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#l’île haute
mmepastel · 5 months
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Très beau roman portée par une écriture subtile, précise et sobre.
C’est un roman d’initiation, celle de Vadim Pavlevitch, qui, en février 1943, devient Vincent Dorselles et est envoyé à Vallorcine, près du Mont-Blanc, pour échapper aux nazis. Il a douze ans, et cet exil forcé va avoir la saveur étrange des expériences radicales : peur, saut dans l’inconnu, incertitude, vacillement de l’identité, mais surtout, et c’est ce que j’ai apprécié, émerveillement.
Le sujet principal du roman je pense, malgré les enjeux historiques et la gravité des incertitudes liées au sort de la famille de Vadim et au sien, finalement, est l’expérience de la montagne.
Jeune citadin, il découvre la beauté de la montagne, imposante, brute, sans compromis. Ses multiples facettes : ses qualités de refuge mais le danger qu’elle représente aussi. Il est ébloui et son émerveillement est rendu sensible par le style précis, presque clinique, de Valentine Goby. Il découvre alors la vie dans les alpages, une vie où le travail physique, même pour les enfants est constant. Il faut tout le temps être actif, il faut s’occuper des bêtes, du fromage, des cultures, de la neige à déblayer, du bois à couper… Moinette, sa petite voisine lui sert de guide et de professeur, Blanche, qui l’a accueilli comme un des siens, joue le rôle de la mère de substitution et aussi de femme à rêver, avec sa douceur et ses mains actives.
Durant les trois saisons qu’il passe à Vallorcine, Vadim deviendra vraiment Vincent, ayant justifié sa présence grâce au motif de l’asthme (qui, comme par magie, le quitte une fois au grand air), un vrai montagnard qui grandit, qui découvre l’amour, l’amitié, la nature, le courage, et développe sans s’en rendre vraiment compte, un vrai goût pour l’art, s’interrogeant sur la façon de représenter la beauté qui l’entoure, avec sa façon bien à lui d’associer des couleurs aux mots, et de transfigurer ce qu’il voit par un prisme personnel.
C’est touchant sans que le pathos ne soit convoqué. Et c’est une ode à la montagne, versant nourricier et protecteur.
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revuetraversees · 1 year
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Valentine Goby, L’île haute, Actes Sud, ( 21,50€ - 268 pages), Août 2022
Valentine Goby, L’île haute, Actes Sud, ( 21,50€ – 268 pages), Août 2022
Une chronique de Nadine Doyen Valentine Goby, L’île haute, Actes Sud, ( 21, 50€ – 268 pages), Août 2022 Blanc, vert, jaune, ce ne sont pas les couleurs d’un drapeau, ni celles d’une équipe de football, mais les titres des trois grands chapitres du roman de Valentine Goby. C’est dans un décor impressionnant, « un squelette de paysage », que l’enfant de 12 ans débarque à Chamonix pour rejoindre…
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newmic · 1 year
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aisakalegacy · 8 months
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (8/22)
Outre cela, l’entrainement se passe bien. Je sens jour après jour mon corps devenir plus fort, plus endurant. Je suis capable de soulever des charges plus lourdes que lorsque je suis arrivé. Je cours plus longtemps, je saute plus haut et plus loin. Je sens également mes liens se resserrer avec mes compagnons de peloton, et tout particulièrement avec les autres hommes d’Hylewood. Ce sentiment est curieux, car je n’ai jamais particulièrement cultivé d’amitiés sur mon île natale. Pas d’inimitiés non plus, ceci dit ; c’est simplement que mes rapports aux habitants de l’île s’en étaient toujours tenus à une entente cordiale, bien en-deçà de ce qui nous unit actuellement. Les jeunes gens de mon peloton ne sont pas de ma génération, et pourtant, nous sommes liés par des forces tangibles, celle du sang et celle du sol, qui nous rendent solidaires. Nous parlons la même langue, nous venons du même endroit. Dans ce territoire si loin du nôtre, c’est notre présence aux uns et aux autres, qui nous permet de se sentir quand même un peu chez nous.
[Transcription] Bert Simmon : On est là depuis un mois seulement, et je n’ai pas un muscle qui ne me fasse pas souffrir. J’en découvre que je ne savais même pas que j’avais ! Bert Simmon : Je cogne des clous… Franchement, ce que je ne donnerai pas pour une bonne nuit de sommeil. Arthur Rumédier : C’est nécessaire, Simmon. Le Capitaine est obligé de nous pousser. Il vaut mieux qu’il le fasse ici, dans la sécurité du camp, que dans une tranchée en France. Zéphir Rumédier : Vous pensez que ce sera pire au front ? Tout le monde : (silence) Arthur Rumédier : Je ne sais pas. Jules LeBris : Je pense qu’il ne sert à rien de s’en inquiéter maintenant. Quoi qu’il arrive, tout ce que nous pouvons faire, c’est nous assurer d’être prêts à toute éventualité. Et donc, à nous entrainer. Bert Simmon : Moi, tout ça m’épuise… À ton âge, je ne sais même pas comment tu fais, LeBris. Zéphir Rumédier : Pardon, Oncle Arthur, mais je suis d’accord avec Simmon. Si tu n’étais pas là, je serais déjà rentré à la maison. Jules LeBris : Quel était ton maximum de tractions avant d’arriver au camp ? Zéphir Rumédier : Je ne sais pas… Deux ? Jules LeBris : Et combien en as-tu fait aujourd’hui ? Zéphir Rumédier : Dix. Mais pas les unes à la suite des autres. Jules LeBris : Ça veut dire que depuis ton arrivée, tu t’es dépassé cinq fois. Et je crois que pour cela, Zéphir, même sans la présence de ton oncle Arthur, tu serais resté avec nous.
