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#la logique et la philosophie des sciences
philoenphilosophie · 2 years
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La logique et la philosophie des sciences
C’est Quoi La Logique et La Philosophie des Sciences?
La logique et la philosophie de la science examinent les questions fondamentales dans le raisonnement formel et informel, la nature du raisonnement scientifique, et d’autres questions relatives à la méthode scientifique, la connaissance scientifique, la montée de la science moderne, la nature des entités scientifiques et des concepts métaphysiques qui sous-tendent la science.
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Les Philosophes Renommer Dans La Logique Et La Philosophies des Sciences
Bertrand Russell développe sa théorie qui s’appelle l'atomisme logique, dans laquelle on dit que le monde est constitué d'un complexe d'atomes logiques et de leurs propriétés et relations.
Rudolf Carnap est un philosophe qui a développé une théorie que les modalités n'exigent  pas un nouveau cadre conceptuel; une logique sémantique du langage peut expliquer les concepts modaux. 
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consulter ce lien pour voir l’opinion de Vicky sur la logique et la philosophie des sciences ! Billet de blogue - La Logique Et La Philosophies des Sciences
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Quelle position "philosophique" adopter par gros temps? Quelle éthique pour les périodes troubles?
L’expérience psychanalytique montre qu’une éthique du désir ne se fonde pas sur la prévisibilité mais sur la rétroactivité…
Qu’est-ce que ça veut dire?
Si Hegel découvre une déraison au cœur même de la raison (la folle danse des opposés qui sape l'ordre rationnel…) Freud, lui, démontre qu’une logique habite ce qui apparaît comme la déraison (lapsus, rêves, actes manqués, folie...)
La dialectique de Hegel et la logique à l’œuvre dans la psychanalyse (Freud-Lacan) aboutissent à une même considération de la rétroactivité, celle qui opère dans le raisonnement hégélien (l'Un(ité) n’apparaît que comme l'effet rétroactif de sa perte...) se retrouvant dans la performativité rétroactive du signifiant chez Lacan, qui fait que refoulement et retour du refoulé sont le même (il n’y aura pas eu: d’abord refoulement puis retour du refoulé, le refoulement n’est en vérité que l'effet rétroactif de son retour...)
La performativité rétroactive du signifiant est ce qui permet de lever le faux clivage qui aujourd’hui oppose rationalité et irrationalité, d’un côté ce qui paraît ressortir de l’esprit rationnel (les sciences dites "dures", la mathématique, la physique, la biologie, la technologie...) et de l’autre les croyances (la religion, la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les sciences (dites) humaines...
Ce que nous apprend la psychanalyse c'est que le rationnel est aussi une croyance, d'autant plus pernicieuse qu'elle se présente comme n'en étant pas une: rationaliser ce n’est rien d’autre qu’inventer des fictions pour tenter de se rassurer en niant ce qui nous détermine.
«Espérez ce qu'il vous plaira!» (Lacan)
La moindre des choses que vous aurez pu demander à votre analyse, c'est qu’elle vous ait opéré de l'espoir.
L’espérance dans ce qu’on appelle des «lendemains qui chantent» est ce qui a toujours conduit les hommes à toutes sortes de catastrophes.
La leçon de la psychanalyse n'est pas: "renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est..." mais plutôt: "vos jérémiades, vos gémissements, tout autant que vos espoirs et vos croyances ne sont qu'hypocrisie, car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation."
Il n’y a rien à espérer, et encore moins du désespoir.
Dans Télévision, Lacan répond aux trois questions de Kant:
• Que puis-je savoir ?
«Rien qui n’ait la structure du langage en tout cas, d'où résulte que jusqu'où j'irai dans cette limite, est une question de logique.»
• Que dois-je faire ? «De ma pratique tirer l'éthique du Bien-dire.»
• Que m'est-il permis d'espérer ? «Vous comme tout autre …espérez ce qu'il vous plaira! La psychanalyse vous permettrait d’espérer assurément de tirer au clair l'inconscient dont vous êtes sujet.»
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blogalixe · 4 months
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"La connaissance de la métaphysique" Compte-rendu de la leçon inaugurale de Claudine Tiercelin, au Collège de France, 5 mai 2011
Tout l’intérêt de la leçon est de rendre son crédit à la métaphysique, crédit perdu à cause de la «pensée post-métaphysique» et de l’ironisation de la discipline dans l’opinion générale, laquelle établissant que la connaissance est produite grâce «aux nombreuses sciences» qui le font «fort bien » (et quant au fait de penser ou de s’exprimer, ce sont les arts qui doivent s’en occuper). Il s’agira alors, avec cette leçon, de comprendre le sens de la métaphysique, en montrant sa compatibilité avec la philosophie de la connaissance.
La première partie « La métaphysique comme on respire » consiste en un rappel des problèmes fondamentaux de la métaphysique afin de définir ses enjeux et, plus généralement, ce qu’elle est. Ainsi, Tiercelin rappelle d’abord l’adage aristotélicien : la métaphysique est la science de l’être en tant qu’être, précisant qu’il est le seul point universellement reconnu par tous-tes. Avec cette tabula rasa, la philosophe indique la difficulté première de la métaphysique : celle de la définition d’un être et de ses propriétés en tant qu’il est, sans rester dans la réponse facile que serait de dire qu’un être est, existe. Tiercelin fait ainsi remarquer que le verbe être s’utilise tant à propos de la propriété ou du prédicat, c’est l’exemple de la phrase «la rose est blanche», dans laquelle le verbe être exprime tant la propriété (la blancheur de la rose) que le prédicat (la rose). Or, pour être sûr de bien se situer hors du non-sens ou de la tautologie, il faut être pouvoir déterminer la nature tant de la rose que de la blancheur, si ces natures sont différentes ou non : d’où la nécessité d’un discours logique, et donc d’une relation étroite entre logique et ontologie (on dit : onto-logos). L’ontologie repose donc fondamentalement sur la notion de vérité, en tant qu’elle ne peut subsister sans respecter le principe de non-contradiction. Tiercelin renvoie par la suite au problème du statut de l’étant. En posant la phrase «l’actuel roi de France est chauve», la philosophe montre en quoi il est difficile de supposer une existence en partant d’une simple essence : car pour que l’actuel roi de France soit chauve, ne faut-il pas d’abord qu’il soit effectivement l’actuel roi de France ? Et s’il n’est pas de telle chose que l’actuel roi de France, qui est donc chauve, demande Tiercelin ; un plus-ou-moins-être n’existant pas mais dont l’existence est possible ? un non-être car les termes se contredisent ? ou à un demi-être qui n’a d’existence que par notre imagination (et donc «un peu d’être mais pas trop») ? Tiercelin rappelle donc la difficulté à analyser le statut d’être… d’un être : y’a-t-il équivalence d’être entre l’actuel roi de France, une licorne et un triangle ? En bref, la philosophe pose le problème métaphysique des degrés d’être permettant d’enchaîner sur l’argument sorite (à partir de combien de grains y’a-t-il tas ?) : en admettant que notre roi est bien chauve, quel est le statut de la calvitie du roi ? Propriété essentielle ? Mais tout chauve n’est pas roi ; propriété accidentelle ? Mais quand y’a-t-il calvitie ? A partir de combien de cheveux y’a-t-il chevelure ou non ? Le troisième problème que rappelle Tiercelin est le problème des Universaux : les propriétés existent-elles ? Que sont-elles ? «La rose est blanche» exprime donc une qualité générale d’une substance particulière (la blancheur de la rose) : mais comment la blancheur peut-elle être ici et là à la fois ? Et quel est son statut en tant que relative à la rose (participe-t- elle intrinsèquement de son essence ?) ? En bref, la leçon évoque le problème médiéval de la participation de l’Un au
Multiple : comment penser la relation du général au particulier ? La leçon pointe alors une difficulté fondamentale de la métaphysique : l’être se dit de multiples façons, et donc ne peut que difficilement échapper à la contradiction ; et pourtant, il faut bien un langage logique pour discours sur l’être… D’où l’allusion à la réflexion contemporaine (Peirce, Carnap, Wittgenstein…). La leçon indique alors que la métaphysique a besoin d’outils linguistiques et logiques adéquats afin d’en arriver à une clarification conceptuelle qui permettrait à la métaphysique de regagner tout crédit auprès de tous.
La deuxième partie de la leçon consiste à trouver comment assimiler métaphysique et philosophie de la connaissance, ce que Tiercelin nomme «le défi de l’intégration». Il faut alors trouver comment rendre son crédit à la métaphysique : son discrédit s’est établi sur son apparence de manque de clarté conceptuelle entraîné par un manque de logique dans son logos. S’ensuit alors un paragraphe sur l’efficacité des mathématiques : celle-ci s’établit sur la rationalité de la discipline. Tiercelin prend l’exemple d’un enfant récitant son théorème de Pythagore : la simple récitation ne suffit pas à dire de l’enfant qu’il connaît son théorème. Pour ce faire, il doit pouvoir démontrer ce théorème : l’applicabilité du théorème est alors son critère de validité, et l’efficacité des mathématiques dans le réel spatio-temporel lui accorde donc tout son crédit (elles sont utiles et justifiables). Le paragraphe se termine sur la distinction kantienne a priori, a posteriori semblant peu à peu perdre de sa superbe : «certaines vérités nécessaires ne [sont] elles-mêmes connaissables qu’a posteriori ». Après un rapide paragraphe sur une mise en garde contre les réactions anti-réalistes, la philosophe en arrive alors au coeur du défi de l’intégration, entreprise reprise de Peacocke : il faut pouvoir fournir une épistémologie et une métaphysique simultanément acceptables (c’est-à-dire qui ne s’excluent pas), tout en pouvant démontrer leur acceptabilité. Par ailleurs, si l’on a tant de mal à assimiler philosophie de la connaissance et métaphysique, c’est peut-être, indique Tiercelin, car nous n’avons que peu connaissance des évolutions de nos concepts de science et de connaissance, ce qui sera l’objet de la troisième partie.
