vos services, votre paie sera très faible. Cet état de choses est due à la forte concurrence avec les asiatiques qui acceptent de faire le même travail pour être payé 1 euro l’heure. Il y a donc de grosses chances que vous travaillez pour percevoir le même montant.La machine de mise sous pli existe et tout comme les chinois, elle représente une grosse concurrente dans ce job. Elles sont très productives et les entreprises préfèrent y recourir parce qu’il n’y a pas mieux en termes de productivité. C’est le genre de machine qui s’adapte très vite à toute sorte de courriers. Il est très rentable et les entreprises font des bénéfices en un rien de temps, rendant le job à domicile sans grand intérêt. Ce sont tant de raisons qui font que ceux qui sont désireux de faire de la mise sous pli à domicile, nourrissent de moins en moins d’intérêt vis-à-vis de cette occupation. Il existe cependant de nombreuses autres occupations à domicile qui vous permettent de gagner des revenus sans risquer de ne pas être payé.
Occupations pour gagner un revenu complémentaire
Vous trouverez de nombreuses offres concernant le sujet sur internet. Faites preuve de méfiance néanmoins ces offres sont nombreuses et sont susceptibles d’être postés par des gens malhonnêtes qui veulent profiter de vous. Voici une liste d’occupations faciles, sans risque et sures, pour pouvoir vous faire un revenu en plus à la fin du mois.
La rédaction web
Ce job est aussi un moyen simple pour se faire un revenu complémentaire en fin de mois. C’est un travail en ligne qui consiste en une rédaction d’articles sur des thèmes qui vous sont préalablement fournis. Ce travail se fera à votre rythme et suivant votre temps libre. Votre client ne vous imposera peut être pas des caractères à respecter comme cela se fait dans la presse écrite, mais il pourrait bien vous imposer un quota de mots à respecter pour chaque article. Peu importe le genre d’emploi que vous avez, il vous sera possible d’effectuer ce job pendant vous heures creuses vous ne subirez aucune contrainte en ce qui concerne les heures ou le lieu de travail. Vous êtes totalement libre de travailler quand vous voulez et ou vous le voulez.
Enseigner
Si vous le voulez, vous avez aussi la possibilité de donner des cours pendant votre temps libre. Si vous estimez que vous êtes en mesure de partager votre savoir, vous pouvez le faire durant votre temps libre en échange d’une rémunération. Tout ce que vous avez à faire, c’est de maitriser une discipline assez difficile ou une langue étrangère telle que l’anglais. Malgré la rude concurrence en ce qui concerne l’anglais, vous ferez la différence par le nombre de personnes prêtes à payer pour suivre les cours. Des cours en wolof ou en langue tibétaine sont fortement recherchés et de nombreuses personnes sont disposées à payer cher pour ce service. Vous pourrez donc percevoir votre rémunération dans votre ville ou sur internet. Vous pourrez utiliser cet argent pour vous offrir un loisir à la fin du mois ou à la fin de la journée. Vous pouvez utiliser ce service pour faire de nouvelles connaissances et tisser des liens.
Vendre à domicile
C’est aussi un moyen très efficace pour se faire un revenu complémentaire en fin de mois et ce depuis votre domicile. C’est une méthode plutôt simple, mais elle demande d’être patient. Vous pouvez soit vendre vos produits, ou vendre des produits de quelqu’un d’autre et ce depuis un site de vente que vous aurez créé à cet effet. Ce que vous projetez de commercialiser doit être tendance et pouvoir attirer du monde. Peu importe ce que vous décidez de vendre, vous devez persévérer et être ingénieux. Si vous voulez assurer une bonne propagande aux produits que vous commercialisez ne créez pas juste un site de vente en ligne. Vous avez la possibilité de vendre des articles déjà disponibles sur des sites tels que Fnac, Amazon, PriceMinister ou EBay. Les réseaux sociaux sont aussi un moyen de faire de la propagande pour les produits que vous mettez en vente. Vous pouvez rejoindre des forums publics et proposer vos produits, ne faites pas que poster vos articles sur votre page personnelle.