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reyolivier · 1 year
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Toraja , groupe ethnique d’origine aborigène. Ils vivent dans les régions montagneuses du sud de Sulawesi. En 1919, ils décident de réunir leurs habitats sur les hautes terres centrales, afin de faciliter la cohésion de groupe et de se prémunir contre les Bugis. Ces derniers habitent dans la région sud-ouest de Sulawesi et tentaient à cette époque de les envahir. Selon les légendes, les ancêtres Toraja seraient arrivés sur l’île par voie maritime, en provenance du sud de la Chine et en passant par le reste de l’Indochine. C’est d’ailleurs pour cela que le toit de leurs maisons possède une forme de bateau. Si autrefois ce peuple vivait dans les montagnes, ils sont désormais regroupés à Tana Toraja, situé à 300 km au nord de Makassar, au sud de Sulawesi. . Toraja, ethnic group of aboriginal origin. They live in the mountainous regions of South Sulawesi. In 1919, they decided to unite their habitats in the central highlands, in order to facilitate group cohesion and to guard against the Bugis. The latter live in the southwestern region of Sulawesi and were trying to invade them at that time. According to legends, the Toraja ancestors arrived on the island by sea, coming from southern China and passing through the rest of Indochina. This is also why the roof of their houses has a boat shape. If once this people lived in the mountains, they are now grouped in Tana Toraja, located 300 km north of Makassar, south of Sulawesi. . #indonesia #indonesie #indonesian #toraja #torajasuperculture #tribute #traveltheworld #travelphotography #travel #travelgram #travelblogger #traveler #traveladdict #voyage #voyageursdumonde #nationalgeographic #naturerey #asie #asia #makassar #sulawesi #world #island #architecture #house #architecturephotography #archi #maison #maisondumonde #culture (à Toraja,Sulawesi Selatan,Indonesia) https://www.instagram.com/p/CpFMyUNsLhm/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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presentslointains · 14 days
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La soie sauvage de Madagascar
La soie sauvage de Madagascar est un produit issu d'une tradition ancestrale. Elle est obtenue à partir des cocons des espèces de chenilles à soie endémiques de l'île, dont la plus connue est le Borocera madagascariensis, appelée localement Landibe. Celle-ci se nourrit exclusivement des feuilles d'un arbre également endémique, le Tapia, qui pousse dans les forêts sclérophylles des Hautes Terres et des régions côtières. Mais, comment cette soie sauvage est-elle produite et quels en sont les enjeux ?
Une histoire ancienne et royale
La soie sauvage de Madagascar est introduite sur l’île par l’arrivée des Européens avec le travail de la soie, après la découverte de la présence du ver à soie endémique. Ce travail de la soie a ensuite été maîtrisé par les femmes de la région, qui en ont développé un savoir-faire artisanal et original, bien qu'insuffisant pour production à grande échelle.
Elle connaît son apogée sous l'ère monarchique où elle sert à confectionner des linceuls pour les défunts et les vêtements royaux. Aujourd'hui, elle est encore utilisée pour fabriquer des vêtements, mais aussi des parures, des décorations et des objets d'art de luxe, appréciés pour leur qualité, leur beauté et leur authenticité.
Un processus complexe et artisanal
La production de la soie sauvage de Madagascar est complexe et fait intervenir un grand nombre de personnes, depuis les collecteurs de cocons jusqu'aux vendeurs de produits finis, en passant par les fileurs, les tisseurs et les teinturiers.
Les cocons sont récoltés dans les forêts de Tapia, cueillis sur les branches ou ramassés au sol. Après la cueillette, elles vont subir diverses étapes :
la préparation : où elles sont triées, brossées pour en retirer les poils externes, dépourvues de la chrysalide et retournées ;
la cuisson, avec passage des cocons dans de l'eau bouillante préalablement savonnée et cendrée afin d'en retirer la membrane collante ;
la fermentation, sous terre ;
le lavage, à l'eau froide ;
le séchage, pour obtenir la bourre.
C'est à partir de la bourre qu'est extrait un fil unique qui est enroulé (filage) autour d'un support fixe pour obtenir une bobine. Il peut alors être coloré en de teintes variées et éclatantes, et son tissage est effectué sur des métiers à tisser traditionnels en bois, permettant de réaliser des motifs géométriques ou floraux, typiques de la culture malgache. Les produits finis sont ensuite vendus sur les marchés locaux ou exportés vers d'autres pays.
Un patrimoine culturel et naturel
La soie sauvage de Madagascar est un patrimoine culturel et naturel, qui témoigne de la richesse et de la diversité de l'île. Elle est aussi une source de revenus et de développement pour les populations locales. Ayant une forte valeur ajoutée générant des emplois et des revenus, elle contribue aussi à la conservation de la biodiversité.
Cependant, elle est menacée par plusieurs facteurs, parmi lesquels la déforestation, la concurrence des soies synthétiques, le manque de formation et de valorisation des artisans ou encore la faible organisation de la filière. Des actions sont donc nécessaires pour préserver et promouvoir cette activité, qui représente un enjeu économique, écologique et culturel. Plusieurs initiatives ont été mises en place, mais ces efforts sont encore insuffisants.