La troisième partie commence par une mise au point et non des moindre : La connaissance métaphysique ne signifie pas un retour aux systèmes dogmatiques, ceux-ci sont signes de faiblesse et empêche toutes évolutions. Peu de métaphysiciens sont encore obsédés par l’accès à la vérité suprême, l’enjeu est maintenant pour eux de comprendre notre relation avec le réel. Claudine Tiercelin nous invite alors à privilégier le choix du modèle de l’enquête (système sur le modèle socratique de questions réponses), en tant que cette discipline n’est plus là pour nous fournir quelconque vérités absolues. Mais dans ce sens, ne la limitons pas à la manière dont on parle du monde dans lequel on vit, ne la limitons pas non plus à l’objet du sens qui n’est pas un substitut à la véracité. Quid de la métaphysique comme une science (Kant) ? Vu qu’elle s’apparente à l’enquête avec des règles distinctes dont découlent des résultats qui justifient sa richesse et l’intérêt qu’on doit lui porter, la question reste pertinente. Ne rejetons pas non plus les approches néo-kantiennes prônant une impossibilité de la connaissance (dû à notre finitude, langage, l’absence d’objets). Ne tombons pas non plus dans le piège d’une connaissance scienticisée, la métaphysique n’a pas besoin de ça dans le sens où la science (et la connaissance) n’est plus entendu au sens Kantien, comme un système absolu. Au contraire, accueillons le tâtonnement, le faillibilisme, preuves évidentes de la grande vitalité de la science. Claudine Tiercelin identifie ensuite quatre courants au sein de la philosophie de la connaissance : « la croyance vraie dotée de raison ou justifiée » (héritage Platonicien), « l’importance de l’agent intellectuel » (héritage Aristotélicien), « la connaissance comme état mental primitif » (héritage Lockéen) et la connaissance comme processus dynamique de l’enquête, hérité du réalisme. Tout ces courants sont des indices de la vitalité de la métaphysique.
La quatrième partie résume les quatre étape de l’enquête métaphysique (courant que privilégie Mme Tiercelin), qui sert non seulement de structure sérieuse mais aussi à redorer le blason de la métaphysique auprès de ses détracteurs. L’enquête doit impérativement partir du moment a-priori de l’analyse, on dégage les conditions des possibles. Ensuite on doit s’assurer que les mots par lesquels on décrit le réel sont bien la réalité et non des « fonction du jugement » au sens Kantien, sans pour autant faire des descriptions de leur structure grammatico-logiques. Mais ce qui est concevable n’est pas toujours un possible, une analyse logique peut parfois nous faire dire que quelque chose mais d’une point de vue métaphysique, cette chose n’est pas : le concevable ne suffit pas à garantir l’épistémologiquement possible. Ensuite, on passe à l’a-posteriori, identifier les savoirs qui découlent de nos catégories et jugement, en les confrontant aux sciences empiriques, pour se rendre compte si oui ou non ce sont des connaissances justifiées, la seconde étape ne se fait pas dans un contexte objectif, d’où l’intérêt de conserver le lien entre la métaphysique et la psychologie. Dans un quatrième temps : se questionner sur la réalité dont nous parlent ces théories scientifiques, là est le réel mouvement métaphysique. Sur la question d’autonomie de la métaphysique : ce n’est pas dù au fait qu’elle traite du possible.
Sur la question de l’expérience : elle nous apprend dans un temps suivant à identifier parmi les possibles de la métaphysique lequel a le plus de chance d’être vrai dans la réalité. Elle se demande par la suite quelle est la place que nous devons accorder à l’a-posteriori du projet métaphysique, et pour ce faire, établit quatre principe : Unifier n’est pas le rôle de la métaphysique, la métaphysique se doit de viser un contenu communicable, la métaphysique ne doit pas oublier que nous ne sommes que matière dans le réel (il ne faut pas omettre les principes des lois de la physique), enfin, il ne faut pas avoir peur du réductionnisme mais il faut cependant s’efforcer de distinguer réduction et élimination. Elle propose ensuite d’établir des règles (4) pour aider la cohabitation des métaphysiciens et des scientifiques : Il nous faut admettre que la science est mesure de toute chose dans le sens « ce qui est et n’est pas », avancer dans la science c’est rejeter des théories philosophiques qu’on ne peut plus soutenir.
Ensuite, L’expérience n’a pas en son sein la force de déterminer une théorie scientifique et en ce sens on doit poser des conséquences métaphysiques post-expérience. Ensuite, la métaphysique n’a pas comme seule rôle la cohérence, la création de système ou d’unité, on a aussi besoin de la métaphysique pour interpréter les théories scientifiques, elle nous est indispensable pour créer un double point de vue. Enfin, étant donné que la science est catégorisation, on a besoin d’une délimitation métaphysique des choses, sinon, comment répondre à la question du têtard qui devient grenouille ? (transition de phase ou changement substanciel?)
En guise de conclusion, Claudine Tiercelin admet que la métaphysique est trop difficile pour être entreprise en solitaire, elle souligne l’importance du collectif et celle de ne pas séparer la recherche de l’enseignement, au risque de priver d’enrichissements l’un comme l’autre.
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sawai-n-hualulu · 5 months
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Décider de tout s’avère souvent une tâche ingrate. Dans sa dernière version mise à jour, s’en remettre au Mektoub équivaut à accepter que ce qui est écrit se trouve désormais dans les applications de nos smartphones. Sur le cadran des bracelets connectés, les algorithmes de recommandations semblent s’ajuster au plus près des utilisateurs grâce au prélèvement incessant de données nécessaires à l’analyse prédictive. De la conception des applications et des objets extracteurs de combustible à calculer à la prétention à anticiper et influencer le comportement de chacun, sans oublier les importantes capacités de stockage, aucun maillon d’un juteux solutionnisme technologique ne paraît échapper à l’emprise des Big Tech. Les positions monopolistiques se renforcent par l’achat de start-ups à gogo. L'humanité se soumet à un nouveau féodalisme. Les conflits d’intérêts sont légion. Sûrement défaitistes, sûrement un peu corrompus, des commissaires et parlementaires européens facilitent l’implantation, sur le vieux continent, de la e-santé promue par les GAFAM. Une transformation en profondeur de notre philosophie de la protection sociale se profile. Rendre davantage responsable le patient face à la pathologie érode un système basé sur la solidarité. Vantée comme une avancée prodigieuse pour mieux maîtriser les dépenses de santé, l’intelligence artificielle, cette science occulte, sert en réalité des intérêts privés avec son lot d’optimisations des coûts, de maximisations des profits, de conquêtes de nouveaux marchés… Fin 2019, avec la substitution du Système National de Données de Santé par le Health Data Hub, la puissance publique française offre aux assureurs, aux entreprises de la tech et aux industries pharmaceutiques un accès à nos données de santé. Polémiques en perspective. Le HDH étant hébergé par Microsoft, l’extraterritorialité du droit américain menace la souveraineté de données sensibles. En effet, le HDH entend regrouper, « entre autres, les données de la médecine de ville, des pharmacies, du système hospitalier, des laboratoires de biologie médicale, du dossier médical partagé, de la médecine du travail, des EHPAD ou encore les données des programmes de séquençage de l’ADN »[1],
Enregistré sur le HDH et initié par le laboratoire Roche, le « Personalized Reimbursement Model, PRM » se propose d’étudier un agrégat de données afin de trouver à chaque patient le traitement adéquat. Roche voudrait ainsi faire fluctuer la grille tarifaire du traitement auprès de l’Assurance Maladie en fonction des résultats[2]. Où la recherche continue du nouveau best-seller nous mènera-t-elle ? À travers le fétiche du calcul algorithmique, l’intelligence artificielle se poserait comme un remède miracle alors qu’elle ne s’appuie que sur des données numérisables pour dresser un diagnostic. Elle évacue les critères non-numérisables que seul un médecin peut interpréter pour répondre au mieux au ressenti du patient. Paradoxalement, en tentant de court-circuiter la relation patient-médecin, la médecine algorithmique qui se base sur le recueil de traces numériques liées à l’individu refuse au patient son statut de personne pétrie d’introspection, de réflexivité et de capacité de discernement. Avec le traitement individualisé prescrit par la machine, la logique mutualiste déboulonnée par l’offre personnalisée, nous risquons de ne plus nous reconnaître dans le peu de choix dont nous disposons. Certains assureurs nous promettent la baisse de nos cotisations si nous les laissons nous surveiller, si nous acceptons qu’ils nous dictent nos actions censées préserver notre hygiène de vie et notre santé. Quel poids les disparités socio-économiques pèsent-elles dans la balance de ces gratifications ? En faisant tout reposer sur l’individu, le bien-être collectif disparaît des objectifs politiques au profit de la privatisation. « Dégraisser le mammouth » se traduit par l’avènement de l’État comme plateforme de mise en relation entre le marché et les usagers. Citoyens... de quoi ? De la gouvernementalité algorithmique ! Ben voyons !
Non sans rapport avec ce que nous venons d’évoquer, sur les écrans des smartphones au premier plan de la toile, des soldats russes capturés par les Nazis. Malgré la neutralité affichée de la confédération helvétique durant la guerre, ces prisonniers sont contraints au travail forcé dans des entreprises suisses basées en Allemagne. Le laboratoire Hoffmann-La Roche en faisait partie[3].
Connu aujourd’hui sous le nom de Roche, plusieurs controverses récentes émaillent ce géant pharmaceutique. À travers les boîtes de médicaments, quelques-unes de ces escroqueries se retrouvent mentionnés sur ce tableau.
En 2005, pour lutter contre une éventuelle pandémie de H5N1 dont on ne connaissait pas encore à quel agent pathogène cette maladie était due, l’organisation mondiale de la santé (OMS) recommandait aux États de constituer des stocks de Tamiflu. Ce blockbuster, longtemps mentionné dans la liste des médicaments essentiels de l’OMS, se révélera par la suite peu efficace[4].
Dosé différemment selon si le traitement est utilisé pour soigner le cancer du côlon ou une maladie de la rétine, l’Avastin s’avère être la même molécule que le Lucentis. Des accords commerciaux entre géants du médicament ont pourtant permis que le Lucenis soit vendu quarante fois plus cher que l’Avastin[5].