Soyez autoentrepreneur
Beaucoup de personnes sont réticentes concernant cette idée et n’osent pas prendre l’initiative de mettre sur pieds leur propre entreprise, pourtant le processus est simple et facile. Vous avec l’habitude de recourir à de petits jobs, pourtant monter votre propre entreprise pourrait vous rapporter tellement plus. Ce ne sera évidemment pas facile au début, comme dans le cas de toute entreprise, mais en laissant le temps agir, en persévérant, en étant patient, votre entreprise finira par percer et vous en tirerez de gros bénéfices. Si votre entreprise marche bien, vous pourrez en faire votre principale source de revenus.  Vous ne serez jamais à court d’idées si vous décidez de vous lancer dans la création de votre entreprise. Faites d’abord le point des bonnes idées qui germent dans votre esprit. Si vous êtes bilingue, vous pouvez une entreprise spécialisée en traduction. Si vous n’avez que la maitrise d’une langue, vous pouvez créer une entreprise qui offre des services en rédaction web. Une entreprise de babysitting, de cours de remise à niveau, d’organisation de soirées, de gardiennage, de restauration, voici autant d’alternatives qui s’offrent à vous si vous décidez de monter votre propre entreprise. Une étude de marché avant toute démarche est nécessaire. Elle peut se faire depuis internet selon le domaine dans lequel vous décidez de vous lancer et vous pouvez par la même occasion avoir des renseignements sur la concurrence. Vous pouvez même essayer leurs produits, les tester et ensuite faire que les vôtres soient meilleurs à ce que propose la concurrence afin de vous en démarquer. Avant que votre entreprise ne soit en ligne et même après, travaillez pour la rendre plus attrayante, plus sure et vous n’aurez plus jamais de mal à gagner de l’argent.
Faire le baby-sitter
Le babysitting est également un moyen pour se faire des revenus complémentaires. Les élevés et les étudiants désireux de se faire un peu d’argent en semaine ont recours à cette activité. Profiter du fait que certains parents n’ont pas tellement de temps à consacrer à leurs enfants pour leur proposer vos services et être payé en retour. Si les parents vous apprécient bien, vous pourrez probablement pratiquer ce job plusieurs fois dans une année et ce sur de nombreuses années. Vous aurez donc la possibilité de vous faire beaucoup de sous.  Mais ce n’est pas une activité exclusivement réservée aux élèves, aux étudiants et aux professionnelles en assistance maternelle. Si vous êtes mère au foyer, vous pouvez ouvrir une crèche à domicile, vous occuper des enfants des voisins lorsqu’ils sont occupés et être payée en retour, tout ceci en restant chez vous.
Lire des emails
C’est incroyable mais vrai. Certaines entreprises paient pour qu’on lise leurs mails. C’est une méthode pas très lucrative et qui comporte quelques fois des arnaques, mais vous pouvez vous inscrire sur plusieurs sites à la fois afin de maximiser vos gains.
Répondre à des sondages
Très peu de sites proposent beaucoup d’agent pour des services en ligne, soyez prudents et ne perdez pas votre temps. Répondre aux sondages ne demande pas grand-chose, vous avez juste besoin d’une connexion internet. Vous recevrez peut être des cadeaux à votre inscription. Maximiser les réponses pour pouvoir avoir un revenu conséquent en fin de mois.
Soyez figurant
Sur de nombreux sites de tournages de films, les producteurs sont en quête de figurants peu importe la tranche d’âge. Pour répondre aux annonces vous aurez juste besoin d’un moyen de déplacement. Pas besoin d’être top model, vous recevrez juste des consignes sur ce que vous devrez faire et sur comment vous habiller. Vous  recevrez près de cent euros par jour de tournage. Le film pourrait même aller aux oscars pour le grand bonheur de tous. Malgré que la mise sous pli ait perdu tout son intérêt de nos jours, vous avez néanmoins la possibilité de recourir à toutes ces activités simples qui ne requièrent ni une grande partie de votre temps, ni de gros efforts. Alors lancez-vous ! Read the full article
0 notes