Si vous voulez en savoir plus sur la soie sauvage de Madagascar, soutenir les artisans locaux et découvrir les magnifiques produits qu'elle permet de réaliser, n'hésitez pas à consulter notre boutique Présents Lointains. https://presentslointains-madagascar.com/
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francepittoresque · 3 months
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15 février 1855 : naufrage de la frégate La Sémillante au large de Bonifacio ➽ http://bit.ly/Naufrage-Semillante Partie de Toulon avec une brise d’ouest assez fraîche le 14 février 1855 avec 694 matelots et passagers pour se rendre en Crimée, la « Sémillante » dut gouverner de manière à passer par le canal qui sépare la Sardaigne de la côte d'Afrique : pour tenter d’échapper à un ouragan d’une rare violence, le capitaine donna dans les Bouches de Bonifacio, mais le navire, emporté par une mer déchaînée, heurta un haut-fond rocheux de l’île Lavezzi avant de couler sans laisser un seul survivant
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marie-chatelaine · 1 year
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MON BATEAU DE PAPIER
de Jean Humenry
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Je t’ai découpé dans un vieux cahier
Je t’ai colorié et je t’ai plié
J’ai collé une étoile en haut de ta grand voile
Je t’ai mis à l’eau dans le caniveau.
Poussé par le vent et par le courant
Tu es arrivé jusqu’à l’océan
J’n’ai pas peur des orages, des typhons, du naufrage
Allons chercher l’or de l’île au trésor.
Partir loin d’ici, voir d’autres pays
Découvrir la Terre et tout ce qui vit
Pas besoin de boussole, rien que des idées folles
Le Sud est au Nord, tout le monde à bord.
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inhushedwhispershp · 1 year
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Clan Țepeș
tw : harry potter, guerre, violences, dictature, vampire, sang
Arrivée sur l’île : Le clan a toujours été présent sur l’île de Skye mais a vécu en semi-captivité jusqu’en 1979, victimes des recherches magiques demandées par le Magisterium. Depuis, ils sont libres de vaquer à leurs occupations sur l’île.
Nationalité : Variable selon les membres.
Origines : Les origines des membres du clan sont diverses. Si sa formation prit vie en Valachie, une ancienne principauté à population roumanophone, les ramifications et infants engendrés ont dilué ces origines des pays de l’est pour être aujourd’hui une maison aux origines éclectiques.
Nature du sang : Mêlé; la question n’a jamais été importante pour eux. Ce sont des vampires avant toute chose.
Corps de métier : Alchimie, recherche magique, chasse.
Classe sociale : Moyenne.
Caractère : Discrets, observateurs, magnanimes, mystérieux, féroces.
Histoire : La genèse du clan Țepeș remonte au XVème siècle lorsqu’un certain Vladimir, sorcier connu pour être particulièrement redoutable au point de se voir affubler du surnom de « l’Empaleur », était Prince de la Valachie sorcière. Cette principauté roumanophone était contestée et en proie à des rivalités fraternelles qui conduisirent le quidam à faire la guerre aux Ottomans, alliés de son propre frère, Radu. Un soir de 1462, Vladimir et son armée furent repoussés jusqu’à la forteresse de Poenari. S’ensuivit alors un siège long de plusieurs jours et plusieurs nuits. La légende raconte que l’épouse de Vladimir, dont il était éperdument amoureux, trouva la mort en tentant de s’échapper, tombant du haut de la falaise pour s’écraser au pied de la forteresse. Rendu fou par le chagrin, désireux de se venger, le Prince parvint à s’enfuir et remua ciel et terre pour trouver un moyen de terrasser son frère qu’il jugeait responsable de son veuvage. Mettant la main sur une relique magique, la légende raconte qu’en passant l’anneau maudit à son doigt, Vladimir serait mort pour revenir à la vie éternelle, condamné à errer sur terre sous cette nouvelle forme vampirique. Sans que l’on ne sache réellement si Vladimir ait pu se venger ou non, sa mémoire perdura bien après sa mort à travers le clan Țepeș.
Le clan traversa les siècles, ralliant certains vampires sous une même bannière, engendrant parfois d’autres engeances. Leur vie était cachée, errant à travers l’Europe, sans jamais pouvoir réellement s’établir quelque part. Si les sorciers avaient interdit la chasse aux vampires, les moldus restaient eux aussi une menace pour eux. Pour le clan Țepeș, c’est finalement l’île de Skye qui put leur offrir la quiétude qu’ils avaient tant recherché, jusqu’à l’exode des sorciers de 1902. Bien vite, la plupart des membres du clan furent chassés et tués, car on considérait qu’ils représentaient une menace. Les survivants furent capturés, et le Magisterium en place décida de leur placement indéfini en semi-captivité — l’étude de ces créatures pouvait peut-être leur apporter des solutions jusqu’alors inconnues.
Pendant des décennies, les rescapés Țepeș furent gardés et étudiés en secret, avec le concours du clan Lockhart, spécialistes de la magie. Bien vite, une relation de confiance put s’établir entre les deux clans, eux qui partageaient la même passion des sciences occultes. Tous s’accordaient sur un point : le sang de vampire avait des vertus à découvrir. La découverte d’un cristal par les Vajarodaya en 1979 changea la donne, et le clan Țepeș put négocier leur libération, en échange de leur concours pour maintenir l’énergie du cristal à l’aide de leur sang.