Au centre du tableau, assise au milieu du hall d’entrée de sa fondation pour l’art contemporain, Maja Hoffmann semble, en véritable brahmane, jouer un rôle primordial et déterminant sur Arles et la vie de ses habitants. Outre son complexe artistique et culturel LUMA, l’héritière du laboratoire Roche, possède dans la ville plusieurs restaurants, hôtels de luxe, ainsi que d’autres propriétés immobilières. De quoi museler la contestation populaire.
En arrière-plan, notre Brahmā, notre divinité démiurgique, le père Hoffmann. Il est l’un des fondateurs du WWF qui protège l’espèce menacée des fortunés philanthropes[6].
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[1] in « Health Data Hub : du fantasme de l’intelligence artificielle à la privatisation de nos données de santé », La quadrature du net, mars 2021, https://www.laquadrature.net/2021/03/17/health-data-hub-du-fantasme-de-lintelligence-artificielle-a-la-privatisation-de-nos-donnees-de-sante/
[2] in « Le business des données médicales. Enquête sur un scandale d’État », d’Audrey Boulard, Eugène Favier-Baron, et Simon Woillet, FYP éditions, 2021, p. 67
[3] In « La neutralité suisse, l'art de la prospérité », de Philippe Saada, arte, 2020
[4] In « L'efficacité du Tamiflu, médicament recommandé par l'OMS, n'est pas démontrée », d’Yves Mamou et Yves Mau, Le Monde, 2005, https://www.lemonde.fr/societe/article/2005/10/17/l-efficacite-du-tamiflu-n-est-pas-demontree_700131_3224.html
[5] in « Big Pharma, labos tout-puissants », de Luc Hermann et Claire Laska, arte, 2020
[6] in « Manger LUMA, recueil et menu critique », Les voisins vigilants
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Clément Collet-Billon « Data rets légitime », Huile et glycéro sur toile, 120 x 180 cm, 2023
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christophe76460 · 7 months
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LE THÉOLOGIEN
Les penseurs du monde antique cherchaient à sonder les profondeurs de la réalité ultime. Avec cette quête de la réalité ultime est née la discipline de la philosophie. Certains philosophes se sont concentrés sur un aspect particulier de la philosophie appelé métaphysique (être ultime). D’autres ont concentré leur attention sur l’épistémologie (la science de la connaissance). D'autres encore ont souligné dans leur enquête les principes et éléments de base de l'éthique (l'étude du bien et du juste). Et d’autres se sont concentrés sur les fondements ultimes de l’esthétique (l’étude du beau). Un philosophe s’est distingué par son implication profonde dans l’étude de toutes ces questions ainsi que d’autres. Son nom était Aristote. Parce que l’enquête philosophique d’Aristote était si complète qu’elle englobait toutes les préoccupations philosophiques ci-dessus, il s’est mérité l’épithète suprême, à savoir « le Philosophe ». Parmi les étudiants en philosophie, si l’on mentionne en passant le titre « le Philosophe », tout le monde comprend que ce titre ne peut faire référence qu’à une seule personne : Aristote.
De la même manière, l’étude de la théologie a historiquement fait émerger des penseurs et des érudits exceptionnels. Certains sont connus pour leur capacité spécifique à créer une synthèse entre théologie et philosophie laïque. Augustin, par exemple, était connu pour sa capacité à prendre des préceptes de la philosophie de Platon et à les mélanger à la théologie biblique. Une grande partie de la théologie d’Augustin était donc de nature philosophique. On pourrait en dire autant, dans une certaine mesure, de Thomas d'Aquin, qui nous a fait une synthèse similaire entre la philosophie aristotélicienne et la pensée chrétienne. Parmi les réformateurs magistraux du XVIe siècle, nous remarquons que Luther, brillant étudiant en langues, a apporté à la table théologique une étrange capacité à fournir des aperçus illustrant des questions particulières de vérité. Mais Luther n’était pas un systématicien par nature et il ne pouvait donc pas être le théologien des théologiens. Il n’a jamais développé une théologie systématique complète pour l’instruction de l’Église. Au XVIe siècle, cette tâche fut laissée au génie du théologien genevois Jean Calvin.
Calvin a apporté à l'étude de la théologie une passion pour la vérité biblique et une compréhension cohérente de la Parole de Dieu. De tous les penseurs du XVIe siècle, Calvin était le plus connu pour sa capacité à fournir une compréhension théologique systématique de la vérité chrétienne. Son œuvre magnum, Instituts de la religion chrétienne, reste à ce jour une œuvre titanesque dans le domaine de la théologie systématique. Luther n’a pas vécu assez longtemps pour reconnaître tout l’impact de l’œuvre de Calvin, même s’il a compris que Calvin deviendrait une figure imposante. Il appartenait à celui qui connaissait mieux Calvin et son œuvre, à savoir Philip Melanchthon, assistant de Luther et lui-même un érudit impressionnant, de donner à Calvin le surnom de « théologien ». Ainsi, si l’on mentionne « le Philosophe », nous entendons par là une référence à Aristote. En revanche, si l’on évoque « le Théologien », les héritiers de la Réforme pensent exclusivement à Jean Calvin.
De nos jours, il semble y avoir une bataille continue entre les partisans de la théologie systématique et ceux de la théologie biblique. Nous vivons à une époque d’antipathie sans précédent envers la rationalité et la logique. Là où la théologie systématique régnait autrefois en maître dans les séminaires théologiques, elle a pratiquement disparu, exilée dans le périmètre des études universitaires. Cette antipathie envers la rationalité et la logique trouve son point culminant dans l’allergie moderne contre la théologie systématique, sans rien pour la remplacer si ce n’est l’expansion de la théologie biblique. Il existe dans la théologie biblique une tendance possible à interpréter la Bible de manière atomiste, sans souci de cohérence et d’unité. Cette dichotomie entre théologie biblique et théologie systématique est un exemple classique de l’erreur du faux dilemme, parfois appelée l’erreur du « ou bien ». Si nous regardons Jean Calvin, nous voyons un érudit dont la maîtrise du contenu de l’Écriture était sans précédent. Calvin avait une passion pour la Bible, ainsi qu'une connaissance monumentale de la Bible, et pourtant il est connu comme un théologien systématique. Il n’était pas un théologien systématique dans le sens où il prenait un système philosophique extra-biblique et l’imposait à la Bible. Pour lui, un système n’était pas un lit procustéen préconçu auquel la Bible serait obligée de se conformer. Au contraire, le système de doctrine de Calvin était le résultat de sa tentative de trouver la substance cohérente de la Bible elle-même. Autrement dit, Calvin a élaboré le système qui est contenu dans les Écritures, et non un système imposé aux Écritures. Calvin était convaincu que la Parole de Dieu est cohérente et que Dieu ne parle pas de contradictions ou de déclarations illogiques. On a dit à maintes reprises que la cohérence était le gobelin des petits esprits. Si cela est effectivement vrai, alors il faudrait en conclure que l’esprit le plus petit de l’univers est l’esprit de Dieu, parce que Dieu dans sa pensée est tout à fait cohérent et cohérent. C’est dans cette appréciation de la nature de Dieu que Calvin a cherché avec passion à exposer l’unité de la Parole de Dieu. À cet égard, il a rendu un service magistral à l’histoire de la pensée chrétienne. Certains voient le calvinisme, portant le nom de Jean Calvin, comme une odieuse déformation de la Parole de Dieu. Ceux qui apprécient l’engagement de Calvin en faveur de la vérité biblique voient le calvinisme comme « un surnom du christianisme biblique », comme l’a dit Spurgeon.
Dans le débat, Calvin pouvait s'appuyer sur sa connaissance encyclopédique des passages bibliques, ainsi que sur sa capacité à citer longuement des penseurs anciens tels qu'Augustin et Cicéron. Mais par-dessus tout, Calvin cherchait à être fidèle à la Parole de Dieu. Il était le théologien biblique par excellence et en même temps un théologien systématique singulièrement doué.
Nous avons une grande dette envers cet homme. Il est le don de Dieu à l’Église, non seulement pour le XVIe siècle mais pour toujours. Nous nous joignons donc aux multitudes qui célèbrent le 500e anniversaire de Jean Calvin en 2009.
- R.C. Sproul
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lesfrancophiles · 9 months
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La Philosophie
La philosophie, du grec ancien φιλοσοφία / philosophía (composé de φιλέω / philéô, « aimer », et de σοφία / sophía, « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie. L'histoire de la philosophie permet d'appréhender son évolution.
Ancrée dès ses origines dans le débat d'idées partagées lors du dialogue entre un maître et ses disciples dans les différentes écoles philosophiques, la philosophie peut se concevoir comme une activité de création, de méditation, de définition et d'analyse de concepts tels que le bien, le mal, la beauté, la justice. Elle peut aussi être envisagée comme une quête de vérité, de liberté, de sens, de conscience, bref, une quête du bonheur. Du point de vue de la théologie chrétienne à qui elle est associée dans sa démarche, son objectif devrait être tourné vers la contemplation de la vérité et la recherche de la finalité dernière et du sens de la vie.
Chez Aristote, la sagesse est la science des premiers principes et des premières causes. C'est une définition sur laquelle s’appuieront les aristotéliciens à l'époque médiévale pour fonder la philosophie première.
Au sens moderne et pour une partie des philosophes contemporains, la philosophie n��est pas un savoir, ni un ensemble de connaissances, mais une démarche de réflexion sur les savoirs à disposition. Elle est devenue une discipline des sciences humaines. En ce sens, la philosophie contemporaine se rapproche beaucoup d’une dynamique épistémologique.
Le champ d'étude de la philosophie peut embrasser un ensemble de disciplines telles que les sciences humaines et sociales, les sciences formelles et les sciences naturelles, auxquelles elle est historiquement liée.
La philosophie a engendré des domaines d'études fondamentaux tels la logique, l'éthique (philosophie morale), la métaphysique, et l'épistémologie (philosophie des sciences et théorie de la connaissance). Au cours du temps, ces branches de la philosophie ont vu naître des ramifications comme celles de la philosophie politique, la philosophie du droit, l'esthétique (philosophie de l'art), l’ontologie, la philosophie de l'esprit, l’anthropologie philosophique, ou la philosophie du langage, entre autres.