Si la vapeur s’est aujourd’hui inversée, l’éternité dont souffre les derniers membres du clan Țepeș sera-t-elle assez longue pour effacer les affronts commis par le Magisterium à leur encontre ?
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swedesinstockholm · 1 year
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8 février
j’ai commencé à lire eva baltasar, je m’étais commandé ses deux livres pour noël et ils surpassent toutes mes espérances. eva baltasar écrit tout ce que j’aimerais écrire, comme j’aimerais l’écrire. je sais pas à quel point c’est autobiographique mais on s’en fout, la sensibilité et l’honnêteté de l’autobio y sont. la mort omniprésente et l’humour désopilant qui l’accompagne parfois, les métaphores avec la nature (ses livres s’appellent permafrost et boulder), la métaphore du rocher, du rocher! eva! c’était la mienne!! et puis sa façon de parler de sa dévotion pour les femmes et les tonnes de sexe. j’ai l’impression qu’elle parle de moi dans une autre vie, une vie où j’aurais des tonnes de sexe et d’autres traumas. sa façon de parler des femmes dont elle tombe amoureuse me rend folle. j’ai l’impression de m’y reconnaître. j’adore parler des femmes dont je tombe amoureuse, même de loin, à distance et à sens unique. j’ose même pas imaginer ce que ce serait si j’osais m’en approcher. si je m’en donnais le droit. si je les voyais pas comme des êtres inatteignables tels un sommet de montagne ou la californie. à commencer par j. l’inatteignable originelle, la non intéressée ultime qui a posé le premier jalon de ma longue liste d’amours malheureuses. 
9 février
toujours pas allée à sète j’ai la flemme de faire des choses toute seule. je marche jusqu’au cap d’agde en passant par la plage, pas plus loin, parce que ça requiert aucune organisation ni d’horaires. peut être que le temps arrête vraiment d’exister sur la plage. j’ai accompagné maman et c. à béziers à la place. pendant qu’elles étaient chez castorama dans la zone industrielle j’ai retrouvé sur mon téléphone l’extrait d’un livre sur les artistes et l’argent avec le témoignage d’une poétesse qui voulait pas travailler. jusqu’à maintenant elle vivait d’une bourse régionale de 1500 euros et maintenant elle espère pouvoir les gagner avec ses lectures, ateliers d’écriture, etc. elle disait qu’elle avait pas besoin de grand chose et y avait des photos de ses tickets de caisse du magasin bio où elle achète que des légumes et des fruits et elle mange rien d’autre. elle a gagné un prix, elle a publié des livres et elle espère donner des cours d’écriture créative, peut être à l’université. j’ai envie de lire tout le livre pour avoir d’autres exemples. c’est tellement mystérieux comme sujet, comment les artistes arrivent à vivre.
c’était un peu nul béziers, j’ai vu la mairie où j’ai été enregistrée à ma naissance, le palais de justice tout en haut à côté de l’église st. nazaire où mon père est allé demander l’autorité parentale parce qu’ils étaient pas mariés, et j’ai peut être vu la maternité où je suis née mais maman était plus sûre si c’était ça. dans la voiture elles parlaient de leurs souvenirs de 1978 en disant ça fait 48 ans et depuis le siège arrière j’ai dit non 1978 ça fait 44 ans parce que c’est l’année où est née ma sainte trinité de lesbiennes multidisciplinaires: rebeka warrior, céline sciamma et eva baltasar, la petite nouvelle, et je sais exactement l’âge qu’elles ont. j’ai fini boulder ce matin, je l’ai serré contre mon coeur, précieux précieux trésor, même s’il y est beaucoup question de bébé et de maternité ou le sujet le moins intéressant du monde.
j’ai déménagé sur la plage, y avait les assainisseurs de canalisations chez nous dont un qui reniflait sans arrêt tout en chantonnant baila baila conmiga et c’était au dessus de mes forces. ce matin j’ai marché jusqu’au cap de nouveau, je me suis promenée dans l’avant-port j’ai traversé un pont vers l’île des cauchemars j’ai traversé un autre pont un petit parc et une petite colline d'herbe constellée de fleurs blanches au bord de l’eau derrière aqualand et je me sentais vide, mais j’étais pas sûre si c’était vraiment du vide. je me suis demandé si j’avais besoin d’intensité dans ma vie pour me sentir remplie.
les livres d’eva baltasar m’ont donné une envie urgente de partir loin et de faire un truc radical. dans permafrost c’est moyennement radical, elle quitte barcelone pour aller s’installer à bruxelles parce qu’elle a besoin de changer d’air et elle donne des cours particuliers d’espagnol à une directrice de chez c&a dont elle tombe amoureuse et qui lui demande de l’épouser. dans boulder elle est cuisinière et elle vit sur des cargos et des bateaux de pêche à voyager de port en port. sur la côte chilienne elle rencontre une islandaise qui mange un gâteau au citron dans un café et elle part vivre avec elle à reykjavik. bon après ça se gâte et elle repart travailler sur un bateau de croisière qui va au groenland. elle dit que pour rien au monde elle aimerait être à la place des passagers de la croisière, des touristes qui la dégoûtent parce qu’elle a l’impression qu’ils font que consommer la vie. je crois que je la comprends. je crois aussi que j’ai besoin de partir loin et de faire un truc radical pour me sortir de mon sommeil de zombie, de la routine du confort et du luxembourg, de ma codépendance avec maman, etc.
en marchant sur la plage aussi je pensais à cybille et à un moment je savais tellement plus quoi faire de mon désir que je me suis tournée vers la mer pour l’éponger, enfin pour le noyer plutôt, pour le calmer en le confrontant à quelque chose d’encore plus grand, d’encore plus fort, d’encore moins maîtrisable.
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mmepastel · 1 year
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Depuis longtemps je guette les romans de Veronique Ovaldé car il y a dans son écriture quelque chose de malicieux qui me séduit. Ses personnages féminins sont toujours étonnants aussi, hauts en couleurs.
Ici, on en a quatre ! Quatre sœurs, toutes prénommées selon les héroïnes d’opéra, sur une île fictive au sud est de la Sicile, dans la mer « africaine ».
A six ans, Mimi disparaît, lors d’une sortie nocturne interdite pour le Carnaval, sous la surveillance imparfaite de sa soeur encore bien jeune, Aïda, huit ans. La petite fille ne réapparaîtra plus jamais. Aïda est alors considérée comme coupable, et les deux autre sœurs, Violetta et Gilda, tournent aussi le dos à la fautive, la propulsant dans une solitude intersidérale atroce. Son père ne lui adresse plus la parole, sa mère devient progressivement un peu timbrée, dans le déni, et la bannit et/ou lui permet de fuir l’île pour gagner Palerme, où la jeune fille tente de se construire une vie sans trop de souffrance, une vie où l’insensibilité est recherchée.
Quand elle doit revenir auprès de sa famille pour les obsèques de Salvatore (le patriarche pétrifiant), les choses, insensiblement, se réajustent. La culpabilité se mue en colère, sourde et silencieuse. Les secrets éclatent. L’amour redevient possible même s’il engendre une trahison. La cloche de verre sous laquelle vivaient la famille endeuillée vole en éclats, par la simple présence d’Aïda.
De son écriture libre et malicieuse, Véronique Ovaldé raconte, observe, les tensions et les élans entre les membres de cette petite communauté insulaire. C’est un beau livre sur la culpabilité, le désir de vivre malgré tout, le poids des familles qui entrave, le courage de défaire la répétition, de lutter contre la reproduction de certains schémas.
Un livre grave et ensoleillé, plein de contradictions qui en font le cœur battant.
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notrebellefrance · 1 year
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Marseille - Basilique Notre-Dame de la Garde
Celle que l’on surnomme la Bonne Mère a connu trois vies. Construite pour la première fois en 1214 – à l’époque il s’agissait d’une petite chapelle -, elle fut reconstruite au XVème siècle avant d’être à nouveau détruite en 1853, pour laisser place à une plus grande basilique. L’objectif est alors d’avoir un lieu assez grand pour accueillir les pèlerins qui se font de plus en plus nombreux depuis l’apparition du choléra. A l’intérieur, les matériaux utilisés sont à la hauteur de toute sa splendeur : marbre blanc de Carrare et marbre rouge de Brignoles côtoient les mosaïques de style byzantin.
Sous la basilique, la crypte a été creusée directement dans la roche. Elle a d’ailleurs été achevée avant la basilique. La différence de style entre la crypte et la basilique est assez frappante : d’un côté la basilique avec sa décoration très riche et dorée, de l’autre, la crypte et sa décoration très sobre, sans tableaux ni ornements.
LA BASILIQUE EN CHIFFRES
Ce monument de Marseille est situé sur la colline la plus haute à proximité du Vieux Port, à 150 mètres d’altitude. Le clocher de Notre Dame de la Garde culmine à 41 mètres de hauteur. La statue dorée de Marie qui domine la basilique mesure 11,20 mètres et pèse près de 9 796 kg ! Elle a été réalisée par l’entreprise Christofle et nécessite d’être redorée avec 500 grammes d’or tous les quarts de siècle.
Sa construction a nécessité plus de 40 ans de travaux. A l’intérieur, les dimensions deviennent plus modestes : la nef mesure 32,7 mètres de long et est large de 14 mètres. Elle est agrémentée de chapelles latérales qui mesurent chacune 3,8 mètres sur 5,4 mètres.
La basilique marseillaise : un point stratégique militaire et religieux
En 1516, François Ier se rend à Marseille et rejoint sa mère et sa femme dans le sanctuaire de Notre Dame de la Garde. Il réalise le point faible de la ville : elle n’a pas de moyen de protection en cas d’attaque maritime. Conscient de l’endroit stratégique que représente la colline de la Garde, il décide d’y construire un fort et une base militaire. Il ordonna également la construction d’un fort sur l’île d’If, l’actuel Château d’If. Aujourd’hui encore, les restes de ce fort sont visibles. Et quand on se penche un peu plus près, on peut même remarquer l’écusson de François Ier : la fameuse salamandre ! Aujourd’hui, le Fort a été transformé et a laissé place à la boutique de souvenirs, au parking et à une nouvelle sacristie.
Contrairement à ce que pourraient penser les visiteurs, Notre Dame de la Garde n’est pas une cathédrale mais une basilique. Ce chef d’œuvre d’inspiration byzantine a été réalisé par l’architecte Henry Espérandieu. A l’intérieur domine un style romano-byzantin avec des pierres décorées de mosaïques.