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Jean-Léon Gérôme, Diogène, 1860. Portrait romantique qui représente aussi le chien (en grec « κύων ») qui a donné son nom au cynisme.
Socrate
philosophe grec du ve siècle av. J.-C. (né vers -470/469, mort en -399). Il est connu comme l’un des créateurs de la philosophie morale. Socrate n’a laissé aucun écrit, sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Ses disciples, Platon et Xénophon, ont notablement œuvré à maintenir l'image de leur maître, qui est mis en scène dans leurs œuvres respectives.
femme Xanthippe ? accusé d'impiété, et de corrompre les jeunes condamné à mort boit la coupe de poison létal, la ciguë
En choisissant de mourir, Socrate affirme la primauté de la vertu sur la vie : la vie du corps est subordonnée à la pensée.
La maïeutique Socrate, roi de la provocation
Socrates Overly Sarcastic Productions
Platon
né en 428 / 427 av. J.-C. et mort en 348 / 347 av. J.-C. à Athènes, est un philosophe antique de la Grèce classique, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes qu'il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate dont il fut l'élève, ainsi que Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d'élaborer sa propre pensée. Celle-ci explore la plupart des champs importants, c'est-à-dire la métaphysique, l'éthique, l'esthétique et la politique.
Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, produit les premières formulations classiques des problèmes majeurs de l'histoire de la philosophie occidentale2. Chaque dialogue de Platon est l'occasion d'interroger un sujet donné, par exemple le beau ou le courage. Il y développe une méthode qu'il appelle dialectique ou maïeutique. Il voua la majeure partie de son activité à la philosophie première, mais il se consacra aussi aux apparences et aborda l'histoire naturelle dans laquelle il voulut établir deux principes :
l'un subissant, comme la matière, appelé récepteur universel ;l'autre agissant, comme une cause, qu'il rattache à la puissance du dieu et du Bien.
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est le principe du Bien, englobant les archétypes du Juste, du Bon et du Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Dans le dialogue "La République" Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi.
considéré généralement comme l'un des premiers philosophes occidentales sino l'inventeur de la philosophie
L'allégorie de la caverne
Aristote
(384-322 av. J.-C.) est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu. Il est aussi l'un des rares à avoir abordé presque tous les domaines de connaissance de son temps : biologie, physique, métaphysique, logique, poétique, politique, rhétorique, éthique et de façon ponctuelle l'économie. Chez Aristote, la philosophie, à l’origine « amour de la sagesse », est comprise dans un sens plus large comme recherche du savoir pour lui-même, interrogation sur le monde et science des sciences.
Archimède de Syracuse (en grec ancien : Ἀρχιμήδης / Arkhimếdês), né à Syracuse vers 287 av. J.-C. et mort en cette même ville en 212 av. J.-C., est un grand scientifique grec de Sicile (Grande-Grèce) de l'Antiquité, physicien, astronome, mathématicien et ingénieur.
Heureka!
Donnez moi un point d'appui et je souslèverai le monde.
La-Philo Les philosophes français
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yeyouche · 1 year
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Glossaire
« Le luxe est-il immoral ? », article de Nicolas Tenaillon
1. Luxe :
Étymologie lux : lumière et luxus : excès, dérèglement, déboîtement, luxation. Mode de vie caractérisé par de grandes dépenses consacrées au superflu. Caractère coûteux, somptueux. Dans le contexte du design, le luxe représente l’excellence en matière d’artisanat et de savoir-faire, justifiant le coût des articles.
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2. Nicolas Tenaillon :
Professeur agrégé de philosophie enseignant en classes préparatoires aux grandes écoles (HEC), auteur de l’article « Le luxe est-il immoral ? », il remet en question la place du luxe dans notre société.
3. Ultra-riches :
Personne extrêmement riche. En France, les ultra-riches correspondent aux milliardaires dont le patrimoine est supérieur à 30 millions d’euros, ils représentent 0,01 % de la population (5000-5500 personnes).
4. Éthique :
Science de la morale, ensemble des conceptions morales de quelqu’un ou d’un milieu. L’éthique peut s’appliquer à plusieurs domaines tels que les conditions de travail (respect du bien-être des employés, rémunération juste) ou encore le respect de la nature (cruelty-free, vegan, recyclage).
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5. Évergétisme :
Faire du bien. En Grèce, façon de se montrer généreux pour les notables. Considéré comme un acte quasiment obligatoire, il consistait à offrir des événements publics comme des spectacles, des banquets, voire même des bâtiments publics.
6. Immoralité :
Caractère de quelqu’un, de son comportement, d’un ouvrage qui est immoral. Qui va à l’encontre des normes morales. Corruption, indécence.
7. Lois somptuaires :
Réglementations qui encadrent ou limitent des habitudes de consommation, souvent en fonction de l’appartenance sociale, ethnique ou religieuse des individus. Elles servent principalement à rendre visible l’ordre social, généralement elles interdisent la consommation ostentatoire, l’usage de produits de luxe ou d’importation, dans une optique de protection des industries nationales et de protection de la balance commerciale. Cette interdiction frappe en priorités les membres du commun et vise à les empêcher d’imiter l’aristocratie. Elles servent également aux États à renflouer leurs caisses et financer leurs campagnes de guerre.
8. Kitsch :
Caractérisé par l’usage volontaire, dévié, d’éléments démodés, de mauvais goût. Le luxe correspondrait à l’inverse, au raffinement qui lui se veut délicat et subtil.
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9. Artificialisme :
Une croyance selon laquelle toutes choses auraient été produites artificiellement, c’est-à-dire de la main de l’Homme. D’après Lipovetsky dans « Le Luxe éternel », le luxe existe pour remplir l’utilité de l’inutile et n’est qu’une manifestation des inégalités économiques. Une image qui peut être renvoyée par le luxe est l’éthique, le savoir-faire, pour le philosophe ces valeurs sont de plus en plus balayées par des logiques artificialistes et marchandes. « C’est le comble de l’artificialisme. »
10. Cercle vertueux :
Boucle de rétroaction positive dont l’effet est jugé souhaitable. C’est un ensemble de relations de cause à effet qui boucle sur lui-même et qui améliore le système entier. C’est l’inverse d’un cercle vicieux, dont l’effet est jugé néfaste. Pour Nicolas Tenaillon, le luxe participe à un cercle vertueux en finançant l’appareil économique, c’est un facteur majeur d’expansion qui favorise la sophistication des biens et la distribution de la richesse dans tous les secteurs.
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utank · 1 year
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Parent d’élève
Bonjour Monsieur, ​​Je viens à vous concernant l'oral blanc prévu samedi matin. ​Vous ignorez certainement que les élèves de cinéma ont leur bac (en dur) d'oral le vendredi matin. Or non seulement cette épreuve majeure (coef8) n'est pas sur pronote, mais aucun aménagement n'a été fait des cours pour permettre aux élèves de se préparer. ​
Pensez-vous que l'exercice de la philosophie, ou l'apprentissage (en temps de paix) peut se faire en circuit de peur (encéphale produisant des pensées réduites à la survie) et dans la fatigue? Pensez-vous aider les élèves en leur accordant si peu de valeur sur le plan organique? Non, nos enfants ne sont pas des machines à apprendre des lignes de cours fatigués.
Lorsque l'Ecole ne respecte pas leur chronobiologie ni leurs intentions véritables et voudrait, selon un projet bourgeois néolibéral, en faire des employés excepté les quelques "bons élèves" qui rejoindront les fabriques à dirigeants du centre; lorsque les enseignants (dont j'ai fait partie) acceptent cet ordre délétère et élitiste, cette brutalité faites à leurs élèves; quand le propre code de l'éducation n'est pas respecté, ni l'égalité des citoyens, ni la valeur d'une jeunesse reléguée dans ses quartiers, ni la nature bafouée par l'industrie comme les travailleurs, alors on construit la haine de soi et des autres. Avec une valeur anoptique, qui efface la centralité du regard omniscient de la technologie, donc le sens de cette architecture discrète qui canalise et débite les consciences (WWWEB). ​
Qu'il est difficile d'enseigner et d'aimer ce qu'on enseigne, quand le standard règne sur le particulier et que les talents des enfants se noient dans la rigidité des mailles du filet éducationnel, qui veut domestiquer avant d'élever.
Le règlement et le respect avant tout, mais non la logique et la valorisation. La sanction et la fatigue, non l'auto-évaluation et le plaisir, comme pourtant indiqués dans les manuels de pédagogie.​Alors que font les élèves, assignés à l'obligation, à l'injonction méritocratique, en dehors de leurs compétences "naturelles", loin de leurs idéaux et de leurs centres d'intérêt? Ils mentent. A vous, à nous, à eux-même et au monde, comme l'institution le fait antérieurement.
Et sinon ils s'automutilent, se suicident, se perdent dans l'artifice d'une technologie ou d'une chimie compensatoire de leurs rêves. Et ceci est le fondement de la consommation néo-bourgeoise, de notre marché. La frustration généralisée.​
Que cette réflexion soit un pivot, un levier, un cap pour toute conscience, et cela en fait un danger pour leur équilibre social et la société (bourgeoise) toute entière. Il convient donc que nous, adultes, les tenions éloignés des réalités, ou identifiées comme telles, qui sont les pièges de nos idéalités contraintes, qui montrent nos failles structurelles.
C'est la doctrine en cours pour la communication positiviste des systèmes marchands qui nous asservissent. Ce qu'on fait subir au client qui n'en attend pas moins pour le prix... Ce que j'appelle société de la com...
  ​Concernant l'épreuve "en blanc", j'ai idée que ce sont ces idées noires qui façonneront les copies des élèves, et le blanc seing accordé à la fonction enseignante (ne serait-ce l'inspect.ric.eur) dépourvue de toute évalutation d'usage (par les utilisateurs) ramènera les conscience à la noirceur du continent de réalité déniée et occultée, dont la présente lettre entend laisser affleurer le socle fondant de pergélisol... ​ Ce que je vois depuis fort longtemps est à la hauteur de nos institutions actuelles, et promet le pire pour nos enfants. Ce que je vois dans la scolarité de mon fils correspond à la description faite plus haut. Ses compétences ont régressées depuis 3 ans, dans les domaines le passionnant. Son rapport à la science et aux publications s'est amoindri.