A son sommet, culminant à plus de 150 mètres, trône une magnifique statue de Marie, protectrice de la ville et de ses marins. De nombreux ex-voto viennent lui témoigner l’attachement des Marseillais et des gens de la mer.
Notre Dame de la Garde se refait une beauté
En 2001, après une étude approfondie des travaux à mener, l’architecte Xavier David lance le début des travaux de restauration. De longs et grands travaux qui ont duré…sept ans !
A l’extérieur, la Golfalina – pierre verte utilisée pour la basilique – a été abîmée par la pollution. Les pierres endommagées sont alors remplacées par d’autres, résistantes à la pollution. A l’intérieur, les mosaïques ont été altérées au fil des années. Leur restauration a donc été confiée à un mosaïste natif de Marseille, Michel Patrizio.
VISITER LA BONNE MÈRE
Depuis le 18 juin 2013, Notre Dame de la Garde possède son propre musée. Un endroit qui retrace l’histoire de ce lieu, de sa naissance à aujourd’hui.
Figure emblématique de la ville, la basilique attire des millions de visiteurs chaque année, aussi motivés par sa visite et sa place dans l’Histoire de Marseille que par le panorama extraordinaire qu’elle offre sur l’ensemble de la cité phocéenne.
Si aujourd’hui, la vue depuis le sommet reste à couper le souffle, il fut un temps où l’expérience était encore plus mémorable. Il y a une trentaine d’années, les visiteurs pouvaient emprunter un escalier à l’intérieur de la statue de la Vierge Marie, qui les menaient jusqu’à sa tête. Et c’est donc à travers les yeux de la Bonne Mère que les visiteurs pouvaient admirer la ville.
Découvrez les différents chemins qui mènent à Notre Dame de La Garde, et l'anniversaire des 150 ans de la Bonne Mère.
Pour profiter de la vue et prendre un grand bol d’air frais, rien de mieux que de s’y rendre par les nombreux chemins partant au pied de la colline. Attention, la montée n’est pas facile et le point de vue de la Bonne Mère se mérite… ou se paie. Pour celles et ceux qui le souhaitent, la basilique Notre Dame de la Garde est accessible en bus (ligne 60) ou grâce au petit train de Marseille qui ravira les petits comme les grands.
Coup de cœur Marseille Tourisme :
Au-delà du caractère sacré de ce lieu pour les Marseillais, Notre Dame de la Garde offre une parenthèse exceptionnelle loin du bruit et de la foule. Que ce soit un jour de congé ou bien en week-end, cette balade permet de faire le plein d’oxygène et d’ondes positives ! Et la vue incroyable qu’elle offre vaut vraiment le déplacement !
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L’adenium obesum, que l’on appelle aussi Rose du désert, entre autres nombreux noms, couvre plusieurs espèces endémiques d’Afrique de l'Est et du sud de l'Arabie. C’est une plante succulente qui peut attendre trois mètres de haut, que l’on peut qualifier de pachycaule (du grec pachy qui signifie épais et caula qui signifie tige ou tronc) compte tenu de la forme enflée, souvent en forme de bouteille, on peut faire un simili-bonsaï d’intérieur. À voir sur l’île de Socotra, dans l’océan Indien
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florencedeleurence · 2 years
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patern29 · 2 years
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7 archipels et îles pour découvrir l'aventure, à portée de milles de nos côtes
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Les îles et les archipels ont le goût du large, de l’aventure. Le littoral français nous offre cette chance de découvrir l’aventure depuis nos petits voiliers, en quelques milles de navigation. Voici les 7 plus beaux archipels du littoral de la métropole. Nous sommes nombreux à aimer la mer en toute simplicité. Nous aimons ce sentiment de dépaysement, de ralentissement du temps. Mais nous sommes nombreux à ne gouter à l’aventure qu’à bord de petits voiliers, le temps de long week-end ou de 15 jours l’été. Cela ne nous empêche pas de découvrir des territoirs d’aventure. Et pour cela, il y a les îles et les archipels. Nous avons la chance de vivre et de naviguer le long de côtes riches en paysages et en archipels. Sur tout le littoral français, il éxiste des îles accessibles en quelques heures de navigation, sans sortir de la zone côtière des 6 milles. Ce qui est bien pratique. Naviguer sur la mer en petit voilier présente l’avantage incontestable d’offrir la possibilité de découvrir les plus belles côtes, en vous en approchant au plus près, via les plus belles baies et rias. Alors voyons ensemble les plus beaux archipels du littoral de la France métropoliaine, accessibles en quelques petites heures de navigations, pour de magnifiques vacances en France.
La Baie de Quiberon en Bretagne
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belle ile pointe des poulains La presqu’île de Quiberon, dans le Morbihan, est accessible par l’isthme de Penthièvre. Là, un décor de rêve, des paysages véritablement à couper le souffle, entre deux mers de part et d’autre : l’océan Atlantique et sa côte sauvage et majestueuse, et la sublime baie de Quiberon et ses merveilleuses plages de sable fin. La baie s’étend du continent au Nord, à la presqu’île de Quiberon à l’Ouest, à l’île de Beniguet au Sud. Au départ de Quiberon, prenez le large vers les îles alentour que sont Belle-Île-en-Mer, Houat et Hoedic et le très réputé Golfe du Morbihan. La profondeur moyenne des eaux dans cette zone est de 15 mètres. Sachez que la baie de Quiberon, avec le Golfe du Morbihan, est membre de l’association très sélecte des plus belles baies du monde. La baie de Quiberon est une zone agréable, car protégée des vents et de la houle du large. C’est là un des hauts lieux de la régate en France.
Les Îles d’Or et Porquerolles
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Les Îles d’Or, au nombre de trois mais dont la plus grande et la plus célèbre est l’île de Porquerolles, sont de superbes trésors des côtes varoises. Au large de la ville d’Hyères, cette partie du littoral vaut particulièrement le détour. À la fois chargées d’histoire grâce aux vestiges d’un riche passé que l’on peut y voir, elles sont devenues aujourd’hui des lieux d’excursions et de randonnées hors du commun et appréciés de tous, agréables en toutes saisons. Porquerolles se découvre à pied ou à vélo. Petit coin de paradis bordé de plages dont la célèbre plage “Notre Dame”, voilà un enchantement de la nature avec ses eaux turquoise et transparentes. Le village de Porquerolles propose des restaurants typiques, des glaciers aux recettes artisanales ainsi qu’un bon nombre de loueurs de vélos pour découvrir l’île cheveux au vent. Les Îles d’Or à Hyères sont un joyau de nature accessible en voilier depuis la presqu’île de Giens, dans la délicieuse région qu’est la Provence Alpes Côte d’Azur.
Les îles de Charentes
L’île d’Aix, l’île d’Oléron et l’île de Ré sont les 3 îles les plus célèbres de Charentes. Elles offrent de réjouissantes balades dans des paysages aussi charmants que diversifiés. L’île d’Aix est la plus petite : 3 km de long pour 7 km de littoral, à découvrir à pied, à vélo ou encore en calèche. L’île d’Oléron est considérée plutôt comme une île familiale du fait de ses longues plages agrémentées de terrains de jeux pour tous les âges. Certaines de ces plages offrent la possibilité, à marée basse, de pratiquer la pêche à pied, la plage de Domino en est un bel exemple. La plage de Boirie, autre exemple, se caractérise par ses cabines de bain colorées que vous avez forcément déjà vues en photo. L’île de Ré, appelée aussi “Ré La Blanche”, est de nos jours considérée comme haut de gamme, avec notamment le village des Portes, à l’extrême Sud de l’île où sont implantées de superbes - et coûteuses - propriétés.
L’archipel de Bréhat & l’île de Batz
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Bréhat, Bretagne L’île de Bréhat, dans les Côtes d’Armor, est accessible depuis Ploubazlanec, proche de Paimpol, en peu de temps. Bréhat est le premier site naturel à avoir été classé en France, et ce, en 1907. Parfois surnommée à juste titre l’île aux fleurs, elle regorge, en effet, de multiples variétés colorées et exotiques qui sentent bon les vacances. La végétation s’épanouit tout en douceur tout au long de l’année sur l’île grâce au microclimat doux qui y règne en hiver. Pour ainsi dire recouverte de granit rose, l’île de Bréhat s’étend sur une longueur de 3,5 km de long et 1,5 km de large, le tout divisé en deux parties, avec le bourg au Sud et une nature plus sauvage et authentique au Nord. L’île de Batz (prononcez “Ba” pour ne pas être moqué !), dans le Finistère, est située en face de la ville de Roscoff. Vous y croiserez sans doute plus de tracteurs que de voitures, car l’île vit principalement de l’agriculture. Point culminant des lieux, le jardin Georges Delaselle, à la pointe Sud-est de l’île, qui regroupe une collection étonnante et remarquable de 2 500 espèces botaniques venant des six continents. Laissez-vous surprendre également par la visite du phare de 44 mètres de haut à la pointe ouest, le panorama vous séduira assurément !
Les îles de Vendée
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Noirmoutier Noirmoutier et Yeu sont les deux îles de la Vendée. Vous ne pourrez accéder L'ïle d'Yeu qu’en bateau, mais pourrez vous rendre à Noirmoutier en voiture si vous souhaitez y aller avec un bateau transportable. En effet, l’île de Noirmoutier est reliée au continent par le Gois, une route submersible. Ceci dit, un pont construit en 1971 au niveau du faubourg de Fromentine rend l’île accessible 24 heures sur 24. L’île de Noirmoutier compte 4 communes, avec du Nord au Sud : Barbâtre, La Guérinière, L'Épine et Noirmoutier-en-l'île, pour une superficie totale de 49 km². On trouve l’île d’Yeu à un peu plus de 15 km au large des côtes vendéennes. Ses paysages sont variés, entre plages, falaises abruptes, petites criques sauvages retirées du monde et de toutes beauté et plus de 750 espèces de plantes sauvages recensées, pour une superficie totale de 23 km². Une île qui sera donc parfaite à découvrire en petit dériveur et beacher pour aller plonger. L’activité économique principale de cette île est encore aujourd’hui la pêche et le commerce.
Les îles de Cornouaille : Groix et l’archipel des Glénan
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Groix est une île et commune bretonne du Morbihan. Aussi appelée l’Îles aux grenats, elle est située dans le golfe de Gascogne, face à la ville de Plœmeur. Elle est accessible depuis les villes de Lorient et de Port-Louis. En 1 heure, si le vent est avec vous, vous passez de la ville à un univers typiquement breton, avec le port de pêche, les maisons en pierres, les ajoncs et les roses trémières. Franchement, une de mes îles préférées. Composé de neuf îles principales et de nombreux petits îlots, l’archipel des Glénan (ou Îles des Glénan) est un archipel du golfe de Gascogne dans le Finistère. Les Iles Glénan principales, au décor paradisiaque, sont situées à environ 10 kilomètres de la pointe de Trévignon, au Sud de la Bretagne. Ses eaux turquoise et ses plages de sable blanc lui donnent des airs de lagon exotique. Les Glénan sont une réserve naturelle de faune et de flore exceptionnelle. L'archipel est accéssible depuis Bénodet, Concarneau ou l'Île Tudy, par exemple. En quelques heures, vous êtes au bout du monde...