L'École est donc, excepté pour les "brillants" destinés à l'élite, un moment d'ancrage mort, un temps inutile et dévalorisant pour une majorité d'élèves, et ceci du fait de sa construction et NON PAS des soit-disant "faiblesses" des élèves copiés collés sur les bulletins en plus des "il faut"...
Bien entendu, ce sont nous, les parents, qui sommes responsables du niveaux de nos enfants si, comme la prof principale nous l'avait rappelé le jour de la réunion collective, nous n'avions pas "mis des coups de pied au derrière" de nos chérubins... Blanc seing et irresponsabilité... ​Voilà ce qu'une pensée philosophique et politique pourrait amener un parent à exprimer en face d'un établissement, s'il n'était pas retenu par la peur d'entraver la scolarité de son enfant, en créant un dissensus frontal disruptif, et s'il avait l'espoir futile d'être écouté, lu ou juste entendu. ​
...En espérant vous avoir diverti à défaut du pire.
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vidoggytv-blog · 2 years
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L'humanité est-elle une histoire de l'art ?
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L'humanité est-elle une histoire de l'art ? Cette question complexe et profonde est abordée dans cet article. Explorez les racines de l'art et de la culture humaine, et découvrez comment l'apport de différentes histoires et cultures mondiales a façonné notre identité collective. De l'Antiquité à nos jours, nous nous interrogeons à travers cet article, est-il possible de trouver une réponse ?   Les sciences humaines sont des disciplines universitaires qui étudient les aspects de la société et de la culture humaines . Les sciences humaines comprennent l'étude des langues anciennes et modernes, de la littérature, de la philosophie, de l'histoire , de la géographie humaine , du droit, de la politique, de la religion et de l'art . Les érudits en sciences humaines sont des « érudits de l'humanité » ou des humanistes.   Simplement, comment l'art explique-t-il l'humanité ? L'art vient du besoin très humain d'exprimer des émotions humaines et de se connecter avec soi-même et avec les autres. C'est une langue à part entière, une langue qui n'a pas de barrières linguistiques à travers toute la race humaine . ART - Fabriqué par des humains, parle aux humains et peut être étudié par les humains. Par la suite, la question est, quelle est l'histoire des humanités ? History of Humanities est la première revue consacrée à rassembler des études savantes sur l' histoire comparée des disciplines des sciences humaines . Dans ce sens, qu'est-ce que l'histoire en tant qu'art ? Une définition de l'histoire de l'art C'est l'étude des objets d' art considérés dans leur époque. Les historiens de l' art analysent le sens des arts visuels (peinture, sculpture, architecture) au moment de leur création. Par exemple, les historiens de l' art identifient les éléments visuels d'un tableau et interprètent sa signification. Quand les humains ont-ils créé de l'art pour la première fois ? L' art incontesté le plus ancien trouve son origine dans la culture archéologique aurignacienne d'Homo sapiens au Paléolithique supérieur. Cependant, il existe des preuves que la préférence pour l'esthétique est apparue au Paléolithique moyen, il y a 100 000 à 50 000 ans. 36 réponses aux questions connexes trouvées Quels sont les 7 arts en sciences humaines ? Sept art. Sept arts peuvent faire référence à : la subdivision traditionnelle des arts, à savoir l' architecture , la sculpture , la peinture , la littérature, la musique, le spectacle et le cinéma. Les sept arts libéraux, à savoir la grammaire, la logique, la rhétorique, l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie. Pourquoi l'art est-il important dans la culture ? L'art fait partie de notre culture . Le peuple devrait lui accorder de l' importance . C'est l'expression de nos idées créatives et de notre imagination. L' important est qu'ils soient capables de mettre leur imagination et leurs idées dans quelque chose de tangible – bien que ceux-ci soient soumis à la compréhension et à l'appréciation des autres. A quoi sert l'histoire de l'art ? À ceux-ci, il ajoute une attention particulière à l'examen critique, en développant des compétences de base dans l'analyse de la manière dont les qualités visuelles et physiques des bâtiments, des images et des objets peuvent être utilisées pour communiquer. En histoire de l'art , nous étudions l' art et l'architecture des cultures du monde entier et à travers les millénaires. Quels sont les 5 buts de l'art ? ∎ Il y a cinq buts pour l'art visuel : cérémonial , expression artistique , narratif , fonctionnel et persuasif . - L'art cérémoniel est fait pour célébrer ou commémorer quelque chose d'important dans la culture, dans le rituel ou le culte, ou dans la vie personnelle. En quoi l'art est-il utile dans notre vie ? L'art , sous toutes ses formes, peut donner aux gens des émotions qui peuvent élever leur esprit et les rendre plus motivés que jamais. Et c'est la seule raison pour laquelle l'art est important dans notre vie quotidienne . Avec l' art qui nous entoure, qu'il s'agisse d'une peinture, de musique ou même de vidéos, cela peut avoir un impact énorme sur notre humeur et nos émotions. Qu'est-ce que l'art selon vos propres mots ? Ma propre définition de l'art est le partage de ses pensées, sentiments, émotions, visions et luttes intérieures à travers de multiples médiums. Quelle est la valeur de l'art? La valeur dans l'art est essentiellement la façon dont quelque chose est clair ou sombre sur une échelle du blanc au noir (le blanc étant la valeur la plus élevée et le noir étant la valeur la plus basse ). Il est largement considéré comme l'une des variables les plus importantes pour le succès d'une peinture, encore plus que votre sélection de couleur (teinte). Quelles sont les caractéristiques de l'art ? D'après mon expérience, les rencontres artistiques partout et à tout moment partagent les quatre caractéristiques principales suivantes : matériaux faciles, audace, réflexion et pratique. Qui est le père de l'art ? Paul Cézanne Comment l'histoire affecte-t-elle l'art ? L'art influence la société en changeant les opinions, en inculquant des valeurs et en traduisant les expériences à travers l'espace et le temps. La recherche a montré que l'art affecte le sens fondamental de soi. L'art préserve ce que les archives historiques fondées sur des faits ne peuvent pas : ce que l'on a ressenti en existant à un endroit particulier à un moment donné. Pourquoi l'Histoire est une science et un art ? L'histoire est tantôt classée avec les sciences sociales et tantôt avec les « arts ». L'histoire est considérée comme une science parce que, au niveau des apparences, elle semble répondre à nos questions sur les personnes, les lieux, les choses et les dates, éléments que nous considérerions comme des faits. Qui a été le premier artiste au monde ? 1. Léonard de Vinci (1452-1519) Peintre de la Renaissance, scientifique, inventeur, etc. Da Vinci est l'un des peintres les plus célèbres au monde pour son emblématique Mona Lisa et Last Supper. Quel est l'art le plus ancien du monde ? Voici une liste des 10 plus anciennes œuvres d'art jamais découvertes : D'où vient l'art ? Origines de l'art. La révélation que l'art se faisait de part et d'autre du monde pendant la période glaciaire suggère que la peinture symbolique aurait pu naître indépendamment - ou peut-être que la création artistique est née beaucoup plus tôt, en Afrique , où les humains ont évolué avant de se diriger vers d'autres continents il y a environ 100 000 ans. il y a. Quelle est la différence entre l'appréciation de l'art et l'histoire de l'art ? Réponse et explication : L'histoire de l'art explore le contexte social, politique et historique d'une œuvre d' art comme moyen de comprendre l'œuvre elle-même. L'appréciation de l'art, quant à elle, consiste davantage à comprendre les compétences techniques requises pour comprendre une œuvre d' art . Que vous apprend l'histoire de l'art ? L'histoire de l'art enseigne aux étudiants à analyser les preuves visuelles et sensuelles que l'on trouve dans diverses œuvres d' art , d'architecture et de design en combinaison avec des preuves textuelles. La combinaison unique de compétences que l'histoire de l'art enseigne - l' analyse visuelle et sa communication écrite - est précieuse pour toute future carrière. Comment étudier l'histoire de l'art ? Quelques conseils d'étude généraux - N'attendez pas juste avant le test pour étudier. - Prenez des notes en classe. - Étudiez dans un endroit PAS confortable. - Écoutez de la musique instrumentale pendant vos études. - Étudiez en cycles de vingt à quarante minutes avec cinq à dix minutes de rodage entre les deux. - N'étudiez pas toujours seul. Read the full article
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L’Ethique est un livre direct. Pas d’introduction ou de préface. Spinoza n’explique pas où il veut en venir. Ça commence brut avec des définitions. Comme un livre de mathématique. Comme les Eléments de géométrie d’Euclide, la même façon de faire, le même style. Un langage univoque, dans un vocabulaire compliqué tiré de la philosophie d’Aristote. On a juste un titre : l’Ethique. Et ce titre on l’oublie assez vite tellement on doit réfléchir pour déchiffrer les premières propositions. Tellement on lit mot à mot, en revenant en arrière, en relisant plusieurs fois. Tellement on s’épuise et on ne comprend rien.
Alors pour faciliter, on va tricher un peu, je vais te donner la fin tout de suite. C’est effectivement un livre d’éthique. Ça dit qu’on s’accomplit dans sa vie grâce à l’amour universel. Dis comme ��a, ça fait cucul. Je t’entends goguenarder mais Spinoza a paré cette éventualité. Déjà tu n’es pas censé le savoir. Il ne t’a rien dit. Et à peine le livre commencé, mine de rien, il est déjà en train de le prouver. Non pas en s’appuyant sur tel ou tel chapitre de tel ou tel livre sacré, mais en dépliant devant tes yeux d’une manière extrêmement méthodique les lois de la nature. Et à la fin, tu trouveras ça évident et très beau, comme quelque chose qui était caché sous ton nez. Il sera beaucoup question de Dieu, mais à aucun moment il sera question de religion.
Spinoza est un homme paradoxal. Issu d’une famille juive sépharade portugaise d’origine espagnole, il fait des études à Amsterdam pour devenir rabbin. Il lit l’hébreu et l’araméen. Il est nourri par les grands penseurs juifs et arabes. Mais il n’a pas les idées comme tout le monde sur la religion, et il est frappé d’hérésie. Exclu de la communauté juive à vie. Spinoza rejette la pratique courante de la religion et la considère comme une superstition qui n’a pour objectif que la servitude des fidèles. La pire de toute selon lui : l’Islam des Turcs de son temps. Pourtant l’Ethique à plusieurs moments résonne comme un livre soufi.
Spinoza, exclu de sa communauté, apprend le latin et se familiarise avec la science européenne et la philosophie politique. Or, le savoir en Europe connaît une crise. La science a prouvé que la Terre est ronde, qu’elle tourne autour du Soleil, qu’elle n’est pas au centre de la création, que son mouvement obéit à des lois mathématiques. La religion ne peut plus raconter n’importe quoi. La nouvelle physique réfute aussi la philosophie d’Aristote, qui était la référence dans les universités. En philosophie politique, Grotius et Hobbes entre autres s’intéressent aux droits naturels. Un siècle plus tard, les droits naturels deviendront les droits de l’homme. Peu à peu, les penseurs découvrent que les lois de l’univers ne sont pas du tout celles que décrivent les religions.
Descartes est le philosophe le plus lu par Spinoza. Bousculé par la crise du savoir européen, Descartes remet en doute radicalement l’ensemble de tout ce qui est écrit dans des livres et tout ce qu’il a appris. Comme une maison qu’on voudrait changer complètement, il vide tout, il fait un grand ménage, il casse les murs. Il en vient à douter du monde tel qu’il le perçoit. A la fin, il ne lui reste qu’une certitude : si je doute c’est que « je pense », et « si je pense » c’est que « je suis ».
Comme Descartes, Spinoza ne veut plus régler la conduite de sa vie sur des livres saints, ou sur les enseignements de vieilles barbes ignorantes, mais sur la science et la logique. Comme Descartes il veut également partir d’une base solide. Mais là où Descartes va se défaire de ses certitudes pour s’arrêter à la seule certitude qui lui reste : « je suis », Spinoza va suivre un autre chemin. Il va directement se demander, par déduction : qu’est-ce que c’est « ce qui reste » ?
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monsieurdomingui · 2 years
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L’Ethique est un livre direct. Pas d’introduction ou de préface. Spinoza n’explique pas où il veut en venir. Ça commence brut avec des définitions. Comme un livre de mathématique. Comme les Eléments de géométrie d’Euclide, la même façon de faire, le même style. Un langage univoque, dans un vocabulaire compliqué tiré de la philosophie d’Aristote. On a juste un titre : l’Ethique. Et ce titre on l’oublie assez vite tellement on doit réfléchir pour déchiffrer les premières propositions. Tellement on lit mot à mot, en revenant en arrière, en relisant plusieurs fois. Tellement on s’épuise et on ne comprend rien.
Alors pour faciliter, on va tricher un peu, je vais te donner la fin tout de suite. C’est effectivement un livre d’éthique. Ça dit qu’on s’accomplit dans sa vie grâce à l’amour universel. Dis comme ça, ça fait cucul. Je t’entends goguenarder mais Spinoza a paré cette éventualité. Déjà tu n’es pas censé le savoir. Il ne t’a rien dit. Et à peine le livre commencé, mine de rien, il est déjà en train de le prouver. Non pas en s’appuyant sur tel ou tel chapitre de tel ou tel livre sacré, mais en dépliant devant tes yeux d’une manière extrêmement méthodique les lois de la nature. Et à la fin, tu trouveras ça évident et très beau, comme quelque chose qui était caché sous ton nez. Il sera beaucoup question de Dieu, mais à aucun moment il sera question de religion.
Spinoza est un homme paradoxal. Issu d’une famille juive sépharade portugaise d’origine espagnole, il fait des études à Amsterdam pour devenir rabbin. Il lit l’hébreu et l’araméen. Il est nourri par les grands penseurs juifs et arabes. Mais il n’a pas les idées comme tout le monde sur la religion, et il est frappé d’hérésie. Exclu de la communauté juive à vie. Spinoza rejette la pratique courante de la religion et la considère comme une superstition qui n’a pour objectif que la servitude des fidèles. La pire de toute selon lui : l’Islam des Turcs de son temps. Pourtant l’Ethique à plusieurs moments résonne comme un livre soufi.
Spinoza, exclu de sa communauté, apprend le latin et se familiarise avec la science européenne et la philosophie politique. Or, le savoir en Europe connaît une crise. La science a prouvé que la Terre est ronde, qu’elle tourne autour du Soleil, qu’elle n’est pas au centre de la création, que son mouvement obéit à des lois mathématiques. La religion ne peut plus raconter n’importe quoi. La nouvelle physique réfute aussi la philosophie d’Aristote, qui était la référence dans les universités. En philosophie politique, Grotius et Hobbes entre autres s’intéressent aux droits naturels. Un siècle plus tard, les droits naturels deviendront les droits de l’homme. Peu à peu, les penseurs découvrent que les lois de l’univers ne sont pas du tout celles que décrivent les religions.
Descartes est le philosophe le plus lu par Spinoza. Bousculé par la crise du savoir européen, Descartes remet en doute radicalement l’ensemble de tout ce qui est écrit dans des livres et tout ce qu’il a appris. Comme une maison qu’on voudrait changer complètement, il vide tout, il fait un grand ménage, il casse les murs. Il en vient à douter du monde tel qu’il le perçoit. A la fin, il ne lui reste qu’une certitude : si je doute c’est que « je pense », et « si je pense » c’est que « je suis ».
Comme Descartes, Spinoza ne veut plus régler la conduite de sa vie sur des livres saints, ou sur les enseignements de vieilles barbes ignorantes, mais sur la science et la logique. Comme Descartes il veut également partir d’une base solide. Mais là où Descartes va se défaire de ses certitudes pour s’arrêter à la seule certitude qui lui reste : « je suis », Spinoza va suivre un autre chemin. Il va directement se demander, par déduction : qu’est-ce que c’est « ce qui reste » ?
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philoenphilosophie · 2 years
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Billet de Blogue - La Logique et La Philosophie des Sciences
C’est Quoi Un Billet de Blogue et Pourquoi Est-Ce Que C’est Important?
Un billet de plus t’aide à comprendre et savoir s’est quoi notre avis de different domaines en ligne avec la philosophie. On peut avoir un opinions négative, positive ou un mixte des deux. Dans le billet de blogue de LA LOGIQUE ET LA PHILOSOPHIE DES SCIENCES, explore l’avis d’unes des créatrices du blogue Philo En Philosophie : Vicky!
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Ce qui est très intéressant est que tout sort des théories qui soutiennent les sciences ont été de penser philosophiques à des moments données. Tout sort de théories scientifiques ont été de penser que les scientists ont pensé et ont cru être vraies, ce qui mène à la decouverte de plusieurs secrets dans les sciences mordern d’aujourd'hui. Par contre, on ne peut pas expliquer d'où vient leur penser et le processus de leurs idées. Oui, peut-être ils ont vu quelque chose et cela à mener leurs curiosités, mais cette curiosité quitte d’où? D’où vient nos pensées? La logique et la philosophie des sciences sont un concept très intéressant parce que comme celui-ci comprennent les sciences et la métaphysique, le domaine peut nous aider à penser de non seulement la manière qu’on pense mais aussi mener notre curiosité sur plusieurs concepts du monde. Je me retrouve à demander des questions telles que, pourquoi __ est la manière qu’elle est? Ou pourquoi une telle chose a été creer comme ça? La philosophie existe dans tout, même dans les sciences modernes parce que c’est à cause de la philosophie qu’on a pu découvrir tellement de choses. Ceci imploque notre curiosité mais aussi notre enthusiams et  intérêt dans des domaines comme les arts et sciences.
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Quelle position "philosophique" le psychanalyste adopte-t-il par gros temps?
La question induit la quête d’une éthique adaptée aux périodes les plus troubles. L’expérience psychanalytique démontre que l’éthique du désir ne se fonde pas sur des prédictions mais sur la performativité rétroactive du signifiant. Après que Hegel a découvert la déraison au cœur même de la raison (la folle danse des opposés qui sape l'ordre rationnel), Freud, lui, découvre que la logique est présente au cœur même de ce qui apparaît comme déraison (lapsus, rêves, actes manqués, folie...)
La dialectique de Hegel et la psychanalyse (Freud-Lacan) ont ceci en commun qui est la dimension de rétroactivité, elle opère autant dans la logique hegelienne [l'Un(ité) n'est que l'effet rétroactif de sa perte...] que dans la performativité rétroactive du signifiant chez Lacan, qui fait que refoulement et retour du refoulé sont le même (il n’y aura pas eu d’abord refoulement puis retour du refoulé, le refoulement n’étant que l'effet rétroactif de son retour...)
Cette dialectique permet de lever le faux clivage qui aujourd’hui dans la doxa oppose rationalité et irrationalité, d’un côté ce qui paraît ressortir de l’esprit rationnel (les sciences dites "dures", la mathématique, la physique, la biologie, la technologie...) et de l’autre les croyances (la religion, la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les sciences (dites) humaines...
Ce que nous apprend la psychanalyse c'est que "le rationnel" est aussi une croyance, une idéologie d'autant plus pernicieuse qu'elle se présente comme n'en étant pas une: le sujet qui rationalise ne fait rien d’autre qu’inventer des fictions pour tenter de se rassurer en niant ce qui le détermine.
Qu’en conclure?
Dans Télévision, Lacan répond aux trois questions "philosophiques" de Kant:
• Que puis-je savoir ?
«Rien qui n’ait la structure du langage en tout cas, d'où résulte que jusqu'où j'irai dans cette limite, est une question de logique.»
• Que dois-je faire ? «De ma pratique tirer l'éthique du Bien-dire.»