Les îles du bout du monde : île de Sein et île d’Ouessant
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Ouessant L’île de Sein, classée “Grand site de France”, est située face à la Pointe du Raz. Partie intégrante du Parc naturel régional d’Armorique et du parc naturel marin d’Iroise, l’île de Sein est un espace naturel qui s’érige en véritable havre de paix. Son port est labellisé “Port d’intérêt patrimonial” depuis 2013 et reconnu pour ses belles promenades à réaliser. Son musée du sauvetage en mer mérite le détour, sans parler de ses restaurants où déguster d’excellents produits de la mer. L’île d’Ouessant est l’île bretonne la plus à l’ouest. Elle est aussi la plus étendue des îles du Finistère. Un sentier côtier de plus de 30 km vous permet de la découvrir ses magnifiques paysages. La faune y est riche avec en particulier beaucoup d’oiseaux marins. Vous pourrez y voir pas moins de 5 phares, dont le puissant phare du Creac’h. Vous pourrez découvrir leur histoire au Musée des phares et balises. Read the full article
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Le thé de Madagascar
Vous êtes à la recherche d'un thé original, parfumé et de qualité ? Alors, laissez-vous tenter par le thé de Madagascar, un produit qui vous fera voyager à travers les paysages et les cultures de la Grande Île.
L'histoire du thé de Madagascar
C’est au XXe siècle que le thé arrive à Madagascar, grâce aux colons français qui y introduisent des plants de théiers en provenance du Kenya. Cependant, ce n'est qu'en 1969 que la première plantation de thé est créée sur l’île, plus précisément à Sahambavy, dans la région de Fianarantsoa, par l'Institut français de café et de cacao (IFCC). Depuis lors, cette plantation est restée l'unique producteur de thé à Madagascar, avec plus de 350 hectares de champs théicoles qui s'étendent sur les hauts plateaux Betsileo. Aujourd'hui, elle produit environ 400 tonnes de thé noir par an, dont une grande proportion est destinée à l'exportation, principalement vers le Kenya et l'Europe.
La variété du thé de Madagascar
Le thé de Madagascar est essentiellement du thé noir, qui se caractérise par une oxydation complète des feuilles après la cueillette, un procédé qui lui confère une couleur foncée et une saveur corsée. Il se décline alors sous plusieurs parfums qui mettent en valeur les épices et les arômes locaux, comme la vanille, la cannelle, le gingembre, le citron ou encore le cacao.
Il existe aussi du thé vert sur la Grande île, qui se distingue par une absence d'oxydation des feuilles après la cueillette, lui donnant une couleur claire et une saveur fraîche et végétale. Ce thé contient des antioxydants bénéfiques pour la santé, qui aident à prévenir le vieillissement cellulaire précoce et à renforcer le système immunitaire.
La culture et la récolte du thé de Madagascar
La culture du thé à Madagascar nécessite un climat humide et une altitude comprise entre 800 et 1200 mètres, où les plants de théiers sont taillés régulièrement pour favoriser leur croissance et leur ramification jusqu’à la récolte.
La récolte du thé, quant à elle, se fait toute l'année, mais elle est plus abondante pendant la saison des pluies, entre novembre et avril, et consiste à cueillir à la main les deux ou trois premières feuilles du bourgeon terminal de chaque branche. Ces feuilles sont ensuite transportées à l'usine pour être transformées en thé.
Cette transformation se fait selon plusieurs étapes : le flétrissage, qui consiste à faire perdre aux feuilles leur humidité ; le roulage, servant à briser les cellules des feuilles pour libérer les enzymes ; l'oxydation, qui permet l’exposition des feuilles à l'air pour qu'elles changent de couleur ; le séchage, qui sert à stopper l'oxydation en chauffant les feuilles ; le triage, qui consiste à séparer les feuilles selon leur taille et leur qualité ; et enfin le conditionnement, qui est l’emballage du thé dans des sachets ou des boîtes, à des visées de consommation ou de commercialisation.
La consommation du thé à Madagascar
Le thé de Madagascar se consomme généralement chaud, avec ou sans lait, selon les préférences. Il se déguste surtout le matin au petit-déjeuner ou l'après-midi au goûter et peut aussi se boire froid, en infusion glacée ou en cocktail rafraîchissant. Cette boisson se marie bien avec des produits sucrés comme le miel, le sucre roux ou le chocolat, et accompagne aussi des produits salés comme le foie gras, le fromage ou les fruits secs.
Le thé de la Grande île est donc une boisson aux mille saveurs, qui vous fera découvrir les richesses et les traditions de la Grande Île. N'hésitez pas à commander votre thé sur notre site e-commerce, qui vous propose une sélection de thés de Madagascar de qualité, issus d'une agriculture respectueuse de l'environnement et des producteurs. Vous pourrez ainsi profiter des bienfaits et du plaisir du thé de Madagascar chez vous, en toute simplicité.
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