• Que m'est-il permis d'espérer ? «Vous comme tout autre …espérez ce qu'il vous plaira! La psychanalyse vous permettrait d’espérer assurément de tirer au clair l'inconscient dont vous êtes sujet.»
La moindre des choses que vous puissiez demander à votre analyse, c'est qu’elle vous opère de l'espoir.
L’espérance dans ce qu’on appelle des «lendemains qui chantent» est ce qui a toujours conduit les hommes à toutes sortes de catastrophes.
La leçon de la psychanalyse n'est pas: "renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est..." mais plutôt: "vos jérémiades, vos gémissements, tout autant que vos espoirs et vos croyances ne sont qu'hypocrisie, car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation."
Il n’y a rien à espérer, et encore moins du désespoir.
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federicoperugini · 2 years
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LE SURRATIONALISME
On confond presque toujours l'action décisive de la raison avec le recours monotone aux certitudes de la mémoire. Ce qu'on sait bien, ce qu'on a expérimenté plusieurs fois, ce qu'on répète fidèlement, aisément, chaleureusement, donne une impression de cohérence objective et rationnelle. Le rationalisme prend alors un petit goût scolaire. Il est élémentaire et pénible, gai comme une porte de prison, accueillant comme une tradition. C'est en vivant dans «le souterrain» comme dans une prison spirituelle que Dostoïevski a pu écrire, méconnaissant le vrai sens de la raison vivante ­«:  La raison connaît seulement ce qu'elle a réussi à apprendre. » Et cependant, pour penser, on aurait d'abord tant de choses à désapprendre !
 Tourner alors le rationalisme du passé de l'esprit à l'avenir de l'esprit, du souvenir à la tentative, de l'élémentaire au complexe, du logique au surlogique, voilà des tâches indispensables à une révolution spirituelle.
Pour cela, il faut, par des tentatives subtiles, amener la raison, non seulement à douter de son œuvre, mais encore à se diviser systématiquement dans chacune de ses activités. Bref, il faut rendre à la raison humaine sa fonction de turbulence et d'agressivité. On contribuera ainsi à fonder un surrationalisme qui multipliera les occasions de penser. Quand ce surrationalisme aura trouvé sa doctrine, il pourra être mis en rapport avec le surréalisme, car la sensibilité et la raison seront rendues, l'une et l'autre, ensemble, à leur fluidité. Le monde physique sera expérimenté dans des voies nouvelles. On comprendra autrement et l'on sentira autrement. On établira une raison expérimentale susceptible d'organiser surrationnellement le réel comme le rêve expérimental de Tristan Tzara organise surréalistiquement la liberté poétique. On peut donc prévoir deux ordres de tâches spirituelles qui sont d'ailleurs visibles, à l'état d'ébauches, dans le développement scientifique de notre époque : la raison se divisera d'elle-même, par dialectique interne, ——  la raison se divisera sur l'obstacle expérimental, par une dialectique externe. L'interférence de ces deux dialectiques déterminera, en troisième lieu, des surempirismes d'une étrange mobilité, d'une étrange force novatrice. Traçons rapidement les plans de ces trois constructions surrationalistes.
 La dialectique tout interne de la pensée rationnelle n'apparaît vraiment qu'au XIXe siècle. Elle apparaît en même temps dans la philosophie et dans la science, sans qu'il y ait d'ailleurs aucune influence entre les deux mouvements : Lobatchewsky, en dialectisant la pensée géométrique, ignore Hegel. Hegel, en dialectisant la pensée métaphysique, ignore naturellement Lobatchewsky. Il ignore même les mathématiques. Si grande que soit la tentation d'attacher le rationalisme dialectique aux thèmes hégéliens, il faut sans doute la refuser. La dialectique hégélienne nous place, en effet, devant une dialectique a priori, devant une dialectique où la liberté d'esprit est trop inconditionnée, trop désertique. Elle peut conduire peut-être à une morale et à une politique générales. Elle ne peut conduire à un exercice quotidien des libertés d'esprit, détaillées et renaissantes. Elle correspond à ces sociétés sans vie où l'on est libre de tout faire mais où l'on n'a rien à faire. Alors, on est libre de penser, mais on n'a rien à penser. Bien supérieure est la dialectique instituée au niveau des notions particulières, a posteriori, après que le hasard ou l'histoire ont apporté une notion qui reste, par cela même, contingente. Du jour où Lobatchewski a dialectisé la notion de parallèle, il a invité l’esprit humain à compléter dialectiquement les notions fondamentales. Une mobilité essentielle, une effervescence psychique, une joie spirituelle se sont trouvées associées à l'activité de la raison. Lobatchewsky a créé l'humour géométrique en appliquant l'esprit de finesse à l'esprit géométrique; il a promu la raison polémique au rang de raison constituante; il a fondé la liberté de la raison à l'égard d'elle-même en assouplissant l'application du principe de contradiction.
De cette liberté qui pourrait renouveler toutes les notions en les achevant dialectiquement, on n'a malheureusement pas fait un usage positif, réel, surréaliste. Les logiciens et les formalistes sont venus. Et au lieu de réaliser, de surréaliser, la liberté rationnelle que l'esprit expérimentait dans de telles dialectiques précises et fragmentaires, les logiciens et les formalistes ont, tout au contraire, déréalisé, dépsychologisé, la nouvelle conquête spirituelle. Hélas! après cette œuvre de mise en formes bien vidées de toute pensée, après cette besogne de sous-réalisme acharné, l'esprit n'est pas devenu plus alerte et plus vivant, mais plus las et plus désenchanté.
Où est alors le devoir du surrationalisme? C'est de reprendre ces formes, tout de même bien épurées et économiquement agencées par les logiciens, et de les remplir psychologiquement, de les remettre en mouvement et en vie. Le plus court, pour cela, serait d'enseigner ces géométries multiples, laissées dans l'ombre par l'enseignement officiel et pragmatique. En enseignant une révolution de la raison, on multiplierait les raisons de révolutions spirituelles. On contribuerait ainsi à singulariser les diverses philosophies rationalistes, à réindividualiser la raison. Voici devant vous un esprit au rationalisme durci qui répète l'éternel exemple donné dans tous les livres de philosophie scolaire par tous les philosophes qui bloquent le rationalisme sur la culture scientifique élémentaire : la somme des angles d'un triangle est égale à deux droits. Vous lui répondez tranquillement: « Ça dépend.» En effet, cela dépend du choix des axiomes. D'un sourire, vous déconcertez cette raison tout élémentaire qui s'accorde le droit de propriété absolue sur ses éléments. Vous assouplissez cette raison dogmatique en lui faisant jouer de l'axiomatique. Vous lui apprenez à désapprendre pour mieux comprendre. Que de variété dans cette désorganisation du rationalisme sclérosé! Et réciproquement, que de variations sur les thèmes surrationnels; que de mutations brusques pour les esprits soudainement dialectisés !
 A l'égard de l'expérience physique, le rationalisme vient de prendre également une attitude clairement et heureusement ambigue. Il a quitté la raideur de l’a priori et il s'est donné comme fonction essentielle d'accueillir l'a posteriori. On peut alors poser, comme principe général du rationalisme expérimental, la nécessité de réformer l'expérience première : toutes les formes surrationnelles doivent être produites par des réformes intellectuelles.
En effet, nous avions pris trop vite nos premières expériences comme des expériences fondamentales. Nous avions organisé un esprit scientifique sur des bases simples, sur des bases historiques, oubliant que l'histoire scientifique est, comme toute l'histoire, le récit des malheurs de la raison, des luttes illusoires contre des illusions. Pour avancer, il a fallu quitter les expériences acquises, aller contre les idées régnantes. Parti de cette conception d'un développement historique continu, on présentait la culture scientifique individuelle comme essentiellement capitalisante: tout jeune, on recevait des cadres généraux et indestructibles, un patrimoine intellectuel à enrichir. Le reste des études se passait à emplir ces cadres, à enrichir collections et herbiers, à déduire de temps en temps des théorèmes annexes. Le pluralisme expérimental respectait l'unité des principes de raison. La raison était une tradition.
Le temps de cet enrichissement monotone paraît fini. On a moins besoin maintenant de découvrir des choses que des idées. L'expérience se divise. La simplicité change de camp. Ce qui est simple, c'est le massif, c'est l’informe. Ce qui est composé, c'est l’élément. La forme élémentaire se révèle polymorphe et chatoyante dans le moment même où la forme massive tend à l'amorphe. Soudain, l'unité scintille.
 Que faut-il sacrifier? Nos grossières sécurités pragmatiques ou bien les nouvelles connaissances aléatoires et inutiles? Pas d'hésitation: il faut aller du côté où l’on pense le plus, ou l’on expérimente le plus artificiellement, où les idées sont les moins visqueuses, où la raison aime à être en danger. Si, dans une expérience, on ne joue pas sa raison, cette expérience ne vaut pas la peine d'être tentée.
Le risque de la raison doit d'ailleurs être total. C'est son caractère spécifique d'être total. Tout ou rien. Si l'expérience réussit, je sais qu'elle changera de fond en comble mon esprit. Je fais une expérience de physique pour changer mon esprit. Que ferais-je, en effet, d'une expérience de plus qui viendrait confirmer ce que je sais et, par conséquent, ce que je suis. Toute découverte réelle détermine une méthode nouvelle, elle doit ruiner une méthode préalable. Autrement dit, dans le règne de la pensée, l'imprudence est une méthode. Il n'y a que l'imprudence qui peut avoir un succès. Il faut aller le plus vite possible dans les régions de l'imprudence intellectuelle. Nietzsche a reconnu à la fois le caractère tardif et le caractère méthodologique des saines transmutations. « Les vues les plus précieuses se trouvent les dernières; mais les vues les plus précieuses sont les méthodes. » (L'Antéchrist, § 13.) Les connaissances longuement amassées, patiemment juxtaposées, avaricieusement conservées, sont suspectes. Elles portent le mauvais signe de la prudence, du conformisme, de la constance, de la lenteur.
  Nous sommes alors devant une ambiguïté redoublée. Les dialectiques initiales des notions a priori sont en face des dialectiques finales des notions expérimentales. Le réel délié fait écho à notre liberté d'esprit. Rien ne peut plus nous opprimer. En particulier, la réalité n'est plus chargée de nous donner tort. Son irrationalisme ne reste massif que si nous l'abordons avec une raison mal rythmée.
Nous ne devons cependant pas triompher trop vite. Le pluralisme rationnel touche à des domaines si différents métaphysiquement qu'on ne peut espérer lui donner la cohérence par de simples synthèses des contraires. Mais faut-il rechercher cette cohérence statique qui correspondrait à un système métaphysique clos sur lui-même? N'y a-t-il pas place, dans une raison en   évolution, pour une cohérence en quelque manière dynamique qui réglerait la mobilité même du psychisme? Une révolution psychique vient sûrement de se produire en ce siècle; la raison humaine vient d'être désancrée, le voyage spirituel est commencé et la connaissance a quitté les rives du réel immédiat. N'y a-t-il pas alors anachronisme à cultiver le goût du port, de la certitude, du système? Devons-nous continuer à juger de toutes choses par l'origine, par la source, par la base, par la cause, par la raison, bref par les antécédents? Il suffit d'amasser ces questions pour se rendre compte que, malgré la diversité des applications, elles sont issues d'une volonté de monotonie spirituelle. II suffit, au contraire, de se débarrasser de cet idéal d'identification pour que le mouvement s'empare tout à coup des dialectiques rationnelles. Alors, au rationalisme fermé fait place le rationalisme ouvert. La raison heureusement inachevée ne peut plus s'endormir dans une tradition; elle ne peut plus compter sur la mémoire pour réciter ses tautologies. Sans cesse. il lui faut prouver et s'éprouver. Elle est en lutte avec les autres, mais d'abord avec elle-même. Cette fois, elle a quelque garantie d'être incisive et jeune.
 Gaston BACHELARD. in Inquisitions, no.1, Paris, 1936
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neshimah · 2 years
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Hod. La splendeur. La gloire.
Elle est la sephira de la planète Kokab (que l'on appelle plus couramment Mercure). On la relie à l'élément Air. Elle compte une valeur numérique de 8. Son image représente un hermaphrodite. Moïse Cordovero, dans son Pardes Rimonim, lui attribue la couleur rose sombre. Sa correspondance briatique désigne l'abstraction. Cette sephira porte les vertus de l'honnêteté et de la confiance ainsi que le vice de la volonté. Sa qlipah véhicule, elle, la rigidité. Hod se nomme par le nom de Dieu Elohim Tzabaoth. L'Archange qui vibre en elle s'appelle Michaël. Elle loge le cœur angélique des Beni Elohim que l'on connait sous le nom d'Archanges. La 8e sephira de l'arbre mène à l'expérience de la vision de la splendeur.
Hod, sur le pilier de la forme, est le lieu des explications, la structure de fonctionnement, ce qui relie les choses les unes aux autres. C'est le domaine de la logique et de la description abstraite, dépassionnée. La compréhension de Hod donne la clef du fonctionnement de l'être, de la manière dont il peut agir et réagir pour réaliser son destin. Hod (Centre qui applique les Lois de la Sphère BINAH à un niveau près de la Dimension Matérielle. Il s'agit du stade final de l'Élaboration du Plan de Vie.)
La raison, l’abstraction, la communication, la conceptualisation, les sciences, le langage, l’argent, les mathématiques, la médecine, la philosophie, la Kabbale, la loi, les "droits", la magie rituelle. Hod, la sephirah située au pied du pilier de la rigueur, évoque les aspects les plus concrets de cette rigueur. En l'occurrence, il s'agit de rigueur intellectuelle, d'analyse et de compréhension théorique. Cette sephirah, souvent associée à la compréhension des Champs magiques, est souvent rapprochée de divinités telles que Mercure, Hermès et Thot, des divinités qui mettent en avant l'intellect.
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christophe76460 · 8 months
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LE THÉOLOGIEN
Les penseurs du monde antique cherchaient à sonder les profondeurs de la réalité ultime. Avec cette quête de la réalité ultime est née la discipline de la philosophie. Certains philosophes se sont concentrés sur un aspect particulier de la philosophie appelé métaphysique (être ultime). D’autres ont concentré leur attention sur l’épistémologie (la science de la connaissance). D'autres encore ont souligné dans leur enquête les principes et éléments de base de l'éthique (l'étude du bien et du juste). Et d’autres se sont concentrés sur les fondements ultimes de l’esthétique (l’étude du beau). Un philosophe s’est distingué par son implication profonde dans l’étude de toutes ces questions ainsi que d’autres. Son nom était Aristote. Parce que l’enquête philosophique d’Aristote était si complète qu’elle englobait toutes les préoccupations philosophiques ci-dessus, il s’est mérité l’épithète suprême, à savoir « le Philosophe ». Parmi les étudiants en philosophie, si l’on mentionne en passant le titre « le Philosophe », tout le monde comprend que ce titre ne peut faire référence qu’à une seule personne : Aristote.
De la même manière, l’étude de la théologie a historiquement fait émerger des penseurs et des érudits exceptionnels. Certains sont connus pour leur capacité spécifique à créer une synthèse entre théologie et philosophie laïque. Augustin, par exemple, était connu pour sa capacité à prendre des préceptes de la philosophie de Platon et à les mélanger à la théologie biblique. Une grande partie de la théologie d’Augustin était donc de nature philosophique. On pourrait en dire autant, dans une certaine mesure, de Thomas d'Aquin, qui nous a fait une synthèse similaire entre la philosophie aristotélicienne et la pensée chrétienne. Parmi les réformateurs magistraux du XVIe siècle, nous remarquons que Luther, brillant étudiant en langues, a apporté à la table théologique une étrange capacité à fournir des aperçus illustrant des questions particulières de vérité. Mais Luther n’était pas un systématicien par nature et il ne pouvait donc pas être le théologien des théologiens. Il n’a jamais développé une théologie systématique complète pour l’instruction de l’Église. Au XVIe siècle, cette tâche fut laissée au génie du théologien genevois Jean Calvin.
Calvin a apporté à l'étude de la théologie une passion pour la vérité biblique et une compréhension cohérente de la Parole de Dieu. De tous les penseurs du XVIe siècle, Calvin était le plus connu pour sa capacité à fournir une compréhension théologique systématique de la vérité chrétienne. Son œuvre magnum, Instituts de la religion chrétienne, reste à ce jour une œuvre titanesque dans le domaine de la théologie systématique. Luther n’a pas vécu assez longtemps pour reconnaître tout l’impact de l’œuvre de Calvin, même s’il a compris que Calvin deviendrait une figure imposante. Il appartenait à celui qui connaissait mieux Calvin et son œuvre, à savoir Philip Melanchthon, assistant de Luther et lui-même un érudit impressionnant, de donner à Calvin le surnom de « théologien ». Ainsi, si l’on mentionne « le Philosophe », nous entendons par là une référence à Aristote. En revanche, si l’on évoque « le Théologien », les héritiers de la Réforme pensent exclusivement à Jean Calvin.
De nos jours, il semble y avoir une bataille continue entre les partisans de la théologie systématique et ceux de la théologie biblique. Nous vivons à une époque d’antipathie sans précédent envers la rationalité et la logique. Là où la théologie systématique régnait en maître dans les séminaires théologiques, elle a pratiquement disparu, exilée dans le périmètre des études universitaires. Cette antipathie envers la rationalité et la logique trouve son point culminant dans l’allergie moderne contre la théologie systématique, sans rien pour la remplacer si ce n’est l’expansion de la théologie biblique. Il existe dans la théologie biblique une tendance possible à interpréter la Bible de manière atomiste, sans souci de cohérence et d’unité. Cette dichotomie entre théologie biblique et théologie systématique est un exemple classique de l’erreur du faux dilemme, parfois appelée l’erreur du « ou bien ». Si nous regardons Jean Calvin, nous voyons un érudit dont la maîtrise du contenu de l’Écriture était sans précédent. Calvin avait une passion pour la Bible, ainsi qu'une connaissance monumentale de la Bible, et pourtant il est connu comme un théologien systématique. Il n’était pas un théologien systématique dans le sens où il prenait un système philosophique extra-biblique et l’imposait à la Bible. Pour lui, un système n’était pas un lit procustéen préconçu auquel la Bible serait obligée de se conformer. Au contraire, le système de doctrine de Calvin était le résultat de sa tentative de trouver la substance cohérente de la Bible elle-même. Autrement dit, Calvin a élaboré le système qui est contenu dans les Écritures, et non un système imposé aux Écritures. Calvin était convaincu que la Parole de Dieu est cohérente et que Dieu ne parle pas de contradictions ou de déclarations illogiques. On a dit à maintes reprises que la cohérence était le gobelin des petits esprits. Si cela est effectivement vrai, alors il faudrait en conclure que l’esprit le plus petit de l’univers est l’esprit de Dieu, parce que Dieu dans sa pensée est tout à fait cohérent et cohérent. C’est dans cette appréciation de la nature de Dieu que Calvin a cherché avec passion à exposer l’unité de la Parole de Dieu. À cet égard, il a rendu un service magistral à l’histoire de la pensée chrétienne. Certains voient le calvinisme, portant le nom de Jean Calvin, comme une odieuse déformation de la Parole de Dieu. Ceux qui apprécient l’engagement de Calvin en faveur de la vérité biblique voient le calvinisme comme « un surnom du christianisme biblique », comme l’a dit Spurgeon.
Dans le débat, Calvin pouvait s'appuyer sur sa connaissance encyclopédique des passages bibliques, ainsi que sur sa capacité à citer longuement des penseurs anciens tels qu'Augustin et Cicéron. Mais par-dessus tout, Calvin cherchait à être fidèle à la Parole de Dieu. Il était le théologien biblique par excellence et en même temps un théologien systématique singulièrement doué.
Nous avons une grande dette envers cet homme. Il est le don de Dieu à l’Église, non seulement pour le XVIe siècle mais pour toujours. Nous nous joignons donc aux multitudes qui célèbrent le 500e anniversaire de Jean Calvin en 2009.
- R.C. Sproul
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